#// bon côté: silver lining
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emissionlabandeoriginale · 2 years ago
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// CHRONIQUE ALBUM //
Black Box Revelation - Poetic Rivals
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Le blues rock avait indéniablement le vent en poupe au début des années 2000, toute une audience un peu las de cette vague indie rock créative certes mais un peu teenage et manquant de crasse sous les doigts et de sang sur les cordes, retrouvant dans le blues rock un mélange du punk, du stoner et le côté sexy de la soul chanté par des barbus aux cheveux longs transpirants et cette mouvance était incarnée par deux groupes vitrines du genre ou devrais-je dire deux duo ; les Black keys de Dan Auerbach et Patrick Carney et les White Stripes de Jack et Meg White.
Nombreuses étaient les formations de l'époque à proner la même recette en moins marquant, la plupart nous venant du pays de l'oncle Sam mais un troisième duo celui-ci complètement européen et même très proche de nous avait particulièrement attiré notre attention, les belges de Black Box Revelation. On a encore en tête et dans les oreilles la déflagration que l'on s'etait prise avec "Silver Treats" sorti en 2010 servie par ces deux gus, j'ai nommé le chanteur et guitariste Jan Paternoster et son batteur Dries Van Dijck qui 5 ans après leur dernier long format "Tattooed smiles" sortent "Poetic Rivals" le 31 mars.
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On avait déja entraperçu la direction plus pop des belges dans leurs compo et leurs melodies et c'est d'autant plus marqué sur celui-ci ouvrant d'entrée avec la guitare calibrée et la batterie (trop) propre de "Wrecking Bed Posts" mais surtout sur des balades comme "Losing a Friend" ou "poetic rivals" justement ou carrement le très teenage "Coastline" qui laisseront un peu sur leur faim ceux comme nous qui ont encore en tête et au coeur ce blues rock fievreux et sale qui sentait bon la transpi et la bière au fond des salles de club bas de plafond mais BBR confirment qu'ils en ont encore sous le pied pour servir ce genre d'ambiance comme sur "heads or tails", "Silver Lining", le très frontal et simpliste "alcohol" ou le meilleur morceau de cet album "Mr Big Mouth" qui brille par sa basse lourde et le chant difficilement dissociable d'un certain Liam Gallagher, il se dit d'ailleurs que le morceau serait adressé à cette grande gueule de liam à qui Jan est souvent comparé.
Reste qu'en toute objectivité et si on fait abstraction de ce à quoi les deux belges nous avaient habitué à leurs débuts,  "Poetic Rivals" est un bon album de rock où l'on retrouvera ce côté plaisir coupable, simple et régressif du genre mais dans lequel les afficionados de la première heure qui regrette déjà le tournant pop des Black Keys ne trouveront pas forcément leur bonheur.
Poppy
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thewrongsorts · 4 years ago
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@independentcho gets a starter for fleur’s birthday 🎉
New York is... fine, Fleur supposes. Pretty enough, inasmuch as she’s been able to see any of it between meetings and Conference events, and she enjoys seeing a more smoothly integrated wizarding and muggle population. But also it is her birthday — not the first she’ll have spent far, far away from her family, in an unfamiliar country surrounded mostly by strangers or work acquaintances at best, but after a very, very long day of making very, very little headway on any of the agreements she came to broker... Zut. She thinks she’s entitled to feel a little lonely.
It’s nearing eight in the evening and she’s beginning to regret not finding time for dinner earlier, but there’s un bon côté to that, too — It’s only as she’s pulling on her jacket that she notices someone else is still here in the temporary offices ICW has put them up in for the Conference.
“Ah, Cho! Did you eat yet?” Fleur doesn’t even try to hide her smile as she leans through the other woman’s doorway, hands busy with the many buttons on her coat. “I would love company, if you aren’t busy.”
