prendre position ≠ prendre parti http://polymastie.tumblr.com/ http://entreprisedecollage.tumblr.com/
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Isa Melsheimer Der unerfreuliche Zustand der Textur
Wasserballett für Marl, 2017 video work
La grâce ça peut être l’imitation de la Grâce
La blanche danse des masques
La tête hérissée de Buildings
Les fuseaux chaire
Symétrie branlante
Démesure des Lichens
La théatralité mouillée
Dans l’Utopie du Beau Béton inhabité, le Béton fait filler les colants sous les culs, le maillot debain fait le gender faisait le genre ne le fait plus. Elle avait été là pour enfiler des perles, rocailles brutales, et puis the tide et puis the moon.
0 notes
Text
« Rêvant entre les lignes »
Mélanie Feuvrier et Hugo Fortin
Du 13 mai au 7 juin 2015
Le Belvédère
Palais des Beaux-Arts de Paris
20 mai, Linda Duskova
Lundi au bureau j'ai déménagé une bibliothèque, j'ai tremblé de tout mon corps en faisant pivoter sa masse deux fois dans l'escalier tournant. Toute mon énergie m'a quittée soudainement, que je n'ai retrouvée qu'avec du sucre dans le thé à la menthe.
Mardi nous avons reçu une bibliothèque commandée sur internet. Nous l'avons montée le soir et remplie de nos livres. Un par un je les ai placés sur la bonne étagère : les femmes adorées, les essais sur la psyché, les romans qui passent, la musique ou l'art.
Mercredi soir j'arrivais en retard au Palais des Beaux-Arts pour assister à la conversation du Belvèdère mise en scène par Linda Duskova.
Le Belvédère est une architecture temporaire à l'entrée du Palais et dédiée aux jeunes diplômées de l'école. Kathy Alliou, la directrice du département du développement scientifique et culturel en est la commissaire. Chaque exposition dans ce lieu est marquée par une « conversation au Belvédère », un événement pour ceux qui ont besoin d'évènements.
Pour l'exposition « Pliure, Epilogue (La bibliothèque, l’univers) », Kathy Alliou à invité au Belvèdère Eléonore False dans un premier temps, puis Hugo Fortin et Mélanie Feuvrier. Ces dernier ont intitulés leur intervention « Rêvant entre les lignes » et la conversation au Belvédère correspondante ils l'ont confiée à Linda Duskova, une doctorante de SACRe, diplômée de scénographie à Prague.
A mon arrivée j'ai vu une trentaine de tête tournée vers le fond du cube où deux comédiens lisaient des textes. Dos au public, ils tenaient en l'air leurs livres comme pour montrer les obstacles à sauter pour suivre les lignes : des images collées sur les pages.
Les trois murs qui nous entourent, côté cour, côté jardin et décor sur recouverts de photocopies épinglées, des impressions en noir sur feuilles blanches ou colorées, le tout respectant l'orthogonal
0 notes
Text
GRADI DI LIBERTA°
Dove e come nasce la nostra possibilità di essere liberi
0 notes
Text
Invention, Elsa Fauconnet
Salon de Montrouge 2, place Émile Cresp – 92120 Montrouge du 5 mai au 3 juin 2015 Entrée libre – Tous les jours de 12h à 19h
L'Invention d'Elsa Fauconnet, 2014
amontrougecommeailleursjetrouvelesfemmesfantastiques
J'ai produit des larmes au cœur de l'Invention d'Elsa Fauconnet, j'écris ici qu'elle aurait du gagner un prix, parce qu'elle a proposé de l'art contemporain.
Son invention est un essai bien rédigé écrit avec des couleurs et des sons. La nuit quand on ne les regarde pas les pages wikipédia prennent vie et ça ressemble à ça, comme si La Nuit au Musée III avait eu Cocteau pour scénariste.
Les textes de médiation parlent de cosmogonie et de sérendipité, j'aime revenir sur les définitions de ces deux mots galvaudés qui prennent ici un répit de mal-usage.
Cosmogonie : Science ou mythologie de la formation des objets célestes (planètes, étoiles, galaxies, etc.) et de la naissance de l'humanité.
Sérendipité :Capacité, art de faire une découverte par hasard.
