#une famille presque normale
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firebirdxvi · 11 months ago
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Fils du Feu 07 ~ Flamme de Douleur
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Il avait passé la nuit les yeux ouverts à réfléchir en scrutant le plafond de pierre noire. Il n'était pas sûr de se souvenir de tout... Certaines scènes de son passé lointain lui revenaient par bribes, lui procurant tour à tour de la joie ou de la peine. Il sentait son corps réagir de mieux en mieux à ses émotions, comme si ses nerfs et ses muscles réapprenaient à fonctionner normalement.
Il se rappelait également vaguement qui étaient les Immortels. Cet ordre discret avait toujours gravité autour de lui à la cour, même si son père ne l'avait jamais vraiment apprécié. Il faisait partie de l'histoire de Rosalia autant que Phénix lui-même, mais peu de gens connaissaient son existence et sa fonction. Il aurait du en apprendre davantage le jour de... le jour où tout avait été détruit...
Il crispa les paupières et essaya de se souvenir. La guerre était à leurs portes ; il devait se rendre au Fort Phénix pour... quoi ? Une cérémonie. Un oracle martial. Pour s'assurer la victoire, c'était ce qu'on lui avait dit. En tant qu'Emissaire de Phénix, c'était la première fois qu'on lui demandait de faire quelque chose pour son pays, au lieu de simplement agiter la main durant les fêtes paysannes. Il se souvenait d'avoir douté d'être à la hauteur... mais son frère l'avait soutenu, croyant en lui de toutes ses forces.
Il tendit la main, essayant de toucher dans ses songes le visage de Clive. Il se souvenait de lui confiant, téméraire et d'un courage sans faille. Il était son héros, son chevalier...
Ce qu'il voulait le plus, là, maintenant, c'était le retrouver. Et il ne voulait pas attendre le matin.
Joshua se leva du lit rapidement, bien éveillé, frôla un cristal pour faire de la lumière et attrapa les vêtements que Jote avait achetés pour lui. Un pantalon moulant, une chemise lacée et une tunique à manches bouffantes. Le tout teinté de rouge et noir, les couleurs des Rosfield. Il s'interrogea un moment : le rouge n'était pas usité parmi le peuple rosalien, étant réservé à la famille ducale ; et la teinture en était plutôt coûteuse... Comment Jote avait-elle pu s'y prendre ? Il se demanda alors pour la première fois de quelle manière le monde avait évolué sans lui, et cela lui fit peur. Ce monde-là n'avait peut-être plus rien à voir avec celui qu'il avait connu...
Il laça ses bottes hautes, se regarda un moment dans le miroir mural et se trouva présentable. Il était prêt à sortir. Cependant, une certaine appréhension le faisait encore hésiter. Ses doigts s'apprêtaient à actionner le mécanisme de la porte - il n'avait nul besoin de clef pour utiliser les dispositifs célestes -, quand il perçu, de l'autre côté, comme une mélopée sourde. Il colla son oreille contre la roche, cherchant à en comprendre le sens mais le son était trop étouffé. Prenant son courage à deux mains, il mit en marche la serrure imposante et la porte circulaire s'ouvrit devant lui.
Presque renversé par le souffle d'air qui lui fouetta le visage, il s'aventura enfin hors du Nid.
Un long couloir sombre se déployait devant lui. Des rais de lumière bleutés couraient sur les murs de chaque côté de lui, entrecoupés ça et là par des silhouettes alignées ; Joshua remarqua alors qu'il y'en avait des dizaines et qu'il ne s'agissait pas de statues ; capuches rabattues sur leurs visages, les silhouettes entonnaient un champ profond et harmonieux, sans bouger, les mains jointes, et Joshua sentit quelque chose d'infini remuer ses entrailles. Il n'était pas effrayé, c'était plutôt comme si les voix le transportaient ailleurs, dans un passé si lointain qu'aucun livre n'en parlait plus...
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L'Emissaire de Phénix se mit à avancer à pas lents, avec respect, au milieu des Immortels recueillis qui chantaient pour lui. Il chercha des yeux Jote et Adalia mais ne les vit pas. Elles devaient pourtant bien se trouver parmi eux... Suivant la haie d'honneur formée par les adeptes, Joshua tourna à des angles de couloirs spécifiques, tout en regardant autour de lui. L'architecture céleste était splendide mais un peu monotone, et la luminosité n'était pas excellente pour des yeux fragiles comme les siens. Il avait hâte d'atteindre sa destination : le lieu où résidait le Maître des Immortels, et il savait qu'on le guidait dans cette direction.
Enfin, il toucha au but. Au bout d'un ultime corridor, il vit parfaitement un homme se tenant debout derrière une table, les mains dans le dos, dans une petite pièce se situant en face de lui. Il déglutit et avança plus rapidement, avide de connaissances. Quand il eut passé le seuil, l'homme s'inclina profondément devant lui.
- "Source de vie et de lumière éternelles... Emissaire de l'oiseau de feu apportant la prospérité à Rosalia... Protecteur de Souffledrac, gardien de..."
- "Pardonnez-moi, mais...", le coupa Joshua. L'homme s'interrompit, un peu décontenancé. "Je pense que je peux me passer de tous ces titres. Je n'ai jamais beaucoup aimé ça..."
L'homme se redressa et adopta une posture un peu plus décontractée - mais pas trop.
- "Vous êtes... Cyril, le Maître des Immortels. Adalia m'a parlé de vous. Vous êtes venu me voir une fois, il me semble."
- "Adalia ?" Mais il sut très bien de qui il parlait. "Je suis honoré que vous vous souveniez de moi, Votre Grâce."
