#- Ah bon ? Mais qu'elle est cette particularité ?
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La maîtresse dit : - Les enfants, aujourd'hui nous allons parler de vos animaux de compagnie. En avez-vous chez vous ? - Nous, on a un chien, dit Benoît. Il s'appelle Médor. - Nous, on a un chat, dit Jules. Il s'appelle Mistigri. - Eh bien, nous, dit Toto, on a une femelle perroquet! Et elle a une particularité! - Ah bon ? Mais qu'elle est cette particularité ? - Elle pond des œufs carrés! - Mais, c'est incroyable ça! Et ...elle parle ? - Oui, mais elle ne connaît qu'un seul mot! - Lequel ? - Aie!
#La maîtresse dit :#- Les enfants#- Nous#on a un chien#dit Benoît. Il s'appelle Médor.#on a un chat#dit Jules. Il s'appelle Mistigri.#- Eh bien#nous#dit Toto#on a une femelle perroquet! Et elle a une particularité!#- Ah bon ? Mais qu'elle est cette particularité ?#- Elle pond des œufs carrés!#- Mais#c'est incroyable ça! Et ...elle parle ?#- Oui#mais elle ne connaît qu'un seul mot!#- Lequel ?#- Aie!
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Ma famille Tamagotchi 🥚
Vous vous en souvenez ?
Ah ! Ces petits œufs des années 90 et 2000 avec une bébête pixelisée à l'intérieur dont il fallait s'occuper ! On en a eu des versions depuis les premiers, les versions 1. On a eules versions 2 qui étaient franchement similaires ... les versions 3 avec leur antenne ... puis on en a plus entendu parler en France.
Pendant ce temps là au Japon et aux US, Bandai en a sorti des quantités !
Je me souviens d'en avoir eu 2, un version 2 rose avec des papillons et un version 3 avec un motif camouflage bleu ... et je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont devenus.
Comment je suis retombée dedans ?
2018. J''ai dû partir à Montpellier pour mon Master. J'étais toute seule dans 18m². Si ce n'était pas trop pénible au départ ... c'est devenu plus compliqué quand j'ai dû rédiger mon mémoire de première année.
Je cherchais un moyen de me changer les idées pendant quelques minutes sans avoir à sortir ni lancer de jeu sur le PC.
J'avais anticipé un peu. Je m'étais pris un kit pour faire un terrarium. Il fallait faire germer les graines. Je m'étais dit que les plantes allaient grandir pendant ma rédaction. Sauf que ça n'a pas germé assez vite donc je devais trouver autre chose. (Finalement les graines ont germé ... à la fin de la rédaction du mémoire hehe !)
C'est là que j'y ai repensé. Au début je pensais prendre un tamagotchi classique, peut-être même pas un officiel. J'ai découvert sur Amazon que les tamagotchis avaient évolués ... et qu'à présent ils existaient aussi avec écran couleur ! Plus chers que les tamas en noir et blanc (70€) mais ... pour survivre à mon mémoire tout en étant dépaysée, j'achète !
Mon premier tamagotchi en couleur : Le Tamagotchi 4U
J'ai donc commandé mon tamagotchi (le blanc sur la photo) ... importé du Japon. Oui y pensez certainement ... tout est écrit en japonais ! Et je n'y avais absolument pas pensé moi ! Bon, j'ai ramé les premiers jours mais après, en s'aidant des pictos et en retenant où telle action était située, c'est vite devenu jouable. Pour le coup j'étais bien dépaysée.
Le tamagotchi 4U a la particularité d'intégrer l'apprentissage dans son gameplay. Lorsque le tamagotchi est au stade enfant, il est possible de lui apprendre à aller aux toilettes, à se laver et à entretenir sa maison. Si c'est acquis, il se débrouillera ensuite tout seul pour répondre à ces besoins. Il peut aussi apprendre 5 compétences à l'école qui lui serviront plus tard à gagner de l'argent en aidant d'autres tamagotchis.
