#à ce point d'être défendu
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hm
#en français parce qu'il doit y avoir 5 français qui suivent ce blog#mais contexte#la streameuse que je regardais a crash#donc en attendant qu'elle revienne je traînais sur twitch et j'me suis dit. on va voir si le jeu maudit est vraiment si bon qu'il mérite#à ce point d'être défendu#et#c'est juste un énième clone de witcher 3 et d'assassin's creed (sauce origins et jeux suivants)#vraiment capitalism breeds innovation#il n'y a RIEN d'intéressant#tout est super rigide les graphismes sont cet espèce de beau sans âme qui a envahi les jeux AAA depuis 8 ans#les éléments de gameplay (attaquer des camps par ex) sont les mêmes que dans AC et c'est chiant#les combats sont chiants#genre c'est même pas mauvais genre la honte suprême#juste vraiment la formule super palatable qui est répétée et répétée depuis presque dix ans parce que c'est ce qui marche#oui je sais que les gens défendent plus le jeu par réaction que parce que le jeu est bon#mais quand même#après avoir regardé la vidéo sur la 'marketabilité' de la franchise je peux dire. oui effectivement c'est encore un produit vendu à un#public bercé par les produits dérivés depuis qu'ils ont 5 ans
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Waiting
DURING those hours of waiting, what did they do? We must needs tell, since this is a matter of history.
While the men made bullets and the women lint, while a large saucepan of melted brass and lead, destined to the bullet-mould smoked over a glowing brazier, while the sentinels watched, weapon in hand, on the barricade, while Enjolras, whom it was impossible to divert, kept an eye on the sentinels,
Combeferre, Courfeyrac, Jean Prouvaire, Feuilly, Bossuet, Joly, Bahorel, and some others, sought each other out and united as in the most peaceful days of their conversations in their student life, and, in one corner of this wine-shop which had been converted into a casement, a couple of paces distant from the redoubt which they had built, with their carbines loaded and primed resting against the backs of their chairs, these fine young fellows, so close to a supreme hour, began to recite love verses. What verses?
These:
Vous rappelez-vous notre douce vie, Lorsque nous étions si jeunes tous deux, Et que nous n'avions au cœur d'autre envie Que d'être bien mis et d'être amoureux, Lorsqu'en ajoutant votre age à mon age, Nous ne comptions pas à deux quarante ans, Et que, dans notre humble et petit ménage, Tout, même l'hiver, nous était printemps?
Beaux jours! Manuel etait fier et sage, Paris s'asseyait à de saints banquets, Foy lançait la foudre, et votre corsage Avait une épingle où je me piquais. Tout vous contemplait. Avocat sans causes, Quand je vous menais au Prado dîner, Vous étiez jolie au point que les roses Me faisaient l'effet de se retourner.
Je les entendais dire: Est elle belle! Comme elle sent bon! Quels cheveux à fiots Sous son mantelet elle cache une aile, Son bonnet charmant est à peine éclos. J'errais avec toi, pressant ton bras souple. Les passants crovaient que l'amour charmé Avait marié, dans notre heureux couple, Le doux mois d'avril au beau mois de mai.
Nous vivions cachés, contents, porte close, Dévorant l'amour, bon fruit défendu, Ma bouche n'avait pas dit une chose Que déjà ton cœur avait répondu.
La Sorbonne était l'endroit bucolique Où je t'adorais du soir au matin. C'est ainsi qu'une âme amoureuse applique La carte du Tendre au pays Latin.
O place Maubert! ô place Dauphine! Quand, dans le taudis frais et printanier, Tu tirais ton bas sur ton jambe fine, Je voyais un astre au fond du grenier. J'ai fort lu Platon, mais rien ne m'en reste; Mieux que Malebranche et que Lamennais Tu me démontrais la bonté céleste Avec une fleur que tu me donnais.
Je t'obéissais, tu m'étais soumise; O grenier doré! te lacer! te voir Aller et venir dès l'aube en chemise, Mirant ton jeune front à ton vieux miroir. Et qui donc pourrait perdre la mémoire De ces temps d'aurore et de firmament, De rubans, de fleurs, de gaze et de moire, Où l'amour bégaye un argot charmant? Nos jardins étaient un pot de tulipe; Tu masquais la vitre avec un jupon; Je prenais le bol de terre de pipe, Et je te donnais le tasse en japon.
Et ces grands malheurs qui nous faisaient rire! Ton manchon brûlé, ton boa perdu! Et ce cher portrait du divin Shakespeare Qu'un soir pour souper nons avons vendu!
J'étais mendiant et toi charitable. Je baisais au vol tes bras frais et ronds. Dante in folio nous servait de table Pour manger gaîment un cent de marrons. La première fois qu'en mon joyeux bouge Je pris un baiser a ton lèvre en feu, Quand tu t'en allais décoiffée et rouge, Je restai tout pâle et je crus en Dieu! Te rappelles-tu nos bonheurs sans nombre, Et tous ces fichus changés en chiffons? Oh que de soupirs, de nos cœurs pleins d'ombre, Se sont envolés dans les cieux profonds!(1)
The hour, the spot, these souvenirs of youth recalled, a few stars which began to twinkle in the sky, the funeral repose of those deserted streets, the imminence of the inexorable adventure which was in preparation, gave a pathetic charm to these verses murmured in a low tone in the dusk by Jean Prouvaire, who, as we have said, was a gentle poet.
In the meantime, a lamp had been lighted in the small barricade, and in the large one, one of those wax torches such as are to be met with on Shrove-Tuesday in front of vehicles loaded with masks, on their way to la Courtille. These torches, as the reader has seen, came from the Faubourg Saint-Antoine.
The torch had been placed in a sort of cage of paving-stones closed on three sides to shelter it from the wind, and disposed in such a fashion that all the light fell on the flag. The street and the barricade remained sunk in gloom, and nothing was to be seen except the red flag formidably illuminated as by an enormous dark-lantern.
This light enhanced the scarlet of the flag, with an indescribable and terrible purple.
(1) Do you remember our sweet life, when we were both so young, and when we had no other desire in our hearts than to be well dressed and in love? When, by adding your age to my age, we could not count forty years between us, and when, in our humble and tiny household, everything was spring to us even in winter. Fair days! Manuel was proud and wise, Paris sat at sacred banquets, Foy launched thunderbolts, and your corsage had a pin on which I pricked myself. Everything gazed upon you. A briefless lawyer, when I took you to the Prado to dine, you were so beautiful that the roses seemed to me to trn round, and I heard them say: Is she not beautiful! How good she smells! What billowing hair! Beneath her mantle she hides a wing. Her charming bonnet is hardly unfolded. I wandered with thee, pressing thy supple arm. The passers-by thought that love bewitched had wedded, in our happy couple, he gentle month of April to the fair month of May. We lived concealed, conent, with closed doors, devouring love, that sweed forbidden fruit. My mouth had not uttered a thing when thy heart had already responded. The Sorbonne was the bucolic spot where I adored thee from eve till morn. 'Tis thus that an amorous soul applies the chart of the Tender to the Latin country. O Place Maubert! O Place Dauphine! When in the fresh spring-like hut thou didst draw thy stocking on thy delicate leg, I saw a star in the depths of the garret. I have read a great deal of Plato, but nothing of it remains by me; better than Malebranche and than Lamennais thou didst demonstrate to me celestial goodness with a flower which thou gavest to me. I obeyed thee, thou didst submit to me; oh gilded garret! to lace thee! to behold thee going and coming from dawn in thy chemise, gazing at thy yourg brow in thine ancient mirror! And who, then, would forego the memory of those days of aurora and the firmament, of flowers, of gauze and of moire. when love stammers a charming slang? Our gardens consisted of a pot of tulips; thou didst mask the window with thy petticoat; I took the earthenware bowl and I gave thee the Japanese cup. And those great misfortunes which made us laugh! Thy cuff scorched, thy boa lost! And that dear portrait of the divine Shakespeare which we sold one evening that we might sup! I was a beggar and thou wert charitable. I kissed thy fresh round arms in haste. A folio Danto served us as a table on which to eat merrily a centime's worth of chestnuts. The first time that. in my joyous den, I snatched a kiss from thy fiery lip, when thou wentest forth, dishevelled and blushing, I turned deathly pale and I believed in God. Dost thou recall our innumerable joys, and all those fichus changed to rags? Oh! what sighs from our hearts full of gloom fluttered forth to the heavenly depths!”
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Dépolitiser la littérature met des vies en danger
Permettez-moi de faire au plus simple dans ce billet, parce que je m'adresse essentiellement à des personnes qui, comme moi, à l'époque où je ne comprenais pas ce que le mot "politique" impliquait, n'ont que peu de notions. Si vous souhaitez nuancer mon propos ou partager des ressources, n'hésitez pas à laisser des commentaires.
Cela semble exagéré comme titre ? Et pourtant, il n'en est rien. Depuis que je suis sur les réseaux sociaux, et en particulier dans la sphère littéraire de divers milieux numériques, beaucoup ont clamé haut et fort qu'il fallait "cesser de tout politiser" ou d'arrêter d'évoquer les questions relatives à la place de la politique dans nos ouvrages. Comme si dire que la littérature a un rôle social et politique, c'était prêter trop d'importance, ou trop de sérieux, à "un simple loisir". Chose que beaucoup de personnes pensent, la réduisant ainsi à un rôle unique : celui de nous divertir. Or, notre manière de nous divertir est bien plus politique que vous ne le pensez.
Introduction
Si vous n'en êtes pas convaincu-e, c'est peut-être que vous ne vous êtes pas interrogé-e sur le sujet, ce qui est normal, personne ne l'a vraiment appris. C'est en faisant des recherches, en rencontrant des gens ou en militant qu'on peut en venir à se questionner. Au cœur de notre imaginaire collectif, nous n'avons de cesse de voir partout des domaines relatifs au divertissement être réduits à une seule fonction : divertir. Certes, elle n'est pas négligeable, et elle est tout aussi importante à considérer. Sauf que c'est aussi un moyen de porter des idées. La mentionner chaque fois que l'on parle de politique a été, dans bien des situations, une façon de délégitimer des critiques, qui visaient, entre autres, des idées conservatrices et oppressives. Donc des idées susceptibles de mettre des personnes en danger, car les mettre en avant et les banaliser normalise des violences : le racisme, la misogynie, le validisme, la grossophobie, etc.
