Text
Pour dépasser la vision hollywoodienne de l’emploi du drone de reconnaissance et/ou de combat ...
youtube
0 notes
Text
France - Police du ciel - Deux Rafale secourent un avion de tourisme près de Nancy
De quoi s’agit-il? Deux avions de combat Rafale français, alors en exercice, ont été déroutés pour venir en aide à un avion de tourisme de type Socata TB-9 Tampico en détresse mercredi 10 avril, dans l'est de la France. Surpris par une dégradation des conditions météorologiques, son pilote s'est trouvé coincé entre deux couches nuageuses. Dépourvu d'équipements de vol aux instruments, l'avion de tourisme qui avait décollé de Picardie et devait atterrir en Allemagne était incapable de percer la couche nuageuse sans risque pour retrouver ses repères au sol. Encadré par les deux chasseurs, le pilote en détresse a pu se poser sans encombre sur la piste de base aérienne de Luxeuil (Haute-Saône), Un peu plus tard, le pilote a pu redécoller pour rejoindre un aérodrome civil de la région.
Pourquoi est-ce intéressant? Parce que ce fait divers démontre, une fois de plus, que :
la police du ciel - ou le “service de police aérienne” - ne concerne pas uniquement les violations des règles du trafic aérien et l’utilisation abusive de l’espace aérien, mais aussi les situations anormales ou de détresse au quotidien - pertes ou absences de contact radio avec des aéronefs civils ou militaires, pannes de transpondeur, problèmes de trajectoires, etc. ;
seuls des avions de combat disposent de tout l’éventail de capacités nécessaires pour une intervention dans les airs sans délai, en toutes situations et pour tous types d’appareils - l’avion de ligne ou d’État volant à 900 km/h ou l’appareil de tourisme croisant à 170 km/h.
Lire aussi sur “Défense aérienne” :
France - Police du ciel - Près de 300 « situations anormales » détectées en 2018 par l’Armée de l’air
Quand un Rafale M rencontre un Diamond Aircraft DA42 dans le ciel de Provence
0 notes
Text
Air2030 : les commissions de politique de sécurité veulent garder leurs distances par rapport aux avionneurs
Échaudés par la campagne chaotique qui a entraîné la débâcle du Gripen en 2014, les membres des commissions de politique de sécurité (CPS-N & E) veulent garder leurs distances par rapport aux avionneurs.
Désillusion, incertitude et irritation même chez les avionneurs et leurs lobbyistes ...
Une décision des plus pertinentes des CPS-N & E !
Parce qu'en cas de nouvelle débâcle dans les urnes par défiance de la population envers les conditions de réalisation du projet d'acquisition de nouveaux avions de combat, les constructeurs, eux, ne perdront qu'un marché...
Nous, par contre, c'est notre défense aérienne que nous perdrons ! En l'occurrence, la maîtrise de notre espace aérien, dimension inséparable de l'exercice de notre souveraineté, partant de nos libertés.
0 notes
Text
Drones : la sécurité aérienne reprend ses droits
Obligation d'enregistrement pour les exploitants de drones et leurs équipements à partir de mi-2020 et accès contrôlé à l’espace aérien, l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) siffle la fin de la récréation.
Testée à Genève et Lugano, le système “Swiss U-Space” permettra l’intégration des drones dans la gestion de l’espace aérien. L’enregistrement de l’engin, la demande d’autorisation et la modification du plan de vol s’effectuera via un téléphone portable.
L’OFAC prépare actuellement les bases d'un registre des drones. La question de savoir comment la police pourra avoir accès aux données est en cours de discussion.
Avec 22′000 drones vendus chaque année en Suisse à des pilotes amateurs, la Confédération estime à plus de 100'000 le nombre d’engins bourdonnant déjà dans le ciel helvétique ...
Pour approfondir le sujet :
- “Un premier système numérique de gestion des drones présenté en Suisse”, RTSinfo, 27.06.2018
- “Swiss U-Space Demonstration”, skyguide
0 notes
Link
France - Police du ciel - Près de 300 « situations anormales » détectées en 2018 par l’armée de l’air
En 2018, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) françaises a détecté 298 situations anormales dans l’espace aérien national français.
Les termes "situations anormales" ou "incidents" regroupent les pertes ou absences de contact radio avec des aéronefs civils ou militaires, les pannes de transpondeur, les problèmes de trajectoires, mais aussi les approches de bombardiers stratégiques russes au large des côtes françaises.
La gestion de ces incidents a entraîné 88 décollages sur alerte (hot missions) d'avions de chasse de l'armée de l'air et de la marine nationale (l'aéronavale).
