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Les foyers d’Afrique éclairés grâce à l’énergie solaire…et à leurs téléphones portables
L’énergie solaire n’a jamais été aussi abordable, grâce à des panneaux aujourd’hui plus efficaces et à l’adoption massive des LED. Photo : MKOPA
« C’est un système merveilleux et qui fonctionne très bien… Il nous permet d’être éclairés grâce à une énergie propre ».
A 36 ans, Felix Ogutu vit avec son épouse et ses deux jeunes enfants à environ 30 km de la ville portuaire de Kisumu, dans l’Ouest du Kenya. Comme près des deux tiers des foyers d’Afrique sub-saharienne, leur maison n’est pas raccordée au réseau électrique national.
« Dépendre de la paraffine pour s’éclairer revient cher et peut être dangereux pour la santé en raison de la fumée dégagée, sans parler de l’impact pour l’environnement », commente-t-il.
Selon les Nations Unies, environ 4,3 millions de personnes décèdent prématurément chaque année à cause d’une pollution intérieure induite par les feux de cuisson et l’éclairage.
Felix Ogutu a acheté cette solution en 2013, qu’il vient juste de finir de payer. Elle lui permet d’économiser d’importantes sommes chaque mois. Photo : MKOPA
Après avoir lu dans le journal un article sur une nouvelle offre permettant d’acheter un système d’éclairage à l’énergie solaire, la femme de ce spécialiste du support informatique l’a poussé à se renseigner.
L’offre était intéressante : au lieu de payer pour une installation complète, hors de portée du plus grand nombre sur un continent où près de 43% de la population vit dans le plus grand dénuement selon la Banque mondiale, il a pu la régler en plusieurs fois à l’aide de son téléphone mobile.
« Pouvoir lire avec une lampe… C’est essentiel pour moi car je lis énormément. Avec une seule charge, la batterie emmagasine la puissance nécessaire pour lire pendant une nuit entière jusqu’au matin », se réjouit-il. Etre éclairé le soir a changé la donne pour leurs enfants aussi. « Leurs résultats scolaires se sont nettement améliorés grâce à cet éclairage qui n’est pas nocif pour leurs yeux ».
MKOPA estime que son système a permis à ses clients d’économiser près de 750 dollars sur quatre ans
Le canadien Jesse Moore est le cofondateur de MKOPA, l’entreprise à l’origine de cette technologie d’éclairage. La création de la plate-forme sous-jacente a été principalement motivée par le souhait d’économiser de l’argent.
« Au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, près de 4 milliards de dollars de dépenses sont consacrés chaque année à l’achat de kérosène et à la recharge des batteries, y compris celles de téléphones », constate-t-il. « Avant de nous connaître, notre client lambda avait l’habitude d’acheter du kérosène une à deux fois par jour. Avec 0,50 dollar par jour, il repartait avec un demi-litre qui allait être intégralement utilisé pour s’éclairer la nuit tombée ».
Un équipement d’alimentation fonctionnant à l’énergie solaire vendu par un agent de la société Sunny Money. Photo : Corrie Wingate Photography/SolarAid (flickr)
« En plus de ces 50 cents, il devait également débourser entre 9 et 10 cents chaque jour pour recharger son téléphone portable dans un magasin. Ensuite, il devait acheter des piles de radio ». Au total, cela représentait plus de 200 dollars à l’année pour un foyer.
Le système MKOPA III pour particuliers est équipé d’un panneau solaire, d’un pack de batteries avec deux lampes, d’une lampe-torche, d’une radio rechargeable et de 5 ports de charge pour téléphones portables.
Après le versement de 35 dollars d’arrhes, le système peut être installé. C’est là que la technologie de téléphonie mobile intégrée à la solution entre en jeu... Tous les règlements sont effectués par paiement mobile : les sommes dues sont envoyées par SMS vers des portefeuilles électroniques sans avoir besoin d’un compte bancaire.
La palette des solutions d’énergie solaire est très étendue, avec à son extrémité des centrales comme celle-ci, située en Afrique du Sud. Photo : Kashif Pathan (flickr)
Au Kenya, MKOPA utilise la solution de paiement de M-Pesa. Des petites sommes sont envoyées régulièrement, déclenchant automatiquement l’envoi d’un SMS vers la carte SIM embarquée dans la solution solaire. Cette dernière s’allume alors et fonctionne jusqu’à la prochaine échéance de paiement. Si le règlement suivant n’arrive pas, le système reste éteint, parfois indéfiniment en cas d’impayés. Le client peut s’il le souhaite rapporter l’équipement et récupérer ses arrhes.
Une souplesse qui était indispensable pour rendre cette technologie accessible au plus grand nombre, explique monsieur Ogutu. « Les modalités de paiement sont souples, ce qui m’a permis d’échelonner mes règlements sur une longue période. Cela aurait été vraiment très difficile s’il avait fallu payer tout de suite la totalité en espèces ».
Les systèmes MKOPA sont présents aujourd’hui dans plus de 250 000 foyers au Kenya, en Tanzanie, en Ouganda et au Ghana, en grande partie grâce au paiement mobile.
« Nous n’aurions jamais pu mettre en place ce système d’échelonnement des paiements avec de si petits montants », précise-t-il. « Nous collectons près d’un million de règlements chaque mois. La somme moyenne récupérée est de quelques dollars. Vous imaginez donc la gageure d’amasser 3 millions de dollars à raison de 3 dollars par foyer… ».
Elizabeth Mukwimba montre la solution solaire installée dans sa maison en Tanzanie par la société Off Grid Electric. Photo : Russell Watkins/DfID (flickr)
Off Grid Electric est un autre fournisseur de solutions d’éclairage solaire dont les services fonctionnent à la demande à l’aide du paiement mobile, en Tanzanie et au Rwanda. Il propose également des écrans de TV et des radios compatibles avec ses solutions d’alimentation MPower.
