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moonchiesim · 1 year ago

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Été 1889, Brindleton Bay

Cher journal, Mon mari est un homme charmant. Je le savais parce qu'il m'a fait la cour pour deux années pleines avant les épousailles, mais de vivre ensemble m'a vraiment fait comprendre quel bel homme j'avais là. Joséphine Lennox. Ça sonne bien, non ? Mon père, Jean Baptiste Abbot, il est chimiste et il sait des choses. Il a dit du grand bien de François Xavier, parce que le défunt père de mon mari était vétérinaire, alors son fils a hériter de son intellect, de toute évidence, et que nos enfants seront vifs d'esprits, eux aussi. Je n'ai pas l'habitude de notre petite vie, mais c'est pas si pire. Tu sais, mon journal, la vie à Windenburg avec maman et les petits me manque un peu, mais j'apprécie de m'occuper d'une maison, même si elle tombe de partout et que m��me les lapins me cherchent la bagarre !

Automne 1889, Brindleton Bay

Cher journal, J'ai appris que j'attendais un enfant. Les nausées n'ont pas trompé Mrs. Reed, qui vient juste de donner naissance à des jumeaux. Des jumeaux ! Ô Seigneur ! Je prie le ciel chaque fois que je repense aux hurlements qui ont déchirés le ciel cette nuit-là où elle a donné naissance. Est-ce si terrible de donner naissance ? Quand je pense à mon ventre qui s'arrondit drôlement vite, je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache là-dedans, et quel nom je vais bien pouvoir lui donner, à ce petit-là. François Xavier propose Séverin si c'est un garçon et Gabrielle si c'est une fille. Je lui ai dit que Gabrielle était le nom de ma cousine, et j'ai cherché des inspirations dans le journal en allant faire les courses. Je n'ai pas encore d'idée.

Été 1890, Brindleton Bay

Cher journal, Au moment de perdre les eaux, j'étais en train de laver le linge. La bassine sentait bon la pomme, c'était une recette de la propriétaire du magasin général. J'ai accouché sur le plancher de cuisine parce que j'avais trop mal pour me rendre ailleurs. François Xavier était au travail, il est ingénieur sur un chantier naval du port. Je me souviens que j'avais du mal à me concentrer assez pour réfléchir qu'il fallait que je pousse plus fort, plus vite avant qu'il ne rentre, parce que j'avais sali le plancher. Je m'excuse pour ma grossièreté, ô journal ! Je ne devrais pas raconter ces bêtises. J'ai donné naissance à un magnifique garçon qu'on va appeler Séverin, comme le voulait François Xavier.

Séverin Lennox, né un samedi d'été 1890

Cher journal, Séverin demande beaucoup d'attention. Il pleure souvent, il mange beaucoup, il salit tout. Je suis constamment épuisée, mais je suis heureuse. Oui, je suis heureuse, voilà. François Xavier m'a parlé de son grand projet qu'il se gardait d'aborder depuis quelques mois avant la naissance de Séverin. Je voyais bien que quelque chose lui trottait en tête, mais il m'en faisait des mystères. Apparemment que le gouverneur de Chestnut Ridge offre des terres à prix modique pour les familles désireuses de se faire pionniers de cette région encore mal débroussaillée. J'ai dit à François Xavier que le train s'y rendait même pas pour déposer des denrées, et lui a répondu que c'était prévu, et que même Chestnut Ridge prévoyait de bâtir la première centrale hydroélectrique de tout le pays. Ça dirigerait l'électricité vers les ménages, et on aurait plus à aller en ville pour en faire usage. L'eau courante était en voie d'être installée aussi, comme ici à Brindleton Bay, et le train... Ça viendrait certainement avec les rumeurs de la centrale. Il en a parlé avec tellement de passion, et il a dit que nous ferions beaucoup d'argent grâce à son poste d'ingénieur dans ce chantier-là. En plus, il a dit que là-bas, il y avait une école pour Séverin, comme ici à Brindleton, et une église catholique. Ça m'a un peu rassuré, surtout qu'il a dit qu'on pourrait emmener nos poules et notre chèvre. Jamais sans ma chèvre, que je lui avait dit. Ça fait qu'on est en train de tout mettre dans des valises. Séverin aime pas trop le chahut que ça fait, mais on a pas le choix de le barrouetter un peu, le pauvre petit. Il va s'y faire.

Printemps 1891, Brindleton Bay

Cher journal, C'est notre dernière journée à la maison de Brindleton Bay. Mrs. Reed est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. Ça faisait un bail qu'on l'avait pas vu, mais nous nous écrivions. Elle avait ses deux bouches à nourrir, c'était le double de mes tâches, alors je comprenais tout à fait qu'elle ne m'ait pas visité dans ce temps-là. François Xavier est plus détendu depuis qu'il a pris le dernier jour en congé pour s'assurer de bien fermer la maison et d'avoir tout en main quand on va partir, tôt demain matin. Un certain M. Richard va nous conduire jusqu'à Chestnut. François Xavier dit que c'est notre voisin le plus proche, et aussi qu'on va être la maison la plus avancée dans la ville, à ce qui paraît. Je commence à avoir hâte de partir, parce que la maison a pas l'air normale, dans toutes les boîtes et les valises. Le printemps est frais, mais il fait majoritairement beau, ce qui est rare par ici. La prochaine fois que je vais t'écrire, ô journal, nous nous serons établis à Chestnut. Je te donne des nouvelles bientôt.

Début d'un decade challenge qui débute dans les années 1889-90 dans un cadre québécois mêlé à l'univers des sims, et joué dans la save file de @antiquatedplumbobs 💛🌞

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jpbjazz · 7 months ago

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LÉGENDES DU JAZZ

CLORA BRYANT, ‘’THE WOMAN WITH THE HORN’’

“Those male trumpet players guard those positions like a bulldog on a bone. We got a tough row to hoe with the trumpet.”

- Clora Bryant

Née le 30 mai 1927 à Denison, au Texas, Clora Larea Bryant était la plus jeune des trois enfants de Charles et Eulila Bryant. Bryant avait deux frères, Frederick et Melvin. Le père de Bryant était manoeuvre et sa mère était maîtresse de maison. Bryant avait seulement trois ans lorsqu’elle avait perdu sa mère.

Bryant avait d’abord commencé à apprendre le piano avec son frère Melvin. Bryant avait adopté la trompette après que son high school ait décidé d’établir un orchestre et un ensemble de cors et clairons. Durant son enfance, Bryant avait aussi été membre de la chorale de l’église baptiste locale. Même s’il était peu fortuné, le père de Bryan l’avait toujours encouragée à devenir musicienne et lui avait même payé des cours privés. Comme Bryant l’avait expliqué plusieurs années plus tard, "Nobody ever told me, 'You can't play the trumpet, you're a girl.' Not when I got started in high school and not when I came out to L.A. My father told me, 'It's going to be a challenge, but if you're going to do it, I'm behind you all the way.' And he was."

Lorsque son frère Fred s’était joint à l’armée, il avait laissé sa trompette derrière lui, et Bryant en avait profité pour apprendre à jouer. Durant ses études au high school, fascinée par la musique de jazz qu’elle entendait à la radio, Bryant avait d’ailleurs joué de la trompette avec l’ensemble de cors et clairons de l’école.

Après avoir refusé des bourses pour aller étudier dans les meilleures écoles musicales au pays dont le Oberlin Conservatory et le Bennett College, Bryant avait commencé à fréquenter le Prairie View College de Houston en 1943. Fondée en 1876, Prairie View était la première école entièrement réservée aux étudiants de couleur à avoir été reconnue par l’État du Texas. Bryant avait choisi Prairie View parce que le collège avoir avait un groupe de jazz féminin de seize membres, les Prairie View Co-eds. Comme Bryant l’avait précisé plus tard: “When I found out they had an all-girl band there, that’s where I was going.”

Devenue membre du groupe, Bryant avait fait le tour du Texas, avant de se produire au célèbre Apollo de Harlem en 1944. Après que son père ait décroché un emploi dans un chantier naval de Los Angeles, Bryant avait été transférée à UCLA en 1945. Après avoir entendu le trompettiste Howard McGhee jouer au club Down Beat de la Central Avenue, Bryant était immédiatement tombée amoureuse du bebop.

DÉBUTS DE CARRIÈRE

En 1946, Bryant s’était jointe aux International Sweethearts of Rhythm, un big band qui avait été fondé deux ans auparavant par Clarence Love et qui était alors le groupe de swing féminin le plus important au pays. Après avoir obtenu sa carte de l’Union des musiciens, Bryant avait finalement décidé d’abandonner l’université.

Fascinée par le bebop, Bryant avait laissé tomber les International Sweethearts of Rhythm pour se joindre à des jam sessions dans des clubs de Central Avenue comme le Club Alabam, The Downbeat et The Bird in the Basket (aussi connu sous le nom de Jack’s Basket Room). Comme Bryant l’avait expliqué des années plus tard dans le cadre d’une entrevue d’histoire orale: “I would not go without my horn. If I knew there was going to be somebody there, I’d have my horn with me, because I wanted to be a part of it. I wanted to try to learn something.” Un jour, Bryant se produisait dans un club d’Hermosa Beach lorsque Charlie Parker était monté sur scène avec un saxophone qu’il avait emprunté. Pour la mettre en confiance, Parker lui avait alors chuchoté à l’oreille: “Stick to what you can do. And know what you can’t.” “I almost wet my pants”, avait déclaré plus tard Bryant.

Par la suite, Bryant était entrée dans le groupe Queens of Swing (comme batteuse) et était partie en tournée avec la formation. En 1951, le groupe, qui comprenait la saxophoniste Minnie Hightower, s’était produit à la télévision sous le nom des Hollywood Sepia Tones dans le cadre d’une émission de variétés d’une demi-heure diffusée sur les ondes de la station KTLA. La formation était ainsi devenue le groupe de jazz féminin à faire une apparition à la télévision. L’émission avait finalement été annulée auprès six semaines faute de commanditaires. À l’époque du tournage de l’émission, Bryant était enceinte de sept ou huit mois. Après la naissance de sa fille, Bryant s’était jointe à la revue entièrement féminine d’Ada Leonard. Malheureusement, Bryant avait dû quitter la revue après seulement une semaine après que la direction ait reçu des plaintes des spectateurs réclamant son congédiement en raison de la couleur de sa peau...