Invention à pour origine le stream of consciousness d'un animateur 3D qui, en codant la nature, (il travaille à reproduire le mouvement d'une main) pense aux structures de l'univers, aux hasards objectifs qui sont le réel. Sont convoqués la théorie pythagoricienne de l'harmonie des sphères « L'espacement des planète étant réparti selon des proportions musicales », le jardin du film L'Année dernière à Marienbad, une partition du Misere d'Allegri (une polyphonie de la renaissance prisonnière du Vatican) et le flocon de neige qui a inspiré un astronome du XVIème siècle, mais aussi la patrouille de France.
J'ai parfois l'impression que mon goût pour l'Invention d'Elsa Fauconnet est due à une confusion entre sujets et objet. Parce que j'aime ce dont elle s'inspire : les magazines scientifiques illustrés de multivers, les proportions du corps humain dans l'architecture, la mathématique musicale, faire des fractales avec des tresses et la trans-historicité partout tout le temps. Je consomme Tumblr, les conférences TED et Marguerite Duras pareil. Est-ce que j'aime toujours seulement ce que je reconnais ? Je dois avouer que son Invention a la forme précise d'une conversation idéale, ou les sujets glissent les uns sur les autres et mènent toujours plus près d'une compréhension de quelque-chose-oui-mais-de-quoi. Ideas Worth Spreading, d'où s'impose l'humilité.
Je voudrais balayer ce paragraphe d'une phrase qui dirait « non, c'est pas ça » d'ailleurs son propos n'est même pas féministe alors c'est bien la preuve, c'est pas seulement un reflet de ma hype. C'est une scénographie, une exposition de poche, un rapport d'échelle, une dramaturgie ?C'est vraiment quelque chose. Pas un cirque de puce.
Des épiphanies.
Elsa nous offre un regard sur les entrainements de la patrouille de France : assis à leurs bureau, ces militaires parfaits s'entrainent. Ils miment les gestes qu'ils effectuerons en l'air. Leurs doigts pianotent par cœur sur des commandes fantômes, ils regardent par la fenêtre pour évaluer visuellement la positions des autres avions potentiels. En fait ils dansent, vraiment, ils dansent très bien. C'est beau.
Dans le train pour Nantes, un jour où je n'avais pas pris de billet, je voyageais dans le couloir. En face de moi s'assit Jimmy avec ses deux Chinchillas et ses treillis. Jimmy avait une tête incroyable puisqu'il lui manquait une dent. C'est mon amitié la plus instantanée, l'inconditionnel en une heure et demi, avec ce jeune soldats de la France, qui fait passer des animaux trop mignon en douce dans la caserne d’Angers. Il m'a montré une vidéo sur son portable, ses camarades de dortoir qui jouent avec les rongeurs petits doux adorables. Quand ce type est descendu à la gare d'Angers Saint-Laud j’ai su qu’il allait me manquer pour la suite. Battledress et boules de poils. Le Kawaï du soldat c’est de l’art contemporain.
Images, touts droits réservés Elsa Fauconnet.
0 notes
Text
STATISTIQUES
60 ème salon de Montrouge 2, place Emile Cresp, 92120 Montrouge Entrée libre, Tous les jours de 12h à 19h Nocturne le 3 juin jusqu'à minuit = Clôture
Grand Prix du 60e Salon de Montrouge :Boel Willem et Bataillard Marion Prix spécial du Jury : Lambert Arthur Prix du Conseil départemental des Hauts-de-Seine : Malingrëy François Prix Kristal : Roquigny Mathieu Prix de l’ADAGP : à Dunkan Kenny
STATISTIQUES STATISTIQUES STATISTIQUES STATISTIQUES
Le Salon de Montrouge présente 64 artistes soit 60 dossiers sélectionnés, (certains dossiers concernant des duos d’artistes). Parmi ces artistes on trouve 27 femmes pour 37 hommes soit 42% d’artistes femmes présentées. Sur les 64 artistes, 23 “sont attachés” à 13 régions de France Métropolitaine hors Région Parisienne. Aucun artiste n’est “attaché” à la France d’Outre Mer. La répartition des artistes attachés à la Région Parisienne se fait comme suit : 3 pour la Seine-Saint-Denis, 1 pour le Val-de-Marne et 5 pour les Haut-de-Seine, 23 pour Paris Intra-muros. 8 Artistes “viennent même d’un peu plus loin” d’après le site, c’est à dire qu’ils se sont déclarés rattachés à d’autres pays que la France. C’est à dire que 50% des artistes “sont attachés” à la Région Parisienne, 36% des artistes sont même rattachés à Paris intra-muros.
Ces artistes sont sélectionnés par un collège critique composé de 17 personnes dont 6 femmes soit 35% de femmes dans le collège critique. Parmi eux, seule Eva Barois de Caevel est non-blanche.
