tenthcrowley - Tumblr blog

tenthcrowley · 4 months ago

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i don't know what language is this (I'm stupid) but I hate not knowing it

"Quatre secondes"

Wolverine x

M/FTMreader

note : mutant!reader

résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent

! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie

3 805 mots Description à la troisième personne

Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.

Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.

Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.

Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.

Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.

Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.

Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être ��habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.

Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.

Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.

Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.

« Salut, tu as pu le récupérer ? »

Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.

« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »

Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.

Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.

« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »

Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.

« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »

Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.

Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.

Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.

« Aah putain ouais »

Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.

Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.

Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.

Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.

Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.

« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »

Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.

« Qu’est-ce que tu fous ici ? »

Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.

« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »

Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.

« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »

Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.

« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »

Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.

« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »

Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.

« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »

Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.

« Comment tu peux faire ça »

Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.

« Et toi, comment tu peux faire ça »

Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.

« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »

La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.

« Tu t’entends bien avec Oscar ? »

Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.

« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »

Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.

« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »

Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.

« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »

Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.

« Il est à qui ce t-shirt »

Son sourire ne fit que de s’agrandir.

« À un homme, répondit le plus jeune »

« Qui »

Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.

« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »

Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.

« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »

Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.

« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »

Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.

Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.

Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.

Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.

Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.

« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »

Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.

« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »

La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.

« Donc il est pas à Oscar ? »

« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »

La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.

« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »

« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »

Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.

« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »

Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.

« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »

Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.

« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »

Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.

« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »

Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.

« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »

Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.

« Putain ouais »

° x-men masterlist

bannières par @/saradika-graphics

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tenthcrowley · 4 months ago

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Carmen Berzatto x Single dad Male!reader

Gif by @heardchef

A/N: had this idea, thought it was cute:) also using mobile and I hate it.

"Richie what the fuck-" Carmy mumbles to himself as he paces around the restaurant frantically.

"Still no Richie?" Syd's voice pierced through the air with the million dollar question on everybody's mind this morning.

Instead of an answer, Carmy threw his phone into the office and took a deep breath. Doors opened in 10 minutes and his star front of houser was no where in sight and not answering his phone. He ran a hand through his messy hair and took post at expo, addressing his staff.

"Ebra, meats- and I mean all fucking meats, you are glued to that stove until I say stop. Syd expo and floating, help Tina finish prep and Marcus- finish the cakes right now or I swear to God. I'll be upfront, running register. Heard?"

Nods followed Carmys rambled speech and a chorus of 'Heard' rang out. With a short nod he moved swiftly to open the front of house. It felt like seconds before customers were already walking through the door, shouting their orders at him.

The anxiety of having to focus on everyone's orders and the pressure to keep up casual conversation was getting to him, his blood pounded in his ears and his mind unfocused. His chest began to ache with that familiar feeling. Running back and forth between front and kitchen felt like a triathlon as sweat steadily dripped down his back.

Once there was some semblance of peace, carmy grabbed his discarded phone and read the messages.

'spending the day with the kid. sry cuz.'

Carmy plopped down into his office chair and put his head in his hands. Today's stress weighed down on him like a ton of bricks and he was exhausted already. The few moments he spent wallowing were interrupted by the familiar 'ding' from the bell above the door.

Once he stood back up, he could feel the ache in his back and knees. Trudging to the register, he began his spiel.

"Welcome to The Beef, what can I get started for ya?"

His eyes naturally stayed on the ground until the silence from his customer caught his attention. When he picked his head up and looked at the man in front of him, his breath hitched in his throat. Hitched in a way he hadn't felt it do in a very long time.

The man in front of carmy was stunning, truly stunning. Carmy was so captivated by the man in front of him that he didn't notice the toddler on his hip until said toddler started gurgling with excitement. The sweet noise made something in his soul warm. The same warmth he felt when he tried a new recipe and nailed it.

The man in front of him had a hand on his chin and was inspecting the menu above Carmys head.

"Haven't been here in a while, what do you like?" The man finally made eye contact with Carmy and that's what did him in. Carmen's face flushed and his childhood stutter made a guest appearance.

"W-well, t-the beef is good- I prefer it h-hot and-" Carmy let out a deep sigh, focusing on the way his chest filled and expanded to ground himself. "Sorry." He cleared his throat and flushed harder, but this time with embarrassment.

"Hey don't worry about it." The man smiled and adjusted the child on his hip.

Something about the man's voice made Carmy relax, his shoulders slouched and his anxious grip on the counter loosened.

"Can I get an Italian hot, dipped?"

