#une nuit sur le mont chauve
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An inscrutable, nightmarish, surreal dreamscape set to Modest Mussorgsky's famous composition of the same name, "A Night on Bald Mountain" is one of only a handful of short films ever created using pinscreen animation, a method in which shadows cast by miniscule steel pins positioned against a sidelit screen are manipulated to produce images of unique texture and dimension unparalleled in the field of traditional animation. Co-directors Alexandre Alexeieff (1901–1982) and his partner Claire Parker (1906–1981) built their first pinscreen device in 1931 with the assistance of Alexandre's then-wife, fellow artist Alexandra Grinevsky (1899–1976). Alexeieff and Parker then spent nearly two years animating this 8-minute film, which preceded the better-known cel-animated short "Night on Bald Mountain" from Disney's Fantasia (1940) by seven years. "A Night on Bald Mountain" represented the public debut of Alexeieff and Parker's pinscreen method.
A NIGHT ON BALD MOUNTAIN (1933) "Une nuit sur le mont chauve" Directed and animated by Alexandre Alexeieff, Claire Parker
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TABLETTES D UN VISIONNÉ
Je suis mort. De plus en plus.
"Petit mort pour rire!"-Oui, suis
devenu si petit que tiendrais tout entier
dans le fourneau de ma ridiculeusement
minuscule petite pipe en bois.
Ils m appellent Ismael, père
Ismael, mais suis si petit que ce
doit etre pour se moquer.
Etant mort,
je vis très légèrement.
Il fait noir,
et froid
Froid : l aube d une nouvelle
période glaciaire. Un mystique
transi sous des palmes gelées. Blancheur
de faiblesses
Noir : Un rat roide, — vertical, — en équilibre sur l’extrême bout de sa queue chauve. Qui hurle à la mort sans faire bouger son museau.
Froid : Dans une plaine (vert-amande) une longue file d’éléphants d’un bleu pâle marche à reculons.
Noir : un long petit rat voltige avec des ailes de libellule.
Froid : une petit tête violette grimace, dans la transparence du ventre bombé d’une amphore.
Noir : Deux formes humaines — absolument identiques, — se tuent en se baisant sur la bouche.
Froid : Un buste d’homme tronqué se fait comprendre en clignant ses paupières.
Noir : Au-dessus de nuages ou de sombres sables. S’érigent les symboles divins des vieilles religions. En face, horreur macadamisée : les rictus de certains trépassés.
Froid : . — Polaire… — Suis enseveli sous les neiges. Toutes les étoiles,
cruelles! — d’une voix lointaine et féminine chantent le cantique :
« Au ciel, au ciel, au ciel J’irai La voir un jour… »
Noir : Une monstrueuse petite bedaine contemplant le monde extérieur avec le regard de son nombril ahuri.
Froid : Gérard de Nerval. Nu. Dans la nuit pure. Attend que son âme Monte vers l’étoile.
Noir : Trois poissons phosphorescents remontent, par saccades, le cours lourd d’un fleuve noir.
Cela passe.
Mais suis si petit, — je crois que je diminue encore, — si petit que vraiment…
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FRISSONS DANS LA NUIT
Une nouvelle inédite de Jean-Marc Félix.
Dans la nuit du 17 janvier 2024 un séisme de magnitude 4,1 fit frissonner le territoire des Monts du Matin jusqu’à Barcelonne. Il y eut peu de dégâts et aucune victime. Quelques cheminées dégringolèrent. Des pignons se fissurèrent. Des chevaux s’épouvantèrent et prirent la fuite. Ce genre de tremblement de terre n’en est pas un vraiment et n’a rien à voir avec la rugueuse subduction des plaques continentales, mais dans les Préalpes calcaires le travail des eaux souterraines est considérable et crée des cathédrales béantes insoupçonnées qui s’effondrent à tour de rôle et créent ces ondes malveillantes. Ce fut le cas à Corençon au sud de Villars-de-Lans en avril 1962 par exemple. Les géophysiciens, surtout les disciples de Claude Allègre, à qui il en faut plus pour s’émouvoir, ont tendance à qualifier ces épisodes de « pipis de chauves-souris ».
Tout de même à Chabeuil les cloches du clocher Saint-Andéol tintèrent vivement pendant la secousse. Ce clocher roman est tout ce qu’il reste de l’ancienne église Saint-Andéol incendiée pendant les guerres de religion. La municipalité venait de changer les abat-sons, restaurer les escaliers et la charpente, aussi aucun désordre ne fut constaté sur l’édifice, l’ossature de bois ayant bien soutenu les murailles séculaires. Des enduits s’étaient effrités certes mais rien de méchant. Ce clocher en avait vu d’autres ! Il avait été frappé par la foudre en 1606, et, un siècle plus tôt, en 1496 il avait fait l’objet d’une restauration complète. Faut dire que ce Saint-Andéol, selon ce qu’en rapporte sa légende, était un as de la cicatrisation ; ses geôliers le retrouvaient chaque matin frais et dispos pour de nouveaux supplices. On se demande quand même ce que ce natif d’Izmir venait faire en Vivarais où il est célébré le 4 mai à Viviers. Cependant à la base du clocher, le dallage du porche s’était fracturé, lézardé, et un entonnoir d’une quinzaine de centimètres de profondeur invitait à la prudence. Le maire fit appeler l’Architecte des Bâtiments de France qui vint deux jours plus tard et déclara qu’il faudrait « fouiller » et qu’en attendant l’accès serait interdit. On posa des barrières. La vie suivit son cours.
Trois mois plus tard, pendant les vacances de Pâques, une cohorte d’étudiants en archéologie médiévale prit ses quartiers dans l’ancienne école Cuminal et entreprit la fouille du porche. Ce ne fut pas une mince affaire de dégager ces dalles ; certaines étaient restées entières et ajustées. Sous le dallage on trouva une croûte de molasse. On dégagea une vingtaine de centimètres de cette roche assez malléable qui avait été rapportée et compactée. Apparut la margelle d’un puits, cercle de grès de trois mètres de diamètre. Aucun document n’en mentionnait l’existence. Fouiller les vieux puits, c’est un classique d’archéologie médiévale (voire égyptienne). On y alla à la truelle et à la brouette. On tamisait sévèrement les déblais et on y trouva des grains de grenat, sans doute catalans, assez identiques, nombreux et perforés, pour avoir été les perles d’un collier ou d’un chapelet. Mais ce n’était pas la margelle d’un puits. Un escalier en colimaçon s’amorçait. On en dégagea deux marches. Avant d’aller plus profond, le chef des fouilles suspendit les travaux et l’ABF revint.
Des crédits furent débloqués et la cohorte estudiantine fut renforcée par deux archéologues de l’INRAP. Les Chabeuillois étaient tenus à l’écart par des vigiles. Armand, l’employé municipal qui assurait au quotidien l’enlèvement des déchets non archéologiques, (et il y en a sur ce genre de fouilles, des boîtes de pizzas, des coques de burgers ou de kebabs et même des préservatifs…) s’exclamait sobrement au PMU : « Mais c’est le trou du cul du monde ce puits ! » Des graffitis, tradition locale, furent tracés à l’écart., sur les trottoirs du pont sur la Véore. « La source est la ressource/ La règle est la réglisse/ Le Diable achète en Bourse les chagrins les plus lisses ! ». On y était tellement habitué que ça n’alarma personne en la circonstance. On déblayait et descendait marche après marche cet escalier interminable. On sassait la terre et le sable qui l’avaient obstrué méticuleusement depuis des siècles sans y trouver la moindre fibule. A moins treize mètres, à la cinquante-septième marche, on déboucha dans une chambre carrée aux dimensions de la base du clocher, voutée en ogives, et vaguement polychrome. Le Directeur Régional des Affaires Culturelles visita le chantier et autorisa la Dauphiné Libéré à faire des photos et des videos. Il fallait résoudre d’incroyables problèmes techniques. La ventilation, l’éclairage, l’extraction des gravats… Une base logistique avait été installée sur l’esplanade Marie-Pelline. La terre exhumée y était stockée dans des big bags. Le maire de Chabeuil dut contacter le cabinet du Prince de Monaco et s’engagea à fournir toutes informations sensibles qui pourraient concerner le Rocher. La difficulté diplomatique n’était pas mince. En creusant ainsi, avait-on dépassé le siècle de Louis XIII qui fit en 1643 d’un Thorigny rouquin et normand l’inséminateur de la princesse Grimaldi, seul espoir de survie de la lignée génoise sur le Rocher ?
Dans cette chambre, cette crypte, posé à même le sol, un cercueil de plomb, couvert de poussière ; l’agitation et la ventilation créent des ajours révélant des glacis vert absinthe. Sur les parois de la chambre on devine des armoiries pâlichonnes. Un des assistants déchiffre fièrement « D’azur à six besans d’argent posés 3/2/1, au chef d’or » « C’est pas un blason aux couleurs de l’Ukraine ? » demande Marjorie, la seule qui fouille en short, assez fière de ses cuisses. Le fouilleur calé en héraldique qui n’a pas souvent l’occasion d’étaler sa science : « C’est les armoiries de la famille de Poitiers, les Poitiers-Saint-Vallier… ». Faut rappeler d’urgence la DRAC alors ! On éteint tout, on remonte et on s’y emploie sans tarder.
Le surlendemain le DRAC est là, avec le dircab du préfet et un commando technique d’imagerie qui a récemment travaillé dans la grotte Cosquer. Le maire de Chabeuil est prié de rester en surface, d’ailleurs ni le DRAC ni le dircab ne descendent. Il y a une liaison video. Le casque des archéologues est équipé d’une caméra et d’un micro. En surface on peut tout suivre comme si on était les arbitres VAR d’un match de foot. « Mais comment diable ce cercueil de plomb a-t-il put arriver jusque là ? » se tourmente le dircab… « Attendez, il est peut-être vide : » réplique le DRAC, en allumant, mais oui ! une gitane maïs ! Pas possible ! Une gitane maïs ! Il les trouve où ? « Je suis corse vous savez, on a l’amour des traditions chez nous… Vous en voulez une ? » Le DRAC décline mais le maire s’y risque. Les armoiries ? A n’en pas douter c’est celles de la famille de Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, la favorite de Henri II, mais ce qu’elles fichent là sous ce clocher, on a du mal à comprendre… « Le cercueil, vous savez, on l’a sans doute construit dans la crypte, on descend le plomb en feuilles roulées et on les ajuste, c’est de la couture…. Si on s’est donné ce mal tout de même c’est que la boîte n’est pas vide ! ».
Non la boîte n’est pas vide. Loin de là. Les archéologues ont réussi à glisser une fibre optique avec une micro-caméra led dans la boîte. Il semble bien qu’il y a un corps, et des objets ; on voit des étoffes, du cuir, des bijoux…Messieurs, vous remontez ! Ouvrir ce cercueil de plomb ne peut s’imaginer sans l’aval du Ministère ; on est en France tout de même ! Comment ouvre-t-on un cercueil de plomb du XVI° siècle à dix mètres sous terre sans offenser la dépouille, sans détruire la moindre relique, sans effacer les messages ou les indices ? Le Ministère, il lui faut trois jours pour désigner l’opératrice la plus qualifiée, Meredith Heather, conservatrice irlandaise du patrimoine détachée au Musée de Cluny. Elle débarque à la gare TGV avec une valise et un vélo pliable. C’est Armand qui est allé la chercher à la gare. On lui a réservé une chambre d’hôte au « Dauphin ». Elle pourra aller sur le site sans même déplier son vélo.