Aussi, il est un peu plus gros que les tamas noirs et blancs car il est alimenté par 2 piles LR3 (AAA). Elles tiennent environ 3 semaines donc je recommande vivement d'investir dans de bonnes piles rechargeables !
Mon second : Le Tamagotchi On
2020. Je prends mon second tamagotchi (le vert sur la photo). Il vient cette fois-ci des US et tout y est écrit en anglais !
Le tamagotchi On fait partie des tamagotchis permettant d'obtenir des mix de plusieurs tamagotchis. C'est à dire qu'au fur et à mesure des générations, les tamagotchis prennent les caractéristiques physiques de leurs parents ... et c'est g��nial ! Il est possible de débloquer et visiter plein de lieux avec leurs tamagotchis propres pour plus de mix. Une app était également disponible pour obtenir du contenu supplémentaire (bien qu'elle ait officiellement fermé, une version gérée par des fans a pris le relais !)
On y perd le principe d'apprentissage, qui est bien dommage car j'appréciais vraiment le concept mais on abandonne aussi la gestion du poids de son tama et ça par contre c'est un vrai soulagement !
Le troisième : le Tamagotchi Pix
2022 Premier tamagotchi (le violet sur la photo) conçu aux US ... et il m'a plutôt déçu.
Celui-ci voit disparaître l'union entre deux tamagotchis donc on abandonne la possibilité de mélanger les tamas ... mais on a la possibilité de prendre des photos avec le tamagotchi et de flasher des qrcodes (ça t'amuses 5 minutes ... c'est tout ...) Les boutons disparaissent pour laisser place à trois petites encoches tactiles nous permettant de swiper dans certaines actions.
Bien que celui là soit en français, on y perd énormément : pas d'application, peu de contenu, un appareil photo plus qu'inutile, des "connexions" entre tamagotchis sans âme car via QRcode ...
J'apprécie toutefois le fait que les jeux proposés changent tous les jours en fonction de trois thèmes et que l'inventaire du tamagotchi soit plus grand.
Et le prochain ?
Et benh le Pix m'a bien refroidie ! Je l'ai pris car il y avait une hype à ce moment là et je ne voulais pas rester dans mon coin avec mon On non compatible. Je regrette presque de ne pas avoir pris le Tamagotchi Smart à la place. Si à l'avenir Bandai propose un nouveau modèle reprenant les points forts du 4U et du On, j'envisagerai d'en reprendre un.
Sinon ... peut-être penser un jour à coder le mien ...
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-Je prends la route, je serai chez toi vers 17h. -Ok, à toute :)
Je plie la pâte, je lance une machine, je replie la pâte, je nettoie l'évier, les toilettes, la douche, le lavabo, la table (pas dans cet ordre), je récolte les courgettes, je filtre le kéfir, je forme la pâte en boule, je sors la machine, les poubelles, une bouteille, je passe le balai, je cuisine les courgettes, je mets le pain au four, je me pose pour lire un peu, il est 16h50. 17h05 : coup de fil, c'est pas elle.
Je réponds : -Je te dérange. Il pose la question à l'affirmative, je pense qu'il trouve que ça fait plus poli. -Non, mais j'attends du monde, là, d'une minute à l'autre.
Je me pose sur mon palier pour la voir arriver, au cas où. Au téléphone, il m'explique son problème, et pourquoi je suis la bonne personne pour le résoudre.
Il est ailleurs, le monsieur, dans un bureau intra-muros, pour lui je peux pas attendre quelqu'un comme ça, en pleine semaine en pleine journée, et ça peut pas être important pour moi, et je peux pas avoir passé cinq heures à faire le ménage dans cette perspective. J'aurais dû lui dire que j'entrais bientôt en réunion. C'est pas impossible en fait, une réunion à un horaire aussi précis que 17h10, ou 17h07, ou juste 17h avec du retard en fait, comme dans la réalité. Je me dis ça, et je vois sa tête à elle apparaître. Elle me fait un grand bonjour avec un sourire. C'est la première fois que je la vois en vrai et c'est cool.