5 prix sont distribués pendant le salon, étonnement il y a 6 lauréats, 5 lauréats sont des hommes, soit 17% de femme parmi les lauréats, ou seulement 10% si l’on considère que Marion Bataillard partage son prix avec Boel Willem.
Le jury de la 60ème édition du salon de Montrouge, ayant attribué les trois premiers prix est composé de 9 personnes dont 3 femmes soit 33%de femme dans le jury. Parmi ce jury, 0% de non-blanc.
Le prix Kristal est décerné par un jury d'enfants dont nous ne connaissons pas la composition.
Le prix de l’ADAGP est composé de 5 personnes dont 3 femmes, soit 60% de femmes dans le jury. Parmi ce jury, 0% de non-blanc.
Le lauréat élu par ce jury, nommément Kenny Dunkan, est le seul lauréat non blanc de cette année, soit 17% de non blanc parmi les lauréats.
STATISTIQUES STATISTIQUES STATISTIQUES STATISTIQUES
0 notes
Text
Bruce Nauman
Fondation Cartier Pour l'Art Contemporain Bruce Naumam 14 mars, 21 juin 2015
Remontée du Boulevard Raspail à Vélib. Pédale dure, je galère jusqu'à la Fondation Cartier. Exposition Bruce Nauman sans titre, juste Bruce Nauman, l'artiste des néons des couloirs et des caméras.
Deux salles au rez-de-chaussé, deux salles en bas, dans le jardin l'installation sonore ne fonctionne pas.
Rez-de-chaussée à gauche. Pencil Lift/Mr Rogers 2013.
Un écran de plus de 14m de long, composés de dizaines de modules LED diffusent deux vidéos côtés à côte, une version studio et une version maison du même procédé. Deux crayons bien taillés enserrent un troisième, pointu aux deux extrémités, et mine à mine , dans une tension et une concentration digne d'une épilation du menton, l'élèvent de quelques centimètres dans les airs, léger déséquilibre dans la force et la crayon central tombe. Fruste frustration frustré. Sur Youtube ça doit bien valoir 12 000 vues, 300 likes et 79 dislikes. Succès en partie imputable à Mr Rogers, le chat qui passe sur le bureau. Je ne savais pas qu'on pouvait montrer de la lumière, du mouvement, du gigantesque sans créer un vortex-attentionnel. Malgré le scintillement des millions de lumières composant ces images colorées, l'oeil à a peine envie de s'y attarder.
On pense plutôt à passer derrière pour regarder les câbles, les coulisses de Matrix. La semaine passée, Arté diffusait un documentaire sur les Regalecs, poissons mythiques pour la première fois filmés dans leur milieu naturel, des rubans de miroirs qui peuvent atteindre 11m de long, flottant verticalement entre les abysses et les eaux profondes. En pensant à ces poissons, je regrette qu'une telle performance technologique ne soit mise au service de documentaires animaliers.
Cette vidéo a pour argument de montrer que les illusions font partie de la réalité, en reproduisant un jeu de doigt avec des crayons. Je ne connaissait pas le truc en question : Il faut faire se toucher nos deux indexes, et superposer la ligne qu'ils forment avec l'horizon. Puis regarder au loin. Un morceau de doigt apparaît entre les deux. Si on sépare doucement les doigts, un morceau de plus en plus petit flotte au centre. Dans le jardin de la fondation nous sommes nombreux à jouer avec nos mains et notre cerveau. C'est amusant de se dire qu'en accommodant au loin on se concentre sur un glitch tout intérieur et intime. Deux dames assise à côté discutent « l'illusion qui fait partie du réel , ça à été faite un nombre incalculable de fois ».
Rez-de-chaussé à droite. For Children (Pour les enfants) 2015.
Une pièce sonore écrite après la découverte par l'artiste des pièces pour enfants de Béla Bartok. Une pièce pour enfants signifie ici, une pièce écrite pour que les enfants puissent la jouer. C'est-à-dire, écrite de sorte à ce que l'écartement entre les notes soit adapté aux mains des enfants, qu'ils soient en capacité physique de les jouer sur un clavier. La pièce de Bruce Nauman est un enregistrement de voix qui dit « Pour les Enfants » ou « For Children » la voix est bien placée. Quand je suis dans cet espace, mes jambes ont encore le souvenir de l'effort de pédaler. Mes jambes semblent marcher toutes seules, en rond, en diagonal, dans cet espace vide et vitré. Une réelle invitation à danser. Il y a du son, mais ce n'est pas de la musique. C'est quoi la différence ? L'anecdote m'emporte plus que la bande son : La pièce est moins intéressante que le récit de sa création.