Carmy nodded and began ringing up the order. "Anything else?"

"Yeah, I heard you guys have cake now right? This little dude was so brave for his shots so I think he deserves a treat." He finished his sentence by ruffling the little boy's hair and blowing a raspberry into his cheek. The child squealed and giggled.

A small smile crept onto Carmys face, showing off his dimples and bright blue eyes.

"We do have cake, best in Chicago if I say so myself."

"Yeah? Does that sound good buddy?" He turned to the boy in his arms and got an enthusiastic nod in return. "We'd love some."

"Ice cream?"

"Well of course."

"Of course, of course."

Carmy actually felt himself giggle. A sweet little noise drawn from his lips. The man smiled wider at the sudden noise, his heart fluttering in his chest at this floppy haired chef.

"I'll get this right out for ya."

"Thank you..?"

"Carmy."

"Y/n, and this is my son Sammy."

Carmy bit his lip as he finished ringing up the order, stepping away into the kitchen. He made a b-line for Marcus and looked over his station with that same smile on his face.

"Slice of cake, chef." His voice was relaxed and sickly sweet, almost worryingly so.

Marcus turned to him with a quirked up brow, Carmen's demeanor was completely foreign to the crew.

"You alright chef?" Syd spoke carefully.

"I'm good, chef. I'm good."

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tenthcrowley · 4 months ago

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holy fucking shit read this piece of art RIGHT NOW

I’ll see you in the stars

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pairing -> carmen berzatto x m!oc

trope -> oh so much angst. angst. Devon has a panic attack. hurt/comfort, maybe some ooc Carmen?? but mostly ANGST

word count -> 2,220 (writer’s block kicked my ass on this one)

warnings -> panic attacks

part one -> here

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The Uber from Carmen’s apartment was the longest car ride Devon had ever been on. It wasn't that he didn’t like Carmen, he just didn’t know what he wanted. He didn’t know what he felt at this point. He didn’t know why he grabbed Carmen’s hands so suddenly. There was just something about the chef that had taken hold of him. He needed to do something. There was something about Carmen that made him feel. The thing was, he had never thought these thoughts, felt these feelings. This mix of colors, this mix of numbers, this constant sound of Carmen making the dinner that had made Devon feel sick. Maybe he should have told him that he was allergic to pecans.

Leaning his dark curls against the window, he silently wished he had asked Carmen to take him home. That would have meant that he could have had more time to pick apart every detail of his face, every detail of his hair, everything about him was fascinating. Everything about him had pulled Devon into loving a man who would never love him back. He had looked so uncomfortable back in his apartment. Maybe he had overstepped? Maybe he had done something wrong. Devon started to play with his fingers as he spiraled. He had taken it too far. He had misread the signs. Maybe Carmen was just being nice. Maybe he had done something completely wrong. Oh god, did Carmen hate him? Was he going to be fired? He couldn’t lose this job. He just couldn’t. He’d call in sick tomorrow, he’d call Sydney, Sydney knew how he felt about the head chef. Sydney would tell him if Carmen was mad at him. He never had the nerve to actually get into confrontations. He shifted in the Uber. Everything smelled like Carmen. Oh no. He ran his thumb along the edge of his coat. Oh no. He had been one hundred percent sure that this was his coat. That’s why everything smelled like the elusive Berzatto. It was his. It was his coat. It was his scraps of paper in the pockets. It was his discarded used tissues at the bottom of the inside pockets. He cringed at the thought but he sunk his head down into the collar of the coat and took a deep breath, inhaling the scent of the man he wished he could call his lover. Somehow, even with Carmen so intimately close to him, he was even farther. Devon needed to either get away or do something big. As he mulled it over in his brain, he found himself at a problem. He couldn’t take the chance for fear that he might lose the man he had learned to love over the months, that he had learned to care for, that he needed to give his heart and soul for or else he felt he hadn’t done enough. He needed to give his all or else he felt that he was unfulfilled. Somehow, it felt unhealthy but something about it was perfect. Like they needed each other. Devon needed to give his all or else and Carmen was convinced that no one could love him the way he needed to be loved.

Now on opposite sides of town, two men’s minds were one. One was hurriedly cropping vegetables and putting them in sealed containers and one was sketching his lover for the twentieth time. Carmen was trying to get his mind away from the British boy but every whiff of cinnamon reminded him of that laugh, of that chocolate hair, of that soft looking skin. At this point, Devon didn’t know what to think. Carmen didn’t seem like boys, but sometimes people fly under the radar. He hadn’t reacted to any of Devon’s signals so maybe he wasn’t, but he had seemed much more comfortable around him than really anyone else. Devon’s heart soared but like Icarus, flew a little too close to the sun and came crashing down when he realized that Carmen might just see him as a best friend, or worse, family.

