La chanson française que je kiffe grave, sur une période allant de la présidence de M. Loubet à celle de M. De Gaulle...
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Fréhel jouant Tania, une chanteuse oubliée qui interpréte “Où est-il donc ?” dans le film de Julien Duvivier, Pépé le Moko (1937).
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La catin du village, par Yvette Netter (Polge, P. Noyelle / Hippolyte Ackermans) 1933
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La catin du village
La catin du village Yvette Netter ----- 1933. (P. : Polge - P. Noyelle / M. : Hippolyte Ackermans) Je suis la catin du village, Tous les gars ont passé sur moi... Des amants d'une heure ou d'un mois, Des blonds, des bruns, de tous les âges. Sans pitié, me montrant du doigt, Les femmes m'accablent d'outrages ! Et le curé, sur mon passage, Fait un petit signe de croix. Je suis la catin du village, Tous les gars ont passé sur moi ! Des adolescents trop timides, J'ai guidé l'effet du plaisir. Et j'ai pris le dernier désir Des vieillards au regard humide... J'ai donné l'espoir, autrefois, Aux soldats rentrant du carnage : Après l'amour, pleins de courage, Ils repartaient fiers, sans effroi. Je suis la catin du village, Tous les gars ont passé sur moi ! De mon enfant quel est le père ? Que sera sa vie ? Un bâtard ! Quel chemin suivra-t-il plus tard, Quand je dormirai sous la terre ? Aura-t-il dans les yeux, parfois, Le souvenir de mon visage ? Je me vendais toute, en partage, Pour qu'il mange et qu'il n'ait pas froid... Je suis la catin du village, Tous les gars ont passé sur moi ! ----- On sait peu de choses sur Yvette Netter. Après avoir cherché sur Internet, à la bibliothèque ou je ne sais où, elle reste un mystère total. Cette chanson de 1933, je l'ai trouvée sur une compilation de Frémaux et Associés datant de 2001, qui traitait de la prostitution dans la chanson (réaliste) française. J'ai tout de même pu apprendre qu'Yvette Netter était actrice à l'Européen, était régulièrement sur Radio L.L. en 1935, avait joué dans divers spectacles tels que "L'Arlésienne" (mis en scène par Julien Duvivier), "Le couché de la mariée", le film (et la pièce) "La prison en folie" en 1931, et qu'elle avait enregistré d'autres titres (chez Odéon) : "La chanson des larmes", "Un mot de toi", "Le mort maudit" ou "J'ai attendu"... Bref, si vous avez mieux, veuillez m'en faire part !!! ----- Biographie mise à part, revenons sur le texte de cette chanson. Bien que j'ignore le contexte de son écriture, la chose qui me semble la plus intéressante est le milieu "rural" où le récit prend racine. On sait que la prostituée est une figure prisée des auteurs de l'époque. À Paris, la "prostitution chantée" tient du folklore, tragiquement drôle et drôlement tragique... Inutile de citer toutes les chanteuses réalistes qui l'ont interprétée. Mais quand le lieu change (de Paris à la campagne), on passe du tragicomique au drame : ce n'est plus vraiment une fille de joie, mais une fille perdue : elle subit l'opprobre de ses voisines, la pitié cruelle du curé... C'est pourtant la fille qui donne de l'amour à tous les hommes du coin, prête à donner sa vie pour sauver son fils né d'amours interdites... L'abnégation dans toute sa splendeur musicale.
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Sombre Dimanche, par Damia (Rezső Seress - adapt. : Jean Marèze, François-Eugène Gonda / Rezső Seress) 1936
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Sombre dimanche
Sombre dimanche Damia ——- 1936. (P. : Rezső Seress - adapt. : Jean Marèze, François-Eugène Gonda / M. : Rezső Seress) Sombre dimanche... Les bras tout chargés de fleurs, Je suis entrée dans notre chambre, le cœur las, Car je savais déjà que tu ne viendrais pas Et j'ai chanté des mots d'amour et de douleur... Je suis restée toute seule et j'ai pleuré tout bas En écoutant hurler la plainte des frimas Sombre dimanche... Je mourrai un dimanche où j'aurai trop souffert... Alors tu reviendras mais je serai partie Des cierges brûleront comme un ardent espoir Et pour toi sans effort mes yeux seront ouverts N'aie pas peur, mon amour, s'ils ne peuvent te voir Ils te diront que je t'aimais plus que ma vie Sombre dimanche... Je mourrai un dimanche où j'aurai trop souffert... Alors tu reviendras mais je serai partie Des cierges brûleront comme un ardent espoir Et pour toi sans effort mes yeux seront ouverts N'aie pas peur de mes yeux s'ils ne peuvent te voir Ils te diront que je t'aimais plus que ma vie Sombre dimanche... Sombre dimanche... ----- "La chanson du suicide"... Sans refaire l'histoire de cette chanson mythique écrite par le Hongrois Rezső Seress en 1933 en mémoire de ses proches disparus, et dont la version de Billie Holiday ("Gloomy Sunday") fut interdite sur les ondes anglaises durant la Seconde Guerre mondiale, on peut noter que la version de Damia fut une des premières adaptations de cette chanson, en 1936. L'auteur, Seress, était à ce moment réfugié à Paris. Nul doute que la version de Billie Holiday est la meilleure de toutes, mais celle de la "tragédienne" Damia a le mérite d'être en harmonie avec le reste de son répertoire...