Quelques notions
"Discriminations", "oppressions". Voici des formes de violences dont vous connaissez peut-être les noms, ou que vous avez pu lire sur les réseaux. Ce sont des violences basées sur des critères arbitraires qui consistent à marginaliser, exclure, des groupes de personnes du fait qu'elles ne correspondent pas à des normes établies ou à un modèle social défini selon des hiérarchies, et cela varie en fonction des pays et cultures (aux causes et conséquences sociologiques et historiques différentes). Le fait d'être un homme blanc (au sens littéral comme au sens social), cisgenre, riche, valide, neuroT, hétéro, mince, etc fera que vous serez valorisé-e en France par exemple. Il vous sera plus facile d'obtenir un logement, un travail et d'autres avantages, au détriment d'autrui parfois. Pour peu que vous n'entriez pas dans ces critères, et que vous ne faisiez pas partie d'un groupe haut dans la hiérarchie, vous pouvez donc subir des violences. Les degrés dépendent du milieu où vous évoluez en société, de l'exposition à ces dernières, de vos liens sociaux et divers autres facteurs.
Le conservatisme est, d'après le dictionnaire de l'Académie française : "une doctrine ou état d’esprit qui tend à s’opposer à toute modification ou innovation, par attachement aux pratiques traditionnelles ou à un ordre existant". C'est donc un ensemble d'idées qui tend vers le maintien de ces dernières. Dans une société aux pensées conservatrices, il est donc fréquent que les normes, injonctions et modèles soient défendus au point de réprimer des idées qui osent s'y confronter, puisqu'elles sont banalisées et institutionnalisées. Cet "attachement" décrit dans cette définition n'existe non pas que pour la valeur sentimentale des traditions (argument souvent utilisé par la droite et l'extrême droite qui jouent sur les paniques morales et la fameuse "perte des valeurs et de notre identité"). Il est aussi présent parce que conserver ces hiérarchies favorise et avantage des groupes privilégiés (ceux qui sont donc en haut) au détriment des autres par leur exploitation. Il s'agit là d'un rapport de force se trouvant être le résultat d'évènements socio-historiques, et cet ensemble d'éléments (idées, rapport de force et un pouvoir institutionnel et gouvernemental) forme un système.
À présent que vous avez quelques notions, humblement définies, sachez que les idées (vous vous en doutez) ne se présentent pas que sous la forme d'injonctions. Elles circulent à travers notre manière de vivre, et bien sûr, notre manière de se divertir. Et oui. Même l'humour est un vecteur d'idées. C'est parce qu'on normalise certaines blagues, basées sur des clichés oppressifs, qu'elles perdurent. En les réduisant à du divertissement, on minimise et sous-estime l'impact qu'elles peuvent avoir dans nos représentations et elles finissent par perdurer en perpétuant des violences déjà existantes (parfois en les augmentant dans des périodes de tensions politiques, comme lorsque des idées progressistes ou des luttes prennent de l'ampleur ou que des droits sont enfin obtenus).
Dire "ce n'est qu'un récit" quand on parle de littérature en ignorant (volontairement ou non) son rôle politique, cela fait partie de la dépolitisation. C'est-à-dire nier ou retirer dans notre propos le caractère, le rôle et l'impact politique (au sens social du terme) que peuvent avoir des livres. Des personnes vont les lire et des idées seront diffusées à travers ces lectures, d'une manière ou d'une autre. En dépolitisant des sujets qui concernent des vies humaines (souvent des groupes oppressés et discriminés), nous les mettons donc en danger. En dépolitisant la littérature, nous maintenons des idées destructrices.
La dépolitisation de la littérature
Plusieurs auteurices ont présenté des œuvres avec des idées oppressives (participant de fait à des violences visant des groupes de personnes pour leurs origines, couleur de peau, handicaps, identité de genre, religion, orientations romantico-sexuelles, et bien d'autres choses...). Que cela soit volontaire ou non, les mêmes arguments, plus que discutables, sont encore tenaces de nos jours : "ce n'est que de la fiction" ; "mon livre n'est pas politique, il est divertissant" ; "il faut arrêter de tout politiser, c'est juste un récit".
La politique n'est pas détachable de toute sphère ou domaine, car elle les influence en permanence. Elle est présente dans notre langage et nos représentations, d'où l'importance de ne pas négliger sa présence dans la littérature. Certain-e-s pourraient dire qu'il ne s'agit là que de questions culturelles : en réalité, les deux sont très liés. Les cultures se sont construites autour d'environnements, de sociétés, elles-mêmes grandement liées à des évènements et évolutions socio-historiques, comme mentionné plus tôt, qui ont émergé parce qu'elles ont été portées par des idées.
Répandre l'idée selon laquelle il faut différencier politique et divertissement/littérature, c'est passer à côté du rôle que l'on a. C'est aussi dépolitiser notre propre place d'écrivain-e et/ou lecteurice. En tant qu'individu membre d'une société, qui que l'on soit, on porte, diffuse, partage un regard politique sur notre monde de manière consciente et/ou inconsciente. Ignorer cela, ne pas prendre en compte la place que la politique prend dans les milieux littéraires, c'est participer, volontairement ou non, au maintien de violences. Ne pas agir, c'est devenir complice.
Conclusion
Il est vrai que se positionner, agir, sur des sujets politiques, s'éduquer, apprendre, n'est pas toujours chose aisée. C'est un inconfort que l'on doit surmonter si l'on souhaite contribuer à une littérature plus éthique et engagée. L'esprit critique garantit une forme d'autonomie et une liberté de penser, qu'il faut considérer avec sérieux, selon moi, au-delà de l'aspect moral (ce n'est pas un combat entre le bien et le mal). N'est-il pas plus enviable de prendre conscience et comprendre la société dans laquelle on évolue ? Dans les milieux centrés sur l'écriture, on parle davantage de diversité, d'inclusivité, ce qui montre que les mentalités ont évolué et qu'il est possible de surmonter cet inconfort. Il devient moindre grâce au travail collectif réalisé dans nos luttes et nos efforts individuels.
Plus tard, j'envisage de présenter quelques ressources pour compléter ce modeste billet. J'espère qu'il éclaircit un peu plus les enjeux présentés. La dépolitisation touche bien d'autres domaines, alors gardons en mémoire que la politique ne concerne pas que le vote ou les débats.
Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
Si cela vous intéresse, vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux et lire mes projets publiés ici, à bientôt ! :
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coucou, désolée ma question arrive un peu tard... j'avais 15 ans quand le mouvement des gilets jaunes a éclaté, je n'ai pas trop compris ce qui s'est passé :/ Tu pourrais me résumer vite fait pourquoi soutenir les gilets jaunes ?
Salut !
Le mouvement des gilets jaunes, ça a été un mouvement populaire d'ampleur qui a été déclenché par l'annonce d'une taxe sur plusieurs sources d'énergie, y compris l'essence. Face au spectre de l'augmentation du prix du carburant, colère et frustration ont éclatés sous forme de blocages de routes et de rond-points, organisés via les réseaux sociaux.
Quelque chose de marquant, c'est que je me souviens parfaitement avoir vu les choses prendre forme en ligne en me disant "jamais les gens suivront le truc, ça restera un truc en ligne". Je pensais sincèrement que les gens n'auraient pas la volonté ou le courage d'aller jusqu'au bout (sûrement étant moi-même blasée, je pensais que c'était le cas de tout le monde).
Et c'était faux ! Les gens se sont bel et bien retrouvés les week-ends sur les rond-points de France, pour manifester leur mécontentement, pour faire entendre leur voix. Et ce, pendant longtemps et avec une ampleur croissante, finissant même par défiler massivement dans les grandes villes du pays.
On a souvent accusé les gilets jaunes d'être un mouvement diffus, de ne pas avoir su se structurer et de ne pas avoir réussi à dresser une sorte de programme, une liste de revendications claires ou un projet cohérent à porter en commun.
Mais à mon sens, les revendications des GJ étaient assez claires. Partant d'une expérience d'une baisse de leur niveau de vie, voire d'une réelle précarité, les GJ ont réclamé à peu près tout ce à quoi on peut penser pour y remédier à court terme : suppression de la taxe à l'origine du mouvement, rétablissement de l'impôt sur la fortune, critiques d'autres mesures qui ont grevé le budget des ménages. La critique a porté sur un certain nombre de dispositifs dont on peine parfois à cerner l'utilité et qui apparaisse donc comme de pures sanctions pour les individus (je pense, en particulier, à la critique de la multiplication des radars et du contrôle technique). En bref, les GJ critiquaient de manière plutôt cohérente un ensemble de contraintes et des charges disproportionnées (effectivement ou vécues comme tel) sur la classe laborieuse.
Voilà pour le plan économique. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'en prenant de l'ampleur (peut-être depuis le départ même ?), le mouvement des GJ a porté des revendications "purement" politiques (si on creuse leurs revendications économiques, on arrivera également à une critique politique mais passons). En effet, assez rapidement, on a vu fleurir les revendications comme l'instauration d'un référendum d'initiative populaire ou encore la reconnaissance du vote blanc.
Des revendications faisant écho à une réelle perte de confiance d'une part de la population dans le régime politique français et ses institutions et d'une volonté de reprendre les choses en main, en instaurant des mécanismes relevant de la démocratie directe. On est alors loin du désintérêt pour la chose publique qu'on nous présente parfois comme cause de l'abstention aux élections !
Voilà pour une présentation rapide des revendications portées par les GJ. Bien sûr, c'était un mouvement hétéroclite donc cela n'épuise pas l'ensemble des revendications qui ont pu être formulées à cette occasion. Mais je pense avoir parlé du principal.
Après, pour ce qui est de "soutenir les gilets jaunes", je ne sais pas trop quoi dire : tout dépend de si leurs revendications te semblent dignes d'être défendues et ce n'est pas à moi de te le dire.
Mais je ne sais pas si cela a du sens de dire qu'on soutient les GJ aujourd'hui ? Toutes les causes de leur mécontentement existent encore (parfois sous d'autres formes : il suffit de voir le prix du carburant) mais il me semble qu'on peut dire que le mouvement en lui-même s'est dilué après s'être heurté à un mur (de CRS armés de LBD parfois). Rien n'empêche que le peuple manifeste son mécontentement massivement à nouveau. Il suffit de voir les manifestations actuelles contre la réforme des retraites : il y a sûrement nombre de manifestants qui ont participé aux GJ qui ont manifesté la semaine dernière.
Sous une forme ou sous une autre (mouvement spontanée, manifestation organisée par les syndicats...), le cœur des revendications demeure globalement le même : le peuple étouffe sous le poids du monstre de système économique qui lui pèse dessus de toutes ses forces. A toi de voir ce que tu en penses et si tu soutiens les GJ, grévistes ou manifestants actuels et à venir, car on n'est pas prêts d'être sortir de l'auberge.
#me suis pas relu car c'est bcp trop long#donc désolée pour la forme bâclée!#long post#anon#french#french post#french politics#upthebaguette
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My poem for September is Les yeux d'Elsa by Louis Aragon (1942, French).
