Entre-temps... Brusquement, et ensuite Productions d'eleves, retours d'ateliers, quelques traces des projets developpes dans le cadre de la 12e Biennale de Lyon, sont a retrouver ici.
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PRESENTATION / LYCEE ALAIN BORNE - MONTELIMAR
Le 19 novembre 2013, nous nous rendions au Lycée Alain Borne à Montélimar pour débuter un atelier d'écriture, composé de 3 séances. Nous rencontrions la classe de 1ère technologique, dans le cadre du cours de lettres de Madame Cécile Mabboux.
Trois œuvres d'artistes exposés au macLYON ont servi de points d'appui aux élèves pour l'écriture d'un récit — faisant ou non appel à la fiction — explorant des approches littéraires variées (le fantastique, la non-linéarité, la permutation, l'observation, etc. :
Jason Dodge, Hannah Weinberger et Matthew Barney
Chaque atelier dure 2 heures et est animé par Nicolas Tardy, dans le cadre de la 12e Biennale de Lyon.
Les ateliers s'inscrivent dans un projet financé par la Région Rhône-Alpes, dans le cadre du dispositif Eurêka.
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LYCEE ALAIN BORNE - MONTELIMAR
La série des travaux de Jason Dodge (USA, 1969) liée au sommeil (exposée au macLYON) est évoquée, tandis que les élèves ont préalablement visité l'exposition. Un texte tiré de Trois chambres retrouvées, extrait de Penser/Classer de Georges Perec (Fr. 1936-1982) a ensuite été lu. À la suite de cela, chaque élève a écrit le souvenir réel d'un lieu — autre que sa chambre habituelle —, plus ou moins insolite, où il a dormi.
Mardi 21 août 2012
Maman et moi étions partis de la maison ce soir-là, et avions trouvé refuge chez ma tante. Je savais exactement où j'allais dormir en rentrant chez elle. Une chambre assez grande, mais pas n'importe laquelle, celle de mon cousin. A l'entrée une odeur familière et rassurante me chatouilla les narines. Un mélange de lavande et de menthe. A gauche je pouvais voir l'ordinateur, vous savez ces vieux ordinateurs avec une base trois fois plus lourde qu'un camion et deux fois plus large qu'une table de classe. En face ce lit, celui que j'aurais pour la nuit. La chambre avec sa tapisserie assez ancienne de couleur verte. Les draps accompagnés de l'odeur de cette fameuse lessive. Cet endroit était sûr, je savais que je n'aurais pas à pleurer, du moins pour cette nuit. Je n'ai pas le souvenir d'avoir rêvé mais je me rappelle les heures défiler lentement. J'étais heureuse et maman avait retrouvé le sourire. Ce lit où je suis restée beaucoup trop longtemps m'étais sûr. Je sais que je ne pourrais y dormir à nouveau. Malgré la douleur ce lit reste un beau souvenir.
Jade
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Présentation / Atelier au Lycée René Descartes
Le 26 novembre 2013, nous avons fait la rencontre des élèves de 1ère L dans le cadre du cours d'Edith Martinet, professeur de lettres. L'ambiance est sympathique, l'accueil chaleureux. C'est un premier atelier d'écriture avant leur venue en visite à la Sucrière, voici le déroulement :
Chaque séance (d'une durée de 2h) de l'atelier d'écriture animé par Nicolas Tardy, en lien avec la 12e Biennale de Lyon s'est appuyée sur des documents (photos et/ou vidéos) permettant aux lycéens de se remémorer avec plus de facilité une œuvre vue durant leur visite de la Biennale ou de visualiser un travail qu'ils auront l'occasion de découvrir en visite. Cette œuvre a ensuite servi de point d'appui pour un récit — faisant ou non appel à la fiction — explorant des approches littéraires variées (le fantastique, la non-linéarité, la permutation, l'observation, etc.).
Le projet bénéficie du soutien financier de la région Rhône-Alpes, dans le cadre du dispositif Eurêka.