L’entreprise allemande Mobisol, active en Tanzanie et au Rwanda, propose quant à elle des offres donnant accès à différents niveaux de puissance. Elles permettent d’éclairer plusieurs lampes, un ordinateur portable ou une TV et un réfrigérateur, et de charger jusqu’à dix téléphones portables.
Nova Lumos affiche un modus operandi similaire au Nigeria. Au Sénégal, Oolu permet aux clients de payer de différentes façons, concédant par exemple une réduction aux utilisateurs de l’offre de paiement mobile Orange Money.
Koen Peters (à gauche) lors de la 4e Conférence internationale sur les systèmes d’éclairage autonomes (IOGLC). Photo : GOGLA
« Pour les offres traditionnelles de crédit à la consommation, les sommes demandées pour faire fonctionner ces systèmes d’éclairage solaire sont bien trop faibles en regard des coûts de transaction qu’induisent la fourniture des prêts et la collecte des règlements », explique Koen Peters, directeur exécutif du consortium GOGLA.
« Les écosystèmes de paiement mobile sont une alternative très abordable et efficace pour collecter des règlements auprès des clients à tout moment, où qu’ils se trouvent. Cela participe grandement à la réduction des coûts généraux et des risques liés à la fourniture d’une prestation de prêt d’énergie à des particuliers ».
L’arrivée de l’éclairage par panneau solaire dans les foyers est bénéfique pour leurs finances et la santé des personnes, mais pas seulement….
Fabrication d’une crêpe injera en Ethiopie. L’exposition aux fumées des braseros peut à terme entraîner de graves problèmes respiratoires. Photo : Rod Waddington (flickr)
Cette technologie réduit largement les risques de départ d’incendie, y compris de nuit grâce à la torche, autrement plus sûre. Les enfants font leurs devoirs plus sereinement, tandis que leurs mamans préparent à manger et gèrent les autres tâches domestiques en soirée avec un réel sentiment de sécurité.
L’énergie solaire représente un potentiel immense pour un continent naturellement favorisé en termes de rayonnement. Le gouvernement américain a mis en place un plan d’action baptisé Power Africa, qui ambitionne de multiplier par deux en 5 ans le nombre de foyers d’Afrique sub-saharienne équipés de l’électricité, après des débuts chaotiques.
En octobre dernier, le Royaume-Uni a donné le coup d’envoi à la campagne Energy Africa en prélude à l’édition 2015 de la Conférence-salon internationale sur les systèmes d’éclairage autonomes (IOGLC).
L’énergie solaire a le vent en poupe. Des start-up spécialisées dans ce créneau voient le jour les unes après les autres, dans l’espoir de profiter d’un marché prometteur et très loin d’être saturé.
Pour monsieur Ogutu, l’enjeu est autrement plus important dans son village situé à 30 km de Kisumu. L’énergie solaire permet de bénéficier d’un éclairage sain et fiable toute la nuit, de réaliser des économies et d’offrir un avenir plus radieux à ses enfants, Humphrey et Gloria. Elle est aussi synonyme d’une meilleure qualité de vie en compagnie de sa famille et des livres adorés.
Fiona Graham est responsable des contenus chez WorldRemit. Vous pouvez la suivre sur Twitter @FionaGraham.
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Star Wars : 10 choses bonnes à savoir sur Tatooine !
Les deux droïdes stars en quête de Tatooine. Photo : Darryl Moran (flickr)
Tatooine : c’est là que vivent Luke et son père, Anakin Skywalker, dans les films Star Wars… Tout comme les partenaires de WorldRemit !
C’est à Tatooine que Luke a rencontré Obi Wan Kenobi, Han Solo et Chewbacca le Wookie. Jabba le Hutt y vit, et de nombreux voyageurs intergalactiques font escale dans les villes de Mos Eisley et Mos Espa.
La planète Tatooine apparaît dans cinq des 6 opus qui ont précédé Star Wars : le Réveil de la Force, qui sort dans le monde entier ces jours.
Chez WorldRemit, nous avons à cœur d’aider nos clients à envoyer de l’argent à des proches ou des amis partout dans le monde, même dans les endroits les plus reculés. Ce mot d’ordre est valable pour la vraie Tatooine – une ville tunisienne qui s’appelle en réalité Tataouine –, grâce à notre partenaire local, la Banque de Habitat.
Tataouine est une ville du Sud Tunisien. Photo : Stefan Krasowski (flickr)
Loin d’être une planète située dans une galaxie très éloignée, Tataouine est une ville située dans le désert tunisien, plus précisément dans le Sud-Est du pays.
Ce n’est pas un hasard si la planète porte le nom de cette commune dans la saga. George s’en est servi pour baptiser la planète, même si le nom (anglais) utilisé diffère légèrement du nom arabe –Tataouine est ainsi devenue Tatooine.
Il a choisi ce nom sur place, pendant le tournage de son tout premier épisode, Star Wars épisode IV : Un nouvel espoir. La Tunisie a accueilli le tournage de la première trilogie et des opus suivants, à l’exception du dernier Star Wars : Le Réveil de la Force.
Pour célébrer les transferts d’argent « interplanétaires » et fêter la sortie du 7e volet de la saga, voici quelques informations intéressantes sur Tatooine, puisées dans la réalité ou dans l’imagination des scénaristes…
1. La ville de Tataouine compte près de 96 000 habitants. Elle est le siège du gouvernorat de la région de Tataouine, avec une population composée à 60% de Berbères.
Le centre-ville de la « vraie » Tataouine en Tunisie. Photo : Phil Heck (flickr)
2. Tataouine accueille chaque année le Festival des ksours sahariens, qui rend hommage à la culture berbère. La région est célèbre pour ses nombreux ksours, qui sont des greniers à grain fortifiés, et ses maisons troglodytiques.
