#vis ma vie numérique

[pourprecry]

Parfois, (et un peu trop souvent), je vis mal les réseaux sociaux. Surtout avec instagram, et l’été, les gens partent en vacances affichent leurs meilleurs storys insta, et moi je reste bloquée là. A des moments, j’aimerai ne suivre personne, supprimer mon compte ou le mettre en stand bye, parce que je ne peux m’éviter de comparer leur vie avec la mienne. (Je sais pourtant, que même moi quand je met des storys je mets les meilleurs moments de ma vie, alors qu’elle n’est pas comme ça constamment).

Faudrait, que je fasse une pause des réseaux et de mon tel, mais j’ai toujours peur de rater une info importante ou un message de qqln.

C’est dingue comment le numérique régit sur notre humeur, nos émotions, notre sentiment de bien être et de mal être, nos relations amicales et amoureuses, nos achats et nos envies, notre rythme de vie et de sommeil, nos rencontres… En fait, les R.S. contrôlent littéralement notre vie, et j’en suis dépendante.

Je sais qu’un jour, sur un coup de tête, je supprimerai probablement les R.S. ou je m’achèterai un vieux biko pour être libre, et heureuse, à ma façon.

[paulysson1]

3%

Trois pourcentage de batterie,

Et dans mon sang des veines vaines que je partage avec ceux avant moi qui ne sont plus là,

Je me dis que bouillonne mon esprit en cette nuit assez suffoquante.

Ma demoiselle dort (elle déteste que je l'appelle "demoiselle"), sait qu'au fond de moi je ne puis être un clown à ressort.

Dans une chanson j'inscris numériquement mes pensées à l'instant T,

Vivement le prochain été,

Afin de célébrer,

Notre anniversaire sans adversaires autre que l'engagement de nos vies passées,

De créer une nouvelle idée de l'Amour.

Elle va se réveiller demain et je serais loin d'elle mais l'attraction est présente et nous gravitons à force égale autour du soleil de notre attirance mutuelle.

Et j'allume l'étincelle qui bruine tout sur son passage,

Qui créer et brûle toutes âmes,

Qui s'enflamme avec des relents d'agonie de vie.

Je me déshabille de ma journée afin d'enfiler ma tenue de la nuit la plus pure,

Savais-tu que nous n'étions que nature ? Lorsque la mort mord le socle de tes souvenirs ? Tu sais, ceux qui t'accroches aux lendemain.

J'ai yeux se ferment,

Le relancer de mon haleine venue tout droit de ma brossé à dent m'apaise.

Je suis prêt à songer multiple fanstasme de vie à ses côtés.

P.amis

Lorsque les yeux vont s'éveiller, je me souviendrais d'elle,

Pour une journée de plus,

Avec qualités et défauts qui se mélange à et viennent cicatriser, trop longtemps enduré, mon dos.

[loup-venant]

0.0.0...000.

Hier, j'ai démonté le clavier de mon ordinateur. La touche D était un peu récalcitrante et ne s'enregistrait pas bien quand j'appuyais dessus.

Je l'ai depuis des années, c'est un clavier mécanique rétro éclairé d'une compagnie dont les produits sont relativement médiocre en terme de qualité. J'ai un jour renversé un bol de flocons d'avoine trop près de ce cher outil de tous les jours. Autant dire que le lait végétal a les même effets que n'importe quel autre liquide qui se serait malencontreusement retrouvé coincé à chercher un chemin de sortie entre les touches et le fond du clavier.

Ma patience a cet instant n'a pas été des plus exemplaires, j'ai gardé le tout branché et me suis contenté d'éponger avec une serviette ce qui était visible. Il semblait encore fonctionner et ça aurait été un détail dans la vie si quelques jours plus tard les touches 0 et . du pavé numérique ne s'étaient pas soudainement offert des vacances au retour alors encore indéterminé.

Mais en l'ouvrant hier soir, ma curiosité s'en est allé bras dessus bras dessous avec mon courage. Et dans les règles de l'art pour peu que s'en soit un, vis après vis déposées sur un schéma dessiné rapidement sur une feuille de papier pour les replacer au bon endroit, j'ai inspecté l'engin et tous ses recoins. J'ai nettoyé à l'alcool la carte électronique qui contient tous les switchs en insistant un peu sur celui de la touche d.

Là, j'ai reconnu les victimes de ma négligence, le 0 et le . du pavé numérique. J'ai alors ouvert mon bouquin favoris pour me sortir de toutes les situations, internet. Après de nombreuses heures, je trouve un guide d'un gars qui ouvre le même clavier et qui répare façon mc guyver les même touches que les miennes, si ça s'est pas beau. Seul hic, je suis novice en électricité et les mots résistance et diode font autant de sens pour moi qu'un texte de loi.

J'ai tout de même compris de mon cher guide anglophone que s'assurer que la diode responsable pour ces deux touches soit capable de faire le même boulot que les autres diodes pour d'autres couples de touches. Détail qui m'a fait sourire et comprendra qui pourra, la diode en question était nommée d66.

Elle semble faire son job normalement, que faire alors ? Les soudures des deux touches affichent des traces assez marquées de corrosion. Je décide alors de dessouder le tout pour remettre de l'étain neuf. Néanmoins il faut bien comprendre que cette diode n'est pas plus grande que 1mm sur 0.5mm, et ses trois pattes sont à peine visible. J'en arrache évidemment une en la dessoudant. La chance devait bien tourner à un moment où un autre. Un peu désespéré, je la teste tout de même. Elle semble vraiment continuer à fonctionner. Je me décide alors à la replacer en imaginant simplement faire monter l'étain jusqu'à l'endroit où la troisième patte se trouvait. À cet instant elle me saute des mains vers mon sol en osb. Il fait nuit et ma seul lumière vient d'une part de la led de mon téléphone et d'autre part de ma lampe d'ambiance. Ce qui pourra vous projeter sans mal je suppose dans mon état d'esprit du moment "c'est fini..."

