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Été 2023, des textes en vrac
"Excema" :
Comment nommer cette maladie que j'ai ?
Elle est innommable, c'est un monstre en moi qui me dit des choses
Qui me dit que la vie m'écrase, que le vent m'écoute parfois et me jette du sable dans les yeux
J'ai le don de n'attirer vers moi que les hommes laids et drôles, qui réveillent ce petit monstre
Ils l'adorent, alors il prend de la place, s'emparant de ma peau
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Chanter, jalousie des voix qu'on entend
Vagues entre intérêts et éloignements
Brûlure quand j'avale, il y avait une tempête
J'en ai parlé sans trop me blesser, sans trop stresser
J'ai ravalé mon égo, ça m'a brûlé mais c'est passé, ça s'est dégagé
Je suis talentueuse peut-être mais pour exister, il faut goûter plusieurs fois le même plat pas assez parfait, le même plat qui manque de quelque chose
Penser à moi, penser à moi
Et partager sans penser aux autres
Mais à moi
Et ils penseront à moi si je fais comme ça
C'est l'humain, c'est l'espèce
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"Texte pas achevé, à laisser pas achevé" :
Soleil et vélo, il fait tout mais le nom de ma musique est chaleur
Depuis quand je sais où je vais ?
Depuis quand suis-je à l'heure, pendant que le vent me suit
Je me sentais poursuivie mais qui le pourrait ?
Un peu d'égo et de souvenirs dans toutes mes sensations
Je suis à la réception, réception...
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"Fin de l'été" , c'est un texte de mon journal que je trouve vraiment mignon :
C'est quoi le bonheur ?
J'ai envie de mourir que quand je suis heureuse pour ne plus à vivre autre chose que ça
En ce moment, pour la première fois, j'ai la poitrine qui se noue car j'ai peur que ça se finisse
C'est comme une histoire d'amour, c'est une passion même plus élargie que ça
J'ai aimé ces gens comme on aime une famille, je les ai sentis m'aimer plus fort que mes amoureux
Ça m'a fais me sentir suffisante, plus besoin d'autres choses que de ça
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Encore une note de téléphone :
Je me retiens d'en fumer une
Pas de clope sur la lune
Comme toute les deux semaines, je l'attend
Quand elle est quasi pleine
Et ça sert à rien d'y réfléchir, je l'assume pas devant lui mais je sais que c'est encore un autre
Juste un autre
Et là je pense à un autre, sa voix dans ma tête
La voix d'une personne qui m'aimais
Quand on dit cette phrase, c'est niais et énervant
Je sais...
Mais j'entends encore sa voix, je l'oublie pas
J'entend encore les voix de ceux que j'ai vraiment aimé
Comme celle de mon père que je ne vois plus
Hey pourquoi tout sonne tragique
Tout à l'heure je marchais au couché du soleil sans trop de parasites dans ma tête
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Queu-tard
Je me noie dans le déni, ennui profond
J'ai baisé plus que je n'ai été aimé,
Jours de fêtes, c'est la famille mais j'en ai pas
En ce moment j'ai des gens qui me font juste la tête
Je suis une femme, je suce ta bite
Qu'on me blâme de ne pas être parfaite
Sûrement pas celle de ta vie, je suis trop perchée, enfin mon QI l'est
J'écris amour tous les jours depuis que je suis née
Ça devrait me lasser un jour d'écouter les gens mauvais
Mais c'est les seuls qui ont du temps, je suis leurs vides-couilles, vides trous d'ennuis
Alors que le savoir est une arme, il me donne des airs dramatiques
Les gens qui n'aiment plus, les gens stupides voient une tarée suicidaire
Les gens intelligents voient une femme qui n'utilisent pas sa lumière
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Essai : l'âme où ruse
Début juillet 2023 : extrait, journal inexplicite
J'ai besoin de toi pour me rappeler qui je suis. Combler mes vides, mes manques.
Pourquoi toi ?