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée Sept glaives ont percé le prisme des couleurs Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche Par où se reproduit le miracle des Rois Lorsque le cœur battant ils virent tous les trois Le manteau de Marie accroché dans la crèche Une bouche suffit au mois de mai des mots Pour toutes les chansons et pour tous les hélas Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux L'enfant accaparé par les belles images Écarquille les siens moins démesurément Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où Des insectes défont leurs amours violentes Je suis pris au filet des étoiles filantes Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août J'ai retiré ce radium de la pechblende Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu Ô paradis cent fois retrouvé reperdu Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa.
take the 2024 dostoyevsky-official challenge: every month, learn one poem by heart. it could be in any language, it could be poetry you already know, it could be poetry you're reading for the first time, it could be a sonnet, it could be a ballad: go wild (but for this, i recommend choosing canonical poetry in your chosen language, not poetry in translation, nor something new). above all, poetry, language charged with meaning to the ultimate degree, is meant to be read aloud, to be felt with the tongue. by the end of the year, you'll have a better intuitive understanding of the poet's craft, of the possibility and beauty of language, an improved reading style, and, through the memorization process, a deep knowledge of each chosen poem—and you'll have committed 12 poems to heart, sitting around for any occasion, keeping you company wherever you go
#2024 dostoyevsky-official challenge#poetry#art#Louis Aragon#Les yeux d'Elsa#oh exactly 100 years after the previous poem. neat
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MARDI 29 OCTOBRE 2024 (Billet 2 / 3)
Ce dimanche, Félix Lebrun est rentré un peu plus dans l’histoire du tennis de table devenant le premier européen à remporter un « WTT Champions » au terme d’un parcours exceptionnel.
Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre. On vibrait la semaine dernière pour les exploits de l’aîné de la fratrie Lebrun. Alexis Lebrun venait d'être sacré champion d’Europe après sa victoire en finale face à l’Allemand Duda.
Ce dimanche, c’est son petit frère Félix qui lui répond. Le 7e joueur mondial s’est imposé chez lui dans l’Hérault au « WTT Champions » de Montpellier face au Japonais Tomokazu Harimoto (11-7, 11-9, 11-6, 8-11, 11-4).
Un exploit majuscule puisqu’il est le premier français à remporter un tournoi de cet acabit. Mieux encore, il est le premier européen de l’histoire du tennis de table à s’imposer dans cette catégorie.
[Nous avons choisi de vous montrer dans la vidéo (« Tik Tok ») ci-dessus, un point EXTRAORDINAIRE – NDLR du Blog], lors du quart de finale qui opposait les 2 frères, au cours d'un troisième set très disputé (16-14), où plus d'une vingtaine de coups ont été échangés, faisant EXPLOSER toute la salle quand Félix l'a finalement emporté alors qu'Alexis s'était très bien défendu, même après être tombé au sol.
(Source : « lefigaro.fr »)
_________________________________
Nous dédions à ce Billet à tous nos « lecteurs/abonnés » car tous nos « lecteurs/abonnés » ont joué au moins une fois dans leur vie au Ping Pong (il paraît qu’on ne doit plus l’appeler comme ça, mais on s’en f.). Donc tous nos « lecteurs/abonnés » savent, après avoir regardé la vidéo, à quel point… ce « POINT » est EX-TRA-OR-DI-NAIRE » !!!
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14 OCTOBRE ▶ Les Trésors De La Foi
Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux Matthieu 10:32
Jamais Honteux
Belle promesse!
C'est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu'aient pu être mes fautes, je n'ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur. Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m'abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès ici-bas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j'aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu'alors Jésus pourra me confesser, disant: "Cet homme a vraiment cru en moi; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom; je le reconnais pour mien." Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque d'honneur. Mais qu'est-ce, à côté de la gloire incomparable d'être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n'aie jamais honte de mon Sauveur! Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour? - Lire plus ici :
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Je ne veux pas de lois
Qui comprime nos choix
Je ne veux pas de dirigeant
Qui nous empêche d'être vivant
Je ne veux pas de routine
Qui n'ont pas de sens
Je suis d'accord pour l'épine
J'accepte la souffrance
L'important de l'éthique
En accord avec mes valeurs
C'est avant tout une pratique
Qui respecte les couleurs
De chaque individu
Pour qu'ils soient défendu
De tout les points de vue
L'amour est l'absolu
Celui de la bienveillance
Dans l'intérêt de chacun
Celui de l'innocence
Du moment opportun
Je souhaite la paix
Dans ce monde inondé
Je souhaite le repos
Cette terre de chaos
L'amour pourra t-il un jour
Être un simple bonjour
Sans arrière pensée
Et sans dérivés
Le don pourra t-il être
Juste donner pour donner
Sans reconnaître
Sans attendre après
La paix pourra t-elle
Être celle
Pour battre l'infernal
Une arme pour le génial
Le sens de cette quête
D'une vérité parfaite
Une expérimentation
Pour vaincre à l'unisson
Un bonne fois pour toute
Faut-il que j'ajoute
La liberté des joies
L'éternité des rois
Ne peut être effective
Que si elle est comprise
Par un plus grand nombre
Pour faire taire les ombres
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ANYIGBA NYUI
Lundi 08 avril 2024
"Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n'a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude(...)"
1 Pierre 2, 21&22(LSG)
La justice de Jésus dans l'injustice
Nous pouvons nous rendre compte en lisant la bible que Jésus est un exemple par excellence de souffrance à cause de l'injustice. Mais son attitude et ses réactions face à ses détracteurs et à ses oppresseurs démontrent la cause pour laquelle il vivait, la justice. En d'autres termes, Jésus a souffert de l'injustice pour nous arracher la justice. Le passage que nous méditons aujourd'hui est un vibrant témoignage de l'apôtre Pierre sur cette attitude de Jésus qui doit nous inspirer : " lui qui, injurié, ne rendait point le mal pour le mal, ne faisait point de menaces"(verset 23).
Si la justice de Jésus venait du monde, il lui serait très difficile de la défendre au prix de sa vie. Mais sa justice vient de Dieu, et il l'a défendue au prix de sa vie. Car c'est dans cette justice que nos péchés sont pardonnés, que nos plus graves erreurs ne sont pas pénalisées, parce que Jésus les a tous portés sur la croix, pour nous arracher de la condamnation éternelle, du feu de l'enfer.
Alors, que devrions-nous faire ? Il nous faut suivre l'exemple de Jésus, sa soumission, son humilité et sa détermination pour la justice, la justice de Dieu qui accorde la vie éternelle. Es-tu prêt(e) à mener cette vie pour la justice? A souffrir pour le nom de Jésus, afin que d'autres voient la différence entre la Justice de Dieu et celle des hommes ? Que la détermination derrière les paroles de ce cantique, te fasse comprendre la rigueur derrière le choix de suivre Jésus, et que l'Esprit Saint te donne d'être ferme et inébranlable.
"Jusqu'à la mort nous te serons fidèles
Jusqu'à la mort tu seras notre Roi ;
Sous ton drapeau, Jésus, tu nous appelles ;
Nous y mourrons en combattant pour toi !
Refrain:
Jusqu'à la mort ! c'est notre cri de guerre,
Le libre cri d'un peuple racheté ;
Jusqu'à la mort, nous aurons pour bannière
Ta croix sanglante, ô Christ ressuscité"
Amen!
Exhortation : Suis l'exemple du seigneur et souffre pour la justice
Texte du jour : 1 Pierre 2, 18-25
Daniel EHO
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Déterminisme et libre-arbitre
Depuis longtemps, je me suis interrogé sur cette tension entre libre arbitre et déterminisme qui occupe tant les esprits philosophiques et scientifiques depuis quelques milliers d’années. Toutefois, je pense qu'une nouvelle proposition pourrait offrir une vision plus nuancée de la question et surtout rationaliser la proposition du libre arbitre qui reste aujourd'hui, un simple dogme. Dogme qui sous-tend les piliers de nos sociétés actuelles.
Le cerveau, cette merveilleuse structure composée d'une multitude de neurones, est le fondement même de notre être. Et, bien évidemment, il est également le berceau de notre conscience. Il est largement admis que le tissu neuronal se modifie en permanence, notamment pendant l'enfance. Ce qui m'interpelle profondément, c'est cette incroyable capacité d'adaptation en temps réel du cerveau. Si on se projette dans une expérience de pensée où un cerveau serait isolé dans un environnement totalement vide, il n'évoluerait guère, ou très peu : C'est bien de l'extérieur que proviennent les stimuli qui le nourrissent. Le cerveau reçoit une information, la traite et s'adapte en conséquence. Et cette adaptation survient après le traitement de l'information, ce qui est crucial.
Le libre arbitre tel que défini actuellement semble suggérer un mécanisme inverse : on reçoit une information, on s'adapte (ou on fait un “choix”), puis on traite l'information pour finalement agir ou décider. Cette distinction entre l'adaptation du cerveau et le processus décisionnel souligne la complexité et la nuance de ce que nous comprenons comme étant le "libre arbitre".
Honnêtement, je ne prétends pas savoir comment fonctionne précisément la conscience. C'est une énigme, un point central qui mérite d'être exploré en profondeur à l'avenir. Mais posons pour l'instant cette idée : la conscience est un produit induit par le cerveau et le tissu neuronal. J'imagine qu'une fois qu'une masse critique de neurones est atteinte, il en résulte une capacité si puissante de développement, d'adaptation rapide et de calcul qu'elle permet à une conscience d'émerger. Cette idée rappelle les travaux de Carlo Rovelli sur la manière dont le temps est une émergence basée sur des événements et des particules infimes.
Il est fascinant de penser que cette conscience émergente pourrait avoir des capacités qui dépassent la somme de ses constituants. Deux des capacités primordiales de cette conscience, telles que je les conçois, sont la prédiction et l'aptitude à s'extraire de soi. C'est précisément ces capacités qui, selon moi, constituent l'essence du libre arbitre. Cette faculté de s'extraire de soi permet à la conscience d'insuffler des stimuli au cerveau, le poussant ainsi à s'adapter. Tandis que la capacité de prédiction autorise la simulation d'environnements, de situations, et d'interactions qui, à leur tour, stimulent le cerveau.
Je tiens à préciser que ma proposition ne réfute pas le déterminisme. Chaque action, chaque choix que nous faisons, est déterminé par l'état exact de notre cerveau à un instant donné. Cependant, selon mon hypothèse, la conscience joue un rôle en permettant une certaine adaptation du tissu neuronal du cerveau entre chaque interaction, et même lors de simulations prédictives.
Le libre arbitre tel que défini actuellement est irrationnel et scientifiquement non défendu. Il suppose une détermination directe de la conscience sur nos actes. Je propose l’idée que la liberté de l’homme se trouve entièrement et seulement au sein de la conscience, qui permet une plasticité évolutive quasi instantané du cerveau.