3. Ce sont précisément ces architectures qui ont séduit les touristes et les réalisateurs, même si aucune scène n’a été tournée dans le centre-ville de Tataouine.
4. Seuls 22 km séparent Tataouine de Ksar Ouled Soltane, dont les greniers à grain berbères ont servi de décor pour les quartiers d’esclaves dans Star Wars épisode 1 : La Menace fantôme. Les greniers fortifiés de la ville de Médenine, également dans le Sud-Tunisien, ont été choisis pour les plans extérieurs de la maison où vivent le jeune Anakin Skywalker et sa mère, Shmi.
« S'il y a un point central dans cet univers, tu es sur la planète qui en est la plus éloignée » - c’est ainsi que Luke Skywalker décrit Tatooine.
5. La planète Tatooine devait au départ s’appeler Utapau. Naboo porte d’ailleurs au départ ce nom dans les premiers scénarios de La Revanche des Sith, qui ont été retravaillés par la suite.
6. D’autres sites tunisiens ont été choisis, notamment pour implanter le site de Mos Espa construit intégralement pour la première trilogie. Les décors sont restés sur place, ce qui a fait d’eux une attraction incontournable pour les touristes.
Le site de Mos Espa. Photo : Bonnie Craven Francis (flickr)
7. Il est possible de passer la nuit dans la maison où vit le jeune Luke Skywalker. La ferme d’humidité des Lars, qu’exploitent sa tante Beru et son oncle Owen, est devenue un hôtel dans la ville de Matmata.
Le couple connaît une fin tragique très rapidement dans le premier film de la saga. Les images de leurs corps calcinés ont hanté les cauchemars de plusieurs générations de jeunes spectateurs.
Le restaurant de l’hôtel propose un menu thématique « Star Wars », et permet de profiter des accessoires de tournage restés sur place. Photo : Stefan Krasowski (flickr)
8. En se rapprochant de la frontière algérienne et du lac salé Chott el Djerid, le touriste peut venir visiter l’extérieur de la ferme, le célèbre « igloo » aperçu dans l’épisode IV (Un Nouvel Espoir) dans la scène où l’on voit les deux soleils.
Cet igloo a été construit spécialement pour la toute première trilogie dans les parties sèches du lac salé, avant d’être reconstruit pour les opus suivants. Le temps l’a très vite dégradé, mais il a été une nouvelle fois rebâti grâce à une campagne de collecte de fonds lancée par des fans en 2012.
Les fans reconnaîtront la façade extérieure de la ferme des Lars. Photo : Stefan Krasowski (flickr)
9. L’île de Djerba fut, selon la légende, celle des Lotophages ou « mangeurs de lotus ». C’est là que se trouve le site de la cantina de Mos Eisley, taverne mal famée située en réalité dans la ville d’Ajim, dans le Sud de l’île.
L’île héberge également la maison d’Obi Wan Kenobi, aujourd’hui reconvertie en entrepôt de stockage par les pêcheurs locaux.
La taverne « cantina de Mos Eisley », loin de l’effervescence qu’on lui a connue... Photo : Stefan Krasowski (Twitter)
10. Vous êtes originaire de Tataouine et souhaitez envoyer de l’argent à des proches sur place pour les aider à acheter un nouveau droïde ? Ou éviter la cryogénisation à votre petit ami en l’aidant à régler ses dettes ? N’hésitez pas ! Envoyez-leur grâce à WorldRemit les sommes de votre choix via la Banque de l’Habitat, à Tataouine et dans d’autres villes de Tunisie.
Que la Force soit avec vous !
Fiona Graham est responsable des contenus chez WorldRemit. Vous pouvez la suivre sur Twitter @FionaGraham.
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Le téléphone mobile, compagnon clé de l’apprentissage scolaire
Un écolier heureux dans un village de Zambie. Photo : Liv Unni Sødem (flickr)
Avec l’arrivée du mois de septembre, l’hémisphère Nord glisse inévitablement vers l’hiver et ses journées plus courtes et humides. Dans l’autre hémisphère, ce mois est le bienvenu puisqu’il annonce l’arrivée prochaine de l’été. Mais dans le monde entier, cette période correspond surtout à la rentrée des classes…
La technologie peut-elle adoucir cette période pour les élèves ? Pas le téléphone portable, du moins pas dans les salles de classe, puisque dans de nombreux pays les parents d’élèves n’en veulent pas.
Pourtant cet outil peut rendre de grands services à son utilisateur si ce dernier n’a pas accès à un ordinateur portable. Les modèles de téléphones basiques, sans parler des modèles récents, concentreraient d’ailleurs davantage de puissance informatique que la capsule Apollo 11 lors de son alunissage en 1969.
Le téléphone mobile, malgré ses atouts, reste largement indésirable dans les salles de classe. Photo : Francis Storr (flickr)
Il n’y aura donc peut-être rien d’étonnant à ce que l’Afrique, avec ses impressionnants taux d’équipement à la téléphonie mobile, qui vont crescendo, se targue également du plus fort taux de croissance dans le domaine de l’apprentissage mobile, selon le spécialiste de l’e-learning Docebo.
Ce marché est dynamique : en Tanzanie, l’application gratuite Microsoft Math (auparavant appelée Nokia MoMath), qui permet de progresser en mathématiques, fonctionne avec les appareils Windows Phone et les outils équipés d’une connexion internet.
L’application offre aussi la possibilité de travailler en groupe. Photo : Microsoft
Les collégiens ou lycéens peuvent améliorer leur niveau dans cette matière grâce à l’apprentissage à distance, avec un catalogue de 9000 exercices interactifs à faire sur un téléphone mobile.
Chaque élève apprend à son rythme, et a la possibilité de résoudre des problèmes en affrontant un camarade à des fins d’émulation et de progression dans le classement. Les abonnés de Tigo ne paient pas de frais d’abonnement data supplémentaires, ce qui participe à l’engouement pour ce type d’application.