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Joshua examina la pièce où il se trouvait. On avait amené dans cet endroit du mobilier au style tout à fait différent de l'architecture céleste et il eut un sentiment de familiarité qui le mit à l'aise. Des étagères de livres tapissaient le mur, des chandelles éclaboussaient d'ombre et de lumière les murs de pierre grise... Tout ceci lui rappelait sa maison. Il tira une chaise près du bureau du Maître et s'y assit sans plus de cérémonie. Cyril demeura debout jusqu'à ce que le garçon dise :
- "Depuis combien de temps chantent-ils ?"
- "Depuis des heures, il me semble. C'est un chant pour fêter le retour du Phénix..."
- "Vous pouvez vous asseoir. Et je veux aussi que vous me racontiez tout ce qui s'est passé... Avant... après... pendant que je..."
Cyril s'éclaircit la voix avant de prendre place à son tour dans son siège à haut dossier.
- "Je répondrai à vos ordres, Votre Grâce. Je vous demanderai simplement de ne pas m'interrompre tant que je n'aurais pas terminé." Cyril sembla nerveux, réalisant qu'il avait exigé quelque chose de son dieu qui aurait paru inconvenant dans toute autre situation. "Ensuite, vous pourrez me poser vos questions."
Joshua hocha la tête. Il avait posé les mains sur ses cuisses, attendant que le Maître se décide à commencer.
- "Vous vous trouviez à Fort Phénix afin de procéder à un rite très ancien destiné à apporter la victoire à Rosalia. Le Royaume de Fer nous disputait la propriété du cristal-mère de Souffledrac et l'archiduc avait jugé que cela avait assez duré. Les Immortels vous auraient rejoint sur place le jour du rite si la Nuit des Flammes n'avait eu lieu..."
Joshua ne prononça pas un mot, comme convenu.
- "Il n'est pas nécessaire que je vous décrive ce qui s'est passé dans l'enceinte de la forteresse cette nuit-là, vous en savez sans doute bien plus que moi. Mais vous devez apprendre ceci : le Primordial de Feu qui vous a laissé pour mort semble avoir disparu sans laisser de trace. Nous avons enquêté sans relâche dans toute la région et même au-delà pour recueillir la moindre rumeur au sujet d'un Emissaire de Feu, cela n'a rien donné. L'existence de ce Primordial est un mystère, et un outrage pour notre foi : seul le Phénix gouverne le feu. Cet imposteur doit être retrouvé et châtié."
Cyril s'interrompit un instant.
- "Une autre vengeance doit aussi s'accomplir. C'est l'armée sanbréquoise qui a attaqué le Fort cette nuit-là. Alors qu'il était notre allié, l'Empire semble avoir décidé de profiter de notre posture délicate face au Ferrégiens pour prendre sa part du gâteau. Rosalia a toujours attisé beaucoup de convoitise... Votre père avait des ennemis à la cour valisthéenne, à cause de certaines opinions jugées trop... progressistes, je suppose. Tuer l'archiduc et l'Emissaire en un seul coup, voilà qui faisait bien les affaires de l'Empereur Sylvestre... Mais vous êtes là, et le jour de la rétribution viendra..."
"Depuis cette nuit fatale, l'Empire s'est officiellement attribué la propriété de Rosalia ; ce qui n'a pas empêché les Ferrégiens de venir piller Rosalith quand les Sanbréquois ont eu le dos tourné. Il ne reste qu'une poignée d'habitants dans votre illustre capitale, résistant tant bien que mal à l'occupation impériale comme ils le peuvent. Leur fierté est ébréchée... mais l'espoir du retour de l'archiduc les fait tenir encore."
Joshua ferma les yeux et des images pleines de joie et de soleil lui revinrent en mémoire. La place du marché, les écuries pleines de chocobos trépignant, le cliquètement des armures et des épées... Il se voyait marcher au milieu de tout ça, suivi pas à pas par son grand frère attentif... Sa mère ne le laissait presque jamais sortir mais Joshua aimait tant se promener parmi les Rosaliens, et se comporter comme un enfant ordinaire...
"Votre oncle Byron vit toujours à Port-Yseut où il essaie de mener ses affaires comme il le peut. Il fait profil bas depuis la mort de son frère. On l'a déjà pressenti pour reprendre le pouvoir mais il ne dispose pas d'assez de moyens et de partisans pour cela. Il subsiste en feignant l'allégeance à Sanbrèque."
"Nos espions sont nombreux à l'intérieur du territoire de l'Empire. Comme c'est Sanbrèque qui a détruit l'archiduché, nous avons sans relâche collecté toutes les informations les plus utiles depuis cinq ans sur ce qui s'y passe. Nous pensions peut-être y découvrir cet autre Emissaire de Feu ; il pouvait être un genre d'arme secrète impériale mise au point pour vous détruire. Nous n'avons rien découvert à ce jour à ce sujet, mais nous avons appris autre chose." Cyril se tortilla sur son siège. "Votre mère, l'archiduchesse Anabella, est maintenant une citoyenne très en vue de Sanbrèque, dans les bonnes grâces de l'Empereur."
Joshua écarquilla les yeux de stupeur.
- "Je me garderai bien de dire tout le fond de ma pensée, mais seule la trahison peut expliquer ce qui s'est passé la Nuit des Flammes. Les soldats sanbréquois se sont introduits par ruse dans l'enceinte, et seul quelqu'un de haut placé à Rosalia pouvait connaître à l'avance vos déplacements et donner les informations nécessaires à la prise de la forteresse. Votre mère semble bel et bien impliquée dans cette affaire. Je suis navré de vous l'annoncer si brutalement..."
Joshua se tint silencieux mais une insondable tristesse le saisit. Sa mère avait toujours eu beaucoup de défauts - dont sa manière de traiter son frère aîné n'était pas le moindre -, mais jamais il n'aurait pu imaginer qu'elle s'en prendrait à lui. Elle lui avait déjà fait du mal, par ses mots et ses manipulations, mais elle s'occupait de lui et ne cessait de lui dire qu'il était son seul univers, sa seule raison d'exister... Joshua ne comprenait pas... Pourquoi avait-elle voulu détruire sa famille ? Citoyenne de Sanbrèque ? Cyril n'avait aucune raison de mentir. Il ne pouvait y avoir qu'une seule réponse...
