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Le bilan : Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook
De nos jours, la question de savoir si nos sociétés connaissent la fin de la vie privée est au cœur des conflits politiques et des débats intellectuels des dernières années (Casilli, 2013). L’exemple très récent pour montrer comment la vie privée à l’ère du numérique est problématique, c’est la convocation la semaine passée au sénat américain du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg (Le journal de Montréal, 2018). Il devrait s’expliquer après les révélations de Cambridge Analytica, qui avait annoncé la mauvaise utilisation des données personnelles de ses utilisateurs.
La protection des informations intimes est très difficile dans le contexte de la communication à l’ère des technologies de l’information numériques. C’est très difficile car les industries de concepteurs de ces plateformes y tirent énormément de profits grâce aux données personnelles recueillies par leurs algorithmes. Ils les utilisent pour les vendre aux annonceurs, qui par la suite préparent les publicités biens ciblées pour le public. Mais ces industries (comme Facebook) se défendent disant qu’ils essaient de répondre aux nouvelles normes sociales actuelles. Ils continuent disant que les gens sont satisfaits d’avoir la possibilité de partager ouvertement leurs informations. (Entrevue de Zuckerberg tirée du texte de Casilli 2013).
C’est pourquoi le thème sur « Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook. » m’intéresse. C’est très inquiétant parce que nous les utilisateurs, on ne sait plus quoi faire. Ces réseaux sociaux nous exigent de mettre nos informations personnelles pour y avoir accès. En plus de cela il y a le système de géolocalisation, ce qui fait que c’est difficile de dire qu’on dispose de la vie privée actuellement. Mais ceci étant, les utilisateurs veulent aussi la facilité, pourquoi pas la gratuité. (Proulx et Goldenberg, 2010).
Sur le web, On peut trouver tout ce qu’on veut, et ce rapidement et à moindre coûts. Par exemple, on peut trouver toutes les informations qu’on désire, en seul clic. On n’a pas besoin d’attendre par exemple le journal télévisé. On consomme à volonté et selon notre disponibilité. Ce qui est dure aussi pour les internautes c’est que les utilisateurs des réseaux sociaux sont mis au centre du dispositif (Millette, et al 2012). Sans la contribution, la participation de façon permanente des utilisateurs ces plateformes ne pourraient pas exister poursuit l’auteur. Ce qui fait que ces médias facilitent l’accès, la rediffusion et la médiation du contenu numérique.
Pour ce qui est de la classification alors, le thème Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook vient en premier parce qu’elle raconte les difficultés que rencontrent les utilisateurs. En d’autres mot, il nous faire réfléchir sur la place dont on occupe dans ce monde numérique. Puis vient le thème de « Médias numériques et démocratie » dans le sens qu’à travers les médias sociaux les utilisateurs peuvent exercer une certaine influence sur l’État. Le thème « Visibilité et ‘plateformisation’ de soi » dans le sens que les gens cherchent toujours la visibilité sur le web, suivent ce que prescrit les régimes pour se visibiliser c’est-à-dire en ajoutant souvent du contenu. Cette technique fait réfléchir dans le sens ou on laisse les traces numériques. Il vient ensuite le thème « Informer à l’ère de Google et des médias sociaux », on réalise que c’est ce qu’on fait dans notre quotidien. Le thème de « Angoisses et vertiges du numérique » est intéressant dans le sens où on se rend compte des traces numériques qu’on laisse mais en même temps, on n’a pas beaucoup d’autres choix car les régimes nous prescrivent des pratiques à suivre pour accéder au régime. Le thème « Promesses et vertus du numérique » est intéressant car on voit que dans la création du web, on pensait que c’est un moyen facile et libre de partage mais on s’est rendu compte que ce n’est pas le cas dans le sens où nos pratiques sont guidées par les prescriptions du régimes. Donc on est pas libre. Mais aussi on est surveillé par ces plateformes. Et enfin vient le thème « Panorama des médias numériques » puisqu’on se rend compte de la grande famille des médias numériques. On n’a pas l’idée souvent de ce qu’on fait face chaque jour.
