#épreuves 2019

[francebonapartiste]

Le 2 décembre 1804, Notre-Dame de Paris, joyau de l'architecture gothique et témoin immémorial de l'histoire de France, se parait de ses plus fastueuses atours pour accueillir un événement d'une portée extraordinaire : le sacre de Napoléon Bonaparte, devenu empereur des Français. Cet acte, orchestré avec une minutie spectaculaire, alliait grandeur impériale et héritage spirituel, scellant une page glorieuse de l'Histoire de France. Aujourd'hui, 220 ans plus tard, ce même édifice, ressuscité de ses cendres après l'incendie dévastateur de 2019, s'apprête à accueillir de nouveau le souffle vibrant de son passé.

Le parallèle avec la réouverture imminente de Notre-Dame après cinq années de reconstruction est frappant. L’incendie de 2019, qui avait ravagé la toiture et fait tomber la flèche, avait profondément marqué les Français et le monde entier. Mais, à l’image de la nation qu’elle symbolise, Notre-Dame s’est relevée avec courage et détermination, grâce au génie des artisans et à la ferveur populaire.

Cette renaissance, quelques jours après le 220e anniversaire du sacre de Napoléon, résonne comme un hommage à la pérennité de l’Histoire et à la capacité de la France à traverser les épreuves.

En 1804, Notre-Dame assistait à l'ascension d'un empire ; en 2024, elle célèbre son propre triomphe sur l'adversité.

#napoleon #bonaparte #france #empereur #napoleonbonaparte #empire #francais #notredame #sacre

[transparentgentlemenmarker]

L'acquéreur du tableau le multimillionnaire de la crypto monnaie Justin Sun de Maurizio Cattelan à promis de consommer la banane pour en faire une expérience unique dans le monde de l'art, et par la même occasion un moment historique.

J'ai fait différemment avec du saucisson, résultat similaire et moins cher

« Comedian » de l’artiste italien Maurizio Cattelan présenté en avant-première presse chez Sotheby’s à New York, le 25 octobre 2024.

En l'exposant en 2019 à Art Basel Miami, sous le titre Comedian, une simple banane achetée sur un marché local 35cent et fixée au mur du stand de la galerie Emmanuel Perrotin par un morceau de gros ruban adhésif argenté, l’artiste italien Maurizio Cattelan avait créé le buzz. Puis un début de scandale lorsque son galeriste annonçait avoir vendu deux premiers exemplaires (il en existe trois, plus deux « épreuves d’artiste ») pour 120 000 dollars (113 907 euros), le troisième pour 140 000 – une sorte de prime aux deux acheteurs les plus rapides. Le quotidien New York Post titrait alors en une : « Le monde de l’art devient fou… »

[lepartidelamort]

Poignardé, la tête éclatée et incinéré, un idiot de Blanc meurt après avoir tenté de sauver la pute blanche d’Abdelkader.

Et le prix Darwin est attribué à:

Les lois de l’évolution sont claires : sauver les putes à bougnoules n’est pas une bonne stratégie de survie.

Le JDD :

C’est une histoire d’une barbarie sans nom. Le 16 juin 2021, Abdelkader Belarbia et son ami d’origine russe, David Malioukof, garent leur voiture dans un sous-bois près de la petite commune de Nexon, en Haute-Vienne. Les deux hommes n’ont qu’une idée en tête : venger Abdelkader, récemment quitté par son ex-compagne, Cécilia Peroux, 33 ans. Ils se rendent à son domicile, parviennent à entrer de force et commencent à la brutaliser. Pierrick, un voisin de Cécilia, est alerté par les bruits. Faisant preuve d’un immense courage, il intervient pour tenter de défendre la jeune femme, risquant sa propre vie.

Abdelkader et David, pris d’une rage meurtrière, s’acharnent sur Pierrick pendant de longues minutes, lui infligeant 26 coups de couteau. Cécilia Peroux, elle aussi, est froidement assassinée. Les deux meurtriers décident ensuite d’incendier la maison pour effacer les preuves, malgré la présence des trois jeunes enfants de Cécilia à l’étage. Ces derniers échapperont de justesse à la mort.

Abdelkader n’a pas aimé être largué par la mère de ses trois crépus.

Cette société matriarcale protégeant odieusement les garces délurées, il a décidé de se venger légitimement en réaffirmant son droit de propriété, lequel comprend le droit de vie ou de mort sur sa femme (comme à Rome).

Tout se serait passé sans aucun problème avec la mort des quatre bouches inutiles si cet idiot de Blanc matrixé par l’éducation féministe n’avait pas décidé d’intervenir. Mais quand on se frotte à un homme possédé par une juste colère, il faut s’attendre à des surprises.

Résultat, le contribuable gagne trois demi-bicots à nourrir.

« Ils ont explosé la tête de mon enfant avec des pieds de table ! Qu’est-ce qui peut justifier une telle barbarie ? » Hélène Berthier, la mère de Pierrick, sort à peine de l’audience. Sa voix est encore tremblante au téléphone. « Aujourd’hui, on a parlé de l’autopsie. Même le médecin légiste n’en revenait pas, il a dit qu’il n’avait jamais vu une telle violence… » Assister au procès des assassins de son fils est une épreuve insoutenable pour Hélène, d’autant plus que les accusés refusent de reconnaître leur culpabilité. « Ils sont soudainement frappés d’amnésie ! L’un dit avoir tout oublié, l’autre affirme n’avoir porté ‘que’ quelques coups… », raconte-t-elle, désabusée. Pourtant, Abdelkader Belarbia et David Malioukof n’en sont pas à leur premier méfait. Les deux hommes se sont rencontrés en prison. Le premier avait été condamné en 2019 pour avoir menacé de mort son ancienne compagne. Le second, « au corps recouvert de tatouages en cyrillique », selon les mots d’Hélène Berthier, est lui aussi connu de la justice française, notamment pour des faits de vol. À la barre, les deux complices se renvoient la responsabilité, hésitent, et nient en bloc les faits qui leur sont reprochés. « Quand les photographies du cadavre de mon fils ont été montrées à l’audience, Abdelkader a baissé les yeux, il n’a pas eu le courage de regarder une seule fois mon enfant. A-t-il honte ? », s’interroge la mère de Pierrick, mêlant tristesse et colère.

