Tumgik
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Merveilleuse Génération Bataclan ! Vous incarnez la vie et tous les attributs de la vie, la joie, l’humour, l’intelligence, la perspicacité, la prudence, le courage, l’amour, la liberté, l’impertinente vérité ! Finement décalés, sans frontalité, délicats, vous êtes toujours justement positionnés, le cœur fidèle imprégné de justice, vous avancez avec une élégante assurance… Si toutefois, un défaut vous était alloué, il serait aussi impromptu que la neige à Paris, il disparaitrait en moins d’une journée comme la neige à Paris. Ce défaut serait de fait un joyau, car il n’y a rien de plus beau que Paris sous la neige. Génération Bataclan, je vous aime ! Vous êtes mes enfants, mes filles et mes fils ! Je vous admire ! Maintenant je pleure mes morts en silence. Comme un père pleure sa fille, comme un fils pleure sa mère …Les clefs de la nation sont à vous … Rock !
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Les souvenirs se précipitent avant et après le 13 novembre 2015.
Imprimer sa place de concert. Arriver tôt pour avoir la certitude d’être bien placé. Patienter le temps de la première partie. Applaudir, crier. Se déhancher progressivement et jusqu’à épuisement, finalement, devant la scène du Bataclan. Coïncidence du hip hop. Kendrick Lamar, A$AP Rocky, Azelia Banks. S’imaginer, pendant un instant, qu’on est en Californie. Palmiers, blunts, décapotable. Tous les clichés y passent. Parce que Los Angeles c’est certes moins familial que le 11ème, mais c’est exotique. Se dire que ce serait sûrement une vie plus trépidante. Ne pas écarter la possibilité d’abandonner Oberkampf pour Echo Park. Pas tout de suite, bientôt, un jour. Eventuellement. Paris semble quand même plus serein ; il vaut mieux rester en fin de compte. Copier les mouvements des types en jersey postés juste devant parce qu’ils maîtrisent parfaitement l’elbow dance. Dans la fosse, se presser contre les autres parce qu’on veut tout voir, tout entendre, tout sentir. Prendre des photos, filmer les meilleures chansons. Savoir d’avance qu’on aura des courbatures le lendemain. Connaître les paroles par cœur, les réciter et les chanter à tue-tête. Profiter de la musique intensément, qu’importe que la bière mousse et éclabousse, que la fumée envahisse les poumons, que la sueur tâche ça et là les vêtements. Après la fin du concert, passer devant le tour van maladroitement garé en face de la porte d’entrée. Tenter d’apercevoir l’entourage de l’artiste, avoir l’ambition d’espérer un autographe.
Continuer la soirée dans un bar du coin. Passer chercher un shawarma poulet cumin au Délice aux milles épices entre deux pintes bues un peu trop vite. Sympathiser avec le barman et faire quelques shots au comptoir pour se prouver qu’on est motivé. Insérer une ellipse temporelle — celle du black-out occasionnel de fin de semaine. Rentrer de La Bellevilloise à pieds à cinq heures du matin. Descendre la rue de Ménilmontant, qui semble interminable, jusqu’à atteindre la Place Verte, à l’angle de la rue Oberkampf et de la rue Saint-Maur. Se coucher ivre, extenué, mais heureux. Bruncher le lendemain sur les quais du Canal. Accepter d’écouter, dans une semi-léthargie, les exploits des amis aussi sortis la veille. Parler de cul très fort à côté d’un couple enlacé tranquillement. Essayer de deviner qui porte la culotte, si ce sont des canards. Prétendre qu’on est totalement décomplexé quand on est surtout content de profiter d’un après-midi entre potes.
Marcher sur les feuilles d’automne le long du boulevard Voltaire et regarder les parties de pétanque se succéder d’un œil distrait. Descendre la rue Oberkampf jusqu’au métro Richard-Lenoir. S’arrêter chez le boulanger, le fromager, le fleuriste, chez Nicolas. Juste pour ramener quelque chose de sympa à l’apéro. Sentir le vent de novembre chatouiller les joues, la nuque, les cheveux. Ecouter de la pop stupide pour faire passer le temps du trajet. Where Are You Now That I Need You? S’autoriser la folie d’esquisser quelques pas de danse en attendant que le feu passe au vert. Se servir de La Poste comme point de rendez-vous habituel. Traverser au feu rouge en courant parce qu’on est impatient d’arriver, qu’on s’en fiche, qu’on ne ressent pas le danger. Comme c’est pratique d’être insouciant. Comme c’est téméraire de vivre normalement. S’arrêter devant la bouche du métro Parmentier pour vérifier l’itinéraire à suivre et échanger un baiser rapide mais pas volé. Grimper dans la rame de métro juste avant la fermeture des portes. Officiellement se targuer de ne pas faire Parmentier-République à pieds alors que ça prend dix minutes, même pas — mais officieusement s’en vouloir. Economiser ses mouvements parce qu’on a encore des courbatures à cause du concert. Ca fait pourtant plusieurs jours maintenant.
