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Durban beach

📆 16 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Tugela mouth - Durban

⛽️ 119 km ⛽️⛽️⛽️ 28 174 km

⏱ 9 h 53

🌤☀️🌥 ☁️ ensoleillé

Observations

Le matin se lever sur la dernier journée de wOyage, une dernière étape et aprés avoir rapidement payé ma facture, l'autoroute me conduit sur 100 km jusqu'aux portes de la mégapole sud-africaine, Durban

C'est en roulant que je reçois un coup de téléphone de Jeremy, sud-africain rencontré à Grand Popo au Bénin qui m'avait proposé de l'appeler en arrivant à Durban

Nous convenons de nous rappeler une fois mes roues posées au centre ville

Durban avance des échangeurs monstrueux et sa circulation dense, difficile à gérer par cette conduite à gauche, mais sans erreur je rejoins les plages et stationne le Land face à un commerce multitâches

Le car watchman m'offre ses services et me voila en terrasse pour rappeler Jeremy sans réponse

Un texto me parvient alors, annonçant qu'il ne peut pas me parler pour l'instant et je commence alors une attente interminable

Les plages de Durban m'invitent à la balade, observer essentiellement les surfeurs à l'oeuvre, se jetant des grands potons de béton pour accéder directement aux vagues

Lise Bird, body-surfeuse, pourrait être ma mère, et n'hésite pas à sauter dans le grand bain au milieu des plus jeunes aguerris

L'appareil photo œuvre essentiellement pour passer le temps, du ponton à la plage, de la plage au ponton

À midi, je n'ai toujours pas de nouvelle de Jeremy et décide de déjeuner au même commerce, officiant en restaurant, épicerie, et distributeur de forfaits téléphoniques

L'après midi me semble longue et je fait les cent pas le long de ce front de mer, tentant de voler quelques clichés sympathiques de cette ambiance maritime

Outre les surfeurs, ici un vendeur à bicyclette, là une fumeuse solitaire, des étudiantes en uniforme jouant les pieds dans l'eau, des enfants qui courre y, des mères qui les surveillent

Sans d'autre nouvelle à 17 h, je démarre le Land pour trouver un lieu afin d'y passer la nuit quand un nouveau texto me surprend en route

Jeremy m'invite chez lui le temps nécessaire pour effectuer mes démarches portuaire mais ce dernier habite à 50 km de Durban en direction de Johannesburg, trop tard vu l'heure avancée et je choisis de dormir sur le centre ville et attendre le lendemain pour le rejoindre

Il me communique les coordonnées de son bon ami, déjà au courant, qui va me recevoir afin de prendre en charge toutes les démarches pour fretter le véhicule, l'affaire semble bien entamée

La route me conduit au Sud de la ville où l'Eco-park me propose sa pelouse pour 85 Rands et un fish and chips des plus séduisant

C'est à Durban que se termine mon wOyage, comme prévu à l'origine, la suite n'est qu'une affaire d'administration et de patience

En moins d'une semaine, je finirais par prendre un vol via Dubaï pour 380€ et ramènerais le Land par mer en container jusqu'au port de Fos sur mer pour la somme de 2300 €

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Tegula mouth

📆 15 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Lister’s point - Tugela mouth

⛽️ 373 km ⛽️⛽️⛽️ 28 055 km

⏱ 9 h 59

🌤☀️🌥☁️ensoleilé

🏁 Lister’s point

1 Cape Vidal

🏁 Tugela mouth

Observations

Alors que je me brosse les dents dans la solitude des lieux, un pickup chargé d'ouvriers en tenues de jardiniers anime le petit jour

Un saut au toilette rudimentaire, un autre pour payer ma nuit à 70 Rands (4,7€) et me voila déjà sur la route avec pour objectif de rejoindre le iSimangaluso Wetland Park pour passer une partie de la journée

Le GPS me guide sans effort et me conduit sans savoir à la porte Nhlizi qui me demande trop d'argent pour passer par là, 150 Rands

Un demi tour me revoit sur l'axe principal de la N2 pour rejoindre le parc par le Sud et éviter cette taxe inutile

Enfin à l'entrée du site, la barrière s'ouvre pour 105 Rands et le bitume me conduit de points de vue en points de vue, m'offrant ici quelques hippopotames, là un couple de rhinocéros

L'asphalte insinue quelques courbes, laissant place à de petits boucles (loops) de pistes de terre ramenant toujours à l'axe principal, offrant par moment des postes d'observation de dams (marres) totalement déserts pour la plupart

Au Nord, le Cape Vidal offre sa plage et ses touristes venus s'exposer sur le sable blanc

L'endroit me permet de déjeuner face au vagues, le cul dans le sable avant de poursuivre ma quête animale

Le grand loop me pousse à travers une végétation dense suivie de grands espaces herbeux où partagent hippopotames et buffles

Les red dunes sont enfin là, discrètes et partiellement avalées par les herbes envahissantes, la marche y est “At own risk : unfenced”, mais la portée de ma vue n'affiche point de danger à l'horizon

De retour sur le bitume, la fin du wOyage semble proche et après une dernière visite à l'océan indien, me voila roulant vers la sortie quand un groupe de voitures arrêtées annoncent un visiteur

Il s'agit d'un rhinocéros noir â longue corne, mon premier en Afrique et je n'hésite pas à monter sur le toit pour un meilleur angle de vue

Regardant la carte, je trouve une boucle que je ne souhaitais pas faire qui passe à moins d'un km de ma position de l'autre côté de l'animal