- "Pour résumer, Rosalia est officiellement une province sanbréquoise dorénavant. Les anciennes allégeances au Phénix et à l'archiduc sont sévèrement réprimées. Les habitants vivent dans la peur et dans la pauvreté pour certains. Les Pourvoyeurs sont traités comme dans le reste de l'Empire, autrement dit pire que des chiens. Et par-dessus tout ceci, le Fléau Noir ne cesse de progresser, plongeant Valisthéa dans une peur croissante. Les nations se font la guerre entre elles pour gagner le plus de territoires épargnés par le mal. Tout ceci ne peut qu'empirer davantage... Et il y aussi ce mystérieux royaume de l'est, et son roi étrange, qui sont entrés dans le jeu politique, et manipulent les dirigeants des nations. Nous ignorons dans quels buts mais le Fléau Noir ne doit pas y être étranger..."
Joshua se rappela alors de ce cataclysme qui vidait les terres de toute vie et de toute magie et dont personne ne connaissait la cause. Le Fléau était déjà bien avancé cinq ans auparavant... Il se pencha en avant et se tritura les doigts avec appréhension.
- "Votre Grâce, je vous ai livré les informations les plus importantes que vous deviez connaître afin d'appréhender au mieux la situation actuelle", conclut Cyril en posant ses mains sur le bureau. "A présent, si vous avez des questions, je vais y répondre."
Joshua n'en avait qu'une. Elle lui brûlait les lèvres et aussi le coeur. Il enfonça ses ongles dans son poignet...
- "Où est Clive ?"
Cyril ne répondit pas tout de suite et jaugea son seigneur des yeux afin de déterminer s'il était capable d'entendre la vérité. Joshua le couvait d'un regard enflammé et il ne put soutenir plus longtemps ses iris claires posées sur lui avec un fol espoir...
- "Votre Grâce...", commença-t-il dans un souffle. "Personne n'a survécu à Fort Phénix, à une exception près. Ce seul survivant, un ancien soldat rosalien, demeure à l'extérieur, à Lestange ou à l'auberge du croisement. Le corps de votre père a été retrouvé dans un état lamentable, brûlé au dernier degré, ainsi que beaucoup d'autres, alliés comme ennemis. Le commandant Murdoch a lui aussi disparu corps et bien... Le combat que vous avez mené contre ce démon était si...
- "Où est Clive ?" répéta Joshua, refusant de comprendre.
Cyril déglutit.
- "Il ne reste rien, Votre Grâce. Même pas un corps." Le Maître sentit qu'il devait choisir ses mots avec soin, mais il opta finalement pour la simplicité. "Votre frère... est mort lui aussi."
Joshua se redressa sur sa chaise, ferma les yeux, puis retomba en arrière. Ses traits délicats se tordirent dans une grimace douloureuse, et il se couvrit le visage de ses mains.
- "Je suis désolée, Votre Grâce..." se contenta de dire Cyril.
Joshua ne répondit rien. Il se leva de sa chaise, sans un regard pour le Maître, se détourna, la tête basse, et sortit de la pièce d'un pas lent, un peu chancelant. Il finit par disparaître de la vue de Cyril.
Le garçon terrassé alla se perdre dans les corridors du refuge, insoucieux de l'endroit où il allait. Les Immortels avaient disparu, plus aucun chant ne se faisait entendre. Il aurait tout aussi bien pu se trouver dans un tombeau... Il stoppa un moment à un coude du couloir et s'appuya contre le mur, comme hors d'haleine. Il ne réalisait pas encore la vérité de ce qu'il avait entendu. Il n'y croyait pas. Son frère ne pouvait être mort ! Pas Clive, c'était impossible ! Il posa la main sur son coeur, alarmé par la violence des battements dans sa poitrine... Il cru défaillir, se rattrapa de justesse pour ne pas s'écrouler et continua sa route vers l'inconnu. Il aurait voulu trouver la sortie de ce labyrinthe et se sauver de toute cette souffrance, de ces larmes qu'il retenait, de cette révélation qui le terrorisait plus que tout autre chose qu'on lui avait dite...
Il ne réussit qu'à se retrouver à l'entrée de la bibliothèque des Immortels. Quand il y pénétra, l'archiviste qui s'y trouvait crut mourir sur place de surprise, mais elle comprit vite qu'il fallait vider les lieux et laisser l'Emissaire avec lui-même. Elle s'inclina précipitamment et s'éclipsa. Joshua était de nouveau seul.
Il avança avec difficulté vers un gros fauteuil en velours rouge ; chaque pas lui demandait un effort considérable... Son corps lui faisait si mal qu'il se retenait de hurler de douleur. Se laissant tomber sur le siège, il eut alors une sensation inattendue qui envoya des ondes à la fois agréables et douloureuses dans chacun de ses muscles. Il s'était déjà assis ici ; ce fauteuil provenait de la chambre de Clive. Il en connaissait chaque bosses, chaque éraflure... Ses doigts caressèrent les moulures des accoudoirs... Il ferma les yeux et se rappela de ses jours heureux où son frère lui racontait des histoires tandis que lui, petit garçon malade et reniflant, emmitouflé dans une épaisse couverture, l'écoutait avec ravissement, pelotonné au fond de ce grand fauteuil moelleux...