Mais en s'approchant, elle voit que je suis au téléphone. Je lui fais un signe rigolo, mais voilà, bon, ça reste impoli. Elle lâche mon regard et se balade chez moi. Elle fait le tour du potager, puis elle part un peu plus loin. Je ne la vois plus. Il continue à m'expliquer son projet. Je suis dans un conflit d'impolitesse, soit je continue de l'ignorer alors qu'elle est chez moi, soit je termine la conversation. Je termine la conversation. Je me mets à sa recherche.
Je sillonne le terrain. Je la trouve pas. Je retourne au potager, pas là non plus. Je l'appelle, pas de réponse. Je retourne au bout du terrain, et je vois une silhouette en face, dans le cimetière. Elle se balade à pas lents, regarde les tombes. Je lui fais de grands coucous en continu et au bout de trente secondes (c'est long), son regard me croise, elle me fait aussi un grand coucou, "j'arrive". Et elle reprend sa visite du cimetière. Je reste con. Je baisse mon coucou.
J'ai dû me faire contaminer par le rythme bureau parisien à travers le téléphone. Je pensais qu'elle tuait juste le temps en allant au cimetière. Elle voit très bien que j'ai fini mon coup de fil. Et l'impression que j'ai, c'est qu'elle est en train de perdre le temps qu'on a ensemble. C'est n'importe quoi, je devrais pas penser comme ça.
Ça m'amuse et ça m'impressionne à la fois. Elle égraine le temps pile devant ma gueule. Est-ce qu'elle se venge de mon impolitesse ou elle est juste particulièrement sereine ?
Je l'attends derrière la clôture, punition. J'essaie d'ouvrir mon visage, d'en effacer le grief. Elle referme la porte du cimetière : -J'aime bien les cimetières. -Euh oui, oui, c'est bien les cimetières.
Mais je pensais pas être en présence d'une grosse geek des cimetières. Et elle compare les cimetières, les matériaux, le sens de circulation, les messages, et elle me dit que celui-ci est trop récent, que c'est très harmonisé par rapport aux autres cimetières français, alors que quand c'est plus ancien, on voit des particularités de terroirs, mais oh, dis-moi bonjour, non ?? J'ironise : -Ouais, ça c'est le nouveau cimetière, tu veux pas aller voir l'ancien cimetière à l'autre bout du village ? -Ah si, oui, je veux bien, bonne idée.
Non mais je suis con aussi. J'oublie que les gens captent pas mes sarcasmes, il faut que j'arrête avec ça.
Donc, on va à l'ancien cimetière, c'est super parce que moi j'ai peur des cimetières. Et elle me parle des faïences peintes, et des concessions perpétuelles comme quoi c'est autant un problème que les déchets nucléaires parce que c'est des temps extrêmement longs (n'importe quoi de sa part, soit dit en passant), et elle s'arrête devant certaines tombes parce que ça l'inspire, parce que derrière chaque photo, chaque nom, chaque date et chaque intervalle de date, il y a une histoire. Une vie entière.
Ça n'arrange pas ma peur des vies qui dorment là, juste à côté de chez moi. Et les matériaux des tombeaux familiaux, et c'est la première fois qu'elle voit ça, et c'est curieux que les enfants soit pas mis·es dans un carré spécifique, et bla-bla, et cimetière, et morts, et morts, et morts. Au bout d'un moment (est-ce qu'elle allait faire toutes les allées ?), j'ai dit bon, tu veux peut-être boire un truc ? Et malheureusement, elle avait une gourde, elle pouvait la remplir à la fontaine du putain de cimetière.
Donc on s'assied dans le cimetière, et on part sur une pause avec vu sur les tombes. Elle dit : -on devait pas beaucoup rigoler à l'époque, vu la tête des gens sur les photos. -en tout cas, chez le photographe, non, on rigolait pas.