Me rappeler qu’il y a environ un an, j’ai pris un Uber à deux heures et demi du matin de Charonne à Parmentier pour rentrer chez moi, parce que c’était un mardi soir, qu’il n’y avait plus de métro, que je m’étais faite larguer. Avoir réussi à contenir mes larmes parce que je me sentais en sécurité, réconfortée par cet itinéraire si naturel. Ne pas être capable de les contenir aujourd’hui. Entamer une liste idiote de souvenirs insignifiants qui ne parleront qu’à moi. Me rappeler que c’est rue Bichat que j’ai fait mes tous premiers pas il y a vingt-trois ans — d’accord, vingt-deux. J’ai marché tard, mais parlé tôt dans l’appartement de la rue Bichat. Que c’est dans le jardin de l’hôpital Saint Louis que j’allais collectionner les cailloux pour essayer ensuite, bêtement, de les manger comme des friandises. Que de quatre à dix ans du lundi au vendredi j’ai emprunté la rue du Faubourg du Temple et celle de la Fontaine au Roi pour aller à l’école à République, à deux pas du Canal. Me rappeler que mes camarades de classe et moi longions ce même Canal pour aller au gymnase le vendredi après-midi. On y faisait du judo, du foot. Une fois ou deux on a même appris à jongler — surtout les autres, en fait, parce que je n’y arrivais pas vraiment. Que plus tard, une fois au collège, le Canal m’évoquait plutôt la bibliothèque de la rue de Lancry où j’empruntais des livres presque tous les weekends. Qu’un jour, j’ai eu envie d’emprunter des CDs aussi, parce que le mot « discothèque » m’intriguait, et que c’est à cette époque-là qu’a débuté mon amour pour la musique. Que c’est cet amour pour la musique qui m’a conduite plus tard à aller de concert en concert. Surtout dans des salles éclectiques, sans prétention, où flotte pendant une heure ou deux un sentiment de liberté et de sincérité inimitables. Des salles comme celle du Bataclan.
Ecrire à l’infinitif et me sentir minable car tout, tout, tout est absolument anecdotique aujourd’hui. Rien n’a d’importance. Rien n’a de saveur si ce n’est celle du deuil. Car j’ai honte d’employer le pronom “je”. Honte de me dire que “c’est un miracle”. Car je trouve injuste d’estimer que “j’ai de la chance” d’être vivante. Je pense à la vie, à celle des autres. Aux vies qui ont été prises — pour rien. Aux personnes entre la vie et la mort, aux blessés, aux rescapés, aux survivants. Je pense aux 10ème et 11ème arrondissements dont les rues sont tâchées de sang. Je pense à ce quartier et j’ai envie de le rebaptiser : lieu de vie, repère, foyer. Vendredi soir, les terroristes y sont entrés par effraction.
C’est en expliquant à mon entourage en quoi les lieux touchés par les attaques terroristes du vendredi 13 novembre 2015 à Paris me paraissent familiers que la beauté de chacun de ces lieux m’a frappée. Ils ont façonné la personne que je suis aujourd’hui. Pour cette raison, cette liste se veut sans fin ni chute. J’aimerais simplement que chaque personne qui lira ce texte se sente libre d’ajouter dans les commentaires un souvenir qui lui est cher concernant une zone touchée par le terrorisme en France comme ailleurs.
Paloma
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Foster the people à la Cigataclan
C'était il y a 2 ou 3 ans, avec ma meilleure amie Charline on est folles à l'idée d'aller voir Foster the people en concert, ca fait des mois qu'on les attends en écoutant leur album tous les jours à fond dans la voiture! En adepte de concerts que je suis, je prends les choses en main: “c'est bon je connais la salle, j'ai fait plein de concerts là-bas t'inquiete”, petit apero, petit macdo juste avant et on arrive à l'heure pour le début de la première partie… Sauf qu'on est devant La Cigale et qu'on se rend compte qu'il y a un autre groupe programmé ! ^^ Course dans le métro pour traverser Paris, on arrive en sueur et sous la pluie devant le Bataclan, on a l'air fines! On a raté la première partie, j'ai l'air débile devant ma copine, mais le concert est génial et on passe un moment magique! *Paris est une fête*
Yousra G.