« L’erreur, dit-elle, serait d’utiliser une source thermique. Mais le plomb, c’est malléable, c’est ductile, c’est mou, ça s’apprivoise…Voici l’outil qui convient… » Et elle sort de son sac à main…un Opinel ! « Remarquez bien, dit-elle, l’emblème de ce couteau…Opinel, la Main Couronnée ! Il faut ouvrir à la main toute sépulture royale ! » Bon c’est le Ministère qui l’a désignée, personne ne moufte.
Les jours suivants de nouveaux graffitis apparaissent, des tags, sur la chaussée dans la Gontarde, cette colline dominant Chabeuil qui semble bien être l’ancienne motte féodale. « La bruyère est en fleur, la bruyère est en feu » et le lendemain « La chaleur la plus pure hésite dans la nuit ».Et aussi des étiquettes autocollantes sur le mat des lampadaires et certaines vitrines : « MEREdith/HEATher »
Meredith Heather a eu vite fait de montrer à l’équipe comment désoperculer le cercueil de plomb. « Like oysters ! Vous glissez la lame et revenez en arrière sans jamais forcer… » Il faut moins d’une journée pour dessertir le couvercle. On le retire, on est en liaison video avec la DRAC. Dans le cercueil, une abbesse momifiée avec mitre et crosse, les fils d’or des habits forment une résille ; entre ses jambes deux cocons, enveloppes brunes enduites de résine. C’est un cadavre malgré tout qu’on vient de découvrir. La gendarmerie est informée, le parquet bien sûr, mais tout ça en video, pas question qu’on descende polluer les lieux. Meredith Heather détache deux bagues, une à chaque pouce, sans rompre les liens des phalanges parcheminées. Elle demande qu’on remonte les deux cocons et elle fait de même pour la crosse. Pas davantage ; elle a bien vu qu’enlever la mitre scalperait la dépouille.
Arthenais de Poitiers, Abbesse de Bonnevaux, de Valcroissant, de Léoncel… sœur de Diane de Poitiers, la favorite toute puissante du roi Henri II. Athénaïs serait née à Saint-Vallier en 1512. On ne connaît pas grand-chose de sa vie. Abbesse ? Elle n’est pas moniale, n’a jamais prononcé de vœux, simplement elle reçoit -c’est courant à l’époque- une part des bénéfices commendataires de ces riches abbayes. Georges Souffre, l’érudit chabeuillois récemment disparu, lui avait consacré quelques pages restées inédites. Il la soupçonnait d’avoir été messagère diplomatique, espionne, pour le compte des ducs de Savoie et de Venise. Lors d’un séjour en Languedoc elle défraya la chronique par sa liaison impudique avec Guillaume II de Joyeuse, évêque d’Alet. Cet évêché du Razès et du Capcir fut supprimé à la Révolution. Deux Guillaume de Joyeuse se succèdent sur le trône épiscopal d’Alet, l’oncle et le neveu…L’oncle de 1524 à 1540 et le neveu jusqu’en 1554. Georges Souffre voit là l’influence de Diane, sans doute redevable de quelque service à Athénaïs. Deux ans après le décès du Roi, en 1554, Guillaume de Joyeuse démissionne ou est écarté. Athénaïs serait morte en couches à Crest en 1547. Mais rien ne l’atteste. Elle reposait donc sous le clocher Saint-Andéol de Chabeuil depuis plus de quatre siècles sans doute. L’église attenante avait été saccagée et incendiée par les Huguenots en 1573 qui n’avaient pas réussi à abattre le clocher.
Les bagues et la crosse étaient orfèvrerie de pur apparat, Athénaïs n’était guère abbesse, tout juste chanoinesse. Mais sans doute la favorite toute-puissante du souverain avait financé et ordonnancé cette sépulture secrète pour sa sœur, et obtenu le silence des compagnons qui s’y étaient employé. Plusieurs pierres ou marches affichaient des marques de maçons piémontais. A la différence de Diane, aucun portrait d’elle n’est connu. Certes, au château de Tournon un portrait anonyme de facture italienne, dit « La belle aux noirs tétins » lui avait parfois été attribué. Il avait appartenu au cardinal de Tournon, tout puissant ambassadeur à Rome du roi François 1er. Un visage de jeune femme se cachait en partie sous un éventail déployé qu’elle tenait de la main gauche. Cet artifice réhaussait la beauté des yeux sombres et la splendeur de la gorge dévoilée. Stéphane Mallarmé, lorsqu’il était professeur d’anglais au lycée de la ville, l’avait contemplé non sans émoi… « Noirs tétins, obsidienne à midi, réglisse à contrejour / Je veux d’un sobre ennui vénérer ce contour ! »
On avait radiographié et scanné les cocons au labo de médecine légale, sans ouvrir ces enveloppes étranges. « Ce sont des peaux de chevreuil, cousues, cirées, scellées…» avait expliqué Meredith Heather, avant d’ insister : « Nous ne les ouvrirons pas ! » Avait-elle reçu des instructions en ce sens ou avait-elle déjà été confrontée à pareilles reliques ? Chacune contenait le corps d’un bébé mort-né. Deux garçons jumeaux. Il n’était pas rare d’inhumer des enfants morts en bas âge dans la tombe d’un parent. D’ailleurs dans son tombeau d’Anet saccagé au début de la Révolution, Diane avait été découverte avec deux de ses enfants. C’est elle sans doute qui avait décidé de joindre les dépouilles des jumeaux au cadavre glorieux de leur mère.
Ce qui est inhumé dans une église reste dans cette église. Ce qui repose sous un clocher reste sous ce clocher. C’est la doctrine de l’Eglise et l’usage archéologique républicain respecte cette tradition que rappela l’évêque de Valence. A l’air libre le cadavre d’Athénaïs se corrompait. Les soins funéraires et les onguents qui lui avaient conservé figure humaine cinq siècles plus tôt avaient perdu leur efficacité. Les archéologues avaient terminé leurs travaux, mesuré et enregistré selon les protocoles en vigueur tout ce qui devait l’être. Meredith Heather fit livrer un cercueil en chêne de grande dimension qu’elle commanda à Saint-Vallier. On le descendit planche par planche dans la crypte où il fut assemblé. On y glissa le cercueil de plomb. Les jumeaux revinrent prendre place entre les jambes de leur mère. On remit le couvercle de plomb sans le sceller, mais il s’ajusta parfaitement. Le travail à la Main Couronnée était impeccable. Puis on vissa le couvercle de chêne. L’éternité reprit son cours dans l’obscurité silencieuse. Meredith fut la dernière à remonter dans l’escalier. Au niveau de la sixième marche, deux mètres environ sous la margelle, on scella à l’horizontale un disque d’acier. On avait conservé quelques big bags qu’on déversa par-dessus. Puis on rétablit à l’identique le dallage du porche en réemployant les dalles intactes accompagnées de dalles neuves offertes par les carrières Cheval.
Le maire de Chabeuil offrit une réception à tous ceux qui avaient pris part à ce chantier. Les archéologues, le DRAC, évidemment, le DirCab de la Préfecture. Le maire de Saint-Vallier était là aussi, ainsi que Nicolas Daragon, l’évêque de Valence et même Armand qui s’était rasé de près ! Comble du raffinement républicain, pour rappeler les origines de Saint-Andéol les cuisiniers municipaux avaient confectionné des verrines d’Izmir kofté ! Évidemment Meredith Heather était l’objet de compliments empressés. Elle avait conduit cette affaire avec rigueur dans les procédures et bienveillance pour les dépouilles. Elle portait pour l’occasion un collier de grenats catalans du plus bel effet sur sa peau laiteuse d’irlandaise parsemée de taches de rousseur.
Jean-Marc Félix
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ACTU DES ARTISTES | ANDRIS POGA, KAZUKI YAMADA
Samedi 28 et dimanche 29 janvier : Chef invité régulier de l’Orchestre symphonique allemand de Berlin (DSO), Andris Poga interprétera « La Nuit sur le mont Chauve » de Moussorgski, le concerto pour percussion de Bjarnason (avec Martin Grubinger, percussions) ainsi que les suites de Roméo et Juliette de Prokofiev. 👉 https://www.dso-berlin.de/en/concerts/summary/calendar/poga-grubinger-2023-01-28-29/ Dimanche 29 janvier : À l’occasion du festival « Mozart à Monaco », Kazuki Yamada dirigera l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Lucas et Arthus Jussen (🎹), Lisa Kerob et Ilyoung Chae (🎻) dans un programme dédié au compositeur éponyme. 👉 https://www.opmc.mc/concert/mozart-a-monaco-2/
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Night on Bald Mountain (1933) / Une nuit sur le mont Chauve
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Nuit du 12 au 13 août 2020 au Mont Ventoux. En résumé :
- 20h30 à Carpentras, je réalise que les nuages de la journée finissent de se dissiper. Je check la météo, je vérifie que l’accès au Ventoux est autorisé, je rassemble du matériel, des vêtements chauds, je me prépare un sandwich et j’embarque une poire, direction le Mont Ventoux - 21h : van chargé, je file en direction du Mont Ventoux, aka ‘Le Géant de Provence’ aka ‘Le Mont Chauve’ - 22h : arrivée au sommet, petit siège pliable installé. Le climat n’est plus le même qu’en plaine. Le vent là-haut, frigorifie mon corps habitué aux températures saisonnières autour des 38°C ces derniers jours. J’enfile les vêtements embarqués à la va-vite. Rapidement, j’additionne mon bleu de travail par-dessus tout ça histoire d’être à l’aise - 22h à 00h : le ciel est magnifique, dégagé. Peu ou pas de nuages. Une centaine de personnes a pris place le long de la route depuis le Chalet Reynard jusqu’au sommet du Mont Ventoux. Le ciel est généreux, des milliers d’étoiles scintillent. Vers 22h30, le festival d’étoiles filantes commence. Le spectacle est grandiose et les étoiles filantes plutôt timides. Elles demandent de regarder le ciel attentivement et de longues minutes avant d’apparaître. De mon côté j’ai eu du mal à profiter pleinement du spectacle car il y avait sans-cesse des véhicules qui circulaient dans les deux sens avec phares et plein phares. C’est difficile dans ces conditions d’observer le ciel tranquillement. Une fois que soleil s’habitue à l’obscurité et fait ressortir les étoiles un véhicule passe, éblouit et interrompt le spectacle. Certains véhicules roulaient particulièrement vite sans se soucier des piétons et des cyclistes (si, si!) qui montaient le Ventoux. En arrivant à 22h, je n’ai pas fait la fine bouche sur mon spot d’observation. J’ai cherché une place sécurisée pour moi et mon véhicule. J’ai bien trop conscience que la montagne réserve surprise et danger à qui ne s’en méfie pas. J’ai opté pour la prudence et j’ai coupé les gazs en bord de route, évitant les virages, laissant une marge entre la route et le parking. Ma zone d’observation à 1780 mètres d’altitude était géniale et offrait un panorama qui n’a rien à envier à d’autres. En revanche je n’imaginais pas à quel point le va et vient des véhicules lambdas comme des véhicules ‘pimpés’ avec des conduites plus proche du rallye que du code de la route, serait intense et continu. Rares ont été les minutes sans passage. Du coup je n’ai pas tout à fait pu pousser mon reportage comme je le souhaitais, notamment sur la durée des déclenchements car mes angles de vue étaient sans cesse parasités par les phares des voitures. La luminosité des phares étaient bien trop intense pour des réglages sur le boîtier photo, destinés au ciel et ses étoiles. Malgré tout j’ai fait quelques photos sympas et j’ai tiré quelques enseignements utiles pour une prochaine session. Rien de perdu, tout se recycle et se transforme ! Quoiqu’il en soit la nature était au rendez-vous et le spectacle visuel entre la Plaine, le Mont Ventoux et le ciel généreux, unique. 00h : il est temps de ranger le matériel et de redescendre tranquillement dans la plaine. De toute manière les véhicules descendent non-stop depuis une vingtaine de minutes et l’arrivée des nuages. Je ne peux ni regarder paisiblement, ni faire de photos et la fraîcheur me donne envie de quitter la lune pour la terre... -----> Humbles conseils basiques -parmi d’autres- pour les personnes qui souhaitent faire un saut dans le Ventoux pour observer le ciel : anticipez (évidemment) - équipez-vous (mieux vaut plus que pas assez niveau vestimentaire) - pensez à prendre à boire, à manger et une poubelle que vous ramenez avec vous pour ne rien laisser dans la nature - plus vous arrivez tôt, plus le choix du spot sera subtil - éloignez vous de la route et des phares directs ? - Ne vous sur-évaluez pas. Si vous n’êtes ni du coin, ni de la montagne, ne partez pas au loin en plein jour (surtout si vous êtes seul•e), vous pourriez vous perdre à la nuit tombée- Prenez des lampes - Ecoutez votre condition physique - (...) et profitez bien ! I <3 mon Ventoux ;)
#mont ventoux#nuit des étoiles#stars and cities#light painting#touriste vaucluse#tourism ventoux#vaucluse#cyclisme vaucluse#étoiles filantes#observation étoile ventoux#graphijane#carpentras
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Chapitre 23 : À la recherche d’un géniteur.
