"discipline intellectuelle de réflexion sur l'existence"
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Déterminisme et libre-arbitre
Depuis longtemps, je me suis interrogé sur cette tension entre libre arbitre et déterminisme qui occupe tant les esprits philosophiques et scientifiques depuis quelques milliers d’années. Toutefois, je pense qu'une nouvelle proposition pourrait offrir une vision plus nuancée de la question et surtout rationaliser la proposition du libre arbitre qui reste aujourd'hui, un simple dogme. Dogme qui sous-tend les piliers de nos sociétés actuelles.
Le cerveau, cette merveilleuse structure composée d'une multitude de neurones, est le fondement même de notre être. Et, bien évidemment, il est également le berceau de notre conscience. Il est largement admis que le tissu neuronal se modifie en permanence, notamment pendant l'enfance. Ce qui m'interpelle profondément, c'est cette incroyable capacité d'adaptation en temps réel du cerveau. Si on se projette dans une expérience de pensée où un cerveau serait isolé dans un environnement totalement vide, il n'évoluerait guère, ou très peu : C'est bien de l'extérieur que proviennent les stimuli qui le nourrissent. Le cerveau reçoit une information, la traite et s'adapte en conséquence. Et cette adaptation survient après le traitement de l'information, ce qui est crucial.
Le libre arbitre tel que défini actuellement semble suggérer un mécanisme inverse : on reçoit une information, on s'adapte (ou on fait un “choix”), puis on traite l'information pour finalement agir ou décider. Cette distinction entre l'adaptation du cerveau et le processus décisionnel souligne la complexité et la nuance de ce que nous comprenons comme étant le "libre arbitre".
Honnêtement, je ne prétends pas savoir comment fonctionne précisément la conscience. C'est une énigme, un point central qui mérite d'être exploré en profondeur à l'avenir. Mais posons pour l'instant cette idée : la conscience est un produit induit par le cerveau et le tissu neuronal. J'imagine qu'une fois qu'une masse critique de neurones est atteinte, il en résulte une capacité si puissante de développement, d'adaptation rapide et de calcul qu'elle permet à une conscience d'émerger. Cette idée rappelle les travaux de Carlo Rovelli sur la manière dont le temps est une émergence basée sur des événements et des particules infimes.
Il est fascinant de penser que cette conscience émergente pourrait avoir des capacités qui dépassent la somme de ses constituants. Deux des capacités primordiales de cette conscience, telles que je les conçois, sont la prédiction et l'aptitude à s'extraire de soi. C'est précisément ces capacités qui, selon moi, constituent l'essence du libre arbitre. Cette faculté de s'extraire de soi permet à la conscience d'insuffler des stimuli au cerveau, le poussant ainsi à s'adapter. Tandis que la capacité de prédiction autorise la simulation d'environnements, de situations, et d'interactions qui, à leur tour, stimulent le cerveau.
Je tiens à préciser que ma proposition ne réfute pas le déterminisme. Chaque action, chaque choix que nous faisons, est déterminé par l'état exact de notre cerveau à un instant donné. Cependant, selon mon hypothèse, la conscience joue un rôle en permettant une certaine adaptation du tissu neuronal du cerveau entre chaque interaction, et même lors de simulations prédictives.
Le libre arbitre tel que défini actuellement est irrationnel et scientifiquement non défendu. Il suppose une détermination directe de la conscience sur nos actes. Je propose l’idée que la liberté de l’homme se trouve entièrement et seulement au sein de la conscience, qui permet une plasticité évolutive quasi instantané du cerveau.
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De la beauté
"Vous trouvez vous beau" ? Une question posée au hasard sur Twitter soulevas en moi un débat interne.. Suis-je "beau" ? Mais qu'est ce que la beauté ? Et plus spécifiquement, qu'est ce que la beauté chez une personne ? Cette vision que je propose est évidement subjective, je ne prétends pas détenir une vérité absolue et je doute même qu'elle puisse exister.
La question en elle même nous interroge.
Si on conçoit bien que la beauté d'une peinture est avant tout chromatique ou d'une musique qu'elle touche à sa sonorité, la beauté humaine elle, touche à une multitude de caractéristique. Morale : on peux trouver une beauté dans la personne qui se veux juste en toute circonstance. Physique bien sûr, relatif aux préférences de la personne qui est juge. Intellectuel : Une personne brillante éveillera une certaine notion de beauté chez certains.
Ces traits que je viens d'énoncer sont seulement des exemples de ce qui peux constituer la beauté d'un individu, il en existe une multitude plus ou moins visible et qui viendront peser plus ou moins dans la balance de notre propre sensibilité.