Durant la majeure partie des années 1950, Bryant avait dirigé régulièrement des jam sessions dans les environs de Los Angeles. En 1951, Bryant avait fait partie du groupe-maison du club Alabam, ce qui lui avait permis d’accompagner des chanteuses comme Josephine Baker et Billie Holiday. Toujours en 1951, Bryant avait été membre d’un sextet entièrement féminin dirigé par Ginger Smock avec lequel elle avait joué, non de la trompette, mais du violon. Le groupe, qui s’était produit durant six semaines dans le cadre d’une émission diffusée sur le réseau CBS, était ainsi devenu le premier groupe entièrement de couleur à animer une émission de télévision.

En 1954, Bryant était retournée à New York, car elle n’avait plus le goût de jouer avec des groupes. Deux ans plus tard, une autre pionnière du jazz féminin, la tromboniste Melba Liston, qui faisait alors partie du groupe de Dizzy Gillespie, l’avait présenté à ce dernier. Ébloui par le talent de Bryant, Gillespie était devenu son mentor et lui avait obtenu du travail. Gillespie avait même fait cadeau à Bryant d’une de ses embouchures qu’elle avait utilisée par la suite durant des années. Comme Gillespie l’avait expliqué en 1989 dans le documentaire “Trumpetistically, Clora Bryant”: “If you close your eyes, you’ll say it’s a man playing. She has the feeling of the trumpet. The feeling, not just the notes.”

En 1957, Bryant avait enregistré son premier et seul album comme leader, ‘’Gal with a Horn’’ À la demande de la compagnie de disques Mode Records, mais contre son gré, Bryant avait chanté sur les huit pièces de l’album, même si c’est son talent à la trompette qui avait surtout impressionné, révélant les influences tant de Louis Armstrong que de pionniers du bebop comme Dizzy Gillespie et Fats Navarro. Pour obtenir plus de contrats, Bryant avait même commencé à imiter la voix d’Armstrong dans le cadre de ses concerts. Et ça avait fonctionné. Comme Bryant l’avait expliqué en 2014 dans le cadre du documentaire The Girls in the Band: “And I was a hit, honey. They loved me!”

Au milieu des années 1950, Bryant était retournée à la vie de musicienne itinérante, se produisant particulièrement dans les clubs de Chicago et de Denver. Bryant s’était également produite à Las Vegas avec Louis Armstrong et Harry James. En fait, Armstrong avait été tellement impressionné après avoir entendu Bryant jouer dans un club qu’il avait insisté pour monter sur scène avec elle dans un club de Las Vegas en 1960. Bryant précisait: “He was in the big room and I was in the lounge, where he’d been catching my act in the back. And one day, here comes Louis with his whole band, coming from the big room, walking through the entire casino and coming up on stage and singing and playing with me!”

À la fin des années 1950 et durant les années 1960, Bryant avait fait la tournée des principales villes américaines, souvent dans le cadre d’un hommage à Louis Armstrong. À Las Vegas, Bryant avait aussi joué avec Damita Jo, Harry James, et Sammy Davis Jr., avec qui elle avait fait une apparition dans le film ‘’Pepe’’ en 1960. Dans les années 1960, Bryant avait également fait un séjour à La Nouvelle-Orléans avec le groupe d’Horace Henderson.

De 1962 à 1964, Bryant avait collaboré avec le chanteur Billy Williams à Las Vegas avec qui elle avait participé au Ed Sullivan Show. Bryant avait même composé une pièce de l’album “The Billy Williams Revue.” De 1964 à 1966, Bryant avait fait équipe avec son frère Melvin, qui était chanteur, acteur et danseur, dans le cadre d’une tournée autour du monde. Ils avaient même eu leur propre émission de télévision en Australie. Après la naissance de son quatrième enfant en 1969, Bryant s’était inscrite à un baccalauréat en musique à UCLA, s’intéressant plus particulièrement à l’histoire de la musique afro-américaine.

À la fin des années 1970, Bryant s’était produite avec différents groupes de Los Angeles, dont le Bill Berry’s LA Band. En 1975, Bryant avait rendu hommage à son idole et mentor Dizzy Gillespie dans le cadre de la suite “To Dizzy with Love”. En 1993, Bryant avait de nouveau rendu hommage à Gillespie en dirigeant le concert Trumpet Summit aux côtés de Clark Terry, Jon Faddis, Freddie Hubbard et plusieurs autres trompettistes. Vers 1980, Bryant avait également assuré la relève de Blue Mitchell dans le big band de Bill Berry.

Souvent victime de discrimination en raison de son sexe et de la couleur de sa peau, Bryant n’avait créé son propre groupe qu’après son retour à Los Angeles en 1979. Tout en dirigeant le groupe Swi-Bop (son fils Kevin avait même été le batteur de la formation à la fin des années 1980), Bryant avait terminé son baccalauréat en musique à UCLA et travaillé avec le sextet du saxophoniste Teddy Edwards. Elle avait aussi joué du Dixieland avec les New Orleanians de Roger Jamieson. Au cours de la même période, Bryant avait également collaboré avec le big band de Gerald Wilson, tout en travaillant avec Jeannie et Jimmy Cheatham, la chanteuse Nellie Lutcher et le pionnier du rhythm & blues Johnny Otis.

En 1982, Bryant avait enregistré un dernier album avec la chanteuse de blues Linda Hopkins. Parallèlement, Bryant avait continué de se produire sur scène, participant notamment au North Sea Jazz Festival avec le Sweet Baby Blues Band de Jeannie Jeannie et Jimmy Cheatham en 1987 ainsi qu’à plusieurs festivals de Los Angeles.

Loin de se décourager du peu d’occasions qui lui étaient offertes d’enregistrer et de se produire sur scène, Bryant avait même écrit personnellement au président Mikhail Gorbachev en 1989 en lui proposant de devenir “the first lady horn player to be invited to your country to perform”. Sans doute pour plaisanter, Gorbatchev avait fait parvenir à Bryant une invitation formelle de venir jouer en URSS. Prenant Gorbatchev au mot, Bryant avait financé son voyage grâce à l’aide de la communauté musicale de Los Angeles. Un an plus tard, Bryant avait fait la tournée du pays avec ses fils, devenant ainsi la première musicienne de jazz à faire une tournée en URSS.

DERNIÈRES ANNÉES

Au début des années 1990, les contrats étant devenus de plus en plus rares, Bryant avait été contrainte de vivre sur la sécurité sociale. Elle avait même dû céder deux de ses trompettes à un prêteur sur gages afin de pouvoir survivre. La majorité de ses biens avait également brûlé lors des émeutes de Rodney King en 1992 qui avaient emporté la plus grande partie de sa maison.

Après avoir été victime d’une crise cardiaque et avoir fait l’objet d’un quadruple pontage coronarien en 1996, Bryant avait dû cesser de jouer de la trompette. Elle avait cependant continué à chanter. Bryant avait aussi commencé à donner des lectures sur l’histoire du jazz dans les collèges et des universités. Bryant avait également co-dirigé un livre sur l’histoire du jazz à Los Angeles intitulé ‘’Central Avenue Sounds: Jazz In Los Angeles (1921-1956)’’, dans lequel elle avait évoqué la glorieuse époque du jazz sur Central Avenue. Elle avait aussi écrit deux livres pour enfants et travaillé dans les écoles élémentaires de Los Angeles. Une des plus grandes satisfactions de Bryant était cependant d’avoir réussi à obtenir une étoile pour son idole Dizzy Gillespie au Hollywood Walk of Fame en 1991.

Consciente de la nécessité de transmettre ses connaissances aux futures générations, Bryant avait précisé: ‘’When I grew up there were legends everywhere, and now the legends don't make themselves available to young people anymore… these days people just get in their limos and away they go, and it hurts my heart."

Le 6 mai 2002, la carrière de Bryant avait été couronnée par la remise du Mary Lou Williams Women in Jazz Award décerné par le Kennedy Center de Washington, D.C. C’est le légendaire pianiste Billy Taylor qui lui avait remis son prix. Bryant avait même chanté quelques-unes de ses compositions dans le cadre de l’événement. Le Conseil municipal de la ville de Los Angeles avait également décerné à Bryant le titre de légende du jazz et d’ambassadrice de bonne volonté en 2018. Bryant avait aussi remporté deux prix de composition et de performance de la National Endowment for the Arts.

En 1989, la cinéaste Zeinabu Irene Davis a consacré à Bryant un documentaire intitulé ‘’Trumpetistically, Clora Bryant.’’ En 2014, la trompettiste avait également été en vedette dans le film de Judy Chaikin intitulé ‘’The Girls in the Band’’

Bryant avait épousé le contrebassiste Joe Stone en 1948. Stone, qui voyageait souvent en tournée avec T-Bone Walker et Jimmy Witherspoon, avait rencontré Bryant alors qu’elle se produisait dans les environs de Los Angeles. Le couple avait eu deux enfants: April et Charles Stone. Le mariage s’était terminé sur un divorce. Bryant avait eu deux autres enfants de sa liaison avec le batteur Leslie Milton, Kevin et Darrin Milton.

Clora Bryant est morte le 25 août 2019 au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles après avoir été victime d’une crise cardiaque à sa résidence. Elle était âgée de quatre-vingt-douze ans. Ont survécu à Bryant ses quatre enfants, April, Charles, Darrin et Kevin, neuf petits-enfants et cinq arrrière-petits-enfants. Ses frères Frederick et Melvin étaient déjà décédés au moment de sa mort.