Commençons tout d’abord par une petite explication : je ne publierai plus les billets sous forme de “semaine”, mais de “chapitre”. La raison est toute simple : j’ai ENCORE atteint le nombre d’images maximales dans un post alors que je n’avais pas terminé la semaine ! Et plutôt que de devoir encore couper en deux, je me suis dit que finalement, jouer semaine par semaine, ce n’était pas forcément le plus important. Aussi, à partir de maintenant (à part peut-être à l’université), je publierai des chapitres qui seront aussi longs que le nombre d’images que je puisse poster. Ça pourra donc être des laps de temps plus courts, ou plus longs, selon ce qui se passe.
La semaine précédente fut exceptionnellement longue et pleine d'évènements. L’arrivée de Brice, le demi petit frère de Becky en est un parfait exemple. Mais les nombreuses conquêtes de cette dernière ne sont pas non plus à négliger, même si malgré nos efforts, elle n’a toujours pas atteint son objectif de 30 relations amoureuses simultanées. Y arrivera t-on dans ce chapitre ? Le petit Brice vieillira t-il et si oui, sera t-il toujours aussi moche ? C’est ce que nous allons voir.
Tout commence avec cet écran de chargement qui nous montre BECKY en train de s’occuper du petit. Le jeu essaierai t-il de me faire passer un message ? Becky serait-elle prête pour avoir son propre bébé ?
...
Non. Certainement pas.
Puisque ce Servo est censé vivre éternellement pour s’occuper des Bucket, autant qu’il apprenne de nouvelles compétences. Et avec la vie trépidante de Becky, celle-ci n’était peut-être pas une mauvaise idée.
De la potion de vie !
“Wahouuu, ça me fait un de ces effets ! J’en ai même une ére...”
Euhhh oui. Neuf jours au total.
“Allez, dis “papa” !”
“Nope. Je préfère continuer à t’ignorer en me concentrant sur cette tête de lapin décapitée.”
Attardons-nous sur la personnalité de bébé Brice. Encore un crevard avec un sens de l’humour quasi inexistant. Parfait, on a une vraie famille de pourris !
“J’ai appris à conseiller les couples, Madame. Peut-être que mes nouvelles compétences pourraient vous venir en aide.”
“En aide à moi ?”
“Non, rien à foutre.”
“Ouais, salut poupée. Je sais qu’on se voit pas tellement, mais j’ai mille et un trucs sur le feu. Mais dis-moi comment tu vas, quand même. Ouais ouais. Bientôt. Promis, je me libère dès que je peux tout spécialement pour toi.”
Pas facile de justifier auprès de toutes ses amoureuses le manque de temps passé ensemble, mais Becky commence à avoir l’habitude et afin de garder de bonnes relations avec elles toutes, elle les appelle UNE. PAR. UNE. Qu’on ne me dise pas que ça ne demande aucun effort !
Pendant ce temps, Florinda a failli manquer le boulot, trop occupée sur sa guitare. Mais la voilà ENFIN prête à commencer le travail !
“PAAAA PAAAA”
“Jamais de la vie, papy.”
Voilà aussi pourquoi on te garde en vie, mon p’tit Bucky. On t’aime bien mais on aime encore plus l’argent, cela va sans dire.
Wooohooo ! Florinda commence bien et monte un échelon dès le premier jour !
Elle ramène une collègue de boulot qui BIEN ÉVIDEMMENT craque immédiatement pour Becky. On va donc sauter sur l’occasion !
“Alors comme ça, tu bosses dans le journalisme ?”
Becky active son mode “blabla de prédation”.
“Regardez-moi, je vais tellement la pécho.”
Pendant ce temps-là.
"J’aime mettre ma tête dans la poubelle.”
L’expérience, mes ami·e·s.
Becky a toute l’expérience qu’il faut pour que ça aille aussi vite.
“Je ne sais pas qui est cet homme.”
Un collègue de Junior, Florinda. Peut-être devrais-tu lui dire bonjour au lieu de l’ignorer comme si il était malpropre.
Becky souhaite se lier d’amitié avec Violaine. Direction donc le centre LGBT dans l’espoir de la croiser !
Et à peine arrivée...
... cette végésim vit son premier baiser avec Becky !
Je déteste quand je perds le contrôle cinq secondes. C’est super dangereux, ces interactions romantiques. Ça pourrait créer des jalousies qui feraient tout tomber à l’eau !
C’est déjà un entichement de pris. Et on arrête de les compter parce-qu’on a bien compris que c’était des amours dont on avait besoin.
“Salut Becky, tu te souviens de moi ?”
Non. Mais puisque tu es demandeuse d’interactions, on va essayer de devenir ton amie.
Et pendant ce temps, Sarah retrouve l’amour dans les bras d’une autre !
“Hey ! Je t’ai vue embrasser cette fille tout à l’heure. Est-ce que ça voudrait dire que t’es prête à me pardonner ?”
“Non.”
“Et arrête de me harceler sinon je te refais payer plein pot ton mobilier !”
Becky passe vite à autre chose.
“Alors Comtesse, on me cherchait ?”
Voilà une bonne opportunité de maximiser leur relation amicale !
Et au centre LGBT, tous les p’tits vieux s’en prennent à ce même pauvre mec chauve.
Puis au petit matin.
“IL EST SEPT HEURE TRENTE, JE VEUX DORMIR.”
Oui oui, Becky, d’accord, ta nuit passée dehors t’a épuisée. Retour à la maison, donc.
“Hey, mec, j’adore ta maison ! J’y viens souvent !”
“Mais je ne vous connais pas Monsieur, sortez d’ici !”
Enfin, Brice et Bucky deviennent meilleurs amis.
Il faut dire qu’à part Bucky, personne ne s’occupe vraiment de ce gamin et même ses relations avec Junior sont plutôt basses. Il serait peut-être bien que le reste de sa famille apprenne à le connaître !
Un génie de la musique qui mâchouille ses instruments, donc.
Pour y avoir réfléchi un petit peu, je crois que le manque de relations avec Junior, Florinda, ou Becky, vient surtout du fait qu’avec tous ces bouquets de Gueule-de-loup, Brice voit tous ses besoins remonter pendant qu’il dort. En plus, avec ce lit, il peut en sortir tout seul quand il a fini de dormir, et s’y remettre lui-même quand vient l’heure de se recoucher. Alors à part un petit caca de temps en temps... il est complètement autonome !
*prend une voix nasillarde* “Bonjour, je suis Brice et je suis un génie de la musique !”
Son numéro de ventriloque terminé, Bucky repose le nounours devant la baignoire. Comme ça, tous les Sims qui voudront prendre un bain ne pourront pas accéder à cette dernière. Parfait.
Florinda, elle, ressent la musique. Ouh yeah.
Alors quand je dis qu’il faut investir en panneaux solaire, c’est pas des conneries, hein !
De son côté, Bucky passe plusieurs heures dans l’electrosphère. Charlotte le faisait aussi. Ça doit être un truc de vieux.
Bon, maintenant que Becky a dormi, revenons-en à ses relations.
Il y a cette Caroline qui ferait une bonne cible. On l’appelle donc.
Bonne nouvelle !
26 amours. Becky s’y prend bien et très vite, on peut appeler la cible suivante.
Ça sera Violette.
Et alors qu’on attend sa venue...
... Florinda revient avec une promotion !
Et étonnamment, c’est des compétences en cuisine dont elle a besoin ! C’est donc parti pour quelques heures de lecture de livres de cuisine...
“Salut les filles !”
Et encore une de gagnée avec ce 27ème amour.
Suivante !
Mais personne ne travaille ou quoi ? Toutes ces Simettes sont toujours disponibles à toute heure du jour !
“Au fait, félicitations pour toutes tes conquêtes, ma chérie.”
“Merci papa.”
“Vois-tu, je te déclare ma flamme alors que mon père est à côté, c’est pas rien !”
Etttt 28 amours !
Suivante !
Ah, la Comtesse !
Pendant ce temps, ce collègue de Junior traîne toujours dans les parages.
“T’as été à l’université ? Trop cool !”
Mais vas-tu partir de cette maison, à la fin ?
“C’est pas pour te vexer, mais t’es un mec, et je ne parle pas aux mecs !”
“J’adore ta robe !”
*prend une voix dramatique* “Moi aussi.”
Mais cette fois-ci, les avancent de Becky font chou blanc.
*sourire crispé*
“Écoute, tu ne veux peut-être pas de moi, mais toi...”