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Sur les dangers du débat avec les fascistes
Oasis Nadrama, 08/09/2022 ' ' Une fois de plus revient la sempiternelle ritournelle : "Non mais parfois on peut parler avec l'extrême droite, ça dépend des circonstances !". ' Hé bien NON. ' Pourquoi ? Hé bien... ' ' ' ' A] LE DÉBAT PUBLIC AVEC LES F-SCISTES : UNE DÉFAITE SYMBOLIQUE ' ' Le débat avec les f-scistes constitue EN SOI une défaite symbolique permanente et une validation de leurs idées. ' C'est un message envoyé au monde : "Il est acceptable de débattre de ces questions". ' C'est une position politique catastrophique, peu importe les "bénéfices" que l'on pense en retirer par ailleurs. ' Ce point a déjà été développé par votre servante. Plus de détails sur l'inutilité et la nocivité du débat public sur cet article de 2019, ‘Les limites du débat public’. ' ' ' ' B] "ACCEPTER LE DÉBAT" SE FAIT À GAUCHE... ET LE RÉSULTAT EST TOUJOURS CATASTROPHIQUE ' ' On vient de voir passer que le refus du débat avec les f-scistes serait une position "hégémonique à gauche"... C'est une contre-vérité totale. Nous voyons TOUS LES JOURS des personnes socdéms, des personnes de gauche plus forte, et même quelques personnes d'extrême gauche se lancer dans des débats avec les fafs. ' En 2019, Dorian Chandelier, engagé dans l'anarchisme depuis des années, a commis cette erreur ; il a fait des déclarations "pas très malignes" (pour employer un aimable euphémisme), car il a été pris dans la machine rhétorique de l'extrême droite en tentant de leur transmettre des concepts. Il a exprimé tous ses regrets sur la question. ' Mais on pourrait faire une liste interminable de militant-e-s de terrain, d'intellectuel-le-s et de politicien-ne-s de gauche qui ont considéré que le dialogue avec les f-scistes pouvait amener de bonnes choses de manière "circonstancielle". Et ça ne s'est JAMAIS bien terminé. ' Historiquement, il y a une myriade d'exemples de "l'ouverture au dialogue" qui tourne très mal. ' Pour commencer, c'était ni plus ni moins l'une des stratégies de recrutement du parti n-zi que de prétendre "discuter" avec des intérêts "socialistes" (d'où son nom). ' Un exemple plus français. En 1981, le Front National faisait 0,2% des voix et les médias ne se déplaçaient pas pour ses congrès... Le FN était un non-parti, une ombre mourante du f-scisme version SS. On a vu à l'époque Le Pen père se plaindre à la radio d'être ignoré et censuré (notez le paradoxe, encore en vigueur à l'heure actuelle, de la personne réactionnaire qui emploie un moyen de grande écoute pour prétendre qu'on efface sa parole.) Entendant ces plaintes, le président Mitterrand a commandé explicitement à tous les médias de se focaliser sur l'extrême droite au nom du "pluralisme des idées". Résultat ? Quarante ans plus tard, le FN se retrouve TOUJOURS au second tour des présidentielles. Notons que comme d'habitude, l'argument de la "liberté d'expression" ne vaut apparemment QUE pour la défense des idées réactionnaires. Mitterrand ne se préoccupera jamais d'ouvrir le dialogue avec l'extrême gauche (d'autant qu'il boostait le FN pour diviser la droite). "La Ligue communiste révolutionnaire d'Alain Krivine et Lutte ouvrière d'Arlette Laguiller n'auront pas la divine surprise d'être propulsés sous les projecteurs au nom du “pluralisme des opinions”." ('La Main droite de Dieu : enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite') ' En 1978, le même Mitterrand avait défendu lors de ses procès Robert Ménard, activiste "de gauche", qui affichait alors l'ouverture aux opinions de "tout le monde". De cette histoire, on connaît déjà l'issue : Ménard f-sciste. ' Il y a des mécanismes bien connus qui emportent les gens vers le f-scisme. ' Pour commencer, le f-scisme est très compatible avec les "valeurs" profondes que l'on nous inculque, car il ne constitue qu'une caricature des sociétés actuelles. Le f-scisme est tyrannique parce que la société est étatiste, industriel et bourgeois parce que la société est capitaliste, viriliste/misogyne/queerphobe parce que la société est patriarcale, r-ciste jusqu'au gén-cide parce que la société est colonialiste, etc. Notre vision des choses est fondamentalement biaisée par cette atmosphère générale... Nous restons des enfants des systèmes de domination (étatisme, capitalisme, patriarcat, colonialisme...) et à ce titre nous sommes câblé-e-s pour excuser l'écrasement et l'exploitation des catégories opprimées. Nous allons hélas avoir une morale à tiroirs, une indignation sélective et une haute capacité à la violence invisible par le soutien et la normalisation des discours oppressifs et, inversement, à la dénonciation et au refus des discours de libération. Le f-scisme pousse donc en terrain fertile, et son implantation est également aidée par toute une rhétorique d'extrême droite qui se nourrit selon les situations d'une aura "sulfureuse", de l'appel au "respect" et au "bon sens", du déni, de la dissonance cognitive... Le degré de malhonnêteté intellectuelle et de capacité à la manipulation du f-scisme est fréquemment sous-estimé. Se reporter à l'Alt-Right Playbook ou à son excellente localisation française, Le guide de la fachosphère, pour quelques clefs de compréhension. ' On pourrait remplir un annuaire de ces histoires "d'ouverture au dialogue" qui tournent mal. Depuis plus d'un siècle, l'histoire du f-scisme c'est aussi celle d'individus de "gauche" séduits par l'extrême droite, et/ou qui lui offrent une plate-forme d'expression. "La vulnérabilité des n-zis ne peut pas être révélée par le débat. De nombreux-euses penseur-euses qui ont traversé la Seconde Guerre Mondiale, de Karl Popper à Hannah Arendt en passant par Jean-Paul Sartre, ont été très clair-e-s quant aux raisons pour lesquelles l'échange d'idées calme et sans passion avec des hommes tels que Richard Spencer [alt right] n'est pas seulement inutile, mais activement dangereux." ('Why Punching Nazis Is Not Only Ethical, But Imperative') ' Parler avec les f-scistes constitue pour iels une victoire symbolique permanente, et contribue également à la diffusion de leurs thèmes. Par exemple, répondre aux f-scistes sur l'immigration, c'est déjà faire de l'immigration une "question". ' ' ' ' C] QUE FAIRE DE L'OMNIPRÉSENCE DES "FASCISÉ-E-S" ? COMMENT LES OUVRIR SUR AUTRE CHOSE ? ' ' Un constat est souvent fait, un constat bien réel : le f-scisme a pignon sur rue aujourd'hui. La fenêtre d'Overton a glissé à l'extrême droite à un point surréaliste. On entend effectivement souvent des idées infâmes, d'un r-cisme, d'une mis-gynie, d'une queerphobie, d'un classisme, d'un validisme (etc) confondants, dans tous les milieux : au travail, avec des ami-e-s, en famille, dans un bar, dans la rue... Sans parler des médias. ' De cela, certaines personnes de gauche tirent la mauvaise conclusion. Elles se disent "On ne peut plus affronter le f-scisme directement, on ne peut plus refuser la conversation avec lui, il faut changer les stratégies et OUVRIR LE DIALOGUE" (on y revient !). ' Nous avons vu plus haut "qu'ouvrir le dialogue" par un débat public ne marche pas, pour beaucoup de raisons. Mais qu'en est-il des discussions privées ? ' Dans un cadre calme et SANS AUDIENCE, il est possible parfois de parler aux personnes réactionnaires, f-scisantes voire f-scistes en utilisant des termes et des concepts qu'iels comprennent davantage. Des discussions (rares) avec certain-e-s f-scistes ont toujours fait partie de l'arsenal de l'antif-scisme... Les opérations pour extraire des personnes piégées dans des groupes de skinheads néon-zis, par exemple, se font depuis toujours. Les antifas SAVENT que les f-scistes ne sont pas des démon-e-s. Tout comme Arendt le savait. C'est spécifiquement PARCE QUE les f-scistes sont des humains comme les autres qu'il faut s'opposer fortement au f-scisme à tout prix, éviter la compromission ! Parce que si "les f-scistes sont des humains", le corollaire s'ensuit : les humains comme les autres peuvent devenir f-scistes. D'où l'importance de refuser le moindre espace de parole aux f-scistes, de les combattre, de rendre le coût social du f-scisme trop élevé. ' Le problème est le suivant : plus les personnes sont enfoncées à l'extrême droite, plus ça prend du temps, de l'énergie, de la concentration de leur transmettre des données et de les amener à changer leur position. D'où la difficulté du dialogue privé. Il faut des circonstances précises et rares pour ramener un-e f-sciste à la raison et à la décence. Derek Black, jeune membre du KKK, a abandonné son idéologie de haine parce qu'il était détaché de TOUTES ses influences f-scistes et plongé dans un milieu progressiste. ' En bref, si vous voulez "dé-f-sciser" quelqu'un : ' 1- C'est un gros projet. Qui va prendre du TEMPS, de la documentation et énormément d'énergie. 2- Un résultat positif est extrêmement rare. 3- Vos ressources seraient généralement mieux employées à combattre ailleurs. ' C'est malheureux, mais je conseillerais plutôt aux gens de "faire le deuil" de leurs ami-e-s en dérive f-sciste (cela inclut les personnes qui votent RN "sans savoir"). Protégez les personnes opprimées de votre entourage. Protégez-vous vous-même. Rendez votre démarche claire : LES F-SCISTES NE SONT PAS VOS AMI-E-S. Pour reprendre le proverbe allemand : "S'il y a un n-zi à table et neuf personnes assises qui parlent tranquillement avec lui, il y a dix n-zis à table." ' Donc : - Le débat public, c'est mort. - La discussion privée, c'est quasi-mort (ou en tout cas très compliqué). On voit que l'échange direct avec les f-scistes n'est pas le bon outil ici. C'est un siphon à énergie qui en plus comprend des dangers politiques constants. Et pour revenir à la croyance comme quoi "il faut changer la stratégie face à l'omniprésence du f-scisme", oui, bien sûr qu'une stratégie s'adapte aux situations, mais dans certaines limites... Les principes des luttes pour la liberté et l'égalité restent incontournables. La bonne praxis, ce n'est pas de céder du terrain politique à mesure que les nombres de l'ennemi grandissent ; ça, c'est une logique de capitulation voilée. Au contraire, il faut faire preuve de fermeté, renforcer le respect de la dignité humaine ! Ne pas laisser dire "Il y a un problème d'immigré-e-s en France" ou "parfois le lobby LGBTQIA+ ça va trop loin", c'est important de s'opposer à ces discours de violence directe ou indirecte... et