Quelle serait alors ma sensibilité ? Mes critères de beauté ? Plus j'y pense et plus les mots me manquent. Je prends le risque de poser ici ce qui pour moi participe de la beauté d'une personne sous forme de courtes pensées, sorte de mixte entre haïku et maxime.
La beauté chez une personne.
C'est une certaine forme de liberté dans l'être. Cette liberté n'est possible qu'a condition d'une intelligence bienveillante ainsi qu'une curiosité par delà le bien et le mal. Une liberté de questionner soi-même ce qui nous entoure et ce qui nous attire.
C'est une paix intérieur, un visage qui ne cache pas de remord ni de regret car ses actions n'ont pour seul juge qu'elle même. Une âme torturée par ses propres décisions dénature la beauté de celui-ci.
C'est une harmonie du corps et de l'esprit car n'importe quel corps peux être magnifique si il est accepté, embrassé, aimé par l'être qui l'habite. Se sentir beau c'est être magnifique car seul, le corps n'est qu'un instrument sans musicien, sans âme.
C'est une complétude. La capacité de ne pas souffrir de la solitude. C'est une force aussi rare que précieuse qui consiste à ne pas rechercher les autres par manque mais par choix.
Enfin c'est une gourmandise d'enfant à jamais intact. Entre paraisse et envie, entre sérieux et abandon, ne jamais prendre la vie au sérieux, sous peine de tomber nez à nez avec l'absurdité infini de celle-ci car elle n'a de sens que pour nous même.
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Du néant.
Bien que je me repose sur la matière pour interagir, Je n'ai aucune existante physique. l'univers ne perdra aucun atome de ce corps que j'habite, rien ne sera jamais perdu quand je cesserai d'être, et pourtant je suis.
Je le ressens, cette énergie qui brule dans ce corps pour maintenir cette cohésion qui, peu à peu a émergé pour devenir quelque chose de plus. Je ressens aussi cet appel du néant dans lequel j'étais depuis des milliards d'années, comme le plongeur qui se laisserait aller à descendre dans ce silence apaisant et sombre plutôt que remonter à la lumière.
Profitons tout de même de ce court séjour dans la lumière pour profiter de la vue et de ce corps fragile. Je serai bien assez tôt rentré pour toujours dans ce grand néant. J'ai tout de même une pensée pour tous ces corps qui abritent l'un de mes semblables, pensant être là pour une raison.
Au moins ils on l’air d’être heureux.
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l’être, la conscience, le corps.
Le temps passe et ma vision des choses change petit à petit, comme l'image projetée sur le mur blanc s'affine et se dessine de plus en plus nette à mesure que l'on règle le focus de la lentille du projecteur. C'est ainsi que la vision que j'ai des autres et de moi même s'affine, les détails du fonctionnement de mon corps et parallèlement des autres me semble plus compréhensible. Sortie de l'enfance je croyais voir clair les gens, je ne voyais en fait que la surface, les formes qui enferment la véritable substance pensante : la nature sait si bien nous divertir par les formes et les couleurs, sorte de passe-passe pour nous perdre dans l'illusion. Au-delà de ses formes et de ses couleurs qui composent le corps, l'individu se cache. Certes, le corps lui est vitale, nécessaire : le support physique et chimique de son existence. Elle est là, conscience mystique, surréaliste, infini et immortel, car ses limites ne sont pas de son faite mais du fait de son support. Elle est là, la conscience, le produit d'un agrégat chimique et électrique célébrant la célèbre maxime d'Aristote, “La totalité est plus que la somme des parties”. Il faut bien voir l'importance de l'un sur l'autre, le rapport de la conscience sur le corps, son support. Nous voyons l'un, ses formes, ses couleurs sans jamais voir vraiment l'autre, et pourtant l'être, c'est-à-dire sa conscience est infiniment plus grande que son support, existant simplement et seulement pour supporter et porter ce dernier. Prenez en compte tout ce qui vient d'être dit, soyez alors conscient que pour connaitre une personne il faut nécessairement entrer en contact avec elle, c'est ainsi que vous pouvez paradoxalement nettement mieux connaitre quelqu'un alors que vous ne l'avez jamais vu, mais avez communiqué.
