#✧ — l'empereur (portrait)
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Official portrait of Her Imperial Majesty, Empress Charlotte of the French, on the occasion of the coronation of His Imperial Majesty, Emperor Napoleon V
The photograph was taken in the Hall of Mirrors at Versailles, by la Maison de l'Empereur. Empress Charlotte wears the ribbon of the Order of the Legion of Honor, and the ruby set of Marie-Louise, wife of Emperor Napoleon I. It was made by Nitot, founder of Chaumet, in the early 19th century.
⚜ Traduction française
Portrait officiel de Sa Majesté Impériale, l'Impératrice Charlotte des Français, à l'occasion du couronnement de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Napoléon V.
La photographie a été réalisée dans la galerie des glaces à Versailles, par la Maison de l'Empereur. L'Impératrice porte le ruban de l'ordre de la légion d'honneur, et la parure de rubis de Marie-Louise, l'épouse de l'Empereur Napoléon Ier. Elle est réalisée par Nitot, fondateur de la maison Chaumet, au début du XIXe siècle.
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Albert Schindler, Portrait d'un jardinier et joueur de cor de la maisonnée de l'empereur Francis I, 1836
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Photo
Ara Pacis
L'Ara Pacis Augustae ou autel de la Paix à Rome fut construit pour célébrer le retour d'Auguste en 13 avant notre ère, après ses campagnes en Espagne et en Gaule. La structure de marbre, qui se trouvait autrefois sur le Champ de Mars, est un chef-d'œuvre de la sculpture romaine et, en particulier, de l'art du portrait. Les sénateurs, les fonctionnaires et la famille impériale sont repr��sentés sur les reliefs muraux du monument dans une procession animée, peut-être la procession qui consacra le site de l'autel le 4 juillet 13 avant notre ère ou la procession de célébration du retour de l'empereur.
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Ca y est ! Je reviens de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s ! Première étape, Isabelle en Gironde, vers Libourne...
Ici Libourne.
Dans la chapelle du Carmel, une mini-expo...
Charles-Emile François d'après François-Xavier Winterhalter : Portraits de l'Empereur Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie
Dove Allouche : "Pétrographie 9"
Bastien Cosson : "Seules les anguilles savent se peindre"
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Dora Maar (croate-française, 1909-1997),
La conversation 1937
Huile sur toile,
Henriette Theodora Markovitch (22 novembre 1907 - 16 juillet 1997), connue sous le nom de Dora Maar, était une photographe, peintre et poète française.
Henriette Theodora Markovitch était la fille unique de Josip Marković (Joseph Markovitch, 1874-1969), un architecte croate qui a étudié à Zagreb, Vienne, puis Paris où il s'est installé en 1896, et de son épouse, Louise-Julie Voisin, élevée dans la religion catholique (1877–1942), originaire de Cognac, France.
En 1910, la famille part pour Buenos Aires où le père obtient plusieurs commandes dont pour l'ambassade d'Autriche-Hongrie. Ses réalisations lui ont valu l'honneur d'être décoré par l'empereur François-Joseph Ier, alors même qu'il était «le seul architecte à ne pas faire fortune à Buenos Aires».
En 1926, la famille revient à Paris. Dora Maar, pseudonyme qu'elle a choisi, a suivi des cours à l'Union centrale des arts décoratifs et à l'École de photographie. Elle s'inscrit également à l'École des Beaux-Arts et à l'Académie Julian [3] qui ont l'avantage d'offrir la même instruction aux femmes qu'aux hommes. Dora Maar fréquente l'atelier d'André Lhote où elle rencontre Henri Cartier-Bresson.
Pendant ses études à l'École des Beaux-Arts, Maar a rencontré sa collègue surréaliste Jacqueline Lamba. À son sujet, Maar a déclaré: «J'étais étroitement liée à Jacqueline. Elle m'a demandé «où sont ces célèbres surréalistes?» Et je lui ai parlé du café de la Place Blanche. Jacqueline commence alors à fréquenter le café où elle rencontre finalement André Breton, qu'elle épousera plus tard.
Lorsque l'atelier a cessé ses activités, Dora Maar a quitté Paris, seule, pour Barcelone puis Londres, où elle a photographié les effets de la crise économique consécutive au Wall Street Crash de 1929 aux États-Unis. A son retour, et avec l'aide de son père, elle ouvre un autre atelier au 29 rue d'Astorg dans le 8e arrondissement de Paris.
En 1935, elle a été présentée à Pablo Picasso et elle est devenue son compagnon et sa muse. [6] Elle a pris des photos dans son atelier des Grands Augustins et a suivi les dernières étapes de son œuvre épique, Guernica. [6] Elle a ensuite servi de modèle pour sa pièce intitulée Monument à Apollinaire, un hommage au défunt poète Guillaume Apollinaire.
Les œuvres peintes de Dora Maar sont restées méconnues jusqu'à leur vente posthume, organisée en 1999, qui a fait découvrir au public et aux professionnels une production très personnelle qui n'avait jamais quitté son atelier.
Dora Maar a abandonné la photographie pour la peinture aux côtés de Picasso et de son influence, ou plutôt de la présence écrasante du peintre, qui lui avait imposé un style cubiste. Poussé par Picasso à s'exprimer dans ce style, on peut s'interroger sur la volonté de Picasso d'éloigner son amant du domaine où elle excellait, et de la contraindre dans un style de peinture qu'il maîtrisait depuis longtemps.
C'est de la douloureuse séparation de Picasso que Dora Maar est véritablement devenue peintre. Des œuvres figuratives tragiques, comme le Portrait d'Eluard ou Autoportrait à l'enfant de 1946, traduisent, dans des tons sombres, la douleur des années d'après-guerre.