Au sous-sol, au pied de l'escalier. Carrousel (stainless steel version) 1988.
Une pièce en forme de manège, ou en forme de chaine d’abattoir. 4 bras d'acier trainent ou pendent des silhouettes d'animaux écorchés, des âmes de taxidermistes. Belles comme des formes de modistes.
L'association du manège et de la mort n'est pas sans rappeler la série de livres d'horreur pour enfant Chair de Poule. « Retour au parc de l'horreur » ou « les Pantins de la nuit ». Manège tordu, mobile du Clown Cannibale sans alibi. Ca fonctionne très bien, les fesses du chien noir du Mexique glissent sur le sol sans rêver et tracent en noir et en grincements un cercle magique.
Dans cette même salle, qui résonne comme un parking. Anthro/Socio (Rinde facing camera) 1991. Entre les deux installations la gardienne de salle est assise sur un banc, les bras croisés haut sur la poitrine, elle porte sur la tête un casque anti bruit rouge, type chantier. Elle me semble sonnée, en colère rentrée.
Anthro/Socio est une installation de vidéos, 3 projection, 6 moniteurs et beaucoup de son. Des séries de mots sont répétés, en boucles, en clameurs en lamentations, en appels, en provocation. « Feed me, Eat me, Anthopology » ou« Help me, Hurt me, Sociology » ou “Feed me, Eat me, Help me, Hurt me”. Le visage du performeur/Musicien. A l'envers / A l'endroit. Chauve. Le volume sonore et l'intention perceptible dans la voix rendent l'observation inconfortable ou réjouissante selon que l'on entre en lutte avec l'agression ou que l'on surfe sur les vagues d'énergie qu'elle décharge. Le mélange des voix forme un flux tourbillonnant, ça ressemble à un sanglot auto-entretenu. Pauvres hommes.
Dans une pièce à par, l’installation vidéo Unitled (1970, 2009) Deux danseuses se tiennent par les mains et roulent telles des aiguilles d'horloge sur un cadran carré. Sont filmées les maladresses et la fatigue induites par l’effort.
Je comprends mieux, à décrire ces œuvres, ce qui les réunis ici. Outre le bâtiment, outre l'agendas culturel de la fondation: trop de colère, d'impuissance, de frustration; trop peu de mesure, de sens, d’accomplissement. Les Regalecs sont les poissons osseux les plus long au monde, il est difficile de déterminer leur longueur maximale car très peu de spécimens ont été observés entiers, et pour cause, ils pratiquent l’autotomie : lorsqu’il devient trop long , le Regalec s’ampute une partie de la queue pour se mouvoir plus facilement. C’est quand même beaucoup plus intéressant.
L'exposition dégage la même nausée qui peut nous prendre au moment de mettre un fil dans le chat d'une aiguille, de s'y reprendre à dix fois, le coton déchiré est mouillé de salive, l'aiguille très serrée tourne dans les doigts, et les yeux ne voient plus, ne voient pas comment ça peut être aussi intense , comment ça peut être aussi épuisant. Je suis de ceux qui peuvent en souffrir pour la journée.
Je comprends mieux pourquoi cette gardienne de salle prostrée.
0 notes
Text
Redevenir Soleil
Gyan Panchal Redevenir Soleil Galerie Marcelle Alix du 2 février au 4 avril 2015.
Toute la misère de Paris dans le bus 75, le cœur au bord des lèvres puis ravalé.
Je descends aux Buttes Chaumont, ancienne carrière reconvertie sous Napoléon III en parc paysager. En haut d'un dénivelé de 30 m au dessus du lac, le temple de la Sybille, domine le parc. Il s'agit d'une fabrique c'est à dire d'une construction à vocation ornementale prenant part à un programme paysager. Les premières sont construites dès le XVIIIème siècle en Angleterre puis se généralisent au XIXème. Une ruine artificielle, le témoignage factice d'une histoire mimée.
Les pavements des chemins ont l'apparence du bois. La force du gel en ayant fait éclater certaines parties, les veines d'aciers nous révèlent qu'il s'agit de béton armé. la rampe sous ma main a l'aspect d'un rondin taché de lichen, mais il s'agit aussi de béton moulé. Je sais que sous cette façon de montagne, se trouve un effet de grotte, dont une stalactite artificielle atteint 8 mètres.