Mes résolutions dans le futur est de réduire mes publications sur Facebook en premier lieu, et sur d’autres médias car maintenant je suis consciente des traces numériques qu’on laisse. Ce qui est mis sur le web ne nous appartient plus.
Bibliographie
Proulx, S., et Goldenberg, A. (2010). Internet et la culture de la gratuité. Revue du
MAUSS, (1), 503-517.
Casilli, A. (2013). « Contre l'hypothèse de la ‘fin de la vie privée’. La négociation de la
privacy dans les médias sociaux ». Revue française des sciences de l’information et de la
communication, (3). En ligne : http://rfsic.revues.org/630
Casilli, A. (2012). Être présent en ligne: culture et structure des réseaux sociaux
d'Internet. Idées économiques et sociales, (3), 16-29.
Heaton, L., Millette, M., & Proulx, S. (2012). Chapitre IV. Médias sociaux: enjeux pour la communication. PUQ. pp. 61-81.
Scandale Cambridge Analytica: le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’excuse officiellement pour ses « erreurs » devant le Sénat américain
Par AFP Récupéré par le journal de Montréal
Mardi, 10 avril 2018
http://www.journaldemontreal.com/2018/04/10/facebook-zuckerberg-devant-le-congres-pour-un-mea-culpa
Consulté 19-04-2018
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Mes pratiques numériques
Cours 3
La critique de Biaginni est très pertinente dans le sens où il nie le fait que le déclenchement du printemps arabe soit attribué au réseau social Facebook. L’exemple de Dominique Cardon qu’il a donné disant que la révolution française s’est faite sans internet, la révolution espagnole sans Facebook vient remettre en question notre capacité de faire les choses. Nous qui sommes considérés comme des milléniaux, c’est difficile de se distancier de cette révolution numérique. Notre force est ancrée dans le web ce qui fait qu’on est incapable de s’imaginer fonctionner sans le web. En d’autres termes je pense que nous sommes même guidés par le web. Les technologies numériques ont beaucoup changé mes rapports sociaux même si je suis capable de contrôler mes pratiques numériques.
En effet, dans le texte de Biaginni j’ai trouvé un point intéressant. C’est quand il affirme que l’utopie révolutionnaire du web est plutôt reliée au capitalisme numérique. Le web qui est venu dans le but d’améliorer le quotidien du monde que ce soit sur le plan par exemple informationnel, social. Mais, si on regarde avec un peu de recul, ce n’est pas totalement vrai. Avec le capitalisme numérique, on consomme et achète beaucoup plus que de ce dont on avait besoin réellement. Les stratégies de marketing qu’ils utilisent ont fini par créer des besoins en nous et on est incapable de s’en passer facilement. En jetant un petit regard dans mes pratiques, je suis comme prisonnière du web. Une journée sans internet à la maison, en cas de déménagement par exemple, me déstabilise un tout petit peu (mon côté un peu accro).
Cependant, le numérique a changé mes rapports sociaux du fait que mes pratiques sociales ont un peu changé. Le changement se situe dans la qualité de temps. Je me sers souvent de Facebook, WhatsApp et Instagram pour prendre des nouvelles de mes amis ou de ma famille. Je n’ai plus besoin de me déplacer ou encore appeler au téléphone pour jaser de vive voix avec mes proches. Ces deux manières plutôt seraient plus efficaces car elles enrichissent nos communication et relation. Elles permettent de sentir les émotions, comprendre aussi le non-verbal. C’est en effet ce qui manque dans les interactions électroniques via ces réseaux sociaux.
Bibliographie
Tétu, M. (2012). « Des vertus culturelles du piratage à l’ère numérique: ou comment le peer-to-peer peut contribuer à la circulation du patrimoine québécois et à la diversité culturelle. Éthique publique ». Revue internationale d’éthique sociétale et gouvernementale, 14(2).