Après des années de lutte contre la dépression, [23] Dora Maar s'est enfermée dans ses propres souvenirs. C'est entre les années 1960 et 1970 que commence un répit lorsqu'elle expérimente des formats abstraits aux couleurs chatoyantes. Mais c'est dans les années 1980 que la peintre s'exprime pleinement dans ses nombreuses toiles du Luberon. Des peintures des paysages autour de sa maison à Ménerbes, [24] montraient des lieux dominés par le vent et les nuages, révélant fortement la lutte d'une artiste avec les fantômes de son passé
Relation avec Pablo Picasso
Dora Maar a vu Pablo Picasso pour la première fois à la fin de 1935 alors qu'elle réalisait des clichés promotionnels sur le tournage du film de Jean Renoir Le crime de Monsieur Lange. Elle était captivée par lui, mais ils ne se sont pas officiellement rencontrés. Maar a été présenté à Picasso quelques jours plus tard par leur ami commun Paul Eluard au Café des Deux Magots. L'histoire de leur première rencontre a été racontée par l'écrivain Jean-Paul Crespelle, «la jeune femme au visage sérieux, éclairé par des yeux bleu pâle qui paraissaient d'autant plus pâles à cause de ses sourcils épais; un visage sensible et inquiet, la lumière et l'ombre passant Elle a continué à enfoncer un petit couteau-stylo pointu entre ses doigts dans le bois de la table. Parfois elle manquait et une goutte de sang apparaissait entre les roses brodées sur ses gants noirs ... Picasso demandait à Dora de lui donner les gants et les enfermerait dans la vitrine qu'il gardait pour ses souvenirs. "
Picasso a été intrigué par le comportement séducteur et masochiste de Dora, qui a inspiré nombre de ses œuvres tout au long de leur relation. Leur liaison durera près de neuf ans, période pendant laquelle Picasso ne met pas fin à sa relation avec Marie-Thérèse Walter, mère de sa fille Maya.
Dora Maar a photographié les étapes successives de la création de Guernica, peint par Picasso
https://www.facebook.com/Art-du-Souvenir-638443152989156/photos/a.1555920111241451/1557307721102690
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Portrait de la famille de Johann Rudolf Faesch (1510-1564) et Anna Glaser par Hans Hug Kluber (1559), conservé au Kunstmuseum de Bâle.
Orfèvre et maître de guilde bâlois, Johann Rudolf devient bailli de Homburg, puis de Waldenburg ; sa famille s'est hissée au rang des principales familles de la société et de la politique de Bâle devenue réformée. De son mariage en 1529 avec Anna, une fille du célèbre peintre verrier Antoni Glaser, naîtront douze enfants ; ils furent les premiers de la famille à adopter la Réforme en 1530.
En 1552, il est un émissaire de sa ville à la cour du roi Henri II de France, et en 1563, il est membre du conseil lors de la réception de l'empereur Ferdinand I à Bâle. Ce dernier l’a anobli cette même année à Bâle et les lettres de noblesse concernaient le titulaire et l’ensemble de ses descendants ; ces derniers possèdent de ce fait un double statut juridique : ils sont à la fois patriciens de la ville de Bâle et nobles du Saint-Empire.
G-14
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Pour bien commencer la journée, je vous propose une anecdote historique avec sources.
Lors de la première croisade, (1095-1099), Bohémond de Tarente, princeps de Tarente, le chef le plus rusé de la croisade, le normand rusé, le chevalier d'aventure comme dirait ce regretté Jean Flori, s'empara par ruse de la ville d'Antioche. Comment ?
Revenons un peu en arrière.
Les croisés font le siège de la magnifique mais imposante cité, alors aux mains des Turcs. Les chefs sont divisés sur la marche à suivre. Après la traversée du désert Anatolien, voir les plaines fertiles de l'Oronte les pousse à s'installer et à se restaurer. Toutefois, Raymond IV de Saint-Gilles, comte de Toulouse pense qu'au lieu de s'éparpiller, il conviendrait d'attaquer d'abord. Malheureusement, personne ne l'écoute et on s'installe pour faire un siège. Or, plusieurs problèmes se posent.
1: Les croisés ne sont pas assez nombreux pour faire le siège de l'intégralité de la ville et par conséquent les assiégés les attaquent ou continuent à s'approvisionner sans problème.
2: L'hiver arrive, avec ses pluies torrentielles et les croisés commencent à mourir de faim et à tomber malade.
3: Le moral baisse et les expéditions pour aller chercher de la nourriture se passent extrêmement mal. Les croisés ne connaissent pas le pays et sont attaqués en permanence et même s'ils arrivent à repousser les armées turques des émirs de Damas et d'Alep, ils ne s'éparpillent plus dans la campagne alentour de peur de faire face à une troupe trop nombreuse.
Quelques mois passent ainsi. Pour essayer d'améliorer leur situation, ils construisent plusieurs châteaux de bois et bloquent les portes de la ville mais que de difficultés.
Et puis, pour rajouter à leur horreur, ils apprennent que l'atabeg de Mossoul arrive avec son armée et les croisés prennent peur. Pour des hommes qui vont à la bataille à 500 contre 5000, l'armée turque devait être vraiment massive. Nous n'avons pas les chiffres.
Quoi qu'il en soit, d'un coup tous les conflits entre les chefs se règlent et d'un commun accord on veut prendre la ville. Comment faire ?
C'est là qu'arrive l'héroïque et rusé Bohémond de Tarente. Depuis quelque temps, il est en contact avec un Arménien, Firouz, qui garde une tour, celle des Deux-Soeurs. Comme Firouz et Yaghi-Siyan : l'émir d'Antioche, se sont disputés, (pour une sombre histoire de blé et de femmes,) Firouz promet d'ouvrir les portes de la ville. Bohémond soumet son plan aux autres chefs et leur demande, simplement, une promesse. Ils doivent promettre de lui remettre la ville à lui, Bohémond de Tarente.
Malheureusement, les conflits entre les chefs reprennent. Notamment entre Raymond IV de Saint Gilles qui insiste pour que la ville soit remise, conformément, à leur promesse, à l'empereur de Constantinople, Alexis Comnène. ( C'est une autre histoire mais rajoutons ici que Raymond de Saint-Gilles à d'autres motivations en tête que Jérusalem)
Cependant, les désertions s'enchaînent et même Etienne de Blois, l'un des chefs s'enfuit. L'atabeg se rapproche, alors, par désespoir, on cède à Bohémond.