La honte n’est pas un sentiment connu en Afrique du Nord.

Le procès, qui a débuté lundi, devrait s’achever jeudi prochain. C’est l’aboutissement de trois ans d’enquête et de procédures judiciaires. Mais c’est aussi le moment où la famille de Pierrick pourra enfin lui dire au revoir, le jeune homme n’ayant pas encore de véritable sépulture, sa dépouille étant restée accessible aux médecins légistes dans le cadre de l’enquête. « J’attends de la justice qu’elle reconnaisse la gravité des faits, l’horreur absolue qu’ont subie Pierrick et Cécilia », explique Hélène Berthier, consciente, cependant, « qu’ils feront sûrement appel de la décision des juges ». Après l’incendie volontaire de la maison de Cécilia, les deux corps ont été carbonisés. « Je n’ai pas pu le serrer dans mes bras, je n’ai pas pu lui dire au revoir. Il a fallu que je donne mon ADN pour qu’ils identifient son corps ! », raconte la mère de Pierrick, encore bouleversée. « Je veux que les gens sachent qui sont ces criminels, qu’ils voient leurs visages. Et j’espère qu’ils passeront leur vie en prison ! »

Pour mieux surmonter cette épreuve, Hélène Berthier a créé une association, « Stop Agression », afin de sensibiliser les jeunes à la violence qui gangrène la France. C’est aussi une manière, pour elle, de se souvenir chaque jour du courage héroïque de son fils, qui a tenté de sauver sa voisine Cécilia d’une mort certaine. « Pierrick était un garçon généreux. Je me souviens que parfois, il rentrait à la maison et nous demandait un peu d’argent pour faire le plein d’essence. Non pas parce qu’il avait gaspillé son salaire, mais parce qu’il avait prêté de l’argent à des amis qui en avaient plus besoin que lui… »

La pente fatale de l’empathie pathologique.

On commence par donner du cash à des cassos, on finit la tête éclatée par le bougne en furie d’une pute blanche.

Il va sans dire que l’éducation féministe qu’il a reçu prédisposait ce jeune Blanc à mourir dans les plus effroyables conditions. Et le bot qui lui sert de mère ne gompran ba.

Ce soir, les familles des victimes pourront s’exprimer devant les jurés. Hélène espère « ne pas craquer », mais elle déplore l’absence d’Abdelkader Belarbia, qui a refusé de se présenter à l’audience, conscient des nombreux témoignages qui l’accablent. Les deux hommes, jugés pour les mêmes faits, risquent la prison à perpétuité. Mais ni Pierrick ni Cécilia ne reviendront auprès de leurs proches. Loin d’être un simple fait divers voué à l’oubli, leur histoire révèle un symptôme plus profond : celui d’une France qui, chaque jour, s’enfonce un peu plus dans une hyperviolence quotidienne.

Le lecteur avisé en retirera une précieuse leçon de vie.

Il méprisera souverainement les traînées blanches qui auront fait un mauvais choix reproductif en se commettant avec un métèque du tiers-monde et veillera à s’en tenir méthodiquement éloigné, en toutes circonstances.

Appliquant avec stoïcisme ce rapport aux déchets biologiques de sa propre race, il passera à travers les épreuves du Fatum avec succès, épargnant son énergie vitale qu’il mettra à profit pour renforcer les éléments de qualité de son peuple.

Charité sans racisme n’est que misanthropie.

Démocratie Participative

[christophe76460]

Une Semaine d'Expériences avec Dieu (SED N°012025)

Dimanche, 02 février 2025

"Mais s’il souffre parce qu’il est chrétien, il ne doit pas avoir honte. Il doit plutôt remercier Dieu de pouvoir porter le nom du Christ."

1 Pierre 4, 16 (PDV)

Le Seigneur m'a délivré

Avant hier, je discutais avec un de mes grands frères et il me demandait si j'ai témoigné de ce que Dieu a fait pour moi. "Je l'ai fait mais seulement à mes proches" lui ai-je répondu.

Voici mon témoignage :

Tout a commencé vers 05 heures du matin, dans la capitale d'un pays d'Afrique Centrale, le 26 janvier 2019. Ce matin-là, je rentrais chez moi après une nuit de prière organisée par la jeunesse de l'église locale que je fréquentais. J'avais l'intention de revenir pour le culte de 09 heures.

En chemin, un homme sortit de nulle part m'approcha et chercha à connaître ma nationalité. Tout en continuant mon chemin, je refusai de lui répondre.

Cependant, je remarquai que deux femmes me barraient la route devant. Alors que je ne comprenais pas ce qui se passait, d'autres hommes surgirent de nulle part. Et en un instant, je me suis retrouvé pris en étau. Ils se sont rués sur moi, m'assénant des coups de toutes parts.

En quelques minutes, mon visage était méconnaissable : enflé, couvert de douleur, je pouvais à peine voir. Puis, j'ai été plaqué au sol, complètement impuissant. Une machette a été brandie au-dessus de moi, prête à me découper. À cet instant précis, j'ai compris que ma vie ne tenait qu'à un fil.

Je croyais que ma fin était arrivée. Mais, dans un élan de désespoir, une seule phrase est montée du plus profond de mon cœur : « Jésus, sauve-moi. »

Contre toute attente, la police est arrivée en ce moment-là, interrompant ce qui semblait inévitable. Ils m'ont libéré et mis en sécurité. C'est seulement après que j'ai appris la raison de cette agression : on m'accusait d'avoir volé un sac. Une accusation totalement infondée.