Cours 4
L’engouement et l’engagement des gens à la culture participative est élevé actuellement. La culture participative telle que décrite par Jenkins (2006) est cette culture qui donne la possibilité aux gens de contribuer à la création du contenu web et d’être en même temps des consommateurs. Les progrès technologiques tels que la possession d’ordinateur portable et l’accès à l’internet ont favorisé la création, la publication et la consommation du contenu sur le web. Les régimes numériques sont caractérisés par la traçabilité des actions des utilisateurs. Les pratiques interactives engendrent la production de traces qui permettraient de saisir la vie collective sur ces espaces (Mitchell, 2009 ; Venturini, 2012). Ceci démontre comment les utilisateurs sont en peu coincés. Premièrement, il y a une certaine connivence citoyenne à la culture participative. Deuxièmement, le contenu qu’on y ajoute laisse des traces numériques tels qu’expliqués par Mitchell. C’est ce que je vais essayer d’expliquer dans les lignes qui suivent. Quelles sont les raisons de mes espoirs et de mes inquiétudes face à l’emprise du numérique?
En effet, le cas Facebook peut bien expliquer mes inquiétudes. Dans mes pratiques je n’expose ni ma vie privée ni mon quotidien, encore moins mes opinions ou mes convictions. La raison est que je pense que ce n’est pas nécessaire. Ce qui me permet de laisser très peu de traces numériques. Car comme on l’a vu dans ce cours, le régime de Facebook dans sa politique d’utilisations des données est capable de retracer et archiver toutes nos informations personnelles. J’y ajoute très rarement du contenu. J’aime consommer par contre, regarder ce qui se passe autour de moi à travers ce régime. Mais, ceci n’empêche pas que Facebook me retrace même si je ne publie rien. L’algorithme est capable de retracer l’individu même quand celui-ci consulte un journal de quelqu’un ou bien par le biais de leurs clients publicitaires.
Mes espoirs alors reposent dans cette possibilité de retracer et archiver les données numériques grâce à l’algorithme et les politiques d’utilisations des données. Grâce à cela on peut protéger la population du cyber-harcèlement, usurpation d’identité si par exemple la police veut entreprendre ou retracer un malfaiteur. On peut avoir recours au style d’interconnectivité qui permet l’échange de données ainsi que la géolocalisation qui est un autre moyen de traçage.
En conclusion, la surveillance sur le web nous touche évidemment. A travers tous ce que j’ai expliqué ci-haut, je la trouve quand même bonne et nécessaire d’un côté (pour des besoins de sécurité) mais de l’autre je reste nuancée quant à sa nécessité ( la marchandisation de nos données personnelles auprès des différentes entreprises).
Bibliographie
Latzo-Toth, G., Pastinelli, M. & Gallant, N. Circulation de l’information sur les médias sociaux pendant la grêve étudiante de 2012 au Québec.
Tubaro, P., & Casilli, A. (2017). Enjeux sociaux des Big Data. Dans Mokrane
Bouzeghoub, Rémy Mosseri. Les Big Data à découvert, CNRS Editions,
pp 292-293
Cours 5
Les réseaux sociaux comme on l’a vu dans ce cours sont des premiers exemples qui peuvent bien expliquer la convergence médiatique. Car sur les différents réseaux sociaux, on y trouve presque les mêmes informations. Les régimes servent de lieux « de discussion, de négociation, de développement collectif et poussent les communautés à trouver de nouvelles informations » (Jaquet, 2013). C’est une occasion pour les utilisateurs de s’ouvrir les uns envers les autres et de faire valoir leurs idées personnelles et convictions. L’information que je consomme le plus se trouve sur différents sites web des médias (TVA, RDI, LE DEVOIR, LA PRESSE) qui sont mes grandes sources fiables. Les plateformes les plus utilisées pour m’informer aussi sont Facebook et Twitter. Mais l’information qui provient de ces plateformes est moins solide et nécessite une capacité de critique (les fake news). Ainsi, je dois toujours vérifier la véracité de leurs contenus. Ce qui est bon sur cette plateforme, l’information qui y circule est très rapide.