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extrabeurre · 5 years ago
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2019 : C'pas la chienne qui va nous arrêter
J’ai vu une centaine de nouveaux longs métrages en 2019, ce qui est à la fois beaucoup et peu. Car cela inclut un grand nombre de productions vues en vidéo sur demande, sur DVD/Blu-ray ou via les différentes plateformes de streaming. Bref, au cours de la dernière année, je suis moins allé au cinéma que j’en ai l’habitude. Entre autres parce que l’expérience en multiplexe ne va pas en s’améliorant. Heureusement, c’est toujours un plaisir d’aller dans les festivals et dans des endroits comme le Cinéma Moderne, le Cinéma du Parc ou la Cinémathèque québécoise, où l’on sent encore qu’on est en présence de cinéphiles. Le fait demeure que, peu importe le contexte de visionnement, j’ai eu de nombreux coups de cœur au cours de la dernière année. Assez pour qu’il ait été assez ardu d’écrémer mon palmarès pour en arriver à...
MON TOP 10 DE 2019 
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1 - ONCE UPON A TIME… IN HOLLYWOOD (Quentin Tarantino)
C’est de plus en plus rare que je voie un film plus d’une fois en salle, alors quand je vais en voir un à trois reprises, c’est qu’il a vraiment fait vibrer une corde sensible en moi. Je l’ai adoré la première fois, je n'ai pas arrêté d'y penser pendant une semaine, puis mon deuxième visionnement a été encore plus satisfaisant. Il y a la capsule temporelle de 1969, les pastiches de feuilletons télé et de films, les fabuleuses scènes de char avec la meilleure radio de tous les temps, et cette si belle bromance entre Rick Dalton et Cliff Booth, incarnés par deux des leading men les plus charismatique de notre époque, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt. Puis il y a l'hallucinant climax sur fond de Vanilla Fudge, du Tarantino à son plus tordu et jouissif. Et cette fin inusitée, touchante, parfaite. C’est le genre de film dans lequel j’aimerais vivre — ou au minimum, que je vais revoir toute ma vie, remarquant assurément toujours de nouvelles subtilités. À cet égard, c’est le film qui a inspiré les analyses les plus fascinantes de l’année, de la part de critiques telles que Priscilla Page et Kim Morgan, témoignant de la richesse de l’œuvre.
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2 - UNCUT GEMS (Josh & Benny Safdie)
Le film le plus anxiogène de l’année, propulsé par une puissante performance d’Adam Sandler en bijoutier juif avec un sérieux problème de jeu (mais avec quand même de bons instincts à propos du basketball) qui joue littéralement sa vie pendant une semaine. Les frères Safdie sont des pros pour crinquer la tension à son maximum, construisant un film à la fois hyper concret et pratiquement surréaliste, nous plongeant dans un microcosme finement observé, mais néanmoins savamment perforé de moments délirants, qui impliquent souvent des personnalités jouant leur propre rôle (entre autres, Kevin Garnett et The Weeknd). Il y a une urgence ahurissante dans Uncut Gems comme on en a rarement vu, alors que les magouilles s’empilent les unes sur les autres et que tout le monde court après son argent, au rythme de la musique hypnotique de Daniel Lopatin, avec le grand Darius Khondji à la direction photo. Une pure dose de cinéma.
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3 - THE IRISHMAN (Martin Scorsese)
Voici un nouveau chef-d’œuvre de Martin Scorsese, un autre captivant film de gangsters épique dans la lignée de GoodFellas et Casino, sur fond d’histoire du XXe siècle, mais aussi un bouleversant film sur le vieillissement et la mort, avec possiblement la meilleure performance en carrière de Robert De Niro, aux côtés d’Al Pacino et Joe Pesci, eux aussi extraordinaires. Scorsese, un des plus surdoués raconteurs d’histoires de Hollywood, épaulée de sa fidèle monteuse Thelma Schoonmaker, nous maintient rivés à nos sièges pendant 3 h 30, savourant chaque plan de caméra, chaque réplique, chaque détail de cette fresque qui multiplie constamment les lieux et les personnages, tout en faisant adroitement des aller-retour entre les époques. The Irishman est un époustouflant festin cinématographique, débordant d’images fortes, de dialogues mémorables, de tronches de truands impossibles… C’est un film incroyablement divertissant, mais aussi une œuvre profonde et empreinte de gravité qui impose de lourds silences et qui hante le spectateur longtemps après le générique de fin.