Ce système est utilisé en Afrique du Sud depuis plusieurs années. Selon Microsoft, il est utilisé à 80% en dehors des heures de classe.
Au Kenya, l’école est gratuite en primaire depuis 2003. Photo : Greg Westfall (flickr)
Au Kenya, la start-up locale eLimu va plus loin, en fournissant des applications et des contenus interactifs pensés pour les élèves du primaire sur une petite tablette Android personnalisée. Ces supports d’apprentissage sont accompagnés de musiques, de chansons et de vidéos conçues pour stimuler l’intérêt.
La plate-forme fait d’ailleurs l’objet d’une étude, menée par la société iHub Research (rattachée au célèbre hub technologique de Nairobi) pour évaluer l’impact du mLearning dans les écoles kenyanes.
Les téléphones basiques prédominent toujours en Afrique, malgré la progression des smartphones. Photo : Ken Banks kiwanja.net
Les smartphones sont de plus en plus utilisés sur l’ensemble du continent africain, même s’ils restent loin derrière les simples « feature phones » qui permettent à peine plus que de téléphoner et d’envoyer des SMS. Ces modèles basiques représentent plus de 60% du parc de téléphones mobiles en Afrique.
Les téléphones mobiles restent bannis des salles de classe en Europe et aux Etats-Unis, où ils sont accusés d’être une source de distraction pour les élèves. Dans les pays émergents, ils sont au contraire perçus comme un moyen clé pour démocratiser l’éducation.
Reste qu’aussi élaborées ces technologies soient-elles, aucune ne peut faire les devoirs à la place de l’élève …Pour l’instant du moins !
Utilisez-vous, vous-mêmes ou vos enfants, des technologies mobiles pour vous former à une discipline ? Déposez votre réponse dans les commentaires ci-dessous.
Fiona Graham est responsable des contenus chez WorldRemit. Vous pouvez la suivre sur Twitter @FionaGraham.
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Le paiement mobile, plate-forme de communication mondiale du futur
Envoyer de l’argent à des proches et des amis à l’étranger est désormais aussi facile et rapide que l’envoi d’un SMS. Photo : Jan Persiel (flickr)
La révolution du paiement mobile est en marche.
Ce qui a commencé comme une méthode simple pour régler un tiers est en passe de devenir la plate-forme de communication mondiale de l’avenir. Et pas uniquement pour l’achat de biens de consommation et de services, puisqu’elle est un mode de mise en relation entre les êtres.
Pour bien comprendre ce qui se profile à l’horizon, un petit retour aux origines s’impose.
Avant que l’humanité frappe des pièces de monnaie et imprime des billets de banque, les populations s’échangeaient des lettres de reconnaissance de dettes, avec mention du mode d’acquittement de cette somme et de l’échéance à laquelle elle serait honorée.
Ces échanges détaillés étaient autrement plus riches que ceux des billets de banque moderne.
Un billet de banque manuscrit datant de 1904 à Laredo (Texas). Photo : Irene Vidaurri Zubeck (flickr)
Les nations ont petit à petit commencé à développer leurs propres systèmes monétaires officiels, utilisés principalement localement. Certaines ont ainsi opté pour le Dollar ou le Dinar, le Franc, le Shilling…
Quand vint le moment de faire du commerce avec d’autres pays, une société de messagerie prit en charge ces opérations et la conversion des devises : Western Union, spécialiste de l’envoi de télégrammes.
L’arrivée des services de paiement mobile, au début du 21e siècle, marque une nouvelle étape importante, qui reste toutefois locale. Aujourd’hui, il existe plus de 260 services de paiement mobile dans le monde, qui ne sont pas, à de très rares exceptions, interopérables.
Notre entreprise, WorldRemit, se charge de ce rôle de convertisseur : les utilisateurs du monde entier peuvent envoyer instantanément de l’argent depuis leur smartphone vers des portefeuilles EcoCash, M-Pesa, MTN Mobile money, Airtel Money, Tigo Pesa ou encore Zaad.
En réalité, nous assurons davantage de transferts d’argent vers des portefeuilles Mobile Money que tous nos concurrents. La rapidité et la commodité de ce type d’envoi d’un téléphone portable vers un autre téléphone portable, lui fait rencontrer un vif succès auprès des membres de diasporas désireux d’aider financièrement des proches dans leur pays d’origine.
Plus de la moitié des transferts réalisés à destination de pays d’Afrique par WorldRemit concernent des comptes Mobile money.
Opération de recharge d’un compte mobile money. Photo : Institute for Money, Technology and Financial Inclusion (flickr)
En termes de comportements, des tendances fascinantes émergent. La population utilise les transferts d’argent mobiles comme si elle envoyait un message instantané.
Dans les pays où nous proposons la collecte d’espèces et l’envoi sur un compte mobile money, les utilisateurs envoient de plus petites sommes vers ce dernier (100 dollars en moyenne contre 200 dollars pour l’autre mode), mais bien plus souvent (en moyenne 3 x par mois contre 1,5 x).
Comment expliquer cette différence dans les habitudes ? La réponse se trouve chez nos clients : plutôt que d’envoyer de l’argent de façon morcelée, à raison d’une ou de deux fois par mois pour aider à régler des dépenses générales, ils approvisionnent des portefeuilles électroniques à la demande, par exemple lorsqu’un proche a besoin d’aller à l’épicerie locale, de régler une facture ou un repas. Une opération réalisée aussitôt après avoir parlé avec la personne en question.
Ils fonctionnent ainsi parce qu’ils en ont la possibilité : en effet, avec WorldRemit, les transferts s’effectuent instantanément, avec une commission minime à partir de 0,95 euro.
« C’est comme si la personne se trouvait juste à côté, pour m’apporter son aide au cas où j’aie besoin de quelque chose », témoigne ainsi Stellah Vardling, cliente de WorldRemit en Ouganda.