Dans la journée du 2 juin 1098, l'armée croisée fait mine de partir affronter l'armée de l'atabeg mais alors que les habitants et les gardes d'Antioche poussent un soupir de soulagement, ils sont attaqués, de nuit, par les croisés.
En effet, durant la nuit, l'armée croisée à fait demi-tour et grâce à des échelles lancées depuis la tour de Firouz, s'est faufilée dans la ville et à ouvert les portes.
Un massacre suivit.
Cet épisode illustre la ruse du normand mais ce n'est pas finie :)
La suite si vous le voulez bien ?
Sources :
Alain Demurger, Croisades et croisés au Moyen Âge.
Jean Flori, Bohémond d'Antioche.
Jacques Heers, La première croisade.
Steven Runciman, Histoire des Croisades.
Pour les portraits :
Ils sont exposés dans la Salle des Croisades à Versailles.
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Abigail De Montailles
Abigail est une Princesse de naissance, née un jour de Printemps la femme de chambre qui la met au monde verra en elle un Noyau de mana étrangement puissant. Le Prête sacré présent pour annoncer la nouvelle à la Nation, prit l'enfant dans ses bras et à son contact sentira en cet enfant une puissance Divine. Les Dons Divins se font de plus en plus rare dans la famille Royale, alors la naissance de ce bébé permettra à la famille Royale de remettre en place son autorité. Elle fut alors appelée Abigail, qui signifie "Joie de Dieu". Cependant, ce noyau étant très puissant rendra la jeune Princesse vulnérable et faible. L'annonce des pouvoirs Divins de la Princesse se sont fait dès sa naissance, mais lorsque la jeune fille atteint ses dix ans, le peuple commença à douter. Abigail n'avait pas encore démontré le moindre pouvoir. L'Empereur se montrait jusqu'à maintenant relativement patient mais les rumeurs commencèrent à circuler et sa patience finira par faillir. Il se mit à engueuler cette pauvre enfant, à la soumettre à des rituels magiques afin de débloquer son noyau de mana mais en vain, rendant le corps de la jeune Princesse encore plus fragile. Sa mère perd même intérêt à s'occuper de sa fille incapable. La jugeant alors inutile, l'Empereur se mettra à ignorer au début la Princesse préférant se concentrer sur son fils aîné, le Prince Héritier Henry, qui n'a jamais éprouvé le moindre intérêt pour sa soeur la jugeant depuis sa naissance comme étant une menace à son titre d'héritier. Abigail va donc se retrouver être ignoré par sa mère, rabaissé par son frère et finalement être violenté par son père qui passe ses nerfs sur cet enfant inutile. A force de se faire battre, et que son corps soit recouvert de bleu, Abigail s'isolera. Jusqu'au jour où lors d'un coup violent venant fracturer l'un de ses os, une lumière jaunâtre jailli de son corps venant instantanément soigner cette blessure plus lourde. Alors âgée de quatorze ans, Abigail dévoile pour la première fois l'un de ses dons Divins : le touché de la Guérison. Cela fut une nouvelle réjouissante pour le Temple, mais moins pour la famille Royale qui n'en a que faire d'un pouvoir curatif. Cela ne pourra pas permettre à l'Empereur de gagner des guerres. Lui il voulait du pouvoir offensif. L'Empereur permettra alors au Temple de se servir de sa fille, ils useront du faite que cela est une "volonté de Dieu" pour que Abigail naïve s'exécute jusqu'à épuisement. Lorsqu'elle atteindra finalement la majorité, et fera son entrée dans la haute société en tant que Dame et Princesse héritière la famille Royale dévoilera un portrait de famille aimant, mettant la Princesse au centre de toute discussion. L'image de la famille doit rester intact aux yeux du peuple et des mondanités, lors de réception Abigail est dans l'obligation de faire la démonstration de ses Dons. Ce n'est que quelque année plus tard, alors qu'elle subit maltraitance et violence, qu'elle développera un second Don, celui de La Voix de la Vérité. Abigail est capable en touchant son interlocuteur de savoir si celui-ci ment ou non. L'ayant découvert seule, elle cache à tout le monde ce nouveau Don de peur d'être encore plus exploitée. Abigail évitera alors tous contacts inutiles, et se montrera malgré elle, obéissante.
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Official portrait of His Imperial Majesty, Emperor Napoleon V of the French, on the occasion of the coronation
The photograph was taken in the Hall of Mirrors at Versailles, by la Maison de l'Empereur. Emperor Napoleon V is wearing the grand collar and ribbon of the Order of the Legion of Honor, the sword of Charlemagne, and the uniform of Grand Habit d'amiral de la Marine Impériale.
⚜ Traduction française
Portrait officiel de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Napoléon V, à l'occasion du couronnement
La photographie a été réalisée dans la galerie des glaces à Versailles, par la Maison de l'Empereur. L'Empereur porte le grand collier et le ruban de l'ordre de la légion d'honneur, l'épée de Charlemagne, et l'uniforme de Grand Habit d'amiral de la Marine Impériale.
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POURQUOI L’EMPIRE ROMAIN A-T-IL PERSECUTÉ LES CHRÉTIENS ?
#Pourquoi_l_empire_romain_a_t_il_persécuté_les_chrétiens #Serge_Rossi #Max_Dauner #Réflexions_sur_l_Apocalypse #Exhortations Qc_0414
Deuxième partie de l’article (2/2)
Articles avec des références au livre sur l’Apocalypse de Max Dauner
(Photos de Rome aujourd'hui, une mosaïque peinte d'un chrétien dévoré par des fauves, un portrait de l'empereur Domitien)
DOMITIEN A ÉTÉ LE POINT DE DÉPART DES PERSÉCUTIONS CHRÉTIENNES
La deuxième bête monte de la terre, elle marque ainsi son origine humaine malgré la puissance reçue par le dragon.
Tout en conservant son hégémonie politique sur les nations, elle a un caractère religieux. « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence. » Apocalypse 13.11, 12
Si cette bête est représentée par "l’empereur Domitien", elle s’incarnera également dans d’autres "empereurs persécuteurs" de l’Église. Car d’après l’histoire, les persécutions romaines ne se sont pas arrêtées après la mort de Domitien.