La France s’attend à voir exploser au cours de la prochaine décennie le nombre et la diversité des objets aériens à gérer. Ses autorités de régulation aérienne estiment en effet que le trafic aérien va doubler d'ici 2035, passant de 12'000 à 24'000 avions survolant quotidiennement le territoire national - compte non tenu de la forte progression de l'activité des drones.
Pourquoi est-ce intéressant ?
Parce que l'estimation française - doublement du trafic aérien et forte augmentation de l’activité des drones - n'est pas propre à l'Hexagone. C'est toute l'Europe qui est concernée par le phénomène, la Suisse comprise.
Cela implique donc que la Suisse, enclavée territorialement au centre de l'Europe et couverte par un espace aérien commun, dispose encore à l'avenir des capacités nécessaires pour pouvoir intervenir dans ledit espace de manière autonome ou en coopération avec ses voisins, le cas échéant. C'est une question d'exercice de sa souveraineté et de prise de sa part de responsabilités. C'est tout l'enjeu du renouvellement des moyens de nos Forces aériennes, le programme Air2030.
0 notes
Text
Les États-Unis veulent-ils racheter la Patrouille Suisse pour 40 millions de dollars ?
Non, mais une ligne du budget 2020 de l'armée de l'air américaine concerne une demande de l’U.S. Navy qui aimerait acquérir 22 chasseurs F-5E/F Tiger II suisses, pour les ajouter aux 36 déjà achetés et qui joueraient le rôle d’« adversaires » pour l’entraînement des pilotes de l’U.S. Navy et du Marine Corps.
« La capacité adverse est le plus grand problème de l'entraînement air-air du Marine Corps » - Plan 2018 U.S. Marine Corps
Malgré leurs quelque 40 ans de service, les « tigres suisses » demeurent « plus jeunes » que les F-5 américains.
Il faut savoir que ce biréacteur possède des caractéristiques de vol similaires à celles de nombreux MiG de fabrication russe. Le film « Top Gun » l’a d’ailleurs rendu célèbre en lui donnant le rôle de « MiG-28 ».
Pour qui conclurait trop rapidement « Oui, mais, alors nous, en Suisse, nous pourrions ... », la réponse est « Non ! » : avant de jouer les MiG, nos F-5 vont subir une complète remise à niveau pour atteindre le standard F-5N.
Il s’agit notamment de les doter d’une nouvelle avionique, de liaisons de données et de brouilleurs radar.
Le coût de ces travaux n’est pas inclus dans les 40 millions de dollars mis au budget.
Si « le F-5 offre une solution incroyablement économique et éprouvée pour toute une gamme de représentation de menaces aériennes » (Tyler Rogoway, analyste), c’est comme « avion de service », pas comme avion de combat devant mener des missions de police du ciel, de jour comme de nuit, par tous temps, et dans les conditions spécifiques de l’espace aérien suisse.
Forte actuellement de 44 avions, dont 36 ex F-5E/F Tiger II suisses. la flotte d’adversaires de l’U.S. Navy et de Marine Corps passera à 66 appareils avec l’achat prévu au budget 2020
0 notes
Text
Service civil : choix de conscience ou de convenance ?
Il y a en réalité deux types de service civil : celui « de remplacement », effectué par des jeunes citoyens en butte à un conflit de conscience, et celui « de convenance », préféré par ceux qui désirent se soustraire au devoir et aux obligations du service militaire inscrit dans la loi.
Par respect pour les jeunes qui remplissent leur devoir envers le pays pour produire de la sécurité et ceux qui ne le peuvent pour des motifs de conscience, les « cas de convenance » qui aménagent leur sens du devoir dans le sens de leur confort personnel, au prétexte d’un libre choix non prévu par la loi, pourraient avoir l’élégance de ne pas se justifier au moyen de clichés éculés et d’idées préconçues... quand bien même leur contribution au bien-être de nos anciens dans les EMS est remarquable et louable !
Comme on ne compare pas des pommes et des poires, on ne peut comparer ceux qui se préparent à pouvoir protéger le pays ainsi que sa population en cas de crise et ceux qui se mettent au service de la collectivité en temps normal. Sans le sens du sacrifice des premiers, les seconds ne pourraient se déclarer « plus utiles » en jouissant du prétendu « libre choix » de « s’occuper des gens qui deviennent plus âgés qu’autrefois », au lieu « de porter des sacs à dos » ou « d’aller faire des tirs »...