Arrivée à la tholos je regarde Paris à mes pieds, une famille du sous-continent indien passe à côté de moi, les femmes ajustent un voile vert sur leurs têtes, tous joignent les mains en prière au niveau de leur visage. Ils marquent un temps incliné avant d'avancer au coeur de la rotonde. Au pied du temple, une couple pleure sa séparation.
- « Ca ressemblait à de l'amour pourtant »
Au pied d'un autre parc pas si lointain se trouve la rue Jouye-Jouve et la galerie Marcelle-Alix. Arrivée.
« Redevenir Soleil, une exposition de Gyan Panchal ».
Un totem de planche, dressé à l'entrée, traces de pigmentation bleu, traces de feu. Ruche trouvée, altérée, déroulée.
Une boîte sans fond ni plafond, démise sur le côté, traces de pigmentation bleu, traces de feu. Ruche trouvée, altérée, posée.
Une gouttière beige, toboggan de lumière rose et grasse. Gouttières trouvées, teinte au marqueur à bétail.
Un berceau camouflage sous un flocage de copeaux. Abri de chasse trouvé, amélioré d'éclats.
Au deuxième sous-sol on peut parler de pure lugubre. Un éclairage d'ascenseur en veille et un accrochage en trois parties.
A gauche un kakémono irrégulier orange fluo imprimé de motifs, croûte d'arbre, feuilles mortes et brindilles. Deux pièces de tissu issues d'une tenue de chasseur, trouvées.
Contre le mur un demi fromage gigantesque, face à nous la coupe, à l'arrière le relief. Champignon Tchernobyl, une souche artificielle. Un moulage en mousse de l'intérieur d'un bidon de métal rouillé, trouvé.
Sur le mur de droite, comme un tableautin texturé, effet saleté et tourments. Une pièce intérieure de ruche brulée encore partiellement couvert de cire gravée d'une activité passée.
Dans une cave, une impression de forêt profonde, indifférente et inquiétante.
Dans la galerie une clairière magique, méditation guidée - « Entrez dans la foret » On y trouve: un refuge secret une pente à arpenter du regard, dans les deux sens. une malle à secrets un totem une ouverture
Décharge sauvage, forêts habitées d'erreurs. Paysage fantôme encore perceptible dans l'aura des objets trouvés.
Un artiste quitte la ville et s'installe à la campagne. Son travail s'en trouve bouleversé. La campagne, c'est vraiment pas la même limonade. L'espace y est parfaitement découpé, exploité, qualifié. Mais ça ressemble quand même à la nature, à peine dévisagée, pas pour autant dénaturée. Il prélève dans les bois des traces d'activités. Des morceaux d'industrie sans place, déplacés. Des reliques d'insuccès.
L'assistante de galerie, présente le travail de Gyan Panchal. L'assistante de galerie coupe court dans nos hypothèses (de mousse, de gibiers, de crainte, de politique). L'assistante de galerie pivote, elle ne nous regarde plus, elle fait face à l'espace de la galerie, elle s'assure au poids des murs. L'assistante de galerie dit « Son travail est purement formel ». Il n'y a rien d'autre à dire, un protocole, des formes.
Un travail purement formel c'est OK, c'est une option valable. Mais je crois que tout est signe. Dès lors, un travail purement formel c'est choisir de laisser aux autres le soin d'écrire l'histoire à partir des éléments présentés. C'est proposer, même malgré soi, un signifiant en attente de signifié. Comme la pièce blanche du scrabble, ou le corps du sorcier. Un support à substances. Alors oui il est bon de rappeler « l'intention est purement formelle » comme pour dire « Il n'y a pas de bonne réponse ». Pour autant y en a-t-il de mauvaises ?
Les photos des oeuvres sont belles, sur le site de la galerie elles sont même légendées. Credit photo oeuvres: Aurélien Mole
#gyanpanchal#marcellealix#aurelienmole#butteschaumont#chasseur#artistechasseur#nature?#culturelol#signe#fdesaussure
0 notes
Text
Je cherche un tableau bruyant une piscine grotte impossible et vide
On aimera bien habiter dehors
c'est le plus bel endroit pour poser nos étoiles là gravité ne devrait pas être ici il faudrait ramper sur toute la surface cabossée de beaux trais noirs.
Jardin d’hiver, Jean Dubuffet
2 notes
·
View notes
Text
Timber, Scott Hunt
Timber, charcoal on paper
A scene that might come from a family album, at first sight
.