Donc, il est tout à fait logique de dire que cette bête inspirée par le diable représente également "le système politique et religieux du culte à l’empereur".
Les persécutions de Domitien est le nom que donnent les auteurs chrétiens antiques à un ensemble d'exécutions, de confiscation de biens et d’exils forcés sur des îles, qui ont frappé la haute société romaine et certains de leurs affranchis ou serviteurs dans les dernières années du premier siècle.
Elles commencent vers la fin du règne de Domitien et a joué un rôle important dans la motivation des comploteurs qui sont parvenus à assassiner l'empereur le 18 septembre 96
D’après les historiens spécialistes de l’Église du temps de l’empire romain, il y a eu un nombre important de persécutions envers les chrétiens.
Elles ont eu lieu, non pas de manière permanente, mais par vagues intermittentes ordonnées par des empereurs persécuteurs qui ont régné sur l’empire.
LES PERSÉCUTIONS DE NÉRON (54-68)
L'empereur Néron fut le premier qui employa le pouvoir souverain contre les chrétiens dont la tradition a rattaché l’exécution de Paul, mais ces persécutions n'étaient pas générales.
Néron était irrité de ce que plusieurs personnes de son palais avaient abandonné le culte des dieux romains pour être chrétiens.
Il publia un édit pour interdire la conversion à la religion chrétienne. Ces persécutions suivirent l'incendie de Rome, qui fut une excuse pour accuser les chrétiens.
En effet, Néron avait fait mettre le feu à la ville pour la rebâtir ensuite avec plus de magnificence. Il rejeta ce crime sur les chrétiens, et leur infligea les plus cruelles tortures.
Quelques-uns furent enveloppés de peaux de bêtes sauvages, et exposés à des chiens pour en être dévorés. D'autres, revêtus de tuniques enduites de résine et de soufre, étaient attachés à des poteaux et servaient durant la nuit à éclairer les jeux du cirque.
C’est à l’époque de Néron que l’apôtre Jean aurait été exilé dans l'île de Patmos si l’on considère que l’Apocalypse a été écrite pendant le règne de Vespasien, qui fut un empereur non persécuteur. (Lire Apocalypse 17.10)
LES PERSÉCUTIONS DE DOMITIEN (81–96)
Les chrétiens un moment tranquilles sous les règnes de Vespasien et de Titus, furent de nouveau persécutés par Domitien. Parmi la multitude de personnes de tout âge et de toute condition que cet empereur fit mourir, on compte ses plus proches parents.
C'est sous Domitien que souffrit l'apôtre André, en Achaïe ; que Jean aurait été jeté dans une chaudière d'huile bouillante, et en serait sortie sain et sauf.
LES PERSÉCUTIONS SOUS TRAJAN, HADRIEN ET ANTONIN (98–117)
Sur quelles bases légales s'appuyaient alors les autorités provinciales pour poursuivre les chrétiens ? Assurément sur les Écrits de Trajan et d'Hadrien, qui prescrivaient de ne pas rechercher systématiquement les chrétiens, de ne pas tenir compte des dénonciations anonymes ou non fondées.
Mais de punir les entêtés qui refusaient d'apostasier et de se soumettre aux tests que demandaient les gouverneurs, c'est-à-dire maudire le Christ, sacrifier aux dieux officiels de Rome, prier pour le salut de l'empereur ou invoquer son génie.
Ni Trajan, ni Hadrien ne remettaient en cause le fait que se dire chrétien constituait en soi un délit punissable, mais professer sa foi, c'était, aux yeux des autorités, reconnaître tacitement les crimes qu'impliquait le nom même de chrétien.
Trajan, dont l'histoire loue d'ailleurs la sagesse et la clémence, ne rendit pas de nouveaux édits contre les chrétiens, mais il voulut que les lois sanguinaires déjà portées par ses prédécesseurs fussent exécutées dans les différentes parties de l'empire.
Sous son règne, on compte parmi les victimes de la persécution, Siméon, évêque de Jérusalem, Ignace, évêque d'Antioche, et une multitude d'autres.
L'empereur Hadrien, successeur de Trajan, ne publia pas non plus d'édit de persécution contre les chrétiens, mais cependant son règne vit un grand nombre de martyrs. Sous l’empereur Antonin, successeur d'Hadrien, le vieillard Polycarpe fut mis à mort pour sa foi.
LES PERSÉCUTIONS DE MARC AURÈLE(161–180)
L'empereur Marc-Aurèle, prévenu par les calomnies dont on chargeait les chrétiens, renouvela les édits de persécutions. Les premières violences s'exercèrent à Smyrne.
Les persécutions ordonnées contre les chrétiens devenaient le triomphe des persécutés.
Un proconsul d’Asie vit même se présenter à lui des chrétiens candidats volontaires au supplice : Il dut les renvoyer chez eux, ne voulant pas accéder à leur requête. De telles attitudes provocatrices ne pouvaient qu'accélérer le cycle de la répression.
C'est sous le règne de Marc Aurèle que la région lyonnaise devint le théâtre d'une sanglante épuration : La couleur du fleuve Acar fut changée et on l'appela Sanguone, d'où est venu la Saône.
Ces massacres eurent lieu au moment même où Marc Aurèle visitait les Gaules. Les martyrs les plus célèbres furent à Rome. Il y a eu Justin et ses compagnons ainsi que Cécile, à Lyon, le vieillard Pothin, évêque de la ville et Blandine, Symphorien à Autun, et de bien d’autres chrétiens.
Le massacre et la déportation des juifs avait mis fin à leur révolte ; le massacre des chrétiens exaltait l'héroïsme des victimes. Dire sa foi en public, fût-ce au prix de sa vie, ouvrait la porte de la gloire.
LES PERSÉCUTIONS DE SEPTIME SÉVÈRE (193–211)
L'empereur Septime Sévère n'a pas bonne presse, c'est un fait indéniable. Pour s'en convaincre, il faut faire une incursion chez les historiens de l'époque moderne, qui ont jugé bon de s'intéresser à ce prince.