Et ça la fait rigoler. Et c'est ça notre rencontre. Et je sais pas ce qui me retient de lui dire que j'ai peur des cimetières.
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Synthpop Rétrospective : Kajagoogoo - White Feathers
Kajagoogoo, c'est d'abord l'histoire de Limahl (son nom de scène), jeune boy de Wigan qui ne veut pas finir comme le reste de sa famille, à travailler dans les mines. Épris de musique Synthpop, il auditionne pour un tas de groupe avant de tomber sur Nick Beggs, alors éboueur, qui lui présente sa bande. Ils démissionnent tous pour prendre le temps de créer, se basent sur les premiers mots d'un nouveau-né pour le nom de leur formation « Ga Ga Goo Goo » et se relookent de façon provocatrice et très gay. Look qui fera fort impression auprès du claviériste de Duran Duran Nick Rhodes lors d'une soirée à l'Embassy Club de Londres ; il décidera alors de les produire avec Colin Thurston, pour rappel déjà derrière « Duran Duran » et « Rio ». Puis la machine s'emballe, Paul Gambaccini, DJ sur Radio 1, reçoit sur une cassette « Too Shy », tombe amoureux du titre qu'il diffuse et les fans de Duran Duran, intrigués par ce side-project de Nick Rhodes, finissent de porter le morceau à Top of the Pops, puis à la première place des charts britanniques. Durant 6 mois, ce fût une ferveur digne de celle de la BeatlesMania, le charme de Limahl emportant toutes les adolescentes sur son passage.
youtube
Musicalement, c'est d'abord la slap bass funk de Nick Beggs qui fait toute la particularité du son Kajagoogoo, on la retrouve martelée sur une majorité des titres de ce premier album. L'introduction étrange de « Too Shy » qu'elle marque de sa présence est d'ailleurs aussi culte que le reste du morceau, où elle se veut plus festive. Si le passage par différentes phases marche très bien ici, ça sera moins le cas sur les autres pistes de White Feathers, sans doute moins inspirées niveau hooks. Après, il s'agit clairement d'une œuvre Pop qui grandit progressivement en vous, si vous en lui laissez l'occasion, si vous êtes friands de ces petites friandises 80's. Car à part la bass, l'instrumentation ne se démarque pas vraiment d'autres productions de la même période ; les gimmicks de leur Jupiter-8 sont aussi appréciables que kitsch, la voix de Limahl fait le travail sans rien offrir de particulier, bien que son interprétation entre candeur et folie joue beaucoup sur la qualité des titres, et la production Rhodes/Thurston, entre ABC et Duran Duran, calibre toute cette qualité variable, sans doute du mieux qu'ils ont pu, avec juste ce qu'il faut de grattes. « Ooh to Be Ah » et son refrain un peu gênant, voire incompréhensible d'un point de vue mélodique, n'était pas le meilleur second single à choisir. J'aurais pour ma part osé le très Simple Minds « Frayo », le très A-ha « Ergonomics » ou « White Feathers » et « Magician Man » qui tentent des refrains plus intéressants, mais bon, vu que personne ne m'écoute jamais... L'ensemble reste agréable à écouter, sans offrir un album à la hauteur de leur succès éphémère.
Pensant valoir mieux qu'un groupe pour midinettes, le groupe décide de se séparer de Limahl, ce qui conduira à une animosité qui dure encore aujourd'hui. Kaja ne réitérera plus jamais succès similaire quand au chanteur, il prêtera sa voix à Giorgio Moroder pour un autre gros succès populaire et cinématographique, mais ça, c'est une autre histoire (sans fin)...
Recommandation : ***/5
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Snowdin 2
Frisk se mit en route, et tomba aussitôt sur une fourche, et une étoile au sol. L'enfant en profita pour se réchauffer les mains un peu (ce n'était pas spécialement chaud, mais plutôt tiède, ce qui était déjà bien dans cette forêt enneigée!), et décida de prendre le chemin de gauche. On entendait un bruit d'eau qui coulait, peut-être vaudrait-il mieux suivre le courant?