J'ai pas ouvert ce clavier pour rien, me dis-je, mon courage est là et je me met à quatre pattes. Je prépare la fouille d'un premier balayage des yeux. Je ne voit rien. En même temps, sa taille et la texture du sol n'aidant pas, j'avais peu d'espoir de la retrouver du premier coup d’œil. Après une recherche plus minutieuse, je retrouve la fameuse diode. Sa troisième patte n'a pas repoussé entre temps mais j'arrive à la replacer et elle semble toujours fonctionnelle. Les deux touches aussi on reçu un petit coup d'étain.

Je branche alors le clavier sans vraiment y croire. D'ailleurs, à cet instant je me dis juste que ça serait fou que ça fonctionne après l'avoir autant charcuté.

0.0.0...000.

[zeboute]

La vie comme un Haiku

Le Haiku, suggestif, et condensé Le haiku est un poème en 3 vers. Ecrire quelques vers Ma vie est un Haiku Chaque jour mes mots. La forme littéraire a plu, plait et plaira. Pourquoi le Haiku est-il encore moderne, et inonde nos vies numériques ? Médiologie du Haiku ! Continue reading La vie comme un Haiku

[katanedavid]

Meaningfool

J’ai 45 ans. Deux enfants de 7 et 9 ans. Une femme. Un appartement. Un chalet. Un job d’enseignant. Je regarde les photos de ma vie. Photos numériques. Prises depuis 2010. J’ai déjà regardé celles de 2011. 2012. 2013. 2014. Il me reste 10 ans à voir. Vie de couple. Vie de famille. Vie professionnelle. Vie amicale. Combien de vies ? Les milliers de photos défilent doucemet sous mes yeux. Je…

[m-cg]

SÉANCE #11 - Quantification de soi et vie privée

Les innovations technologiques ne cessent de se multiplier et de prendre de plus en plus de place dans nos vies. Presque tout le monde a un téléphone cellulaire, il est possible de monter le chauffage de sa chambre ou de fermer les rideaux du salon grâce à une application et on peut même avoir une discussion complète avec un agent conversationnel! Certes, toutes ces innovations technologiques comportent des risques pour la vie privée, car elles collectent sans cesse des milliers de données sur les utilisateurs. Les outils de quantification de soi n’en font pas exception.

La quantification de soi est « une démarche qui implique de mesurer quelque chose (activité physique, calories, temps de sommeil, etc.), mais aussi d’en prendre note par écrit (à la main ou sur une machine), le tout sous une forme [...] numérique » (Thomé, 2023, 1er paragr.). Cette technologie peut être utilisée à plusieurs fins, comme pour perdre du poids, tenter ou éviter d’avoir un enfant, ne pas passer trop de temps sur ses appareils électroniques, etc. 

Personnellement, j’utilise MyFitnessPal, une application gratuite qui me permet de suivre les calories ingérées ou dépensées en faisant de l’exercice ou grâce aux pas marchés durant la journée. Pour ce faire, l’application utilise les capteurs de mouvements de mon téléphone pour mesurer tous mes déplacements. J’ai aussi l’application de mes assurances de voiture qui grâce au programme Ma conduite, établit mon profil de conductrice pour me faire économiser sur le prix mensuel de mes assurances. Ce programme utilise aussi les capteurs de mouvements, pour détecter par exemple si je freine trop brusquement, et la localisation de mon téléphone, pour voir si j’ai respecté les limites de vitesse.

Lorsque j’ai installé ces applications, on m’a demandé d’activer la fonction « Mouvements et forme physique » ou de « Toujours autoriser l’accès à [ma] position » pour profiter à 100% de leurs fonctionnalités. Si ces deux applications étaient gratuites, c’est souvent que les données des utilisateurs sont vendues à n’importe qui, qui en fait n’importe quoi (Thomé, 2023, 4e paragr.). J’ai activé ces fonctions, donc j’ai donné mon consentement à ce que ces applications utilisent mes données. Cependant, on peut tout de même s’interroger « quant à la confidentialité de ces données » (idem) et sur à quel point elles sont protégées des entreprises qui voudraient les utiliser pour établir des profils à des fins commerciales. 

[influencebertha]

Capitalisme algorithmique et prise de conscience sociale (séance #10) 

Le monde robotique prend de plus en plus de place dans nos sociétés. Notamment, nous assistons à une normalisation des caisses rapides dans les épiceries et les pharmacies. Également, l’intelligence artificielle (IA) permet, par exemple, à un étudiant d’écrire un texte de plusieurs mots en un clic. La présence de ces systèmes robotiques engendre beaucoup d’enjeux quant aux niveaux éducatifs, économiques, politiques, culturels et sociaux. 

Un enjeu d’actualité qui est un débat public est le capitalisme algorithmique. L’article du Devoir « Réglementer l’IA, et sortir du capitalisme algorithmique » traite de cet enjeu économique qui touche notre société en général. Ainsi, le capitalisme algorithmique « repose sur l’extraction massive de données personnelles, le développement accéléré d’algorithmes, l’hégémonie des plateformes, une refonte du monde du travail et l’introduction de systèmes décisionnels automatisés dans différentes sphères sociales ». De plus, « les algorithmes jouent un rôle grandissant dans la prédiction, la monétisation, la surveillance, le contrôle et la manipulation des comportements. » De ce fait, le débat de réglementer l’IA prend place. L’auteur de l’article partage que « le débat public doit s’élargir et remettre en question la propriété privée des moyens de production algorithmique, et s’interroger sur la place, le rôle et les limites des technologies algorithmiques dans nos vies et notre société. »