“... et moi, un Rendez-Vous, t’en dis quoi ?”
Ah bah bizarrement, ça, ça marche !
“Nichons.”
“J’ai cueilli cette rose pour toi. Elle me rappelait ton caractère piquant.”
“Pour moi ? Rien que pour moi ?”
Ah bah il fallait ça ! Remarquez, une Comtesse probablement plusieurs fois centenaire doit aimer les vieilles méthodes...
Et voilà que grâce à une rose, tout est débloqué !
Les deux femmes tombent amoureuses et on est donc à 29 amours !
Allez, attendons que le jour se lève et SUIVANTE !
“Je ne veux pas voir ce bouquet.”
M’enfin... va pas te prendre les pieds dans les escaliers non plus, hein.
En voilà une avec qui ça ne devrait pas être trop compliqué... on l’appelle !
Les amantes de Becky, toujours disponibles...
La première avance est repoussée mais Becky a toujours une rose dans son sac... Mouahahahah.
Et encore une fois, ça marche ! Becky n’est pas encore amoureuse mais on va vite y arriver si tout se passe bien.
Mettre la main devant la bouche quand on crache ses poumons ? Jamais ! Et après on s’étonne qu’ils tombent tous malades les uns après les autres.
Un petit rapprochement et...
... tadam !
Mais...
Mais..
MAIS !
Je croyais qu’on était à 30 amoureuses ? Pourquoi son désir ne se satisfait pas ?
J’ai mal compté ou bien ?
Bah oui, j’ai raté un truc. Je compte 29 amoureuses. QUI AVONS NOUS PERDU EN ROUTE ? QUI ?!
Arf... C’est pas grave, on y est presque.
Pendant ce temps, Florinda nous prouve une fois de plus qu’elle affectionne traîner en nuisette puisqu’elle ne se change pas même pour faire griller des hamburgers.
Bucky, lui, s’envole en sniffant des bulles.
Bon, puisque notre petite monstresse a envie de faire une nouvelle rencontre, elle va retourner au centre LGBT voir si y’a pas une Madame qui traîne avec qui elle n’aurait pas déjà tissé des liens !
“Hey salut ! Je cherche à faire des nouvelles rencontres et toi et moi on ne se connaît pas encore !”
Un peu de blabla plus tard :
“Si tu fais partie d’un Uglacy, il va te falloir un donneur de sperme pour faire un bébé biologique. Et ici, y’a plein de gays qui ne pourront pas en faire non plus avec leurs partenaires, et certains sont assez moches pour ce que tu veux en faire, genre le type derrière avec ses fringues peace and love.”
Hé, en voilà en idée !
C’est vrai qu’on ne peut pas trop le qualifier de beau...
... vraiment, non, il est pas moche à l’excès mais ça pourrait le faire !
“Salut, je suis Becky, je fais partie d’un Uglacy. Je cherche un donneur de sperme pour faire un bébé toute seule. Intéressé ?”
“Hmmmm laisse-moi y réfléchir trois secondes...”
“Ouais, pourquoi pas !”
Bon, on regarde quand même autour, voir si on ne trouve pas encore plus moche. Celui-là, par exemple, je ne le trouve pas vilain mais il a sans équivoque des traits intéressants qui pourraient donner quelque chose. Sinon...
... je crois qu’on tient là un vainqueur ! Une mâchoire affreuse, des yeux qui tombent, une lèvre supérieure trop fine... Allons le voir !
“Salut...”
“Désolé, meuf, je ne peux pas te parler, j’ai une fièvre pas possible, je rentre chez moi !”
Bon, tant pis.
Et ENFIN voilà la jeune femme au look tellement 2005 avec qui Becky souhaite nouer une amitié depuis plusieurs jours ! Manque de pot, elle aussi quittera la conversation très vite pour sortir du terrain... On a néanmoins, je l’espère, suffisamment amélioré leur relation pour l’inviter à la maison.
“Tu crois que ta fille finira par se poser avec quelqu’un et faire des enfants ? Je veux dire, c’est ton héritière, ça devrait être un peu inquiétant qu’elle n’ait pas encore commencé à chercher...”
“À vrai dire, je n’en sais rien...”
“Mais depuis que Brice est né, je ne m’en fais plus ! Il pourra très bien prendre sa place !”
Et puis j’ai réinstallé mon mod de durée de vie x2 alors elle a le temps. Largement le temps.
En parlant de Brice, Florinda s’en occupe enfin un peu...
... et le lance dans les airs jusqu’à lui encastrer la tête dans le plafond.
Becky, elle, a envie de s’envoyer en l’air. Elle va donc appeler Comtesse puisqu’à 1h34 du matin il risque d’y avoir peu d’autres Simettes disponibles...
C’est très rapidement une affaire réglée et Comtesse repart avant le lever du jour.
Pendant ce temps, Junior travaille sa maîtrise de la colère grâce à un livre, sur le lit conjugal. Parce-que pourquoi le faire au salon, je vous le demande.
“Allez petit frère, fais ton popo.”
Et grâce à sa sœur, bébé Brice a appris à faire sur le pot !
Cet enfant n’en est qu’à la moitié de sa durée de vie et sait déjà faire tout ce qu’il pouvait apprendre : marcher, parler, faire sur le pot, chanter une comptine...
Il gagne ainsi deux points d’aspiration bonus à dépenser, mais on n’en utilise qu’un, on garde l’autre pour le moment où les autres colonnes seront débloquées.
Becky doit patienter jusqu’à ce qu’une de ses relations amicales atteigne un point suffisant pour flirter sans trop risquer de râteau. Elle en profite donc pour apprendre à connaître son frère, enfin !
Et finalement, les deux deviennent amis !
Becky constate que sa relation avec cette brunette pourrait être propice à des sentiments amoureux, alors, elle l’invite à venir !
Tout le monde est toujours disponible pour Becky, on dirait.
“Elle me fait tourner la tête !”
“Je peux te faire tourner autre chose si tu veux...”
Et voilà qui est fait ! TRENTE relations amoureuses simultanées et un désir à 30000 points réalisé !
Becky est la reine du monde !
Elle obtient désormais des désirs plus simples à satisfaire, comme faire des galipettes au lit, dans le jacuzzi, avec Marie...
... et elle ne s’en prive pas !
Avoir un bain à remous au bord de la plage, je comprends que ça donne envie !
Et hop ! Nouveau désir réalisé !
“Dis-moi ma chérie... Tu sais que si tu vis avec nous, c’est pour être l’héritière de cet Uglacy... alors je me demandais si tu avais un jour ou l’autre, l’intention de me faire un petit-fils, ou une petite-fille...”
“C’est marrant que tu me poses la question maintenant, parce-que justement, je commence à y réfléchir et...”
“... j’ai probablement trouvé le donneur de sperme idéal ! Il faut encore que je lui en parle, mais si il accepte, tu seras ravi ! Tu verrais la tête qu’il a, un géniteur parfait pour notre famille !”
“Fantastique ! J’ai hâte de le rencontrer ! Dès que le projet est en marche, surtout, tiens-moi au courant !”
“Becky, j’ai deux-trois choses à te dire. Ça ne va pas du tout !”
“Tu réalises bien qu’il y a un jeune enfant dans cette maison, non ? Alors tes parties de jambes en l’air un peu partout, il faut que ça cesse !”
“Ouais, ouais...”
“Cause toujours... Je suis chez moi, je fais ce que je veux !”
“Cher journal, Je déteste tellement Florinda que j’envisage sérieusement le meurtre. Peut-être qu’un empoisonnement serait efficace...”
Direction le centre LGBT pour essayer de rencontrer cet homme qu’on imagine faire un bon géniteur !
Voyons voir qui se trouve sur place...
Non. Pour avoir ce Sim dans tous mes quartiers depuis plusieurs années, je peux affirmer qu’il ferait un mauvais géniteur. Ses enfants sont toujours trop mignons !
Non plus. Il est plutôt beau gosse ; ça ne colle pas.
Pas assez moche.
Pas très beau, mais on a vu pire, et on cherche pire.
Boarf, finalement, quand on y regarde bien, à part son nez de profil, le reste n’est pas si affreux.
Non. Plutôt choupi, alors non.
Y’a un début intéressant avec cette arcade sourcilière gigantesque, mais ça reste trop peu.
Il tire un peu la gueule, mais ça ne suffit pas à me convaincre.
Non. Trop banal.
Il y a quelque chose d’intéressant avec ces oreilles décollées, mais ça n’est toujours pas assez.
Ah ? Pourquoi pas...
Son profil est convainquant ! LÀ on a du moche !
Malheureusement pour nous, il ne fait que passer et Becky n’a pas eu le temps d’aller le saluer...
Son coup de soleil mis à part, encore un physique trop banal.
Toujours trop banal.
C’est pas encore ce qu’il y a de mieux mais cette mâchoire super creusée et cette lèvre supérieure quasi invisible me plaisent bien... En attendant de voir passer celui qu’on a en tête (et qui n’est toujours pas là après plusieurs heures d’attente), essayons de faire sa connaissance...
Mais à peine l’avons nous salué que...
... celui qu’on cherche est là !
“Salut ! Ça te dirait pas d’être donneur de sperme ?”
“Quoi ? Mais ça va pas ?! Pour me retrouver avec un bébé sur les bras un jour ou l’autre ?!”
“J’ai trop de problème à gérer pour ça. On vient à peine de me libérer du labo où ils faisaient leurs expériences sur moi, je suis trop encore foldingue pour avoir un enfant à charge !”
“Mais non ! Tu serais anonymisé. Je pourrais même te retirer de l’arbre généalogique. Personne d’autre que toi, moi, la narratrice, et ses lecteurs seraient au courant ! Et à vrai dire, c’est pour moi. Je suis l’héritière d’un Uglacy, enfin... si mon petit frère ne me détrône pas à l’adolescence, et pour ça, j’ai besoin de gènes comme les TIENS !”
“Pas de responsabilités parentales alors ?”
“Mmmh, c’est vrai que j’ai les gènes parfaits pour un Uglacy !”
“Si tu jures de me retirer de l’arbre généalogique, j’accepte ! Je pourrais transmettre mes superbes gènes sans avoir à chambouler ma vie. C’est tout bénef’ !”
“Allez, un p’tit câlin pour conclure notre accord.”
Voilà qui est décidé ! Hector le géniteur disparait donc de longues minutes aux toilettes et puis en revient avec un petit flacon plein d’une substance magique... que Becky va immédiatement utiliser !
En espérant que la fécondation fonctionne, Becky s’est décidée à revendre les meubles des chambres de son frère et sa sœur, et ainsi faire de la place pour son futur bébé. Et puis peut-être pour un autre qui viendra ensuite. Juste au cas où.
La voilà donc en train de méditer face à la mer quant à sa place dans la famille. Elle croise les doigts pour avoir un enfant qui sera suffisamment moche pour détrôner Brice, mais s’inquiète aussi du changement de vie radical que cela va provoquer.