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4 - PARASITE (Bong Joon-ho)
Le cinéaste sud-coréen cosigne un scénario d’une ingéniosité machiavélique sur les inégalités économiques et la division des classes (cette ligne qu’il ne faut pas franchir). Bong s’impose par ailleurs plus que jamais comme l’un des meilleurs réalisateurs au monde, calibrant parfaitement chaque scène, chaque plan pour communiquer des idées et transmettre des émotions. Parasite défie toute catégorisation simpliste, passant harmonieusement d’un genre à un autre tout le long de ce qui est tour à tour une comédie satirique, un drame social, un thriller hitchcockien et carrément un film d’horreur, et ce, toujours dans l’optique de raconter son histoire du mieux possible. C’est à la fois une métaphore fascinante et tout simplement un formidable divertissement, un film drôle, intelligent, sournois, déchirant, intense… La réputation de ce film n’était pas surfaite : cette Palme d’Or était véritablement un événement incontournable de l’année cinéma.
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5 - DRAGGED ACROSS CONCRETE (S. Craig Zahler)
De plus en plus, la culture devient un test de moralité ou un référendum politique pour certains. Les qualités artistiques deviennent secondaires à la question de si une œuvre correspond aux valeurs du spectateur. Il ne s’agit plus de raconter une bonne histoire, mais plutôt de véhiculer le bon message. Dans ce contexte, il est immensément rafraîchissant de regarder un film de S. Craig Zahler, un cinéaste aussi talentueux que provocateur, qui sait pertinemment que ce qu’il présente sera considéré comme « problématique », mais qui n’hésite néanmoins pas à aller au bout de ses idées, quitte à repousser les limites de ce qui est acceptable. Bref, vous êtes avertis : Dragged Across Concrete est violent, cruel, nihiliste. C’est l’opposé d’une petite vue réconfortante. C’est l’équivalent cinématographique d’un coup de poing en pleine face ou d’un couteau dans le ventre. C’est une histoire noire comme le goudron où il n’y a pas de véritables héros, certainement pas les policiers au cœur du récit.  C’est le genre de film sombre, troublant et nullement consensuel qui était plus courant dans les années 1970. En 2019, c’est un miracle de découvrir quelque chose comme ça.
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6 - MARRIAGE STORY (Noah Baubach)
J'étais déjà admiratif du film, mais c'est avec une scène, une ligne de dialogue en fait, vers la toute fin, que j'ai été submergé par une vague d'émotion qui m'a accompagné jusqu'en dehors de la salle, jusqu'à l'extérieur de la Cinémathèque, jusque dans le métro, jusqu'à chez moi. Vous saurez laquelle quand vous verrez Marriage Story, qui porte bien son titre. Car même si c'est superficiellement l'histoire d'un divorce, le cœur du récit demeure le mariage qui a précédé la séparation. Au-delà des frustrations, de l'amertume, des désaccords, de l'exaspération causée par le processus judiciaire, au-delà de tout ça, il y a un homme et une femme qui se sont aimés, assez pour vivre ensemble, se marier, avoir un enfant. Le brillant scénario de Noah Baumbach est assaisonné de touches satiriques, mais il est avant tout profondément sincère, émotionnellement intelligent, nuancé. Personne n'est tout à fait un ange, personne n'est complètement un vilain, pas même les avocats joués par les formidables Laura Dern, Alan Alda et Ray Liotta. Et on aime également Charlie et Nicole, tels qu'incarnés par Adam Driver et Scarlett Johansson, qui n'ont jamais été meilleurs.
