Tumgik
jennlamelancholia · 10 months
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Nous serons rois demain
Mon amour toi et moi
J'irai trouver de l'or
Pour chacun de tes doigts
Et quand les océans
Viendront noyer nos terres
Nous suivrons les printemps
Nous suivrons la lumiĂšre
Saez - Rois Demain
We will be kings tomorrow
My love you and me
I will go find gold
For each of your fingers
And when the oceans
Will come to drown our lands
We will follow the springs
We will follow the light
Saez - Rois Demain
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jennlamelancholia · 1 year
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On se refera quai de Seine, on se redira, oui, qu'on s'aime. On sera comme au premier jour, tu seras mon premier amour.
Amours noyés, quais des métros, nous les prendrons, oui, ces bateaux. Et tu verras, les chrysanthÚmes auront le parfum des "je t'aime".
Mon amour, quand tu reviendras, je porterais Ă  bout de doigts le monde, Ă  tes doigts j'offrirai des chansons qui auront ton nom.
Saez - Quai de Seine
We'll meet again at the Seine, we'll tell again, yes, that we love each other. We will be like on the first day, you will be my first love.
Drowned loves, metro platforms, we will take them, yes, these boats. And you'll see, the chrysanthemums will have the scent of “I love you”.
My love, when you'll return, I will carry the world at my fingertips, to your fingers I will offer songs that will have your name.
Saez - Quai de Seine
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jennlamelancholia · 1 year
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L'univers est fascinant.
Il peut ĂȘtre trouvĂ© partout, pour qui veut bien le voir. Mais surtout, il est comme l'amour, le vrai : infini, ou bien peut-ĂȘtre qu'il a une fin, mais personne n'a eu l'occasion d'y arriver. Le vĂ©ritable amour est infini. Il ne peut pas ĂȘtre Ă©phĂ©mĂšre, il est gravĂ© dans nos cƓurs, et lorsqu'on le trouve, alors c'est l'univers tout entier qui s'empare de notre Ăąme.
Enfin... C'est ce qu'on m'a toujours répété lorsque j'étais mÎme.
C'est faux.
Je n'ai jamais trouvĂ© cet univers. Et pourtant, le mien ne semble pas s'arrĂȘter.
L'infinitĂ© me fait peur, parce qu'elle ne dit rien : on ne sait jamais quand ça s'arrĂȘtera, si ça s'arrĂȘtera un jour. Et lorsqu'on pense avoir trouvĂ© l'infini, c'est l'Ă©phĂ©mĂšre qui prend place.
Pourquoi alors croire en un quelconque univers ?
Je ne crois que ce que je vois. Mais comme la rĂ©alitĂ© me fait peur, je prĂ©fĂšre me rĂ©fugier dans les rĂȘves.
Je cherche ces putain de pays, mais y'a rien. Du vide. Il faudrait que je le regarde un peu, peut-ĂȘtre que j'aurai moins le mal du pays d'ailleurs. La vie c'est un pays, un pays en guerre, en guerre des idĂ©es, des mĂ©lancolies, des pharmacies ambulantes, et puis de l'amour.
Le grand challenge que les faibles redoutent dĂšs qu'ils comprennent que la vie c'est pas trĂšs dĂ©mocratique quand on est pas comme tout le monde. Alors elle nous plaque par terre, la gueule dans la poussiĂšre on Ă©touffe, on se prend des briques et on se retrouve en pleine tempĂȘte, et les phares, ils fonctionnent plus. Y'a plus personne, plus rien, plus de lumiĂšre pour nous guider, plus que des rochers et des dĂ©chets pour nous faire tanguer, puis couler. Et si on sait pas nager, alors c'est la fin. La fin de tout.
J'hĂ©site Ă  Ă©crire la suite de mon monologue inutile et dĂ©nuĂ© de sens. En mĂȘme temps je parle de la vie, pourquoi mes paroles auraient elles un quelconque sens logique ? Comment former des phrases logiques si on rĂ©flĂ©chit ?
Parce que ça doit venir tout seul, sinon c'est malhonnĂȘte, ça pue la mauvaise foi. C'est pour ça que j'aime pas trop rĂ©flĂ©chir. Les adultes, ils rĂ©flĂ©chissent tout le temps. Alors je fais le gamin. Et je tente de rĂ©flĂ©chir avec mon coeur plutĂŽt qu'avec ma tĂȘte.