Malheureusement la route s'arrêtait net à la rivière. Il y avait une ligne à pêche installée là, mais personne, ni rien de spécial. On revint sur ses pas et on continua sur la route principale. Il y avait une boîte, dans laquelle traînaient une paire de gants. Frisk les enfila vite pour se réchauffer un peu les doigts.
Déjà on entendait à nouveau les voix de Burgerpants et de Nice. L'enfant prit une longue inspiration, expira une ligne de buée, et décida de s'approcher du pas le plus normal et nonchalant possible. On voyait maintenant mieux l'ami du chat orange: c'était un grand lapin à la fourrure d'un joli bleu clair. Il n'était pas vêtu très chaudement, mais il avait l'air très élégant non peut-être pas élégant, mais plutôt… à la mode? L'auteure ne s'y connaît pas en mode monstrueuse, alors on va faire confiance à l'enfant tombé sur ce coup-là. Mais avec sa jolie houppette entre les deux oreilles, son allure élancée et son air souriant, on se disait qu'il était très beau pour un monstre, et que tout aurait l'air à la mode sur lui de toute façon. Il était penché sur Burgerpants, les deux mains sur ses hanches avec l'air de le sermonner, mais pas méchamment du tout.
-... ce que je te dis, Burgy, c'est que même si les chances qu'un humain vienne à passer sont minces, il est de notre devoir d'être prêts et…
-Ben alors j'espère que t'as fait tes devoirs pour aujourd'hui, Nice.
-Hein?!
Burgerpants se tourna vers Frisk et lui fit un clin d'oeil. Le lapin s'agita sur place pendant un moment, avant de se tourner dans la même direction que son ami… et de voir enfin l'humain à quelques mètres de lui sur la route. Il écarquilla les yeux dramatiquement, l'air figé, avant de se reprendre.
-Burgy, chuchota-t-il à l'oreille du chat, mais pas très subtilement alors Frisk entendait tout. Ça ressemble pas mal aux humains dans le manuel…
-Tu crois? Ils avaient pas des cornes ou un truc du genre?
-Arrête, tu vas semer le doute dans mon esprit, là.
-Héhé. T'as qu'à lui demander alors…
Frisk vit Nice hésiter un instant, comme s'il se demandait s'il était sécuritaire de s'approcher d'un humain tout cru comme ça, avant de se décider et de franchir les quelques mètres qui les séparaient. Il se pencha au-dessus de l'enfant et lui sourit.
-Bonjour! Vous avez l'air nouveau dans le coin! Est-ce que vous seriez un humain, par hasard?
L'enfant répondit par l'affirmative. Nice se redressa et battit les pattes de joie, avant de se tourner vers Burgerpants.
-Tu entends ça Burgy? Un vrai de vrai humain!
-Incroyable, répliqua le chat d'un ton peu intéressé.
-Bon, alors, les introductions! Moi c'est Nice, et le grognon là c'est Burgerpants. Nous habitons le village de Snowdin, un peu plus loin. Et vous, quel est votre nom.
On répondit simplement qu'on se nommait Frisk et qu'on venait de loin.
-Bien sûr, évidemment, ce n'est pas comme si les humains ça poussait naturellement dans le coin! s'exclama Nice. Je vous offre donc mon hospitalité, cher humain, et je vous invite à passer chez nous au village. Voulez-vous qu'on vous y accompagne? Nous avons toutes sortes de puzzles à vous montrer en chemin!
Frisk hésita un instant. Le lapin parlait comme s'il avait longtemps pratiqué ces lignes, il semblait anxieux et excité. Burgerpants s'était allumé une cigarette et évitait son regard. Quelque chose clochait, mais l'enfant n'arrivait pas à dire quoi exactement. On demanda finalement si la route était dangereuse.
-Il y a… la Garde Royale, répondit Nice.