Pour ma part, je suis partagée avec l’opinion du journaliste. En effet, je suis d’accord avec son point de vue. Cependant, il faut également se poser la question à savoir, même si on réglemente l’IA, est-ce qu’on peut vraiment empêcher les entreprises d’utiliser l’AI pour des biens économiques? De plus, comment savoir que les entreprises utilisent l’AI pour du capitalisme algorithmique? Il faut aller au- delà des rôles et des limites des technologies algorithmiques. Les algorithmes ne sont pas un phénomène nouveau dans notre société. Ainsi, les utilisateurs des médias numériques sont au courant des enjeux soulevés par cette problématique. De même, il y a eu un documentaire Netflix, sorti en 2020, The Social Dilemma, dans lequel on projette comment les médias sociaux manipulent notre comportement, comment notre vie privée est menacée, comment on peut devenir dépendant aux médias numériques, etc.  De ce fait, en tant que société on est coupable, car on est conscient des enjeux. Également, il ne faut pas oublier que l’intelligence artificielle a été créée par l’homme. De la même manière qu’on a développé l’IA, c’est la même manière qu’on peut l’éliminer.

[lafilleunpeupaumee-blog]

Au seuil de mes 22 ans, je me retrouve face à un chapitre de ma vie teinté de mélancolie et de perplexité. L'euphorie de la jeunesse cède peu à peu la place à une réalité complexe, où les rêves jadis insouciants sont confrontés aux aspérités de la vie adulte.

Mon cœur, à 22 ans, porte les cicatrices des amours passées, des relations éphémères et des désillusions romantiques. Les pages du livre de mon existence sont marquées par des chapitres qui se sont refermés sans que je puisse complètement tourner la page. Les promesses de l'amour éternel se sont étiolées, laissant un arrière-goût amer d'inachevé.

Les chemins que j'ai empruntés se croisent avec des questionnements existentiels, des doutes sur mes choix et des craintes face à l'avenir qui s'étend devant moi. Les attentes de la société, les pressions professionnelles et les responsabilités qui s'accumulent forment un nuage dense qui obscurcit parfois le ciel de mes aspirations.

À 22 ans, je me sens parfois comme une étrangère dans ce monde adulte, tentant de trouver ma place dans un puzzle complexe. Les amitiés évoluent, certains se perdent en chemin, et la solitude peut parfois être plus étourdissante que jamais. Les soirées animées d'autrefois cèdent la place à des moments de réflexion solitaire, où je me demande qui je suis réellement et où je vais.

Les réseaux sociaux, reflets numériques de nos vies, ne montrent souvent que des fragments choisis, des moments de bonheur éphémère. Derrière les sourires sur les photos, se cachent parfois des pensées sombres et des instants de vulnérabilité que l'on préfère taire.

À 22 ans, je me trouve à la croisée des chemins, entre la jeune personne insouciante que j'étais et la personne adulte que je deviens progressivement. Les éclats de mon cœur brisé témoignent des batailles émotionnelles que j'ai menées, mais ils portent également la promesse d'une résilience en construction. Peut-être que dans cette période de transition, je découvrirai la force de surmonter les obstacles, et que les pages encore vierges de mon avenir s'empliront de nouvelles expériences et de leçons de vie. À 22 ans, je m'efforce de naviguer dans cette mer agitée de l'âge adulte, avec l'espoir que les vagues tumultueuses finiront par laisser place à une mer plus calme et à un horizon prometteur.

[oeilmediatique]

Séance #5 - Impact des réseaux sociaux chez les jeunes

Dans cet âge numérique où les réseaux sociaux dominent nos vies en ligne, il est crucial de prendre du recul pour réfléchir aux implications de ces plateformes sur les relations interpersonnelles des jeunes. Il est intéressant de se concentrer sur l'impact que les réseaux sociaux ont sur la manière dont nous interagissons lorsque l’on sait que : « Les relations humaines sont les choses les plus complexes, les plus denses et les plus fragiles qui soient. » (Youssouf Omarjee)

Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup s’inquiètent à propos des réseaux sociaux et de leurs conséquences sur les plus jeunes qui sont presque nés avec les réseaux.

C’est le cas de Vivek Murthy, administrateur de la santé publique aux États-Unis. « Nous traversons une crise nationale de la santé mentale des jeunes, et je crains que les réseaux sociaux ne soient un moteur important de cette crise - ce à quoi nous devons répondre de toute urgence. »

On en vient alors à se demander si le progrès technologique n’aurait pas pris le dessus sur la santé publique. Une étude récente réalisée par les chercheurs de l’Institut de la santé de l’enfant Great Ormond Street de l’University College de Londres a démontré que les plateformes sociales ont un réel impact sur la santé mentale des jeunes.

Il commence à y avoir une prise de conscience générale par rapport à tout cela, beaucoup comprennent qu’il est urgent de réguler les réseaux sociaux chez les plus jeunes afin de les préserver.

Aux États-Unis, plus précisément dans le Montana, une loi pour bannir TikTok a été promulguée dans l’État. Selon moi, en tant qu’étudiant qui ait connu l’apparition des réseaux sociaux dans ma vie de tous les jours, une telle mesure me semble extrême, ces plateformes n’auraient pas besoin d’être bannies si elles étaient tout simplement mieux régulées et que l’accès y était plus surveillé.

Finalement, je pense qu’il ne s’agit pas de vouloir faire un retour en arrière en bannissant les réseaux sociaux, mais plutôt d’apprendre à vivre avec, en faisant de la prévention et de la régulation auprès des plus jeunes. 

Le progrès technologique étant toujours de plus en plus important, il ne s’agit selon moi pas de le ralentir, mais bien de le contrôler.