Nous avons donné un nom à ce phénomène : « la WhatsAppification de l’argent », puisque l’aide financière fait partie intégrante d’un dialogue permanent entre l’envoyeur et son destinataire.
Pour converser, les utilisateurs ont également recours à des applications de messagerie mobile telles que WhatsApp, Viber et Facebook Messenger. Une enquête réalisée récemment par WorldRemit auprès de ses clients a montré que 42% d’entre eux tombent d’accord par messagerie instantanée sur le montant des transferts.
Cette communication instantanée désigne ainsi deux réalités : le procédé rapide utilisé aujourd’hui pour envoyer de l’argent à l’étranger, et l’application avec laquelle WorldRemit fonctionne de pair selon le choix de ses clients.
Une agence Off Grid Electric près de la ville d’Arusha en Tanzanie. Photo : Russell Watkins/DfID (flickr)
En parallèle, un écosystème autour du paiement mobile est en train d’apparaître, d’abord au niveau local, mais avec une internationalisation progressive. Des produits et des services qui fonctionnent avec les portefeuilles électroniques voient ainsi le jour.
M-Changa, un service d’aide sociale, permet au public de faire un don pour une bonne cause à l’aide d’un compte mobile money. Les bénéficiaires récupèrent les dons de la même manière.
Off-Grid Electric est une entreprise implantée en Californie et en Tanzanie, qui vend de l’énergie solaire à bas prix à des villages tanzaniens. Ce service doit sa viabilité financière au mode de fonctionnement : au lieu de remettre en main propre l’argent dû à des agents, les clients paient à l’aide de leur compte Mobile money, en profitant si besoin d’un échelonnement de leurs règlements.
Cet écosystème va de plus en plus gagner des membres dans le monde entier. Des start-up innovantes vont le rejoindre, l’enrichissant au passage de nouvelles fonctionnalités utiles et lui conférant un rayonnement mondial grâce à des intermédiaires tels que WorldRemit.
Les opérateurs télécoms locaux vont quant à eux en profiter pour faire parler de leurs marques à l’étranger. Ainsi, au Zimbabwe, notre partenaire EcoNet propose déjà ses services en partenariat avec WorldRemit sous la marque EcoCash Diaspora.
Tous ces services ont un point commun : ils se servent du portefeuille électronique pour relier les populations entre elles, les rapprocher et changer la vie des individus.
N’est-ce pas une excellente définition de ce qu’est la communication ?
Alix Murphy est analyste en chef spécialisée dans la mobilité chez WorldRemit. Suivez-la sur Twitter @AlixinLondon
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Les îles du Pacifique, pionnières du paiement mobile
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le pays le plus multilingue du monde avec plus de 800 langues différentes parlées. Photo : North Star Cruises / David Kirkland
Des plages de sable noir volcanique, des couchers de soleil de carte postale, des cocktails à la noix de coco et une équipe de rugby connue dans le monde entier... Tels sont les mots qui reviennent le plus souvent à l’évocation des Iles du Pacifique, dont font partie les Fidji, le Vanuatu et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Personne ne penserait immédiatement à l’innovation digitale… Et pourtant, cette nation compte les services financiers les plus à la pointe du monde grâce au téléphone portable.
Avec un Etat qui regroupe plus de 20 000 îles peuplées par 12 millions d’habitants, la problématique des déplacements est une vraie gageure. Se rendre dans le commerce ou l’agence bancaire la plus proche peut nécessiter plusieurs trajets en bateau et de la marche.
L’archipel des Fidji est composé de plus de 330 îles, dont 110 habitées à l’année. Photo : Calvin Smith (flickr)
Ces dernières années, le taux de croissance des abonnements à la téléphonie mobile dans le Pacifique a explosé, dépassant la moyenne mondiale. S’il a fallu un peu plus de temps aux smartphones pour arriver, la donne a bien changé : selon les prévisions, près d’un tiers des insulaires du Pacifique en possèderont un d’ici la fin 2020.
De fait, un téléphone portable n’est pas qu’un simple outil pratique, c’est une véritable bouée de sauvetage. Lorsque le cyclone a frappé la région, les deux réseaux cellulaires du Vanuatu ont envoyé des SMS à la population pour l’alerter et l’informer de l’évolution de la situation avec des consignes de sécurité qui ont permis de sauver des centaines de vies.
Le système d’alertes par SMS a permis de sauver de nombreuses vies lors du passage du cyclone Pam. Photo : Aul Rah (flickr)
Les téléphones portables ont également joué un rôle majeur dans l’essor des services financiers. Ils ont permis à de milliers de personnes d’avoir accès à des offres de base, alors qu’un grand nombre d’entre elles n’avaient jamais eu de compte en banque.
Grâce au portefeuille électronique Mobile Money, dédié à ceux et celles qui ne disposent pas d’un compte bancaire, il est possible d’envoyer de l’argent à quelqu’un, de faire des achats dans le commerce ou en ligne, de régler des factures et des frais de scolarité, ou encore de recharger son forfait de téléphonie mobile.
Cette offre fonctionne avec tous les téléphones mobiles ; il n’est pas nécessaire de disposer d’un smartphone.
Les services de Mobile Money, en plein essor dans les pays émergents, ont été également adoptés très tôt dans la région Pacifique. La première offre est apparue en 2010 dans les îles Fidji. Il lui a fallu seulement quatre mois pour être adoptée par près d’un quart des Fidjiens.
Crédit photo : GSMA Mobile Economy
Aujourd’hui, 11 services se partagent le marché dans les six plus grands pays de la région (Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, îles Salomon, Tonga et Vanuatu).
Les insulaires du Pacifique utilisent leur portefeuille Mobile Money pour une multitude d’applications allant du paiement d’impôts locaux et du denier du culte, au règlement de frais de justice en passant par les assurances-vie.