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LYCEE RENE DESCARTES - St GENIS LAVAL
Une vidéo (de quelques minutes) disponible sur le site de Ian Cheng (USA, 1984) présente un passage qui a été généré par le programme informatique de son œuvre Thousand Islands Thousand Laws, 2013. Elle a été diffusée 5 fois aux élèves (qui avaient vu une autre génération lors de leur visite de la Biennale). À chaque diffusion, chaque élève a tenté de noter de nouveaux éléments, de se concentrer sur l'observation de nouveaux détails (personnages, objets, actions…). La suite de ces notes d'observation forme alors un récit sous forme de strates perceptives.
Dans un deuxième temps, en partant des éléments précédemment notés, chaque élève écrit un récit (libre dans sa forme) ayant pour contrainte d'intégrer un maximum d'éléments issus de Thousand Islands Thousand Laws.
Voir un extrait de la vidéo
C'était une nouvelle arène, Erwan était couvert du sang du dauphin qu'il venait de tuer, il cherchait sa dernière victime, Enola. Pour gagner il fallait tous les tuer, pour sortir de cet enfer inondé il fallait être un meurtrier, il ne restait plus qu'elle. Des hérons mangeaient un dinosaure autour d'un feu... Du feu... Ce ne pouvait être qu'Enola qui l'avait allumé... Ou peut-être la foudre qui éclatait à n'importe quel moment.
Erwan cherchait, les fumées toxiques noires le faisaient halluciner, il avait l’impression que sa tête se détachait de son corps. Erwan tournait en rond, il évitait les cadavres qui tombaient du ciel et tirait à l'aide de son arme lorsqu'un dauphin jaillit hors de l'eau. Il entendait le vent siffler et sentait le sol trembler sous ses pieds, quelquefois un jet-ski ou un vase tentait de l’assommer. Un îlot habité par la végétation se trouvait là entouré d'eau et de planches de bois qui flottaient .
Enola était sûrement cachée là, Erwan s'approcha de l'îlot et écrasa un vase de Chine, le vase explosa sous son pied, des lambeaux de chair étaient dispersés dans l'eau, une jambe volait au-dessus des chaises de bureau. Alerté par le bruit, les hérons lâchaient le dinosaure pour se nourrir des morceaux du corps d'Erwan. Les feuillages de l'îlot bougèrent, une jeune fille aux allures d’héroïne en sortit pour admirer l'eau qui se teintait de sang, elle avait gagné, Enola avait vaincu l'arène. Une musique de triomphe résonna, cela voulait dire qu'elle avait accompli sa mission.
Enola sauvegarda sa partie, éteignit l'écran de son ordinateur et alla manger une tartine de nutella, ravie de sa victoire après avoir battu son cousin Erwan en ligne.
Roxane FIANCET
Il est seul
Seul sur une île
Une île remplie par des feuilles
Des feuilles plongées dans l'obscurité
L'obscurité de cette nuit horrible
Horrible car il ne peut pas partir
Partir rejoindre les autres
Les autres qui sont morts
Morts au milieu de l'eau
L'eau sale et dangereuse
Dangereuse car il y a un monstre
Un monstre orange qu'on pourrait appeler dinosaure
Dinosaure qui n'a qu'une faiblesse
Faiblesse mortelle pour lui
Lui qui a tant peur de ces oiseaux
Ces oiseaux nommés hérons
Hérons qui ne sont pas là
Là où ils pourraient l'aider
L'aider à être en sécurité
Sécurité menacée par un monstre
Monstre qui a tué les autres
Les autres qui répandent leur sang
Sang qui a giclé sur sa tête
Sa tête effrayée
Effrayée par le monstre
Monstre qui ne craint pas le feu
Le feu qui fait briller l'arme
L'arme cassée et inutile
Inutile car inoffensive pour le monstre
Le monstre qui se rapproche dans le noir
Le noir qui va l'engloutir
L'engloutir comme pour les autres
Les autres qui sont morts
Marion George
L'île était déserte, il se retrouva seul
Il se mit à courir, tourner, marcher
Un trou s'était formé dans le sable
Et après réflexion il décida de s'y jeter
Un long trou noir interminable
Il se laissa bercer le long de sa chute
Et tomba sur un sol humide
Que s'était-il passé ? Il ne savait plus
L'endroit lui paraissait étrange et la lumière était revenue
Une lumière éblouissante et presque blanche,
Il se releva une arme à la main
Et croisa au loin le regard d'un dauphin
L'endroit semblait ravagé,
Une multitude d'objets semblait flotter
Il ne connaissait pas le monde dans lequel il venait d'arriver
Il se mit à marcher et il entendit des bruits d'animaux résonner
Il leva les yeux au ciel,
De grands oiseaux tournaient au-dessus de lui
Les plantes se mirent à bouger
Et des objets se mirent à tomber
Un vase s'écrasa sur sa tête
Et il comprit que c'était la fin de sa vie.