[the1fnch]

dimanche 27 août 2023

hey, bon j'essaye quand j'ai du temps libre. Car des fois j'ai la flemme et des fois non, mais je sais pas quoi faire du coup je me dis que je peux écrire en attendant que le temps passe ! ou même essayer d'écrire juste un petit livre, ça va peut-être m'aider en français, je suis pas si douée que ça en français. j'ai souvent au dessus de la moyenne et heureusement!^^ ( sinon je peux dire au revoir a mon merveilleux téléphone..)

bref! C'est bientôt la rentrée, je stresse pour ma classe, imagine je suis encore dans la pire classe, mais cette fois en 4ème! Argg, sinon ça va devenir la troisième fois, où je suis dans la pire classe. souvent les professeurs nous disent a mon groupe, que si on était pas, ma classe serait un cas désespérée! Alala espérons, que le bon Dieu, peut me faire échapper d'être dans la pire classe et que je suis avec Maeline, Judith, Axelle et Elena ça va faire comme mon groupe de primaire. C'était le bon vieux temps, même si on se disputait souvent, ça nous empêché pas de nous aimé entre nous.

Je me demande, quand je pourrai regarder paris classe numérique, comme ça je peux regarder dans qu'elle classe où je suis:) et le stresse va descendre. Ya aussi le stresse du brevet. On me dit souvent que ça va c'est dans 1ans. j'ai pas envie de grandir c'est ce que je me suis dis souvent, mais des fois ça fait du bien de grandir, tu te dis que tu es plus mature que il y a quelques années.

Y a aussi le stresse de ce que tu veux faire plus tard, d'ailleurs vraiment je ne comprend rien, fin si je comprends vraiment que quelque trucs. Mais j'espère que dans quelques années, je serai ce que je ferai. Beaucoup de gens qui sont du même âge que moi, le sait déjà, mais pas moi rip:,)

Je n'ai vraiment pas envie de faire des études de médecine, ça ne m'intéresse pas du tout. Pas comme ma famille du côté de mon père;) je pense m'intéresser sur l'art, mais ma mère veut pas, elle dit qu'il y a pas beaucoup de chance, que je réussisse. mais alors quesque je VEUX faire moi. Mais y a rien qui peut me faire du plaisir pour travaillé. J'ai très peur, mais je n'ai pas le droit d'avoir peur pour ça, fin si mais sinon je vais stresser encore plus.

Aujourd'hui, comme d'habitude je vais à la messe, en même temps c'est dimanche, je fais pas vraiment grand chose avant la rentrée. Je pense aller à la piscine et voir ma meilleur amie Maeline. Et m'amuser avant la rentrée avec mes amies avant qu'il le soit trop tard!

Sinon je peux regretter plus tard, mais bon, c'est la vie! temps que tu vis sans regret, je peux te dire que tu es chanceuse! alala je dois respirer with the good humeur ! bon je te laisse à la prochaine! youhouuuuuuuuuuu!

[mersea77]

SAAQclic et protection de la vie privée : bon ménage ?

Le virage numérique que nous connaissons depuis quelques années se produit à l’échelle mondiale. Bien entendu, le Québec n’en fait pas exception. Cette orientation se voulant être une manière de faciliter nos vies comporte malheureusement son lot de risques. Le vol d’identité représente, selon moi, le plus grand danger de cette tendance à souhaiter tout numériser. Voilà pourquoi, par un bel après-midi de la fin de mars, j’ai décidé d’effectuer le chemin aller-retour à Granby afin de renouveler mon permis de conduire. Il était hors de question que je m’inscrive sur SAAQclic ! Vieille mentalité, me direz-vous ? Peut-être, mais je préfère laisser le temps à ce site de faire ses preuves avant de me tourner vers cette solution informatisée.

Un peu de positif !

Malgré ma réticence face à ce virage numérique, je dois avouer que ce dernier comporte quelques avantages. Il permet tout d’abord à la clientèle de la Société de l’assurance automobile du Québec de réaliser la plupart de ses transactions dans le confort de son foyer. Plus besoin de se déplacer dans l’une des succursales et d’y perdre un temps précieux. De plus, en faisant appel à l’informatique, les tâches manuelles sont sans doute réduites, ce qui a pour effet d’augmenter la productivité. Enfin, la pénurie de personnel sévit possiblement tout autant à la SAAQ que dans de nombreuses entreprises québécoises. Ce tournant numérique vient assurément alléger cette situation problématique.

Oui, mais…

Nous ne sommes pas sans savoir que le démarrage de SAAQclic fut cahoteux et a connu de nombreux ratés. Ceux-ci ont été très médiatisés et il a même été question de faux site et textos. D’ailleurs, j’en ai reçu un qui m’offrait gentiment un crédit en raison de la fermeture des succursales et des inconvénients engendrés. Si les débuts du virage numérique de la SAAQ sont à ce point complexes, nous sommes en droit de nous inquiéter de la suite. Comment la gestion de nos données privées sera-t-elle réalisée ? Sera-t-elle suffisamment sécuritaire ?

Par ailleurs, nous avons appris que nos informations personnelles transmises à la Société de l’assurance automobile du Québec seraient par la suite partagées auprès d’autres entités ministérielles. Cette décision soulève donc la question à savoir à qui appartiennent ces renseignements une fois qu’ils sont croisés avec de nouvelles données. L’usage que le gouvernement en fera ensuite reste inconnue, mais ne soyons pas surpris s’il s’en sert afin de mettre en place une surveillance à la Big Brother advenant une prochaine pandémie.

Aussi, qu’adviendra-t-il de nos renseignements personnels s’ils sont vendus à des entreprises privées comme souhaite le faire l’État ? En créant une telle entente avec ce domaine, le gouvernement pourrait « utiliser ces données pour essayer de catégoriser les citoyens par rapport à leurs comportements en termes de santé, de mobilité ou de gestion financière » (Gambs et al., 2022).