Et puisque la famille avait de l’argent à dépenser... on a ENFIN planté des arbres partout ! La propriété commence ainsi à avoir un air luxueux, ce qui n’est pas pour me déplaire !
Ai-je vraiment besoin de légender ceci ?
“FLORINDAAAA !! POURQUOI A T-ON UN HOMME DE MÉNAGE MAINTENANT ??!”
Faut croire que Junior ne suffisait plus !
Même si en fait, ça date déjà des derniers jours de Charlotte... Seulement, Becky ne l’avait pas encore remarqué, à n’être quasi jamais là !
Je vous laisse légender ça comme vous voulez.
Et voici l’un des côtés obscurs de la vie de retraité : déboucher les toilettes que personne ne touche puisque tout le monde est soit au travail, soit ailleurs !
En parlant d’ailleurs, c’est sur la plage que Becky se trouve. Elle profite d’avoir encore un ventre plat pour prendre le soleil.
Quant à Florinda, elle gravit encore les échelons ! Presque à la moitié de son objectif !
Elle continue donc de travailler sa cuisine devant SimChef.
“Papa... vous avez vendu les toiles de maman et toi qu’il y avait dans ta chambre ?”
“Oui ma chérie... on a fait de la place pour mettre nos photos à nous. Florinda et moi n’en avons pas encore !”
“Mais papa... c’était maman...”
“Nous avons gardé le photomaton de ton père et Charlotte à côté du lit, tu sais !”
“Mais c’était maman...”
Il va falloir t’y faire Becky... avec toutes ces baies vitrées, il y a peu de murs disponibles pour entasser tous les portraits qu’on fait !
Pendant ce temps-là, dehors...
“Mouahahhahah, je suis vilain !”
“Mouahahah, je suis VRAIMENT un vrai grand vilain !”
“Je vais voler ce journal et....”
“... partir avec !”
Et ainsi se clôt ce chapitre.
Comment vieillira Brice ? Becky est-elle enceinte ? Si oui, comment la vie de ce bébé chamboulera t-elle la famille ? Et si ce bébé naît, sera t-il plus moche que Brice ? Brice et le nouveau bébé seront-ils en compétition pour l’héritage ? Becky va t-elle enfin calmer sa libido et se ranger pour s’occuper d’un bébé ? Je ne sais pas encore, mais la suite nous le dira.
En attendant, portez-vous bien !
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Voilà l'été et, pour certains, bientôt le temps de partir en vacances. Vous souhaitez sortir des sentiers battus, Latourex (LAboratoire de TOURisme EXpérimental) est là pour vous suggérer de drôles d'idées de voyage. En voici quelques-unes (vous trouverez la liste complète ici) :
ALPHATOURISME Visiter une ville de A à Z, de la première rue à la dernière selon l’ordre alphabétique. Après les avoir repérées toutes les deux sur le plan, tracer la droite qui les relie. Marcher le long de cette ligne à travers le réseau des rues.
BIBLIODYSSEE Entreprendre un tour du monde littéraire. Lire pour commencer un livre d’un auteur de son pays, puis un livre d’un auteur d’un pays voisin, puis un livre d’un auteur d’un pays voisin de ce pays voisin… et procéder ainsi jusqu’au retour chez soi.
CINÉ-TOURISME Tester la formule de voyage proposée par un film célèbre. Par exemple, La traversée de Paris de Claude Autant-Lara : marcher toute une nuit dans la ville en transportant un cochon mort.
ÉROTOURISME L’inviter à venir passer le même week-end dans la même ville étrangère, mais sans lui fixer de rendez-vous. S’y rendre, chacun de son côté, par des moyens de transports différents. Se chercher dans la ville...`
KLEPTOTOURISME Pratique indélicate qui consiste à aller visiter des curiosités touristiques majeures, dans le but de s’en approprier illégalement un fragment : un boulon de Beaubourg, un menhir de Carnac, une écaille du monstre du Loch Ness, etc...
MNÉMOTOURISME Dénicher un objet-souvenir associé à un ailleurs que l’on partira visiter sur le champ.
NUMÉROTOURISME Entreprendre un périple en fonction de lieux qui contiennent des nombres et en respectant l’ordre croissant de 0,5 à 1000 . Par exemple de La Demie (70) jusqu’à la rivière des Mille-Iles (Canada) en passant par Unzent (09), Deux-Chaises (03), les Trois Bassins (Réunion), Py (66), le lac des Quatre Cantons (Suisse), Cinq-Mars-la-Pile (37), Six-Fours-la-Plage (83), Septeuil (78), Neuffonds (33), Dixmude (Belgique), Onzain (41), La Douze (24), Treize-Vents (85), Vingt-Hanaps (61), Trente (Italie), Quarante (34)…
OPUS TOURISTICUS Tester la formule de voyage suggérée par le titre d’une oeuvre d’art, littéraire, musicale ou cinématographique : « Le Week-end à Zuydcoote » « Une Nuit sur le Mont Chauve » « L'Année dernière à Marienbad » « L’Automne à Pékin » « Un taxi pour Tobrouk » etc...
POIREAUTOURISME S'installer sur une chaise pliante dans un site touristique majeur : la Tate Modern, la Piazza San Marco, le Taj Mahal, le port de Saint-Tropez... Rester sur place jusqu'à ce qu'un visage connu apparaisse.
RETOURISME Partir très loin avec un moyen de transport rapide et revenir lentement chez soi.
SIMILITOURISME Visiter les localités françaises homonymes de villes étrangères : VENISE (Doubs), LE CAIRE (Alpes-de-Haute-Provence), BOLOGNE (Haute-Marne), RHODES (Moselle ), LAGOS (Pyrénées-Atlantiques) VIENNE (Rhône), DAMAS (Vosges), BRUGES (Gironde), BARCELLONE (Drôme),COLOGNE (Gers), ETON (Meuse), GRENADE (Haute-Garonne), JÉRUSALEM (Vosges), LA VALETTE (Isère), MAGENTA (Marne), UR (Pyrénées-Orientales).
TOURISME IMPRESSIONNISTE Histoire d’épater la galerie, expérimenter les formules touristiques mises au point par les peintres impressionnistes.
Un après-midi à la Grande Jatte (Seurat) Un Après-midi à Naples (Cézanne) Une Baignade à Dieppe (Gauguin) Canotage sur le fleuve Epte (Monet) Déjeuner sur l'herbe (Renoir) L’Etude d'un Bar aux Folies Bergères (Manet) Une Expédition à Cardiff (Sisley) Un Jour de Fête à Knocke (Pissarro) La Foire dans Dieppe (Pissarro) Mardi Gras, sur les Boulevards (Pissarro) Une partie de pêche au Pont de Clichy (Van Gogh) Un Petit Déjeuner à Berneval (Renoir) Une promenade à Argenteuil (Caillebotte, Monet), Une Sieste à Eragny (Pissarro)
TOURISME MULTIMODAL Voyager dans le but d'utiliser le plus grand nombre possibles de moyens de locomotion.
TOURISME SÉRIEL Partir en voyage pour visiter systématiquement un type particulier de lieux : sous préfectures, fabriques de nougat, abbayes romanes, bars fréquentés par Ernest Hemingway, etc...
ZYGOTOURISME Pour rire, partir en duo, couple, ménage, paire, binôme ou tandem, à destination d'un ailleurs constitué de deux entités géographiques appariées : Saint-Pierre et Miquelon, Bor et Bar (Aveyron), Sodome et Gomorrhe , les Deux Sèvres, etc etc...
https://vimeo.com/groups/263782
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This is the end my friend
Ça y est. Nous sommes arrivés au terme de nos 1500km.
En entier.
Pas de terme pour qualifier ce voyage !!!
La suite en détail, un peu plus tard.
La journée à mal commençé, pour cause de fiesta toute la nuit sur notre lieu d'hébergement (pas nous mais d'autres personnes).
Le réveil est donc difficile, d'autant plus que 200 km nous attendaient, avec un final dans Hanoï.
Premier faux départ, pour cause de chute de moto de notre guide. Bilan: une poignée d'embrayage à changer.
Heureusement, il en a avec lui.
Départ réel (comme sur le tour de France), on commence par 5 km de pistes boueuses.
Courte halte dans un champ de thé
Fini les petites pistes de montagne. On retrouve un trafic de forte densité.
Pause repas à midi. Riz cantonais et eau de coco fraîche. Ouais, enfiiiin!
On repart. Le traffic devient fou, fou.
Plus on se rapproche de nos derniers tours de roue, plus la mélancolie monte. Les souvenirs refont déjà surface... Ne pas y penser keep focused on the road !
Ça y est . On y est.
On a gravi notre Everest. Une sacrée aventure. Une parenthèse de vie, poignante, profonde.
On arrive à pied à l'hôtel qui est à côté.
Opération lavage/ séchage de linge.
Mon sac pue... anormalement. Je le vide, et que trouves-je dedans???
Ouaip...une chauve souris (paix à son âme)
Mon sac, vidé et désinfecté, nous partons explorer le quartier
La soirée se termine par un repas dantesque. Imaginez un peu: chef privé, rooftop au dessus d'Hanoi.
Toute l'équipe de Bourlingue et Duc partagent ce moment.
Notre route ici n'est pas encore finie, mais qu'elle était belle.
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THÈME DE "LA LITTÉRATURE CLASSIQUE EN BREF" #culturejaiflash LE TESTAMENT FRANÇAIS Une langue très belle, l'histoire est un prétexte pour un si beau voyage... Le Testament français est un roman d'inspiration autobiographique écrit par Andreï Makine, publié le 6 septembre 1995 au Mercure de France, et ayant reçu la même année le prix Goncourt, le prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis (ex-æquo, pour ce dernier, avec La Langue maternelle de Vassilis Alexakis). Regardez "Une nuit sur le mont chauve Mussorgsky" sur YouTube https://youtu.be/oy_Z2FSHipA RÉSUMÉ DU LIVRE Charlotte, une femme d'origine française émigrée en Sibérie avec sa mère entre les deux guerres, raconte à son petit-fils Aliocha le Paris et la France de son enfance, où elle a grandi. Peu à peu, celui-ci s'imprègne de culture française à travers la langue et les récits de sa grand-mère. Cette France devient pour lui une véritable Atlantide, tel par exemple le bistro Au ratafia de Neuilly où ledit ratafia est servi dans des coquilles d'argent... Cette double sensibilité franco-russe, îlot d'altérité au-dedans de lui, lui pèsera (ses camarades russes perçoivent et sanctionnent cette différence) puis l'enrichira, l'élèvera et le poussera vers la France. Ce roman d'un Russe francophone n'est pas seulement l'histoire de sa relation avec la France, mais aussi une vaste fresque tragique de la vie des populations à travers les immenses plaines de Sibérie sous l'ère soviétique. Famines, viols, conditions de vie extrêmes, misère, mais aussi chaleur des relations humaines, premières amours, joie et espérance s'entremêlent. Caspar David Friedrich. L’abbaye dans une forêt de chênes (1809-10). Huile sur toile, 110 × 171 cm, Alte Nationalgalerie, Berlin. https://www.facebook.com/groups/2633342570072743/?ref=share_group_link https://www.instagram.com/p/Ch1rRi7Mg5Z/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Dimanche 20 mars 2022
Comme on n’était pas allés au onsen le soir précédent, Steven et moi sommes allés au onsen le dimanche matin, en se levant. Ah, quelle vie pareil, se lever et aller au onsen.