Je ressens le besoin d'y jeter un œil et abandonner la foule pour ce lieu plus isolé

Aprés avoir croisé un troupeau de koudous sur la piste, le bonheur s'offre à moi avec un couple de rhinocéros noirs et leur petit, rien que pour moi, je suis comblé de ce 19 ieme rhino miniature en Afrique australe alors que je n'en avais jamais vu auparavant La sortie du parc me dégueule sur la voie rapide pour 150 km de plus flirtant avec la nuit et c'est à Tugela Mouth que se termine ma dernière grande étapes de presque 400 km

Un CampSite m'y accueille pour 95 Rands, un gros burgers et une paire de bières

L'océan est à moins de 20 mètres, les vagues déferlent sur ma dernière journée de nature

Durban m'attend

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Coin tranquille

📆 14 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Komatipoort - Lister’s point

⛽️ 375 km ⛽️⛽️⛽️ 27682 km

⏱ 8 h 06

🌤 ensoleilé

Observations

Après maintes hésitations, ma décision est prise de traverser le Swaziland pour rejoindre l'océan indien

Je profite de Komatipoort pour faire un plein de diesel et de datas, avec un saut pour quelques courses sommaires

Les plantations de cannes à Sucre sud-africaines m'accompagnent sur une cinquantaine de km

Non loin cap au Sud, la frontière est déjà devant et les formalités ne prennent que 5 minutes à chacun des deux postes

Le temps de deux coups de tampon, je viens de passer la frontière la plus simple au monde et cela me ravit

Côté Swaziland, la Royal Suggar Compagnie ouvre sur des hectares avec ses escadrilles d'ouvrier en tenues agricoles

Très peu de circulation et des routes plus ou moins correctes jusqu'au Hlane Royal National Park où je marque une pause inutile, les voitures particulières n'y sont pas autorisées

Plus au sud, après avoir croisé un radar caché dans un abri bus, c'est la Nisela Games réserve qui m'offre un parking pour déjeuner dans la voiture malgré un restaurant trop fourni en touristes

La réserve ne se visite pas en cette saison de chasse et je ne peux attendre l'ouverture en Septembre

J'y croise cependant un zèbre bien docile avec lequel je sympathise quelques instants

Puis le retour en Afrique du Sud se fait par une nouvelle frontière tout aussi aisée et les routes se présentent parfaites entres les multiples Games privés et quelques exploitations d'ananas

Le grand lac d'Hluhluwe attire mes roues et me porte jusqu'au Lister’s point dans le parc d'Ingwe qui m'autorise à dormir n'importe où pour 70 Rands la nuit auquel s'ajoute 45 Rands d'un lieu sans animaux apparents

La Pointe est à moi avant même le coucher de soleil, un endroit désert fourni de quelques oiseaux et de crocodiles bien cachés

J'y prends une dernière douche à l'arrière du Land, dernier plaisir sauvage, dernière nuit loin de tout, seul au monde

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Pachydermes

📆 13 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Hazuview - Komatipoort

⛽️ 336 km ⛽️⛽️⛽️ 27307 km

⏱ 12 h 25

☀️ soleil

Observations

Le réveil sonne sur cette nouvelle journée, il est 5 h 30

Rapidement je quitte le Camp et doit rebrousser chemin pour faire un peu de diesel avant de rejoindre l'entrée du parc Kruger par la porte Phabeni où une queue impressionnant patiente pour accéder aux terres sauvages

Une drôle d'idée de visiter le parc un dimanche et je mets plus d'une heure pour rentrer et filer en douce sur le goudron touristique

Non loin, une poignée de voitures sont arrêtées et je peine à voir quel animaux font leur plaisir

Une meute de lycaons sont en bord de route, l'un d'eux semble endormi par le fusil d'un garde du parc

Je poursuis et aperçois un couple de rhinocéros trop loin pour souligner le détail de leur cuirasse, puis le vide de la savane s'installe en l'insu de quelques pachydermes ici et là-bas, au abords de la frontière avec le Mozambique

C'est au Mlondozi que je déjeune, surplombant un troupeau d'au moins 70 éléphants, pataugeant de plaisir dans la vaste retenue d'eau artificielle, une dizaine d'hippopotames les accompagnent

La savane me porte sans grand cadeau jusqu'à un deuxième couple de rhinocéros faisant la sieste sous un arbre, puis non loin, une troupeau de 4 autres accompagnés de deux petits satisferont mes 259 km de baroud dans le parc Kruger pour cette dernière visite

La fin de journée me porte jusqu'à la porte Madelane afin de retrouver la nuit, la route en travaux et quelques camions fous ralliant le Mozambique

40 km plus à l'est, le Kruger view backpackers me propose un espace pour mon Land et une douche chaude pour 150 Rands (10€)

Le Mozambique n'est qu'à 3 km mais ce sera pour une autre fois, un jour dans la vie

Mon hôte me conte les avantages de traverser le Swaziland pour rallier Durban, mon itinéraire est dès lors tout tracé

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Entre chutes

📆 12 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Sabie - Hazuview

⛽️ 142 km ⛽️⛽️⛽️ 26971 km

⏱ 8 h 21

☀️ soleil

🏁 Sabie

1. Lone Creek Falls

2. Bridal Viel Falls

3. Mac Mac Pools

4. Mac Mac Falls

5. Maria Shires Waterfall

6. Panorama Falls

7. The Pinnacle

8. God’s Windows

9. Berlin Falls

10. Lisbon Falls

🏁 Hazuview

Observations

Au petit matin, je me réveille au souvenir de ces forêts de sapins en plein coeur de l'Afrique du Sud, on se croirait dans les Pyrénées ou les Voges