#1933#1936#Billie Holiday#Damia#François-Eugène Gonda#Hongrie#Jean Marèze#Rezso Seress#mort#suicide#paroles
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André Perchicot, par le studio Meurisse, 1911 (du temps où il était encore cycliste professionnel). (photo non modifiée) ——- SOURCE : le site Gallica.bnf.fr
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Sérénade de la Purée, par Perchicot (Georges Villard) 1929
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Sérénade de la purée
Sérénade de la purée Perchicot ——- 1929. (P. & M. : Georges Villard) Depuis une heure au moins, Je chante et ne vois point De client paraître Oh, je vous demande pardon ! Voici qu’au second S’ouvre une fenêtre Chouette ! C’est un copain Que j'ai sauvé de la faim... Il me le rendra peut-être ! Non, il se retire Sans rien me dire Ni me jeter un rotin. Garde ta fortune ! J’ai pas de rancune... Tant mieux si t’es rupin ! Quand tu seras dans la purée, Reviens vers moi ! Je ne mène pas une vie dorée Comme celle d’un roi Mais j’ai toujours ma petite carrée Au-dessous des toits Un crouton, une côtelette panée, Ce sera pour toi. Un minois fripon Se montre au balcon... Tiens, c’est Antoinette! La môme aux cheveux d’or Que j’aimais si fort, Simple midinette ! Mondaine aujourd’hui, Tu viens après lui T’offrir ma binette... Oui, mais cher ange, Parfois, l’on change Le sort en une seule nuit. Demain, devant ma demeure, Il se peut que tu pleures Ton court bonheur enfui. [REFRAIN] Un toutou soigné, Bien blanc, bien peigné, De la maison s’élance ! Il saute, s’il vous plaît, Sur mes pauvres mollets, Faut se mettre en défense ! Tiens, c’est mon chien Dick, Que j’avais pris rue Lepic, Teigneux sans pitance. Va-t-il reconnaître Son ancien maître Ou faire comme l’autre loustic ? Le chien me caresse, Je pleure d’allégresse Tellement je trouve ça chic ! Malgré que je sois dans la purée, Tu reviens vers moi ! Toi, tu te fous de la vie dorée Comme celle des rois Tu reste seul fidèle à l’homme Qui n’a plus rien Et si y a de la reconnaissance, en somme, C’est dans les chiens.