Je fus alors conduit au poste de police, où j'ai été détenu jusqu’au 31 janvier. Durant ces cinq jours de détention, des investigations ont été menées et la vérité a éclaté : j'étais innocent. Un des policiers m'a dit ces mots : « Tu étais simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. » J'ai pu aussi rencontrer mes accusateurs. L'un d’eux m’a regardé dans les yeux et m’a clairement déclaré qu’il avait voulu mettre fin à ma vie.

Aujourd’hui, je rends gloire à l’Éternel de m’avoir sauvé. Si Dieu n'avait pas permis à la police d'être là à point nommé, je ne serais plus de ce monde pour témoigner. Cette épreuve m’a appris à quel point la vie est fragile, mais aussi combien la foi est puissante. Je suis encore vivant, et pour cela, je remercie Dieu chaque jour.

Cher(e) lecteur(trice), "Celui qui obéit à Dieu souffre beaucoup, mais le Seigneur le délivre de toutes ses souffrances" (Psaumes 34, 20).

Amen !!!

Merci d'être fidèle !

Xolali AKLIGO

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L’histoire du groupe SLIPKNOT

Slipknot naît à Des Moines, dans l’Iowa (États-Unis), au milieu des années 1990. Les membres fondateurs incluent notamment le percussionniste Shawn Crahan (surnommé “Clown”), le bassiste Paul Gray (décédé en 2010) et le batteur Joey Jordison (décédé en 2021). - Point de départ : Ils se retrouvent sous divers noms et formations (The Pale Ones, Meld), avant de prendre définitivement le nom “Slipknot” en 1995. - Style musical : Un metal extrême et novateur, mélangeant heavy metal, thrash, death, punk, hip-hop et industrial. Les percussions multiples, la basse lourde et la présence de DJ/échantillonnage (samples) sont des éléments clefs de leur identité sonore. En 1996, Slipknot enregistre la démo Mate. Feed. Kill. Repeat., tirée en nombre limité. Si ce premier jet ne rencontre pas encore le grand public, il attire néanmoins l’attention de certains producteurs et labels underground. La percée (1999 - 2001) La rencontre décisive a lieu lorsque Slipknot signe chez Roadrunner Records, un label spécialisé dans le metal. Sous la houlette du producteur Ross Robinson, ils enregistrent leur premier album officiel, Slipknot (1999). - Impact immédiat : L’album éponyme bénéficie d’un gros coup de projecteur, notamment grâce aux tournées intensives et à des performances scéniques hors normes (masques, jumpsuits, mise en scène agressive et chaotique). - Formation à neuf : Slipknot est alors un collectif regroupant 9 musiciens, ce qui est très inhabituel dans le monde du metal (et même au-delà). On y trouve : deux percussionnistes, un batteur, un bassiste, deux guitaristes, un DJ, un sampler et un chanteur. En 2001, Iowa confirme la réputation de Slipknot : l’album est plus sombre, plus violent, et assoit leur place de groupe de metal extrême incontournable. Leur esthétique macabre, associée à une énergie scénique inégalée, attire un public large, allant bien au-delà des seuls fans de metal. L’évolution musicale (2004 - 2010) - Vol. 3: (The Subliminal Verses) (2004) : Produit par Rick Rubin, cet album présente un son plus propre, davantage de mélodies et même des incursions acoustiques. Des titres comme “Duality” ou “Vermilion” montrent un groupe capable de faire évoluer sa formule sans renier son intensité. - All Hope Is Gone (2008) : Slipknot consolide son succès commercial, en atteignant la première place des charts américains. L’album est un mélange de passages très agressifs (“Gematria (The Killing Name)”) et de morceaux plus mélodiques (“Snuff”), reflétant la diversité musicale du groupe. Malheureusement, Paul Gray (bassiste et cofondateur) décède en 2010 d’une overdose. Cet événement tragique marque un tournant émotionnel pour le groupe, qui doit composer avec la perte d’un membre clé, tant musicalement qu’humainement. Les épreuves et la continuité (2010 - 2020) Après la mort de Paul Gray, Slipknot prend une pause. Le groupe revient néanmoins sur scène pour des concerts hommages, puis entame un nouveau chapitre. - .5: The Gray Chapter (2014) : Le titre de l’album fait référence à Paul Gray. C’est un opus cathartique pour le groupe, qui fait appel à un nouveau bassiste (Alessandro Venturella) et à un nouveau batteur (Jay Weinberg, fils du batteur du E Street Band de Bruce Springsteen). L’album est bien accueilli, à la fois par la critique et les fans. - We Are Not Your Kind (2019) : Slipknot poursuit son évolution, avec un son moderne et toujours aussi percutant. Des morceaux comme “Unsainted” ou “Solway Firth” démontrent que le groupe n’a rien perdu de sa rage, tout en expérimentant des structures plus progressives. L’actualité et l’héritage - The End, So Far (2022) : Le groupe continue sur sa lancée, explorant de nouvelles ambiances et renouvelant son esthétique de masques. - Un groupe qui se réinvente : Les masques changent à chaque ère, symbolisant une nouvelle évolution. Chaque membre conserve son numéro (0 à 8), un code visuel qui renforce la notion de collectif. Malgré les drames (le décès de Paul Gray et plus récemment celui de Joey Jordison), Slipknot demeure une des formations les plus influentes et populaires dans le métal contemporain. Le groupe se caractérise par son intensité scénique, sa violence sonore, mais aussi son sens de la mélodie et de l’émotion brute. David SCHMIDT Read the full article

[samisamisamisamisamisamisami]

Méli-Mélo : Un voyage dans l’âme

Merci de m’avoir béni de magnifiques neveux. Ils sont la lumière dans des jours où l’obscurité semble infinie, des éclats de rire dans un monde parfois trop lourd à porter.