0 notes
Link
Ce 9 mars, il y a 40 ans, volait pour la première fois à Istres l’un des plus beaux oiseaux jamais conçu par l’homme après le Concorde : le [Super] Mirage 4000 !
Aux commandes, Jean-Marie Saget, chef pilote à la Société des avions Marcel Dassault.
Lors de ce premier vol, il atteint la vitesse de Mach 1,6 ; il franchit Mach 2,2 lors de son sixième vol d'essai, le 11 avril 1979.
Si l'Arabie Saoudite et l'Irak se montrent un temps intéressés par le projet, le programme est finalement abandonné à la fin des années 1980, Dassault n'ayant pas trouvé d'acheteur, la France ayant refusé de financer les cinq avions de présérie souhaités par le constructeur.
À partir de 1987, l'unique Mirage 4000 mène des essais dans le cadre du programme ACX Rafale. En 1992, il rejoint le Musée de l’air et de l’espace.
1 note
·
View note
Link
Un siècle après la mort d’Elisa Deroche, le grand public connaît-il le nom de ces exploratrices des limites de la féminité de leurs époques respectives ? A-t-il entendu parler de la baronne Deroche, de Thérèse Peltier, de Marthe Betenfeld, de l’Américaine Amelia Earhart ou de la Française Jacqueline Auriol ? Ne restent-elles pas dans l’ombre de Blériot et autres Mermoz ?
“Je ne suis pas sûre que les femmes soient moins connues que les hommes, répond Catherine Maunoury, championne du monde de voltige et présidente de l’Aéroclub de France. Combien d’hommes sont connus ? Mermoz, d’accord. Mais même Guillaumet, il faut être un spécialiste.“ Le nom de ce dernier, bien que lié à l’histoire mythique de l’Aéropostale et d’Air France, ne reste intime qu’aux lecteurs assidus de son camarade Saint-Exupéry.
En 2019, les femmes ont en tout cas trouvé toute leur place dans les cockpits des avions, civils ou militaires. Ou presque. Si les barrières ont largement sauté, elles ne représentaient l’année passée [2018] que 3 % des pilotes, selon un chiffre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La féminisation est même un axe d’effort stratégique identifié par cette agence de l’ONU.
0 notes
Link
07.03.2019, 0730, sur la "La 1ère" de la Radio Télévision Suisse (RTS), le commandant de Corps Philippe Rebord, chef de l’Armée suisse, est l’invité de "La Matinale" [vidéo 09:50]
Question de la journaliste [à 07:33] : "... ils seront prêts [les pilotes] à se contenter d’un avion [de combat] d’un modèle peut-être moins technologique, qui permet moins d’aller faire les foufous dans le ciel ?"
Voilà qui soulève deux questions :
- la première, sérieuse : quelle vision de la raison d'être de l'Armée suisse pareille question orientée, arbitraire voire tendancieuse véhicule-t-elle ?
- la deuxième, plutôt ironique : se peut-il qu'à trop interviewer certains élus nationaux socialistes et verts, certains journalistes adoptent des tics de langage - avions de combat = joujoux ; assurer la mission de police du ciel = aller faire les foufous dans le ciel ?
Nous pourrions même soulever une troisième question, mais elle est à tout le moins des plus ouvertes : qu'est-ce qu'au XXIe siècle un "avion de combat d'un modèle peut-être moins technologique" ?...
0 notes
Text
« Vous pensez que c'est vous qui désignez l'ennemi, comme tous les pacifistes. Du moment que nous ne voulons pas d'ennemis, nous n'en aurons pas, raisonnez-vous. Or c'est l'ennemi qui vous désigne. Et s'il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d'amitiés. Du moment qu'il veut que vous soyez son ennemi, vous l'êtes. Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin. »
Julien Freund (1921 - 1993), sociologue et philosophe français
0 notes
Video
youtube
"Le risque, comme partout, il fait partie de nos vies. Agir, c’est d’abord risquer quelque chose ; on prend des risques pour atteindre des objectifs. Mais c’est un risque qui est mesuré. Un pilote de chasse, c’est pas une tête brûlée, c’est quelqu’un qui au contraire fait preuve de sang-froid pour ne jamais prendre un risque inutile. Mais cela fait partie de notre ADN. Le risque fait partie de l’ADN d’un militaire. On est pilote de chasse, donc on est pilote de combat, donc on est soldat avant tout !” - David, pilote de chasse dans l’Armée de l’air française
[durée : 6:40 min.]
0 notes
Text
Un pays peut-il encore être vraiment souverain aujourd’hui s’il ne maîtrise pas ou plus son espace aérien ?