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Joshua s'effondra alors. Il se recroquevilla comme il put au fond du siège dont le rembourrage s'était affaissé avec le temps, se prit la tête dans les mains et laissa son chagrin exploser. Ses pleurs résonnèrent parmi les étagères et les volumes indifférents. Son corps était secoué de spasmes incontrôlables et des plumes folles, se consumant presque immédiatement, voletèrent tout autour de lui avec violence... Pendant de longues minutes, ses larmes parurent impossibles à tarir. Il s'était préparé à la mort inévitable de son père, la trahison de sa mère avait été un coup rude... mais rien n'aurait pu le terrasser davantage que la disparition de son frère...
Joshua essuya ses yeux rougis et douloureux et regarda autour de lui. Les couleurs avaient disparu ; tout était terne et mort. Quel intérêt ce monde pouvait-il encore avoir si Clive n'était plus avec lui ? Il perdit toutes ses forces, tout son courage et examina ses mains. L'avait-il tué ? Le feu de Phénix avait-il prit la vie de la personne la plus chère à son coeur ? Il imagina Clive se débattre dans les flammes, brûlant lentement dans la souffrance la plus atroce sans que Joshua ne puisse l'entendre... Il l'avait appelé, l'avait supplié de le défendre face au démon qui était en train de fracasser ses os... Clive n'était pas venu...
Rien n'aurait pu empêcher Clive de voler à son secours... Rien, hormis la mort. Cette révélation si évidente eu raison de ses dernières défenses mentales. Il se laissa glisser du fauteuil et se traîna presque jusqu'à une petite table encombrée de papiers et d'objets divers. Son regard fut accroché par un éclat de lumière se reflétant sur du métal... Sa main empoigna machinalement le coupe-papier aiguisé... Oui, la lame était tranchante, elle ferait le travail rapidement... Peu lui importaient les Immortels, le Phénix, Rosalia et Valisthéa désormais... Il s'endormirait ici pour de bon et irait rejoindre les siens dans un monde bien meilleur...
- "Clive... J'arrive..."
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Il rassembla ses ultimes forces pour porter la lame vers sa gorge, quand quelque chose se jeta sur lui par derrière, envoyant le coupe-papier par terre.
- "Ne faites pas ça !"
Des bras enserraient sa taille avec force, et Joshua tenta de s'en libérer. Il n'avait plus d'énergie et s'accouda à la table tandis que l'étreinte se desserrait. Le souffle court, il vit alors que Jote se tenait devant lui, les joues empourprées, les cheveux en désordre. Elle semblait en colère.
- "Qu'est-ce que vous alliez faire ?!" s'écria-t-elle.
- "Ca ne vous regarde pas..." Joshua se força à se montrer méprisant, ce n'était pas dans sa nature. Il avait déjà les yeux de nouveau posés sur le coupe-papier... "Je n'ai plus rien à faire ici..."
Sans crier gare, il se jeta à terre sur la lame et s'en saisit de nouveau. Mais la petite fille fut prompte elle aussi. Ils se disputèrent l'objet fatal jusqu'à ce que Jote se mit à crier :
- "Vous croyez qu'ils voudraient ça ? Votre père et votre frère sont morts pour que vous puissiez vivre ! Vous voudriez que ce soit pour rien ?!"
Joshua eu un sursaut choqué et se rejeta en arrière loin du coupe-papier, qui lui apparut alors tout à fait repoussant. Il respirait très vite et très fort et la petite Immortelle craignit un nouveau malaise. Le garçon se mit à tousser avec violence en se redressant tant bien que mal.
- "Vous croyez vraiment que... vous croyez que Clive...", hoqueta-t-il.
- "Je ne le connaissais pas, mais..." Elle cherchait ses mots. "... je suis sûre qu'il serait d'accord avec moi !"
Se disant, elle envoya le coupe-papier hors de portée d'un coup de pied.
- "Qu'est-ce que j'ai failli faire ?" se lamenta le garçon, comme sonné par son geste. "Oh Clive, pardonne-moi !...."
Jote aida Joshua à se rassoir dans le fauteuil. Le garçon se tordait les mains, incapable de cesser de trembler. Il observa alors la petite fille.
- "Que faites-vous ici ?"
- "C'est Maître Cyril qui m'a ordonné de vous suivre, il a bien vu que vous n'alliez pas bien... Mais je vous aurais suivi même s'il avait pas demandé !"
Joshua se prit de nouveau la tête dans les mains et se mit à gémir.
- "Je l'ai tué !... Je les ai tous tués !"
- "Personne n'en sait rien, Votre Grâce. Ca aurait pu être l'autre. Vous n'avez fait que vous défendre. Il était bien plus fort que vous ! Ce sont ses flammes qui ont du brûler tout le monde !"
Jote n'était pas sûre de ce qu'elle disait, mais elle savait que ses mots sonnaient justes.
- "Ils auraient donné leur vie pour vous, vous savez..."
- "J'en ai assez qu'on meurt pour moi..."
Elle se mit à genoux devant lui et prit ses mains dans les siennes. Aucun autre adepte n'aurait eu de geste aussi tendre envers lui, hormis Adalia sans doute.
Joshua sourit à travers ses larmes.
- "C'était toujours vers lui que je marchais... Il était mon modèle, mon héros... Je voulais être comme lui... Il était tellement... meilleur que moi..."
- "Alors rendez-le fier et devenez plus fort."
- "Je ne peux pas... sans Clive... Il ne peut pas être mort !"
Joshua avait toujours cru son grand frère immortel. Il n'avait jamais envisagé qu'il puisse mourir. C'était une impossibilité très concrète pour lui. Son être tout entier reculait de nouveau face à cette évidence.
- "Je vous aiderai alors... Je ne peux pas le remplacer, mais... je peux essayer..." Jote avait murmuré ces mots, pas certaine que l'Emissaire les accepte.
Joshua la regarda de sous la mèche de cheveux qui lui était tombée devant les yeux. Ceux-ci étaient secs mais toujours rouges. Jote reprit, avec espoir :
- "On va retrouver ce Primordial de Feu usurpateur et lui faire payer la Nuit des Flammes. C'est à vous de le faire. Je vous aiderai..." Elle était déterminée à suivre l'Emissaire jusqu'au bout du monde.