En effet, mes pratiques numériques de consommation médiatique sont parfois difficiles car je suis un peu limitée à cause de la convergence. C’est très difficile de trouver une information variée. Dans mon cas, je dois regarder sur plusieurs sites des journaux pour voir si l’information n’a pas été traitée sous une autre approche par exemple. Une autre manière que j’utilise dans mes pratiques numériques est de faire mes recherches sur Google.
Statistiques web de Tvaouvelles obtenues grâce à
www.Similarweb.com
.
Le classement national
113ème rang
Le nombre de visites
15.11M
La provenance du trafic par pays
90.69% ( Canada)
Le détail du trafic généré grâce aux réseaux sociaux
32.51%. Ici Facebook est premier
L’analyse que je pourrais faire pour conclure est que les informations que je consomme soit sur Radio Canada ou TVA sont plus ou moins fiables. Je n’ai pas montré le tableau de radio canada mais elle vient devant TVA dans les statistiques. Les gens s’informent aussi le plus via les pages Facebook de ces médias.
Bibliographie
Casilli, A. (2013). « Contre l'hypothèse de la ‘fin de la vie privée’. La négociation de la privacy dans les médias sociaux ». Revue française des sciences de l’information et de la communication.
Latzo-Toth, G., Pastinelli, M. & Gallant, N. Circulation de l’information sur les médias sociaux pendant la grêve étudiante de 2012 au Québec. En ligne :
http://espace.inrs.ca/2706/1/CirculationInformation.pdf
Cours 6
Parler de vie privée au temps de Facebook est très délicat. Le régime de Facebook guide nos pratiques numériques. Ceci complique la protection de la vie privée. Facebook nous a amenés une autre forme de culture de communication; ce qui a changé les différentes pratiques dans nos relations sociales.
En effet, le régime de Facebook comporte plusieurs enjeux et problèmes en ce qui concerne la vie privée et nos relations sociales. Parmi les enjeux il y a le fait que sur Facebook circulent énormément de contenus qui ne sont pas toujours très nécessaires pour les utilisateurs. Il est vrai qu’on a cette capacité de pouvoir interagir, avoir beaucoup d’information qui ne viennent pas nécessairement des médias traditionnels; ce qui est une bonne chose.
Mais, le problème réside dans la marchandisation des données des utilisateurs. Ce qui problématise encore plus Facebook, c’est au niveau de la sociabilité et l’éthique. L’algorithme nous oblige à y laisser nos données personnelles soi-disant que c’est même confidentiel. Néanmoins, Facebook collecte toutes ces données pour des fins commerciales. C’est le cas des publicités qui nous envahissent dans notre fil d’actualité. « J’ai dirigé les efforts de Facebook pour régler les problèmes de confidentialité sur la plateforme de développeurs en 2012 avant son introduction [de Facebook] en bourse. Ce que j’ai vu à l’intérieur est une entreprise qui priorise la collecte de données des utilisateurs au lieu de les protéger de tout abus » a écrit Parakilas. Le fait que Facebook continue de collecter les données sans se conformer aux régulations est la raison pour laquelle le réseau social a réussi à attirer les annonceurs », a ajouté Parakilas. Cette réponse de Parakilas me semble très juste face à cette question qui était de savoir comment Facebook et Google dressent un portrait élaboré des utilisateurs qui leur permet de cibler précisément les publicités.
Pour conclure j’aimerais marquer mon désaccord avec Zuckerberg quand il dit que « c’est leur rôle d’innover constamment et de mettre à jour notre système pour qu'il reflète ce que sont les normes sociales actuelles ». Les fonctionnalités du régime afin de nous permettre d’être en harmonie socialement nous exige à mettre une photo de profil, notre proximité relationnelle, nos liens émotionnels. La proximité et l’amitié sont primordiales dans notre capital social. Mais, le défaut se situe dans le fait que l’algorithme de Facebook les utilise pour faire apparaitre les liens potentiels d’un ami d’un ami. A mon avis, je pense que Facebook expose encore plus la vie de ses utilisateurs et non pas ces derniers. Car techniquement ils n’en sont pas capables, c’est seulement Facebook qui en a les moyens techniques.