En sortant à l’extérieur, Fuji était totalement dégagé. D’ailleurs, le soir précédent, on le voyait très distinctement alors qu’il faisait nuit. C’était époustouflant.
Le onsen était dans un hôtel pas très loin de notre auberge de jeunesse. Il y avait un bain intérieur et un bain extérieur. L’eau ne sentait pas le souffre, on s’est demandé si c’était vraiment une eau de source thermale. Elle était parfaitement chaude.
Après le onsen, nous avons rejoint les autres à l’auberge. Leigh et Arvhic ont dormi à une autre auberge que nous, car ils ont réservé la mauvaise : il y a 2 K’s house à Kawaguchiko, comme il y a 2 Alladin ! De quoi confondre les pauvres touristes que nous sommes. Donc, Leigh et Arvhic étaient déjà rendus à destination et nous sommes allés les rejoindre, au téléphérique du mont Kachi Kachi.
Nous avons passé un long moment à cet endroit. Par temps dégagé, Fuji est visible, mais il se cachait progressivement dans les nuages. Il y avait des balançoires payante, où on peut se balancer en observant Fujisan, un endroit où on peut se faire prendre en photo avec Fuji ($). Je ne l’ai pas fait, mais d’autres oui : on reçoit deux photos, une avec la condition météo réelle, l’autre avec un mont Fuji dégagé photoshoppé !
C’était agréable de se promener à cet endroit. Il faisait chaud sous le soleil.
Il y avait des gacha machine à côté de la boutique souvenir, et j’ai vu des petits chapeaux de sorcière. J’avais envie d’en prendre un pour Ponto.
Je crois que j’ai une malédiction avec ces machines. La dernière que j’avais essayée, c’était à Sapporo, et elle ne voulait pas me donner d’objet, ni me redonner mon argent.
Eh ben cette fois même chose.
J’ai été voir les employés de la boutique pour leur expliquer la situation, ils m’ont redonné mon argent. Je ne sais pas si je retenterai ma chance avec ces machines...
À la sortie du téléphérique de descente, nous sommes allés acheter des biscuits en forme de mont Fuji.
Puis, nous avons repris les voitures. Direction Bird Forest. Steven, Frédérique, Leigh et Arvhic étaient dans une voiture, Deborah, Khalil, Krystin et moi dans une autre. Leur voiture est arrivée avant et ils ont fait le tour en nous attendant. Quand nous sommes arrivés, ils ont décidé de se rendre à un festival pour la floraison des cerisiers dans une autre préfecture. Deborah et Khalil voulaient aller à la forêt Aokigahara, aussi connue sous le nom de forêt des suicides. Je suis restée avec Krystin à la forêt des oiseaux, en attendant qu’ils reviennent.
Aokigahara est connue car plusieurs personnes sont allées s’y enlever la vie.
Suite à l’éruption volcanique du mont Fuji en 864, le sol de cette forêt a acquis une grande absorption des sons. Le silence de cette forêt peut apparemment rendre fou. Les suicides qui ont eu lieu à cet endroit sont probablement le résultat d’un mélange de la réputation de cette forêt comme étant un lieu propice et de l’effet perturbateur du silence sur les gens qui y entrent. Je n’avais pas particulièrement envie de vivre cette expérience, donc Krystin et moi sommes allées parler dans la forêt des oiseaux. Nous en avons entendu, mais impossible de prendre leur photo.
Deborah et Khalil sont venus nous rejoindre suite à leur visite. Ils ont vus des morceaux de vêtements, des souliers, des cordes accrochées aux arbres. Pas âme qui vive, mais pas de morts non plus.
Nous nous sommes dit qu’il était trop tard pour nous rendre au festival. Nous avons décidé d’aller à la bat cave.
Arrivés à la bat cave, nous avons demandé si on allait pouvoir voir des chauve-souris. On nous a dit que probablement que non. On a hésité, mais on est allés.
C’est la plus grande des grottes du coin. Il y a de long passages où on doit se promener penché. À une autre grotte, ils ne donnaient plus de casques en raison de la covid. À cette grotte-ci, ils en donnaient encore, et heureusement, car il y a eu plusieurs BANG de mon casque avec de la roche.
Au fond d’un passage, il y avait des portes. Qu’est-ce que des portes font dans une grotte !!?
Le panneau disait que c’était pour bloquer les humains et laisser les chauve-souris se reposer tranquilles. Pas moyen de voir les chauve-souris.
Après avoir visité la grotte, on a eu droit à un petit tour de musée concernant la réintroduction d’un poisson dans le lac Kawaguchi. À la sortie de l’exposition, plein d’affiches de Batman. Clairement, ils savent que quand on se rend à la batcave, tout ce qu’on a dans la tête c’est “NananananananananaBATMAN”
On avait super faim après tout ça. il faut dire qu’on n’a pas diné. On avait envie de sushi. Les autres nous ont dit qu’ils mangeraient sur les lieux du festival. Nous sommes allés dans un excellent restaurant, c’était exquis. Dans ce groupe, j’étais celle avec le meilleur japonais. Ça me fait bizarre ! À Kumamoto j'ai l’impression de ne presque rien comprendre puisque mes amis sont bien meilleurs que moi. J’ai mal compris ce que les autres commandaient, donc au moment de la revue de la commande, j’ai ajouté un bol de riz et sashimi, car je croyais que les trois autres en prenaient au saumon et la serveuse n’avait dit que 2 bols. Moi je prenais thon et saumon. La confusion quand c’est arrivé ! On a tout de même pris le bol supplémentaire, et Khalil en était bien content, car il n’avait commandé que des sushis et a finalement tout mangé et était parfaitement satisfait. Il m’avait dit quand le bol supplémentaire est arrivé qu’il était content de l’erreur, mais je me suis quand même sentie mal jusqu’à la fin du repas !
Après le souper, nous sommes allés porter nos choses à l’auberge, et nous avons été au bord du lac pour les feux d’artifices. C’était deux soirs de suite finalement !
C’était mes premiers feux d’artifice depuis si longtemps.
J’en ai aperçu brièvement depuis le train pendant mon voyage de Noel/nouvel an, et brièvement depuis la fenêtre de la salle de bain la veille, mais avant ça mes dernier feux d’artifice remontent à 2019.
En étant habituée aux feux d’artifice Loto-Quebec, c’est difficile de trouver d’autres feux d’artifice impressionnants. J’ai pas mal vu tout ce qui se fait. Ça ne m’empêche toutefois pas d’aimer les prestations !
Et puis j’ai été impressionnée par une chose de ceux-ci.
Depuis quelques années, des cœurs, des smiley se forment en feux d’artifice.
Cette fois j’ai vu un mont Fuji en feu d’artifice.
J’ai poussé un cri
“DID YOU SEE ??? THAT WAS MOUNT FUJI!!!”
Les feux d’artifice en eux-mêmes me faisaient plaisir, mais cette forme jamais vue auparavant était la cerise sur le sunday.
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tu voulais une histoire épisodes 1 à 11
1.
Je marche le long de la Loire, ses méandres et ses parfums je les connais. Sa robe aux reflets glauques garde une partie de ma vie, c'est le creuset où je suis née. Au pied d'une vieille ville enclose de murailles cylindriques elle glisse bête fluide tapie épaisse sous le vieux Pont-neuf. Je marche le long de l'eau qu'on appelle la levée. Elle avance doucement un tourbillon après l'autre l'animale en apnée ondulante. Sa peau celluliteuse est très sournoise. Elle s'approche murmure elle respire elle charme et j'avance parce que je veux saisir même si saisir est impossible. J'avance encore, je quitte la levée de bitume, passe le muret de tuffeau et descends sur la cale. Je quitte mes chaussures parmi les pavés arrondis du temps où un peu de vase s'est déposée et hume son parfum de feuilles mortes en lente décomposition tandis que l'obscurité rampe.
2.
Mon pied glisse dans la vase sous l'eau qui appelle. Est-elle encore tiède cette eau de vie ? Je décèle sous la surface les brillances d'une ville morte comme au fond d'un lac engloutie. La rivière se déploie, élargit là son bassin au gré du déluge de l'automne où se pose une île. Une île de silence. C'est là que me revient le souvenir d'un soir où en bagnole nous avions filé la piste cahotant jusqu'au bout pour n'être que tous les deux, au fond de la brousse de la Loire petite savane. C'était l'été et au moment de s'embrasser la nuée de moustiques venue des marais nous assaillit. Mais à présent j'ai très envie de passer le bras du fleuve. Il y a peu de courant et je suis bonne nageuse. L'eau est sournoise mais je nage vite, le courant n'a pas le temps de me dépaler. Aux abords de la berge je sens sous l'eau de longs doigts me frôler. Je ne pas crie pas. Je prends pied sur la berge dans la vase je m'enfonce. Douce viscosité, épaisse bouillasse mêlée de feuilles et de sable. Les petits crabes de mangrove s'affolent. Je grimpe vite, ce sont des algues. Je suis sur l'île. Une île pour moi seule. Il y fait chaud tropical. Le long des berges grouillent mes hôtes, rats, crapauds, grenouilles, alligators et chauve-souris brunes et duveteuses.