Finalement, l’extorsion de données reflète quant à moi le plus gros risque encouru dans ce virage numérique. Entre le 6 mars et le 31 juillet 2020, « plus de 1578 fraudes liées à un vol d’identité ont été signalées par des Québécois au Centre antifraude du Canada sur les 4730 dans l’ensemble du pays, ce qui correspond à 33 % » (Halin, 2020). Afin de se créer un profil sur SAAQclic, il faut fournir les informations suivantes :

Numéro d’assurance sociale

Numéro d’assurance maladie

Numéro de référence sur le permis de conduire

Numéro de référence sur la carte d’assurance maladie

Numéro d’un avis de cotisation de Revenu Québec des deux dernières années

Ajoutons à ces données qu’il est nécessaire de lier ce profil à un compte bancaire dans le but de réaliser des transactions monétaires. Avec toutes ces informations en main, une personne malveillante serait en mesure de demander un prêt à notre nom dans une institution financière. J’y entrevois un scénario désastreux d’accumulation de dettes non désirées.

Pourquoi ne pas avoir envisagé cette solution ?

À mon avis, la meilleure solution quant à la protection de notre vie privée face à ce virage numérique réside dans l’authentification à deux facteurs. Microsoft définit cette dernière comme « une méthode de sécurité basée sur la gestion des identités et accès qui impose deux formes d’identification pour accéder aux ressources et données » (Microsoft, 2023). L’entreprise en propose quatre types :

Modules de sécurité matériels

Notifications Push

Vérification par SMS

Authentification vocale

Plusieurs organisations, dont des centres de service scolaires, utilisent cette avenue afin de protéger les données personnelles de ceux et de celles qui naviguent sur leurs sites web. Je trouve dommage que la Société de l’assurance automobile du Québec n’en ait pas fait autant…

Bibliographie

Gambs, S. et al. (2022, 10 juin). L’identité numérique : quels enjeux et quels risques? Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2022/06/10/lidentite-numerique-quels-enjeux-et-quels-risques

Halin, F. (2020, 30 septembre). Les plaintes pour vol d’identité plus nombreuses au Québec. Journal de Montréal. https://www.journaldemontreal.com/2020/09/30/les-plaintes-pour-vol-didentite-plus-nombreuses-au-quebec

Microsoft. (2023). Qu’est-ce que l’authentification à 2 facteurs?https://www.microsoft.com/fr-ca/security/business/security-101/what-is-two-factor-authentication-2fa

[spymasterprofrance]

Comment vérifier les messages WhatsApp supprimés?

Whatsapp est la première plateforme de messagerie au monde. Il est utilisé quotidiennement par des millions d'utilisateurs à travers le monde. Il a été la force dominante de la messagerie et a presque repris la fonction de base d'un téléphone mobile qui appelle.

Non seulement pour un usage personnel, mais également à des fins professionnelles, car les groupes de l'entreprise sont amenés à discuter même en dehors de l'entreprise. Le marketing Whatsapp est également devenu une tendance ces derniers temps.

Peut-être pensez-vous que votre partenaire vous trompe avec un collègue. Ou cela pourrait être votre enfant qui se mêle à la mauvaise foule. Ainsi, le suivi de WhatsApp peut être un outil pratique à acheter pour assurer une vérification rapide des messages qu'ils ont supprimés pour vous cacher.

Une technologie comme Whatsapp nous a aidés à nous connecter avec plusieurs personnes à la fois et à partager plusieurs types de données. Cela fait gagner du temps, mais certaines personnes l'utilisent également pour mentir et tromper leurs proches, car elles pensent qu'elles peuvent utiliser Whatsapp de cette façon.

Façons de vérifier les messages supprimés

Nous vivons à l'ère numérique et une grande partie de nos vies est contrôlée par la technologie. Les appels téléphoniques ont été remplacés par des messages et occupent ainsi une grande partie de notre vie, personnelle ou professionnelle. Passons en revue les moyens de vérifier l'historique des discussions Whatsapp sur Android et sur iPhone.

Découvrez ce dont ils discutent sur leurs réseaux sociaux. Passez à l'action et utilisez l'application d'espionnage spymaster pro WhatsApp. Commencez à surveiller maintenant

Vérifier les messages supprimés pour Android

De nos jours, qu'il s'agisse d'amis, de famille ou de collègues, tout le monde rattrape les autres grâce à Whatsapp. Si vous souhaitez vérifier les messages supprimés sur le téléphone Android de votre proche, voici quelques façons.

1. Restaurer les messages supprimés de Google Backup

Vous pouvez sauvegarder les messages Whatsapp avec Google Drive, puis vérifier les messages supprimés via la copie de sauvegarde.

Étape 1: Désinstallez Whatsapp sur votre appareil

Étape 2: Réinstallez et connectez-vous à votre compte

Étape 3: Vous recevrez un message d'invite pour restaurer votre sauvegarde. Cliquez sur "Restaurer" et c'est fait.

Vous pensez que votre copine parle à quelqu'un d'autre sur facebook, vous avez aimé ce blog sur lire les messages facebook de ma copine

2. Vérifiez les messages supprimés avec le logiciel de surveillance de téléphone portable

Achetez une copie d'un logiciel de surveillance de téléphone cellulaire auquel vous faites confiance à partir de sa page d'accueil et installez-le sur votre appareil. Vous devez vous assurer qu'il prend en charge l'appareil Android dont vous souhaitez voir les messages supprimés et la version du logiciel Android dont dispose le mobile cible.

Vérifier les messages supprimés pour iPhone

Votre relation pourrait traverser une phase difficile. Ils peuvent tricher ou simplement agir à cause d'un problème. Quoi qu'il en soit, vous méritez de le savoir. Passons en revue quelques méthodes simples qui vous aideront à vérifier tous les messages supprimés s'ils essaient de vous cacher des choses.

1. Vérifiez les messages supprimés via iPhone Backup

Si vous activez les sauvegardes iCloud sur votre appareil iPhone, les sauvegardes iTunes sont automatiquement enregistrées sur votre iTunes à partir de votre iPhone.