Dans un long soupir, mon cƓur s'ouvre autant que mon esprit ravagĂ© par mes pensĂ©es tordues, que je laisse lentement s'Ă©chapper au son de ma voix.
Mon univers se ferme, et ma voix résonne dans la piÚce vide d'émotions. Elle s'en remplit lentement, comme des poumons se remplissent d'air, comme mes yeux se remplissent d'eau salée.
Je rĂ©flĂ©chis trop. Mon manĂšge tourne encore, toujours plus vite, un peu trop, ça donne mal au crĂąne et je vois dĂ©jĂ  quelques vis se barrer aussi vite que mes moments de joie, alors j'en deviens mĂ©lancolique. Ça devrait ĂȘtre mon deuxiĂšme prĂ©nom ça... MĂ©lancolie... ça fait prĂ©nom de fille. Le prĂ©nom d'une fille super jolie mais qui se trouve dĂ©gueulasse, et surtout super paumĂ©e, qui comprend pas ce qui lui arrive, qui n'a mĂȘme pas envie de comprendre. Elle est juste comme ça, et c'est joyeux et triste en mĂȘme temps, c'est le genre de fille qui sourit pour un rien et qui pleure pour n'importe quoi, qui se drogue aux mĂ©docs et dessine des univers sur un carnet Ă  quatre-vingts-dix centimes, qui danse toute la nuit sur des morceaux de piano en criant le nom de ses amours mortes.
Putain de monde, sans dĂ©conner... Quel bordel, il ressemble Ă  mon esprit. Peut-ĂȘtre qu'il tourne Ă  l'envers le monde, ou alors il est plat, ou carrĂ©, c'est peut-ĂȘtre pour ça que le vide nous attire tant.
Crédit : Jennlamelancholia
The universe is fascinating.
It can be found everywhere, for anyone who cares to see it. But above all, it is like love, true: infinite, or maybe it has an end, but no one has had the opportunity to get there. True love is infinite. It cannot be ephemeral, it is engraved in our hearts, and when we find it, then the entire universe takes hold of our soul.
Well... That's what people always told me when I was a kid.
It's false.
I never found this universe. And yet mine doesn't seem to stop.
Infinity scares me, because it says nothing: you never know when it will stop, if it will ever stop. And when we think we have found the infinite, it is the ephemeral that takes place.
Why then believe in any universe?
I only believe what I see. But as reality scares me, I prefer to take refuge in dreams.
I'm looking for these fucking countries, but there's nothing. Emptiness. I should watch it a bit, maybe I'll be less homesick. Life is a country, a country at war, at war of ideas, of melancholy, of traveling pharmacies, and then of love.
The great challenge that the weak fear as soon as they understand that life is not very democratic when you are not like everyone else. So she pushes us to the ground, with our faces in the dust we suffocate, we hit bricks and we find ourselves in the middle of a storm, and the headlights don't work anymore. There is no one left, nothing left, no light to guide us, only rocks and rubbish to make us pitch, then sink. And if we can't swim, then it's the end. The end of everything.
I hesitate to write the rest of my useless and meaningless monologue. At the same time I'm talking about life, why would my words have any logical meaning ? How to form logical sentences if you think ?
Because it has to come by itself, otherwise it's dishonest, it reeks of bad faith. That's why I don't like to think too much. Adults think all the time. So I act like a kid. And I try to think with my heart rather than with my head.
In a long sigh, my heart opens as much as my mind ravaged by my twisted thoughts, which I slowly let escape to the sound of my voice.
My world closes, and my voice echoes in the room empty of emotions. It slowly fills with it, like lungs fill with air, like my eyes fill with salt water.
I think too much. My carousel spins again, ever faster, a little too much, it gives me a headache and I already see a few screws being blocked as quickly as my moments of joy, so I become melancholy. That should be my middle name... Melancholy... it's a girl's name. The first name of a super pretty girl but who feels disgusting, and above all super lost, who doesn't understand what's happening to her, who doesn't even want to understand. She's just like that, and it's happy and sad at the same time, she's the kind of girl who smiles for nothing and who cries for anything, who takes drugs and draws worlds in a notebook at ninety cents, who dances all night to piano pieces, shouting the names of his dead loves.
Fucking world, no kidding... What a mess, he looks like my mind. Maybe it turns the world upside down, or maybe it's flat, or square, maybe that's why the void attracts us so much.