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7 - A HIDDEN LIFE (Terrence Malick)
Après quelques films ayant eu moins d'impact (To the Wonder, Knight of Cups, Song to Song), le mythique Terrence Malik nous revient avec une œuvre magistrale qui revisite certains éléments de Days of Heaven (le milieu agricole), The Thin Red Line (la Deuxième Guerre mondiale) et The Tree of Life (la chronique familiale). On y retrouve tout la poésie et la spiritualité du cinéaste (souvent en voix hors champ bien sûr), ainsi que son amour de la nature, aussi sinon plus importante que les hommes à l'image, sauf lors des longs passages en prison, où l'on ressent cruellement son absence. A Hidden Life se démarque de ses prédécesseurs en étant probablement le film le plus engagé de la carrière de Malick. Racontant l'histoire de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (August Diehl, qui a des airs de Klaus Kinski), un fermier autrichien qui fut l'un des rares à s'opposer publiquement à Hitler et aux nazis, ce drame historique souligne l'importance de ne pas accepter le fascisme et le Mal, même (surtout) s'il provient des figures d'autorité. Un message qui est ��videmment encore tristement d'actualité, alors que nombre de chefs d'État imposent des politiques injustifiables moralement à travers le monde. La résistance a toutefois des conséquences, autant pour Franz que pour son épouse Frani (Valerie Pachner), laissée seule et ostracisée dans la majestueuse vallée où ils vécurent jadis heureux... 
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8 - JOKER (Todd Phillips)
Porté par une performance magistrale de Joaquin Phoenix, presque de la trempe de celles dans The Master et You Were Never Really Here, Joker est un autre grand film sur la folie, celle des hommes et celle de la société. Tel qu’incarné par Phoenix, le célèbre clown criminel de Gotham City rit souvent de façon incontrôlée, mais est profondément mélancolique, souffrant de diverses maladies mentales (dépression, schizophrénie, psychopathie, etc.), en plus d’être apparemment intimidé, malmené, persécuté. Du moins, de son point de vue pas nécessairement fiable… Le scénario de Todd Phillips & Scott Silver colle constamment à la peau du Joker, alias Arthur Fleck, inventoriant chaque revers, chaque malaise, chaque humiliation, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Excessivement bien réalisé, maintenant une atmosphère glauque et tendue qui est accentuée par la puissante musique de Hildur Guðnadóttir, Joker est longtemps inconfortablement intime et personnel, nous forçant à être témoins de la souffrance vécue par le protagoniste et de celle qu’il inflige aux autres en retour. Puis peu à peu, c’est apparemment tout Gotham City qui pète les plombs et qui sombre dans le chaos, au grand plaisir du Joker.
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9 - COLOR OUT OF SPACE (Richard Stanley)
Il y a de ces cocktails cinématographiques qui sont irrésistibles : le grand retour de Richard Stanley à la réalisation d'un long métrage de fiction, adaptant la nouvelle The Colour Out of Space de H.P. Lovecraft, avec nul autre que Nicolas Cage dans le rôle d'un père de famille obsédé par ses alpagas (!) dont l'existence devient surréaliste après l'écrasement d'une météorite. Cet hallucinant film d'horreur cosmique forme un genre de diptyque avec Mandy, la performance particulièrement excentrique de Cage étant égalée par la vision fantasmagorique de Stanley, la sublime direction photo de Steve Annis qui fait des merveilles avec la lumière et la couleur, la musique anxiogène de Colin Stetson. Des tonnes d'atmosphère, d'étrangeté, de terreur, de grotesque et de folie. J'ai adoré chaque instant.