En 2011, le Tonga est devenu l’un des premiers pays à introduire le paiement mobile sans contact avec l’offre Beep & Go de Digicel, longtemps avant l’arrivée de ce service en Europe et en Amérique du Nord.
Grâce au soutien inconditionnel de banques locales et à des actions intra-régionales telles que l’Initiative régionale des îles du Pacifique (PIRI) et le Programme d’inclusion financière du Pacifique (PFIP) piloté par les Nations unies, les offres Mobile Money sont en tête des priorités en tant que facteur de développement socio-économique.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, où seuls 15 à 20 % de la population ont accès à des services financiers, le paiement mobile joue un rôle important pour les femmes. Le service de Mobile Money local MiCash indique ainsi que la population féminine représente environ 40 % de sa clientèle, avec des comptes principalement utilisés comme compte d’épargne.
Le paiement mobile sans contact est arrivé au Tonga avec l’offre Beep and Go de Digicel, bien avant l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux pays voisins développés.
Les offres de Mobile Money ont également eu un impact positif, en avant-première, dans la région Pacifique pour les transferts d’argent à l’étranger.
Pendant qu’ailleurs dans le monde l’accent restait mis sur des services d’envoi d’argent domestique, les opérateurs Vodafone et Digicel ont été parmi les premiers à proposer les transferts à l’étranger directement vers un portefeuille Mobile Money aux Fidji, aux Tonga et aux Samoa dès 2011.
Ces transactions jouent un rôle essentiel pour l’économie de la zone Pacifique, et pour la vie de nombreux insulaires.
Selon le Fonds international de développement agricole, elles représentent entre 4,2 % du PIB des Fidji et 18,3 % de celui des Samoa, et même 15,8 % dans le cas des Tonga.
Les services de transfert d’argent qui acceptent les portefeuilles Mobile Money comptent parmi les solutions les moins chères du marché. D’où l’intérêt que manifestent de nombreux fournisseurs du monde entier pour ces offres, qui permettent à une personne dépourvue de compte en banque de recevoir des espèces de l’étranger.
Dorénavant, mieux vaut garder les yeux tournés vers la région Pacifique, qui se démarque en tant que pionnière dans le domaine des services de Mobile Money !
Alix Murphy est analyste en chef spécialisée dans la mobilité chez WorldRemit. Suivez-la sur Twitter @AlixinLondon
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Comment l’envoi d’argent est entré dans le 21e siècle grâce à la téléphonie mobile
Safaricom a lancé MPesa, son service révolutionnaire de paiement mobile, en 2007
Les agences de transfert et leurs files d’attente sont des lieux familiers pour nombre de personnes expatriées qui envoient régulièrement de l’argent à des proches à l’étranger.
Elles passent de longs moments à faire la queue, doivent remplir un formulaire fastidieux et s’acquitter de commissions élevées, le tout en perdant de précieuses heures pour cette course…
Mais ce n’est rien à côté de l’angoisse induite par le fait de transporter sur soi des billets de banque, avec le risque de se les faire voler avant leur traitement.
Vient ensuite la trop longue attente, qui se compte en jours, avant d’avoir confirmation de la bonne réception de l’argent par le destinataire.
Pour un grand nombre de personnes, le transfert d’argent à l’étranger reste un service forcément assuré par une agence spécialisée en centre-ville. Photo : Johan Fantenberg (flickr)
Les professionnels de ce secteur ne cherchent pas à se remettre en question : pourquoi changer un modèle qui a fait ses preuves ?
Pourtant, l’époque est au changement des habitudes, suite à l’arrivée du téléphone mobile dans la vie de presque tous les habitants de la planète. Un outil qui révolutionne l’envoi d’argent à l’étranger. Et pour ceux qui l’utilisent déjà, pas question de revenir en arrière pour retrouver les files d’attente des agences de transfert d’argent...
La Banque mondiale estime que ces transactions devraient totaliser 586 milliards de dollars en 2015, puis atteindre 636 milliards de dollars en 2017. Si la proportion d’opérations de transfert réalisées à l’aide d’un téléphone portable reste minoritaire, elle ne cesse de gagner du terrain.
En 2014, près de 500 millions de smartphones vendus moins de 100 dollars pièce ont afflué dans les commerces. Il est estimé qu’à l’horizon 2020, 90 % de la population mondiale âgée de plus de six ans possédera un téléphone mobile.
La Thaïlande comptait, en 2013, quelque 92,46 millions d’abonnés à un forfait de téléphonie mobile, ce qui correspond à 136 % de la population ! Photo : Asian Development Bank (sur flickr)
Avec la baisse du prix des forfaits data, les services en ligne deviennent accessibles au plus grand nombre, à commencer par les services d’envoi d’argent à l’étranger.
Plus des deux-tiers des clients de WorldRemit se servent d’un appareil mobile pour ce type d’opération, à l’aide de l’application ou du site depuis un ordinateur. Le bénéficiaire a le choix du mode de réception de la somme : virement bancaire, retrait d’espèces, recharge pour téléphone mobile et, surtout, versement dans un portefeuille Mobile Money.
L’offre Mobile Money enregistre une croissance rapide dans le monde entier, en sa qualité d’alternative simple au compte bancaire. Il s’agit en fait d’un service de portefeuille électronique qui permet d’envoyer de l’argent à une tierce personne, de faire des achats dans des commerces ou en ligne, de régler des factures et des frais de scolarité, ou encore de recharger le crédit de son forfait de téléphonie mobile. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un smartphone, puisque tous les types de téléphones sont acceptés.
Le portefeuille Mobile Money n’est pas utilisé qu’en Afrique de l’Est, contrairement à une idée répandue. Dans les faits, plus de 260 services de ce type sont proposés dans 90 pays, du Sri Lanka au Sénégal, en passant par le Paraguay, les Philippines, les Tonga et la Tanzanie.