Quand une porte se ferme, ne leure pas. Ne laisse pas le poids des regrets t’alourdir, car une autre porte s’ouvre, discrète, baignée dans une lumière que seuls les cœurs patients peuvent percevoir. Chaque porte est une promesse, une direction vers Celui qui voit au-delà de nos doutes, qui connaît nos quêtes et sculpte nos destins.

Je ne sais pas ce qu’il y a là-haut, mais je vous implore. Avec tout ce que je suis, avec chaque fragment de mon âme : accordez-moi le miracle d’être parent. Si les épreuves que je traverse sont les forges de ma foi, alors que la récompense soit la délivrance, le souffle vital qui donne un sens à cette lutte. Je ne demande rien d’autre, rien que cet éclat divin pour dissiper les ombres qui m’assiègent.

Je porte une casquette depuis 2019. Depuis cette année où tout aurait pu basculer, elle est devenue mon armure, mon refuge. Ceux qui ont vu mon visage nu se comptent sur les doigts d’une main. Une vulnérabilité que je cache comme on enferme un trésor abîmé.

Je croise des regards. Ces regards désabusés, lourds de mélancolie, mais empreints de cette étrange volonté de masquer la douleur. Cela me brise, car cette vie est parfois si dure. À ceux qui partagent cette souffrance silencieuse, je crie : aidez-nous, aidez-vous.

Mon talent n’est pas un outil pour une relation probablement. Peut-être que mon désir d’avoir des enfants ne se réalisera jamais. Mais mon don réside ailleurs : une acuité à déceler les dynamiques, à comprendre les émotions qui échappent. Une capacité d’observation que je veux offrir à une cause plus grande que mes aspirations personnelles.

Méli-mélo. Un patchwork d’espoir, de douleur, et de promesses. Un cri étouffé par le bruit du monde, mais toujours vibrant, toujours vivant.

[lana-khong]

Le salon Offprint Paris : le dilemme de la bibliodiversité

Il y a quelques semaines, je flânais dans une petite librairie et découvrais la revue Cabanes, dont un passage m’a marquée. Ses auteurs assument que “la création d’une nouvelle revue peut laisser perplexe, tant par sa possibilité d’exister que dans sa prétention d’utilité”, d’autant plus que le discours écologique qu’elle porte semble en contradiction avec son existence même étant donné le contexte dans lequel elle est née, à savoir celui de la surproduction et de la raréfaction des ressources, un phénomène qui a notamment entraîné une crise du papier. Cette dissonance a fait écho en moi, et j’attendais qu’une occasion se présente pour débuter une réflexion.

Revue Cabanes, Tilleul Publications, 2023, 328 pages, 30x22cm.

Cette occasion est apparue sous le nom d’Offprint Paris. Le salon présente des éditeurs indépendants qui s’inscrivent dans des thèmes variés. En me renseignant sur les exposants qui seront présents, je remarque des éditeurs engagés sur les questions écologiques. Dans ce billet, je présente une sélection d’éditeurs et des ouvrages, présents à Offprint et qui traitent de cet enjeu. Face au foisonnement de ce type d’ouvrages qui peuvent sembler être déconnectés face au contexte de crise environnementale, je souhaite comprendre leur utilité à l’échelle individuelle, puis la pertinence de leur multiplication à l’échelle sociétale.

Affiche de l'édition 2024 du salon Offprint Paris.

Je me rends assez tôt sur le stand de Luma Arles. En amont de ma visite, je me suis renseignée sur cet éditeur et surtout sur leur revue AR. Le seul numéro paru est consacré aux algues, et les articles écrits sont axés sur les sciences naturelles et les pratiques que les humains entretiennent avec ces espèces, parfois en les remettant en question. En discutant avec le représentant du stand, il m’apprend que AR est un compte-rendu des recherches interdisciplinaires menées à Luma. La raison pour laquelle le premier numéro de AR traite des algues est parce qu’il s’agit d’espèces très présentes à Arles. Puis, il me raconte que toutes les publications de cet éditeur puisent leurs sujets dans ce qui fait l’identité de la commune. Pour illustrer ce propos, il me présente le livre Pratiques biorégionales de design, intégralement basé sur le sujet du sel. Dans le cas de Luma Arles, je comprends que leur objectif est de construire un discours de préservation de l’environnement en mettant en avant la flore locale.

AR#1 Aquaculture, Luna Arles, 2023, 40 pages, 25x16cm Pratiques biorégionales de design, Luna Arles, 2023

À l’opposé d’AR qui a pu se construire avec la fondation Luma, la revue Klima est le fruit fragile d’une artiste et d’une chercheuse en sciences sociales. La personne qui représente le stand est l’artiste du duo, et me raconte que la revue est née à force de discussions au sujet des revues d’art contemporain, trop nombreuses mais qu’elle juge insatisfaisantes en raison de l'absence d'un lien avec les enjeux sociétaux. De là est né Klima, qui démocratise la recherche en la mettant en lien avec des artistes, qui lui permet à la première de s’inscrire dans l’actualité culturelle. Certains de leurs numéros traitent intégralement de sujets écologiques, sous un angle militant. Le projet repose sur une économie très fragile, réussir à faire paraître les numéros de la revue est une épreuve “fastidieuse”, mais cela est essentiel pour les deux créatrices de Klima.