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10 - GLASS (M. Night Shyamalan)
Si certains de ses films ont été plus difficiles ou carrément impossibles à défendre, Shyamalan demeure un de mes cinéastes préférés pour la richesse thématique de son œuvre, particulièrement du phénoménal The Sixth Sense au sous-estimé Lady in the Water, alors que l’objectif des divers protagonistes était toujours de comprendre la vraie nature de leur existence, d’apprivoiser leurs pouvoirs, de retrouver la foi et ainsi de suite. Dans Glass, Shyamalan explore à nouveau ces idées, de façon moins limpide que dans ses meilleurs films, mais toujours avec cette ambition d’utiliser le cinéma de genre pour atteindre des vérités sur les êtres humains, leurs traumatismes et leur résilience. En plus d’être un scénariste inspiré et ambitieux, Shyamalan est un brillant réalisateur qui se distingue notamment par l’imprévisibilité de son langage visuel, privilégiant souvent les angles et les points de vue inusités. Glass, son film le plus méta, est rempli de caméras, d’écrans et de mises en scène. Du cinéma dans du cinéma. Ce n'est pas parfait. Ce n'est certainement pas pour tout le monde. Mais c'est une proposition aussi foisonnante que fascinante dont je ne peux que saluer l'originalité et l'audace.
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unissonmag · 6 years ago
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Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
La curiosité, en musique, est tout sauf un vilain défaut. C’est grâce à elle que nous avons pu voir et découvrir le talent live de Panic! At The Disco, à l’O2 Arena de Londres. Aucun regret. Live Report.
La scène ne semble pas si loin en face de nous lorsque nous rentrons dans notre bloc. Arizona vient tout juste d’entamer leur tout premier titre d’un set simple mais efficace. C’est de la découverte totale. Pop à effet, tendance tendre, ils font ce qu’ils peuvent pour occuper cet immense espace qui leur est offert, devant un fond de scène noir et blanc des plus classique. On les sent entre excitation et intimidation. Plutôt sympathique, on les note dans les artistes à surveiller.
MØ @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Arizona @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
C’est MØ qui arrive ensuite. Et quoi de mieux comme introduction que le redoutablement efficace Lean On. Difficile de rester impassibles. On s’amuse au moins autant que MØ qui, sur scène, donne tout ce qu’elle a, sautille, danse, improvise et se réjouit de sa présence sur cette, encore une fois, immense scène. Du côté de sa mise en scène, de la lumière et quelques drapés blancs, des effets d’ombres et des projections d’arbres ou de lune font l’affaire.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Mais on ne va pas se mentir, on est clairement là pour voir le showman Brendon Urie semer la panique dans l’arène… (oui parce que dire de l’O2 que c’est une discothèque… bof). Et donc le moment fatidique arrive après un décompte à faire rougir les amateurs de 24 Heures Chrono. Urie bondit sur scène dans sa veste dorée, micro assorti en main. Et c’est parti pour (Fuck A) Silver Lining… le début d’une setlist de vingt-huit titres qui envoient du bois.