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les sens de la vie
La vie est joueuse… C'est une aventure, un roman que l'on écrit chaque jour. Mais il y a quelque chose de tragique dans cette aventure, car à mesure que notre esprit grandit et se libère, à mesure que nos expériences nous façonnent, façonnent notre façon de penser, façonnent notre être, le temps égraine sur nous ces secondes, ces minutes, ces jours et ces années… Combien de temps reste-t-il à notre corps, ça, personne ne le sait évidemment, mais nous savons que le moment viendra où notre corps nous fera défaut, tôt ou tard.
Pourtant, ne devrait-t-on pas vivre en sens inverse, être jeune et vigoureux quand notre esprit a appris, a grandi, a mûri. A 20 ans, esprit enfant, nous ne savons rien de la vie, nous ne savons pas aimer, nous ne savons pas partager, nous ne savons pas la douleur… Mais notre corps est parfait, beau, aussi beau qu'il ne pourra jamais plus l'être.
La vie est tellement courte et nous laissons passer tellement de jours sans y penser… Sans prendre le temps de s'arrêter, comme si nous avions l'éternité devants nous. J'aime particulièrement les moments qui comptent vraiment, les moments où je ne suis plus un individu dans la société, une roue dans le mécanisme, mais ces moments où je suis seulement moi et où je pose mon regard sur ce monde qui m'entoure. Certains disent que la vie serait absurde sans art, je suis assez d'accord avec eux. La musique me touche particulièrement, je ne saurais dire avec certitude qu'elle en est la raison, d'ailleurs, faut-il nécessairement une raison à tout ? Je ne peux qu'être séduit par le pouvoir qu'exerce la musique sur moi, je n'ai jamais eu de mal à m'ouvrir sentimentalement, parfois ça fait mal, souvent c'est un bonheur.
Les gens devraient parfois s'arrêter et prendre un moment pour seulement, être heureux d'être là. J'aime me balader seul sur la côte où j'ai grandi, je me revois encore jouer avec mon frère et ma sœur sur les rochers qui bordent la plage. Souvent il m'arrivait de m'allonger dans l'herbe les jours d'été, sans autres bruits que le vent passant à travers les branches des arbres, l'herbe alentour frissonnant… et les rayons du soleil qui lèchent mon visage, je pouvais rester comme ça pendant un long moment, comme faisant partie de cette nature qui m'entoure. Je me souviens encore de ces matins passés avec mon père quand j'étais enfant, il m'emmenait avec lui à la pêche, on partait peu avant l'aube et je pouvais voir le soleil se lever sur l’horizon, nous étions pratiquement seuls sur l'eau, ce sont des moments magiques.
La vie est tellement courte, pour celui qui voit vraiment la beauté du monde, pour celui qui sait ouvrir son cœur, réellement, il y a tant de choses à faire, tant de choses à apprendre… J'aime écouter Moonlight Sonata de Beethoven, j'aime prendre un crayon pour esquisser un dessin, j'aime lire, il y a des livres qui vous touchent au plus profond de votre être. J'aime les femmes, le sexe, l'amour, le désir, la tendresse… De tout temps les arts n'ont-ils pas été portés eux-mêmes par cet amour : un poème pour la femme aimée, le dessin d'une femme dénudée, des romans d'amour ou encore des films romantiques. Si on s'arrête de vivre machinalement, comme des automates, si on ouvre ses sens, alors toute cette beauté peut nous envahir, nous emporter.. à chaque moment, à chaque instant… La vie vaux pour ces moments-là, pour ces moments où le présent devient un morceau d'éternité par sa beauté.
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De l’ego
Je ne parlerai pas ici de l’égoïsme, de celui qui préfère privilégier sa personne au détriment d’autres personnes, mais de l’amour de soi.
Il est bon de se questionner avant de s'endormir, de faire le bilan du travail accompli, des peines et des joies et de se poser cette question : “si demain n'arrive pas, suis-je satisfait de ma vie ?” car nous vivons comme si nous étions immortels, alors que nous sommes bien mortels. Il y a pire, je veux parler de ces personnes qui critiquent les autres, ou qui sont affectées par les actions des uns et des autres. Ne faut-il pas, là aussi, se prendre pour un dieu, pour critiquer un autre que soi ? Pour s'intéresser aux défauts des autres, il faut avoir terminé de se critiquer soi-même, critiquer l'autre c'est se définir comme parfait, pourquoi ? Simplement car nous ne sommes pas immortels, de ce fait, le temps nous est très précieux, il est donc nécessairement plus urgent d'utiliser ce temps pour nous-mêmes, pour nous critiquer nous-mêmes plutôt qu'un autre.