de s'y opposer par des ACTES, plutôt que par de grands débats qui font le jeu du f-scisme et donnent l'illusion à certain-e-s que leurs positions f-scistes seraient tolérables. ' ' ' ' LES PISTES DE L'ANTIF-SCISME ' ' La situation actuelle n'a rien d'unique. Pendant la totalité de l'histoire connue, des tyrannies et des proto-tyrannies ont tenu les rênes des sociétés occidentales. Et le patriarcat, le colonialisme etc sont là depuis tellement longtemps. Ces systèmes de domination ont développé des idéologies extrêmement puissantes et omniprésentes pour justifier et invisibiliser l'exploitation économique, l'écrasement des individus, etc. De tous temps, pour la société, seule doit être écoutée la "vérité" des tyrans. Et toujours, des parts réduites de la population se sont élevées contre les injustices. Toujours elles se sont battues. Les activistes anarchistes, anticapitalistes, antiracistes, féministes, queers, écologistes, et leurs prédécesseurs avec d'autres noms encore ont lutté. Le monde n'est pas seulement le résultat d'une histoire des tyrannies : nous avons hérité d'innombrables droits et libertés via les combats passés. Il nous en manque encore (et pour les personnes et catégories les plus opprimées, tout manque). Mais nous en avons. ' Le f-scisme n'a rien de nouveau. Il ne constitue qu'une caricature de la société telle qu'elle est. Et l'antifascisme l'a toujours combattu, et l'a toujours affaibli ou vaincu, et c'est ce qui se répète encore à l'heure actuelle. ' La première solution, c'est le fameux "punch a n-zi". L'article 'Why Punching N-zis Is Not Only Ethical, But Imperative' est une très bonne lecture. Si vous avez des doutes sur l'utilité concrète du tabassage de n-zis, que vous vous dites que ça va desservir la cause ou créer des martyrs, je vous recommande un autre texte : 'A History of Antif-scists Beating the Shit Out of the National Front'. Pour résumer les deux : - Une personne qui participe à une idéologie destructrice et oppressive perd son droit à être traitée correctement, et il est important de lui refuser l'espace public - On réduit de 90% les rangs des f-scistes en les frappant à chaque sortie Ajoutons dans les bonnes lectures 'Comment la non-violence protège l'état', de Gelderloos. (Éviter l'actuelle version papier : le traducteur français est transphobe et il s'est d'ailleurs fait botter le cul pour ça par Gelderloos en personne.) Gelderloos y explique que le débat "violence ou non-violence" est une opposition facile et erronée : en réalité, le militantisme constitue une large palette de techniques souvent complémentaires. Historiquement, la non-violence seule ne fait pas bouger les choses, mais le militantisme non-violent peut beaucoup aider. ' Quant à ce conseil "punch a n-zi" : on ne vous demande pas de -forcément- frapper des n-zis. Vous n'avez rien à prouver, et exiger que vous frappiez des n-zis, ce serait une injonction irréaliste et viriliste. Par contre, il peut être bon de comprendre que c'est important et nécessaire qu'il y ait des gens qui frappent les n-zis. Ne participons pas à une culture de la violence invisible qui donne priorité à la paix sociale par rapport à la lutte contre l'injustice ! On peut discuter de ces méthodes et soutenir la violence activiste par le dialogue, par la symbolique, on peut en parler avec notre entourage socdém ou centriste (ou même avec des personnes de "droite douce", pourquoi pas ?), développer la culture de l'antif-scisme, tout en comprenant bien que plus les personnes sont à droite, plus le dialogue devient difficile, souvent vain, jusqu'au point où il ne sert plus à rien (on retombe sur l'idée que ça ne sert à rien de discuter avec les f-scistes)... Nous devons toustes choisir nos combats. Outre frapper les n-zis, soutenir la violence antifa, il est bon de s'informer sur la violence policière, de s'y opposer. De créer des mouvements, des lieux de lutte. De refuser l'autorité, la violence de l'autorité. Bref, de rejoindre/mettre en place toute une communauté. ' Mais l'antif-scisme en soi ne fait pas tout. Le f-scisme n'est que le sommet de l'iceberg. Le visage déformé de la société telle qu'elle est, d'inégalités plus profondes ; tant qu'elles existeront, il sera impossible de déraciner réellement cette herbe démoniaque. Aussi, pour combattre le f-scisme, il est important de rejoindre les luttes anarchistes, anticapitalistes, anti-état, féministes, queer, antiracistes, écologistes, anti-validisme, anti-grossophobie, etc. Toutes les luttes progressistes contre les systèmes de domination. Ce sont de longs combats. Nous n'en verrons pas le bout de notre vivant. Et peut-être qu'ils ne triompheront jamais vraiment. Mais même sans aboutir à un paradis progressiste, ces luttes en valent la peine. Elles rendent les gens plus libres et le monde meilleur. ' Dans la limite de notre temps, de notre concentration et de notre énergie, informons-nous. Discutons ensemble. Rassemblons-nous. Et luttons. Pour le changement que nous voulons voir dans le monde.
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La solution à tout : des états généraux du laïcisme !
Le 20 avril dernier, les Etats généraux de la laïcité ont donc été inaugurés au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la citoyenneté (sic !) dont l'enflure du titre n'arrive pas à camoufler la vacuité totale de la fonction. Consultée, l'encyclopédie Wikipedia précise que : ''La Citoyenneté est le fait d'être reconnu officiellement comme citoyen, c'est-à-dire membre d'un État''. Le maroquin de Mme Schiappa a donc pour seule utilité de confirmer qu'elle serait une citoyenne. De nos jours, la création d'un ministère n'est plus que la traduction, coûteuse, d'un besoin des communicants du jour, ou la preuve d’une ignorance crasse du sens des mots.
Une première journée remplie d'intervenants mais vide d'ambition, contrairement à l'annonce bruyamment cocoriquée d'un ''ensemble de tables rondes qui se tiendront (Ouf ! je tremblais à l'idée qu'elles soient créées pour ne pas se réunir !) et une plate-forme mise en place avec 50 000 jeunes'' (NDLR : attention de bien vérifier la solidité des tréteaux !) le tout, évidemment, sans feuille de route détaillée, sans objectifs ni buts à atteindre : la gifle reçue par le pouvoir avec son idée effroyable de ''commission nationale du climat'' (pour soi-disant se sortir du piège des gilets jaunes : un remède pire que le mal est, une fois de plus, un vrai marqueur du macronisme !) n'a pas suffit ! On en remet une couche à la première occasion !
''Il y a dans chaque pays des mots chargés d’une puissance symbolique forte''. C’est en ces termes que Marlène Schiappa a lancé ces Etats généraux de la laïcité (dite, par la Gauche seulement, ''à la française''... comme tout ce qui va de guingois et qu'aucun pays n'a jamais imité !). Pendant 3 mois, cette gesticulation inutile (Macron, fou de rage --dit-on-- aurait ''recentré sec'' la pasionaria ministrée), va réunir tout ce que la Gauche compte encore de bavards, d'universitaires, de trotskos, d'associations et de syndicats dans l’idée floue ‘’d’apaiser le débat sur la laïcité'' (?) et aussi de ‘’faire vivre la laïcité au quotidien’’. Moi, je veux bien...
Ou plutôt, non, je ne veux pas ! Car tous les intervenants sont si violemment opposés à l'existence-même de toute religion... qu'une seule idée les obsède : en créer une nouvelle ! Déjà, le lieu du lancement a été soigneusement sélectionné : l’ancienne église Saint-Martin des Champs à Paris (profanée à la Révolution française, elle accueille aujourd’hui le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers... et de la laïcité, schiappardée pour leur bonne cause !). Dans cet édifice qui fut religieux, on a donc réuni ''une conférence de haut niveau entre intellectuels de toutes les sensibilités'' (dixit Marlène Schiappa dans le JDD)... encore que l'on puisse parier sans grand risque que la totalité des ''sensibilités'' catho, nationale, de Droite, ou conservatrice, réputées ''infréquentables'', ont été exclues sans procès.
Ce besoin de ''sacralisation'' des idées révolutionnaires est une pathologie lourde qui avait jailli pour la première fois dans la pensée (si tant est qu'une idée fixe puisse être assimilée à une pensée !) de Ferdinand Buisson, qui fut l'erdogan du ''laïcisme de guerre à la française'', au point que même un JL Bianco --le très mitterrandien ex-patron de la mouvance laïque officielle, qui vient d'être viré : il était trop mou, pas assez agressif-- parle de ‘’laïcité de contrôle". De contrôle, mais pas ''d'ouverture'' : le désir d'orienter les échanges ''entre une seule tendance'' était patent dès le premier jour, la sous-ministre inaugurant les ‘’travaux’’ par un plaidoyer très factuel (?) : le laïcisme vétilleux serait ''une idée qui concentre le destin français, qui fait de la France non pas un mille-feuille de communautés, mais la nation unique d'un peuple unique''. (NDLR : on se demande où elle vit, pour oser éructer de telles contre-vérités, de nos jours ! Pas à Rambouillet en tout cas, ça, c'est sûr !). Après ce coup d'éclat/pas coup de maître, la créativité va se déchaîner et résonner --à défaut de raisonner-- dans cette merveilleuse acoustique d’église.
Parmi les invités plus ''marqués'' que ''de marque'', le philosophe Henri Peña-Ruiz, le dernier mohican de feu le Parti communiste, connu pour sa modération et son ouverture d'esprit, a défendu sa conception universaliste de la laïcité : ''Je dénie (NDLR : il écrit : ''je dénis'' !) au Rassemblement national qu’il soit laïc'', ce qui règle le problème de la tolérance. Mais il n’oublie, en douce, d’évoquer ''la tenaille identitaire'', dernière trouvaille de la Gauche-à-la-française'' et nouveau gadget des déconstructeurs de la France pour déconsidérer (croient-ils, les idiots !) Eric Zemmour et son presque million de spectateurs quotidiens : ils se sont dit que, en le rabaissant au rang des islamo-gauchistes, ils allaient le diaboliser, ratatiner sa pensée --si riche que pas un seul des bobos-gauchos n'arrive à la suivre-- et la réfuter simplement en le traitant de tout ce qu'ils considèrent comme des insultes --qui n'en sont que si on adopte leur système pervers de références... qui le sont aussi ! Mais n'est pas Mitterrand qui veut, en tant que diable, et ils obtiennent exactement l'inverse de leur construction déconstructive ! Qu'ils sont donc cons !