3.
sur l'île de la Loire tu sais ce que j'ai vu l'automne est bien venue à présent et les premiers frimas les brumes à la surface nébuleuse de la rivière et la poudre de givre sur les feuilles mortes au bord de l'eau qui croustillent sous le pied je me suis enfoncée sur cette île amas de terre accident vestige de sables mouvants enracinés et j'ai un peu exploré ses bois jusqu'à son cœur où j'ai trouvé une idéale dépression une douce combe elle a le ventre creux mon île sur le fleuve c'est là que j'installe mon feu le vent me passera au-dessus et si je veux du mouvement je vais sur la berge regarder courir les corps morts des branchages le bois flotté les troncs foudroyés et des fois j'en récupère un que je mets à sécher pour l'hiver que je passerai là c'est décidé je la crois déserte cette île je la croyais déserte je construis une cabane à l'abri d'un vieux chêne ses frondaisons basses me font des bras un ciel de lit que j'ai épaissi de joncs je ne veux pas de pluie sur mon feu ni sur ma couche je robinsonne tu vois mais il faut encore que je chasse un ours j'ai besoin d'une peau épaisse et forte je monte des cloisons en treillis de joncs fourrés de la boue du rivage elle sent fort je la prends dans mes mains la malaxe forme des boules et même lorsqu'un petit crabe s'en extrait se carapate au secours de mon argile je l’attrape et hop le happe carapace croque sous la dent goût salé mayonnaise gélatine j'ai besoin de protéines la température tombe bas la nuit le pire est le petit matin tu sais juste quand le soleil se pointe on dirait qu'il aspire toute la chaleur toute l'haleine tiède de la nuit le réveil est brutal vivement que j'aie ma peau d'ours /idiote tu sais que sur la Loire ne poussent pas les ours/ mais par contre tu sais j'ai vu ce matin en me réveillant deux yeux fentes jaunes perçant l'obscurité la brume un museau humait l'air et même je crois que j'ai ouï une babine se retrousser pas peur bizarrement j'ai remis une bûche sur mon sacré feu entre mes murs je n'ai pas encore de porte le ventre me brûlait j'avais une faim terrible
4.
j'ai refermé les yeux somnolence pendant que le feu reprend de sa vigueur crépite craquètement de gueule petit petit dans le bleu nuit la chaleur gagne affamée le jour se lève j'ose ouvrir les yeux les deux fentes jaunes s'en sont allées je sais que je ne suis pas seule sur cette île je me lève peau de bête automne malade j'examine les empreintes fraîches suis la piste terre meuble hume l'air suis-je sous le vent l'air est immobile les oiseaux muets alerte suspension mon oreille soupçonne le farfouillement dans les feuilles j'avance à pas de fouine glisse sur glaise du bord de l'eau le brochet baille la corneille coasse le crapaud jaillit gouttes froides ça fouille dans le fourré tanière les deux yeux jaunes m'attendent paupières mi-closes
5.
l'air de l'automne est vraiment très doux sirupeux souffle flaccide sous les frênes pieds dans l'eau montante sourde hume le creux d'une flaque incise glisse enfonce coule liquide chaud boue tiédasse enveloppe feuilles corrompues empreintes de ceux qui se sont désaltérés là nuit passée la bauge l'isola ferme les yeux ferme la bouche tais-toi recueille-toi le ciel bas tapis te couvre que les feuilles t'ensevelissent piaulements lointains quand le soleil descend les pieds paniques foulent la terre l'angoisse de la solitude au moment du coucher un peu de camphre vertu et danger analgésique laisse-toi aller marte zibeline antispasmodique liqueur blanche semi-transparente tiens-les éloignés les petits vers de fin de race glisse dans l'anesthésie couleuvre sauvagine lovée tacite
6.
ce soir il fait trop froid le soleil se couche à peine et déjà mes os se glacent la Loire lourde impassible reptile ondule sous les nappes de brumes et l'île veut se figer frimas toutes les feuilles sont tombées mortes tapis épais mes pieds s'enfoncent bruissent tant pis dans sa tanière elle sait que je parage son flair me découpe dans l'air mon nez picote doigts gourds la peau ne suffit pas pieds douloureux je m'éloigne cabane m'avance territoire de l'autre pas lents entêtés faire allégeance je sais que tu ne dors pas je sais que tu m'attends tu ne peux pas me mordre la trêve commence maintenant quand je n'en peux plus je sais que tu n'es pas sortie aujourd'hui soleil impécunieux ton pelage noir bouffant tu as commencé de jeûner accumulés devant l'antre des tas de feuilles édredon fourrés j'aperçois les deux fentes tes yeux me silhouettent sur le fond bleu nuit étirement ellipses jaunes et je peux entrer à quatre pattes passage étroit dedans chaleur sensible je rampe grognement large corps fourrure ventre chaud où glissement je me coule mes pieds des heures à se réchauffer ventre creux je ne passerai pas l'hiver sans manger la lune est pleine sur mes paupières le sommeil met un temps infini verse sucre dans le sang qui s'engourdit et je règle les battements de mon cœur sur ta respiration profonde
7.
les eaux elles-mêmes entrent en dormance se figent autour de l'île lames de glace l'enchâssant joyau de silence les arbres lèvent leurs squelettes grelots dans le vent sève patiente ralentis ralentis les battements de ton cœur imperceptible flux dans les veines glissons profond la terre chaloupe me tourne à peine évanouie enfoncement de nuit au creux de la roche tanière nos haleines retombent gouttelettes sur pelage la chaleur du ventre brûlante une fièvre me prend une fièvre m'enlève transe des songes peuplés de l'hiver rigoureux le feu ardent au creux les pattes sursautent par saccades rêve de course poursuite arrête de bouger tu me réveilles j'étais très haut très haut sur un tapis volant pure laine épaisse qui sent le mouton d'Azkanahasie septentrionale de tous petits moutons noirs qu'il faut absolument tondre au printemps le poids de la laine les cloue au sol ils se traînent s'enfoncent dans les prairies humides boules de laine ils suent cette odeur sur mon tapis âcre salée enivrante et je contemple le découpage des champs et des forêts des bocages et des lacs luisants miroirs d'argent
8.
c'est le froid qui m'a réveillée la bête à côté de moi avait disparu emportant sa chaude fourrure et le rythme soporifique de son cœur la tanière grelottait un jour sale tentait de s'emparer de mon île mais les brumes de l'eau faisaient bonne garde et mon ventre gargouilla je ne suis pas une ourse je sais qu'en Sibérie des humains hivernent jeûnent et dorment vie au ralenti recroquevillée confinée mais moi j'ai faim et je ne peux pas perdre dix kilos masse graisseuse j'aurais dû prévoir la soif me brûle la gorge je me lève m'étire la terre tourne vite ce matin je respire longue goulée d'air froid ivresse mes pieds croustillent les feuilles gelées approche du rivage l'eau m'attendait à quatre pattes pour boire la surface lisse reflet des branches maigres doigts boulus arbres figés dans l'attente mais juste là un poisson d'un éclair me frappe et je vois une bête étrange à la peau pâle je m'approche et la renifle elle s'approche et me renifle regards étonnés nos nez nos bouches l'une contre l'autre son souffle tiède elle vit sous l'eau je m'élance plonge traverse le miroir le froid me saisit je dois nager grande brasse vers le fond vivement la bête a disparu j'allonge mes bras mes doigts se lient mes pieds se palment et l'effort devient léger tandis que je glisse parmi les laminaires
9.
En sortant de l'eau peau brûlante coupante du froid et visqueuse le fleuve son épais limon brun la fonte des neiges a commencé cataractes torrents remuement des fonds de cale quitter le bain torve de fadeur avant l'engourdissement hémiplégie de sirène reprendre pied dans la vase à croupetons pas glisser pas tomber crisper les doigts de pied la vase remonte bourrelets gras succion la vase m'aime et saisir des racines à pleines mains remplir les ongles réservés de crasse à ronger gagner la terre ferme l'île éphémère je retourne à ma cabane en glanant des branchages et allume le feu et frissonne et bois brûlant et ajoute une goutte de rhum et une goutte de rhum et une goutte de rhum et puis encore une il y a toujours une bouteille dans un recoin de ma cabane chauffe-gorge chauffe-ventre j'aime bien quand la tête me tourne comme le soleil je suis solidaire du mouvement lapant l'ivresse mes idées s'alignent le soleil d'ailleurs s'est défait des brumes le bleu éclate et brutalement la température monte dans les arbres c'est la bamboche du matin tous les oiseaux s'affolent urgence de la lumière siffler piailler roucouler le grand jeu de s'accoupler la course et la vie haute je me demande ce que je vais faire il m'arrive de penser parfois j'essaie mon ombre se projette bien elle je la regarde toute allongée oh là là l'avenir turbule je dois me tenir prête tiens je vais m'habiller
10.
Ça fait longtemps Loire que je t'ai laissée mais je ne t'oublie pas tu continues tu coules tu brasses je sais qu'en ce moment tes eaux sont froides boueuses et généreuses des fontes des neiges des crues des pluies tu avales les îles tu passes et dévastes mais mon île ma langue chaque soir la restitue chaque soir sous mes paupières elle flotte et se pelote chaud au creux de mon ventre avec tous ses habitants qui vont bientôt sortir de léthargie ils ne sont pas aussi pressés que moi le soleil m'aspire je vais m'évaporer mais je dis bien à la tortue de se terrer et à l'ours de ronfler encore un peu je leur ritournelle à l'oreille mezzo voce un chant ça se loge juste dans les interstices exactement là. Je veux vivre dans tes interstices. Sous la peau aux plis à la commissure entre le rêve et l'éveil un peu de léthé avant la bacchanale la reverdie le retour la boucle et ça repartira
peut-être
le moment est à l'attente le décompte l'eau monte
à la bouche
je me demande s'il y a une ourse sur mon île et je vais faire le tour pas à pas découvrir où se cache ma barque.
11.
En cherchant ma barque, à l'endroit où je pensais l'avoir amarrée sous le saule pleureur se tient un étrange animal. Les pieds dans l'eau, il s'asperge, se frictionne et pousse de petits cris sans crainte de ce qui l'entoure. Tout occupé de lui-même, c'est un humain. Un matelas et un sac sont posés un peu plus loin. Il a dû passer la nuit sur mon île. Ses mains sont blanches et lisses et longues autant que son corps. Aucune aspérité, comme si sa peau tendre et laiteuse n'avait jamais vu le soleil ni connu le froid ni le vent. Je regarde mes pieds, mes mains aux ongles cernés de vase. Je sens mon odeur. Légèrement écœurante. C'est bien. Ça repousse les esprits malins. Chaque territoire a son odeur. Lui se frotte la peau avec une énergie si furieuse qu'on dirait qu'il veut s'en débarrasser. Ses muscles sont dissimulés. Comment a-t-il traversé, peut-il nager ? Il sort de l'eau et sur sa peau humide accumule les couches de tissu. Il n'a pas l'idée de se chauffer au soleil. Il charge un gros sac et se met en marche. Je le suis à distance comme une ombre de buisson en buisson. Ses pas sont lourds et si craquants qu'il n'y a aucun risque qu'il m'entende et comme je reste sous le vent, il ne peut me sentir. Il dérange les branches des arbres et sans souci des bourgeons remue tout sur son passage, piétine les germes, les dards des plantes à naître. Le printemps ne se voit pas encore à la surface mais il travaille la terre. Je le sens sous mes pieds nus. Les lombrics creusent leurs galeries. Les rampants remuent. Ma tortue est sortie elle avait trop faim et puis comme les nuits sont glaciales elle s'est enfouie à nouveau dans l'humus qui fermente. Mon long bipède avance le nez en l'air, il cherche les oiseaux. Il fait le tour de l'île, à la pointe s'assoit, sort un carnet et se met à crayonner. Je monte dans un arbre pour le regarder tracer ses traits.
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Alexandre Alexeief est l’inventeur, avec Claire Parker, de l’écran d’épingles. C’est avec cette technique que son court-métrage Une nuit sur le mont chauve (1933) à été réalisé; ce dernier révèle un univers effrayant, des ombres suggérant des créatures, des images répétées, une musique forte et impressionnante.
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ACTU DES ARTISTES I Roberto Fores Veses, Andris Poga, David Molard Soriano
C’est lundi, le jour de l’#actudesartistes. Cette semaine, nos chefs sont mis à l’honneur. Vous venez souhaitez découvrir leur univers musical ?