Dans le CampSite, les blancs jouent au golf, les noirs jardinent, chacun sont truc

Je file au petit jour pour une journée de visite au coeur de cette nature atypique pour l'endroit

J'enchaîne deux cascades par deux courtes marches à 5 Rands chacune (3,3€) et je m'aperçois que mon pneu arrière droit est bien à plat

De retour sur Sabie, le premier garagiste noir me change la valve qui fuyait et me voilà reparti entre les forêts

La Mac Mac Pools à 20 Rands la visite offre une retenue d'eau naturelle moins grande que ma piscine, je tourne les talons et poursuit ma route pour arriver à Graskop après avoir photographier sans compter comme un touriste collectionnant les paysages

Au Sud de la ville, les panoramas falls incitent à un peu d'adrénaline les jeunes de passage avec un saut dans le vide du canyon

Au centre de la bourgade de montagne, un pub de bikers me fournit en burgers and chips, nourritures presque inévitables en Afrique du Sud

Plus au nord la route suit la falaise offrant différent points de vue et un tarifs toujours constant dès lors, 10 Rands à chaque arrêt

The Pinnacle, propose une vue sur les falaises, puis la God’s Windows invite au bain de foule

C'est ici que je réalise l'évidence d'une certaine sédentarité occidentale, les femmes noires sud-africaines y sont toutes très corpulentes, peinant à gravir les quelques marches du site, essoufflées à chaque pas

Cette vision me pousse dans l'observation des gens, oubliant le site sans grand intérêt et me rappelle au souvenir des athlètes africains de quelques pays sans grandes richesses, œuvrant comme des forçats au bord des routes

J'en conclu aux tristes méfaits de l'opulence et aux bienfaits du manque, avec somme toute quelques limites

Deux cascades de plus et mon œuvre touristique s'achève sans grand plaisir

La route me redescend des plateaux entaillés que forme le massif et les vallons précédant le Kruger me conduisent jusqu'à Hazyview pour une nuit de plus en terres africaines

Le temps de faire une dernière machine pour les quelques jours à venir et je m'endors au son du lodge voisin, quelque peu festif

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Subwala cave

📆 11 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Johannesburg - Sabie

⛽️ 375 km ⛽️⛽️⛽️ 27204 km

⏱ 7 h 42

☀️ soleil

🏁 Johannesburg

1. Subwala cave

🏁 Sabie

Observations

Je me réveille seul, ce n'était pas un rêve, ma tribu est bel et bien partie

Me voilà taraudé par le doute et une envie grandissante de foncer vers Durban, jeter le Land dans un bateau et rentrer à la maison

Ma raison me rappelle et me conseille de finir ce que j'ai commencé et de parcourir quelques derniers tours de roues en Afrique

Je suis rapidement prêt et dès les réservoirs d'eau remplis, le Land file vers l'est et les montagnes sud Africaines

Un plein plus loin, l'autoroute présente un bouchon anormal organisé par la police

Une vingtaine d'agents arrête et contrôle chaque voiture, j'ai la chance de tomber sur une jeune policière amusée par mon anglais volontairement pitoyable

Elle s'aperçoit bien des problèmes du Land, mais me laisse partir avec un sourire complice

Quelques dizaine de km plus loin, une sortie me permet de goûter au Mac do sud-africain, un groupe d'enfants y fête un anniversaire accompagné de deux animatrices qui les font prier et remercier le dieu burger avant qu'ils ne se jettent sur leur plateau

Cette pause autoroute me permet de tourner en carré et de pouvoir photographier mon compteur kilométrique affichant aujourd'hui 377 777 km

Je croise à nouveau un grand barrage de police autoroutier mais les fonctionnaires sont tous en train de déjeuner sous une grande tente placée sur la bande d'arrêt d'urgence, la chance me sourit

Plus loin sur l'autoroute, un insecte dont j'ignore l'origine me pique les fesses, m'obligeant à un freinage brutal et un arrêt pour trouver la bête mais rien ne se présente sur le siège et je repars le cul inquiet

Le milieu d'après-midi me plonge dans les montagnes de l'est où la Subwala cave m'autorise une sombre pause dans les entrailles de la terre, une visite sans grand intérêt à demi tarif car je mine de ne rien comprendre à l'humour du guide 50 Rands (3€)

Une heure plus loin, la ville de Sabie m'accueille au milieu dès forêt de sapins où les noirs œuvrent à l'exploitation du bois sous le contrôle de quelques patrons blancs

Ici aussi, les blancs gèrent l'économie, les noirs gèrent le travail

Des noirs au milieu de forêts canadiennes offrent un constate saisissant quand on ressort de milliers de km de savane africaine

Le River CampSite m'offre un espace pour ma fatigue du jour, je n'ai pas faim, je suis triste mais profite d'un bon réseau pour vidéophoner avec ma tribu

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Matin triste

📆 10 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Johannesburg

⛽️ 29 km ⛽️⛽️⛽️ 26829 km

⏱ 6 h 05

☀️ soleil

Observations

Chacun se lève plus ou moins à son rythme pour cette dernier journée ensemble

Lola, toujours la première debout attaque par une douche alors que nous vidons le Land à même la pelouse afin de faire les sacs et de remettre de l'ordre dans l'espace réduit