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2009. 15 ans. The Virgins. Mon seul concert au Bataclan. Les notes, les paroles, et tous mes souvenirs d’été à écouter en boucle « Rich Girls » résonnaient, tourbillonnaient et m’emportaient. C’était bien. Et ce le sera encore.
Victoria M. 
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Boulevard Voltaire et Boulevard Richard Lenoir, c'est une histoire de famille. Alors le Bataclan… 1er concert au Bataclan 1991 Zao ses plumes et ses danses. Quel souvenir…
Claire D.
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Dans cette chère salle du Bataclan, j'ai vécu deux beaux concerts. Le premier était en février 2011 avec le groupe Good Charlotte. J'y étais avec mon amie Marion. Nicole Richie était là aussi. Accessible, nous avons posé à côté d'elle. Derrière l'objectif, Lucas, avec qui je suis toujours en contact. On rencontre toujours des personnes dans les concerts. Le concert fut bon et mon amie avait versé quelques larmes lorsque Benji Madden a chanté Emotionless. Puis en 2013, je suis retournée au Bataclan pour le concert de Bastille, toujours en compagnie de mon amie. Puis, j'ai rencontré des fans de Bastille avec qui je me suis vite entendue. Nous étions au premier rang et nous avions passé un excellent concert. Entre les coucous au chanteur Dan Smith et les grimaces au bassiste, c'était vraiment un bon concert. La Bataclan vibrait durant Of The Night et Pompeii. 
Malgré les attentats, il ne faut pas déserter les salles de concert. Les concerts sont des lieux vivants où tout le monde est en harmonie avec la musique. C'est un sentiment de joie et de liberté. Ne vous arrêtez pas d'aller voir vos artistes préférés ! Ce sont des moments de partage et de bonheur! 
Justine L.
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Mon plus beau souvenir au Bataclan, ce sera le 9 février prochain pour voir Behemoth avec tout un tas de gens chevelus qui n'arrêteront jamais de se briser la nuque pour l'amour de leur art.
Simon L.
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2011, au Bataclan, j'avais 20 ans, parmi une foule de nostalgiques de leur jeunesse post punk et d'autres personnes de mon âge. C'était le retour de New Order sur scène. Pendant le concert, je ne pouvais pas m'empêcher de regarder les visages de tous ces gens, ça transpirait tellement la joie et je ne sais plus trop pourquoi j'ai eu les larmes aux yeux. "Je ne pensais pas qu'un morceau si triste puisse devenir aussi beau un jour", voilà ce qu'à dit Bernard Summer après la reprise de Love Will Tear Us Appart. Quelque chose s'était passé ici et c'était plus que le retour de New Order, c'était le Bataclan, c'était nous, c'était Paris, c'était la vie.
LB
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Pas la même génération, mais je pense aussi être encore « génération Bataclan ». Je ne me souviens pas de mon premier Bataclan…
Mais je me souviens du concert de Beck (1994 ?) avec tes parents et mon neveu qui à 15 ans de moins que moi (1980), et c’était rudement bien.
Et je me souviens du concert d’Amon Tobin où la clim a pété et où la plupart des filles (et des gars aussi) ont tombé le t-shirt et dansé en soutien-gorge (pour les filles ;)) : je ne crois pas être un vieux pervers, mais c’était libre et c’était bien.
Et je me souviens des Tindersticks…
Je pense à vous tous, qui avez moins de 30 ans et qui allez construire notre monde futur… malgré tout, malgré le 11 septembre, malgré le 7 janvier, malgré le 13 novembre : résistez, soyez heureux, soyez festifs, soyez humains…
Je vous souhaite un monde qui progresse…
Jean-Marc H. 
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Mon premier vrai concert je l'ai vécu au Bataclan avec ma meilleure pote, pour aller voir Imagine Dragons, on est plus trop fans maintenant et on a vécu par la suite des concerts encore plus impressionnants mais l'ambiance et l'expérience en valaient la peine, on est même rentrées du concert avec un des ballons qu'ils jetaient dans la foule, c'était aussi la première fois où on allait à Paris et qu'on se débrouillaient seules, on a fait ça totalement à l'arrache et c'était plus drôle ! Elle aurait pu m'emmener n'importe où je l'aurais suivie car j'avais aucun repère.
J'ai pas grand chose à dire à part ça mais c'est un endroit qui a compté et qui comptera encore plus à l'avenir.
Anna G. 