C’est ici 👇
Jeudi 19 janvier : David Molard Soriano sera aux côtés de l’Orchestre philharmonique de Brasov et Valentin Serban (🎻) dans un programme impressionniste avec Ravel et Debussy et néo-classique avec le concerto pour violon de Korngold.
https://www.filarmonicabrasov.ro/valentin-serban-si-david-molard-soriano-in-concert-simfonic/
Jeudi 19 et vendredi 20 janvier : Andris Poga est en tournée en Allemagne avec l’Orchestre symphonique de la radio de Francfort. Il dirigera « Une nuit sur le mont chauve » de Moussorgski, le concerto pour piano n°2 de Prokofiev (Yulianna Adeeva 🎹) et la symphonie n°3 de Rachmaninov.
https://www.hr-sinfonieorchester.de/konzerte/konzerte-22-23/nacht-auf-dem-kahlen-berge,hr-sinfoniekonzert-nacht-auf-dem-kahlen-berge-102.html
Vendredi 20 et samedi 21 janvier : Roberto Fores Veses est réinvité par l’Orchestre philharmonique de Nagoya dans un programme autour de Sibelius, Nielsen et de l’étonnant Concerto pour « shamisen » de Fujikura (avec Honjoh Hidejiro).
https://www.nagoya-phil.or.jp/en/2022/0217115310.html
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PATAGONYA : El Chaltén - 1
Si t'as lu PATAGONYA : Prologue et PATAGONYA : Torres del Paine, c'est mieux. Merci au Mams et à Pich pour la relecture.
On en était où ? Ah oui, Samedi 14 Avril, el Chaltén, le trek, le camping, la bonne galère des familles ! C'est parti !
Après une petite nuit à El Calafate qui borde le plus grand lac d'Argentine (excentriquement appelé « Lago Argentino »), on reprend encore et toujours un bus vers le Nord. Comme je l'ai dit dans le chapitre précédent, les heures de bus ne m'ont pas du tout dérangé puisque le paysage vendait du rêve, et en plus, ça m'a permis de prendre des petites notes pour vous faire voyager dans les articles de Patagonya. Et on avait le café gratos.
Tout comme Puerto Natales est celle de Torres del Paine, el Chaltén est la porte d'entrée du parc naturel Los Glaciares qui s'étend sur 727000 hectares, soit près d'un million de terrains de foot (avouez c'est plus visuel en terrains de foot). Les rangers du parc, qui dépendent directement du gouvernement argentin, protègent avec sévérité et à raison cet écrin de biodiversité. D'ailleurs, on a le droit à un briefing dès notre arrivée, comme tous les autres touristes, randonneurs ou photographes.
Concernant le règlement, c'est très simple. Pollution = amende, feu de camp = prison. Le regard sombre, le garde du parc nous explique que l'immense majorité des incendies est due à la négligence des randonneurs.
Ah oui, si on croise un puma, il ne faut pas le regarder dans les yeux (comme les gorilles). Si malgré ça, le bougre continue d'être menaçant, il faut crier et lever les bras pour paraître plus imposant. Mes amies étant taillées dans le même gabarit que le mien, autant vous dire qu'il vaut mieux pas qu'on croise l'un de ces fauves.
Le garde termine sa présentation sur une note plus positive. Quelque part dans le million de terrains de foot du parc vivent seize huemuls, des cervidés que l'on ne peut trouver qu'en Patagonie. Les rangers accordent une telle importance à leur préservation qu'ils nous demandent de partager avec eux les clichés que nous ne manquerons pas de prendre si nous avons la chance d'en croiser un.
Avant de partir, une de mes amies s'enquiert de la météo. Pas de surprise, on va se les cailler. Aujourd'hui sera vraisemblablement la meilleure journée pour la randonnée, à base de soleil. Mais demain, le redoutable vent austral se lèvera, et ne retombera pas avant une semaine.
Mais il en faut plus pour nous décourager. Nous savions qu'en se pointant aussi près du cercle polaire mi-Avril, ce serait pas la côte d'Azur.
Décidés à profiter des conditions clémentes de cette première journée, on ne s'attarde pas au village pourtant charmant d'El Chaltén. On va directement louer notre matériel de camping. Le loueur nous informe que malheureusement, il ne lui reste plus de tente deux places, comme nous le désirions, mais seulement une tente 4 places. Je grimace. La perspective de dormir avec 3 filles ne m'effraie guère, courageux comme je suis, mais une si grande tente, c'est lourd, très lourd.
On repart donc avec des duvets, des tapis de sol, un réchaud, des ustensiles de cuisine et bien entendu, la tente. En tant que véritable bonhomme, je propose de porter de la porter. Deux de mes amies protestent pour la forme, tandis que l'autre me gratifie instantanément d'un « okay gracias ! » éclatant. Avec grâce, elle m'offre de porter mon tapis de sol.
Il nous faut bien un quart d'heure pour lier, harnacher, équilibrer notre attirail tant les duvets, conçus pour résister au froid patagonien, sont encombrants. Enfin, j'attache mon appareil au sommet de mon sac, telle une couronne sur la tête d'un roi potelé. Ci dessous, une photo de mon sac avec moi à côté, pour que vous voyiez à quel point il était gros.
Vient le moment d'endosser la bête. Avec effort, et je vous jure le mot est faible, je passe chacune des bretelles, sans manquer de vaciller.
- Todo bien Mario ?
Je réponds d'un grognement étranglé :
- Si ! Vamos.
Mais en fait, todo pas bien. Todo pas bien du tout. Après 500 mètres, j'ai déjà les épaules en feu et les lombaires qui protestent. Mes compagnonnes, vaillantes amazones, caracolent déjà en tête, tandis que derrière, je souffle comme un bœuf miniature. Au sommet de la première colline, moins d'une heure après notre départ, je comprends que je ne pourrais pas continuer comme ça sur les 8 kilomètres de monts et de vaux qui nous séparent du premier camping.
Profitant d'un premier mirador, je pose mon sac et entreprends de le réarranger.
- Todo bien, Mario ?
- Todo bien, todo bien ! Mens-je, malheureusement trahi par mon teint rougeaud.
J'entreprends alors un réarrangement de la dernière chance. La tente se retrouve au sommet du sac, sous le duvet. L'une de mes amies me propose son aide pour hisser mon équipement sur mon dos, afin d'éviter tout risque de chute. Les autres ont le tact de ne pas rire, après tout, je porte leur lit.
Et là, mes bons amis, c'est le miracle. La pression sur mes maigres trapèzes reste forte, mais au moins, cette satanée tente ne me tire plus sourdement vers l'arrière. Enfin, je commence à profiter de cette première journée de randonnée, sublimée par un radieux soleil. Pour l'instant, entre aujourd'hui et Torres Del Paine, on attend toujours les caprices de la météo patagonienne.
Durant tout l'après-midi, les filles mènent la marche, et je les suis, clopin-clopant. Cependant, la majesté du paysage me fait rapidement oublier mon orgueil blessé. L'automne a enflammé les arbres, et leurs feuilles se consumeront de ce rouge jusqu'à ce que l'hiver, qui arrivera ici bien vite, ne les flétrissent.
On atteint le camping De Agostini, un simple sous bois où ont déjà fleuri une dizaine de tentes colorées, vers 17h. Un groupe de photographes dotés d'objectifs qui relaient mon appareil au rang de jouet, dégustent (déjà) une soupe pour le dîner.
J'ôte mon sac avec un râle de satisfaction. Bien que je ne me sois pas plaint, parce que faire de la rando avec quelqu'un qui se plaint, c'est l'enfer, mes amies voient bien que ce premier jour m'a coûté. On entreprend alors de monter la tente, la maudite, parce que le soleil s'est caché derrière les montagnes, et la température descend vite. Logement paré, sac rangé, on se dirige vers la Laguna Torre, toute proche, depuis laquelle il est possible d'apercevoir Las Torres, trois pics montagneux qui font la fierté du parc. Las, les nuages se sont levés, et les tours demeurent invisibles. Ceci dit, la lagune en elle même n'était pas dégueu, avec le petit glacier au fond.
La nuit est tombée, et il fait maintenant carrément froid. Je m’emmitoufle dans Albert, ma douce polaire achetée spécialement pour affronter le froid patagonien. C'est un peu bizarre de donner un nom à un vêtement, mais ce brave Albert m'a sauvé la vie tellement de fois pendant ce voyage, que je n'ai pas pu m'en empêcher. J'ai hésité à donner un nom à mes chaussures de trek imperméables (Ginette et Babette), mais ça commençait à faire beaucoup de personnages. Enfin bref, ne nous égarons pas.
L'heure du dîner (19h) sonne. Après les sandwiches jambon-jambon de ce midi, dont nous nous régalerons chaque jour pour le déjeuner, la perspective d'un repas chaud nous emplit de joie. Au menu, le savoureux combo knacki-purée. Par purée, j'entends poudre de « patates » mélangée à l'eau de la rivière voisine, parfaitement potable de part sa pureté.
Au moment de déguster la purée, qui s'apparente plus à une infâme soupe semi-épaisse, on réalise que notre kit d'ustensiles de cuisine ne contient que des assiettes et des verres. Pas de couverts. Mes yeux vont de mes amies à mon assiette de purée. J'hésite, mais mon impérieux estomac ne me laisse pas le choix. D'abord hésitant, j'approche mon assiette de mon visage et... je lape ma purée. Mes amies choisissent d'utiliser leurs doigts. Ce qui est beau dans la galère, c'est que personne ne se juge.
Après une soirée rythmée par mes défaites au UNO (dues à une coalition féminine, évidemment), nous nous apprêtons à passer notre première nuit sous la tente. Mon encombrant duvet, ce fourbe, ne me paraît pas si chaud. Heureusement, Albert est là, et nous ne tardons pas à nous endormir tous les deux.
Un bruissement contre la tente me réveille en sursaut, ainsi que mes amies. On aurait dit que quelque chose, s'était écrasé sur la toile au dessus de nos têtes. Aux aguets pendant quelques minutes, nous nous rendormons néanmoins. Mais le bruit se répète à intervalle irréguliers toute la nuit durant. Inquiète, une de mes amies demande :
- Qu'est ce que c'est ?
- Je pense que c'est des chauve-souris qui s'écrasent sur la tente parce qu'elles sont aveugles, c'est rien.
Honnêtement, il était deux heures du matin, j'avais envie de dormir, c'est la première chose à laquelle j'ai pensé. J'apprendrai plus tard qu'il n'y a pas de chauve-souris à El Chaltén. A ma grande surprise, mes amies acceptent cette explication et nous nous rendormons jusqu'au matin.
Au réveil, le froid nous frappe. Prise d'un besoin des plus naturels, une de mes comparses d'aventures entreprend de sortir de notre abri. Au moment où elle passe la tête au dehors elle se fige et pousse un cri de stupeur.
- Venez voir !
Mes yeux passent de plissés de sommeil à arrondis de stupeur. Le bruit de la nuit s'explique à présent. Les branches au dessus de notre tête ne pouvaient que ployer sous le poids de toute la neige dont elles sont à présent recouvertes. Autour de nous, la Patagonie s’est parée d’un manteau blanc.
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