Not that being someone’s chosen family was bad, it was just bad for his chances. He had gotten this treatment too many times. Devon was sitting on my kitchen island in his small apartment that he had bought with the money he got because he had gotten a scholarship to culinary school so that meant he had some money left over and that meant splurging on getting a kitchen island. His parents had thought of all of the wonderful things he would cook on that kitchen island but all Devon saw was a really hard, cold place to sit and draw. Perfect. His parents had never wanted him to be an artist, but he was pretty ok at it after practicing in his free time. He was not one of those amazing people you see on the internet but he had gotten good at drawing specifically one thing. Carmen Berzatto. His sketchbook that he had bought with his first paycheck from the Beef was filled up with sketches of the blonde chef. One after another. Pages filling up. By next week he would need a new sketchbook and this one would go in his pile of sketchbooks that held his love. Each devoted to the man who would never love him back.

Somehow this made Devon feel worse. He needed to do something. He couldn’t eat, he couldn’t sleep, but that could just be propped up to his anxiety induced insomnia. He kept needing to ask someone how one would pick up a prescription in America, but he felt like he’d be a burden to actually ask. He picked at his fingernails as moonlight streamed in through the window of his apartment. He hated the word apartment. It just sounded so janky. It sounded so industrial. Like it was a shipping container that cost too much money. Flat will always be a better word for this box he lived in. He wondered if he would ever start thinking about an apartment as not just, house but home. Maybe that only happens when you’re in love. Being in love sucks. Especially when it’s with a straight boy.

The Beef always smelled good in the mornings. There was a golden zone of time where Devon could slip through the packed area and smell all of the good, savory, delicious food cooking and then he was proverbially locked away in the bakery section with Marcus. Not that he didn’t like Marcus, Marcus was his man. Marcus knew about who Devon was and why Devon never ever called out sick, never showed up late, always went above and beyond, never wanting to be on Carmy’s bad side to the point that the British man would just blend into the wallpaper so well that no one ever noticed that he was leaving the conversation. This particular day, Devon was quieter than he normally is. Holding Carmen’s coat with one hand, he maneuvered like a master. He slipped past everyone and dropped his bag and the coat inside a little nook he had made a while ago. Almost everyone knew how Devon looked at Carmen. Today, Marcus was having none of it.

“Alright. If you’re not going to tell him, I will.” His voice was hard and full of frustration. Everyone had seen how Devon burned his heart alive like a martyr. Putting himself up on a pier for all to see how he felt and the only person not paying attention was Carmen. The only person who ignored the flames. The only person who couldn’t smell the smoke. Somehow oblivious to heat coming off in waves from the blaze that was fueled by seemingly unrequited feelings. Something in Devon wanted to be braver. To actually tell Carmen how he felt.

During his break, he would usually sit and smoke but today he was scaling a fire escape close to the Beef and thinking about Carmy. Today’s spiral was thinking about how Carmen would hold him. He knew that it would never happen if he never said anything and even if he said something, there was still that overwhelming possibility of Carmen not liking him in the same way. Oh but just to dream of waking up to a mess of blonde hair peppering kisses to his body. Oh just to be able to wrap his arms around his lover and hear that laugh that Carmen only gave him. Oh to be the object of Carmen’s desires. He dangled his feet until Sydney hit his foot with a stray orange. No one needed oranges, so this was Sydney’s wake up call for Devon.

That meant that he would have to go back inside. He felt like he was about to crumple. Like something inside him couldn’t go back. Nothing bad would happen but he just couldn’t. His vision started to get darker around the edges. His breath started to quicken. He needed to not be here. Oh god did Carmen hate him? Would their friendship be ruined if Devon told Carmen that he loved him? Devon clutched at the door frame, trying to stay a float as his mind was tugging him ever downwards. He couldn’t drown. He needed to live. He needed to survive. If only just to see Carmen be happy. No matter what it took. He could tell he wasn’t ok but right now all he was focused on was not making a scene. It felt different than usual panic. Like his chest was imploding and his hands were going numb. He was slowly having a panic attack. He hated these. With a burning passion, but there was no way of solving this one. Too risky. If only it was all simpler. If only he could find solace. Right now though, all he needed was solitude. He looked on edge as he slipped past everyone. Every person he passed gave him that look that asked if he was alright and his quickening pace was making it painfully obvious he was not alright in any sense of the word. All the same thoughts kept repeating in his head. It was agony. It needed to stop.