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Je venais de déménager, j'intégrais mon nouveau collège, je devais donc avoir 13 ou 14 ans pas plus. Putain, déjà plus de 10 ans. A 25 ans je me remémore cette toute première fois au Bataclan. A l'époque, j'aimais le “rock”, enfin ce que j'appelais le rock. Fan de Kyo et Avril Lavigne, comme de nombreux jeunes de ma génération, j'avais traîné mon adorable papa au concert d'Avril… puis de Kyo. Trop pour lui je suppose. Je me souviens de cette phrase : “mes filles, je vais vous montrer ce qu'on appelle du ROCK. Le vrai.” Je me souviens qu'il m'avait énervée mon papa ce jour là. Moi, j'écoutais du vrai rock. T'façon, il pouvait pas comprendre. Enfin bon, de toute façon, je lui devais bien ça alors me voilà partie pour le concert qu'il avait choisi, pour une fois. Je traînais des pieds je l'avoue. Et puis je suis arrivée devant le Bataclan… Pour le concert de Popa Chubby. Wow, putain quel Kiff. Il avait raison mon Papa,  il était pas si hasbeen finalement.
Ce jour là, je croise dans la salle un mec de mon école. Je ne le connaissais pas bien, et lui aussi avait été traîné la bas par son rockeur de Papa. On a sympathisé, on a vraiment kiffé et on ne s'est plus jamais quitté. 12 ans aujourd'hui, qu'il est mon meilleur ami. Il se reconnaîtra s'il lit ses lignes. Car le Bataclan, avant tout pour nous c'est ça. 
Depuis, j'en ai fait des concerts et des teufs dans ce lieu mythique. Il en a vu des choses, il continuera à en voir. 
L'âme de Paris n'est pas morte, on se relèvera plus forts. Tout comme les établissements qui font de notre belle ville, la cible privilégiée de salauds frustrés qui ne comprennent rien, n'aiment rien et ne vivent rien. 
Alors moi je ne changerai rien, j'irai à encore plus de concerts, à encore plus de festivals, j'irai voir les expos que je voulais voir, je squatterai mille heures s'il le faut les terrasses parisiennes et je profiterai. Je profiterai de ce que la vie nous offre de mieux. Je vais voyager, rire, pleurer, rigoler, baiser, apprendre, danser, chanter, faire du sport, manger, boire, boire beaucoup, écouter du son, toujours plus, me lever tard, profiter de coucher de soleil, marcher sous la pluie, admirer un orage et tout simplement vivre. J'emmerde Daesh, et puis “au pire, on meurt”. 
Au Bataclan, au Petit Cambodge, à la Belle Equipe, au Carillon, aux familles et aux proches des victimes, à Paris, à la France et à l'ensemble des pays touchés, meurtris par ces enculés… nous sommes là, unis dans la douleur, et nous nous relèverons, encore plus unis.
Contre la culture, la jeunesse et la VIE, ces chiens ne peuvent rien. 
#GenerationBataclan #ParisDebout #VousNaurezPasNotreLiberté #FluctuatNecMegitur 
Cha R.
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Le Bataclan…le concert le plus chaud que j'ai vécu !
30 Juin 2010, jour de canicule, The Dead Weather monte sur scène sous une chaleur étouffante qui n'ira pas en s'améliorant. Rythmes endiablés, riffs bruts, miaulements furieux d'Alison Mosshart. Le public saute et danse en accueillant ces sorciers du rock. Comme en transe, nous balançons nos corps en suivant les vibrations de ces sonorités puissantes.
Jack White s'empare de sa guitare en s'étonnant d'une telle chaleur et entame Will There Be Enough Water alors que la salle est plongée dans la pénombre…Moment de délice où la musique parvient à vous faire oublier ce qui vous entoure…
Puis les lumières se rallument et nous sortons. En nage, assoiffés mais le sourire jusqu'aux oreilles, heureux d'avoir vécu un autre de ces moments magiques dans ce lieu incroyable.
C'est pour des instants comme ceux-là que la vie vaut le coup d'être vécu, communier pour des moment de joie… C'est en mémoires de ceux partis le 13 novembre que nous continuerons à vivre et à apprécier tous les instants de bonheur quels qu'ils soient.
Paul.
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Mon premier souvenir au Bataclan, c'était Busta Rhymes le 18 mai 2011. J'avais gagné des places sur Twitter. J'avais logiquement invité ma meilleure amie au concert qui a kiffé comme jamais.