Les casiers du Land retrouvent une place inutile et les filets offre dès lors bien trop d'espace, un vide s'installe déjà autour de moi

Johan est le second à se lever et je ne dirait pas qui est le dernier

Chacun s'affaire à un peu de travail, de nettoyage ou de rangement

Lou s'emploie à manier le high-lift pour changer les deux roues avant bien trop lisse pour poursuivre sans problèmes policiers

Les sacs sont chargés, les visages sont tristes et les pensées pesantes

Nous quittons le Camp pour retourner manger une salade au Nando’s et flâner un peu à la recherche d'une nouvelle sim afin d'oublier le départ à venir

Mais l'inévitable nous talonne et l'heure de rejoindre l'aéroport à sonné à moins de 5 km de là

Il me sera une fois de plus difficile d'y trouver une place accessible au 2,45 m de hauteur de notre Land mais à force de tourner une solution se présente enfin

Aux bornes automatiques, Amandine enregistre la tribu avant de prendre un dernier café ensemble, sans un mot, sans trop de regards

L'heure est venu de se quitter, quelques larmes coulent sans grosse effusion mais les cœurs sont gros, serrés

Une dernière embrassade, un câlin de plus et me voilà perdu, comme torturé par mes choix passés

Je réagis au plus rapide à ce coup de matraque derrière ma tête en m'occupant à la tâche et c'est en moins temps qu'il n'en faut que trouve une carte SIM pour rester en communication avec de la LTE (4G) 1Go pour 160 Rands (10€)

De retour au Land, je décide faire quelques courses avant de revenir au Camp pour une dernière nuit à Joburg mais l'envie de rien m'envahit au plus profond de moi et je réalise ma solitude à venir

Les chamailleries enfantines me manquent déjà, le bazar n'est plus et l'ordre me dérange dès lors car je n'ai plus rien à dire, à personne

Isolé dans mon Land, je regarde les avions décoller au dessus de ma tête et conçoit l'idée que celui qui passe à 18h55 est le leur

Je salue d'un bras le monstre d'aluminium qui s'élève et s'enfuit, les larmes me coulent, je suis seul, abandonné au coeur de mon propre wOyage

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Johannesburg

📆 8 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Klaserie - Johannesburg

⛽️ 465 km ⛽️⛽️⛽️ 26667 km

⏱ 10 h 07

🌤☀️ soleil

Observations

Lou se réveille en dernier, alors que Johan et Lola sont déjà à la tâche, pressant et écrasant tant bien que mal une bonne quinzaine d'oranges afin d'obtenir deux bouteilles d'un demi litre d'un bon jus matinal

Nous voilà bon pour une dernière journée de route en direction de l'ouest

La route offre un bitume de bonne qualité et des panneaux dont on ignore la signification, un S barré et un signalement de la présence d'hippopotames

La N4 traverse l'Afrique du Sud dans sa largeur avec quelques travaux ici et là

Les enfants gouttent à leur premier KFC avant de poursuivre en direction Johannesburg

La route s'élargit à l'approche de la capitale et les centrales nucléaires s'invitent dans le paysage

La nuit approche et nous conduit jusqu'au Camping non loin de l'aéroport qui nous accueille pour 200 Rands (13€) avant de repartir manger une salade non loin au Nando’s

De retour au camp, le besoin d'être dehors se fait sentir aux vues de cette longue journée de route

Apres un bref calcul, je constate que la tribu aura effectué pas loin de 7 000 km de route en Afrique australe, une première en terme de confinement routier

Nous voilà à Johannesburg et tout s'est bien passé

📆 9 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Johannesburg

⛽️ 133 km ⛽️⛽️⛽️ 26800 km

⏱ 8 h 01

☀️ soleil

Observations

Les avions de la nuit ne nous ont pas plus perturber que cela, les enfants dorment encore et le dernier, le plus grand se lève à 8h30

La route nous mène jusqu'à Johannesburg malgré quelques loupés et c'est à la Gold Reef City que trouvons une place pour laisser le Land devant le musée de l'Aparteid

Une longue hésitation pour la visite de ce dernier mais nous préférons voir Joburg et un guide nous conseille le City bus qui passe juste devant nous toutes les demi heures

C'est une première pour moi qui fuit généralement cette assistance touristique mais je dois avouer qu'une seule petite journée pour visiter la ville par nos propres moyens me semble impossible

Cette alternative ravit les enfants qui ne jurent que par le deuxième étage, en plein air

Les écouteurs assument une dizaine de langues et je me laisse porter par quelques commentaires parfois semblables à de la broderie

Un premier arrêt dans la New town nous offre une marche sommaire dans un contraste de vieux bâtiments enserrés entre les immeubles modernes

Les trottoirs présentent une certaine classe sociale, loin des quartiers nord où il fait bon vivre pour les blancs

Une petite boucle et nous voilà déjà dans le bus pour poursuivre la visite

Lou se plaint au chauffeur d'avoir perdu ses écouteurs pour faire un stock en vue de l'année scolaire à venir

Une deuxième halte à Brammfontein pour y déjeuner entre les sombres avenues et les trottoirs fournis de vendeurs blacks et les pizzas ravissent nos estomacs

Plus au Nord, le bus nous laisse à Constitution Hill où une ballade sur les remparts de la vielle prison fortifiée expose une vision de la ville empreinte au dioxyde