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Yvette Guilbert, 1917 illustration de Djuna Barnes
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Polaire, par le studio Talbot, 1910/15. (non modifiée) ----- SOURCE : le site Polaire-1900
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Joséphine Baker (et son guépard Chiquita), par le studio Piaz, 1930/32. (modifiée)
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Totor t'as tort, par Georges Milton (Jean Boyer / René Mercier) 1932
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Totor t'as tort
Totor t'as tort Georges Milton ----- 1932. (P. : Jean Boyer / M. : René Mercier) du film "Embrassez-moi" Dans le quartier de la gare du Nord, Tout le monde connaît Victor ; Ce garçon fait un métier Très particulier : Il passe les rails de chemin de fer, Nuit et jour, au papier de verre Et, comme il n'est pas feignant, Chacun s'écrie en le plaignant : Totor t'as tort, tu t'uses et tu te tues, Pourquoi t'entêtes-tu ? Vas-y doucement, Presse pas le mouvement ! C'est pas normal, Tu te feras du mal ! Totor t'as tort, tu t'uses et tu te tues, Pourquoi t'entêtes-tu ? Sois moins pressé, Rien n'est cassé ! Fais ton boulot, Piano, piano ! Tu perds toutes tes vitamines, Regarde un peu ta bobine ! T'as pas bonne mine ! Totor t'as tort, tu t'uses et tu te tues Pourquoi t'entêtes-tu ? En t'entêtant, t'entends, Totor ? Tu te tues et t'as tort ! En amour c'est bien kif-kif, Totor est un excessif ! Il n'est jamais à zéro, C'est un brasero ! Sa moitié ne s'en plaint pas Mais, quand elle est dans ses bras, Il la serre tellement fort Qu'elle lui murmure en perdant le nord : [REFRAIN] ----- COUPLET SUPPLÉMENTAIRE (non enregistré) : Est-ce les rails ou bien l'amour Mais Totor maigrit chaque jour Il a dû, l'autre matin, Voir un grand médecin... Le docteur a pris sa tension, Sa fièvre et ses pulsations ; Il a pris cent francs aussi, Simplement pour lui dire ceci : [REFRAIN] ----- [variante pour les deux dernières lignes du refrain] T'as tout un tas de tics et tu t'éteins Tu t'attaques à ton teint ----- Georges Michaud, sous le pseudonyme de Georges Milton, devint par l'entremise du grand Maurice (Chevalier) un personnage occupant le devant de la scène des caf'conc' parisiens : surnommé Bouboule, et grâce à son physique passe-partout, il connût le succès avec "La fille du Bédouin" et "Les artichauds", en plus d'une carrière dans le jeune cinéma parlant. "Totor t'as tort" est, pour moi, une de ses chansons les plus amusantes : doué d'une diction impeccable (un brin "chevaleresque"), Bouboule livre ici un air enjoué, anti-morosité, qui vous donne forcément le sourire et l'envie de reprendre le refrain : "Totor t'as tort, tu t'uses et tu te tues, pourquoi t'entêtes-tu ?", véritable négation (sans vouloir faire de politique) du "travailler plus pour gagner plus". CQFD.
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Bourvil, par ????, 19??. (modifiée)
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Le poisson rouge, par Bourvil (Bobby Forest / Étienne Lorin) 1948
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Le poisson rouge
Le poisson rouge Bourvil ----- 1948. (P. : Bobby Forest / M. : Étienne Lorin) Dans une loterie, à la fête foraine, De joyeux fêtards risquaient des enjeux ; Mais un petit gamin, de six ans à peine, Suivait la roulette d'un air anxieux Soudain le patron, d'une voix farouche, Dit : "Le numéro 5 a gagné le gros lot : Un joli bocal et un poisson rouge ! Choisissez Monsieur, sur le rayon d'en haut..." Le joueur, avide, déjà tendait la main Quand on entendit murmurer le bambin : "Ce n'est qu'un petit poisson rouge Mais, malgré sa couleur, Sous ses écailles bouge Un bon petit cœur ! Pour vous ce n'est qu'une amusette, Un peu de joie qui s'achète... Laissez-moi mon compagnon, N'emportez pas mon petit poisson !" Forcément ce petit bambin, ça lui faisait envie, le poisson ! Cela faisait déjà deux heures qu'il jouait, il avait dépensé tous les sous de son porte-monnaie... parce que sa mère l'avait envoyé chercher le lait, le pain, puis tout ça... Mais, triste destin, il n'avait pas gagné... Il comprenait pas ce que c'était que le jeu, c'est pour ça que inconsciemment, inconsciemment, il a dit au gagnant : "Vous me.. vous me le donnez pas le petit poisson ?" "Non, dit le joueur, je l'ai gagné, je le garde ! Je veux l'emporter et le faire empailler..." Et le pauvre gosse partit vers sa petite mansarde Sous les ricanements du joueur sans pitié ; Mais hors du bocal, d'un coup de queue agile, Dans le caniveau sauta le poisson Qui suivit l'enfant à son domicile, Mais mourut de fatigue sur le paillasson... Forcément, il manquait d'eau, hein... mais fallait qu'il soit agile, ce petit poisson-là ! Puis intelligent, ah oui ! Et puis brave ! Ah oui, on peut dire qu'il était brave !.. Voilà pourquoi on peut dire bien souvent : "Y a des bêtes qui sont meilleures que les gens" Ce n'était qu'un petit poisson rouge Mais, malgré sa couleur, Sous ses écailles bougeait Un bon petit cœur ! Préférant l'amour sincère Aux richesses mensongères, Il est mort, car les poissons, Ça ne vit pas sur les paillassons... C'est bien trop sec pour les petits poissons !
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Mistinguett, par Daniel de Losques, 1911.
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