Bibliographie
Casilli, A. (2012). Être présent en ligne: culture et structure des réseaux sociaux d'Internet. Idées économiques et sociales, (3), 16-29.
Heaton, L., Millette, M., & Proulx, S. (2012). Chapitre IV. Médias sociaux: enjeux pour la communication. PUQ. pp. 61-81.
Cours 7
La plateformisation comme on l’a vu dans ce cours est une des étapes pour avoir accès à différents réseaux de visibilité. C’est un phénomène qui permet à l’utilisateur du web de s’organiser est de rendre dynamique sa structure et sa mission. Selon Foucault, on est dans une bulle mais également dans une prison. Car pour être visible ou faciliter ta visibilité, il faut que tu sois dans cette prison de gatekeeper. Ce régime de visibilité l’appelle aussi le panoptique. Ceci m’amène alors à répondre à différentes questions qui concernent mon identité numérique, sur le rôle que jouent les médias numériques dans la construction et la présentation de soi.
Premièrement, je me présente sur ma vraie identité que ce soit sur Facebook, Instagram, WhatsApp. Le fait que je sois sur ces différentes plateformes, c’est que je veux être visible. Dans mes intentions, ce n’est pas pour influencer qui que ce soit mais d’être visible quand même. Je réclame une certaine économie d’attention de la part de mes amis, mon entourage. Ce qui fait que je change constamment mes photos de profils pour garder l’attention des gens.
Deuxièmement, la façon dont je me présente sur ces différents médias sociaux reflète mon identité civile. Je contrôle tout ce que je publie car je suis consciente que nous sommes surveillés d’une manière ou d’une autre (le Big Brother). C’est dans ce sens alors que les médias numériques m’aident dans la construction et la présentation de soi.
Troisièmement, je dirais en terminant que les images que je mets sur ces différentes plateformes sont sans compromis. Elles reflètent ma personnalité, mes valeurs sociales et culturelles. « Le visible est ce qui peut être vue, ce qui est notoire au sens de la vision; l’invisible est ce qui ne peut pas être vue, ce qui n’est pas notoire ou caché au sens de la vision » (Thompson, 2008). La visibilité que j’ai sur les réseaux sociaux est notoire si on considère cette définition de Thompson.
Bibliographie
Entrevue avec Dominique Cardon sur son livre La démocratie internet: Promesses et Limites , coll. La République des idées, Paris: Éditions du Seuil, 2010.
Thompson John B., Pasquier D., Relieu M. « Transformation de la visibilité ». In:
Réseaux, volume 18, n°100, 2000. Communiquer à l'ère des réseaux.
pp. 187-213;
Cours 8
La réponse de Cardon lors de son entrevue (en 2012) où il critique cette démocratie représentative dans le monde politique, je la trouve très pertinente. Le fait qu’un certain nombre de gens décident sur ce qui peut sembler être bon pour un grand effectif est injuste. C’est la même chose alors pour le web. On peut se demander effectivement qui a le pouvoir sur le Web, est- ce que les utilisateurs ont ce pouvoir?
En effet, la réponse de Cardon qui se situe dans ce qu’il appelle empowerrment où il explique qu’il faut offrir à tous des technologies ainsi que des systèmes d’échange de production en commun qui leur permettent de réaliser ce qui, en eux, serait le propre de leur citoyenneté, à savoir la sociabilité, et d’orchestrer en conséquence la mise en dialogue de la société dans son ensemble. Ceci peut laisser entrevoir que le citoyen consommateur n’a pas de pouvoir sur le Web car les hébergeurs de ces grandes entreprises comme Google et Facebook guident et orientent nos pratiques numériques. Sur le web on fait ce qui est accepté par l’algorithme. On ne peut pas le contourner. Même la contre-culture sur le web doit s’effectuer en remplissant certaines conditions définies par l’algorithme.