At the edge of a pinewood forest, three white men are sawing a stump under a bright light. Standing on the trunk in the middle of the picture and wearing a cowboy panoply, a boy is facing us, as if posing for the photograph.
Simultaneously to this appearance of plainness comes out an awkward feeling. The child is wearing an eye mask. Something makes us feel uneasy, but yet, there is no evidence that any malice is hidden in the scene.
In Scott Hunt's drawings, either an individual is looking at us straight in the eyes, either a blank occupies the center. Faces are veiled by a mask or an expression that can't be read. Leading us to search for a meaning that is beyond reach, and thus endless.
Scott Hunt makes his drawings after collages of random snapshots from the 40s to the 60s. He finds them in flea markets or in the internet. His mastering of charcoal drawing gives a unity and an appearance of reality to the images he creates.
The original photographs he uses are seen out of context, which makes it impossible to figure any off-camera. Moreover, those found pictures represent people who are most certainly dead nowadays, this might accounts for the ghostly presence in his work.
The technique of collage is very efficient at creating narratives. It is the nature of our brain, to construct significations out of signs. Scott Hunt's drawings have the power to create, in the viewer's mind, a strong desire for a narrative. His images raise a lot of questions, but display no obvious answers. Dark blurred features. Did anything ever happened ?
It is on the same question that Theodore Sturgeon's novels rely. His stories are made of the same ambivalence and atmosphere, clear cut and yet mysterious. “Some of Your Blood” 1961 for instance, is a book that is hard to classify. Is it Noir fiction or fantasy? It doesn't seem human(e) after all, but what else could it be? Scott Hunt's drawings share the same power of attraction to something that can't be seen for sure.
http://www.scotthuntstudio.com/
0 notes
Text
Quand on pénètre le cœur, on pénètre une vibration rouge
« Cesont des femmes sur des îles : une grande solitude féminine - une solitude qui a l'air enchanté. »
Yannick Haenel
Cette citation figure haut sur le mur en face de la porte, on ne voit que ces mots quand on voudrait voir de la laine. Cette phrase introduit aux tapisseries, avec elle se font les premiers pas et se forment les premières impressions vers la Dame. Le chemin est un suspens, une mise en scène. Il faut suivre la courbe d'un couloir noir irisé de signes de la Dame, silhouettes de graphistes, citations d'hommes lettrés. Une érotique du sacré, d'autant plus fort que son objet est masqué, d'autant plus intense quand enfin on le dévoile. Mais pas avant une demie circum-ambulation dans l'ombre, purification du regard, mise au pas du corps, la phrase reste en tête.
Quand on pénètre le cœur, on pénètre une vibration rouge. Palpitent des détails à profusion. Cinq des tapisseries appellent nos cinq sens et la dernière, Mon seul désir faisant miroir à notre cœur, achève l'ivresse. Sur chacun des pans, la Dame se tient au centre d'un ilot vert façon mille-fleurs. En présence de sa servante, dont la petite taille reflète la moindre perfection, la Dame performe, telle une allégorie, des scènes évoquant les 5 sens. Elles sont entourée par un lion, symbole de puissance et de résurrection, et d'une licorne symbole de tout et n'importe quoi d'après wikipedia, symbole du féminin dans le masculin selon Jung, symbole de l'amoureux désirant selon moi.
En plus de ces quatre personnages principaux, les tapisseries sont recouvertes d'animaux, des lapins si nombreux qu'ils semblent se multiplier sous nos yeux, des renards rusés connus pour jouer avec leurs proies, des lévriers associés à la chasse et �� la séduction, des oiseaux exotiques et des singes incarnant alors la luxure.
Pour rédiger son essai « A mon seul désir » éditions Argol 2005, Yannick Haenel est venu tous les jours pendant des mois se recueillir dans la chaleur rouge et feutrée des tapisseries. Cette démarche entre écriture contemporaine et histoire de l'art doit assurer à l'écrivain une connaissance intime de l'oeuvre. C'est pourquoi les scénographes sont venu puiser dans son texte, pour décorer leurs murs, ils ont choisi ce morceau : « Une grande solitude féminine ». Je ne vois pas de grande solitude dans ce chef d'oeuvre. Je n'aime pas particulièrement qu'il qualifie celle ci de « féminine » et par là présuppose d'une essence commune à toutes les femmes, qui teinterait d'une couleur particulière leur solitude. Rouge solitude.