Joshua se détacha d'elle et se releva difficilement. S'approchant de nouveau de la table en toussant, il redressa une chandelle tombée, la replaça dans son bougeoir et agita les doigts au-dessus. Aussitôt, la mèche s'enflamma toute seule. La petite fille se retint de sauter de joie.
- "Je dois venger Clive. Mon père... Tous ceux qui sont morts. Je le leur dois... pour que leur sacrifice ne soit pas vain..."
Une entité millénaire endormie depuis cinq longues années commença alors à déployer ses ailes.
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sofya-fanfics · 1 year ago
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M’endormir à tes côtés
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Fandom : Spy x Family
Relationship : Loid x Yor
Voici ma participation pour le Tropetember 2023 pour le prompt : Partager un lit.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Loid fixa le mur, n’arrivant pas à dormir. Yor était de l’autre côté du lit et ils étaient dos à dos. Il n’arrivait pas à savoir si elle dormait où non. Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à dormir ? Pourquoi est-ce qu’il ressentait cette sensation étrange au fond de lui ?
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
@tropetember
AO3 / FF.NET
Loid fixa le mur, n’arrivant pas à dormir. Yor était de l’autre côté du lit et ils étaient dos à dos. Il n’arrivait pas à savoir si elle dormait où non. Il savait depuis le début qu’en se faisant passer pour un couple marié, ce genre de situation devait arriver. C’était la mission et ce n’était pas la première fois qu’il partageait le lit d’une femme ou d’un homme pour une mission. Alors pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à dormir ? Pourquoi est-ce qu’il ressentait cette sensation étrange au fond de lui ?
Yuri était venu leur rendre visite à l’improviste pour le dîner. Il avait trop bu, Yor avait refusé qu’il rentre chez lui et lui avait laissé son lit pour la nuit. Bien sûr, pour tout le monde, la chambre de Yor n’était qu’une simple chambre d’ami, puisqu’ils étaient mariés et comme n’importe quel couple ils partageaient le même lit. Loid ferma les yeux, essayant de trouver le sommeil. Il sentit Yor bouger.
« Loid-san, murmura-t-elle. »
Il aurait pu l’ignorer et faire croire qu’il dormait, mais il n’en avait aucune envie. Il se retourna et la regarda. Il pensa que c’était la première fois qu’il se trouvait aussi proche d’elle. Ils étaient presque nez à nez. Son regard plongea dans le sien.
« Je suis désolée pour Yuri, dit-elle. Mais je ne pouvais pas le laisser partir dans cet état. »
Loid sourit pour la rassurer.
« Tu n’as pas à t’excuser, tu as bien fait. Si tu veux, je peux aller dormir sur le canapé et revenir avant que Yuri se réveille. »
Yor secoua négativement la tête et rougit.
« Ce n’est pas la peine. Après tout, nous sommes mariés. »
Loid acquiesça. Elle avait raison, ils ne faisaient rien de mal.
« Essayons de dormir, dit-il.
-Oui. Bonne nuit Loid-san.
-Bonne nuit. »
Yor ferma les yeux et s’endormit au bout de quelques minutes. Loid la regarda. Il vivait avec elle et par conséquent, ils passaient beaucoup de temps ensemble. Il avait appris à la connaître et il n’aurait jamais cru cela possible, mais il aimait tous ces moments passés avec elle et Anya. Sans qu’il ne s’en rende compte, ils étaient devenus une véritable famille. Il y a encore quelques mois, il aurait ri, disant que Twilight était un espion prêt à tout pour accomplir la mission qu’on lui donnait, et non pas un mari et un père de famille.
Il sourit légèrement en regardant Yor. Elle était si paisible dans son sommeil, cela rendait l’instant magique. Il leva lentement la main et passa la mèche qui lui tombait devant les yeux derrière son oreille. Loid se figea et écarquilla les yeux. Qu’est-ce qui lui prenait ? Pourquoi avait-il des gestes tendres envers elle ? Ce n’était pas la première fois qu’il était tendre envers une femme, mais à chaque fois c’était pour un but précis. Avec Yor, il agissait inconsciemment, normalement. C’était la première fois qu’il agissait ainsi. Et étrangement, cela le rendait heureux.
Il retira lentement sa main. Yor bougea légèrement, mais ne se réveilla pas. C’était mieux ainsi. Il n’aurait pas su quoi dire pour expliquer son geste. Il la regarda encore quelques minutes, profitant de ce moment de tranquillité auprès d’elle. Pendant un instant, il n’était plus Twilight l’espion, mais Loid Forger le père de famille. Et pendant une seconde, il se dit qu’il aimerait bien rester ainsi le reste de sa vie. Il ferma lentement les yeux et finit par s’endormir.
Fin
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mmepastel · 10 months ago
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Je viens de finir ce roman, élu meilleur livre en Norvège l’an dernier je crois.
J’avais envie de neige, de nature, d’odeurs de pins et d’illuminations.
J’ai eu tout ça. Mais ce fut aussi difficile. Les destins racontés sont très durs. Il y a le récit très précis et effrayant de la famine d’une famille avec des enfants très jeunes. Des morts injustes, parfois déchirantes, des sentiments violents, pas toujours très sains, parfois franchement dérangeants. Il y a des violences, des viols. L’ensemble est donc une alliance de beauté grave et d’horreur détaillée.
On est cependant happé par ces deux femmes, Unni, une mère courage fuyant son village natal pour avoir pratiqué l’avortement au début du XXe siècle, qui s’établit avec un homme qu’elle va follement aimer dans une maison au cœur de la forêt.