C’est la question posée par Monsieur Alexis Pfefferlé dans son billet intitulé “Étape genevoise pour le programme AIR2030 et les nouveaux avions de combat“
Son avis sur la question est sans équivoque : “la Suisse a besoin de nouveaux avions de combat car la défense aérienne est une composante inséparable et essentielle de la souveraineté territoriale et que, sans souveraineté territoriale, il n’y a pas de libertés qui puissent s’exercer.”
Et de préciser qu’à “la croisée des menaces modernes” la souveraineté territoriale demeure une garantie d’expression, partant d’exercice de la démocratie et de nos libertés, même à l’ère du tout numérique.
Pour Alexis Pfefferlé, „il ne faut pas perdre de vue que les nouvelles technologies reposent encore sur des infrastructures physiques qui doivent être protégées contre des menaces physiques et cyber, et peut être demain mixtes.“
On ne saurait être plus clair !
0 notes
Video
youtube
Qu’est-ce qu’être pilote de chasse aujourd’hui ? Véritable pilote ou gestionnaire d’un système d’arme ?
“Un pilote de chasse en 2019 est un fin tacticien doté d’une très grande discipline et d’une excellente technicité de pilotage. Celui-ci dispose d’une multitude d’informations : radar, radio, guerre électronique, liaison de données, règles d’engagements, position des troupes alliées … il va devoir faire le tri et tout mettre en œuvre pour assurer l’accomplissement de la mission.” - Pierre-Henri Chuet, ancien pilote de l’Aéronavale 🇫🇷 - la fameuse “Chasse Embarquée“- et fondateur de Mach3 Management.
Conférence Excellence Club Aerospace du 7 février 2019 à l’“Envol des pionniers” - Toulouse
0 notes
Video
youtube
Un Pilatus PC-24 immatriculé “Swiss Air Force T-786 (HB-VPN)” prend la relève du biréacteur Cessna Citation Excel utilisé jusqu’ici par le Conseil fédéral pour ses déplacements à l’étranger.
Le PC-24 flambant neuf a été remis lundi 18 février 2019 au Service de transport aérien de la Confédération (STAC), en présence du conseiller fédéral Ueli Maurer, Président de la Confédération, d’Oskar J. Schwenk, président du conseil d’administration de Pilatus, ainsi que du divisionnaire Bernhard Müller, commandant des Forces aériennes suisses.
Stationné sur la base fédérale à l’aéroport de Berne-Belp, il est tenu dès à présent à la disposition du gouvernement suisse.
Les journalistes pourront accéder au Pilatus PC-24 lors de la conférence de presse organisée le 21 février 2019 à l’aéroport de Berne-Belp.
Pilatus PC-24 Swiss Air Force T-786 (HB-VPN)
0 notes
Video
Quand un Rafale M rencontre un Diamond Aircraft DA42 dans le ciel de Provence
Belles images [1:30 min.] qui montrent l'aptitude du Rafale à effectuer des missions de police du ciel, quelque soit la nature de la cible, en l’occurrence un avion léger dont la vitesse de croisière maximale est de 316 km/h ...
0 notes
Text
Le Gripen : un avion impayable
« Le Gripen ne peut pas porter un plus grand nombre d'armes, n'a pas de furtivité réelle et n'est pas un avion avec un véritable rayon d'action. Il n'est pas le plus rapide ni même le moins cher. Mais il dispose d'une particularité qui en fait un cauchemar pour les avions de combat russes » : sa “ceinture noire”...
Cette affirmation rapportée par Business Insider et relayée en français par Sputnik est prêtée au commandant de la force aérienne suédoise, Mats Helgesson. Sous réserve que ces propos aient bien été tenus par le général Helgesson, l’article de Business Insider ne précise pas si cette “ceinture noire” est de 1er ou 5e dan ...ou si c’est celle de Maître Yoda, voire d’Obi-Wan Kenobi ...
Que le Gripen ait une faible capacité d’emport et une autonomie limitée, cela avait été clairement démontré lors de l’évaluation effectuée par la Suisse entre 2008 et 2011. Qu’un officiel suédois dise aujourd’hui du Gripen qu’il n’est même pas le moins cher, voilà qui est nouveau. Un antidote à l’intoxication qui a sévi en Suisse entre janvier 2012 et le 18 mai 2014 ? Durant cette période il avait en effet été martelé que le Gripen était “l’avion optimal pour l’armée” suisse, parce qu’à terme il aurait eût tout d’un grand, mais pour moins cher.
Une chose est certaine : l’idée de “ceinture noire” rend aujourd’hui le Gripen absolument impayable !
0 notes