L'histoire d'un passé récent s'affiche sur les murs, la flamme constitutionnelle y brûle les noirs souvenirs d'une Afrique du Sud où le métissage n'est pas encore à l'ordre du jour

Un dernier trajet et notre retour au Land semble attendu par bon nombre de gardiens et autres touristes ayant quelques questions à la vue de nos plaques françaises

Puis il est l'heure de passer à l'aéroport mais une erreur de destination nous conduit directement sur une police corrompue et un backchich de 20$ nous permet de poursuivre après 15 minutes de discutions inutiles

A l'aéroport, se garer s'avère difficile

Il nous est impossible d'enregistrer les billets mais les sièges de la tribu sont dès lors certifiés

La nuit est déjà là et notre choix de faire 30 km vers Pretoria pour dormir dans un autre CampSite, loin des décollages incessants s'avère infructueux à cause d'un prix exorbitant, d'une absence de restaurant et d'une douche inexistante

Nous voila obligés de revenir sur Joburg, aprés avoir dîner dans une pizzéria du Irène village mall où la vache retournée amuse les enfants

De retour aux portes de l'aéroport, dans le CampSite de la veille, le gardien nous indique un nouvel emplacement, plus isolé afin que notre vacarme de la veille ne dérange pas une fois de plus le seul locataire des lieux et propriétaire du site

Une dernière nuit ensemble et me voilà songeur de cette solitude à venir, la nuit va être difficile

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Kruger

📆 7 Août 2017

🇿🇦 Afrique du Sud

🏁 Phalaborwa - Klaserie

⛽️ 287 km ⛽️⛽️⛽️ 26202 km

⏱ 12 h 54

☁️☁️⛅️🌤☀️ variable

Observations

Les enfants ne rechignent pas à se lever et le Camp est plié en bien moins de temps que d'habitude

A quelques centaines de mètres, la porte du Krüger National Parc est déjà là sous le nom de porte Phalaborwa propre à la ville attenante

Pour 1216 Rands (81€) les portes s'ouvrent sur une nouvelle aventure animalière

La première heure nous laisse dubitatifs sur une belle route de goudron traversant une savane arborée d'un automne persistant et une seule girafe entre-aperçue

Nous croisons un radar nous rappelant aux limitations de vitesses du parc, 50 km/h sur goudron, 40 sur piste

Puis vient le temps des éléphants ici et là, nombreux et dociles

L'un d'entre eux nous fait même face sur le goudron et avance sans quitter la route obligeant Amandine au volant, inquiète, à mettre la marche arrière

En suivant l'Olifants River, ce sont les hippopotames qui nous reçoivent par paquets de 5 ou 6 répartis sur la rivière

Nous découvrons nos premiers cobes et un troupeau de buffles, le nez dans l'eau

Au passage à guais, un troupeau d'éléphants, petits et grands, nous servent un spectacle fascinant en descendant boire à la rivière à quelques mètres de nous seulement

Un pique-nique sans quitter la voiture et la féérie se poursuit entre girafes, buffles, zèbres, genoux et impalas, mais le roi des animaux ne veux pas se montrer

L'heure presse et nous voila obliger d'accélérer sur la piste pour sortir du parc avant 18 h sans pénalité quand Lola aperçoit une bestiole qu'elle a du mal à décrire

Effectuant un freinage appuyé et une marche arrière, la chance nous sourit, un guépard se repose sous un arbre a moins de 20 m de nous

Tous le monde se met à chuchoter et profiter du spectacle, le moteur éteint quand un petit troupeau de koudous s'approche

Le félin flaire l'occasion et nous sommes comblés par l'attaque du guépard passant devant notre moteur

L'animal loupe sa proie et repasse devant notre véhicule à moins d'un mètre au son des brames de la mère koudou recherchant son petit encore en fuite

Notre émotion est à son comble et nous voila terriblement en retard pour sortir

Le Land fonce dans la brousse dépassant largement toutes limitations, retrouvant le goudron et de nombreuses autres voitures en retard quand un bouchon se forme sur la route

Deux lionnes sont allongées sur le goudron, deux mâles traversent pour s'étendre sur le bas côté

Le temps de quelques photos et la route reprends de plus belle, toujours plus en retard, toujours plus vite, les voiture précédentes nous servant de lièvre pour tout contrôle de vitesse

Nous arrivons à 17h59 à la porte Orpen pour prendre à la route de nuit à la recherche d'un lieu pour dormir

Aprés quelques égarements routiers, nous finissons par poser nos roues au Klaserie Caravane Camp, une lieu de passionnés de pêche offrant sa retenue d'eau sans ses moustiques

4 beef burgers et un chiken burger plus tard (85 rands chacun) le Camp s'installe et nous pouvons nous endormir des images plein la tête