Klimat nᵒ2, Klima Magazine, 2019, 238 pages, 20,5x29 cm Klimat nᵒ5, Klima Magazine, 2022, 238 pages, 20,5x29 cm

Niché au dernier étage du Pavillon de l’Arsenal, un livre m’attire au stand de Yundler Brondino Verlag. Toxic Garden est un répertoire de plantes toxiques trouvables sur une zone géographique donnée. Chaque double-page nous montre une photographie d’une espèce végétale séchée à la manière des planches botaniques, accompagnée d’informations textuelles précises comme sa famille, son nom scientifique, la localisation et la date où la plante a été trouvée. Un court texte accompagne l’image de la plante pour la présenter et expliquer en quoi elle est toxique. Les dernières pages du livre sont consacrées à un texte poétique, qui se base sur cet herbier pour repenser le dualisme entre nature et culture, humain et non-humain. Le représentant du stand n’a pas pu m’éclairer davantage sur cet ouvrage, mais ces deux dualismes sont pertinents car inscrivent le discours écologique dans le cadre d’une réflexion philosophique.

Toxic Garden, An+, Stella Fitzgerald (dir.), Yundler Brondion Verlag (ed.), 2020, 160 pages, 21x27.5cm.

AR, Klima et Toxic Garden sont différents, d’abord sur le plan économique : AR est publié par une fondation et Toxic Garden par une maison d’édition stable, tandis que la revue Klima peine à subsister. Ces trois projets témoignent du foisonnement de livres en lien avec l’enjeu écologique, et surtout de leur hétérogénéité. Pour AR, le discours écologique médiatise les recherches menées à Luma et le patrimoine naturel local d’Arles. Pour Klima, l’enjeu écologique est l’occasion de créer un lien entre art et sciences sociales, à travers des articles de recherche. Enfin, Toxic Garden s’imbrique subtilement dans l’actualité écologique en le traitant sous un angle philosophique. Chaque livre aborde le même thème différemment, et apporte des savoirs variés. De ce point de vue, la multiplication d’ouvrages est légitime et utile car, à l’instar de la biodiversité, la bibliodiversité est essentielle. En effet, elle enrichit la diversité culturelle pour faire avancer, pour rendre accessible les réflexions et recherches écologiques, et ainsi toucher plusieurs publics. Mais la nécessité de cette diversité se heurte aux contraintes écologiques : les deux sont indispensables mais semblent inconciliables.

[everythingbap]

🎤 K! WORLD: INTERVIEW : BANG YONGGUK revient sur son parcours mouvementé

Bonjour, merci beaucoup pour le temps accordé. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, je m’appelle Bang Yongguk et je travaille en tant que musicien en Corée du Sud.

Tu es venu à quatre reprises en France, deux fois avec B.A.P et deux fois en solo (2019 et 2023). Que ressens-tu à l’idée de revenir pour une nouvelle tournée européenne ?

La France est un pays qui m’inspire énormément. J’ai donné de nombreux concerts ici, et cela m’a servi d’inspiration pour nombre de mes morceaux. C’est un réel honneur de pouvoir revenir en concert en France en octobre. Les fans français sont si passionnés, je suis impatient de les revoir aussi vite que possible.

Qu’aimes-tu tant à Paris et en France ?

J’adore l’atmosphère que la ville et les Français créent. C’est aussi le pays qui produit mon vin préféré. Quand je suis en tournée à travers le monde, Paris est toujours une des villes remplies de fans très enthousiastes. Être en France me donne envie de boire une coupe de champagne avant un concert, comme si je performais avec les fans sur scène, tous ensemble. Après chaque concert parisien, il n’est pas rare que de nouvelles idées me viennent. La France et Paris sont le pays et la ville qui me chauffent le plus.

Ton mini-album 3 est sorti en mars dernier, peux-tu nous en dire plus ?

L’opus a pour thème le fait d’affronter nos propres préjugés. La musique est, en grande partie, une tentative pour moi d’échapper à mes a priori musicaux. D’ailleurs, les cinq clips de l’EP ont été filmés dans le pays de la Loire, une région française.

Quel a été le processus créatif de cet EP ?

L’idée derrière l’EP 3 est de créer de la musique que j’ai évité ou n’ai pas encore essayé avant. C’est au sein de mes propres préjugés que j’ai puisé mes plus grandes inspirations. J’ai commencé à pitcher le concept global pendant la tournée mondiale de 2023, et j’ai attaqué le plus gros du travail une fois que je suis retourné en Corée.

En 2019, tu as sorti une série de documentaires sur ton parcours intitulée Something To Talk About. As-tu l’intention d’en sortir d’autres sur ton évolution personnelle et artistique ?

Si je devais tourner un documentaire qui montre mon évolution, je pense qu’il reflèterait les changements opérés en moi, et pas seulement en tant que chanteur. Je pense que tout a un commencement et une fin. J’affectionne l’expression « une fin qui ne disparaît pas. » et je pense qu’il est temps pour moi de sérieusement réfléchir à ma carrière. Si une opportunité survient, j’aimerais explorer ce concept-là.

Tu es le leader de B.A.P depuis 2012 et tu as traversé de nombreuses épreuves en tant qu’artiste. Quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Le temps que j’ai passé en groupe est le plus bel héritage de ma carrière et une expérience qui a forgé une bonne partie de ma personne. Bien sûr, ces souvenirs sont les plus précieux et ceux qui restent. J’ai vécu des choses incroyables avec les membres, et nous continuons de nous soutenir les uns les autres encore aujourd’hui.

Après plus de dix ans de carrière, as-tu encore des objectifs à atteindre ?

J’ai l’impression d’avoir atteint presque tous mes objectifs. Récemment, en produisant l’album du groupe, j’ai coché une autre case importante de ma bucket list. Après avoir terminé l’opus, j’ai longuement réfléchi et j’en ai conclu que la raison pour laquelle j’ai entamé ma carrière solo était de produire cet album pour le groupe. En tant qu’artiste et producteur, je pense qu’il est temps pour moi de revoir mes buts. Lorsque je repense au passé, quand je travaillais à mi-temps plus jeune, j’ai maintenant l’impression d’avoir accompli tout ce que je voulais, en faisant quelque chose que j’aime réellement.