Pour Yannick Haenel, manifestement, la présence d'une femme et de plusieurs animaux ne suffisent pas à rompre la solitude du personnage principal. Ca me donne l'impression qu'il associe l'absence d'homme à l'absence de présence, et c'est désagréable. Je ne voudrais pas pour autant piétiner toute poésie et réduire la mélancolie, je sais que l'on peut être seul au milieu des autres. Comme Yannick à du se sentir seul dans cette salle remplie de groupes scolaires et surveillé par une gardienne assoupie, pendant des heures, des jours, des mois. Il est difficile de regarder une œuvre sans y projeter les nuances de son âme, d'autant plus lors de rendez-vous forcés avec une Dame sans voix. La captive est pour qui ne sait pas la lire, une page blanche a réécrire. Etre en présence ne signifie pas être relié, pour cela il faut interagir, être vu, être touché. C'est le cas de notre Dame, sur chaque tapisserie, en action et interaction, elle est au centre de l'attention. A son côté en particulier la Licorne la contemple de tous ses grands yeux tendres et fascinés.
Pour Jung la licorne est une représentation de l'anima, « la part féminine de l'homme », ailleurs on peut lire que sa corne torsadée représente un état d'équilibre entre virginité et fertilité. Au cœurs de ces allusions sexuelles, il est aussi difficile de ne pas écrire le mot phallus que d'ignorer la symbolique virile associée à cet animal mythique au désir visiblement dirigé vers sa Dame. On aurait pourtant tord de se concentrer uniquement sur la corne en ignorant ses yeux brillants d'admiration. Sur la tapisserie de la vue, la licorne a les pattes avant posées sur les genoux de la Dame, elle lui tend un miroir mais la licorne n'y contemple pas son reflet, se yeux sont tournés vers le visage de celle qui touchait sa corne dans la tapisserie du toucher.
Il semble évident que l'artiste à l'origine des dessins était un homme. Je trouve touchant de l'imaginer dans l'effort de représenter la figure féminine la plus parfaite qui soit. Je l'imagine concentré, plongé dans sa mémoire pour ramener à la surface des souvenirs d'extase, d'admiration et même d'amour. Et ce dans le but de reproduire non seulement la beauté mais aussi l'émotion qu'elle suscite. Pour moi, la licorne figure l'amoureux, équivalent de l'artiste, qui a fait la Dame si belle.
Elle ne l'est pas vraiment d'ailleurs, sur cette même tapisserie de la vue, son visage est une surface pâle habitée de deux yeux pochés, mais tout le dispositif narratif et symbolique exige qu'elle le soit pour pouvoir fonctionner. Alors nous la voyons belle. Parce que la licorne la voit belle. Il faut qu'elle soit belle pour qu'elle soit juste et bonne. Il faut qu'elle soit belle pour qu'elle soit représentée.
Action à jouer dans la salle de la Dame à la Licorne :
N°1- S'installer sur un pouf avec un carton à dessin, un bloc de croquis un crayon aiguisé et un spirographe. Faire du spirographe en regardant régulièrement et intensément la sixième tapisserie, A mon seul désir.
N°2- Crypto-zoologie, la licorne-cheval étant une convention du XIXème siècle, imaginer des licornes avec toute forme de corps sous la corne.
0 notes
Text
Et In Libertalia Ego
Un projet de Mathieu Briand, du 19février au 10 mai 2015, à La Maison Rouge.
Depuis 2008 Mathieu Briand occupe l'espace physique et mystique d'une île proche de Nosy-Be à Madagascar.
Coup de foudre pour une photographie envoyée par sa sœur : il rejoint à la nage le motif de l'image. Il est de ceux pour qui la naissance d'un désir fait naitre un droit à le satisfaire. L'artiste négocie sa place avec les insulaires autour d'un bœuf sacrifié, l'île ou bien les dieux l'ont accepté. Le marseillais construit son atelier en rêvant à la Taz de Hakim Bey1 et à l'état Pirate de Libertalia2.
Il reçoit en Eden des artistes occidentaux et leurs œuvres réalisées sur l'île, à partir de l'île. L'utopie prend forme sous ses doigts, oxymore d'alchimiste.
« Classified Waste » de Damien Ortega, toutes les feuilles d'un arbre sont numérotées à la peinture blanche.
Quelles raisons pour l'art contemporain au Paradis, sans murs blancs ni critiques ? Respiration, saline, solaire.
Il s'agit bien d'une histoire de Pirates, le récit d'un introduction rusée au coeur d'une culture constituée. Réciproque impossible.