Se parfaire et vivre avec soi-même, se connaitre et s'aimer. Tant de personnes sont désemparées à l'idée d'être seules une journée, la solitude nous oblige à être avec nous-mêmes, chose aisée pour quelques-uns, difficile pour beaucoup. Pourtant, cette construction de soi, ce travail qui consiste à se connaitre, à s'aimer est essentielle pour être serein. Vous remarquerez les personnes qui n'ont pas construit de lien fort avec et en eux-mêmes, car ils sont touchés par le moindre bruit, la moindre petite vague, comme une petite barque légère sur l'eau, les événements extérieurs les remuent tellement, qu'ils ne peuvent pas choisir d'être ici ou là. A l'inverse, les personnes qui se sont construites, qui ont fait de leur personne une priorité à parfaire, à critiquer, à travailler, sont bien ancrées, peu leur importent les changements de vents, les bourrasques de la vie, les humeurs des uns ou des autres, elles sont là, calmes, sereines.
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Maximum local
Grâce à un type d’algorithme que l’on nomme algorithme génétique, il est possible de résoudre des problèmes mathématiques complexes en peu de temps. En terme simple, on essaye de faire évoluer une population d’individus afin qu’ils “trouvent” la solution au problème de façon émergente, si je puis dire.
Généralement, le processus vise à sélectionner les meilleurs individus à chaque stade, puis à les “mélanger” avec d’autres individus un peu moins bons. Cela donnera naissance à un nouvel individu, qui pourra être meilleur que les deux individus d’origine. Le problème principal de cet algorithme, c’est que la population peut s’enfermer dans ce que l’on appelle un maximum local.
Cela arrive souvent si par exemple on mélange toujours les meilleurs individus entre eux, pensant que cela donnera de meilleurs résultats, or les individus étant proches les uns des autres, la convergence est trop rapide et on s’enferme dans un maximum local, ou encore une solution locale. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de mélanger un individus moyen voir faible à un individus fort pour garder une possibilité de convergence vers une meilleur solution.
Cette leçon est tout aussi applicable dans notre vie de tous les jours, et elle me tiens particulièrement à cœur.
Quelques temps après avoir commencé dans la vie active, les jours commencent à se ressembler, et le cerveau est une machine bien huilée, ne gardant en mémoire “utile” que certains moments marquants de vos journées, accentuant encore le sentiment d’accélération du temps. Encore plus que ça, vos journées se répètent et les connexions neuronales de toutes vos actions ainsi répétées s’accentuent également, facilitant d’une part vos gestes quotidiens, mais vous enfermant peu à peu vous aussi dans un maximum local.
Le cerveau est comme une carte routière géante qui change à chaque fois que vous empruntez une route, de sorte que si vous empruntez dix fois ou cent fois la même route, le cerveau va en faire une autoroute à quatre voies, et vous ne verrez même plus les autres petites routes de campagne, en friche à coté !
Que faire pour ne pas s’enfermer soi-même, dans un maximum local ? Ce que je vais dire va peut être paraître bête, mais il faut savoir se perdre, il faut savoir faire des choses absurdes, comme par exemple se forcer à lire des articles sur des thèmes qui nous semblent complètement incongrus, écouter de la musique au hasard, et pourquoi pas, prendre ça voiture et rouler vers une destination inconnue. Ce que je veux dire, c’est qu’il est important de savoir lâcher prise avec ses habitudes, car les habitudes nous enferment nous même dans un petit cadre, et plus nous tournons en boucle dans ce petit cadre, plus il sera difficile d’en sortir.
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Qu’est ce que je suis.
Il y a longtemps (non, pas dans une galaxie très lointaine), un homme écrivait ce qui restera à jamais dans la mémoire collective : “cogito ergo sum” (Descartes).
Je pense, donc je suis. D’accord... Et après ? Qu’est ce que je suis, qu’est ce que nous sommes ? Une question somme toute banale et facile, mais en y regardant de plus près, c’est une toute autre histoire !
Qu’est ce qui nous défini en tant qu’être ? Certaines maladies nous donnent déjà un élément de réponse, je parle de la maladie d’Alzheimer. Une maladie qui nous prive de notre mémoire, puisque finalement, que sommes-nous à part ça ? Si votre père ou votre frère perd la totalité de ça mémoire, n’est il pas mort, dans un certains sens ? C’est marrant, le fait de définir clairement mon être, veux dire aussi redéfinir la mort.
Ce que nous sommes, ce n’est pas notre corps, imparfait, mortel. Si on retire un membre à une personne, elle ne perd rien de sont être, en revanche, sont être perd une capacité d’interaction avec le monde physique. Le cerveau est le seule support physique nécessaire à l’être, tout le reste n’est qu’une machinerie, certes très complexe.