Si tu pouvais refaire quelque chose d’une différente manière dans ta carrière, de quoi s’agirait-il ?

Je revivrais ma carrière telle quelle. Les expériences que j’ai vécues au fil des années, les encouragements des fans et mes œuvres. Je veux vivre tout ça à nouveau comme si c’était la première fois, il n’y a aucune expérience que je souhaiterais changer. J’aimerais ressentir toutes ces émotions une nouvelle fois.

Est-ce que ta carrière en groupe affecte ta carrière solo ?

À l’heure actuelle, ça ne l’affecte pas du tout. Je travaille en tant que soliste depuis un moment, et j’ai un rôle bien défini au sein du groupe. Cependant, je désire montrer aux fans qui me soutiennent depuis si longtemps cet autre aspect de ma personne. Pour moi, il s’agit de la plus grande forme de respect et de courtoisie que je puisse leur manifester.

Maintenant que tu sembles être sur un chemin artistique plus lumineux, penses-tu que ta musique va changer ? En termes de style ou de concept.

Les changements dans ma musique, y compris dans mes albums plus récents, sont plutôt positifs. J’ai l’impression de pouvoir créer des titres de différents genres et styles désormais. Je ne me suis pas encore décidé sur le prochain type de musique que je vais créer, mais une chose est sûre : je raconterai l’histoire dont j’ai envie. Je suis impatient de découvrir ce que je vais créer à l’avenir.

As-tu des projets après la tournée ?

Après la tournée, j’ai l’intention de sortir un single surprise en fin d’année. Je ne peux pas trop en dire concernant le format, mais ce sera très certainement la première fois que j’explorerais ce genre. J’ai commencé les préparatifs en début d’année, donc je pense que ce sera une belle manière de boucler 2024. J’espère que le public a hâte de le découvrir.

Un dernier mot pour les fans français et les lecteurs ?

En octobre, je serai de retour en France à l’occasion de ma tournée Ⅲ Europe Tour. Je suis impatient de rencontrer mes fans si enthousiastes. En attendant, j’espère que vous resterez en bonne santé et je vous souhaite le meilleur. Je vous aime et je vous respecte tous. Merci.

Remerciements : Bang Yong Guk, Root Company

[cybergrotesque]

Rebecca Horn, Fingerhandschuhe, 1972 Épreuve gélatino-argentique, 80 x 60 cm, photographe Achim Thode, collection privée. Rebecca Horn Workshop © Rebecca Horn / ADAGP, Paris 2019 © Droits réservés. Rebecca

[sonmelier]

Avant-cuvée 2024 : 2/8

Deuxième épisode des avant-cuvées 2024 en cette fin du mois d'avril, avec 6 nouveaux disques verrouillant d'ores-et-déjà leur place dans mon futur top 100 musical de l'année.

Ahmed | Wood Blues

🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿 Angleterre | Astral Spirits | 59 minutes | 1 morceau

Ce quartet de jazz fondé à Londres est composé des britanniques Pat Thomas (piano) et Seymour Wright (saxo), du suédois Joel Grip (basse) et du français Antonin Gerbal (percussions). Depuis maintenant une décennie, il revisite les compositions du jazzman défunt Ahmed Abdul-Malik (bassiste et joueur d’oud) en les poussant dans de nouveaux retranchements. Ici, c’est un morceau daté de 1961, Oud blues (d’une durée de 4 minutes seulement) qu’il transforme en une improvisation live avant-gardiste et tourbillonnante de près d’une heure. Un hommage époustouflant de créativité et d’énergie brute.

🎧 Wood Blues

Donato Dozzy | Magda

🇮🇹 Italie | Spazio Disponibile | 51 minutes | 6 morceaux

Le maestro romain de l’ambient techno nous plonge ici dans un paysage sonore aquatique d’une douce et belle sérénité, livrant son meilleur album depuis plus de dix ans (et son remarquable Plays Bee Mask de 2013). Rappelant par endroits l’esthétique minimaliste accueillante du double album de référence Voices From the Lake (produit avec son compère Giuseppe Tillieci en 2012), Magda est une bande son tout aussi réconfortante que captivante, délicieusement propice aux instants de réflexion et de contemplation.

🎧 Le Chaser

Hannah Frances | Keeper of the Shepherd

🇺🇸 Etats-Unis | Ruination Record Co. | 37 minutes | 7 morceaux

Dans la plus pure tradition d'un folk progressif séculaire, à la fois mystique et rédempteur, ce troisième album d'Hannah Frances livre une fresque sonore et poétique absolument éblouissante. Profondément terrien mais majestueusement audacieux, il transforme le deuil (la perte du père) en une méditation aussi vibrante qu'hypnotique, aussi émouvante que sophistiquée. Instants suspendus beaux et apaisés, fulgurances orchestrales qui emportent tout sur leur passage : l'artiste se montre brillante dans chacun de ces registres, parée d'une voix et d'une plume d'un magnétisme à toute épreuve.

🎧 Keeper of the Shepherd

Mary Halvorson | Cloudward

🇺🇸 Etats-Unis | Nonesuch Records | 48 minutes | 8 morceaux

Mary Halvorson fait partie des esprits les plus affutés de la création artistique contemporaine. Elle a d’ailleurs reçu en 2019 la prestigieuse bourse MacArthur, dont l’objet est de libérer de toute contrainte financière pendant 5 années (afin qu’ils puissent se consacrer entièrement à leurs travaux de recherche) une vingtaine de citoyens américains se distinguant par leur intelligence, leur créativité et leur motivation à innover. Avant-gardiste et exploratoire, l’œuvre de la guitariste de jazz n’en est pas moins marquée par une profonde humilité, cherchant toujours à équilibrer l’improvisation libre avec des compositions structurées et expressives. Une patte absolument inimitable, laissant son empreinte de manière durable (les vibrations d’Amaryllis ne se sont toujours pas dissipées) et  qui ne cessera jamais de nous transporter (comme ici, vers les nuages).