Little did he know, Carmen wasn’t having the best time either. He is pacing and thinking aggressively about where his jacket is. He knew he had it on him when he was with Devon the night before, but he had gotten swept up in Devon’s perfect brown curls and Devon’s perfect amber eyes, all the freckles that smattered across Devon’s face. Everything about him was adorable and Carmen just couldn’t deal with it. Carmen didn’t even know that right now, Devon was curled up in a ball, hiding from every fluorescent light that was just too bright. He hugged Carmen’s jacket close in a moment of weakness. It smelled like Carmen and that’s what he needed. He didn’t even process Carmy’s footsteps that were getting closer and closer. Another thing that Devon hadn’t noticed was that he had started crying. Carmen could hear the small sobs and made a B-line for it. No one else was here but he knew Devon usually promised to clean everything up for a bit more money so he knew who was crying immediately. He found Devon and dropped to his haunches.

“Dev, you ok? What’s goin’ on? What do you need?” Carmen’s voice was soft. Strange but not bad. Carmy let one of his hands tilt Devon’s chin as the other tugged the edge of his apron up to wipe off Devon’s tear stained cheeks. He looks so miserable and scared. Carmen sat on the floor with Devon. They didn’t say a word but Carmy tried something. He let his hand fall, palm up. An open invitation. An invitation for Devon to do something. After Devon laced their fingers together. He started to tear up worse.

Carmen pulled Devon’s head onto his chest and let Devon cry into the white material of Carmen’s white t-shirt. Usually he never let anything stain this but right now, his usual ball of british sunshine was not shining the same, and he cared about that more.

“I- I’m so sorry, mate. I-I’m making a big deal out of ev-everything.”

“You’re not. This is probably a very good reason and I will let you cry into my shirt for-“ He held Devon’s face, catching some of Dev’s tears on his palm.

“-as long as you want.” Devon was close enough for Carmen to kiss Devon’s forehead. He couldn’t. He might be overstepping boundaries. He needed something to break. Something to burst. He took Devon’s face in his hands. His usually rough lips planted a small, gentle kiss on Devon’s forehead.

Their foreheads touched and in an instant. Everything was sweet. Soft and warm. Comforting.

Right.

It was like a flash bang. If anyone asked, neither of them would have known you started it, but after the metaphorical flash of light, their lips were connected. It wasn’t hard and needy like regular lovers who had pined over each other for months on end but no. It was easy. There was no need for extra pressure. It was a kiss of reassurance. There was something calming to it. Something perfect. Something that both of them badly needed right now.

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a/n: holy shit. this took me too long. please reblog and comment and like as it helps me know you like what i’m doin :]

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tenthcrowley · 5 months ago

Text

Klaus: I'm seeing someone.

Five: As in dating or as in dead people?

Klaus: As in therapist.

#tua incorrect quotes #tua s4 #the umbrella academy #klaus hargreeves #tua five #tua #five hargreeves #luther hargreeves #allison hargreeves #diego hargreeves #ben hargreeves #viktor hargreeves #reginald hargreeves

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tenthcrowley · 5 months ago

Text

Klaus, peeling a banana: May I take your jacket, sir? Hahahaha.

Five: Do you think other people can’t hear you?

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tenthcrowley · 5 months ago

Text

Diego: Deadname or misgender my brother and your pronouns will be was/were

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tenthcrowley · 7 months ago

Note

Ahhhhh you posted the chapter ! I'm so happy ! Thank you so much ! Ngl I think about it when falling asleep lol

AAAHH I'm so happy that you're happy anon 😭 it's genuinely crazy for me, ty ��🫶🫶🫶🫶🫶

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tenthcrowley · 7 months ago

Note

alr anon idk who you are but I published it already! 🫶

Hello ! I know it's been a while since you wrote it but will you one day continue your tenth doctor x reader fic ? I really loved it and wanna know what's next.

omg hi!!! sorry to take too much time to answer but here I am.

honestly I suck at writing and being a writer, I have to schedule and I can't keep one, so whenever I get bored or stressed I quit it. but you, lovely anon made want to come back!

according to the fic of DW, I just finished writing the next chapter, I'll be publishing it tomorrow morning (in my time zone, rn is over midnight).

hope you like it and thank you for reading it and even remembering it! :') makes me so happy and genuinely helps with motivation!

take care 🫶

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tenthcrowley · 7 months ago

Text

Show: Doctor Who

Character: Tenth Doctor

Reader: Gender not specified

Summary: More and more questions without answers started to rise. Neither of you know exactly what to do next or even how, but you're sure you need answers.