Avant même d’amorcer sa carrière, Bryant avait toujours su que le double handicap posé par son sexe et sa couleur serait un obstacle à sa reconnaissance comme trompettiste de jazz. De fait, mis à part la période où elle avait accompagné Billie Holiday au club Alabam de Los Angeles, Bryan avait souvent été reléguée dans des groupes exclusivement féminins comme les Queens of Rhythm avec lesquels elle avait même joué de la trompette et de la batterie simultanément après que la batteuse en titre ait quitté la formation. C’est seulement au milieu de sa carrière que Bryant avait été considérée comme une musicienne à part entière dans les groupes et les big bands de la région de Los Angeles. Faisant référence au peu de reconnaissance dont Bryant avait été l’objet au cours de sa carrière, le saxophoniste Teddy Edwards avait déclaré: “You know, she’s as good as any man. She has range and ideas and enough talent to go to the top.”

Décrivant le style de Bryant, le journaliste Dick Wagner avait écrit dans le Los Angeles Times en 1992: “When Bryant plays the blues, the sound is low, almost guttural, a smoldering fire. When she plays a fast tune, the sound is piercing — the fire erupts.”

Consciente de toutes les épreuves qu’elle avait dû traverser au cours de sa carrière, Bryant ne s’était pas gênée pour comparer les trompettistes à un ‘’Boy’s Club’’ au cours d’une entrevue qu’elle avait accordée au réseau NPR en 1993. Bryant avait déclaré: “Those male trumpet players guard those positions like a bulldog on a bone. We got a tough row to hoe with the trumpet.” L’un des fils de Bryant avait confirmé: “It was a man’s world and that made it hard for her. But it only fueled her fire, made her more determined.”

Même si à la fin de sa carrière, les autres musiciens de jazz lui avaient démontré beaucoup plus de respect, tel n’avait pas toujours été le cas des propriétaires de clubs. Comme Bryant l’avait déclaré au cours d’une entrevue qu’elle avait accordée au New York Times en 1998, “When you put that iron in your mouth, you run into problems. The other horn players gave me respect, but the men who ran the clubs considered me a novelty.”

Se considérant simplement fière d’avoir pu jouer la musique qu’elle aimait, Bryant avait ajouté: “I’m sitting here broke as the Ten Commandments, but I’m still rich. With love and friendship and music. And I’m rich in life.”

Évoquant ses débuts sur la Central Avenue de Los Angeles, qui était un peu l’équivalent de la 52e rue pour New York dans les années 1950, Bryant avait commenté: “When I came out here, there weren’t any girls playing in jam sessions on Central Avenue. Hey, I had nerve! I’d get my horn and just walk up there and start playing. And I was the only female who did that. I had antennae like you wouldn’t believe.”

Un peu comme sa grande amie la tromboniste Melba Liston, Bryant avait servi de modèle à plusieurs musiciennes de jazz qui avaient été trop souvent confinées à un rôle de pianistes et de chanteuses. Comme l’avait déclaré la trompettiste canadienne Rachel Therrien, “Clora Bryant was an unforgettable and powerful role model. She’s inspired me to push forward as a jazz trumpeter and a bandleader. While I never got the opportunity to meet her personally, I am forever grateful for all her hard work, which opened the path for future generations of women like myself.”

Malheureusement, Bryant n’avait jamais obtenu toute les chances qu’elle méritait, non seulement parce qu’elle était une Noire, mais aussi parce qu’elle était une femme.

#jazz

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wort-schaetzchen-blog · 3 months ago

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Antoine de Saint-Exupéry: Ein Leben zwischen Himmel und Erde

Antoine de Saint-Exupéry, geboren am 29. Juni 1900 in Lyon, Frankreich, war ein Mann vieler Talente: Schriftsteller, Dichter und Pilot. Am 31. Juli 1944, während eines Aufklärungsfluges über dem Mittelmeer, verschwand er spurlos und hinterließ ein Erbe, das bis heute nachhallt.

Saint-Exupéry wuchs in einer aristokratischen Familie auf und zeigte schon früh Interesse an der Fliegerei. Nach dem Abitur besuchte er die Vorbereitungsklassen für die Aufnahmeprüfung der École navale, scheiterte jedoch und entschied sich stattdessen für ein Architekturstudium. Seine Leidenschaft für die Fliegerei führte ihn schließlich zur Luftwaffe, wo er seine Pilotenausbildung absolvierte.

Saint-Exupéry begann seine fliegerische Laufbahn in den frühen 1920er Jahren. Nach seinem Wehrdienst bei der Kavallerie in Straßburg nahm er privat Flugstunden und erhielt 1921 seine Pilotenlizenz. 1926 trat er der Compagnie Latécoère in Toulouse bei, wo er half, Luftpostrouten über Nordwestafrika, den Südatlantik und Südamerika zu etablieren.

In den späten 1920er und frühen 1930er Jahren arbeitete Saint-Exupéry als Luftpostpilot. Diese Zeit inspirierte viele seiner literarischen Werke. Er flog gefährliche Strecken über die Sahara und die Anden und erlebte dabei zahlreiche Abenteuer und Herausforderungen, die er in Büchern wie "Nachtflug" und "Wind, Sand und Sterne" verarbeitete.

Mit Beginn des Zweiten Weltkriegs trat Saint-Exupéry der französischen Luftwaffe bei und flog Aufklärungsmissionen. Nach dem Waffenstillstand von 1940 zog er in die USA, kehrte jedoch 1943 nach Nordafrika zurück, um sich den Freien Französischen Streitkräften anzuschließen. Er flog gefährliche Missionen über feindlichem Territorium und setzte sich trotz seines Alters und gesundheitlicher Probleme weiterhin für die Freiheit seines Landes ein.

Seine literarische Karriere begann parallel zu seiner Tätigkeit als Pilot. Sein erstes Buch, "Courrier Sud" (Südkurier), erschien 1929 und reflektierte seine Erfahrungen als Luftpostpilot. Es folgten weitere Werke wie "Nachtflug" (1931) und "Wind, Sand und Sterne" (1939), die seine Abenteuer und philosophischen Gedanken über das Leben und die Menschheit thematisierten.

Das wohl bekannteste Werk von Saint-Exupéry ist "Der kleine Prinz" (1943), eine märchenhafte Erzählung, die weltweit über 140 Millionen Mal verkauft wurde. Das Buch, das sowohl Kinder als auch Erwachsene anspricht, behandelt Themen wie Freundschaft, Liebe und Verlust und ist reich an philosophischen und poetischen Elementen.

Am 31. Juli 1944 startete Saint-Exupéry von Korsika aus zu einem Aufklärungsflug über dem Mittelmeer und kehrte nie zurück. Jahrzehnte später wurden Wrackteile seines Flugzeugs und ein silbernes Armband vor der Küste von Marseille gefunden. Diese Funde bestätigten, dass er mit seiner Lockheed P-38 Lightning abgestürzt war, doch die genauen Umstände seines Verschwindens bleiben bis heute ein Rätsel.

Saint-Exupérys Tod hinterließ eine Lücke in der Welt der Literatur und der Fliegerei. Seine Werke, insbesondere "Der kleine Prinz", haben Generationen von Lesern inspiriert und bleiben zeitlose Klassiker. Seine philosophischen Gedanken und poetischen Beschreibungen des menschlichen Daseins sind nach wie vor relevant und berührend.

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mic-nz · 1 year ago

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Full List of The Military Boarding Schools in Europe [Up to 60 Schools]

Military boarding schools in Europe have played a pivotal role in shaping the future leaders of Europe for centuries. These institutions are renowned for their rich history, rigorous academic programs, and specialized training, providing a well-rounded education that equips students with the skills and knowledge needed for military careers. In this comprehensive guide, we will embark on an educational journey across Europe, uncovering the fascinating world of military boarding schools delving into their history, academics, courses, and other vital aspects that make them prestigious learning centers.

The History of Military Boarding Schools in Europe

Military cadets march toward Red Square during the Victory Day military parade on Sunday, May 9, 2021, marking the 76th anniversary of the end of World War II in Europe. (AP Photo/Alexander Zemlianichenko) European military boarding schools have a storied tradition of excellence in education and leadership development. These institutions offer a unique educational experience that harmonizes rigorous academics with specialized training and character development. With a rich history that dates back centuries, European military boarding schools have played a significant role in shaping the future military leaders of the continent. One such esteemed institution is the Theresian Military Academy in Austria. Founded in 1751 by Empress Maria Theresa, this academy symbolizes tradition and excellence in military education. As one of Europe's oldest military schools, it has produced countless distinguished alumni who have gone on to serve their countries with honor and distinction. From its early days of training young officers for the Habsburg Empire to its modern focus on leadership development, the Theresian Military Academy continues to uphold its reputation as a premier institution for aspiring military leaders. Another notable European boarding school is the Royal Military Academy Sandhurst in the United Kingdom, established in 1802. This academy boasts a long and prestigious lineage, counting British Prime Ministers and foreign dignitaries among its alumni. An interesting facet of Sandhurst is its unique tri-service approach, where it trains officers for all three branches of the British Armed Forces - the Army, Navy, and Air Force. This comprehensive training encourages cadets to develop a well-rounded understanding of military operations and fosters cooperation and camaraderie among future leaders from different military branches. The history of military boarding schools in Europe is truly captivating, and the aforementioned examples are just the tip of the iceberg. As we delve deeper into the topic of tradition and excellence, we will unveil more enthralling stories and lesser-known facts about these venerable institutions. From their humble beginnings to their modern-day influence, European military boarding schools continue to make their mark on the world of military education and prepare the leaders of tomorrow.