Avec ses saltos arrière et ses mouvements de danse fluides et funky, aucun doute n’est permis : Brendon Urie est un très bon leader, un showman de rock comme on en croise peu sur d’aussi grandes scènes. On ajoute à ça un sacré coffre, partant d’une basse profonde pour monter dans des aigus dignes des cris les plus iconiques du rock. Hey Look Ma, I Made It, Crazy=Genius, The Ballad of Mona Lisa, Dancing’s Not a Crime… D’excellents titres qui marquent autant que les incroyables Nine In the Afternoon, This Is Gospel, High Hopes, Miss Jackson et Roaring 20’s.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Le groupe met le feu à la scène. Littéralement. Alors, certes, n’est pas Rammstein qui veut pour ce qui est de jouer avec le feu, mais ça a son petit effet. Avec des lumières majestueuses, des lasers et des confettis de partout, nous n’avons aucun doute : c’est une grosse prod. Et on aime ça en plus. Histoire de le confirmer, Panic! At The Disco se permet quelques reprises bien senties avec I Can’t Make You Love Me (Bonnie Raitt), The Greatest Show (The Greatest Showman) et “la plus grande chanson de l’histoire du rock” selon Urie (et pas que) : Bohemian Rhapsody, de Queen, bien sûr.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
La première est un moment suspendu… Encore une fois, c’est très littéral puisque Urie se retrouve à jouer sur un piano à queue blanc (c’est le deuxième piano à queue de la soirée, on ne se refuse rien), à quelques mètres au-dessus de la foule. La deuxième est une explosion de bonne humeur, au moins aussi bonne que la version de Hugh Jackman. Et la troisième fonctionne toujours du tonnerre de Zeus, quel que soit l’endroit.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Le premier set se termine avec Emperor’s New Clothes, diaboliquement sublime, avant d’avoir un rappel vibrant : Say Amen (Saturday Night), où un jeudi se change en samedi, I Write Sins Not Tragedies, où on revient sur les tout débuts du groupe, et Victorious, où ils nous donne un dernier shoot d’adrénaline avant de sortir de la salle.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
En sachant réutiliser (et détourner aussi un peu) l’imagerie religieuse sans en faire trop, Panic! At the Disco se montre en défenseurs des rejetés et des marginaux. On retient de ce show une belle ambiance, une acceptation de tous (comme avec Girls/Girls/Boys et son drapeau LGBTQ+ de lumière dans le public), une sorte d’église rock’n’roll dont le prêtre fini torse nu. On avait de grands espoirs, ils ont été atteints. Et tant que danser n’est pas un crime, nous continuerons de le faire avec Panic! At The Disco.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Panic! At The Disco @ O2 Arena, London – 28/03/19 – photo: Léa F.
Pour plus de photos, n’hésitez pas à nous suivre sur Flickr, et pour ne rien manquez, c’est sur Facebook, Instagram et Twitter. Et n’oubliez pas : le partage est monumental.
On s'est fait plaisir avec @PanicAtTheDisco à @O2ArenaLondon : découvrez le live report Enjoy! La curiosité, en musique, est tout sauf un vilain défaut. C’est grâce à elle que nous avons pu voir et découvrir le talent live de…
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papercrownxyz · 4 years ago
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Jour 68 - 11 Décembre 2020 - 13h12
5 jours sans réellement écrire, tiens. J’y ai ajouté des quotes lues ici et là, un commentaire YouTube, mais rien de plus. “Pas d’inspiration quand on est heureux” serait trop dire, presque se mentir à soi-même. Jordan Peterson disait dans une de ses vidéos que de son expérience, vaut mieux être sur une dynamique de montée (uphill) que d’être dans un bon endroit, car au moins dans le premier cas, on sait que des jours meilleurs sont à l’horizon. Le dernier n’est qu’un état potentiel de complaisance, de satisfaction simple et un potentiel crash à l’arrivée.
Je reviens de 3 jours passés à Can Mussol / Anima Mundi, dans les environs de Manresa, à 80 bornes de Barcelone. Ca m’a forcé à sortir de ma zone de confort, expérimenter beaucoup de choses, et faire beaucoup d’introspection sur trois jours. J’ai même du mal à distiller tout ça, pour être vraiment honnête avec moi-même. J’ai repris la confiance en conduisant, j’ai pris mes premiers cours de Yoga, j’ai beaucoup lu et engrangé de vidéos sur les dynamiques d’énergies masculines et féminines, et leur potentielle polarité et symbiose qui peuvent en sortir.
J’ai refait du Reiki, peut-être 10 ans après ma première et dernière séance. C’était étrange - j’ai commencé à tousser quand ses mains se sont retrouvées proche de ma gorge, et j’ai immédiatement pensé à mon grand-père, l’éternel muet. La couleur gris foncé / noire m’est apparue, alors que je ne recherchais que du jaune, de l’ocre ou du jaune clair. Tout mon côté gauche était engourdi, surtout mon bras et ma hanche gauche. Tout mon corps était relâché, sans tension, mais une force interne à mon bras gauche et à cette hanche ne lâchaient rien, comme si une énergie noire y était installée depuis si longtemps.