Tous saluent en lui le chef énergique et le général victorieux, mais là s'arrêtent les compliments, qui cèdent immanquablement la place à d'acerbes critiques : Avarice, manque de scrupule, cruauté manifestes.
Tels sont les reproches les plus formulés à l’encontre de cet empereur, mais le grief essentiel que ces auteurs retiennent touche au domaine religieux.
En effet, l'empereur est accusé d'avoir déclenché dans le cours de son règne une persécution qui aurait conduit à la mort un nombre important de chrétiens.
L'empereur Septime Sévère parut d'abord favorable aux chrétiens, mais la neuvième année de son règne, il publia contre eux de sanglants édits, qui furent exécutés avec rigueur.
Cette persécution commença en Égypte d'où elle s'étendit à Carthage et jusque dans les Gaules. Irénée et une multitude d'autres chrétiens souffrirent à Lyon, Victor, à Rome, ainsi que des jeunes femmes à Carthage.
LES PERSÉCUTIONS DE MAXIMIN LE THRACE (235–238)
Les chrétiens auraient été persécutés à cause de leur foi uniquement dans le Pont et la Cappadoce. Les païens les y accusaient d'avoir attiré sur eux un tremblement de terre.
Cette persécution, toute locale, ne fut pas très violente. Cependant, elles s'exercèrent aussi sur les enseignants et sur les évêques, parce qu'il craignait de dépeupler les provinces en sacrifiant tous les fidèles de Christ.
Les édifices consacrés au culte de Jésus-Christ furent détruites ou livrés aux flammes. Certains moururent en prison, les persécutions sous Maximin durèrent trois ans.
LES PERSÉCUTIONS DE DECIUS (249–251)
Dès le commencement de son règne, l'empereur Decius publia, contre les chrétiens, un édit sanglant qui fut exécuté avec une extrême rigueur.
Il entreprit de détruire la religion chrétienne, que son prédécesseur Philippe l’Arabe, (244-248) avait favorisée. Il ne se borna pas, comme Trajan, à permettre le supplice de ceux qui étaient accusés et convaincus de christianisme.
Beaucoup de fidèles, pour se soustraire à la persécution, s'enfuirent dans les déserts. Il y a eu de nombreux chrétiens qui périrent lors de ces persécutions.
Considérant leur religion comme un danger pour l'empire, Decius prescrivit de rechercher les chrétiens et de les contraindre par les tourments à abjurer leur foi.
De là, une persécution générale, dont l'effet fut de provoquer de nombreuses apostasies, mais aussi d'exciter chez ceux qui étaient résolus, à persévérer une exaltation aspirant au martyre.
LES PERSÉCUTIONS DE VALÉRIEN (253–260)
D'abord indulgent pour les chrétiens, il finit par décréter contre eux des mesures plus cruelles que celles de ses prédécesseurs.
Dès août 257, il prend des mesures qui visent à décapiter la hiérarchie chrétienne : Les responsables d’assemblées, évêques et diacres, en leur interdisant le culte et les réunions de chrétiens.
La peine encourue était l'exil. C'est ainsi que Denys d'Alexandrie est exilé au désert, ainsi que Cyprien de Carthage. Cette première phase n'eut pas les effets escomptés. Un durcissement est alors intervenu, annonçant une deuxième phase, plus répressive et sanglante.
Au mois d'août 258, à l'initiative du Sénat romain, initiative reprise par Valérien et par un édit, les exilés de la première phase sont condamnés à la peines de mort ainsi que tous ceux qui refuseraient de nouveau à sacrifier pour les dieux romains.
Il obligea les chrétiens des couches sociales supérieures tels que les chevaliers et les sénateurs à changer de foi sous peine de perdre leur rang. Ceux qui s'y opposèrent furent dépossédés de leurs biens et exécutés s'ils persistaient à se déclarer chrétiens.
Valérien publia des édits qui procurèrent la gloire d’être des martyrs à un grand nombre de chrétiens, dont les principaux sont Étienne, le diacre Laurent, Cyprien, évêque de Carthage, le jeune Cyrille de Cappadoce. Les persécutions firent relâche sous les règnes de Gallien, (260-268).
LES PERSÉCUTIONS D’AURÉLIEN (270–275)
L'empereur Aurélien, longtemps favorable aux chrétiens, aurait changé de conduite à la fin de sa vie en publiant contre eux des édits qui heureusement ne seraient pas parvenus pour les mettre à exécution, car ensuite l'empereur mourut.
Donc, les persécutions d’Aurélien se retrouve dans les textes d’un certain nombre d’auteurs de l’époque, notamment le texte du polémiste Lactance, relaté par Eusèbe de Césarée, (vers 265-339) : “Aurélien, Prince d’un naturel follement emporté, n’ignorait pas la captivité de Valérien, mais oubliant les crimes et le châtiment de ce dernier, il provoqua la colère de Dieu par ses cruautés.
À vrai dire, il n’eut même pas le loisir de faire exécuter complètement les projets qu’il avait formés : La mort le surprit au milieu des premiers accès de sa fureur.
Ses édits sanguinaires n’étaient pas encore parvenus dans les provinces les plus éloignées, que déjà, il gisait tout sanglant sur le sol de bourg de Thrace, assassiné par ses familiers sur la foi de faux soupçons”.
Eusèbe, qui publie son "Histoire Ecclésiastique" à la même époque, parle davantage d’une persécution restée sur le papier, et qui n’aurait pas été décidée, interrompue sans doute par la mort du Prince. (L.VII, XXX, 20).
LES PERÉECUTIONS DE DIOCLÉTIEN (284–305)
Ce sont les plus graves persécutions du pouvoir impérial romain. Après une paix de trente années, surgit de nouvelles persécutions, elles furent les plus longues et les plus violentes de toutes. Elles furent appelées l'ère des Martyrs.
Dioclétien excité par Galérius, son gendre, publia quatre édits pendant son règne :
Par le premier, il ordonna de démolir les lieux de culte, de brûler les livres saints et de priver les chrétiens de leurs droits civils.
Le second édit prononça l'emprisonnement des dirigeants de l'Église.