Pour ça, je dois te faire confiance et assez pour que tu puisses voir toutes les zones d'ombres de mon être, que tu puisses y placer ta lanterne.
Qui pour se combler ?
Je n'ai pas besoin de toi pour être qui je suis, ni pour prendre le contrôle et me laisser guider.
Je suis la barque, tu as la tienne et on a notre bateau.
Mi-juillet : Extrait journal mi-explicite
5h23 le silence et l'amour sont d'or,
Un goût d'acier dans la bouche
Je me venge chaque secondes quand je bouge
Ton corps sur le mien, tes mains sur ma peau
C'est ce que je te disais tous le temps mais
Mon corps sur le tiens, mes mains sur ta peau
Sonneraient moins faux
Je t'ai montré les plus belles parties de moi
Mes pensées chuchotaient "je suis à lui"
Tout ce que je voulais faire avec toi, je le fais avec d'autre, tout ce que tu n'avais pas le temps de faire en travaillant, je le fais avec d'autres en travaillant
Il te suffisait de me dire sourire aux lèvres de d'apprendre la vie, de grandir
L'un des nôtres m'a dit "bon courage" car la vie que je mène est un mystère entier pour vous deux et ça vous effraie
Mes pensées chuchotaient "je suis à lui"
Seulement deux nuits par semaines, ma peau contre sa peau, quand je suis avec lui
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La sécurité du silence
Ne plus entendre le bruit. Que pensez-vous de ces moments où l'on est chez soi mais que le bruit des gens et de la ville autours, vous oppressent ?
Parfois, il vous arrive même d'avoir une haine qui monte en vous en vers ces gens qui parlent, rigolent ou chantent autours de chez vous. Leurs joies vous insupportent. C'est comme-ci, ils s'incrustaient chez vous sans autorisation.
D'où vient ce besoin d'être isolé à ce point, d'aimer le silence et d'être sensible au moindre bruit qui pourrait vous stimulez sans votre volonté ? Ou vous perturbez dans votre confort ? Dans cette illusion de sécurité.
Est-ce antipathique d'en venir à être en colère ?
Ce bruit de claquements de porte, de pas dans les escaliers, de brouhaha, de grincement de portail, de voitures, de travaux, de soirées… ne fait que nourrir mon envie de fuir.
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Parfois je regrette de ne passer du temps qu'à réfléchir aux autres et pas assez à moi-même. Je suis épuisée de me disperser autant. J'ai souvent peur, l'impression de toujours retourner en boucle le passé sans en trouver des issus positives, même dans mes textes... Alors voici de quoi en trouver:
J'essaie de trouver ma place, moi, anciennement fille placée à la D.A.S.S (a.s.e) à 15 ans.
Moi, fille d'une femme schizophrène.
D'un père ayant l'esprit trop torturé, fuyant ses responsabilités.
Soeur d'un transgenre anxieux de 17 ans.
Qui suis-je parmi mon vécu ? Parmi ces gens ?
Des histoires d'amour malsaines, de la violence psychologique, un viol, des séparations traumatisantes. Et mes erreurs aussi, mes putains d'erreurs.
Mes études, ma dernière année de licence qui m'a valut un stress énorme et que je n'ai pas eu.
Des villes sur lesquelles je balance, des rencontres toxiques en permanence. De très belles aussi, qui me donne envie d'être une bonne personne.
Du sport, des écrits, des réflexions incessantes, de la curiosité, un peu d'art, de la musique, une envie de voir le monde, une envie d'exister putain.
Une envie de me battre.
L'envie qu'on m'aime, l'envie d'aimer...
L'envie de réussir, de ne jamais transmettre à qui que ce soit ma génétique, mais de transmettre mon expérience.
La peur d'échouer, la peur du rejet, de l'abandon, l'évitement, la peur de la folie.