The List of The Military Boarding Academies in Europe

Here is a list of military boarding schools in Europe: Albania: Military Academy of Tirana Austria: Theresian Military Academy Belgium: Royal Military Academy of Belgium Bulgaria: Vassil Levski National Military University Croatia: Croatian Military Academy Czech Republic: Military University of Technology Brno University of Defence, Hradec Králové Denmark: Royal Danish Military Academy Royal Danish Naval Academy Estonia: Estonian National Defence Academy Finland: National Defence University Naval Academy Air Force Academy France: École Polytechnique École spéciale militaire de Saint-Cyr French Naval Academy French Air Force Academy Germany: German Federal Armed Forces Academy Helmut Schmidt University of the Federal Armed Forces Hamburg Greece: Hellenic Military Academy Hellenic Naval Academy Hellenic Air Force Academy Hungary: National University of Public Service Ireland: Military College, Defence Forces Training Centre Italy: Military Academy of Modena Naval Academy of Livorno Air Force Academy of Pozzuoli Latvia: National Defence Academy of Latvia Lithuania: Lithuanian Military Academy Netherlands: Royal Netherlands Military Academy Royal Netherlands Naval Academy Royal Netherlands Air Force Academy Norway: Norwegian Military Academy Norwegian Naval Academy Norwegian Air Force Academy Poland: Academy of National Defence Military University of Technology Tadeusz Kościuszko Land Forces Military Academy Air Forces Military Academy Polish Naval Academy Portugal: Military Academy Naval Academy Air Force Academy Romania: National Defence University "Carol I" Naval Academy "Mircea cel Bătrân" Air Force Academy "Henri Coandă" Serbia: Military Academy of the Republic of Serbia Slovakia: Military Academy in Liptovský Mikuláš Air Force Academy in Košice Slovenia: Military Academy of the Slovenian Armed Forces Spain: General Military Academy Naval Academy Air Force Academy Sweden: Swedish Military Academy Switzerland: Military Academy at ETH Zurich Ukraine: Ivan Cherniakhiv National Defence University of Ukraine Hetman Petro Sahaidachny National Naval Academy of Ukraine Ivan Kozhedub National Air Force University of Ukraine United Kingdom: Britannia Royal Naval College Royal Military Academy Sandhurst Royal Air Force College Cranwell It is important to note that not all of these schools are open to international students. Some are only open to citizens of the country in which they are located. It is also important to note that some schools are not total boarding schools. Some only offer boarding during the week or at certain times of the year. Many of these European military academies are proud members of prestigious organizations like the Conference of European Military Academies (CEMA) and the International Association of Military Academies (IAMA). These affiliations foster international cooperation and knowledge exchange, enriching the education of future military leaders. Additionally, these institutions often have exchange agreements with renowned military academies in the United States, such as the United States Military Academy at West Point, strengthening transatlantic ties in military education. Let's explore Europe's prestigious military boarding schools, delving into their history, academic offerings, and unique contributions to the training of future military leaders. 1. The Military Academy of Tirana in Albania The Military Academy of Tirana in Albania is a cornerstone for fostering the nation's military leadership. Founded in 1945, it is known for its enduring commitment to producing exceptional military officers. This institution combines rigorous academic programs with intensive military training to shape well-rounded leaders. The academy's academic curriculum includes various subjects, including military strategy, leadership, and international relations. It's a testament to Albania's dedication to preparing its military leaders with the knowledge and skills necessary to tackle contemporary security challenges. The graduate program offers specialized degrees in national security, defense management, and military technology. The MAT is a highly selective institution, and applicants must meet stringent academic and physical fitness requirements. The MAT is also a residential academy, so students live and study on campus. Notable Alumni Some of the MAT's notable alumni include: General of the Army Muhamet Xheka, former Chief of the General Staff of the Albanian Armed Forces Lieutenant General Hysni Gjergji, former Minister of Defense of Albania Lieutenant General Ramush Haradinaj, former Prime Minister of Kosovo Major General Shefki Kuqi, former Commander of the Kosovo Security Force The Military Academy of Tirana is a member of the Conference of European Military Academies (CEMA) and the International Association of Military Academies (IAMA). The MAT also has exchange agreements with several universities in the United States, including the United States Military Academy at West Point. The Military Academy of Tirana has played an important role in Albanian history. The academy's graduates have led the Albanian army in many wars, including the Kosovo War and the War in Afghanistan. The MAT's graduates have also served in key government positions and helped shape Albania's post-communist democracy. 2. Theresian Military Academy in Austria Theresian Military Academy in Austria carries a legacy dating back to 1751, making it one of the oldest military academies in Europe and the oldest military boarding schools in Europe. This rich history is emblematic of Austria's enduring commitment to military education. The academy is renowned for its comprehensive programs, providing students with a strong military sciences and leadership foundation. It's a place where tradition meets innovation, where cadets learn the art of strategy, leadership, and modern warfare. Notable Alumni Some of the TMA's notable alumni include: Field Marshal Joseph Radetzky, one of the most successful Austrian military leaders of the 19th century Prince Eugene of Savoy, a leading Austrian general during the War of the Spanish Succession Archduke Albrecht of Austria, a commander of the Austrian army during the Austro-Prussian War General Alfred Redl, the chief of the Austro-Hungarian General Staff before World War I General Erwin Rommel, a leading German general during World War II The TMA has played an important role in Austrian history. The academy's graduates have led the Austrian army in many wars, including the Napoleonic Wars, World War I, and World War II. 3. The Royal Military Academy of Belgium The Royal Military Academy of Belgium has been a vanguard of military education since its establishment in 1834. This academy is a beacon for Belgium's military aspirations, offering diverse programs covering military science, engineering, and leadership. It remains dedicated to producing officers with both academic acumen and practical military expertise. This military school is where Belgium's finest minds are molded into military leaders capable of guiding the nation in an ever-evolving security landscape. Notable Alumni Some of the RMA's notable alumni include: King Leopold II of Belgium General Émile Vandervelde, Prime Minister of Belgium during World War I General Jean-Baptiste Piron, Commander of the Belgian First Division during World War II General Henri Rolin, Chief of the Belgian General Staff during the Cold War General Charles de Gaulle, President of France 4. The Vassil Levski National Military University In Bulgaria The Vassil Levski National Military University plays a pivotal role in shaping the nation's military leadership. Founded in 1878, this institution is dedicated to combining military and civilian higher education. Students here receive an interdisciplinary education encompassing military science, leadership, and modern strategy. It is a testament to Bulgaria's commitment to developing well-rounded military leaders capable of navigating the complexities of contemporary security challenges. Notable Alumni Some of the VLNMU's notable alumni include: General Ivan Valkov, Commander of the Bulgarian First Army during World War II General Georgi Radev, Chief of the Bulgarian General Staff during the Cold War General Zhelyu Zhelev, President of Bulgaria from 1990 to 1997 General Simeon Saxe-Coburg-Gotha, Prime Minister of Bulgaria from 2001 to 2005 General Boyko Borisov, Prime Minister of Bulgaria from 2009 to 2013 and 2014 to 2021 The VLNMU has played an important role in Bulgarian history. The academy's graduates have led the Bulgarian army in many wars, including the Balkan Wars, World War I, and World War II. Let's continue our journey across Europe to explore more of these prestigious military institutions, their historical significance, and their impact on shaping tomorrow's military leaders. 5. Croatian Military Academy Croatia's Croatian Military Academy is renowned for its commitment to producing officers equipped with cutting-edge knowledge and strong leadership skills. Established in 2002, it represents the nation's dedication to military education. This academy combines academic excellence with a rigorous military training program, ensuring its students are well-prepared for modern warfare and defense challenges. Notable Alumni Some of the CMA's notable alumni include: General Ante Gotovina, Commander of the Croatian Army during the War in Bosnia and Herzegovina General Davor Šuker, Commander of the Croatian Army during the War in Afghanistan General Damir Krstičević, Chief of the General Staff of the Croatian Armed Forces General Zdravko Dešković, Minister of Defense of Croatia General Andrej Plenković, Prime Minister of Croatia The CMA has played an important role in Croatian history. The academy's graduates have led the Croatian army in many peacekeeping and combat operations, including the War in Bosnia and Herzegovina and the War in Afghanistan. 6. Military University of Technology Brno in Czech Republic The Military University of Technology Brno in the Czech Republic is a hub of technological innovation and military expertise. Founded in 1951, this institution marries cutting-edge scientific knowledge with military strategy. Cadets here delve into military technology, engineering, and leadership. It stands as a testament to the Czech Republic's commitment to fostering military leaders capable of adapting to the fast-paced advancements in modern warfare. Notable Alumni Some of the MUTB's notable alumni include: General Petr Pavel, Chairman of the NATO Military Committee General Jiří Šedivý, Chief of the General Staff of the Czech Armed Forces Lieutenant General Aleš Opata, Commander of the Czech Air Force Major General Petr Liška, Commander of the Czech Land Forces Major General Josef Kopecký, Commander of the Czech Special Forces The Military University of Technology Brno played an important role in the Czechoslovak army during the Cold War. The academy's graduates led the Czechoslovak army in many military exercises and training missions. The MUTB's graduates also served in key government positions and helped to shape Czechoslovakia's communist regime. After the Velvet Revolution of 1989, the Military University of Technology Brno underwent a major transformation. The academy's curriculum was reformed to reflect the new democratic values of Czechoslovakia. The MUTB also opened its doors to international students. Today, the Military University of Technology Brno is one of the prestigious military boarding schools in Europe that offers a rigorous academic program in military science and technology. 7. University of Defence in Hradec Králové, Czech Republic The University of Defence in Hradec Králové, Czech Republic, is another pillar of military education. Established in 1952, this institution focuses on preparing leaders for all branches of the Czech armed forces. It offers a range of programs covering military science, leadership, and international relations. Here, students acquire knowledge and develop the leadership and strategic thinking required for the nation's defense. Notable Alumni Some of the UDHK's notable alumni include: General Aleš Opata, Commander of the Czech Air Force Major General Petr Liška, Commander of the Czech Land Forces Major General Josef Kopecký, Commander of the Czech Special Forces General Pavel Kolář, former Chief of the General Staff of the Czech Armed Forces General Josef Bečvář, former Minister of Defense of the Czech Republic 8. The Royal Danish Military Academy in Denmark Denmark's Royal Danish Military Academy traces its roots back to 1713, reflecting a history steeped in tradition and a dedication to military education. This institution offers cadets a comprehensive military science, leadership, and international relations education. It is the crucible where Denmark's military leaders are forged, ready to serve their nation and adapt to the challenges of the modern world. The RDDA is also a residential academy, so students live and study on campus. Notable Alumni Some of the RDDA's notable alumni include: General Peter Bartram, Chief of the Defence of Denmark Lieutenant General Michael Clausen, Commander of the Danish Defence Staff Major General Jan Dam, Commander of the Danish Army Major General Torben Gade, Commander of the Danish Air Force Major General Niels-Erik Sørensen, Commander of the Danish Navy 9. Royal Danish Naval Academy In Denmark The Royal Danish Naval Academy specializes in nurturing naval leaders with the knowledge and skills to safeguard the nation's maritime interests. Founded in 1701, it is significant in Denmark's long-standing maritime history, shaping officers to protect the nation's extensive coastline and maritime territories. 10. Estonian National Defence Academy Estonia's Estonian National Defence Academy is pivotal in preparing officers for the nation's defense forces. Read the full article