Cependant le citoyen ordinaire qui est le consommateur et producteur du contenu web est mobile. C’est ce que David Johnson et David Post, nous expliquent en disant qu’il faut distinguer le cyberespace d’un espace ordinaire, c’est que les internautes sont totalement mobiles. Ils continuent en disant qu’Ils peuvent instantanément changer de site et ainsi contrôler le pouvoir des fournisseurs d’information. C’est à travers cette mobilité et non à travers des votes que chacun peut exprimer ses préférences collectives. Ce qui peut compliquer à qui on attribue cette démocratie. Il faut aussi distinguer c’est quoi la démocratie sur internet et qui a le pouvoir de faire quoi ?
Pour conclure, je pense que ce serait bon que les plateformes Google ou Facebook gardent toujours le contrôle afin d’assurer la survie dans le sens de la continuité des services internet. Mais, il faut qu’il y soit une mise en place d’une certaine forme d’échange entre le gouvernement et les citoyens. Comme le disait Cardon en donnant des chances égales à tout le monde.
Bibliographie
Entrevue avec Dominique Cardon sur son livre La démocratie internet: Promesses et Limites, coll. La République des idées, Paris: Éditions du Seuil, 2010.
Gimenez, E., & Voirol, O. (2017). Les agitateurs de la toile. Réseaux, (2), 9-37.
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Mes pratiques numériques
Dans le texte de Proulx, j’ai trouvé très intéressant le fait qu’il distingue deux catégories des liens d’amitiés Facebook. Liens forts et faibles. Lien faible tel que défini par Cardon, est cette relation qui existe entre les amis des amis et lien fort est cette relation qui existe entre la famille, amis proches et collègues de travail. Dans mes rapports sociaux alors, les technologies numériques les ont beaucoup affectés. Je trouve que j’entretiens des liens faibles et forts tels que décrites par Cardon. J’ai des centaines d’amis sur Facebook mais c’est avec plus ou moins une vingtaine que je garde une communication active. J’ai un sentiment de cloisonnement pour certaines communautés. Ceci parce que je trouve que certains de mes amis sont comme des connaissances sans vrai liens ni partage de centres d’intérêts. Avec ceux-ci, il n’y a quasiment pas d’échange. Mais, quelques fois, on échange quelques amabilités dépendamment des évènements. Même ceci reste toujours limité aux anciens amis que le temps et la distance rendent de moins en moins proche bien qu’on ait partagé certains moments dans le passé. Ainsi donc, je dirai qu’on partage les mêmes pratiques numériques étant donné qu’on collabore. En ce qui est de mon expérience d’utilisatrice de technologies numériques, je me considère comme un usager passif. Je contrôle toutes mes pratiques numériques. Je fais attention à ce que je publie, sur quoi je « Like » par exemple sur Facebook et Instagram. Quant à l’utilisation de WhatsApp, je suis un usager collaboratif car je discute avec les gens de ma communauté, je change des photos de profil constamment, je discute avec eux tous les jours. C’est facile également à contrôler vu que les personnes avec qui on discute, sont ceux à qui j’ai donné moi-même mon numéro de cellulaire afin qu’on puisse se parler à travers ce régime.
En fin de compte, j’utilise constamment les technologies numériques mais je ne dirais pas que je suis accro. Mes pratiques numériques occupent la grande partie de ma journée mais je suis capable d’arrêter pendant un moment que ce soit toute une journée ou deux si j’ai d’autres priorités. Je suis favorable à la gratuité de l’internet pour faciliter les utilisateurs dans leur consommation de l’internet. De toute façon les gérants de ces plateformes numériques continueront de se faire énormément d’argent car ils ne manqueront pas l’occasion de nous rattraper avec de la publicité ou autre chose. Ils utilisent déjà nos données, coordonnées pour nous vendre des choses. Pour ce qui est du piratage, il y a le piratage numérique que je considère comme des actes citoyens bien que ça passe par des voies dont la légalité laisse à désirer. Par exemple Anonymous, Wikileaks très souvent révèlent des informations que je qualifie d’intérêt public comme les grands scandales et fraudes diverses des gouvernants. Mais le piratage pour voler dans les banques ou les données des particuliers reste inacceptable.
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