2. Vérifiez les messages supprimés via iCloud Backup

Allez dans "Paramètres" sur leur iPhone et appuyez d'abord sur l'option "iCloud". Au bas de l'écran du lecteur iCloud, vous devez appuyer sur l'option "Sauvegarder". Si la sauvegarde iCloud est activée, vous pourrez voir la date et l'heure de la dernière sauvegarde.

Il n'y a pas de meilleure solution de surveillance! S'inscrire. Installer. Moniteur.

3. Vérifiez les messages supprimés via l'iPhone

vérifier le logiciel une autre façon préférée de lire un message supprimé sur whatsapp de votre bien-aimé consiste à utiliser le logiciel de récupération iPhone Whatsapp iPhone.

Étape 1: Vous devez vous rendre sur la page d'accueil de votre logiciel de vérification iPhone de confiance.

Étape 2: Vous devez sélectionner le plan et installer le logiciel sur votre iPhone.

Étape 3: Vous pouvez maintenant voir le logiciel vous aider à voir tous leurs messages Whatsapp supprimés à vérifier plus tard.

Conclusion

Whatsapp est une plateforme de messagerie utilisée par presque tout le monde dans le monde. De nombreuses conversations personnelles importantes et des conversations professionnelles ont lieu sur ce service de messagerie. Vous pouvez avoir des doutes sur votre proche et avoir besoin de voir les messages qu'il a supprimés. Vous avez besoin du meilleur suivi WhatsApp pour vérifier tous les messages supprimés

[toutmontbeliard-com]

Les Doubiens invités, par sondage, à se prononcer sur la stratégie départementale de sécurité routière

Dans le Doubs, le nombre de blessés sur les routes en 2022 est en hausse de plus de 36% par rapport à l’année 2019 (dernière année sans aucune restriction de déplacement). Les blessés hospitalisés sont quant à eux en hausse de plus de 15% (chiffres encore non consolidés). La vigilance doit donc, encore et toujours, être de mise. La sécurité routière étant l’affaire de tous, elle repose sur l’implication de toute la communauté engagée en faveur de la lutte contre l’insécurité routière, et particulièrement des acteurs locaux. Afin de leur permettre de disposer d’un outil de référence commun adapté à la réalité de chaque territoire, la stratégie d’action en faveur de la sécurité routière est définie, pour une durée de 5 ans, dans le document général d’orientations (DGO) (infos). Le nouveau DGO 2023 – 2027 est actuellement en cours d’élaboration. Une journée de remue-méninges réunissant notamment les associations de sécurité routière, les forces de l’ordre, les, l’Éducation Nationale, les gestionnaires routiers, la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail de Bourgogne-Franche-Comté, le Service Départemental d’Incendie et de Secours et des bénévoles de la Sécurité Routière s’est ainsi tenue le 9 décembre 2022. Ses échanges fructueux ont permis de faire émerger les dix orientations d’actions qui sont soumises au vote des habitants du Doubs, premiers concernés, jusqu’au 26 février 2023 inclus. Ils choisissent donc la ou les propositions qui leur semblent intéressantes et plusieurs propositions peuvent être cochées (elles ne peuvent pas être priorisées). Il s’agit de : - sensibiliser toute l’année les motards au port des équipements - prévenir les jeunes sur les risques de l’alcool et des stupéfiants - distracteurs : sensibiliser par la mise en situation "pratique" - vélos – trottinettes : sensibiliser sur équipements de visibilité - mobiliser les branches professionnelles pour communiquer en particulier sur les risques routiers professionnels - motos – cyclos : communiquer auprès des usagers via les nouveaux outils numériques - communiquer sur les effets indésirables de certains médicaments sur la conduite - sensibiliser les conducteurs sur les alternatives au téléphone au volant - se mettre dans la peau d’un autre usager (« vis ma vie » – cohabiter) - sensibiliser les métiers à conduite d’urgence. Les résultats du vote permettront d’alimenter les réflexions sur la stratégie départementale de sécurité routière et seront ensuite détaillés dans le document final : elles pourront permettre une priorisation des actions sur l’une ou l’autre des orientations d’actions. À noter que de très nombreuses autres orientations d’actions viendront compléter cette sélection de dix éléments puisque le document final devra traiter de l’ensemble des usages de la route, qui seront détaillés au sein des enjeux suivants : les deux-roues motorisés (motos-cyclomoteurs) ; les conduites à risques (alcool, stupéfiants, vitesse et non-respect des priorités, distracteurs (l’usage du téléphone notamment) ; les nouveaux modes de mobilité dite « douce » : vélos (y compris à assistance électrique), engins de déplacement personnel motorisés (trottinettes électriques, …) et marche ; le risque routier professionnel. infos > Sondage de Pôle Sécurité Routière) Read the full article

[danslatetedemarie]

SÉANCE #06-Qu'est-ce que le vrai «moi»?

Quand est-il réellement possible de déclarer qu’une personne est « authentique » ou « vraie »? À maintes reprises, je me suis fait répéter de ne pas croire tout ce que je vois sur les médias sociaux, qu’il ne s’agit pas de la réalité, que les gens se montrent à leur meilleur seulement, que l’image est centrée sur le pouvoir, la reconnaissance, l’argent… À bien y penser, ces mêmes motivations sont définitivement autant présentes dans notre vie publique hors ligne qu’en ligne. Serions-nous en train de démoniser de façon exagérée l’espace numérique? En effet, je pense que l’idée de « fausse identité » associée aux médias sociaux ne doit pas son titre aux avancées technologiques mais bien à l’idéologie sociale de vouloir plaire à tous. Tel qu’expliqué par Richard Smith, professeur à l’Université Simon Fraser, « Les plateformes comme Facebook et Instagram ne créent rien de nouveau, elles canalisent ce que les êtres humains ont toujours fait. ».