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📆 6 Août 2017 🇿🇼 Zimbabwe - Afrique du Sud 🇿🇦 🏁 Bulawayo - Phalaborwa ⛽️ 668 km ⛽️⛽️⛽️ 25915 km ⏱ 11 h 25 ☀️ soleil Observations Le jour se lève sur un peu de fatigue mais la route nous attend jusqu'en Afrique du Sud avec la ferme intention d'aller salir nos roues dans le parc Kruger au nord est du pays 350 km pour rejoindre la frontière d'une route inchangée où la patience des enfants est mise à rude épreuve, puis animée d'un film jusqu'au repas en bord de route à quelques 50 km du poste de frontière Nous y achetons un filet d'oranges pour 2 $ la quinzaine de pièces Ala frontière, le Zimbabwé affiche un certain désordre et quelques longueurs dans des locaux vieillissants, insalubres par endroit Un taxe de 9$ nous est présentée pour quitter le pays, une première, et la douane nous évite les rayons x Un pont sur le fleuve Limpopo nous indique le passage en Afrique du Sud, les enfants sont ravis Côté Africaners, le modernisme rappelle notre société occidentale, les fonctionnaires y fonctionnent, à leur rythme et nous voila sorti d'affaire Je me sens soulager du poids d'éventuels problèmes que nous aurions pu avoir Un superbe goudron se présente alors, tout semble neuf, moderne et facile La bande d'arrêt d'urgence est utilisée pour laisser passer les voitures plus rapides Arrivés à Musina, un retrait d'argent, un demi plein pour éviter la fuite nous permettent de continuer en ce dimanche d'août La nuit nous prend et nous surprend dans les montagnes et les km s'enchaînent sous les phares alors que les enfants patientent devant un deuxième film 300 km de plus et nous voila enfin à Phalaborwa, aux portes du Kruger, où le camping vide de touristes nous invite à un repos bien mérité

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📆 5 Août 2017 🇿🇼 Zimbabwe 🏁 Victoria - Bulawayo ⛽️ 445 km ⛽️⛽️⛽️ 25247 km ⏱ 9 h 12 🌤 ensoleillé Observations Dés le petit jour, les hélicoptères de Victoria tournent dans le ciel, amenant leurs touristes au-dessus des chutes Nous nous réveillons tranquilles pour déjeuner ensemble avant d'entamer quelques réparations Le câble de l'éclairage de la tente de toit a fondu et demeure irréparable pour l'instant Aprés avoir sorti une roue, j'accède au problème de la fuite de réservoir qui semble être au niveau du refoulé d'air, irréparable pour l'instant Nous prenons donc la route vers 11 h après avoir laisser les enfants se geler dans la piscine La route quasi déserte file vers le sud et le premier contrôle de police ne se fait pas attendre, mais nous contournons le problème avec quelques bobards pour poursuivre sans inspection Le deuxième à Hwange nous offre une amende de 20$ pour défaut de clignotants avec un reçu pour ne soit disant pas avoir à payer par la suite Nous n'avons pas l'occasion de le vérifier car aucun n'autre contrôle de police nous stoppera entre notre pique nique aux côtés des coqs locaux en bord de route et la ville de Bulawayo où nous comptons passer la nuit La grande ville reste très africaines avec ses vendeurs de trottoirs et ses marchés ruraux, un Spar nous y fourni en provision pour les deux jours à venir Les dollars s'épuisent et la possibilité de trouver de l'argent semble vaine, ici le dollar zimbabwéen vaut le dollar américain et le fait d'importer beaucoup sans exporter grand chose perturbe la liquidité nationale Au Sud de la ville, le Burjes' Backpakers Paradise CampSite nous offre l'emplacement que nous cherchons pour passer une dernière nuit au Zimbabwe Une bonne douche et un feu de Camp, une nouvelle agréable soirée

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📆 4 Août 2017 🇧🇼 Botswana - Zimbabwe 🇿🇼 🏁 Kasane - Victoria ⛽️ 87 km ⛽️⛽️⛽️ 24802 km ⏱ 4 h 30 🌤 ensoleillé Observations Les quelques moustiques de la nuit ne nous ont pas empêcher de dormir un peu plus longtemps ce matin et de profiter du Chobé lodge La structure touristique nous reçoit pour un bon cappuccino et un peu de réseau toujours trop lent pendant que les enfants profitent de la piscine toujours gelée Les phacochères rodent ici et là, les singent chapardent sur les tables C'est à 10 h 30 que nous prenons la route vers le Zimbabwe après avoir réduit à néant nos pulas par un plein de diesel La frontière est rapidement devant nous et l'immigration se fait sans problème côté Botswana Dehors, Lou se fait réprimander en faisant quelques photos toujours interdites dans les postes frontaliers Le réservoir du Land fuit de plus en plus et la tâche de diesel semble démesurée La longue queue des douanes du Zimbabwe nous prendra plus de temps et 30$ par personne pour un dernier visa sur mon passeport déjà bien fourni, 50$ pour la voiture et le droit de continuer A peine quelques km et la police nous arrête déjà pour un contrôle de rigueur Le défaut de clignotants et la fuite de carburant nous amputent de 60$ d'amende réduite à 40, puis à 20$ en simple backchich avec une pseudo promesse de mise en conformité la plus rapide Demi heure plus loin, la ville de victoria nous accueille avec son tourisme effréné et ses hélicoptères dans un ciel nuageux L'auberge de jeunesse Shoestrings nous offre une place et un peu d'herbe pour un casse-croûte rapide avant de rejoindre la ville à pieds où tous les distributeurs d'argent semblent dépouillés Les vendeurs nous accostent pour vendre statuettes et billets d'antan mais ne stoppent en rien notre descente vers les chutes Victoria tant attendues Une nouvelle facture de 30$ par adulte et 15 par enfant nous autorise à pénétrer le site et à profiter des cataractes du Zambèze Un chemin de béton nous conduit de mont de vues en points de vues durant deux heures entre les vapeurs d'eau retombant en pluie et cette micro jungle issue d'une humidité permanente Les appareils photos sont à l'œuvre et les yeux s'émerveillent devant un spectacle unique au monde La remontée en ville se fait de boutiques en boutiques et l'auberge achève notre longue marche touristique Le bar du Camp anime notre soirée autour du grand feu et quelques parties de billard occupent la nuit dans une ambiance festives de jeunes baroudeurs Au Land, l'éclairage de la tente de toit ne fonctionne plus à cause d'un court-circuit qui grille fusibles sur fusibles, mais nous verrons ça demain