Je suis née parce que c'est comme ça, il n'y a pas eu une belle histoire derrière, il n'y a pas eu la plus belle enfance devant. Tout est passé si vite, tout passe trop vite mais j'ai la force de vivre, parce que j'ai cette chance de pouvoir recevoir en pleine santé, mentale et physique, tout ce que le monde peut m'offrir.
Est-ce une force supérieure ? Est-ce le hasard ? Est-ce l'attraction ? Une histoire d'âme ?
Qu'est-ce qui fait que j'avance en ayant de la chance malgré tout ?
Est-ce moi ?
Parce que depuis toute petite, je regarde le futur en rêvant de l'avoir entre mes mains.
Je me suis souvent tu, enfant avec les inconnus. Maintenant, la peur doit devenir une force.
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10/06/21
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4/4 - Mon
05/11/18
Qu'est-ce que je pourrais raconter ?
Que mon cœur n'a jamais pu se casser, et ça n'arrivera pas.
Il est libre comme un animal,
transmet en permanence, ce que j'ai à battre dans l'autre.
C'est un animal qui se bat pour conquérir.
Moi, je claque mon égo contre les murs,
c'est mon cœur qui se brisera,
révélateur de cassures, de folies pures, je dois le satisfaire.
Sa liberté me laissera vivre,
et j'ai seulement oublié les détails
des jours et des nuits et des milliers d'histoires
car on les connaît, on les sent pour finalement tout oublier
devenant des ombres en élan, qu'on ressent.
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3/4 - Plus de je (s.d)
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2/4 JE SUIS avant tout
08/18 - Note: "pour moi et juste moi, c'est moi, ce qu'on m'a transmis et ce que je transmet."
Je suis un émetteur de transmission
basé sur l'interprétation
à la recherche du confort.
Je rend vivant de diffusion les matériaux
collectant de grand nombres
de grand nombres que je fais voler.
Je les récupère toujours,
je ne m'envolerai jamais
que quand je serai à zéro
parce qu'on est trop lourd pour voler
prend en compte le compresseur
met en route le moteur
tu les feras tous voler
Il y a une odeur de fumée
Tu ne comprend rien
Il n'y a que les étoiles qui flottent.
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Série de textes (1 à 4) Egocentrisme
J'ai publié au tout début du blog, un texte sur l'égocentrisme mais en 2018, j'ai écris une série de texte sur le sujet. Le même principe à peu près mais en plus poétique et métaphorique. Il s'agit d'une série écrite en post-rupture et c'est marrant car mon ex me disait souvent que j'étais tellement égocentrique et narcissique. Hors, c'est un reproche que l'on fait souvent aux autres dans les relations proches.
1/4 - JE veux que tu saches (05/18)
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Un regard, le touché d'un nuage
Des paroles uniquement sincères dans mes rêves
Hypocrisie et mensonges, REGARDE, je crève
Mon nom sur ta peau gravé au rouge
Tu me dérange
Je veux tout t'arracher
Les marques de tes péchés,
Les rires de tes victoires,
Je ne la cache plus ma haine.
Je veux être ta seule brûlure
Que MON sang coule dans tes veines
Fais TOUT pour que je finisse morte,
Pousse moi violemment contre la porte.
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Texte sur PC fissuré 2
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Texte sur pc fissuré 1
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tumblr
03/11/19
Dans ton âme, je chavire sur ma première vie. Sur un bout de bois, je navigue. Deux corps morts au loin me font signe, Cachée derrière ta rétine, Qui suis-je ?
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Poème sur le “destin”
2 mai 2020 -
Quand je m’observais,
Le poids de ma conscience me portais
Vers un futur qui allait me perdre.
Et si j’avais su, que c’était bon,
Ressentir les pages, les marquer d’une musique.
Il m’avait demander de choisir,
Inconnus différents, c’était compris.
Les rues que je percevais sans savoir que j’allais partir
Avec nostalgie pure
Comme-ci je le savais sans décider.
Inhaler ses choix comme un présage,
Conséquences sans goûts,
J’avais été prévenu.
Voir dans les yeux de l’autre
Du nouveau.
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