Mathilde Bouttier
Des oiseaux. Dinosaure. Plantes. Matériaux qui tombent au milieu des feuilles épaisses. Des arbres. Un vase. Chaise. Briques. Un homme, seul. L'eau. Fumée. Des tâches noires et rouges.
Oiseaux tiennent bâtons dans leur bec, objets apparaissent et disparaissent autour de l'homme armé. Semble perdu. Arbres abattus flottent dans l'eau, objets flottent dans l'air. Tout est sombre.
Un oiseau se bat avec un dinosaure. Des briques circulent au-dessus du visage aux marques rouges de l'homme. L'eau est claire. Il fait noir. Des oiseux tombent, un bout de bois aussi. La tête de l'homme disparaît momentanément .
Les plantes et les oiseaux se confondent dans l'eau. L'homme a l'air de chercher quelque chose, il est hésitant. L'eau est trouble. Il court. On entend un grésillement, des bruits étranges, oppressants. Il s'arrête et marche. Des flammes surgissent, et ensuite une tâche sombre autour d'un groupe d'oiseaux. La scène redevient claire, blanche. Un bateau est propulsé en l’air.
Des objets dégringolent. Une tâche noire est à côté de l'homme. De la fumée blanche s'échappe du lieu sombre. Un objet apparaît, rejoint les autres. Un dauphin saute au loin. L'homme n'est plus là.
Léa Perrot
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LYCEE RENE DESCARTES - St GENIS LAVAL
Partant de photos des sculptures d'Anicka Yi (Corée du Sud, 1971) les élèves ont produit un récit de type "mythe fondateur" (fondateur d'un lieu, d'une espèce, d'une coutume…)
Dans un pays loin d'ici, il y a de nombreuses années, une jeune fille arrivait. Elle avait les cheveux blonds comme des tournesols, les yeux bleus comme des bleuets et les lèvres rouges comme des roses. Elle s'installa au milieu des fleurs et passa des jours entiers à s'occuper d'elles. Les habitants l'acceptaient avec joie. La seule chose à ne pas faire était de porter un pull rouge. Pour jardiner pendant l'été, car c'est à cette période que la jeune fille arriva, elle ne mit pas de pull.
Mais un jour vint l'hiver. Et vint aussi l'oubli de la règle. Le froid était rude au milieu des fleurs. C'est pourquoi elle mit un pull. Un pull de couleur rouge. La couleur interdite. Le châtiment ne tarda pas à arriver. Le ciel s'assombrit et la pluie tomba sur la jeune fille. Une pluie d'huile. Et lorsque celle-ci s'arrêta, la jeune fille avait disparu. A la place se trouvait un bouquet de fleurs, tournesols, bleuets, roses, au milieu d'un pull rouge.
Depuis, la couleur rouge signifie la mort dans ce pays. Et les pull rouges sont brûlés chaque année en hiver avec un bouquet de fleurs, en souvenirs de la jeune fille.
Marion George
Au premier jour du monde apparut une femme vêtue d’un vêtement rouge.
Elle avait des airs de déesse. Elle semblait supérieure en tout point.
Des fleurs poussaient constamment dans ses cheveux et tout ce qu’elle touchait devenait fleur.
Pendant des années, des siècles, des millénaires, elle régna, punissant tous ceux qui osaient la défier ou qui s’opposaient à elle.
Un jour, trois frères vaillants s’avancèrent et défièrent la déesse.
Le premier frère tenta de la tuer en lui lançant du sel. Elle le transforma en jonquille.
Arriva ensuite le deuxième frère. Celui-ci essaya avec de l’eau bouillante. Il devint marguerite.
Le troisième frère, plus malin que les deux autres, préféra simplement discuter avec la déesse :
- Madame, vos cheveux sont de toute beauté, dit-il.
- Mes cheveux ne sont en aucun cas beau, ils sont bien plus que cela.