Le troisième ordonna d'employer les tortures contre ceux qui refuseraient de sacrifier aux dieux romains.
Enfin un quatrième édit fit couler des flots de sang, en étendant à tous les chrétiens l'obligation de sacrifier aux dieux.
Parmi les martyrs de ces persécutions, on cite : à Rome, Agnès et Sébastien ; en Helvétie, les soldats de la légion, à Marseille, l'évêque Victor, à Beauvais, l'évêque Lucien, à Nantes, les deux jeunes frères Donatien et Rogatien ; à Saragosse, le diacre Vincent.
LES ÉDITS POUR LES PERSÉCUTIONS ROMAINES
Les édits publiés dans le courant de l’année 303 révèle un crescendo dans la contrainte. En février, l’empereur s’attaque à l’exercice du culte : Confiscation des livres et des vases sacrés, destruction des églises.
Quelques semaines plus tard, un nouvel édit ordonne l’arrestation du clergé. La troisième étape veut contraindre le clergé prisonnier à abjurer. Enfin, Dioclétien reprend la législation de Dèce et ordonne que tous les citoyens sacrifient à l’empereur. Quiconque refusait était condamné à mort.
Alors qu’en Gaule la persécution est quasiment nulle, dans la partie orientale de l’empire, les quatre décrets sont appliqués avec une rigueur extrême.
Des milliers de chrétiens sont exécutés, mais on compte aussi de très nombreux apostats, à l’instar des chrétiens d’Antioche qui suivent l’exemple de leur évêque en participant au culte impérial.
Le pape Marcellin I lui-même offre d’abord l’encens, avant de se rétracter quelques jours après, et de subir le martyre.
Affaibli par la maladie, Dioclétien abdique en 305, ce qui contribue à une diminution des persécutions dans certaines régions.
Les empereurs suivants ne peuvent que constater l’échec de leur politique anti-chrétienne face à une population désormais largement convertie ou acquise à la cause des chrétiens.
Et au mois d’avril 311 l’empereur Galère publie un édit qui rétablit la liberté de culte et qui invite les chrétiens à prier leur dieu pour le salut de tous, "afin que l’intégrité de l’État soit rétablie partout".
Désormais, le christianisme est officiellement accepté au sein de l’empire romain ; s’ouvre alors une autre page de son histoire. En l'an 312, l’empereur Constantin voulut que sa statue le représentât avec une croix à la main.
Une inscription fut gravée sur le monument, et rappela qu'il devait sa victoire à ce signe de la croix. Constantin s'appliqua à remédier aux maux qu'avaient faits les empereurs qui l'avaient précédé.
Par l'édit de Milan (en 313), il proclama la liberté du culte de Jésus-Christ, et ordonna la restitution des lieux de culte et des biens enlevés aux chrétiens.
LES DERNIÈRES PERSÉCUTIONS SOUS JULIEN L’APOSTAT (361-363)
Après Constantin 1er, les chrétiens eurent encore à souffrir de l'empire romain. Il y eut une dernière persécution sous Julien.
Cet empereur, était le neveu de Constantin. Associé à l'empire en 355, il abjura la foi envers le Christ et se déclara contre les chrétiens. Il les persécuta, non de manière ouverte, mais par des moyens perfides. Cet apostat périt à trente-deux ans dans une guerre contre les Perses.
Au Vème siècle, l'empire romain devint la proie des barbares, l'Église n’était plus persécutée, mais elle a enduré les moeurs rudes et sauvages de ces barbares.
Cependant les croyants missionnaires de cette époque amenèrent peu à peu les peuples barbares à la civilisation.
C'est ainsi que les Francs, les Visigoths, les Lombards, les Anglo-Saxons et beaucoup d’autres furent conquis aux croyances de la tradition chrétienne.
Durant ce Vème siècle, on va assister à l’hégémonie de l’évêque de Rome qui va mettre en place la papauté et le clergé ainsi qu’une main mise généralisée du christianisme sur le monde entier.
LA PAPAUTÉ S’INSTALLA SUR LES RUINES DE L’EMPIRE ROMAIN
La puissance et la suprématie de l'évêque de Rome augmentèrent à vue d'œil : Cinquante ans après que le christianisme eut été légalement établi, sa grandeur et sa dignité comme évêque de la ville capitale du monde étaient devenues incomparables.
Ammianus, historien contemporain, décrivant son opulence et son ostentation, dit :
"II surpassait les rois en splendeur et en magnificence, se faisant traîner dans de majestueux chariots, il se distinguait par son luxe et son orgueil".
Le transfert à Constantinople du siège de l'empire, la menace pour la ville de Rome de l'invasion des barbares du nord, le changement continuel des généraux et des gouverneurs dans l'empire en décadence, faisaient de l'évêque de Rome l'être officiel le plus honoré, le plus stable et son prestige augmenta jour après jour.
Pour illustrer cela, nous faisons remarquer qu’en l'an 455, lorsque la ville de Rome fut envahie et pillée par les Vandales et que tous les environs étaient dans la détresse et la désolation, Léon, l'évêque de Rome, crut le moment opportun de proclamer le pouvoir spirituel pour impressionner les barbares et les Romains.
Il se montra aux barbares superstitieux, déjà impressionnés par ce qu'ils voyaient autour d'eux :
La grandeur de Rome et de ses richesses, les vêtements pontificaux de l’évêque qui s'écria : "Méfiez-vous, je suis le successeur de saint Pierre, celui à qui Dieu a donné les clefs du royaume des cieux et contre qui les portes de l'enfer ne peuvent prévaloir.
Je suis le représentant vivant du pouvoir divin sur la terre ; je suis César, un César chrétien, gouvernant dans l'amour et à qui tous les chrétiens doivent obéissance ;
Je tiens en mes mains et les malédictions de l'enfer et les bénédictions du ciel ; je relève tous les sujets de l'obéissance aux rois ; je donne et j'enlève, par droit divin, tous les trônes et toutes les principautés de la chrétienté.
Prenez garde maintenant de profaner le patrimoine qui m'est donné par votre invisible roi ; pliez devant moi votre cou et priez pour que la colère de Dieu soit écartée".