Pour les manipulateurs de cette ''tenaille'', la pensée ‘’juste’’ --la leur-- serait prise dans un étau entre d'un côté les folies sanguinaires de la droite (il suffit de lire les journaux pour voir l'épaisseur de ce mensonge) et de l’autre celle des gentils woke, islamo-gauchistes et racistes anti-blancs. Cette invention ridicule est cousue de gros câbles blancs ! D'où le ''in cauda venenum'' du triste Peña-Ruiz, comme s'il pouvait y avoir le moindre lien entre sa phrase précédente et cette énormité : ''Comment Rokhaya Diallo peut-elle dire que la laïcité est un racisme d’Etat ?''. Réponse : mais parce qu'elle n'est que ça ! (NDLR : ce champion du n'importe quoi arrive à me mettre d'accord avec les idioties Traoré-Diallo. On aura tout vu !)
En résumé, on est partis pour des mois où les télés, ces relais-complices, vont nous bassiner avec chacune des idées indéfendables qui seront émises dans ce lieu anciennement ''de salut'', devenu ''de perdition''. Et pendant que ministres, politicards, journaleux rétrogrades et ultimes survivants d'idéologies périmées vont se répandre en fausses affirmations, en contre-vérités et en propositions insoutenables... nous, ''les petits, les obscurs, les sans-grades'' (comme disait Flambeau), on devra se taire, subir, payer, et voir disparaître tout ce qui valait la peine d'être défendu, protégé, et sauvé du désastre ! À l’été, un rapport recensant toutes les réactions sera remis au gouvernement ''pour le guider dans son action''. Pauvres de nous ! Nos chances de nous en tirer se réduisent, jour après jour...
Et dire que tout pourrait-être si simple, la vie plus douce et le futur plus souriant ! Mais Mme Schiappa (étym. : de l'italien ''nul, stupide, borné'' --les musulmans disent ''tout est écrit'' !) ne veut pas le savoir : elle n'a pas été programmée pour voir les choses, le monde, l'évolution, les autres, la vérité, l'intelligence... Mais le vrai patronyme de cette Laïcité qui hait le christianisme est : ''préparer le lit de l'islam''... cet islam qui les tuera tous, eux les premiers : le rejet de Dieu est le crime le plus grave de tous. ''Père, ne leur pardonnez pas : ils savent très bien ce qu'ils font''.
H-Cl.
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Un rêve - 28-29/5/21
Je suis dans une espèce de salon assez confortable, avec au centre ce qui a l'air d'être un matelas. Je suis je pense soit nu soit en robe de chambre. Sur l'un des murs de la pièce: une télé passe des images en espagnol. Je ne connais personne; C. (une ancienne collègue, thérapeute familiale) doit par contre donner un cours ce soir. Quelle n'est pas ma surprise d'en découvrir l'objet: la gustation et l'olfaction d'un point de vue (neuro)physiologique. Et elle a basé son cours sur deux fascicules que j'ai moi-même écrits, avec encore mon nom bien clairement affiché dessus. Je suis en colère, mais je n'ose pas adresser cette colère. Elle passe dans l'autre pièce sans m'adresser un regard. Je me réveille d'ailleurs plein d'énergie (il est 03h30), et j'en profite pour rédiger et envoyer plusieurs mails.
A posteriori me revient cette note, ce commentaire noté bien lisiblement au-dessus d'un article que j'avais décidé de partager avec l'équipe, sur la bienveillance au travail. Le commentaire - d'une collègue psy - ne laissait aucune ambiguïté quant à son accueil: "quelle connerie!".
PS: je suis parti de cette institution suite à une situation de harcèlement long et collégial. Je n'en suis actuellement pas encore remis, bien que j'en sois parti il y a plus d'un an et demi maintenant. Tel que je fonctionne: je ressasse fréquemment certains épisodes, certains échanges, certaines situations ou discussions, avec la culpabilité de ne pas avoir répondu, adressé, retoqué, voire juste défendu. J'étais littéralement pétrifié, et broyé, par tant de violence. Cette C. en l'occurrence n'y est pas allé de main morte, et notamment lors de cette dernière réunion d'équipe elle disant ne plus en pouvoir, parce que quoi que je dise : tout lui était insupportable.
J'aurais tellement voulu me rappeler alors l'auteur de l'idée de la clinique de l'institution comme prérequis indispensable à toute clinique au sein de l'institution (Jean Oury). Que miser sur la mise au pilori d'une autre personne pour détourner l'attention sur les dysfonctionnements d'une institution ne fonctionne que tant qu'il y a un patient désigné pour ce faire, et que cette distraction se fait au détriment du travail clinique, de la réflexion institutionnelle, de l'évolution des paradigmes rencontrés avec les patients, etc. Voire de la santé de ladite personne.
Que tant qu'il y avait la possibilité de cracher ailleurs elle ne devait pas adresser le fait que, depuis quasiment son arrivée, une de ses collègues ne lui adresse pas la parole. Ce que là-bas tout le monde sait, mais tait.
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Kévin : LE DRAPEAU LGBT: L'HYPOCRISIE DU DESIGN ARC-EN-CIEL.J’ai longtemps ignoré l’existence du drapeau LGBT, n’ayant jamais participé à aucune Gay Pride, je pense que lorsque je l’apercevais, je le comprenais comme une forme de décoration colorée festive et non comme un étendard associé à un groupe et à des "valeurs."
Ce n’est qu’il y a deux ou trois ans que j’ai compris que réellement ce drapeau arc-en-ciel était associé au mouvement LGBT. Cela m’a immédiatement posé un problème.
Les drapeaux sont des symboles purs qui portent un sens arbitraire. Si l’on regarde le sens du drapeau français sur wikipédia, on peut voir qu’il y a de la lecture à faire pour saisir la portée historique des couleurs bleu, blanc, rouge.
Je n’ai jamais pris le drapeau LGBT au sérieux parce que ce n’était pas un drapeau pour moi, mais un gadget, une décoration. Ses couleurs ne sont que celles de l’arc-en-ciel choisies parce que c’est « bôôôôô » et qu’on voulait associer l’homosexualité à quelque chose d’innocent et de festif.
Le problème c’est qu’en tant que drapeau réel, il est absolument inacceptable. Et aujourd'hui il est perçu et utilisé comme tel.
Les couleurs arc-en-ciel n’ont d’autre sens que d’être les couleurs de l’arc-en-ciel. D'ailleurs en anglais le drapeau LGBT est appelé le Rainbow Flag. S’approprier l’arc-en-ciel est aussi présomptueux que de mettre un panneau publicitaire Coca-Cola au sommet de l’Everest. (Je sais, ça ne serait pas étonnant de voir ça arriver).
Le drapeau LGBT, puisqu'il est donc à considérer comme un réel drapeau, est écœurant d’orgueil. Non, ce mouvement ne peut pas être représenté par des bandes aux couleurs de l’arc-en-ciel et cela pour de nombreuses raisons.
Il y a d’abord ce que j’abordais au-dessus: les couleurs d’un drapeau portent un sens historique, et s’il n’est pas historique, elles portent le sens qu’on leur attribue. Si je décide que mon drapeau sera rouge pour le courage et bleu pour la confiance, je revendique ces couleurs et valeurs autant que j’essaye de m’en rendre digne.
Le design du drapeau LGBT repose sur une approche publicitaire, une approche de communicant qui se pose la question : « Alors, comment on pourrait associer notre produit… mouvement à des valeurs positives juste au travers de couleurs. »
C’est un drapeau flatterie, c’est un drapeau de narcisse, c’est un drapeau de faux cul séducteur. Aussi, "la vie, le réconfort, le soleil, l'art, la nature, la spiritualité" ne sont-ils pas importants pour les hétéros également ? Ces mots ne sont là une fois encore que dans le but d'associer les LGBTs à quelque chose de positif. Il n'y a pas de discours véritable, juste une séduction publicitaire.
Cependant, on peut tout de même associer le drapeau LGBT (l’arc-en-ciel) à des valeurs, non pas "historiquement" mais très spontanément. Puisque tout le spectre lumineux y apparait, il donne un sentiment d’universalité voire même de beauté universelle.
Ce drapeau rallie tout le monde sous sa bannière, hourra ! Nous sommes tous une des couleurs qui font le monde. Que c’est beau. Sauf que non, le mouvement LGBT est au contraire terriblement cloisonné et exclusif, puiqu'il exclut la très grande majorité de la population (entre 85/90%) et réunit toutes les sexualités minoritaires qui sortent de la norme.
(edit 2020: Maintenant que je me suis un peu renseigné sur la manière dont les sondages sur l'orientation sexuelle sont faits, je dirais qu'en fait la communauté LGBT concerne à peine 5% de la population.)
LGBTQQIP2SAA : Lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, questioning, intersex, pansexual, 2-spirited, asexual and allies.
J’ai pris la peine de recopier cette ânerie à cause du dernier mot que j’aime beaucoup « And allies » « et leurs alliés. » Car de la communauté LGBT vous êtes amis ou ennemis, la neutralité ou le désir de neutralité n’existe pas. Edit 2020: Je réalise maintenant qu’il peut paraître paradoxal pour certains que l’intégration des alliés dans l’acronyme puisse signifier, pour moi, que l’on ne peut pas être neutre, alors que les personnes neutres, non-hostiles, sont justement inclues dans ce « and allies. »
Le problème c'est que ce procédé est parfaitement malhonnête. Si je forme un groupe de pression qui a pour but d’exiger de mon voisin qu’il me verse cinq cent euros par mois, le V.M.V.A, Vive Mon Voisin et Alliés, et que j’inclus dans ce dernier terme toutes les personnes qui n’en ont rien à faire de cette histoire, alors bon dieu, la quasi-totalité de la population mondiale sera incluse dans mon groupe et mon voisin sera bien seul. Non seulement c’est ridicule, mais en plus ce « and allies » est très révélateur des méthodes du groupe LGBT. Si vous n’êtes pas ostensiblement contre ce groupe, alors vous êtes avec eux. Avoir d’autres chats à fouetter est interdit. Le corolaire de cela étant que si vous n'êtes pas entièrement neutre, qu'en plus de ne pas en avoir grand chose à faire vous avez quelques désaccords avec les idées qu'ils véhiculent, alors vous n'êtes plus amis/alliés, vous êtes ennemis (et il ne reste plus qu'à vous accuser d'être homophobes). C'est pour cette raison que j'écris plus loin "alliés (soumis)" car à la seconde où vous désirez penser par vous-mêmes, vous risquez fortement de ne plus être neutre donc alliés, vous êtes donc ennemis. Et par conséquent, si vous êtes alliés, vous êtes soumis parce que vous renoncez à votre droit de penser par vous-même sans forcément choisir de camps.