🎧 Desiderata

Helado Negro | Phasor

🇺🇸 Etats-Unis | 4AD Records | 35 minutes | 9 morceaux

Peu d'artistes inspirent autant de sympathie que Roberto Carlos Lange. L'avoir vu en concert ne fait que renforcer ce sentiment. Au delà de la bonhomie du personnage, il se dégage de sa musique et de ses textes beaucoup de délicatesse et une douceur pleine de sagesse. Pour autant, l'expérimentation fait partie intégrante de son approche créative et la simplicité apparente de ses morceaux repose sur un travail en profondeur (textural comme émotionnel). Une très belle suite au Far In sorti en 2021.

🎧 Best For You and Me

Lord Spikeheart | The Adept

🇰🇪 Kenya | Haekalu | 37 minutes | 13 morceaux

Martin Kanja est une des figures les plus importantes de la scène électronique expérimentale de Nairobi. On avait déjà pu mesurer l’ampleur de sa force de frappe à travers différents projets, dont on retiendra prioritairement le groupe noise/indus Duma (avec un album éponyme qui avait fait grande sensation en 2020). Son premier opus solo, sous l’alias Lord Spikeheart, est une expérience sonore surpuissante et implacable, fusionnant métal, noise et rap dans un déferlement incessant de percussions explosives, de basses tonitruantes, de guitares distordues, de textures électroniques abrasives et de chants tantôt lugubres tantôt stridents. Aucun répit n’est offert pendant 37 minutes, avec en prime le renfort d’une véritable internationale bruitiste venue du Japon, du Venezuela, d’Europe ou encore d’Indonésie.

🎧 Nobody

[infosisraelnews]

Le soutien « à toute épreuve » des États-Unis à Israël ne signifie pas forcement une bonne nouvelle

Le président Biden adore utiliser le mot « à toute épreuve » pour décrire le soutien américain à la sécurité d’Israël. Il a utilisé ce terme lors de sa campagne électorale en 2019 , affirmant que son administration « [maintiendrait] nos engagements à toute épreuve en faveur de la sécurité d’Israël, quel que soit votre désaccord avec son dirigeant actuel ». Il l’a répété…

[leblogdemarinaetjm]

SAMEDI 24 FEVRIER 2024 (Billet 3/3)

CHRISTIAN LI, « l’apprenti sorcier du violon »

L’article ci-après, signé du critique musical Thierry Hillériteau (France Musique), est peu long mais il introduit bien les 2 vidéos qui vous sont proposées.

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Lors de leur première venue à Londres, la plupart des jeunes musiciens classiques vous diront qu’ils ne rêvent que de visiter le Royal Albert Hall, la maison-musée de Haendel (qui partage aujourd’hui ses murs avec le musée Jimmy Hendrix), ou l’abbaye de Westminster afin de se recueillir sur la tombe de célèbres compositeurs de l’île d’Albion…

Lors de sa première visite dans la capitale britannique, en 2019, sur invitation du prestigieux label Decca, Christian Li, lui, n’avait qu’une idée en tête : trouver le quai 9-¾ de King’s Cross, pour dévaliser la boutique officielle Harry Potter de la gare londonienne ! L’histoire ne dit pas si le jeune violoniste en ressortit avec une baguette de chez Ollivanders ou un balai Nimbus 2000. Mais le résultat de sa visite dans les bureaux voisins de Decca Records, lui, vient tout juste de sortir dans les bacs (« Vivaldi – The Four Seasons – Melbourne Symphony Orchestra »)

Gageons que l’annonce de la sortie de ce premier album d’un énième « prodige du classique », à grand renfort de slogans dignes d’une entrée dans le livre Guinness des records, aura fait hésiter plus d’un mélomane. D’autant que le programme (centré sur « Les Quatre Saisons » de Vivaldi) n’a en apparence rien de bien original. À tort. Car l’écoute du disque laisse à penser que Christian Li, 13 ans seulement, est bien plus qu’« un phénomène médiatique » ; plus que « le plus jeune violoniste à remporter la Section Junior du Concours Menuhin », en 2018 ; plus que « le plus jeune artiste jamais signé par le Label Decca », en 2020 et plus que « le plus jeune musicien classique à enregistrer Les Quatre Saisons de Vivaldi », en 2021.

Derrière l’apparente virtuosité, la vélocité d’une démoniaque précision, s’exprime une vraie musicalité. Un sens des nuances évident, qui semble moins marqué du sceau de la démonstration que de celui d’une sensibilité authentique et naturelle. Et surtout une écoute des autres musiciens - ici l’Orchestre Symphonique de Melbourne. Un plaisir manifeste à se fondre dans l’orchestre avec liquidité, ou à dialoguer avec lui qui interpelle. Et questionne sur cette carrière éphémère que l’on prédit trop souvent aux enfants stars du classique.

Sensibilité que l’on retrouve tout autant à l’œuvre dans la seconde partie, plus intime, du disque. Partie dédiée à des pièces en duo avec piano qui, là encore, pouvaient faire craindre facilité et désinvolture (par exemple dans le « tube » qu’est la « Méditation de Thaïs » de Massenet…). Certes, pour imprimer durablement sa marque dans le paysage classique, il faudra à Christian Li bien plus qu’un énième enregistrement des « Quatre Saisons » agrémenté de bis de concerts. Et l’exercice de la scène, sur le long terme, est une épreuve de vérité pour laquelle il y a chez les enfants prodiges de nombreux appelés, mais peu d’élus.