En recherchant un peu, le côté gauche du corps est associé à l’énergie Féminine - le méridien lié à celui-ci est le “Triple Warmer Meridian”, responsable du réflexe de Fight or Flight. Y’a trop de concordances sur mon histoire récente pour être douteux à 100% dessus. Ca a beau être les bords de l’ésotérisme, l’acupuncture et les chakras restent des pratiques qui ont tellement apporté. Je ne sais trop quoi en penser. Mon énergie féminine est-elle en pleine rebellion ? Est-elle blessée, limitée, contrainte ? Pourquoi mon côté droit ne ressentait rien ? Est-ce que je lead via mon énergie féminine, et que ça pèse dans mon propre corps ? Dois-je continuer à lâcher prise, à rester en retrait par rapport à tout ça ? Je n’en sais rien. La nuit portera conseil, j’espère.
Nous avons échangé avec J. ces derniers jours, pas mal même. Un peu de flirt, un peu plus de flirt, quelques mignonneries, un date probable demain soir. J’y ai réfléchi l’autre jour, dans un vocal de 25 minutes : c’est aussi une décision forte de ne pas écouter mes potes, de canaliser mon énergie masculine et leur dire, “je vivrai avec les conséquences de ma décision, peu importe le résultat”. C’est faire honneur à ce que je veux au plus profond de moi, une occasion d’être honnête avec moi-même : je veux donner une chance à ce “Nous” qui pourrait encore exister. Ils me diraient que ce “Nous” pourrait exister aussi sans que j’interagisse avec elle, sans que l’on se voie si régulièrement, pour s’autoriser un vrai, réel break avant de voir si on fit encore. Des semaines sans nouvelles, des mois ? Je n’y vois aucun intérêt. La vibe est trop bonne pour l’ignorer. Si les deux parties font de leur mieux pour y croire, pour construire quelque chose à deux, recréer un couple différent, où est la négativité dedans, peu importe le passé ?
Elle ne changera pas de façon drastique, je me suis fait à l’idée. Julie restera Julie, avec son tempérament, son côté dark, sa kleine Jule, peu importe, the whole 9. Mais adresser ses traumas, apprendre à communiquer différemment, remettre ce couple si durable au centre tout en nous gardant assez au centre pour ne pas négliger nos identités qui apportent tant, séparément et communément, au couple.
Je n’ai aucune idée où nous allons, et j’ai bien conscience que tout ça pourrait être un nouveau chemin vers la douleur, vers une seconde trahison, vers encore un coup de poignard. Mais encore une fois, sans être masochiste, pourquo ine pas apprécier le grand 8 dans lequel nous sommes, car dans des années nous nous dirons de toute façon que c’était nécessaire, que c’était un mal pour un bien, que le silver lining était de tout façon plus grand que la douleur initiale.
Ce parallaxe sera vrai, un jour, alors pourquoi ne pas le penser dès aujourd’hui ? C’est ce que disait Ryan Holiday dans un des derniers chapitres de The Obstacle Is The Way, et ce que je m’efforce d’appliquer tous les jours. Les premiers jours étaient probablement durs, en début Octobre, mais quelques jours ont suffit à accueillir cette douleur à bras ouverts, à accepter que c’est de toute façon le seul chemin que je peux prendre.
Jordan Peterson expliquait l’importance de ne pas mentir, car c’est le meilleur moyen de fourvoyer sa réalité, de s’appuyer sur quelque chose de faux et de rendre sa vie une absurdité, un flou global où nous ne nous croyons pas nous même. Personne ne s’en sort indemne, personne. Mentir, tromper, tout retombera tôt où tard - chaque pierre posée à l’édifice compte, y compris les mauvaises. La mauvaise infectera les autres, le mur s’écroulera, tôt ou tard - alors pourquoi insister à se créer une fausse réalité, un faux présent ? Soyons honnêtes avec nous-mêmes, soyons honnêtes avec ce que l’on construit, car chaque seconde que l’on passe, où l’on crée fait déjà partie de notre passé, de notre histoire, de notre CV. Serais-je fier de ce que j’ai construit, seconde après seconde, en rétrospective ?