-Même s'ils n'ont plus grand chose à voir avec la Reine, ajouta Burgerpants. C'est plutôt une sorte de milice indépendante.
-Il y en a beaucoup dans le coin, ce sont de fins limiers.
-J'aime pas les chiens.
-Leur mission… est la destruction de l'humanité, finit par avouer Nice en détournant les yeux.
Frisk eut un mouvement de recul, surpris. Des puzzles passe encore, mais des gardiens assoiffés de sang humain un peu partout sur la route? La Gardienne des Ruines n'avait pas parlé de ça!
-Mais ils sont complètement idiots, dit Burgerpants après avoir soufflé un nuage de fumée de tabac. Ils ne savent pas vraiment à quoi ressemble un humain, ni ce que ça sent, ni rien. Ce ne sont que des chiens, après tout.
-Ils risquent quand même de l'interroger, puisque c'est un nouveau venu dans le coin…
-Hé, gamin… tu sais mentir?
L'enfant hocha précautionneusement la tête.
-Bon, alors t'as qu'à leur faire croire que tu es un monstre comme tout le monde, et ça devrait bien aller, répondit le chat. On sera jamais bien loin de toute façon, alors si ça tourne mal, on pourra intervenir.
-Oh, c'est un très bon plan, Burgy! s'exclama le lapin en applaudissant. Est-ce que tu es d'accord, Frisk?
On répondit que oui.
-Très bien, alors allons-y!
Et c'est ainsi que Nice et Burgerpants se joignirent à Frisk. On pouvait voir leurs stats (Burgerpants n'a que 1HP et 1ATK? Mais comment est-ce qu'il arrive à survivre par ici? Et Nice ne vaut pas vraiment mieux non plus… tu crois vraiment qu'ils peuvent nous protéger?), leur équipement (dommage qu'on ne puisse pas échanger, le manteau de ce chat me semble bien douillet… ) ainsi que leur inventaire (MAIS POURQUOI EST-CE QUE NICE SE BALLADE AVEC UN TAS DE GLACES SUR LUI?) mais pas plus d'informations. Tant pis, il faudrait faire avec. Au moins on n'était plus seul.
On avança pendant un moment. Nice babillait sur la forêt et ses particularités, tandis que Frisk et Burgerpants se contentaient d'écouter et d'acquiescer. Jusqu'à ce qu'au loin, on voie un poste de sentinelle.
-Oh, c'est le poste de Doggo, dit Nice.
-Il a un problème aux yeux, il ne voit que le mouvement, ajouta Burgerpants. Il passe son temps à se buter contre les arbres et les maisons. On se demande bien pourquoi il est encore dans la Garde Royale.
-Le pauvre.
-Alors, bon, tu n'as qu'à te faufiler pendant qu'on s'agite pour retenir son attention, et tout devrait bien aller.
Circonspect, Frisk se plaça derrière les deux amis qui se dirigèrent vers la petite cabane de bois, et il vit une tête de chien qui dépassait. Le chien en question fumait un gros cigare, et il sortit aussitôt qu'il remarqua le groupe.
-Du mouvement! Je perçois du mouvement! s'écria Doggo d'une voix jappante. Ah, c'est vous deux. Rien à signaler près des Ruines?
Nice et Burgerpants agitaient les bras devant le chien pour s'assurer qu'il les perçoive toujours en continu. Frisk se glissa doucement derrière eux.
-C'est comme d'hab, Doggo, répondit Burgerpants.
-Le calme plat, ajouta Nice.
Ce chien avait l'air plutôt cool, se disait Frisk, avec son look un peu militaire… mais les deux machettes qu'il tenait dans ses pattes semblaient très pointues, et on n'avait aucune envie de voir à quel point il savait s'en servir. Heureusement son attention était retenue par Burgerpants qui lui avait demandé du feu pour sa cigarette, et Nice qui les réprimandait tous les deux de cette mauvaise habitude que de fumer. Frisk put continuer jusqu'à les perdre de vue, et décida de poursuivre un peu sa route, plutôt que de les attendre passivement dans le froid glacial.