L'évêque de Rome se hâta de profiter des avantages que lui donnait la vénération du nom et de la place ; il prétendit bientôt à la supériorité sur tous les autres évêques, gouverneurs et maîtres.
Il prétendit non seulement à la domination ecclésiastique du monde, mais aussi à la domination civile.
Dieu, disait-il, ayant investi l'église de Rome de la domination de la terre, par droit d'héritage avec le droit de couronner et de découronner, d'élever et d'abaisser tous les gouverneurs du vieil empire romain.
Ces prétentions furent si souvent émises et si souvent repoussées par des évêques concurrents qu'il est presque impossible de fixer la date exacte où elles commencèrent.
La Papauté prétend avoir été organisée dans les jours des apôtres et que Pierre fut le premier pape ; mais cette prétention n’a aucun fondement historique.
De plus, elle est contraire aux Écritures : Lire Matthieu 19.27-30. Pour Jésus, Pierre n’a jamais été plus important que les autres apôtres.
La papauté montra progressivement l'iniquité de son ambition. Elle travailla secrètement pendant un temps marqué par le Seigneur, jusqu'à ce que César et l'empire romain aient disparu.
Le développement graduel du système papal provient d'une ambition diabolique, agissant secrètement au temps des apôtres et qui est apparu en son temps comme l’apôtre Paul l’avait annoncé.
Du Vème siècle jusqu’à l’époque de la Réforme, la papauté va manifester son pouvoir temporel et spirituel ; puis son déclin apparaîtra avec la Réforme, qui représente "Le souffle de la bouche du Seigneur". II Thessaloniciens 2.8
Un écrivain catholique romain confirme ce sujet donnant avec un enthousiasme ardent, une description du développement de la Papauté.
Il dit : "L'accroissement du pouvoir temporel des papes s’installa par une singulière combinaison de concours de circonstances.
Un nouveau pouvoir, une nouvelle domination s'éleva silencieusement et de façon continue sur les ruines de cet empire romain qui avait établi son influence sur presque toutes les nations et races qui vivaient pendant la période de sa force et de sa gloire et s'était fait respecter par elles.
Cette nouvelle puissance exerça bientôt une plus grande autorité que l'empire dont elle vit les ruines gigantesques se briser et tomber en poussière".
Il dira plus loin : "Dans Rome même, le pouvoir du successeur de Pierre s’accrût côte à côte avec celui de l'empereur et sous son ombre protectrice ; l'influence croissante des papes fut telle que la majesté du souverain pontife semblait vouloir bien vite éclipser la splendeur de la pourpre.
Le transfert, par Constantin, du siège de l'empire de l'occident en orient, des rives historiques du Tibre aux merveilleuses côtes du Bosphore, posa la base d'une souveraineté qui commença de façon sous-jacente lors de cet important changement.
En effet, Rome, qui avait été témoin de sa naissance, de sa splendeur et de son déclin, ayant transporté son nom avec ses aigles dans les régions lointaines du monde, est déserté par les empereurs, en proie facile aux ravages des barbares auxquels ils n'avaient plus le courage de résister, mit sa confiance dans l'évêque de Rome, son gardien, son protecteur, son père.
D'année en année, l'autorité temporelle des papes prit plus de forme et augmenta en puissance, notamment par la force des circonstances qui s’offraient à elle".
Tandis que les catholiques romains représentent ainsi l'élévation de la Papauté sur les ruines de la Rome païenne, comme un triomphe du christianisme, ceux qui connaissent le véritable esprit de la papauté savent que cet esprit est l’initiateur d’une alliance impure avec le monde entraînant beaucoup de personnes sur le chemin de la perdition.
Le chrétien ne peut pas voir et accepter la papauté comme une représentation de la volonté divine, mais plutôt une contrefaçon initiée par le diable.
Il n'est pas non plus possible de découvrir dans l'exaltation de l'évêque de Rome possédant le pouvoir et la gloire terrestre, les commandements et les promesses du Seigneur Jésus faites à la véritable Église, car l'exaltation de la véritable Église ne sera pas sur un trône taché de sang et souillé de crimes comme le trône de la Papauté l'a été depuis son commencement.
D’ailleurs, Jésus- Christ n'aura jamais besoin d'en appeler aux rois de la terre pour établir son pouvoir ou le défendre.
Les signes qui distinguent la contrefaçon du vrai Royaume de Christ sont facilement reconnaissables pour ceux qui sont instruits par les Écritures, de ce qu'est le vrai Christ, la véritable Église, les principes sur lesquels son Royaume est établi et le but de son établissement.
Mais personne ne doit supposer que, même en ces temps corrompus, l'Église réelle de Christ ne s’est jamais éteinte et n’a pas été perdue de vue : « Le Seigneur connaît ceux qui sont siens. »
Dieu permit que, comme le blé, ils crussent au milieu d'un champ rempli d'ivraie ; et comme l’or, ils fussent dans la fournaise, pour être purifiés et éprouvés.
Il n'y a aucun doute qu’au milieu de toutes les séductions de l'iniquité et de toutes les persécutions, il y a toujours eu un petit nombre de fidèles qui ont marché dignes de l’appel du Seigneur.
Ainsi, le fait est clairement indiqué dans les pages de l'histoire que cet homme du péché, l'Antéchrist, est né à Rome. Malgré l'opposition qu'on lui fit au commencement, il s'éleva graduellement au pouvoir, il s'éleva, sortant de la tête de cette vieille bête romaine.
Et donc, nous trouvons que l'histoire de l’homme du péché correspond exactement avec la prophétie de l’apôtre Paul.
L’Institution politico-religieuse de Rome s’est imposée et a enseigné formellement que son Souverain Pontife a pleinement droit aux titres de "Saint Père" et de "Très saint Pontife romain", assis sur son trône à la place de Dieu.
Ces titres et ce statut font injure au Seigneur Jésus-Christ et au Père Saint qui est dans les cieux.