Credit : jennlamelancholia
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jennlamelancholia · 1 year
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Combien tu vends ta liberté, dis, combien tu vends ta poésie ?
Moi j'ai mĂȘme vendu mon Ăąme au Diable pour ton sourire.
Saez - Il y'a ton sourire
How much do you sell your freedom, tell me, how much do you sell your poetry ?
I even sold my soul to the Devil for your smile.
Saez - Il y'a ton sourire
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jennlamelancholia · 1 year
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MĂ©lancolie.
Je ne sais pas si c'est le bon mot, je ne suis pas douée pour m'exprimer. Mais j'essaye, je fais de mon mieux pour essayer d'écrire quelque chose de potable et avec le moins de clichés possible, mais la vie est un cliché à elle toute seule.
Pourquoi un Artiste devrait toujours tout faire parfaitement dans les rĂšgles de l'art ? J'ai toujours pensĂ© qu'un Artiste en Ă©tait un parce qu'il ne pouvait rien faire d'autre. Un Artiste peut ĂȘtre peintre, dessinateur, Ă©crivain, chanteur, musicien, danseur, cuisiner, acteur, sans avoir Ă  ĂȘtre connu du grand public. Un Artiste peut ĂȘtre un Artiste sans vraiment en avoir l'air. Pas besoin d'ĂȘtre David Bowie pour ĂȘtre un Artiste. Juste Ă  faire les choses avec honnĂȘtetĂ© et vivre de son art.
L'art est une forme d'expression, il permet de crĂ©er ce que d'autres ne peuvent interprĂ©ter comme nous l'avons fait, parce que chacun est diffĂ©rent et que chacun imagine l'art de diffĂ©rentes maniĂšres. Je ne veux pas que les gens sachent pourquoi et dans quelles circonstances j'ai Ă©crit telle ou telle chanson, car ça gĂącherait la magie de l'interprĂ©tation personnelle. Il n'y a pas forcĂ©ment de sens concret. Je veux qu'ils sachent penser par eux-mĂȘmes. Pas comme moi. Surtout pas comme moi.
Il y a une chose qu'on ne peut pas changer chez l'Artiste : il est libre. Libre de penser. C'est ça un Artiste, non ? Être libre. Penser par soi-mĂȘme, et penser, c'est ĂȘtre libre.
Et je suis une Artiste libre. Probablement. Parce que je ne suis pas heureuse. Pourquoi les Artistes ne sont jamais heureux ? Parce qu'ils sont trop lucides. Alors ils se créent leur propre monde. Jusqu'ici, tout va bien. C'est lorsqu'ils sont forcés de revenir à la réalité que ça devient difficile.
Etrangement, ĂȘtre « heureuse » me rend banale, tellement que j'ai l'impression de ne rien ressentir. D'ĂȘtre morte, sans vie.
La tristesse me rend vivante. Ça peut paraütre triste à dire, mais elle me donne l'impression de mourir, mais pas entiùrement. Comme si je vivais ma mort. Ainsi, je souffre, j'ai mal. Et je ressens autre chose que du vide. Parce que lorsque je ne ressens rien, je suis une coquille vide. Il faut que je souffre.
En fin de compte, c'est moi le problĂšme.
Crédit : Jennlamelancholia
Melancholy.
I don't know if that's the right word, I'm not good at expressing myself. But I try, I do my best to try to write something enjoyable and with as few clichés as possible, but life is a cliché in itself.
Why should an Artist always do everything perfectly according to the rules of the art ? I always thought that an Artist was one because he couldn't do anything else. An Artist can be a painter, designer, writer, singer, musician, dancer, cook, actor, without having to be known to the general public. An Artist can be an Artist without really appearing to be one. You don't have to be David Bowie to be an Artist. Just doing things honestly and making a living from your art.
Art is a form of expression, it allows us to create what others cannot interpret as we have, because everyone is different and everyone imagines art in different ways. I don't want people to know why and under what circumstances I wrote this or that song, because that would spoil the magic of personal interpretation. There is not necessarily any concrete meaning. I want them to know how to think for themselves. Not like me. Especially not like me.
There is one thing that cannot be changed about the Artist : he is free. Free to think. That’s what an Artist is, right ? Being free. Free by oneself, and to think is to be free.