On se trouva bientôt face à une grande plaque de glace, et un autre tournant de la route. Une pancarte était plantée sur une sorte d'îlot de neige au milieu de la glace, et Frisk se laissa glisser pour aller voir. On indiquait le village tout droit, mais pour laisser aux deux comparses le temps de le rattraper, Frisk décida d'aller voir l'autre bout de chemin.
Comme la route qui menait à la rivière, ça n'allait pas très loin: après une légère pente ascendante, on arrivait à une falaise où se trouvait un bonhomme de neige. On allait rebrousser chemin, quand le bonhomme de neige appela!
-Oh! Quelqu'un qui peut se déplacer! Voilà qui est rare par ici!
Frisk répliqua qu'on n'avait jamais entendu de bonhomme de neige parler.
-Parler n'est pas un problème, mais je n'ai pas de jambes, alors ce sont les déplacements qui sont compliqués pour moi… Dis, voudrais-tu me rendre un service, gamin?
On répondit que ça dépendait de la nature du service.
-Ce n'est rien de bien difficile! Est-ce que tu voudrais prendre un bout de moi, et l'emmener au Complexe NTB? Ça devrait pouvoir se vendre un certain montant. Ensuite, il faudrait me ramener les sous. Je vais t'en laisser une partie pour la peine, est-ce que ça te va?
On demanda si le Complexe était bien loin.
-Pour être honnête, oui, c'est dans les Hotlands, mais ça se voyage bien avec le passeur de la rivière. Et la neige ne fondra pas tant qu'elle sera dans ton inventaire, alors ce n'est pas grave si ça prend du temps. C'est mon seul revenu, mais ce n'est pas facile d'avoir les sous moi-même...
Frisk accepta en haussant les épaules. Un peu de neige dans son inventaire, ça ne prendrait pas trop de place, et s'il y avait un peu de sous pour la peine, pourquoi pas?
-Oh, merci beaucoup! Tu n'as donc qu'à prendre un morceau, juste pas dans le visage s'il te plaît. Ça serait désagréable de perdre un oeil.
Frisk s'exécuta, et prit un morceau du "ventre" du bonhomme de neige, qu'on mit dans l'inventaire. Le bonhomme remercia encore l'enfant, qui retourna sur la route principale en se demandant pourquoi un bonhomme de neige avait besoin d'un revenu. Les monstres sont des créatures plus complexes que tu ne peux l'imaginer.
On revint vers la grande plaque de glace, où Nice et Burgerpants l'attendaient. Ils se remirent en route ensemble, et ils arrivèrent très vite au premier puzzle.
-Ah! Le labyrinthe électrique. J'en suis très fier de celui-là!
Frisk regarda Nice avec appréhension. Le lapin ne semblait pas comprendre son expression.
-Il est très à la mode en ville, je suis très content d'avoir pu en avoir un comme celui-là! Mais il faut que tu tiennes cette boule pour que ça marche, tiens!
Et il fourra une boule de métal dans les mains de l'enfant, qui avait l'air de plus en plus effrayé.
-On va te donner les directions! Vas-y!
Et le lapin enjoué poussa Frisk sur le labyrinthe, qui semblait crépiter d'électricité. Est-ce qu'on allait griller au premier faux pas? Nerveux, on s'avança en passant près de trébucher à chaque pas.
-À gauche! Non, l'autre gauche! Bon, fais quelques pas! Stop! À droite maintenant! J'ai dit à droite!
BZZZT!
L'enfant sentit ses cheveux s'élever dans les airs et ses vêtements faire toutes sortes d'étincelles, mais heureusement, aucune douleur! C'était un labyrinthe d'électricité statique! On lâcha un rire soulagé, et on continua à suivre les instructions de Nice, tandis que Burgerpants rigolait de la nouvelle coupe de cheveux de l'enfant.