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sony1103 · 7 years ago
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Weichong Marwing présent, Newsland donne du fil à retordre à Theriot
Une séance mouvementée avec la présence du nouveau jockey de l’écurie Rousset, Weichong Marwing. C’est Everest, le premier coursier qu’il pilote ce matin. Il se met également en selle sur plusieurs autres chevaux dont Ten Gun Salute, Scotsnog, Steal A March, The Brass Bell, Aladeel, Captain My Captain, Charles Lytton. Pravesh Horil qui sera en poste comme dépanneur pour l’établissement Raj Ramdin est aussi présent.
Steal A March
Les chevaux qui seront au départ de notre premier classique se sont fait remarquer à l’instar de Ten Gun Salute. Le crack annoncé de l’écurie championne, muni d’un tongue-tie, n’est pas bousculé, mais se trouve dans une bonne condition en vue de son premier engagement dans la Duchesse. Baritone qui sera également de la partie semble avoir bien ‘pick up’. Il avait comme sparring-partner Zodiac Jack. Table Bay s’est bien comporté une fois de plus même si Friend Request se montre tenace. Prince Of Wales de l’établissement Daby progresse à vue d’oeil. Il est l’auteur d’une bonne prestation aux côtés de Emaar. Maximizer a déroulé en solitaire sous la selle de l’indien Imran Chisty. Zud West donne satisfaction en compagnie de Burg.
Table Bay
  Newsland donne une fois de plus du fil à retordre à son cavalier Jamie Theriot. Hamaan, Silver Snaffles, Table Bay, Kremlin Captain, Kurundu et The Third Man sont les autres chevaux que le jockey a montés ce matin.
Radlet
  Very Very (J.Allyhosain) après son bon ‘barrier trial’ de la semaine dernière, tape dans l’oeil lors de son galop en compagnie de Varside (S.Rama).
Glen Coco
  Skip The Red affiche la forme. Il sera un atout pour son établissement une fois de plus cette saison. Northern Rebel, sujet prometteur de Jean Michel Henry ne passe pas inaperçu.
Baritone et Segeon
  Du côté de l’écurie Rameshwar Gujadhur, Nottinghamshire a travaillé aux côtés de Captain Magpie. Après un séjour au poste Lafayette, Chili Con Carne est de retour à Port-Louis tout comme Polar Rock qui s’exerce avec Rock On Geordies. D’autres nouveaux à l’instar de I Travel Light, Ouzo, Turbulant Air sont en piste.
Rock On Geordies et Polar Rock
Les autres chevaux qui ont fait bonne impression sont The Brass Bell, Saracen King, Greatfiveeight, Together Forever, Desert Fighter et Argun.
Zap et Perplexing
Very Vary et Varside
Volatile Energy
Turbulant Air
Thrust
Ten Gun Salute
Table Bay
Shield Of Thunder
Saarah’s Secret
Seeking The Dream
Prince Ariano
Ouzo
Northern Rebel
Noordhoek Ice et Line Of Sight
New Golden Age
Kremlin Captain
Jet Path
Silver Snaffles
I Travel Light
Gondwana
Glorious Goodwood
Valerin et Golden Ball
Entree et Recall To Life
Emaar
Easy Lover
Charles My Boy et Commodus
Captain My Captain
Brachetto et Burwaaz
The Border War
Apple Jack
Weichong Marwing présent, Newsland donne du fil à retordre à Theriot Weichong Marwing présent, Newsland donne du fil à retordre à Theriot Une séance mouvementée avec la présence du nouveau jockey de l'écurie Rousset, Weichong Marwing.
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