And I am a free Artist. Probably. Because I'm not happy. Why are Artists never happy ? Because they are too lucid. So they create their own world. So far, so good. It's when they're forced back to reality that it gets difficult.
Strangely, being “happy” makes me mundane, so much so that I feel like I feel nothing. To be dead, lifeless.
Sadness makes me alive. It may sound sad to say, but it makes me feel like I'm dying, but not entirely. As if I was experiencing my death. So, I suffer, I am in pain. And I feel something other than emptiness. Because when I don't feel anything, I'm an empty shell. I have to suffer.
Ultimately, I'm the problem.
Credit : jennlamelancholia
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jennlamelancholia · 1 year
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J'ai eu longtemps un visage inutile, mais maintenant j'ai un visage pour ĂȘtre aimĂ©, j'ai un visage pour ĂȘtre heureux.
Paul Eluard (Poésies 1913-1926)
I had a useless face for a long time, but now I have a face to be loved, I have a face to be happy.
Paul Eluard (Poésies 1913-1926)
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jennlamelancholia · 1 year
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Je ressens toujours ce manque.
Et c'est un manque dĂ©chirant, il me transperce le cƓur et les entrailles. Ma vie est supposĂ©e continuer sans toi. Mais pas la tienne. Et pourtant tu es toujours lĂ , quelque part dans ce monde, au milieu de tous ces ĂȘtres qui puent la dĂ©sespĂ©rance. Au milieu des astres peut-ĂȘtre, sĂ»rement avec d'autres martyrs.
Les mĂȘmes questions, la mĂȘme culpabilitĂ©, la mĂȘme rancƓur, et toutes ces Ă©motions qui ont traversĂ© mon corps depuis ces quelques annĂ©es. Je trouve des bouts de toi, toujours, partout, dans l'odeur du cafĂ© noir, la lumiĂšre des abat-jour, la fumĂ©e de mes clopes. Dans les paroles des gens, dans leurs regards surtout, ainsi que dans leurs mensonges. Je pense Ă  toi toujours, devant un bon vieux livre, puis chaque fois que je suis ivre. Dans chaque chanson que j'Ă©coute, dans tous ces visages que je croise et dans lesquels je trouve une similitude avec le tien. Quand je suis seule dans mon cinquante mĂštres carrĂ©, Ă  chercher ta voix dans le silence. À chercher l'espoir dans la dĂ©tresse que je ressens chaque jour, ce sentiment de vide qui n'est dĂ» qu'Ă  l'absence de ton ombre.
C'est lorsque tu es parti que j'ai rĂ©alisĂ© que mĂȘme l'amour infini pouvait se passer de l'Ă©ternitĂ©. Mon empire s'est Ă©croulĂ© lorsque j'ai rĂ©alisĂ© que tu n'en ferais plus partie.
Crédit : Jennlamelancholia
I still feel this lack.
And it's a heartbreaking loss, it pierces my heart and my insides. My life is supposed to go on without you. But not yours. And yet you are still there, somewhere in this world, among all these beings who stink of despair. Among the stars perhaps, surely with other martyrs.
The same questions, the same guilt, the same resentment, and all these emotions that have flowed through my body over the past few years. I find pieces of you, always, everywhere, in the smell of black coffee, the light of lampshades, the smoke of my cigarettes. In people's words, especially in their looks, as well as in their lies. I always think of you, in front of a good old book, then every time I'm drunk. In every song I listen to, in all these faces I meet and in which I find a similarity with yours. When I'm alone in my fifty square meters, looking for your voice in the silence. To look for hope in the distress that I feel every day, this feeling of emptiness which is only due to the absence of your shadow.
It was when you left that I realized that even infinite love could do without eternity. My empire collapsed when I realized you would no longer be a part of it.
Credit : Jennlamelancholia
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jennlamelancholia · 1 year
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Au plaisir, au désir de tout quitter sur un soupir
Aux adieux, aux toujours, aux promesses, aux amours
Aux noirceurs à nos cƓurs
Aux lueurs, Ă  nos peurs
À ton cƓur fatiguĂ©
À nos travers, nos libertĂ©s
Saez - Les Fils d'Artaud (Messina, 2012)
To the pleasure, to the desire to leave everything with a sigh
To goodbyes, to always, to promises, to loves
To the darkness in our hearts
To the lights, to our fears
To your tired heart
To our faults, our freedoms
Saez - Les Fils d'Artaud (Messina, 2012)
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