Selon la GSMA, association internationale qui regroupe les professionnels de l’industrie de la téléphonie mobile, les services de Mobile Money comptent plus de 103 millions d’usagers actifs dans le monde. Ils étaient 60 millions en 2013 et 30 million en 2012.
Le chiffre de 103 millions est impressionnant, puisqu’il correspond à 1 personne sur 5 dans l’Union européenne.
En Afghanistan, M-Paisa propose des services de paiement Mobile Money. Photo : Institute for Money, Technology and Financial Inclusion (flickr)
Plus incroyable encore, 16 pays sur 90 comptent aujourd’hui davantage de comptes Mobile Money que de comptes bancaires traditionnels. Cette donnée est très révélatrice, car pour une grande partie des usagers n’ayant jamais eu de compte en banque, le téléphone mobile est leur premier mode d’accès à des services financiers officiels… Et il sera dans de nombreux cas le seul de leur existence.
Jusqu’à récemment, le transfert d’argent vers un portefeuille Mobile Money était impossible, en raison de l’absence d’infrastructure ad hoc pour ces envois d’un continent à l’autre.
La donne a changé en début d’année, lorsque la GSMA a annoncé que les transferts d’argent à l’étranger étaient devenus l’offre de service de Mobile Money connaissant la croissance la plus rapide.
Un kiosque EcoCash au Zimbabwe. Photo : Kay McGowan, USAID (sur flickr)
Ces informations vous sont sans doute totalement inconnues si vous vivez en Amérique du Nord ou en Europe occidentale et n’appartenez pas une diaspora.
Et pourtant… Plus de 30 % des transferts d’argent à l’international effectués grâce à WorldRemit émanent d’Europe ou des Etats-Unis, à destination d’un portefeuille Mobile Money.
Ces clients savent ce que c’est que d’envoyer ou de recevoir très rapidement de l’argent via un téléphone mobile, car ils utilisaient des services de Mobile Money lorsqu’ils vivaient encore dans leur pays d’origine. Ils les ont expérimentés bien avant le reste du monde.
Ils savent que la révolution des envois d’un téléphone mobile vers un autre téléphone mobile a déjà changé les habitudes et leurs vies.
Alix Murphy est Analyste Senior en mobilité chez WorldRemit. Vous pouvez la suivre sur Twitter : @AlixinLondon
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Sept applis incontournables pour les expatriés
Partir vivre dans un autre pays, loin de ses proches et de ses amis, n’est jamais chose facile quelle qu’en soit la motivation.
Si Skype, WhatsApp et Facebook permettent de rester en contact avec eux, de nombreuses autres applications existent, et sont très précieuses pour ne pas couper le lien!
WorldRemit a sélectionné les plus utiles pour garder le moral, quel que soit votre pays d’installation…
Dealplatz
iOS et Android
Gratuite
Dans les moments de vague à l’âme, rien de tel qu’une spécialité culinaire de son pays d’origine pour retrouver le sourire. Mais où la déguster ? Et pour les cuisiniers aguerris, où se procurer les ingrédients pour la mitonner ? C’est là qu’intervient Dealplatz : vous indiquez vos pays de résidence actuelle et d’origine, et l’application vous fournit alors une liste de magasins et de restaurants spécialisés proches de chez vous.
TuneIn Radio
iOS, Android et Windows Phone
Gratuite
TuneIn vous permet d’écouter votre station de radio préférée où que vous vous trouviez dans le monde. L’application donne accès à la programmation en direct de plus de 100 000 stations. La recherche de la fréquence convoitée s’effectue par pays, ville, ou catégorie (musique, sport, actualités…). Mieux vaut par contre disposer d’une bonne connexion Wi-Fi gratuite ou d’un forfait mobile data généreux !
Citymapper
iOS et Android
Gratuite
Cette appli aide à se rendre d’un point A à un point B dans la plupart des grandes villes du monde. Fini le stress de se repérer sur un plan ou le temps perdu à comparer les horaires des moyens de transports publics. Il suffit de taper la destination concernée pour connaître le meilleur itinéraire. Citymapper indique aussi le temps de trajet à prévoir et le coût.
iTranslate
iOS, Android et Windows Phone
4,99 dollars pour la version premium
On la croirait toute droite arrivée du futur… iTranslate traduit automatiquement n’importe quel mot, phrase ou expression dans plus de 90 langues. Un interprète de poche !
WorldView
iOS et Android
Gratuite
Si votre ville d’origine vous manque, WorldView va vous redonner le sourire… Ou vous donner envie de pleurer selon le cas ! Son réseau de 50 000 webcams, implantées dans le monde entier, permet de voir le temps qu’il fait quelque part et de profiter d’une carte postale animée. La plupart de ces webcams se trouvent dans des lieux touristiques.
Liana
iOS et Android
Gratuite
Liana est le réseau social des expatriés qui cherchent à rencontrer des compatriotes, ou dans certains cas des personnes originaires d’autres pays. Il suffit de se créer un profil et de définir le lieu où l’on se trouve. Liana indique alors sur une carte ses membres situés dans les environs, et offre la possibilité de leur envoyer un message pour faire connaissance.
WorldRemit
iOS et Android
Gratuite
WorldRemit est l’application incontournable pour envoyer de l’argent à des proches et amis à l’étranger. Il suffit de quelques secondes pour lancer le transfert depuis un téléphone portable, une tablette ou un ordinateur vers le pays concerné. WorldRemit couvre plus de 120 pays, et se charge de la transaction avec une commission réduite et un taux de change garanti. Le bénéficiaire a le choix entre un retrait d’espèces, un virement Mobile Money, un virement bancaire ou une recharge pour son téléphone mobile.
Iain MacKenzie est le Directeur de la Communication de WorldRemit
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Lorsque l’on travaille en mer, qu’est-ce qu’ “etre chez soi” signifie-t-il? Rencontrez Abdul Karim Sall, un pêcheur Sénégalais.