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📆 3 Août 2017 🇧🇼 Botswana 🏁 Savuti - Kasane ⛽️ 208 km ⛽️⛽️⛽️ 24715 km ⏱ 11 h 00 ☁️🌤 ensoleillé 🏁 Savuti 1. Parc de Chobé 🏁 Kasane Observations Encore une matinée où le réveil se fait à l'aube et le départ sans petit déjeuner Quelques plus loin, le premier trou d'eau nous permet de nous poser et de manger sans avoir la chance de voir quoi que ce soit Au passage de la porte Ghoha, la piste poursuit vers le Nord, plus ou moins sableuse sur des dizaines de km Il faudra attendre le milieu de matinée pour trouver les premiers éléphants dans cette savane trop arborée Le retour à la civilisation se fait à Kachikau où les enfants touchent enfin leur premier baobab, là où le goudron commence Du bitume sur une trentaine de km en suivant la rivière Chobé, frontière avec la Namibie et nous retrouvons le sable par la porte de Ngoma afin de plonger sur la rive du fleuve Chobé où nous attendent les troupeaux de zèbres, des poignées de girafes, des trios de phacochères, des koudous aux côtés des centaines de vaches moins sauvages Le paysage y est superbe sur cette plaine où serpente le fleuve et quelques crocodiles en pause Les km s'enchaînent en suivant la rive et quelques arrêts s'imposent pour contempler, là un lézard géant, ici notre premier troupeau de buffles Une soixante de km de féérie animalière dans un contexte d'origine du monde avant de croiser le plus grand troupeau d'éléphants jamais croisé, une quarantaine d'individus L'un d'entre eux tente de copuler mais madame semble retissante et le voilà nous faisant face L'éléphant avance vers nous alors que nous reculons lentement et effectue quelques signes d'intimidation de la tête nous signifiant sa frustration sur une bonne quinzaine de minutes Ce jeu nous offre un bon moment d'émotion avant de poursuivre et de sortir du parc en plein milieu d'après-midi Chobé Gate, la porte de sortie clôture cette épopée de trois jours d'isolement au sein d'une faune extraordinaire Plus loin, la ville de Kasane nous offre la possibilité de faire le plein de tout et rejoindre le camping du lodge de Chobé pour un couché de soleil sur le fleuve Deux grosses entrecôte de bœuf grillent déjà sur le feu de Camp, la soirée se veut agréable, une fois encore

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📆 2 Août 2017 🇧🇼 Botswana 🏁 Moremi North Gate - Savuti ⛽️ 174 km ⛽️⛽️⛽️ 24507 km ⏱ 8 h 55 ☁️🌥🌤 variable 🏁 Moremi North Gate 1. Parc de Chobé 🏁 Savuti Observations Le jour n'est pas encore levé que j'aperçois la hyène dans la pénombre Au matin, les singes chapardent à droite et à gauche avec comme lieu de prédilections les poubelles grillagées du Camp Les enfants se lèvent et tentent de dresser les singes à l'aide de petit bout de gâteau lors de notre petit déjeuner Nous quittons le Camp et tentons en vain de trouver quelques hippopotames Passé le pont de Khwaï, nous bifurquons à droite et plongeons dans la rivière pour y rester coller dans la boue pour en sortir après deux trois manœuvres Les pistes sont nombreuses et l'endroit des plus humides, de nombreux marécages nous font faire demi tour et rebrousser chemin pour prendre la route principale Rapidement, le retard est rattrapé et une longue piste de sable nous conduit vers le Nord et la porte de Mababe L'interminable remontée vers le Nord du Botswana n'est qu'une ligne droite de deux ornières de sable entre les arbres chétifs de la réserve forestière Le pan au Sud de Savuti nous offre une belle balade à travers la savane mais l'eau manque et les animaux ne sont pas la Le tour du rocher aux léopards, le cheminement dans le lit de la rivière n'affichent rien de plus C'est en fin d'après-midi que nous prenons plaisir avec quelques girafes et autres éléphants sur les points d'eau locaux Nous finissons notre route au CampSite de Savuti où la prudence est de rigueur, le lion y traîne tous les soirs