Comme dans le drapeau arc-en-ciel, on voit bien dans cet acronyme l’importance du désir de se montrer « inclusif. » On dirait une blague, deux Q qui se suivent, terminer par deux A, avoir une appellation avec un chiffre (2S). C’est inclusif bien au-delà du grotesque. D'une manière plus générale, pourquoi le mouvement porte-t-il pour nom un acronyme énumérant tous les types d'orientations sexuelles qu'il comprend ? Sachant que le nom s'allonge à chaque nouvelle trouvaille ? Groupe de Défense des Droits des Personnes à Orientations Sexuelles Minoritaires, GDDPOSM serait moche, mais déjà bien moins ridicule et beaucoup plus sérieux et adulte.
Et pourtant, malgré cette claire inclusivité, je ne vois pas de H pour hétérosexuel. Normal me direz-vous, puisque le mouvement LGBT se veut le regroupement de toutes les minorités sexuelles existantes. Fort bien, alors de quel droit utilisent-ils un arc-en-ciel comme drapeau ? L’arc-en-ciel nous appartient à tous justement. L’arc-en-ciel et ses couleurs sont universels.
Si je vois un bel arc-en-ciel cet été, je ne veux pas avoir à penser LGBT. Or, c’est ce qui est en train de se passer. Ces couleurs deviennent un ralliement sexuel qui dit à tous les hétéros qu’au mieux ils sont « des alliés » (soumis) même si leur sexualité ne mérite pas d’être prononcée, au pire qu’ils dégagent, le monde est aux LGBT.
Le sens universel des couleurs de l’arc-en-ciel rend inacceptable leur usage par quiconque comme d’un drapeau.
Avoir des drapeaux associés aux orientations sexuelles ne pourra jamais apporter rien de bon, mais si un groupe devait avoir le droit de revendiquer l'arc-en-ciel comme sien sans que cela fasse violence aux autres, ce sont les hétéros justement. Pourquoi ?
Parce que si l’arc-en-ciel prend un sens si fort, au-delà de sa beauté et de la magie si particulière de ce phénomène naturel, c’est qu’il est le résultat d’une interaction entre le soleil et l’eau. Le soleil et l’eau sont les deux bases primordiales de la vie. C’est la raison pour laquelle ils sont régulièrement utilisés en tant que métaphore du père et de la mère dans les œuvres littéraires.
L’arc-en-ciel c’est la beauté du vivant. Si l’arc-en-ciel doit être associé à une orientation sexuelle, c’est bien à l’hétérosexualité, au mariage d’un homme et d’une femme qui vont pouvoir créer la vie. Au cœur de ce qu’il y a de beau dans la nature.
Les sexualités défendues par le mouvement LGBT sont culturelles et ne sont pas tournées vers la procréation qui leur est inaccessible.
Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transexuel. La seule possibilité de procréer dans le lot, c’est quand le Bi a un rapport sexuel hétéro. Cependant ce qui fait de lui un bisexuel, c’est qu’il couche également avec des personnes du même sexe, sans quoi il serait juste hétéro.
Récemment, je suis tombé sur un article qui parlait de passages piétons LGBT à Paris. Ceux-ci avaient été dégradé et Hanne Hidalgo annonçait fièrement que ces passages piétons aux couleurs arc-en-ciel allaient devenir permanents.
Il y a dans ce fait divers toute l’hypocrisie du mouvement LGBT. Leur drapeau est une agression, mais se revendique la beauté et l’innocence. On marque des passages piétons à leurs couleurs usurpées, les passages piétons se font repeindre en blanc, réelle universalité, réelle égalité inclusive, bienveillance tournée vers tous les piétons quel que soit leur age, sexe, couleur de peau etc... mais ça c'est devenu le mal.
Si le mouvement avait un véritable drapeau et qu’on l’avait dessiné à côté de ces passages piétons, la connotation de prise de possession fasciste de l'espace aurait été bien plus visible. La possibilité de se cacher derrière l'arc-en-ciel atténue la violence de l'initiative ainsi que celle du mouvement.
J'ai écrit ce texte autant parce que ce que j'y dis est légitime que parce que j'estimais qu'il serait significatif de quelque chose sans que je sâche trop de quoi.
C'est quand je regarde la section des commentaires que je comprends ce sens indirect. J'expose une vérité simple, indéniable et sans grande importance et pourtant personne ne m'a répondu: "C'est vrai, on devrait changer de drapeau. L'arc-en-ciel c'est un peu présomptueux."
On m'accuse de beaucoup de choses bien laides, basses et faciles, on m'insulte, on me donne des leçons et personne n'est capable d'admettre que le point central de cet article est platement vrai.
C'est un peu comme si je disais "l'eau ça mouille" et qu'on m'accusait de secrètement vouloir assoiffer l'humanité. Ou qu'on me répondait "Oui, mais la bière aussi." Ou que c'était de la discrimination envers les liquides. Ou que c'était probablement à cause de ma religion que je disais ça. Dans tous ces commentaires, on ignore le point central de mon article qui est légitime et indéniable, mais on le punit. Encore une fois, on m'accuse de beaucoup de choses, on m'insulte, on déforme ce que je dis, pour me faire taire sans avoir à me contredire.
Et donc je pense que l'un des buts de cet article est de pointer du doigt une susceptibilité et une mauvaise foi assez violentes même sur un sujet à l'importance limité.
Je n'ai pas le moindre doute que si j'étais LGBT, j'aurais honte de ce drapeau. Et j'aurais honte de cette mise en scène si peu digne qui serait faite de mon orientation sexuelle.
Moi : Il est vrai que dire du drapeau des fiertés qu'il est un "rainbow flag" est prétentieux. En effet la nature n'appartient à personne, pas plus aux hétéro qu'aux autres. En revanche, sa signification actuelle se rapproche davantage au spectre visible de la lumière. Je m'explique.
L'objectif finale de cette cause (du moins à mon sens) est de ne pas avoir à justifier la légitimité de son orientation sexuelle ou de son genre - qui sont des informations privées - pour avoir accès à des droits comme l'adoption ou le mariage (civil bien entendu, chaque religion fait ce qu'elle veut je m'en fous). L'idée du spectre visible de la lumière est alors de joindre au mouvement toute personne soutenant cet objectif, afin de montrer que peu importe qui nous sommes, nous faisons partie du vaste spectre humain. Hors ce spectre est en grande partie visible avec un arc-en-ciel, et cela donne aussi l'idée de soleil et de joie que certaines personnes n'ont plus à cause des discriminations.
Revenons sur l'absurde série de lettres qui s'étend toujours davantage pour le sigle LGBT+. J'y répondrai simplement que c'est une juste réponse provisoire aux hétéros qui ont créé les termes "hétérosexuel" et "homosexuel". En faisant cela, ils ont commencé à catégoriser les individus. J'approuve le fait de montrer que c'est absurde de donner un nom à chaque genre, à chaque orientation sexuelle et romantique. Parce que même deux hétérosexuels aiment différemment. Donc si le sigle doit grandir encore et encore en attendant une reconnaissance universelle du droit d'aimer et d'être la ou les personnes que l'on souhaite, j'approuverai encore et encore.
Kévin : Bonjour Manuel,
Je pense que je peux dire que je suis platement en désaccord avec ce que tu écris. Quel que soit ton argument la réalité est juste pratiquement inverse donc je ne me sens pas la force ni l’envie de partir dans une discussion qui de toute manière sera entièrement stérile. Surtout que je n’ai pas écrit cet article pour convaincre à tout prix. Je l’ai écrit pour qu’il existe et que sa vérité indéniable (le drapeau LGBT est inacceptable) soit dite.
Donc simplement, ce que tu dis sur la nature, le fait que le mouvement LGBT défendrait le privé de l’orientation sexuelle, le spectre lumineux/humains, l’acronyme qui permettrait à terme une reconnaissance universelle du droit de chacun d'aimer (ceci est particulièrement faux) et enfin la pseudo tolérance du mouvement ; tout est erroné et la vérité est proche de l'inverse. Le mot tolérance tient même de l’ironie. Tout comme la leçon de morale finale faîte aux autres personnes qui ont commenté en m’insultant.
Si tu penses sincèrement ce que tu écris, le fait que je ne puisse pas te parler devrait te mettre la puce à l’oreille. Comment croire qu’un mouvement est tolérant, lorsqu’il est illégal d’en critiquer les pratiques ou l’idéologie ? Dans les commentaires je me fais traiter d’homophobe (terme tiroir qui change de définition suivant la situation), or, quand on fait ça, on m’accuse d’être un criminel passible d’une punition légale. Tu crois franchement que c’est de la tolérance ? Il est légal de se moquer des gros, des roux, des gens qui portent des lunettes, des personnes à grand nez, qui n'ont pas les dents droites, des patrons timides ou ridiculement autoritaires, des pimbèches hautaines… il est légal de se moquer des attitudes, des habitudes et des particularités de chacun, n'importe quel membre de la communauté LGBT est libre, comme n'importe qui, au cours d'une soirée de sélectionner n'importe quelle personne d'aller la voir et de lui dire "tu es un abruti" "tu es débile" je méprise les gens comme toi" "les gens comme toi ne devraient pas exister vous êtes nocifs" "sale parasite" "sale hypocrite" "tu es un déviant, un pervers" "tu es malsain" et nous vivons tous à égalité dans cette position de devoir être prêt à nous défendre, à encaisser ou à nous battre et à crier notre droit d'exister tels que nous sommes, sauf certaines personnes qui, pour une raison inconnue, ont accès à ce statut privilégier de pouvoir te menacer légalement si tu n’es pas gentil avec elles.
Wahou, je me sens trop face à un groupe de personnes tolérantes, courageuses et ouvertes d’esprit qui ne désirent que l'égalité et la justice. Surtout que les personnes que j'ai entendu dire les choses les plus extrêmement homophobes que j'ai jamais entendu étaient des homos.
On pourrait arguer les LGBTs se battent pour une culture dans laquelle personne ne se moque plus de personne, dans laquelle tout le monde "tolère tout le monde," ce qui serait déjà un gros mensonge, mais une telle société est de toute façon une dystopie totalitaire invivable, c'est une société dans laquelle rien n'a plus de sens ni de valeur. Le sens et la valeur s'obtiennent en célébrant, en défendant et en combattant certaines choses, en structurant. La tolérance absolue "tout est acceptable" que vend le groupe LGBT est une aliénation résultat d'une douleur profonde de ne pas se sentir acceptable. C'est le désir de destructuration absolue. C'est une violence et une aggression.
Moi : Bonjour Kevin,
Au vu de ta manière d'écrire cette réponse, tu as raison en disant qu'une discussion serait stérile.
Dire que la phrase "Le drapeau LGBT est inacceptable" est une vérité indéniable montre une certaine forme d'arrogance à prétendre être le seul à voir la vérité.