Puis il y a une mère étrange, désespérée, Kåra, qui fait face à sa belle-mère, dont le mari qui vient de mourir était le fils aîné de la mère courage, dans cette même maison, dans les années 70.
Vous ne suivez pas ? C’est normal, et ça ne va pas s’arranger. Les liens du sang sont complexes et tortueux dans cette affaire. C’est à la fois crucial et secondaire tant le roman est atmosphérique. On le lit pour la beauté du style, la puissance des émotions. L’écriture est presque sentencieuse, dans le bon sens du terme, comme si on lisait un récit ancestral et mystique. La forêt montre tous ses aspects : protecteurs, nourriciers et dangereux. Les humains se battent et acceptent leurs vies, font des choix, même s’ils sont parfois répréhensibles. Le jugement humain semble en deçà d’autre chose, de plus grand, comme si la nature et les arbres eux-mêmes décidaient, comme si la survie physique et mentale étaient intimement liées aux rudesses du climat, aux nécessités qui font loi.
On a l’impression en lisant le livre de s’approcher du noyau intime de l’humain, de sa force et sa pulsion de vie, tout en étant confronté à la beauté impassible et souveraine d’une nature sauvage devant laquelle il faut parfois abdiquer.
C’est un livre très puissant (peut-être un poil long tout de même), mais à tenir éloigné des âmes sensibles : ça secoue sévère.
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happy-traditional-mom · 10 months ago
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Ça y est on se lance !
Aujourd’hui j’aimerais commencer à partager avec vous mon quotidien de femme au foyer !
Je suis maman d’une petite fille de 1 an et j’ai un conjoint bordélique, mais adorable, qui me supporte dans tout, ( mon TSA, mon impatience, ma folie )
Il nous permet à tous de vivre sereinement et je ne le remercierai jamais assez de tout ce qu’il fait pour sa famille
La décision de rester au foyer peut sembler un retour en arrière pour beaucoup de personne,
Je ne compte pas le nombre de fois où on me dis que je suis une feignante, une parasite et j’en passe !
Mais cette décision a été prise à 2
Cela semblais être une évidence pour mon conjoint et moi que je reste à la maison avec notre fille, pour l’élever, continuer à l’allaiter, et l’éduquer au mieux de nos valeurs !
Je suis une maman avant tout
Oui je fais le ménage
Oui je fais à manger,
Oui je fait les lessives
Oui je fait ce qu’il y a à faire dans la maison !
Mon conjoint part à 6h du matin, et rentre après 10/12h de travail,
Pendant ce temps, je m’occupe de la maison, et de notre fille, et c’est bien normal..
je ne vais pas me tourner les pouces quand il part, je ne vais pas laisser ma fille mourir d’inanition, et je ne vais pas laisser ma fille jouer dans le bazar, au risque de se blesser, et tout ça est normal!
Mon conjoint fait sa part quand il rentre, (il range son bordel, ou presque ^^)
Ils s’occupent des animaux, joue avec sa fille
Et comme il est cuisinier, si je n’ai rien fait pour le soir quand il sort, il s’en charge
C’est mon rôle de m’occuper du foyer, mais je ne suis pas une bonne à tout faire comme beaucoup aime à le penser
Nous sommes une famille traditionnelle
Je suis mère au foyer !
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sieclesetcieux · 2 years ago
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My commentary on Jules Simon's anecdote and how it was (badly) repeated and misinterpreted
Nous avons mis à part l’anecdote de Jules Simon, qui appartient à différentes catégories : il s’agit d’un témoignage sur Élisabeth Duplay-Le Bas dans sa vieillesse mais qui est principalement centré sur Charlotte Robespierre et Philippe Le Bas fils, et sur les relations de Jules Simon avec ce dernier. Il décrit l’ambiance de la période et s’inscrit ainsi comme une transition idéale vers le chapitre 1. L’anecdote se déroule lorsque Jules Simon était « élève de première année à l’École normale », ce qui placerait l’événement en 1833. Charlotte Robespierre décède le 1er août 1834.
Cette anecdote a un sens tout particulier en tant que témoignage direct, mais aussi comme source de discorde dans la transmission de la mémoire, comme le démontre la mauvaise citation de G. Lenôtre, qui influence à son tour la critique de Paul Coutant. Les interprétations qu’ils font de l’anecdote la rende d’abord suspecte, mais elle ne l’est pas ; la critique de Paul Coutant ne tient que sur la version abrégée de G. Lenôtre, qui simplifie et déforme l’anecdote. Celle-ci présente une version des rapports entre Charlotte Robespierre et la famille Duplay-Le Bas qui ne correspond pas exactement avec ce que ces derniers – soit Élisabeth et son fils – présentent dans leurs propres écrits. Dans son Dictionnaire encyclopédique, écrit onze ans après le décès de Charlotte Robespierre, Philippe Le Bas fils est assez sévère à son sujet, la décrivant comme « légère et inconséquente », et qui « ne rougit pas de recevoir des assassins de ses frères une pension »[1]. Il ne semble également pas très convaincu de la véracité de ses Mémoires, « qui contiennent de curieux renseignements, mais où le faux se trouve trop souvent mêlé au vrai »[2]. Certes, sa perception a pu changer en une décennie.