Par exemple, le professeur aborde le choix de vêtement comme expression d’une image qui peut être totalement différente au travail qu’à la maison. En développant dans cette lignée, je me surprends à moi-même à adapter mes paroles, mon attitude, ma voix parfois aux personnes à qui je parle, en particulier lorsqu’il s’agit de l’inconnu. Les médias sociaux deviendraient donc dans ce sens une plateforme de diffusion de l’une de nos nombreuses images personnelles et non une cause de notre malaise à exprimer notre personnalité authentique. À mon avis, il est plus intéressant de se pencher sur l’idée derrière la peur de cette expression personnelle que sur la présence des plateformes dans nos vies. La peur du regard des autres, du jugement, du rejet, représentent à mon avis de bonnes pistes de réponses.

Je pense que ce nouvel axe de questionnement peut cependant devenir extrêmement paradoxal au moment où l’authenticité d’une personne peut être influencée par son environnement et s’éloigner du même coup de sa réalité même. Il serait tout de même pertinent de tenter l’exercice et de redéfinir ce que nous sommes avant de projeter ce que nous voulons être.

[lamangasserie]

5 mangas pour plonger dans les affres de l'amour

Shojosphère est un tout nouveau compte Twitter qui vise à faire la promotion du shojo et du josei, des mangas dont le cœur de cible est le lectorat féminin. Pour ce faire, chaque mois un thème est donné, à leur initiative, et chacun est invité, d’une manière ou d’une autre à participer. Faisant partie, comme beaucoup, des forces de défense du shojo et du josei, je me suis dit que c’était l’occasion de mettre en valeur quelques titres qui m’ont marqué dans mon parcours de lectrice. La toute première thématique de la Shojosphère est le drame romantique ! C’est une première thématique assez facile, le genre étant courant dans le shojo et josei. J’ai donc choisi 5 titres shojo et josei de drames romantiques.

Le premier qui m’est venu en tête fut C’était Nous de Yuki Obata. C’est un manga qui fut pré-publié dans le magazine Betsucomi de Shogakukan. Chez nous, il est sorti aux éditions Soleil en 2006 et est terminé en 16 tomes. Il est malheureusement difficile à trouver neuf ou en occasion mais une édition numérique est disponible. Vous pouvez aussi vérifier sa disponibilité dans la bibliothèque la plus proche de chez vous !

Résumé: 

C’était Nous commence avec la rentrée au lycée de Nanami Takahashi, une jeune fille plutôt discrète. Face à elle, le populaire Yano Motoharu, qu’elle ne porte pas dans son cœur… dans un premier temps. Nanami, en apprenant à mieux connaître Yano, en tombera amoureuse mais elle découvrira aussi que celui-ci porte avec lui un passé pesant.

Quelques mots:

C’était Nous est le premier manga qui m’a profondément ému, j’y ai lâché ma première larmichette pendant une lecture. C’était pour le tome 8, à un moment pivot du manga. Ça fait un moment que j’ai lu C’était Nous, cependant, je me souviens qu’à l’époque j’avais beaucoup été touché par le personnage de Yano, doux, attentif envers Nanami mais aussi sans cesse dans une douleur qui lui parait insurmontable.

Un autre manga qui m’a beaucoup marqué, À fleur de peau de George Asakura. C’est un manga qui lui fut prépublié dans le magazine Bessatsu Friend de Kodansha. Paru en France en 2010 aux éditions Delcourt (Delcourt / Tonkam aujourd’hui), la série n’est plus disponible neuve ou en occasion mais une édition numérique a fait récemment son apparition.

Résumé:

À fleur de peau commence avec Natsume, une très jeune mannequin tokyoïte déjà au sommet, déménageant au fin fond de la campagne japonaise. Fini la vie à Tokyo, les amies, le mannequinat. Cependant, dans son nouvel environnement, elle fait la rencontre d’un énigmatique garçon: Koîchiro. Celui-ci, à l’aura insaisissable, fascine tout le monde autour de lui. Natsume n’y échappe pas, elle en est tout aussi fascinée. Elle cherchera à le séduire mais c’est surtout une course pour le spotlight qu’elle entamera contre Koîchiro.

Quelques mots:

J’ai adoré À fleur de peau pour son côté viscéral et turbulent. Il n’y a que très peu de temps morts, les évènements comme les sentiments s’enchaînent vite et sans relâche. Natsume et Koîchiro sont deux personnages envoûtants, constamment en quête de qui ils sont et en quête de reconnaissance l’un envers l’autre. Le cadre de campagne japonaise est aussi très plaisant, on ressent tout comme Natsume la différence des cultures entre la ville et la campagne, très marquée par les traditions et les vieilles coutumes. C’est un manga puissant dont nous ne ressortons pas indemnes.

Un autre manga dont je ne pouvais passer à côté: Nana de Ai Yazawa. Paru chez Delcourt / Tonkam, il fut prépublié dans le magazine Cookie de Shueisha à partir de l’année 2000. 

Résumé:

Nana, ce sont deux jeunes femmes pleines d’espérances qui montent à Tokyo pour y vivre leurs vies d’adultes. Si tout semble les opposer dans les apparences, l’une est plutôt exubérante et à la pointe de la mode tandis que l’autre est plus discrète et punk, elles partagent le même prénom: Nana. Chacune place en Tokyo leurs espoirs. Une fois rendues à la capitale, elles commenceront à co-habiter et c’est ainsi que nous suivrons leurs aventures du quotidien, entre amours, amitiés et vies professionnelles.

Quelques mots:

Nana est un des plus vieux manga de ma collection. C’est un manga que j’aimais au collège pour son côté mode et musique, à cette époque où nous commençons à nous façonner. Bien sûr, j’avais trouvé les derniers évènements tristes mais… sans plus. C’est à la relecture, avec plus de bagages amoureux, que j’ai pleinement appréhendé Nana. J’ai particulièrement aimé les personnages de Nana Komatsu et de Reira. Amours inconditionnels, impossibles, problèmes de mauvais timing, Nana vous mettra en garde contre les affres de l’amour.