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gpuzzle · 9 months ago

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Ok, Part II, or The Beginner's Guide To The Officer Corps

So we've established that the 1700s is when the liberal arts education and a couple of skilled technicians is no longer enough to handle the daily actions of an army and you have to train people in Being In The Army. This is a very difficult thing! Your job is directing a bunch of guys with way less training to take a bunch of hikes/sailing trips, establish the required infrastructure, and kill and plunder on command. These are all very different things that require an expected level of technician, yes, but not completely. That's why all the European countries begin focusing on officer training: lots of Royal Naval Academies and Royal Artillery Academies begin cropping up. Hell, the first one is the Savoy Royal Academy in 1678. It's also part of the centralization of power that happens around that time. Napoleon studies at the École Militaire for that reason, but there's already a series of preparatory schools for that college - he studies at the École de Brienne, a preparatory school for the École Militaire. Which is an absolutely bonkers statement: here's an entire educational system devoted to getting the aristocracy to be of use by funneling them down through the military. But what's worth noting is that the early ones are for the technicians: engineers, artillerymen. Guys who need to know more than the liberal arts.

Until the 1800s come along and the Napoleonic Wars, with their giant armies and horrendous death rate, put a huge stress on the pedagogy of warfare. It's no longer possible to pull off the Ancien Regime aspect of "learning warfare on the job" - you, quite literally, don't have enough nobles or time for that. You need some form of academy to train the cavalry and infantry officers - and even to an extent the naval academies. And that is exactly what everybody does. Here's a place where you will study everything about operations, tactics, logistics, the whole spiel, on top of your own military history, on top of your already expected studies. It's a development of a new tradition where you can learn war in a college. It ties with two things: one, the fact "being a noble/Gentleman" (note: that bit about Gentlemen is specifically an USA thing, the early Republic's elite hated the Middling Sort AKA the Middle Class AKA Anyone Who Wasn't Some Form Of Quasi-Aristocrat Who Could Be A Politicks Man First And Foremost) is no longer a requirement (or, more specifically, the Sole Defining Requirement) for being an officer; and two, the fact that we're going to see one of the most vertiginous changes in technical histories, and the military gets in on the ground floor.

When I say "gets in on the ground floor", I mean the military has something of a college system established for the transformation of the university from the Liberal Arts primarily (and thus a place for the clerical-scholars, the politicians, and the odd physician), which meant it was aimed at the nobles, and into something for the Technical Arts, which means there will be a huge input of Middle Class people into it. And they need it badly, because two things: one, the population is about to explode. The 1800s is maybe the great skyrocket of the world's population for a myriad of reasons, such as fertilizers and weather forecasting. And development of industry is going to pretty drastically change logistics. Trains, telegraphs, canned food, prepackaged cartridges, cheaper clothes - the entire industrial complex, by dint of the military's need to furnish a bunch of people with housing, food, comms, etc, now needs to catch up rapidly. So geography (including surveying), mathematics, physics, chemistry, basic economics and administration, engineering, astronomy, multiple languages, some basics of the liberal arts (mostly rhetoric), and then practical things like horseriding, technical drawings, or sailing - all of those are things you can teach to some kid in the 1800s, which, if you notice, is not terribly dissimilar to the technical course taught at an university, where you need a technician first and foremost.

Ok, fine, but notice one thing missing here? Correct, tactics and strategy. Those were also mentioned, but largely by reading what we could call now campaign studies (such as Julius Caesar's Comentarii de Bello Gallico) and studying it deeply, or by looking at drill manuals. Drill manuals are a very dull and boring thing, but they're also a perfect display of officer competence. They involve ruthlessly training your soldiers to perform as you intend them to, and that goes up to what the lowest expected floor would be expected. For instance, the USA's Army adopted the 1791 Réglement as translated and appended by Winfield Scott and served as the basis for most ACW fights, but that tops out at the Battalion level. After that, you were supposed to be able to do a little bit of command on your own, and still doctrine was required - the Union would update it further after Hardee's update for Rifles with Casey's update of Hardee's update of Scott's translation of French Revolutionary Drill Manual. But, importantly, they allow you, prospective officer, to get a group of men to behave as you intend them to, which you need.

But one is a study and discussion, another is a practical guide on how to drill an army, and there's a massive hole in the middle. That hole is practicing how to issue orders, plan mobilizations, etc, which is something that drastically needed to be fixed as staffs expanded. Which is why we've gotta go to Prussia, because one man and his circle of protégés are almost single-handedly changing how war is going to be taught, and that's Helmuth von Moltke the Elder.

Moltke the Elder was a fucking visionary for his time. He was ahead of the curve on everybody regarding railroads to the point he became independently wealthy from just sinking all of his savings at his 30s on railroads. And, he was a confidante of King Wilhelm I of Prussia. So he just gets to establish things such as theoretical studies, staff rides, manoeuvres, wargames, tactical decision games - all manner of tactical studies and ways to train your subordinates. Railway groups, historians, telegraph groups, those were all established. If he thought they needed a scientific or technical or any other kind of department, he would set it up. And it fucking worked. Here were a bunch of highly, highly trained chiefs of staff that meant his army concentrated faster, moved faster, fought faster and better. Establishing that level of institutional know-how meant that you could now guarantee your massive armies in the age of telegraphs were able to exploit the new frontiers that industrialization could provide: a lot of men, a lot of clothing and food, a lot of more powerful guns, and better ways to move those men around.

So I recognize that people may not know what "theoretical studies, staff rides, manoeuvres, wargames, tactical decision games" are: making calculations for how to fight a war given a set of circumstances (theoretical studies), studying the ground where past battles were fought, and where battles may be fought, and trying to analyze why, how, and when they were and might be important (staff rides), coordinating tens of thousands of men on a giant hike (manoeuvres), simulating battles (wargames), simulating critical moments of battle for discussion (tactical decision games). You can see this focus on preparing for possible future theoretical wars. This spreads across the world after 1871. Why?

Because training your staff officers becomes mandatory, and, notably, these are cheapish ways to train a bunch of dudes! It's stuff that I can teach (not well!) - I'm in a Kriegsspiel group and I run a periodic tactical decision game session! I get to play/run a bunch of wargames, it takes time, but it's completely possible to pull off on a budget. If your entire job is dedicated to this, you too can pull it off. And so it becomes genuinely interesting for your modernizing army to implement that sort of system. It means you can also get guys whose entire job is to establish the training for your army and write the studies of your wars and disseminate your fighting knowledge on down. Here's institutional learning at its finest. But that's the 1800s and early 1900s.

The reforms that come after, in the wake of WW1, actually bring it a smidge closer to the academic world by bringing in the liberal arts, of all things. Which is weird to say at first, but it did mean you were less of a pure technician, and it meant that it incorporated the war college into the college system, which was huge, because it meant you could take your well trained Military Scientist and send him off to study in an academic settings and continue developing that institutional learning. It's why you get the Brazilian Military Academy (Agulhas Negras) teaching Economy, Statistics, Philosophy - because those get used by lawyers, and you have to learn Military Law and International Relations. A Military Academy is means you often are a Baccalaurate of Military Science. It's why Generals often have Masters or PhDs. It's very easy to get a guy who's shown promise to go get a Masters in some kind of Engineering to help with the Bureau of Ordnance (Chester Nimitz!), or to go be a Historian to help establish studies for further analysis (David Glantz).

There's an incorporation of an officer into an academic setting because much like how the need for trained technicians within the realm of academics popped up in what we now know as engineering and in agriculture, the same need popped up in the military, and in the need to establish a form of institutional education framework, they came up with the modern officer corps: a bunch of soldiers, sailors and airmen with college degrees, for lack of a better term. This is, in a sense, why the officer corps is what it is today, and they're the people who guide what the armed forces are going to be. This is, perhaps, the realization of the dreams of the warrior-scholar class, the same way you can argue that you can get technician-scholar classes from engineers.

But that doesn't answer all of the questions as to Why Is The Military The Way It Is. This is close. This is about the institutional learning required for a modern military. But this isn't the actual calculations about a military itself. For that, I'm gonna have to go to Part III. Get ready for Logistics, there's gonna be a lot of calculations.

I need to write my Big Fucking Post about the professionalization and scientification of military forces in a sense and when things start happening because from an overall reading there's a mixed result on things and when the Military As We Know It began occurring and what led to it

it's gonna be a long one.