- Certes. Mais que mettez-vous dedans pour qu’ils aient ce lustre, cette brillance ? Serait-ce de l’huile ?
- Si l’huile dans mes cheveux, il me fallait verser, la mort immédiatement me prendrait, dit la déesse, outrée.
Le troisième frère repartit, et une fois arrivé chez lui, demanda à son épouse de faire bouillir un chaudron d’huile.
Celle-ci s’exécuta aussitôt et présenta une fiole d’huile bouillante à son époux. Ce dernier la prit d’une main ferme, et ajouta dedans quelques fleurs de lys, pour couvrir l’odeur. Il l’apporta immédiatement à la déesse. Elle accepta l’offrande, attirée par l’odeur du lys. Elle but à grandes gorgées.
Aussitôt, elle entra dans une rage telle qu’elle devint rouge comme le vêtement qu’elle portait. Elle gronda et se rua sur le troisième frère pour le tuer quand, soudain, elle disparut.
Retombèrent le vêtement rouge et un bouquet de fleurs frites. On les assembla et on les accrocha sur le mur du temple, en souvenir de la déesse tyrannique. On festoya des jours durant, et jamais la déesse on ne revit.
Tanzilli Julia
La tribu n’a pas de règles, de contraintes, elle n’a pas de maître ou de souverain.
Elle n’obéit à personne, ne croit en personne et n’idolâtre personne.
Elle vit simplement.
La seule chose qu’elle craint, c’est l’enfermement.
La seule chose en quoi elle croit, c’est le passage.
Ce passage qui emmène un membre de la tribu, lorsqu’il est mort, dans une salle dont la porte se referme quand il est entré.
Ces quatre murs, c’est ça, la seule crainte de la tribu.
Rester enfermer, et ne pas atteindre l’au-delà, c’est ça, la seule crainte de la tribu.
Pour que le mort soit libéré, les vivants doivent prier. Ils doivent prier pour celui qui est mort.
Si celui qui est mort ne reçoit pas assez de louanges, il reste enfermé.
Si les vivants ne sont pas assez nombreux à demander l’ouverture de la porte, celui qui est mort, reste enfermé.
C’est donc lorsqu’on est vivant, que l’on peut avoir la libération.
C’est lorsqu’on vit qu’on peut ouvrir la porte de la salle dans laquelle on sera enfermé.
Amélie
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LYCEE RENE DESCARTES - St GENIS LAVAL
La séance a commencé par la présentation de l'artiste Paulo Nazareth (Brésil, 1977), à travers notamment la lecture du texte qu'il a écrit pour le catalogue de la Biennale.
Ensuite, chaque élève a écrit un texte commençant par Quand je suis à pied, je n'ai pas besoin d'attendre, une citation de Paulo Nazareth, trouvée dans son dossier de presse. Les élèves étaient libres de partir de leurs souvenirs ou d'explorer une voie plus fictionnelle.
Dans un deuxième temps, la phrase Un savon fait dans la brousse ou peut-être la jungle, tirée du texte de Paulo Nazareth lu en début de séance, a été donnée aux élèves, afin de devenir la phrase strictement centrale d'un texte.
Délivrance.
Quand je suis à pied, je n'ai pas besoin d’attendre,
D'attendre un bus, un train, un bateau.
L'attente.
Attendre.
Attendre une heure, deux heures, un jour, un mois,
Aujourd'hui,
Hier,
Demain,
J'attends.
Je hais ça.
Attendre.
L'attente tue. L'attente détruit. L'attente annihile.
L'attente me fait perdre mes pensées, mes idées, mes rêves.
L'attente abrutit, disperse, efface.
L'attente m'amène dans un état semi-conscient. Je suis nulle part et ailleurs.
Je suis moi, toi et elle.
Je suis nous. Je me disperse. Je ne pense plus. Je suis sans but, sans volonté, sans envie.
Sans but, sans volonté, sans envie.
Je suis seulement, et rien d'autre.
L'attente me réduit à cela : une demi chose, un demi être vivant, une demi conscience.
Non pas un tout, mais une part.
J'ai trop attendu, trop attendu.
J'ai trop attendu un mot, un signe, une caresse, une parole.
Je t'ai trop attendu.
TOI.
J'ai trop attendu tellement de choses.
Tellement de choses.