« Or » de Pierre Huyghe, la photo d'un chemin à reproduire sur l'île à partir d'un tracé préexistant. Le chemin se divise en deux, une partie d'origine, qui naturellement mène quelque part et une partie artificielle, dessinée sur le terrain mais qui ne mène nulle part.
Animisme, les œuvres sont détruites, assimilée à de la magie noire par les habitants. Difficile de rassurer « Mon projet est sans conséquences » sans s'amputer l'égo prophétique. La destruction est aussi une reconnaissance, défaite ambivalente.
Les autorités Malgaches ne pigent pas ce qu'il se passe, les destructions deviennent légales. Tous les habitants sont chassés, certains actuellement en prison.
« Untitled, Average Straight line » de Gabriel Kuri, Sculpture de sable, un trou et son téril.
Mathieu Briand connait l'histoire de la colonisation et affirme qu'il n'est pas en train d'en jouer un nouvel épisode. Performativité du langage ? Persistance du doute.
« Et In Arcadia Ego », une mention qui figure sur une tombe au centre d'un tableau éponyme de Poussin, XVII. Locution qui signifie « Moi aussi je suis en Arcadie ». Le Pays des délices. C'est la mort qui parle.
Activité, écrire la fin de l'histoire : Un artiste malgache reçoit de sa sœur une carte postale de l'île de Retz...
1 Zone d'Autonomie Temporaire, la TAZ est un livre d'Hakim Bey de 1991
2 Communauté pirate libertaire du XVIIeme siècle dont on ne sait si elle est fictive ou réelle
0 notes
Text
FATUM Jérôme Zonder
Du 19 février au 10 mai 2015
La Maison Rouge
Depuis sa sortie des Beaux-Arts en 2001 à l'âge de 27 ans, Jérôme Zonder dessine. Uniquement en noir et blanc, crayon et fusain, sans jamais s'accorder le moindre repentir, il ne gomme pas. TOTAL. Il crée aussi la scénographie, l'installation, un dessin dans l'espace à l'aide de cloisons. Maîtrise de tous les styles, Jérôme=virtuose, gribouillage, collage, photo. Un dessein pour chaque dessin.
Grincement soufré.
Hyper réaliste, c'est ce que disent ceux qu'on accusent de pessimisme. Over-information, mise en évidence extra explicite, no one is innocent, médiaobèse. Tu regardes donc tu jouis. C'est beau donc t'es coupable. C'est laid donc c'est vrai.
Ses doigts noirs de graphite, cette exposition laisse des traces un peu sales. C'est bien fait.
C'est hyper bien fait même.
Un chemin de croix dans la télévision des autres.
Fatum nous fait voyager à travers les différents cercles de l’enfer sans Dante.
Avec vigiles.
Du sol au plafond l'histoire contemporaine la plus spectaculaire croise l'histoire de trois enfants aux mains de mec de 40ans. Pansexuels, pancruels, pandémie, PAN ! T'es mort.
« Reviens petit c'était pour rire. »
J'ai l'impression d'être suivie dans le couloir, devant moi une image de viol et quelqu'un regarde par dessus mon épaule. Les masques recouvrent tout et on me frôle la jambe.
Le père derrière moi prend la petite des bras de sa femme pour la soulager. La maman va chercher le grand qui préfère courir entre les gens plutôt que de se cultiver.
Je déteste ces parents de contempler les mêmes scènes cruelles que moi et de rappeler au calme leurs enfants au cœur d'une violence qui prend leurs traits, déguisés en plaisir du travail bien fait.
Ca finit par un long couloir noir, vraiment tout noir, je joue à ne pas toucher la paroi, avancer sans tomber. J'imagine à ma gauche un gouffre, l'espace devient illimité et dans mes yeux naissent des couleurs.
0 notes
Photo
Palais de Tokyo
INSIDE CHINA
L’Intérieur du Géant
20/10/2014 - 11/01/2015
Avec : Renaud JEREZ, LI Gang, Edwin LO, NADAR, Aude PARISET, WU Hao, YU Ji, ZHAO Yao, CHENG Ran
Dans le cadre de sa mission de prospection à l’international, le Palais de Tokyo a choisi un curateur, Jo-ey Tang, qui a sillonné la Chine et l’Asie du Sud-Est. Après un an de prospection, Inside Chinapropose une première sélection sous forme de dialogue entre cinq artistes chinois et trois artistes français dont l’illustre Nadar.
2 notes
·
View notes
Photo
Haïti, deux siècles de création
Grand Palais
0 notes
Photo
Margulies Collection
Warehouse
Neon Selection
0 notes