#gpuzz longposts

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stephanedugast · 5 years ago

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[ÉCHO] « Mon bouquin en 2 minutes 14 » c'est un concours d’éloquence organisé le 27 février dernier par l'École navale, la « grande » école de la Marine Nationale. Membre du jury, avec Dominique Le Brun, écrivain de Marine, Jean-Marc Bourdet écrivain-romancier et Stéphane Gallois journaliste à Ouest France, j'ai eu la chance et l'honneur de récompenser 4 lauréats parmi les 9 candidats finalistes. À la clef : le Prix de la meilleure prestation, le Prix spécial du jury, le Prix de l’audace et Prix du voyageur. Don d'éloquence mais aussi écriture et maniement de la langue française, les participants m'ont étonné par leur Art de la concision et de la séduction verbale, non dénué d'humour. Ah quelle est belle à manier la langue de Molière ! Photographies École Navale / Marine Nationale

#jury #éloquence #école navale #langue #français #marine nationale #humanités #stéphane dugast

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furiefrancaise · 4 years ago

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Roger Holeindre, un an déjà... Je ne sais plus qui a dit que le malheur de la condition humaine, ce n’était pas tant que la vie soit si brève, mais qu’on n’en ait pas plusieurs à la fois… S’il est bien quelqu’un qui fait exception, et qui a mené de front plusieurs vies, c’est assurément Roger Holeindre. En 1944, à l’âge de 15 ans, échappé de sa pension dans l’euphorie de la Libération, il réussit au péril de sa vie et sous le feu à s’emparer dans un train de munitions en gare de Rosny de deux mitrailleuses allemandes, que le patriote directeur de la pension ira ensuite remettre aux autorités alliées…

Les universités de Roger Holeindre, ce furent aussi et surtout les conflits dans lesquels il s’engage en 1946, dès l’âge de 17 ans, par pur patriotisme et afin de combattre l’hydre communiste qui menace le monde entier : l’Indochine à la 1er Division Navale d’Assaut, puis au 5e Bataillon de Commandos Parachutistes Coloniaux et au 7e BPC. L’Algérie, au 8e RPIMa où il accomplit des exploits militaires extraordinaires dont l’infiltration, sous un déguisement, d’une troupe de fellaghas ; exploits qui lui valurent de multiples distinctions (Croix de guerre avec de nombreuses citations, Valeur militaire).

Tour à tour animateur social en Algérie encore française, moniteur de centaines de scouts musulmans, puis rebelle par fidélité à la parole donnée, prisonnier politique, et encore, à sa sortie de prison, restaurateur, mais aussi héroïque président de l’association de soutien au malheureux Sud-Vietnam, ce qui lui valut en 1968 une tentative de lynchage par des émeutiers gauchiste, dont il ne réchappa que d’extrême justesse…

Cet autodidacte fut aussi un écrivain prolixe, auteur de plus de trente ouvrages, grand témoin de son temps, grand reporter à Paris Match et au Figaro Magazine, et un militant politique, tribun du peuple hors pair, l’un des fondateurs du Front national, élu local et député de Seine-Saint-Denis, ayant au passage fait retentir les murs de l’hémicycle de ses empoignades homériques avec le communiste Ducolonné. Il n’y avait pas de retraite pour Roger Holeindre, infatigable écrivain, fondateur et président d’une importante association de plus de 6 000 anciens combattants, qui contrairement à beaucoup d’autres préfèrent en réalité le substantif combattants au qualificatif d’anciens… et ne s’interdisent pas de dire ce qu’ils pensent de la trahison du peuple français par ses élites.

Roger Holeindre avait un souci de la vérité, nourri de sa vaste connaissance de l’histoire contemporaine. Une connaissance approfondie qui n’était pas seulement le fruit de l’étude mais aussi de son expérience personnelle, directe, immédiate. Et c’est ce qui rend précieux ce témoignage. Il « remettait les pendules à l’heure », sur des sujets les plus divers : qu’il s’agisse de la guerre d’Espagne, de la deuxième guerre mondiale, de l’occupation, de l’épopée de la France d’outre-mer, de l’Indochine, de l’Algérie, de ce qu’a été le communisme, de ce qu’il est encore, et surtout des complicité qu’il a rencontrées…Qu’il s’agisse aussi du Proche et du Moyen-Orient, du conflit israélo-palestinien, de la guerre d’Irak, etc. Dans tous ces domaines, précisions et citations à l’appui, il s’attaquait sans détour aux mensonges qui nous ont fait tant de mal. Et il y a de quoi faire !

Car c’est sur ces mensonges qu’est assise une pseudo-repentance inculquée aux Français dès leur plus jeune âge par un masochisme qui n’a rien de désintéressé. Roger Holeindre avait raison de penser que ce dénigrement constant est une arme psychologique aux mains des mondialistes adversaires de toutes les identités : nationales, culturelles, spirituelles, familiales… « En même temps » que le grand remplacement démographique qui résulte de la dénatalité et de l’immigration massive et incontrôlée, s’opère sous nos yeux le grand déclassement du peuple de France, un déclassement qui n’est pas seulement économique, mais aussi culturel.

Il faut lire les informations décapantes contenues dans les ouvrages de Roger Holeindre, qu’on ne trouve nulle part ailleurs : ni dans les médias, ni dans les écoles, ni dans les académies, ni dans les discours des politiques, mais qui malgré leur occultation ont au moins une force : celle de la vérité. La vérité que Roger Holeindre a chaque fois passionnément servie, par l’épée, la parole ou la plume, en ayant toujours mis « sa peau au bout de ses idées » , et c’est sans doute le principal apport du vrai patriotisme qui a toujours été le sien.

Bruno Gollnisch

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flagbridge · 2 months ago

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The École Navale (La Baille) Class of 1881 (Promotion 1877) on board the Borda II in port Brest, 1878. Possibly Raoul de Chagny's class.

Source: Archives of the École Navale

#phantom of the opera #raoul navy #the raoul navy #the attitude in this photo looks exactly like the dumbassery I would expect and I love them for it #naval history #raoul de chagny

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daltonbruk270 · 4 years ago

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10 signes montrant que vous devriez investir dans structure bois en Loire-Atlantique

Quelle longueur de clou pour un écran ? : comment construire un toit cathédrale ?

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debrajdacus · 4 years ago

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Les faits sur L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Pour Performer Propose Un Extra

Table of ContentsQuand Trouver De L'amiante Dans Les Matériaux De Construction - Fondamentaux A SavoirLe Truc De 10-Secondes Pour Les Scientifiques Qui Testent L'amiante Dans Les Matériaux De ConstructionQuelques Idees Sur L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Au Niveau Légal Que Vous Devriez ConnaitreUne Vision Sans Biais de L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Et Leur Nuisance

Au cours du 20e siècle, les industries américaines ont utilisé de nombreux types d'articles en amiante pour la construction, la production et le raffinage chimique. Les articles en amiante sont encore généralement utilisés dans l'établissement de pays tels que la Russie, la Chine, l'Inde et le Mexique. Adhésifs à l'amiante: Scellant de toiture, revêtement de pipeline, ruban adhésif, ciment et colle pour système de chauffage pour revêtement de sol, panneaux muraux, carreaux de plafond et composants intérieurs Amiante pour le bâtiment et la construction Mastics & Gunning Mix: Utilisé pour réparer ou remplir des produits commerciaux tels que radiateurs, carreaux ou revêtement de sol.

Jusqu'aux années 1800, les gens utilisaient principalement l'amiante pour fabriquer des tissus résistant au feu en pourcentages. Puis tout au long de la révolution industrielle, une demande fantastique s'est produite pour un produit capable d'isoler les moteurs à vapeur. Au même moment, la technologie a été établie pour extraire rapidement l'amiante et le combiner avec d'autres matériaux. L'isolation des chaudières à l'amiante a été créée dans les années 1820.

Comment L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Et Ses Enjeux Peut Vous Sauver Du Temps, Du Stress Et De L'Argent.

Son entreprise allait devenir Johns-Manville, le premier titan de l'industrie de l'amiante. Abondant: L'amiante se trouve naturellement dans les gisements minéraux du monde entier. Fibres: Le minerai d'amiante peut être séparé en une consistance laineuse, puis travaillé comme n'importe quel autre type de fibre. Durable: l'amiante résiste à la chaleur, à l'énergie électrique et à la rouille chimique.

Sur plusieurs années, les fibres d'amiante logées peuvent provoquer une inflammation chronique, une accumulation de tissu cicatriciel et le cancer (Amiante dans les matériaux de construction). À la fin du 19e siècle, les nations du monde entier exploitaient des mines massives pour répondre à une demande florissante d'amiante. Les fabricants d'amiante avaient en fait découvert des méthodes pour utiliser le minéral bon marché dans une grande variété de matériaux de construction et de construction et de produits isolants.

La consommation d'amiante aux États-Unis est passée de 2 820 tonnes en 1905 à 803 000 tonnes en 1973. De nombreux anciens combattants ont été exposés à l'amiante tout au long de leur service militaire et de leurs professions civiles. Actuellement, l'industrie américaine du chloralcali continue d'importer de l'amiante pour la production de chlore. En 2018, l'Amérique a importé 750 lots d'amiante.

Faits sur Les Scientifiques Qui Testent L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Demontre Un Plus

La majorité des articles peuvent être classés comme matériaux de construction ou de véhicules. Certains des articles en amiante les plus courants: plaquettes de frein, embrayages, garnitures de capot, joints et valves - Amiante dans les matériaux de construction. Les revêtements de sol, les plafonds et les tuiles de toiture étaient généralement fabriqués avec de l'amiante. L'adhésif utilisé pour poser les carreaux de sol a également donné une exposition.

Des Details Inconnue Sur Où Sont Les Problèmes De L'amiante Dans Les Matériaux De Construction

Ses propriétés isolantes et ignifuges ont également fait du minéral une substance parfaite à inclure pour sceller. L'amiante était utilisé dans la production de tissus et de vêtements pour sa résistance à la chaleur et aux éléments destructeurs. Quelques-uns des textiles les plus typiques comprenaient des couvertures, des combinaisons de pompier et de la corde. Après l'apparition des risques d'exposition directe à l'amiante, les fabricants américains ont principalement éliminé l'amiante au cours des années 1980.

L'extraction d'amiante a cessé en 2002. Contrairement à la majorité des pays développés, les États-Unis n'ont cependant pas entièrement interdit l'amiante uniquement certains articles en amiante. Les médecins ont documenté des problèmes pulmonaires provoqués par l'exposition à l'amiante depuis la fin des années 1800. Le tout premier cas officiel d'asbestose a été signalé en 1907. Cependant, l'industrie de l'amiante s'est efforcée de réduire la recherche médicale négative jusqu'en 1964, lorsque le cancer rare du mésothéliome a été définitivement lié à l'amiante.

Epa et la Customer Item Security Commission ont interdit un certain nombre d'utilisations de l'amiante. Produits en papier amiante Feutre de revêtement de sol en amiante Isolation friable de tuyaux et de blocs en amiante Finitions à pulvériser contenant plus de 1% d'amiante Composé mural en amiante Décorations de cheminée en amiante Filtres d'amiante pour la fabrication pharmaceutique Nouvelles utilisations d'amiante à partir du 25 août 1989 tous les articles en amiante en 1989, mais le gouvernement fédéral l'a annulé 2 ans plus tard sous la pression des lobbyistes de l'industrie (Amiante dans les matériaux de construction).