La "leçon de morale" faite aux autres n'était pas ironique mais un rappel des valeurs qu'ils sont censés défendre. Le fait que tu prennes ceci pour de l'ironie, et donc pour une attaque personnelle, montre également un côté d'auto-victimisation. Tu veux que les gens lisent ce que tu as écris et tu veux qu'ils te reprochent ton opinion. Tu veux être montré du doigt comme le vilain petit canard. Ça, c'est une attaque personnelle. J'espère que maintenant tu sauras faire la différence.
Je pense sincèrement ce que j'ai écris. Que tous les mouvements contre les discriminations ne cherchent que la paix et qu'on arrête d'utiliser la différence pour stigmatiser certaines personnes. C'est un but. Inaccessible probablement, mais un objectif quand même.
Je suis contre la condamnation des "homophobes" au même titre que la vaste majorité des personnes serait contre le fait de condamner ceux qui n'aiment pas les petits pois. C'est stupide de condamner quelqu'un pour ce qu'il aime ou ce qu'il n'aime pas. Par contre ce n'est pas parce que tu n'aimes pas le vert qu'il faut arracher toute l'herbe que tu croises. Tu vois la nuance ?
Et je ne suis ni avocat, ni juge, je n'ai jamais étudié le droit. Par contre je sais que n'importe qui peut porter plainte pour injures. La violence verbale est condamnable par la loi, peu importe l'insulte utilisée. Et ceci, pour tout le monde. Ce n'est pas parce que ça devient une habitude que c'est normal. Ce n'est pas parce que les abrutis sont nombreux qu'ils ont raison. Tu crois que les LGBT n'ont pas à crier pour leur droit d'exister tel qu'ils sont ? Voyage. Pars loin et vois ceux qui en meurent chaque jour. Pars en bas de ta rue où potentiellement un gamin de 18 ans vient d'entendre claquer une porte dans son dos. La porte de la maison de ses parents. Qui ont tout simplement le droit de le mettre à la rue. Juste parce qu'il a voulu crier son droit d'exister tel qu'il est.
Wahou, comme tu dis. J'enfoncerai toujours le clou face à de tels discours. Tout n'est pas acceptable. Le meurtre n'est pas acceptable. Le viol n'est pas acceptable. La violence n'est pas acceptable. Si tu fais constamment le lien entre un arc-en-ciel et le drapeau des Fiertés, ce n'est pas de notre faute : c'est la tienne. Ne sort pas les choses de leur contexte. Un drapeau est un symbole. L'arc-en-ciel est un phénomène physique. Apprends à considérer les choses dans leur contexte.
Peut être que si on s'était croisé dans un autre contexte on aurait pu discuter. Je suis persuadé - et ce n'est pas de l'ironie, je ne sais pas en faire - que tu es une bonne personne, probablement une meilleure personne que moi. Mais on ne sera jamais d'accord.
Désolé pour ce message qui donne l'impression que je veux avoir le dernier mot, il est vrai que j'ai cette méchante manie. Aussi je m'arrêterai là, sauf si tu désires que l'on continue encore.
Cordialement
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◀ 14 OCTOBRE ▶ Les Trésors De La Foi
Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux Matthieu 10:32
Jamais Honteux
Belle promesse! C'est une joie pour moi de confesser mon Sauveur. Quelles qu'aient pu être mes fautes, je n'ai pas honte de Jésus, et ne crains pas de déclarer ma foi en sa croix. Seigneur, je ne cache point ta justice au dedans de mon coeur. Douce perspective, que celle que me propose le texte. Mes amis m'abandonnent, et mes ennemis triomphent, mais le Seigneur ne désavouera pas son serviteur. Dès ici-bas déjà, mon maître me reconnaîtra pour sien, et me donnera des signes de sa faveur. Mais un jour viendra où j'aurai à me présenter devant le Souverain. Quelle joie de penser qu'alors Jésus pourra me confesser, disant: "Cet homme a vraiment cru en moi; il a consenti à recevoir des reproches pour mon nom; je le reconnais pour mien." Un homme qui a défendu la cause de son souverain peut être anobli de sa main et recevoir une marque d'honneur. Mais qu'est-ce, à côté de la gloire incomparable d'être confessé dans les cieux en présence de la Majesté divine. Oh, que je n'aie jamais honte de mon Sauveur! Que jamais ma faiblesse ne me dicte un lâche silence ni aucun compromis complaisant. Rougirai-je de confesser Celui qui promet de me confesser à son tour? - Lire plus ici :
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Les Chroniques de Livaï #388 ~ POUR TE PROTEGER, J'IRAI EN ENFER (septembre 845) Erd Gin
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
J'en étais sûr, je savais bien que Mariele était derrière tout ça ! Ca me peine un peu que ma fiancée ait si peu confiance en mes capacités de soldat pour me mettre sa grande soeur sur le dos, mais je peux pas lui en vouloir ; je vais combattre des géants mangeurs d'hommes... Ce qui est fait est fait et Nadja est tout à fait compétente de toute façon.
Je craignais qu'elle soit tout le temps sur mon dos mais il n'en est rien. Elle prend soin de nous quand on est blessé mais autrement, elle sait garder ses distances. Elle est timide avec les gens qu'elle ne connaît pas, mais bizarrement elle ne l'est pas avec le caporal-chef. J'ai comme l'impression qu'ils se comprennent très bien. Il lui donne même des responsabilités plus importantes, soi-disant parce qu'elle est plus âgée et sérieuse. Bref, elle a bien fait son trou parmi nous.
J'ai noté qu'elle avait pas eu droit au rituel d'admission, le caporal-chef ne lui a rien fait nettoyer. Bah, si elle est comme Mariele, tout doit être nickel autour d'elle je parie.
Comme Gunther et moi fonctionnons bien ensemble, le caporal-chef a coordonné Nadja avec Claus. Il a d'abord rechigné un peu, prétendant ne pas vouloir faire équipe avec "une fille" - je le soupçonne d'être un peu macho -, mais il a bien constaté que le test de l'autre jour n'était pas un accident : elle est vraiment douée, presque autant que lui, et en tout cas plus que Gunther et moi. Ces deux-là seront assignés aux coups de grâce, et nous au fauchage de jambes, c'est sûr. Même si on attend de nous que nous soyons polyvalents et capables d'agir en solo aussi efficacement.
C'est pourquoi je suis parti m'entraîner tout seul aujourd'hui. Il fait moins chaud que d'habitude et le terrain d'entraînement est libre à cette heure : les cadets des brigades d'entraînement sont partis et les explorateurs vaquent à leurs occupations, notamment les cours de théorie. Je suis bien tranquille !
Enfin presque... Je perçois du mouvement sous les arbres et je me faufile dans les buissons pour mieux voir. Je reste sur le cul. Au milieu des titans de bois éclairés par les rais de lumière, je distingue la haute silhouette du major Erwin qui parle de façon animée en agitant les bras. Je ne l'ai jamais vu dans une telle agitation, c'est presque flippant. Mais au bout d'une minute, je comprends mieux ce qui se passe. A côté de lui, je devine la présence du caporal-chef, qui gesticule lui aussi en secouant la tête.
Ouhlà, y a un problème ? J'aimerais bien savoir ce qu'ils disent mais ces deux-là ont des yeux et des oreilles partout, ils me repèreraient. Je pourrais toujours leur dire la vérité, que je suis venu m'entraîner en solo et que je les espionne pas, mais...
Apparemment, le major essaie d'argumenter sur un sujet important avec le caporal-chef mais il a du mal. Je sais moi-même à quel point c'est dur de le convaincre. Mais j'ai entendu dire qu'il finissait toujours par accepter les vues de Smith. Ca me paraît mal barré quand même. Ils quittent les lieux à grandes enjambées, toujours en se disputant, et je peux enfin sortir de ma cachette. Ouf ! J'espère que cette discussion n'aura pas de répercussion sur l'humeur du leader ; on est toujours les premiers à en faire les frais en général...
Mais de quoi ils parlaient ? Bah, si ça doit me concerner, je le saurais bien assez tôt.
J'actionne mes gâchettes et décolle vers une branche basse, en regardant les mannequins inoffensifs en contrebas. Je serais bien allé jusqu'à Rose pour me friter avec les vrais, mais on nous a formellement défendu de faire ça sans la présence d'un vétéran. Je vais me contenter de ça.
Je m'élance sur le premier à ma portée et tranche sa nuque en mousse déjà bien amochée quand je me rends compte que je suis pas seul. Mais c'est pas vrai, c'est un défilé aujourd'hui ou quoi ?! Je voudrais être tranquille, bon sang de... !
Je me pose sur le second titan pour regarder qui se ramène. Je le connais, c'est celui qui a rejoint l'escouade de chef Hanji. Keiji, je crois. Je vole vers lui et je le salue - il le fait aussi. Eh, tu es venu t'exercer aussi ? Si on pouvait évite de se gêner, ce serait bien - il approuve. Moi je reste par là, regarde de l'autre côté, il y a plein de titans ! Tu pourrais leur faire leur fête, non ? Il me répond avec un sourire carnassier un peu forcé et s'apprête à s'éloigner quand je l'arrête. J'y peux rien, je suis un peu curieux et on m'a tellement raconté de choses sur...
Je m'accroupis à côté de lui et lui demande si c'est vrai ce qu'on raconte à propos de chef Hanji. Je veux dire... le caporal-chef dit qu'elle est brillante mais folle à lier, et qu'il a bien failli lui tordre le cou plus d'une fois, haha ! C'est vrai, elle est vraiment comme ça ? Elle vous fait faire des trucs déments ?
Keiji soupire et rétorque que tout est vrai. Ben mon vieux, on a tiré le gros lot, nous c'est le fanatique de la propreté ! C'est une vraie torture mais c'est pas si cher payé pour faire partie de l'élite ! Keiji m'informe que chef Hanji est plus que jamais obsédée par sa captureuse de titans, qu'elle en a refait les plans et veut absolument les montrer au major. Je l'ai vu passer tout à l'heure avec le caporal-chef, ça avait l'air de barder. Mais... une captureuse de titans ?! Ca promet ! Et vous servirez d'appâts je suppose ?
Il n'est pas catégorique mais répond que c'est un peu pour ça qu'il est là, il est l'attaquant de l'escouade et veut parer à toute éventualité. Genre, elle te collerait en première ligne pour les attraper ?! Elle serait capable ? Le caporal-chef laisserait pas faire ça ! Je sais pas ce que tu en penses mais tout me laisse croire que les gradés préparent des trucs... Tu trouves pas bizarre qu'on ait encore aucune perspective de sortie ? S'il faut rassembler des fonds, ça risque de prendre du temps. A mon avis, on est pas près d'y aller...
C'est pas plus mal, ça nous laisse le temps de peaufiner notre technique. Il me dit au revoir et va s'entraîner plus loin.
Bon, je veux plus d'interruption maintenant ! Je vais tellement dégommer ces mannequins qu'il faudra les remplacer après mon passage !
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