The Prologue. [...] Chapter Three. | Chapter Four |

DREAMING

Chapter Four

The Doctor starts to walk around the TARDIS control room, he looks like he's thinking too many things at once. You don't blame him, you don't even know what to think anymore. It feels like your brain is working so much that it's completely blank.

"Do you think that I brought you here?" You ask him with concern. How in the world could you do that? I mean, there's no logical explanation. Well, the Doctor being there is enough to stop thinking logically.

He looks at you and gets closer. He's frowning and you're trying to, somehow, read his mind or something.

"I'm not sure how I can explain this. Travelling to another universe just by thought?" And he's talking to himself now. Typical. You just stand there and watch him think to himself, silently, which is rare of him.

"Let's say you brought me here, somehow. What else were you imagining? Because if you pulled me to your universe, what or who else can you bring here?" The question puts you off. You know you're very imaginative, you're constantly daydreaming about impossible things and your favourite characters or worlds you wish you could live in.

You don't know how to answer him. Yes, it is simple to answer but at the same time you don exactly know how to do so. It's confusing to understand a mind of your own especially when you're living in a situation like this one. Sci-fi in real life? How's that possible? It's not!

"I.. I pictured you here, right?" You suddenly walk out of the TARDIS to your flat. You look at the blue box from where you stood when it first appeared. The Doctor follows you, a little confused but intrigued. "I imagine myself living in other worlds mostly, never characters or other worlds in mine. But this time, I pictured you here." The doctor seems to have some sort of revelation. He gets it now.

"You said 'mostly'. Do you imagine other things here? Like you did with me?"

"Yes! Oh God. This is bad, this is really bad." You start walking around your flat, grabbing your head and thinking about all the damage you could do to your own universe. The things you imagine could actually appear and be real. It sounds great maybe, but it certainly won't be.

"Stop! Stop thinking!" The Doctor runs towards you and grabs you by the shoulders. "I don't know what you're... creating up there, don't tell me it could make it worse. But if you keep going, you could bring more stuff into your universe and it could collapse."

You knew that pretty well, you've watched the episodes. But still, being told that by The Doctor, It's different. This is real, it's happening, it's not your imagination this time. Well kind of involved.

"I just can't not think about it! if you tell me to not think about it, I will think about it!" You cried out and then sighed frustratedly. Everything is just so confusing and you feel lost, very lost. Now you have more questions than answers.

You looked at the Doctor and then at the TARDIS. Everything you've wished for, everything you've dreamed of was right there in front of you. Well, the TARDIS wasn't working but if you both manage to somehow fix it, you could just ask the Doctor to take you. You have hopes which win over every single bad thought you could have that is just mostly reality. Still, another universe, you know the problems of that.

"My TARDIS started to malfunction before landing here." His sudden break of silence brings you back to reality. You listen as he looks away, thinking. "If you think that the TARDIS works or... or if you think about me travelling somewhere else, it might work."

You think about it, now he'd be right. That could actually work since you're using the (non)logic of the facts. And you want to just make him happy and put him back where he came from, however it's nice to be with him and share moments with a character you only saw fictionally until now. It's like a vivid dream, a literal dream came true and now you have to let go forever basically. You never knew you could do this until this very moment and you already had to stop. But you think and you think about the possibilities of everything, of all the questions, of what can be done and what can't, on what it's true and what's not.

But the Doctor is there looking at you with puppy eyes, one could say. You can tell by his eyes only he misses his home, his universe, his own planets and he's afraid. Because it's what he knows and travelling around the multiverse never occurs to him because he knows the risks. It just wasn't possible. But it is, now.

But again, so many questions unanswered and you just have to let him go?

"How... how can I do this? Why?" Your voice breaks the silence this time. Your brain is just filled with questions and possible answers and so, so much curiosity. "You're fictional for me, why did I bring you here? How can I possibly do that? You have a TARDIS, and you don't even do it! How can I by just pure thought?"

And you know the Doctor is irresistible for the unknown yet to explore.

"...How?"

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