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Des petits montants envoyés régulièrement
Pour quelles raisons Internet révolutionne-t-il certaines industries et pas d’autres?
La réponse est simple: tout dépend s’il est possible de supprimer les efforts et les frais induits par l’acte d’achat d’un produit ou d’un service, sans affecter la qualité de celui-ci.
Prenons l’exemple concret de l’achat de musique: avec Internet, il est désormais possible d’éviter les efforts qu’induit l’action de se déplacer chez un disquaire et le coût de l’achat d’un CD physique, sans nuire au plaisir et à la qualité de l’écoute.
Il en va de même pour la réservation de vacances : elle peut se faire en ligne 24h/24 et 7j/7, et permet généralement d’avoir un tarif plus avantageux. Reste que prendre des vacances suppose une action physique, celle de sortir de chez soi, tout comme celle d’aller faire du sport dans un club ou de sortir dîner dans un restaurant.
La réservation des vacances ne signifie plus aller à un agent de voyage. Photo: miheco sur flickr
Curieusement, le secteur du transfert d’argent a quant à lui peu évolué.
Dans de nombreux pays, les paiements domestiques ont pourtant été modernisés au point d’être réalisés simplement en agitant un téléphone mobile personnel à côté d’un récepteur sans fil. Une opération qui n’induit aucun effort ou presque.
Et pourtant, pour des millions de personnes, l’envoi d’argent dans un autre pays se résume toujours à faire la queue dans une agence de transfert d’argent, en payant bien cher au final pour le service rendu.
Or aujourd’hui, cette opération est arrivée à un stade de maturité suffisant, qui permet de remiser au passé les efforts physiques liés au déplacement en agence et les frais traditionnellement associés. Le tout sans pénaliser le résultat final d’un service, qui après tout consiste en l’envoi d’une somme d’argent par une personne A à une personne B.
Le secteur n’a évolué que très récemment, après avoir longtemps été victime d’une relative inertie, du poids d’acteurs historiques surpuissants et d’une réglementation complexe.
WorldRemit est à l’origine de la grande offensive du digital sur le créneau de l’envoi d’argent, aussi bien du côté de l’envoyeur que du destinataire. La majorité des envoyeurs utilisent aujourd’hui leur smartphone au lieu de leur ordinateur. De toutes nos offres, les transferts vers des portefeuilles mobiles sont celles qui enregistrent la plus forte croissance.
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Il existe plus de 260 services de paiement mobile dans le monde. Source : GSMA
Il est possible d’envoyer instantanément de l’argent vers le portefeuille mobile d’une personne dans des pays tels que le Kenya, le Zimbabwe et les Philippines, avec une commission démarrant à seulement 0,95 €. Après seulement quelques clics dans l’application WorldRemit, l’argent arrive à bon port.
Que se passe-t-il alors lorsque l’envoi d’argent à l’étranger devient un service à si faible coût qui requiert si peu d’efforts ? La réponse est évidente : le public change ses habitudes !
Par le passé, les personnes qui se rendaient dans des agences de centre-ville envoyaient généralement de plus grosses sommes d’argent en une fois, pour éviter de se déplacer et de payer la commission à plusieurs reprises.
Un coup de téléphone confirmait parfois que le transfert était en cours… Mais le délai avant d’avoir des nouvelles s’espaçait, permettant difficilement à l’envoyeur de suivre la progression de son transfert.
Mobile Money à Bamako en Mali. Photo: Global X sur flickr
Ce mode de fonctionnement a fini par transformer une solution vitale de soutien des proches en un processus purement transactionnel.
La donne a changé avec les transferts instantanés d’argent via des systèmes de paiement mobile, puisque nous constatons que nos utilisateurs envoient des montants plus petits, mais plus souvent.
Si l’on prend l’exemple du Kenya, les personnes envoyant de l’argent à des proches qui le retireront en espèces, transfèrent en moyenne 300 dollars 1,8 fois par mois. Les transferts d’argent vers des téléphones mobiles se montent à 160 dollars, trois fois par mois. Il s’agit là de moyennes, car de nombreux clients envoient moins mais plus fréquemment.
Ce phénomène de petites transactions régulières a conduit des journalistes à surnommer WorldRemit « le WhatsApp de l’argent ». Et la ressemblance avec la messagerie instantanée ne s’arrête pas là...
Envoyer de l'argent aussi facilement que d'envoyer un message sur WhatsApp
Les utilisateurs de WorldRemit s’appuient sur des applications de communication telles que Viber et WhatsApp, ainsi que des services de voix sur IP comme Skype.
Une récente étude menée auprès des clients de WorldRemit a révélé que 60% d’entre eux, interrogés sur leurs préférences de communication, utilisent un service de messagerie instantanée pour parler de leur envoi d’argent.
Ces échanges possibles à tout moment permettent aux intéressés de demander de l’argent pour acheter à manger, faire des courses ou encore prendre le car.
Grâce à cette connexion permanente, la personne qui envoie de l’argent est autrement plus impliquée dans la vie quotidienne du destinataire. Elle voit à quel point son aide financière est précieuse.
« C’est comme si la personne se trouvait juste à côté, pour m’apporter son aide au cas où j’aie besoin de quelque chose… Je n’ai plus besoin d’aller à la banque pour un transfert qui va prendre sept jours ouvrés, car l’argent arrive en un clin d’œil », témoigne Stellah Vardling, cliente de WorldRemit en Ouganda, lors d’un entretien accordé via Skype.
Ces innovations vont inévitablement continuer de converger.
Les transferts d’argent à l’étranger ne seront sans doute jamais gratuits, puisqu’il y a des frais minimes induits par la lutte contre la fraude, les diverses mesures de sécurité, le déplacement de fonds autour du monde et l’incontournable assistance client.
Le public va de plus en plus percevoir les transferts d’argent comme étant un prolongement de leurs communications digitales.
Iain MacKenzie est le directeur des communications chez WorldRemit
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