Selon la loi, ces articles ne sont pas nécessaires pour porter une étiquette d'avertissement s'ils contiennent moins de 1% d'amiante ou s'ils ne libèrent pas de fibres d'amiante pendant toute utilisation raisonnablement prévisible. Bien que l'amiante reste légal aux États-Unis, les sociétés de réglementation gèrent son utilisation et gèrent son enlèvement des bâtiments plus anciens.

L'amiante Dans Les Matériaux De Construction Et La Santé Des Travailleurs Que Vous Devez Connaitre Avant De Choisir

Cela utilise des produits autrefois courants tels que l'amiante-plastique, l'amiante-ciment et les carreaux d'amiante en vinyle. L'entreprise a jusqu'à la fin de 2019 pour terminer sa dernière évaluation du danger de l'amiante et déterminer s'il faut interdire totalement les articles en amiante aux États-Unis. L'amiante est-il toujours utilisé dans les articles? Malheureusement, certains matériaux contenant de l'amiante, tels que les plaquettes de frein et les joints, sont toujours fabriqués et proposés aux États-Unis.

Quels articles sont fabriqués à partir d'amiante? Les sources typiques d'amiante dans les produits ménagers comprennent: Les appareils tels que les cuisinières, les sèche-linge et les cafetières Matériaux tels que les articles en tissu et en papier Exemples de produits contenant du talc contenant de l'amiante dans le maquillage et les jouets: Crayons Kits de laboratoire pour activités criminelles amateurs Articles de maquillage pour enfants Où les produits en amiante sont-ils fréquemment découverts? L'amiante dans les maisons est couramment présent dans les éléments suivants: Ciment Bardeaux de toit Carreaux de sol Exemples de matériaux qui incluent l'amiante dans les écoles: Carreaux de plafond Panneaux muraux Conduits pour systèmes de chauffage et de refroidissement L'auteur Daniel King s'est inscrit sur Asbestos.com en 2017.

En tant qu'écrivain d'investigation s'intéressant à la recherche sur le mésothéliome et aux problèmes environnementaux, il cherche à éduquer les autres sur les menaces d'exposition directe à l'amiante pour les protéger du cancérogène mortel. Daniel détient plusieurs certificats en rédaction de santé des Centers for Illness Control and Evitement, et il appartient à la National Association of Science Writers.

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8 Faits Simple Pour L'amiante Dans Les Matériaux De Construction À Bas Coût Qui Démontrent Un Gain

Le Meilleur Guide de L'amiante Dans Les Matériaux De Construction En 2020

De nombreux articles fabriqués aujourd'hui ne sont pas constitués d'amiante. Les quelques produits fabriqués qui contiennent encore de l'amiante qui pourrait être inhalé doivent être étiquetés comme tels. Cependant, jusque dans les années 1970, de nombreux types d'éléments de construction et de matériaux isolants utilisés dans les maisons se composaient d'amiante. Pour en savoir plus sur les interdictions des années 1970 et 1980, cliquez ici. L'amiante a été extrait et utilisé commercialement en Amérique du Nord à partir de la fin des années 1800. Depuis, il a été utilisé sur de nombreux marchés. Par exemple, l'industrie du bâtiment et du bâtiment et de la construction l'a utilisé pour renforcer le ciment et les plastiques ainsi que pour l'isolation, l'ignifugation et l'absorption acoustique. L'industrie de la construction navale a utilisé de l'amiante pour isoler les chaudières, les conduites à vapeur et les conduites d'eau chaude. L'industrie automobile utilise de l'amiante dans les patins de frein et les plaquettes d'embrayage. À la fin des années 1970, la Customer Item Safety Commission (CPSC) des États-Unis a interdit l'utilisation d'amiante dans les composés de ragréage pour panneaux muraux et les foyers à gaz, car les fibres d'amiante de ces produits pourraient être lancées dans l'environnement pendant l'utilisation. De plus, l'amiante a été volontairement retiré par les fabricants de sèche-cheveux électriques. En 1989, l'EPA des États-Unis a établi des règlements qui obligent les systèmes scolaires à vérifier.

endommagé l'amiante et d'éliminer ou de réduire l'exposition des occupants en éliminant l'amiante ou en l'enveloppant. En juin 2000, la CPSC a conclu que le danger d'exposition des enfants aux fibres d'amiante des crayons de couleur était très faible.

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lesombresnomades · 5 years ago

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Les ombres en Nouvelle-Ecosse...

En août 2018, nous sommes partis deux semaines au Canada, plus précisément en Nouvelle-Ecosse, à l'extrême Est du pays. Toujours amoureux de la nature et de la randonnée, nous étions attirés par le parc du Cap breton ainsi que l'île de Terre Neuve.

Ce qui nous a aussi motivés est la création d'un vol Paris-Halifax direct avec Westjet en mai 2018.

Nous commençons notre séjour par la capitale régionale, Halifax, puis prenons la route vers l'Est pour rejoindre l'île du cap breton et son parc naturel, puis nous redescendons au sud ouest d'Halifax en bord de mer ; et finissons ce périple par quelques jours sur Terre-Neuve.

Itinéraire de notre séjour:

1- Halifax

Nous débutons notre séjour par 2 nuits à Halifax, la capitale de la Nouvelle-Écosse. C'est une ville typique d'Amérique du Nord avec ses grandes avenues et ses immenses bâtiments modernes qui côtoient des églises anciennes en bois. Quelques bâtiments en brique et des bus à impériale donnent au centre historique des airs d'Angleterre. Celui-ci n'est pas très étendu et se visite aisément à pied.

Une journée suffit pour visiter Halifax, voici ce que nous avons choisi de visiter:

les quais, une agréable promenade en bois aménagée et s'étirant sur 3km:c'est une véritable invitation à la balade, avec des restaurants et de belles terrasses tout le long;

les jardins publics datant de l'époque victorienne, un petit coin de nature calme et reposant au milieu de l'agitation de la ville ;

Halifax waterfront, d'anciens entrepôts réaménagés en magasins et restaurant;

le musée maritime (Maritime Museum of the Atlantic) situé sur le port d'Halifax et retraçant l'histoire navale de la ville, une visite plutôt intéressante.

Nous ne le savons pas encore mais ces chaises en bois rouge marqueront notre voyage : elles sont disséminées isolément à travers les forêts et les plages du pays. Il y a d'ailleurs un site internet pour envoyer les photos de ces fameuses chaises.

2- Le sud et l'est du Cap breton : Iona – Baddeck – Ingonish – White Point

Très tôt le matin, nous allons récupérer le véhicule loué (nous avions choisi le plus petit modèle et donc le moins cher). Quelle fût notre surprise lorsque le commercial nous amena notre voiture sur le parking : une grosse Chrysler automatique ! Ici il n'existe pas de petite voiture comme la Clio...

Nous empruntons l'autoroute pendant six heures pour rejoindre le sud de l'île du Cap Breton.

Iona

Après une halte dans un motel, nous visitons Iona, un village historique composé d'anciennes maisons, églises et écoles qui reconstitue l'histoire de l'île : de l'arrivée des écossais en 1620 jusqu'au milieu du XXème siècle. A l'intérieur de chaque maison, des acteurs costumés nous font revivre l'histoire de l'époque à travers une activité (agriculture, couture, scierie, commerce et école). Ce lieu domine le lac Bras d'Or, rendant ce lieu très paisible et hors du temps.

Baddeck

En continuant vers le nord, nous nous arrêtons dans la ville de Baddeck. C'est une ville très agréable, avec des maisons de bois coloré. Qu'il est paisible de se promener dans ce village, situé au bord du lac Bras d'Or.

Nous ne résistons pas à l'envie de prendre le bateau-navette pour rejoindre l'île de Kidston et son phare typique canadien rouge et blanc. Un sentier fait le tour de l'île à travers un bois avant de rejoindre une plage de sable fin surveillée. Évidemment nous allons nous baigner en faisant attention aux nombreuses méduses. Nous regrettons de ne pas rester une nuit pour profiter de ce lieu : c'est une halte plaisante qui mérite de s'y arrêter même en famille.

Nous repartons en fin d'après-midi, en empruntant le fameux « Cabot trail » afin de rejoindre Ingonish. C'est une route sinueuse offrant des vues spectaculaires sur la vallée, les forêts et la côte tout au long du trajet. Nous sommes émerveillés et surtout enchantés car ce « Cabot trail » fait le tour de l'île et nous allons le suivre pendant quelques jours.

Ingonish

Après 2 heures de route, nous arrivons à Ingonish, l'une des portes d'entrée du Parc national du Cap breton. Nous y restons 2 nuits afin de profiter des nombreuses possibilités de randonnées dans les environs.

Pour la première journée de randonnée, nous commençons par Middle head, une marche en boucle de 2h environ et sans difficultés. Le parking se situe après le Keltic Lodge, hôtel luxueux dominant la ville d'Ingonish.

Ce sentier commence en sous-bois et mène à l'extrémité d'une presqu'île. De là, nous avons un superbe point de vue sur la baie d'Ingonish et pouvons admirer les cormorans faisant sécher leurs ailes au soleil. C'est idéal pour une première mise en jambe ! Une belle première découverte dans ce parc naturel qui nous donne envie d'en faire d'autres.

Nous reprenons donc la voiture et nous dirigeons vers l'intérieur du parc pour une randonnée jusqu'au Mont Franey.

Nous nous garons sur un petit parking à 1km du Cabot Trail. La balade est une boucle de 7km avec un point culminant à 430mètres, très bien balisée et entretenue. Dès le début, le sentier grimpe de façon abrupte à travers la forêt et s'avère plus compliqué que prévu, notamment pour Nicolas.