Les échanges permanents de regards avec les musiciens, les allers et retours incessants entre chaque côté de l’orchestre, l’expressivité étonnamment mature de ce visage aux traits poupons, la sûreté du geste, la flexibilité du jeu et des coups d’archet, et l’ancrage au sol pour se donner un maximum de détente, dénotent une attitude étonnamment musicale et naturelle face à l’instrument et à l’orchestre. Attitude qui a immédiatement séduit son professeur Robin Wilson, célèbre pédagogue à l’université de Sydney, qui n’a pas hésité à prendre le jeune garçon sous son aile après que sa mère lui a envoyé une vidéo de Christian jouant du violon.

Cette dernière, comptable, n’a jamais joué d’instrument. Pas plus que son père, ingénieur en électronique. Mais lorsque leur fils a commencé la musique à 5 ans, s’essayant concomitamment au piano et au violon, ils ont compris qu’il avait avec ce dernier, en plus d’une excellente mémoire musicale, un rapport organique. « Comme un prolongement de lui-même », estime Robin Wilson. Christian, d’ailleurs, ne dit pas autre chose. Celui qui aime à rappeler qu’en dehors de ses quatre à cinq heures quotidiennes de pratique de l’instrument, il aime « jouer aux jeux vidéo, regarder des films de science-fiction comme Star Wars ou Gravity, relire Harry Potter ou faire du sport », affirme qu’il se sent beaucoup plus heureux et confiant lorsqu’il a son violon entre les mains. Un bonheur communicatif…

(Source : « Article publié dans le Figaro du 08/09/2021 »)

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Le premier document (3 minutes) - voir la vidéo ci-dessus (*) - a était tourné lors d’une répétition. Notre conseil, concentrez-vous sur la tête de Christian Li, sur ses doigts sur le manche et sur les mouvements de l’archet. Ne les quittez pas des yeux. Vous comprendrez très vite pourquoi ce petit bonhomme, aux expressions parfois étranges, ne doit pas être né sur cette planète. Quand il joue de son instrument, il donne une idée de l’endroit d’où il vient… D’où ? De très, très loin !

(*) Music video by Christian Li, Melbourne Symphony Orchestra performing Vivaldi : The Four Seasons, Violin Concerto No. 4 in F Minor, RV 297 « Winter » - I. Allegro non molto. A Decca Classics Video ; © 2021 Universal Music Operations Limited

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Et si vous avez du temps devant vous (le document ci-dessous dure, lui, 6 minutes) et si vous appréciez le violon dans la Musique Classique, regardez, dans un style tout à fait différent, comment Christian Li interprète la célébrissime « Méditation de Thaïs » de Massenet (*).

(*) Music video by Christian Li, Timothy Young performing Massenet : Thaïs - Méditation (Arr. R. Nichols for Violin and Piano). © 2021 Universal Music Operations Limited

Encore une fois, ne quittez pas des yeux un instant le visage et les doigts du jeune violoniste. Là, vous en aurez la preuve, « CE GAMIN VIENT D’AILLEURS ! »

[ensemblecyclism]

Le premier coureur à remporter trois maillots du Tour de France la même année, Tadej Pogacar

Bien que Tadej Pogacar ait raté le championnat du Tour de France cette année, il a également très bien performé dans d'autres épreuves. Auparavant, Tadej Pogacar était le premier pilote à remporter trois Maillot Cyclisme Tour de France la même année. Ses capacités peuvent être considérées comme un pilote de premier plan. Tadej Pogacar est un passionné de course sur route et son sourire peut toujours apaiser les inquiétudes des fans.

La carrière de Tadej Pogacar n'a pas encore connu une triste histoire, et il n'a pas été dans une situation très volatile. Même si Tadej Pogacar a raté le championnat du Tour de France ces deux dernières années, sa carrière est toujours dominée par les victoires. Tadej Pogacar est né en Republika Slovenija en 1998. Il s'intéressait davantage au football lorsqu'il était enfant. Tadej Pogacar a également choisi le cyclisme après que son frère se soit intéressé au cyclisme sur route. En 2011, la performance exceptionnelle de Tadej Pogacar attire l'attention de Mario Andretti, qui devient également son entraîneur. Tadej Pogacar a perfectionné ses compétences de pilotage sous la direction de l'entraîneur Mario Andretti, et son dévouement pendant huit ans est devenu la clé pour rejoindre l'UAE Team Emirates. En mai 2019, Tadej Pogacar a rejoint l'UAE Team Emirates et son entraîneur Mario Andretti est également devenu le directeur sportif de l'équipe.

Tadej Pogacar a remporté trois étapes de la Vuelta a España 2019 et a terminé troisième de l'épreuve. En 2020, Tadej Pogacar participait pour la première fois au Tour de France. Sa victoire était pleine de défis. Deux pilotes de l'UAE Team Emirates se sont retirés de la course, et Tadej Pogacar a fait face à la situation sans adjoint et s'est appuyé sur d'autres adversaires pour lancer une attaque. Tadej Pogacar a même surpassé son rival Primož Roglič pour remporter son premier titre sur le Tour de France, et il a également obtenu le soutien d'un sponsor pour le Maillot Cyclisme UAE Team Emirates. La même année, Tadej Pogacar devient le premier pilote à remporter trois maillots du Tour de France, et sa force ne diminue pas à cause de l'amour.

[streampourvous]

Joker (2019)

Voir Joker (2019) streaming VF - Stream pour vous Arthur Fleck, un humoriste de stand-up raté, bascule dans la folie et devient le Joker. Les épreuves de la vie et la cruauté de la société le poussent à embrasser sa véritable nature, un mélange explosif de chaos et de folie. Le Joker devient alors une figure emblématique du crime, semant le trouble et la terreur dans les rues de Gotham City dans les années 1980.. Read the full article