Tellement de choses qu'aujourd'hui j'attends encore.
J'attends.
J'ai pris une décision,
La décision,
De ne plus attendre.
Ne plus attendre...
Ne plus rien attendre de toi, de moi, de la vie, des choses de celle-ci.
Je n'attends plus.
Je marche.
Je marche pour oublier.
Je marche pour pardonner.
Je marche pour apprendre.
Je marche pour oublier mon monde, le tien, le sien, le nôtre.
Je marche pour pardonner mes actes, les tiens, les siens, les nôtres.
Je marche pour oublier.
Je marche pour pardonner.
Je marche pour apprendre.
Je marche pour apprendre à oublier, à pardonner.
Quand je marche, quand je marche tout se résume à cela.
Un mouvement, une pulsion, une impulsion.
Quand je marche je ne fais qu'un avec moi, quand je marche je ne fais qu'un avec la source, quand je marche, je ne fais qu'un avec mes pensées, quand je marche, je ne fais qu'un avec mes souvenirs de toi et d'elle.
Quand je marche, je suis en paix.
Je n'attends plus.
Je n'espère plus.
Je suis sereine, loin des craintes, loin des attentes de ta société, de la mienne, de la sienne, de la nôtre. Loin de ces diktats, de ces préjugés, de la crainte de la différence.
Quand je marche je n'attends plus.
Quand je marche je suis libre.
T. Mÿo.
Quand je suis à pied, je n'ai pas besoin d'attendre.
Attendre quelques heures, quelques minutes sans jamais que tu ne viennes,
Attendre simplement que tu reviennes,
Attendre juste un de tes gestes.
Mais je ne veux plus attendre,
Quand je suis à pied, je n'ai pas besoin d'attendre.
Je marche pour que tu reviennes,
Je marche juste pour que tu viennes.
Enfin je m'arrête et je comprends,
Que cette fois tu es parti et que tout est fini.
Jennifer
Quand je suis à pied, je n'ai pas besoin d'attendre.
Je n'ai pas besoin de me presser ni de regarder l'heure.
Plus rien n'a d'importance.
Je laisse mes pensées s'échapper, aussi libres que le vent.
Quand je suis à pied, je suis seule,
Je n'ai pas besoin de parler ni d'écouter qui que ce soit.
Je suis libre d'aller n'importe où.
Je peux marcher des heures, sans m'en rendre compte, perdue dans mes pensées.
Quand je suis à pied, je peux réfléchir, à tout, à rien.
Je pense à ce qui va mais surtout à ce qui ne va pas.
Parfois même, quand je suis à pied, des larmes commencent à rouler le long de mes joues, mais je n'y prête pas attention.
Je continue d'avancer,
Je n'ai besoin de rien ni personne, seulement moi.
Je suis seule.
Kenza
Je me souvenais de cet objet,
Cet objet qui me rappelait ce monde lointain,
Ce monde lointain qui était devenu un univers familier,
Familier au point que je ne pouvais plus me passer de son odeur,
Odeur épicée, exotique ou orientale, enfin cette odeur de savon.
Savon fait dans la brousse ou peut-être la jungle,
Jungle lointaine et finalement si proche,
Proche comme le magasin qui vendait ce savon,
Savon à l’ odeur épicée, exotique ou orientale, enfin cette odeur de savon
Mon savon de la brousse ou peut-être de la jungle.
Candice
Nos deux corps s'entremêlent
Et aujourd'hui, plus que tout autre jour
Tu n'as jamais été si belle.
Tes mains, tes reins,
Tout ce qu'en ton sein tu détiens.
Je joue avec tes mèches brunes
Et tes yeux me semblent la Lune.
Et cette odeur parfumée courant sur ta peau,
venant d'un savon fait ailleurs.
Un savon, fait dans la brousse,
Ou peut-être la jungle.
Et lorsque dehors, le vent mon visage cingle
Peu importe, je pense à toi, à moi,
Et à notre passion à nous étreindre.
Ta beauté ineffable, me fascine
Et ton sourire, charmeur, m'envenime.
Tu es mon idéal, mon rêve
Et par ta beauté onirique
De ma tristesse tu fais la trêve.
Car aujourd'hui, oui,
Cette nuit,
Tu n'as jamais été si belle.
Naelle
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