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📆 1 Août 2017 🇧🇼 Botswana 🏁 Maun - Moremi North Gate ⛽️ 248 km ⛽️⛽️⛽️ 24333 km ⏱ 12 h 04 ☁️ nuageux 🏁 Maun 1. Parc du Moremi 🏁 Moremi North Gate Observations Le réveil sonne à 5h30 et il fait encore nuit noire Les enfants ont du mal à se réveiller à l'exception de Lola, Lou ralle dés le matin, Jo ne comprends pas trop se qu'il se passe En moins de 30 minutes, tout est rangé et les phares éclairent la piste de sable qui nous ramène vers la route principale Nous traversons Maun de nuit, ce qui nous évite la circulation et trouvons rapidement la piste de terre blanche conduisant à l'entrée du parc de Moremi Les enfants tentent de se rendormir, Amandine m'aide à dégonfler les pneus pour supporter l'ondulation de la piste Le jour se lève et nous sommes encore loin de la porte Sud du parc, mais les premiers éléphants accompagnent déjà nos regards au plaisirs de quelques girafes Massaï C'est à la porte du parc que nous prenons le temps de déjeuner en présence d'écureuils peu farouches qui mangent dans nos mains et de quelques oiseaux à longs becs tout aussi gourmands Une signature et l'aventure sauvage peut débuter, chaque paire d'yeux scrutent le moindre recoin et les éléphants nous font marquer quelques pauses admiratives Les pistes sablonneuses, nombreuses, serpentent dans le parc et le GPS nous est d'un grand secours sous le regard de ma moitié Face à un gai profond, le Land s'affranchit de la tâche au plaisir des enfants et quelques ponts de bois craquent sous notre passage Quelques marres présentent nos premiers hippopotames et c'est la joie dans le véhicule Girafes, impalas, koudous et bubales nous accompagnent mais les hyènes, les licaons et autre carnivores ne souhaitent se montrer Le repas se fait sans même s'arrêter tellement le parc est immense et notre destination finale lointaine Un gros lézard et quelques crocodiles, des oiseaux multiples et variés, mais c'est sans conteste l'éléphant qui règne en maître par dizaine Parfois a moins de 10 m de nous, parfois intimidants, les pachydermes régalent notre journée Au bord du parc, les eaux présentes modifient quelque peu notre trajectoire et c'est à la tombée de la nuit que nous gagnons le MK05, notre point de campement à la porte bord du parc où bon nombre de campeurs sont déjà installés Le campement s'installe et tout le monde s'affaire à la tâche, certains rallent, d'autre se laissent aller mais le feu est déjà près pour griller les maïs et réchauffer l'ambiance au son de la faune alentour et du vacarmes de quelques hippopotames garés dans la rivière voisine Nous n'aurons pas croisé le roi des terres africaines, le lion est mort ce soir, mais Amandine se sera fait une belle frayeur au passage d'une hyène nocturne Enfermée dans le Land, la fenêtre ouverte, elle scrute l'extérieur et s'enivre des bruit de la savane qui entourent notre nuit

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📆 31 juillet 2017 🇧🇼 Botswana 🏁 Maun ⛽️ 40 km ⛽️⛽️⛽️ 24085 km ⏱ 4 h 05 ☀️ soleil Observations Le réveil se fait tranquillement pour notre seconde journée au Botswana, trop tranquillement peut-être pour espérer visiter le parc de Moremi dès aujourd'hui La route nous conduit à Maun où nous entamons les démarches administratives pour traverser les parcs et y passer deux nuits Un premier passage au "Department of Wikdelife and National Parks" nous confère les renseignements nécessaires pour réserver nos nuits chez un des opérateurs du parc Quelques km plus loin, nous acquittons de nos vœux pour pas loin de 3800 pulas pour deux nuits pour 5 (320€) avant de revenir payer l'entrée des parcs pour trois jours de vadrouille et 1200 pulas supplémentaires (100€) Le plein des courses est fait au Spar du coin, ainsi que celui des réservoirs et un retrait d'argent pour la forme, mais l'horloge nous témoigne déjà d'une journée bien entamée De retour au même CampSite que la veille, les enfants peuvent profiter de la piscine pendant que la grillade consume la vache africaine et du terrain de volley-ball pour une après-midi de pause routière Au soir, une nouvelle grillade régale nos estomacs d'un dernier morceau de viande toujours trop gras et plein de nerfs et tendons indigestes Dans la tente de toit les yeux se ferme sur le rêve a venir, la nuit sera courte

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📆 30 juillet 2017 🇳🇦 Namibie - Botswana 🇧🇼 🏁 Mamuno - Maun ⛽️ 507 km ⛽️⛽️⛽️ 24045 km ⏱ 8 h 14 ☀️ soleil Observations Au petit matin les léopards font déjà les cent pas et quelques rôdeurs traînent dans le Camp 20 km nous sépare de la frontière et une longue journée de route nous attend Côté namibien, les formalités d'immigration sont rapides et faciles malgré l'indifférence et le mépris de la fonctionnaire en faction qui exige les lettres des ex-conjoint nous autorisant à wOyager avec nos propres enfants Il en est de même du côté du Botswana avec en sus le paiement d'un permis nous autorisant à fouler les routes du pays de 380 N$ (25€) Puis la route goudronnée nous porte sur des dizaines de km d'une savane inchangée jusqu'à la pause repas dans une pseudo-aire de repos bien insalubre Quelques vaches et autres ânes ou chèvres imbéciles animent notre route, les enfants sont plongés dans un film pour ne pas trop subir la route C'est a Ghanzi que nous trouvons la monnaie locale, 2000 pulas pour commencer et un plein à 0,66€ le litre La route offre ses victimes animales et nous croisons même quelques locaux en train de dépecer une vache éventrée Nous enfilons les km sans pause jusqu'aux portes de Maun avec un petit arrêt pour observer un crâne de bovin que nous pouvons malheureusement pas emporter à cause de son odeur nauséabonde Nous trouvons refuge au Sitatunda Camp où la piscine gelée attend les enfants pour 320 pulas (27€) Je prends aussitôt en charge la réparation des phares et des projecteurs annexes restés en rade depuis trop longtemps avant une bonne douche et des pizzas pour tout le monde devant un peu de rugby diffusé à la télé du camp