Arrivés au sommet, nous avons une vue à 360° à la fois sur les forêts de conifères environnantes et l'océan au fond. Nous nous apercevons alors que nous sommes en haut d'une vallée très encaissée au fond de laquelle coule la rivière Clyburn. Le spectacle nous récompense de l'effort fourni ! Nous sommes juste déçus de n'avoir toujours pas rencontré d'animaux sauvages alors que nous sommes dans un parc naturel.

Après cette randonnée, nous allons nous détendre sur la plage de North Bay, à quelques kilomètres de là. Nous mettons les pieds dans l'eau mais la température et les courants forts nous dissuadent d'aller plus loin.

Nous finissons la journée par un dîner au pub d'Ingonish, l'un des seuls restaurants de la ville avec la pizzeria.

Après une seconde nuit à Ingonish, nous faisons une dernière balade matinale le long du lac Freshwater. Ce sentier est une boucle de 30 à 40mn en sous-bois qui longe le lac. Il est encore tôt, l'air frais et la lumière rasante rendent la promenade très plaisante.

White point

Nous poursuivons ensuite notre chemin vers le Nord. Le Cabot trail devient alors une route de montagne et s'élève à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de l'océan. Un belvédère aménagé nous permet d'apercevoir quelques phoques au loin.

Nous faisons une première halte à White Point, l'un des derniers villages au nord de l'île. Nous nous garons dans le petit port de pêche, où la route s'arrête et empruntons un sentier serpentant au milieu d'une végétation rase. En une vingtaine de minutes, il nous mène à l'extrémité d'une péninsule battue par les vents où nous sommes entourés de tous côtés par l'océan ce qui donne une impression de bout du monde. Ce lieu magique fut notre coup de cœur pour ce séjour au Cap breton.

3- Le nord et l'ouest du Cap Breton: Pleasant Bay – Skyline – Chéticamp

En arrivant à Pleasant bay, nous nous arrêtons dans le port avec encore les immenses casiers de homards ! Nous ne l'avons pas encore dit, mais ici le homard est un mets typique, comme la pizza en Italie ! Nous poursuivons la visite de ce village jusqu'au pub qui surplombe la mer et savourons une boisson bien fraîche en terrasse les cheveux au vent. On n'aurait jamais cru avoir si chaud ici ! Le village n'a rien d’extraordinaire mais il a le mérite de se situer non loin du Skyline, randonnée incontournable de la région.

Skyline

Le lendemain, nous partons tôt pour cette fameuse randonnée afin d'éviter la foule (l'endroit étant dans tous les guides de voyage!). Ce sentier commence par une large piste caillouteuse menant à des enclos, des réserves de protection de biodiversité dans lesquels sont installés miradors. Là, la nature est laissée à l'état sauvage.

A partir de là, le chemin en terre devient plus étroit et traverse des sous bois : on commence à sentir l'air frais marin ainsi que le vent du large. Soudain, le sous bois s'arrête et fait place à un paysage d'alpage, le ponton en bois, que l'on voit sur toutes les photos apparaît et s'étire face à nous jusqu'à l'horizon. Nous accédons ainsi à un belvédère sans détérioré la flore locale. Face à nous, se dresse l'océan, tout semble calme devant cette immensité. L'océan est face à nous à 180° comme un écran géant ! Nous restons là silencieux face à la beauté de la Nature : d'un côté les montagnes escarpées et le Cabot trail sinueux, de l'autre l'océan à perte de vue. Nous sommes époustouflés par ce paysage : c'est l'une des plus belles balades que nous ayons faite en Nouvelle Écosse.

Chéticamp

Le lendemain, nous repartons à Chéticamp par le Cabot trail, et sortons de ce parc naturel.

Chéticamp est un port acadien construit de part et d'autre de la route principale avec son église et son port. Nous nous arrêtons visiter ce dernier. Nous sommes surpris par ces bateaux de pêches qui arborent le drapeau acadien : drapeau français avec une étoile jaune. C'est un territoire français depuis le XVIIème siècle. L'Acadie est fondée en 1604, le Cap-Breton en faisant partie. A notre grande surprise, personne ne parle français dans ce village acadien ! Nous ne nous attardons pas car il présente peu d'intérêt.

Bon à savoir : Il est nécessaire de payer un droit d'entrée quotidien pour accéder au parc du Cap breton. Un plan des différentes randonnées est alors distribué. D'autre part, sur la route, de grands panneaux indiquent les départs de randonnée.

Mabou : naissance de Maxence

Nous continuons notre route vers le sud. Nous recevons alors un appel téléphonique d'Emmanuelle, la sœur de Nicolas, qui nous annonce la naissance de Maxence ! C'est dans ce village de Mabou que nous devenons Tatie et tonton... Nous entrons dans le pub du village, Red shoe pub, afin de fêter l'événement. Nous visitons l'église dont les piliers sont enveloppés de tissus écossais. C'est la première fois que nous ressentons l'influence écossaise. Quelques kilomètres plus loin, nous visitons la distillerie de whisky de Glenora dans la ville de Glenville. Nicolas, amateur de whisky était alors impatient de se ramener un petit souvenir. Mais les prix sont élevés : pas de bouteilles à moins de 100 euros et tous les alcools sont en dessous de 45° contrairement aux whiskies que préfère Nicolas. Nous reprenons donc la route sobres !

Nous nous arrêtons à Port Hood, un village en bord d'océan avec ces nombreuses plages. Nous ne résistons pas à la baignade et dînons en terrasse face au coucher du soleil en dégustant notre énième fish & chips.

4- La région de Bridgewater : Lunenburg – Ovens Park – Gaff Point – Peggy's Cove.

Après une longue journée de route, nous arrivons à Bridegwater où nous restons 3 nuits. Nous avons choisi ce point de chute pour découvrir la région à l'ouest d'Halifax entre villages typiques et randonnées.

Ovens Park

Pour la première journée de visite, nous empruntons une jolie route longeant une rivière bordée de maisons colorées. Nous nous dirigeons vers Ovens Park, site naturel à l'est de Bridgewater à l'extrémité d'une presqu'île. Il s'agit d'un parc semi-privé d'où part un sentier de randonnée. Celui-ci longe la falaise et permet de voir des grottes creusées dans le schiste par les chercheurs d'or au XIXème siècle. Par endroits, des escaliers permettent de descendre au niveau de l'eau dans ces grottes. Les vagues y font un bruit assourdissant en venant se fracasser contre les parois, nous imaginons ce que cela peut être les jours de tempête !

La randonnée est très facile et dure une petite heure. Nous la prolongeons en descendant au niveau de la mer. Celle-ci est basse, ce qui nous permet de marcher sur ces rochers en schiste ressemblant à des ardoises verticales fines et coupantes.

Nous pique-niquons sur une table installée en aplomb des falaises face à la mer.

Bon à savoir : l'entrée du site est payante (10$ soir 6,50€). Pour les amateurs de nature, il existe également sur ce site un terrain de camping dont les emplacements sont disséminés dans la forêt.

Lunenburg

Nous repartons ensuite pour Lunenburg, charmante petite ville côtière aux maisons colorées en bois. Nous nous promenons sur les quais et avons l'agréable surprise de découvrir la présence d'un festival de musique folk. Plusieurs groupes sont répartis dans toute la ville : dans le kiosque du parc, sur un grand voilier dans le port et bien d'autres dans les rues et places publiques.

Nous parcourons les rues commerçantes de la ville avec les boutiques d'artisanat et leurs enseignes en fer forgé ainsi que la distillerie qui fabrique ses propres alcools de fruits. Nous finissons notre balade sur le port où nous avons repéré un glacier. Nous prenons chacun une glace simple...avec 4 boules. Nous n'osons pas imaginer la taille des glaces doubles !

Nous vous recommandons ces deux visites, aussi bien Ovens Park pour la nature que Lunenburg, jolie petite ville. Il fait bon s'y promener ce qui est plutôt rare dans cette région : la plupart des villes sont traversées par une grande rue bordée de quelques commerces et restaurants.

Gaff Point

Nous consacrons la deuxième journée à une nouvelle randonnée en bord de mer, Gaff Point trail à l'extrémité d'une péninsule. Le sentier, balisé par de petites marques jaune, commence sur la plage de galets de Hirtle Beach. Il grimpe ensuite sur une falaise à travers un pré. De là , nous dominons la baie et voyons l'eau de part et d'autre, à gauche l'océan et à droite un petit port entouré de quelques maisons. La balade se poursuit dans un sous-bois avant de rejoindre le bord de l'océan. Nous marchons comme la veille sur des lauzes de schiste verticales. Nicolas ne résiste pas fabriquer un Inukshuk (ou inunnguaq) en schiste : originaire des inuits, c'est un empilement de pierres qui a la forme d’une personne et sert de repère dans le paysage.

C'est une promenade très agréable qui nous permet de prendre l'air frais marin mais aussi d'apercevoir des phoques.

Peggy’s Cove

Nous finissons ce séjour en beauté par la visite de Peggy's Cove. C'est un minuscule village installé sur un affleurement de rochers massifs. Peuplé de bateaux colorés et de maisons de pêcheurs construites sur pilotis, c'est un port tranquille et pittoresque connu également pour son phare qui se dresse, au large, sur une immense dalle de granite battue par l'océan Atlantique. Toutes les coques des bateaux ont des couleurs différentes qui se reflètent dans l'eau bleue transparente de l'océan. Ce paysage nous rappelle les îles Lofoten en Norvège.

Le chemin serpente à travers de gros rochers ronds nous menant jusqu'au pied du phare. Là, un air de cornemuse vient à nos oreilles. Curieux, nous nous rapprochons et observons un homme en train de jouer du « bagpipe ». Nous nous asseyons face à la mer, silencieux, et profitons de ce moment paisible.

Bon à savoir : nous vous recommandons le logement que nous avions loué à Bridgewater, tout le premier étage d'une maison avec une entrée indépendante dans un quartier résidentiel arboré. La ville est idéalement située pour visiter la région.

https://www.airbnb.fr/rooms/9164665?location=Bridgewater%2C%20Nova%20Scotia%2C%20Canada&source_impression_id=p3_1586792554_oOSOa2VivfMNynDH

Nous repartons à Halifax prendre un avion pour Terre-Neuve...

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