-BRAVO! s'exclama Nice une fois la labyrinthe franchi.
Les deux comparses le traversèrent en suivant les pas de Frisk, l'air habitués. Nice donna de grandes tapes dans le dos du gamin qui se replaçait les cheveux autant que possible. On avait l'air d'avoir un afro maintenant…
Un peu plus loin sur la route, il y avait une sorte de stand de nourriture roulant aux couleurs du drapeau italien. La fumée qui s'en échappait promettait un repas chaud, et Frisk voulut se précipiter pour acheter tout le stock, mais Burgerpants le retint par un pan de son châle.
-Ça c'est le stand à spaghettis de Papyrus… je ne sais pas si les humains ont les mêmes goûts que les monstres, mais en tout cas à mon palais c'est totalement infect. J'éviterais, si j'étais toi.
-Je trouve qu'il s'est quand même amélioré, commenta Nice. Au moins les pâtes sont cuites maintenant. Les boulettes de viande ne sont plus crues non plus.
-Nice. Sa nourriture est immonde. N'essaie pas de le défendre, il n'y a pas de mots pour décrire-
-IL N'Y A PAS DE MOTS POUR DÉCRIRE L'EXPÉRIENCE DES PASTAS DU GRAND SPAGGETTORE PAPYRUS! C'EST UNE JOIE POUR TOUS LES SENS, UNE EXPLOSION DE MAGIE POUR TOUTES LES PAPILLES!
Et Frisk vit, sortant du stand pour les accueillir… un squelette aussi grand que Nice, vêtu d'une tenue de cuistot, chapeau ridicule stéréotypé inclus. Frisk, impressionné, demanda s'il vendait beaucoup de pâtes à son stand, au milieu de nulle part comme ça…
-LE GRAND PAPYRUS A TENTÉ DE RÉCHAUFFER LES COEURS ET LES PALAIS DE SNOWDIN, MAIS IL SEMBLERAIT QUE LE GÉNIE DE SA CUISINE NE SOIT PAS RECONNU PAR LES CHIENS ET LES LAPINS LOCAUX. D'AILLEURS LES CHIENS SEMBLAIENT PLUS INTÉRESSÉS À MANGER MA PERSONNE QUE MES PRODUITS. C'EST UNE TERRIBLE DÉCEPTION POUR LE GRAND PAPYRUS, MAIS LES AFFAIRES DOIVENT CONTINUER!
Frisk eut un peu pitié du pauvre squelette cuisinier, et lui acheta une portion de pâtes. Au moins, c'était chaud. Mais lorsqu'on en mit dans sa bouche…
-JE VOIS À VOTRE EXPRESSION QUE L'EXPÉRIENCE PASTA SEMBLE SE PROPAGER DANS TOUT VOTRE SYSTÈME!
On venait de perdre 5 HP. C'est probablement la seule façon de décrire ce qui vient de se passer. Le reste se passe de mots. Bordel, Frisk, ils t'avaient prévenu!
Frisk remercia Papyrus d'un air crispé, avant de reprendre la route. Nice regardait l'humain d'un air inquiet, tandis que Burgerpants tentait encore de retenir son fou rire.
-Pfffff… expérience pasta… hihihihi…..
L'enfant dit que c'était une expérience "unique". Parce qu'on allait certainement pas se risquer une deuxième fois! Nice et Burgerpants éclatèrent franchement de rire. L'enfant se surprenait à se détendre en leur présence. On pouvait probablement faire confiance à ces deux-là, au moins jusqu'au village...
O*O*O*O*O*O*O*O*O
NICE AND BURGERPANTS JOIN YOUR PARTY.
Prochain chapitre: https://sellerstale.tumblr.com/post/165153735408/snowdin-3
Chapitre précédent: https://sellerstale.tumblr.com/post/165153490653/snowdin-1 Premier chapitre: https://sellerstale.tumblr.com/post/165152780063/prologue
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