Pour moi, il est donc clair que la mort d’une personne, n’est pas tant la mort du corps que la perte irrémédiable de mémoire ou de capacité intellectuelle entraînant l’altération irréversible de l’être originel. La destruction de la mémoire est donc une mort, au sens strict. Que deviens votre femme ou votre mari si sa mémoire est détruite ? Une autre personne, un autre être, le précédent étant à jamais perdu.
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Philo & Philo
Ce sont souvent les premières impressions qui définissent notre rapport aux choses : les premières pages d'un livre, les premières minutes d'une chanson, les premiers jours dans une entreprise. Malheureusement ou heureusement pour certains, les premiers pas dans la philosophie (en France) se font sur les bancs du collège. Vous vous souvenez ? Étude de texte, rédaction en trois actes : introduction, développement, conclusion. Je ne sais pas si je vais enfoncer une porte ouverte mais ces cours n'ont de philosophique que leurs noms : La philosophie, c'est tout, sauf ça. Il est donc assez normal que la majorité des personnes attrape des convulsions quand ont leur parle de philosophie.
Ce ne sont pas Luc Ferry ou Michel Onfray qui me contrediraient sur cette imposture, ou encore Schopenhauer qui, dans "Au-delà de la philosophie universitaire" fait preuve, comme à son habitude, d'une critique acide sur les pseudo-philosophes de son époque, en élargissant son propos à tous les penseurs en herbe.
La philosophie c'est une façon de vivre, une façon de penser, mais aussi et surtout une réflexion sur des questions métaphysiques. Elle nous questionne sans cesse, et chaque philosophe nous apporte son soutient, sa vision, car il n'y a pas une philosophie mais la philosophie : une multitude de penseurs qui nous ont transmis des milliers d'ouvrages à travers le temps.
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La colère
Je ne pourrai pas résumer ici le magnifique livre de Sénèque (de la colère), mais en parler est toujours une bonne chose. On ne contrôle jamais sa colère, c'est elle qui prend le contrôle, tel un bus fou qui roule sans plus savoir s'arrêter. Elle n'a que faire de la vérité, car la raison s'arrête là où la colère commence. Vous savez, quand la rage passe et que vous regrettez ce que vous venez de faire, la colère a ce pouvoir, elle vous arrache à vous même, sans vous demander la permission.
Epictète nous enseigne dans son manuel comment oublier cette colère contre les choses de la vie qui nous surpassent : le mauvais temps, une panne de voiture, la maladie, la mort... Et tant d'autres choses sur lesquelles nous n'avons aucun pouvoir. Rien ne sert de se mettre en colère contre le mauvais temps, il est donc préférable de s'en accommoder. Laissons les dieux décider de la mise en scène et tâchons d'y accorder notre rôle.
La raison est toujours plus forte, plus intelligente que la colère car la raison peut faire toujours aussi bien que la colère, sinon mieux. La colère nous emporte là où la raison nous guide. Certains dirons qu'ils maîtrisent leur colère, alors ceux là ne sont pas en colère, simplement énervés ou effrayés peut être, car la colère nous surpasse et nous emporte avec elle.
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Hubble eXtreme Deep Field
Tout est relatif, célèbre phrase d'Albert Einstein. La vitesse de rotation de la Terre est d'environ 1 670 km/h à l'équateur, la vitesse orbitale de la Terre est d'environ 107 000 km/h, le système solaire lui même orbite avec le Soleil à une vitesse d'environ 781 200 km/h autour du centre de notre galaxie. Intégrez ces données, puis, admirez la photo eXtreme Deep Field du télescope Hubble. Vous réaliserez alors sûrement que nous sommes insignifiants par rapport à l'univers. Quelle que soit la cause qui a donné naissance à notre univers, le système solaire est voué à disparaitre, notre Terre avec. Dans tout ce fracas astronomique, nous nous agitons. On s'agite pour quelques paroles, on s'énerve d'un bien perdu, tel un petit insecte qu'on chahute.
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Début ou fin ?
Reste t-il des choses à dire, reste t-il des choses à écrire après Kant, après Sénèque, après Lao tseu, après Confucius, après marc Aurèle, après Schopenhauer et tous ces innombrables penseurs d'un autre temps... Peut-ont encore vraiment apporter quelque chose de nouveau que tous ces génies ne nous ont pas déjà apporté ? Difficile à dire...
Pourtant, j'ai l'impression que chaque livre que j'ouvre est un nouveau monde à découvrir.
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