Cette arrogance transgresse directement la Nouvelle Alliance de Christ : « Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » Matthieu 23.9
En se déclarant "très saint Père", "Vicaire de Christ", le pape fait sienne la revendication que rapporte Ésaïe 14.14 : « Je serai semblable au Très-Haut. »
L’Institution catholique romaine prétend s’approprier ces prérogatives divines, comme l’affirme son Catéchisme : "Le Pontife romain a sur l’Église, en vertu de sa charge de Vicaire de Christ et de Pasteur de toute l’Église, un pouvoir total, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer".
Par ces propos, le pape se fait le plus grand ennemi de Christ, car tout en prétendant servir le Seigneur, il sape présomptueusement ses prérogatives en usurpant avec subtilité sa position et sa puissance.
Dans l’Institution romaine, l’absence d’humilité et l’iniquité ont pris des proportions si effrayantes qu’il s’agit de comparer ses oeuvres avec l’enseignement de Christ et des apôtres.
L’histoire de la papauté et les situations actuelles montrent bien que le mystère de l’iniquité est toujours à l’oeuvre.
Serge Rossi
Groupe : MARCHONS PAR LA FOI
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Groupe : Chantez à Dieu de tout votre coeur : Index d'études bibliques
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Portrait de militante : Kanno Sugako (1881 - 1911)
Victime de maltraitance et violée à l'âge de quinze ans, dans un japon où s'exerce de fortes normes morales traditionnelles, elle découvre le socialisme en lisant un essai de Sakai Toshihiko sur les victimes d'abus sexuels et la dé-culpabilisation. Journaliste, elle se met à écrire toute une série d'articles sur la condition des femmes, les constructions sociétales de la féminité, le rôle des geishas dans la société japonaise. A l'inverse de ses camarades socialiste, pour les mêmes meurs, elle sera ridiculisée et qualifiée d'immorales par la société japonaise. "Parmi les nombreuses choses ennuyeuses dans le monde, je pense que les hommes sont les plus ennuyeux. Quand je les entends parler interminablement de la chasteté féminine, j'éclate de rire…. Je salue avec le plus grand cynisme et une haine effrénée le mâle débauché d'aujourd'hui qui râle sur les bonnes épouses et les mères sages " écrit-elle. Au début de la guerre russo-japonaise (1904 - 05), elle rejoint le mouvement de paix socialiste-chrétien. En 1908, elle passe 2 mois en prison suite à un rassemblant à la libération de prison de l'anarchiste Koken Yamaguchi qui dégénère en affrontement avec la police, son passage en prison la fait basculer dans l'anarchisme. Elle perd son travail de journalisme et se met à travailler comme domestique. Elle est alors impliquée dans un plan pour assassiner l'empereur, notamment avec l'ouvrière Miyashita Takichi. En 1910, la bombe est prête mais le groupe se fait trahir. L'incident de la grande trahison (大逆 事件; Taigyaku Jiken ) dépeint Kanno comme la principale instigatrice du complot décrite par la défense comme une femme qui " n'est pas sympathique " elle revendiquera son acte en affirmant : "Bien que je sois désolé pour lui personnellement, il est, en tant qu'empereur, le principal responsable de l'exploitation économique du peuple. Politiquement, il est à l'origine de tous les crimes commis et intellectuellement, il est la cause fondamentale des croyances superstitieuses. Une personne dans une telle situation [...] doit être tuée.". À vingt-neuf ans, elle est ainsi condamnée à mort.
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Portrait by Jean-Baptiste Jacques Augustin (1809)
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Portrait carte de visite . photographe Disdéri photographe de l’empereur
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Vive L'Empereur!
Portrait of Napoleon in honor of his death on May 5, 1821. I plan on doing more on this image but I wanted to get a portrait up today for the anniversary of his death 197 years ago. I spent an hour and a half on this- and I will do more once I get off work. Profile images are difficult let alone with the references available, but I think it is coming along.
#Napoleon Bonaparte#Napoleon#Emperor#memorial#portrait#historical#anniversary#death#french#French history#Corsican#Vive L'Empereur#vive la france#myart
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my LOVELY, LOVELY & SUPER SKILLFUL friend reghan ( @reghanmac on tumblr / here on twitter ) drew this for me as a surprise christmas present!!! ;o; i love it so much ijdksldsg this super sweet & festive yusorey content added years to my overall lifespan (ft. my yusuke over here on @mabufu & bree’s sorey over at @bokudou)!!! i’m so happy!!! :’)
#bokudou#✧ — l'empereur (portrait)#yusuke kitagawa#sorey#☆ — his heart shines like gold ( bokudou )#im going to cherish this forever im like weepy dglk;sdgk
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I can recall my last visit, which I paid in my mother’s company during the year 1899. The Empress [Charlotte of Mexico]’s suite was awaiting us in front of the castle and conducted us to her apartments.
There she stood, deathly pale, but still amazingly beautiful. I ran up to her to kiss her hand. She embraced me, obviously delighted to see me once more.
When we had seated ourselves, the Empress began to speak garrulously, but everything she said was confused, for her mind was unhinged.
Suddenly she turned her large dark, sorrow-laden eyes upon me, "Tu viens d’ Autriche, chére enfant? Comment se porte ton beau pére, l'empereur?" ["You come from Austria, dear child? How is your father-in-law, the Emperor?"] she inquired.
Thereupon she rose to her feet, took me by the hand, led me to the life-size portrait of Emperor Maximilian, curtsied humbly before him, and said: "Et l'autre, ils l'ont tué!" ["And the other one, they killed him!"]
It was really heart-breaking.
My mother succeeded, at length, in getting the Empress away from the picture, and begged her to play the piano to us.
I listened, much astonished, at the accuracy of her performance. Music and painting had always been her favourite occupations. She excelled especially at the latter art. I have one of her paintings.
When she had finished playing the piano, she took us into the castle chapel and knelt down.
As I came away from Bouchout after my visit, I had always the same feeling, one of something like fear for the mystery and strangeness surrounding any one suffering from mental disorder, as did this noble Princess.
Princess Stephanie of Belgium (1937). I was to be empress
#:(((#stephanie of belgium crown princess of austria#empress carlota of mexico#queen marie henriette of the belgians#house of saxe coburg and gotha#i was to be empress
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