Mon plus beau souvenir au Bataclan, c'est assurément la Can I kick it? le 28 septembre 2012. Cette soirée regroupait un nombre assez hallucinant de rappeurs français de l'ancienne et de la nouvelle école (Oxmo, Busta Flex, Nemir, Orelsan, Djunz, etc.) Les X-men s'étaient même reformés pour l'occasion et avaient interpreté ce qui reste pour moi un des meilleurs sons de rap français de tous les temps: Retour aux pyramides. On se trouvait sur les cotés, assis, avec mon pote. En entendant les premieres notes, on avait couru dans la fosse, limite les larmes aux yeux en se disant: "ce son a bercé mon enfance, j'aurai jamais cru le voir un jour en live!" J'avais filmé, j'ai perdu la video depuis mais j'ai retrouvé aujourd'hui ce lien sur youtube: https://www.youtube.com/watch?v=PBuLLoyC6JE 
Un autre souvenir marquant, c'etait Odd future/OFWGKTA le 2 juillet 2013. Un pote était venu de Lille expres pour ce concert. Son premier à Paris. J'ai vu ses yeux briller toute la soirée. 
Et mon dernier souvenir au Bataclan, c'était cette année. le 24 avril 2015 pour la soirée techno Absolute (avec Tommy four seven, Gary Beck, Cesko, Herrmann et Run X). On y fêtait mes 28 ans. L'entrée était gratuite, les portes pas encore ouvertes et la file d'attente était juste hallucinante. On a reussi à gruger salement, on a pu rentrer dans les premiers. La salle s'est retrouvée tres vite noircie de monde, c'était assez fou. Premiere fois que je voyais autant de monde là-bas. Et dire que je ne voulais même pas y aller, en début de soirée. Paris restera une fête.
Coralie J. 
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Aah, Bataclan ! Tu renfermes ma plus grande honte. 
J'avais 17 ans, j'avais encore jamais embrassé quiconque et je pensais que je crèverais mal-aimée, parce que dans ma classe option art il n'y avait que des filles, et j'étais obsédée par les garçons. Le BDE de notre école s'était allié avec d'autres BDE d'écoles d'art pour la fête de la Fin du Monde du 12/12/12. Je m'étais amusée comme une folle dans ce Bataclan, j'étais bourrée, il y avait ce garçon très mignon, il était plus vieux, très bourré aussi, on se lançait des oeillades timides puis on s'était embrassés au milieu de la piste de danse. Il embrassait très mal et avait un gout de kebab, des confettis nous sont tombés dessus du haut des cursives, c'était des masques faciaux anti-microbiens, je n'ai jamais revu ce garçon, je croyais que j'étais trop fraiche paske j'avais pécho, mais rétrospectivement j'étais grave désespérée, les masques étaient un signe que je n'avait pas su lire, c'était si chouette sur le moment, mais j'assume pas haha ! Maintenant j'ai un copain qui embrasse super bien, et je souhaite à d'autres gamines dans le futur d'échanger leur premier baiser foireux sur cette piste, pour pouvoir raconter des salades plus romantiques et sexy a leurs copines. 
Marine, 20 ans, qui en vrai ne regrette rien.
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Première fois au Bataclan en 2008 avec un pote. On sortait sur Paris le vendredi soir pour aller écouter un peu de french touch et on revenait au bahut le lendemain matin à 8h et un soir de septembre 2008 on va au Bataclan pour la soirée Boys Noize Records vs Institubes, une tuerie, un ping pong permanent entre les deux labels qui s'envoyait des pare-paints l'un après l'autre. Mythique. La vidéo parle pour elle.
Paul S. 
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Bataclan 2007 ! Higelin ! Jacques… Guena, Marie et moi… Trois provinciales…Sans mari et sans gosses … Hôtel minable, resto vite fait, grillage de queue… Trop pressées d'être au premier rang… Magnifique concert, magnifiques souvenirs, magnifique salle… We love the bataclan, we love Paris !
Sophie R.
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C'est en 2013. Je suis rue de Charonne. J'ai 22 ans et je suis ivre. 
J'ai perdu mes amis dans la foule mais je sais qu'ils ne sont pas loin. Ils doivent faire un dernier tour sur la piste de danse. J'en profite pour appeler la femme que j'aime. Lui dire que j'ai besoin d'elle. Je retourne danser. Badaboum, comme la musique que j'aime. Comme Masomenos et Aquarius Heaven sur lesquels j'ai dansé. Heureux d'être en vie.
Ce récit aurait une autre allure s'il avait été écrit un 13 novembre. Aujourd'hui, j'ai 24 ans. Je suis toujours ivre d'amour et de fête. 
Yann L. 
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