Au sujet de l’anecdote de Jules Simon, G. Lenôtre rapporte que « la mère (autrefois Mlle Duplay) et M. Lebas l’entouraient de respects, la traitaient presque en souveraine ». Paul Coutant s’offusque de cette description : « Je ne pense pas que le savant consciencieux qui traça ces lignes [soit l’article ci-haut mentionné] ait jamais traité Mlle Robespierre en « souveraine » : c’est « solliciteuse » qu’a voulu écrire Jules Simon ». Or, ceci repose en partie sur une mésinterprétation du texte. Simon se trouve invité à un dîner (ou un déjeuner) « avec des formes solennelles et mystérieuses qui me donnèrent lieu de penser que j’allais assister à quelque événement d’importance ». Il se trouve dans un milieu qui n’est pas le sien : il est « introduit dans le monde républicain » (notre emphase) par un compagnon universitaire (il n’est pas nommé) et par son professeur, Philippe Le Bas fils. Originaire de Bretagne, la perception de Jules Simon de la Révolution n’est forcément pas la même ; il a « le souvenir de [s]es morts et, en même temps, de [s]a haine ». Il est évident qu’il n’est pas des plus confortable auprès de ces nostalgiques de 1793, « tous républicains avérés et rédacteurs des journaux du parti ». Pour lui, 1793 est synonyme de « tueries » qu’il entend excuser et glorifier. À la fin du dîner, il n’ose pas répondre à la question de son professeur au sujet de Charlotte Robespierre et s’enfuit, en se disant « tout en courant à travers les rues de Paris, que je n’étais pas à ma place dans ce monde-l�� ».
Or, si « tout, dans ce temple, était respectable, excepté le Dieu », les coutumes et pratiques lui semblent distinctes – plus familières ou du moins républicaines. Il mentionne comment son professeur « se faisait annoncer dans les salons sous ce titre : ‘M. Philippe Le Bas, fils du conventionnel’ » ; mais, lors de ce dîner, il mentionne : « on n’annonçait pas dans cette modeste maison ». Il ne sait pas qui est « la personne qui avait donné lieu à la réunion [et qui] se faisait attendre ». Lorsqu’elle arriva enfin, « un grand mouvement se produisit » et tous les convives se déplacèrent « dans l’antichambre pour rendre la réception plus solennelle ». Il aperçut « une femme âgée qui marchait péniblement et qui donnait le bras à la maîtresse de maison » – la maîtresse de la maison est-elle Élisabeth Duplay-Le Bas ? Son fils est séparé de son épouse, qui est retournée vivre dans sa famille depuis 1828[3], et on voit mal Jules Simon, si conforme aux politesses de la grande société, présenter une compagne « illégitime » de son professeur comme étant la maîtresse de maison[4].
C’est après ce passage qu’il dit : « on la salua très profondément ; elle répondit à ce salut en reine qui veut être aimable pour ses sujets ».
Il s’agit de son impression sur le comportements de Charlotte Robespierre elle-même, et non, comme le laisse entendre Lenôtre, comment Philippe Le Bas fils et sa mère la reçoivent. Voilà plutôt comment il décrit leurs interactions : « Elle me parut grave, triste, sans austérité cependant, un peu hautaine quoique polie, particulièrement bienveillante pour M. Le Bas, qui la comblait d’égards ou, pour mieux dire, de respect ». Jules Simon a manifestement beaucoup de respect pour son professeur et ne cherche pas à le peindre de manière négative, comme l’interprétation de G. Lenôtre pourrait le laisser penser.
Ce que l’on perçoit de cette anecdote, c’est la vraisemblance d’une tentative de rapprochement de la part de Charlotte Robespierre, alors « aux approches de la mort », comme le souligne Jules Simon lui-même. Les relations avec son ancienne amie et son fils semble s’être adoucies. Si elle dément toujours l’existence d’une relation entre Éléonore et son frère, Charlotte semble toutefois agir avec « attendrissement » pour la femme « qui avait failli être la sœur de son frère », et donc la sienne aussi. La relation qu’il décrit est touchante :
Les deux femmes qui étaient là, quel que fut leur nom, avaient vécu dans l’intimité de Robespierre, écouté sa parole comme celle d’un pontife, admiré sa vie comme celle d’un héros et d’un sage. […] Elle sentit enfin que ceux qui s’étaient rencontrés dans ces jours lugubres devaient être réunis dans le souvenir comme ils l’avaient été dans la vie.
Or, bien sûr, il s’agit de sa propre perception des choses – et sa perception n’est pas toujours très perspicace, puisqu’il rapporte que les mémoires de Charlotte Robespierre « ne piquèrent point la curiosité ». Il s’est bien trompé à ce sujet.
[1] Philippe Le Bas (fils), « Charlotte Robespierre », L’Univers. France : dictionnaire encyclopédique, vol. 12, Paris, Firmin Didot, 1845, p. 114.
[2] Ibid.
[3] Florent Hericher, Philippe Le Bas (1794-1860), Un républicain de naissance, Paris, Librinova, 2021, p. 412.
[4] Outre son épouse, Philippe Le Bas fils eut deux compagnes : Marie-Madeleine Adèle Grujon, avec qui il eut deux enfants, Léon et Clémence Charlotte Élisabeth, et Marie Victorine Pierrette Ghibels, avec qui il eut également deux enfants, Éléonore et Philippe. (Voir l’arbre généalogique dans l’annexe, infra, p. 540.) Dans son testament, il mentionne comment « Mme Marie Victorine Ghibels […] avait bien voulu se charger de la direction de [s]a maison » (Florent Hericher, op. cit., p. 413). Or, vu la date de l’événement, en 1833, c’est Marie-Madeleine Adèle Grujon qui serait officieusement la maîtresse de la maison. Or, l’anecdote de Jules Simon n’en fait pas mention – ou peut-être ne connait-il pas les détails de la vie intime de son professeur.
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if-you-fan-a-fire · 1 year ago
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"NOS PETITES ENTREVUES," Le Petit Journal. August 1, 1943. Page 17. ---- Etes-vous en faveur que les femmes remplacent les hommes à bord des trams, des autobus et des chemins de fer? --- Qu'en pensez-vous ?
Henri-Paul Després, 315, rue Savignac. Je crois que l'idée a un certain bon sens. Puisqu'il manque des hommes, il faut bien les remplacer. Or on ne peut les remplacer que par des femmes, puisqu'on ne peut pas prendre des enfants. Il faudra donc faire l'essai, si l'on ne veut pas interrompre les services de transport. Reste à savoir si on pourra nous assurer le même service, car, à part quelques cas, ce n'est pas dans les cordes de la femme de faire ce genre de travail. Pour le moment, je ne me prononce pas. Cela peut réussir.