Je termine l’article avec deux titres qui ne sont pas proprement des shojo et josei mais des Boy’s Love, des BL. Je me permets de les mettre dans cet article car, si aujourd’hui le BL existe par lui-même dans les rayons des libraires, c’est à l’origine une branche du shojo. De plus, même si le lectorat du BL est aujourd’hui très vaste, celui-ci reste assez féminin.

Le premier que je souhaite mettre en avant est Kaze to ki no uta de Keiko Takemiya. Je m’étais toujours dit que je n’écrirai rien sur des mangas non parus en France mais je ne pouvais pas passer à côté ! Kaze to ki no uta est un manga qui fut pré-publié dans le magazine Sho-Comi de Shogakukan entre 1976 et 1984. Il n’est malheureusement pas (encore ?) disponible en français mais il l’est en espagnol ou en italien. 

Résumé:

Kaze to ki no uta nous emmène aux côtés de Serge Battour, un jeune garçon fraîchement arrivé au lycée Laconblade, un établissement situé au cœur de la provence de la fin du XIXe siècle. Au pensionnat, Serge est placé dans une chambre avec Gilbert Cocteau dont la réputation est plus que sulfureuse. Au-delà de cette réputation, Serge découvrira en Gilbert un jeune garçon déjà abîmé par vie. Comment Serge et Gilbert traverseront-ils chacun la vie et les tourments que celle-ci leur réserve ? 

Quelques mots:

Kaze to ki no uta est tout simplement un manga qui vous plongera dans un désespoir abyssal. Le pire du pire est réuni au cœur de ces 17 tomes (10 dans les éditions espagnoles et italiennes). À chaque fois que nous pensons que les choses vont se calmer et aller mieux pour les personnages, c’est le contraire, les choses s’enveniment. Si j’espère que le manga sortira un jour en France, il faut avoir le cœur accroché et être prêt pour le pire.

Le second BL et dernier titre de cette sélection de drames romantiques est Le jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro. Celui-ci, paru en France aux feues éditions Asuka en 2007, fut prépublié dans le magazine BL, Judy de Shogakukan.

Résumé:

Imagase est un détective privé engagé par une femme pour enquêter sur son mari, Kyoïchi. Les deux hommes se connaissent déjà en réalité, ils fréquentaient la même université avant de rentrer dans la vie active. Imagase propose à Kyoïchi un marché: couche avec moi et je ne dirai rien à ta femme sur tes nombreux adultères. Imagase et Kyoïchi entameront donc une relation, troublée par les caractères et les attentes qu’ils ont de l’un envers l’autre.

Quelques mots:

Le jeu du chat et de la souris est un manga qui m’a énormément touché. À une époque, je me suis tellement retrouvée dans Imagase, dans sa manière d’aimer. Il a cet amour sans limite, qu’il est prêt à donner. Kyoïchi en revanche, constamment pris de doutes, n’est pas prêt pour le recevoir. Alors c’est douloureux. C’est douloureux de voir son amour rejeté ! Le chemin vers le bonheur est semé d’embûches pour Imagase et Kyoïchi et l’issue de leur relation n’est jamais vraiment certaine. C’est un manga qui vaut amplement le détour tant les sentiments de l’un comme de l’autre y sont dépeints avec beaucoup de justesse et d’émotions.

C’est tout pour moi ! Je vous invite à votre tour à participer à la shojosphère si ce n’est pas déjà fait. N’oubliez pas de suivre le compte Twitter Shojosphère, et de mettre le hashtag ShojoSphère ! Quant à moi, vous pouvez toujours et encore me retrouver sur mon propre compte Twitter, et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir et à le partager !

[la-plume-de-maxim]

Séance #5: La sociabilité hors ligne... Un concept dépassé ?

Depuis les années 2000, le numérique est en montée fulgurante de popularité dans les pays industrialisés. Les réseaux sociaux amènent une autre perspective sur les relations sociales. En 2013, le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) a mené une étude auprès de 2000 utilisateurs de Facebook en rapport, entre autres, à l’impact perçu de Facebook sur la sociabilité hors ligne. Les résultats montrent que Facebook aide à renforcer seulement les liens forts déjà existants entre les membres du réseau social, soit à communiquer plus facilement entre amis, et, surtout, à reprendre contact avec des anciennes connaissances. L’étude montre que les gens utilisant  Facebook n’ont pas plus d’amis, ne voient pas plus souvent leurs amis et ne sortent pas plus souvent. Donc, selon cette étude, Facebook ne révolutionnerait pas l’interaction sociale hors ligne de ses utilisateurs (Nguyen et Lethiais, 2016: 40e par.). Pour ma part, les résultats me rejoignent, car je ne suis pas une grande utilisatrice des réseaux sociaux. Cependant, presque dix ans après l’étude avec Facebook, les choses ont changé. En 2021, en regardant notre entourage immédiat, les gens sont de plus en plus actifs sur les réseaux sociaux. Ils sont même au centre de la vie de plusieurs personnes, notamment de ceux qu’on appelle les influenceurs. Ils créent leur contenu avec l’aide des connaissances qu’ils font sur les médias sociaux et font de ce contenu leur métier. Eux ont un réseau important de connaissances rencontrées exclusivement en ligne via leur plateforme professionnelle (Debeur, 2019: p.28). Ce phénomène s’est popularisé avec l’arrivée d’Instagram, où le contenu est maintenant principalement visuel. Aussi, il est plus facile pour les influenceurs de partager des moments de leur vie en temps réel grâce aux « stories ». Cela dit, la montée des réseaux sociaux est un phénomène réel qui touche de plus en plus la vie quotidienne de monsieur et madame tout le monde. Dans dix ans, quelle place occupera les réseaux sociaux dans nos vies ? Est-ce que toutes nos relations interpersonnelles passeront par ces plateformes virtuelles (par exemple au travail, entre amis, etc.) ?

Maxim Dufour