M. P.-E. Picard, Etats-Unis. "Si la chose se présentait en temps normal, je serais complètement opposé à l'emploi femmes dans des ce genre de travail. Mais nous sommes en guerre et par la force des choses la femme doit prendre certaines situations qui jusque là étaient réservées de permettre aux hommes, afin ces derniers de travailler à des besognes plus essentielles exigées par l'effort de guerre du pays".
John Sullivan, 1700, St-Timothée. Puisque les événements nous forcent à essayer bien des choses nouvelles dans presque tous les domaines, il n'y a pas de raisons pour que l'on ne substitue pas les femmes aux hommes sur les trams, les autobus et même les trains. Mais je ne crois pas que ce soit tout à fait la place du sexe faible. Il semble bien, toutefois, que ce sera une distraction pour les voyageurs et un apprentissage assez curieux pour le role futur qu'elles auront à remplir au sein d'une famille".
Wilfrid Jean, 10794. Lajeunesse. Nous en verrons de toutes les couleurs dans cette guerre. On en est maintenant arrivé à faire travailler les femmes comme les hommes. Mais comme les femmes ont souvent beaucoup plus d'entregent et d'am- bition, il y a un certain bon sens à les utiliser partout où on le peut. Il y aura une période de mise au point. On entendra quelques récriminations, puis les gens s'habitueront à la nouveauté, qui aura probablement son bon côté. Il n'est pas impossible que, pour faire mentir le dicton, les femmes arrivent à faire partir et arriver leurs voitures à l'heure.
Jean Ethier, 1053, Sanguinet. Au cours des 78 ans de mon existence, je n'ai jamais vu pareille chose. Il me semble que nos jeunes filles seront déplacées, au volant des autobus et derrière le moteur des trams. Pourtant je pense qu'elles pourront rendre des services, si elle sont appelées à remplacer les hommes dans ce domaine, car les femmes qui veulent travailler travaillent bien.
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NSBC • Chapitre 33
Je ne me suis pas approché du berceau. Je sais à peine à quoi ressemble mon fils, et il a déjà un mois. Mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Je ne le vois que comme une gêne qui m’empêche de vivre ma vie comme je l’entends. Et qui me réveille en pleine nuit, aussi.
C’est Kalpita qui se lève pour le calmer, toujours. Et même si ça a l’air de lui faire plaisir de s’occuper d’Aurèle, je vois bien qu’elle me jette de temps en temps des regards tristes.
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Le temps s’est calé sur mon humeur, aujourd’hui, morose et indécis. En ce premier jour d’automne, il neige à Oasis Springs.
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C’est bien la première fois que j’enfile mon manteau d’hiver et un bonnet dans cette ville.
C’est dimanche, et c’est aujourd’hui que maman, Raph’, Mariko et Gaëlle viennent faire la connaissance d’Aurèle. Avant cela, nous avons tous les deux été très occupés par nos travaux respectifs. Cette journée aura au moins le mérite de me faire souffler.
J’ai allumé un feu avant leur arrivée pour chauffer la maison. Je pensais qu’elle allait juste servir de décoration, cette cheminée, mais non !
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J’ai été tellement content de les voir arriver ! J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’avais pas vu mon frangin et ma petite sœur… !
« Salut, toi !
— Gabyyy !! »
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Bon, j’ai dû attendre avant de pouvoir enlacer mon frère, Mariko lui a sauté dessus avant… Au moins ils sont toujours aussi amoureux, ça fait plaisir à voir.
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« Raah, vous vivez ensemble non ? Vous pouvez pas faire ça chez vous ? Dans mes bras, frangin !
— Oh que t’es lourd, Gaby… ! »
Mais il a dit ça en riant.
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Et puis vient le tour de maman… et elle, je sais qu’elle va pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert.
« Bah alors, mon chéri, pourquoi cet air tout triste… ? »
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« Maman… »
Alors je lui raconte tout. Mes insécurités depuis la naissance d’Aurèle, le fait que je me sens coupable de ne rien ressentir à part de la frustration quand je regarde ma progéniture…
« Je vois… Tu n’arrives pas à faire le deuil de l’idée que tu te faisais de ta vie.
— Non…
— Mais dans la réalité, ta carrière n’est en rien entravée par la présence d’Aurèle, tu le sais, ça ?
— Je sais, mais… il est tellement petit pour l’instant… C’est normal…
— C’est ton fils, tu ne peux rien y changer. Il n’a pas demandé à naître, mais maintenant qu’il est là, il faut que tu fasses partie de sa vie, c’est ainsi. »
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Je sais qu’elle a raison, mais c’est beaucoup plus compliqué que ça…
Elle a tenu à voir son petit-fils, alors je l’ai emmenée dans la chambre. Il ne dort pas. Mais au même moment, il se met à pleurer. Kalpita est occupée avec ma fratrie, alors ma mère me lance un regard qui dit « qu’est-ce que tu attends ? ». Alors pour la première fois, sous le regard insistant de maman, je prends mon fils dans mes bras et lui donne le biberon.
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C’est étrange, cette chaleur qui se propage en moi, comme ça. J’observe minutieusement la bouche de ce petit être rose téter avec attention le bout du biberon. Il est… mignon. C’est vrai, c’est mignon, un bébé. Non ? Je ne peux m’empêcher de sourire.
« Tu as encore faim… ? chuchoté-je. »
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Je me retourne légèrement et voit maman qui m’observe depuis mon lit avec un regard satisfait.
« Tu es toujours sûr de ne pas éprouver d’amour pour ton fils ? »
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Je n’ai pas répondu. J’en ai marre qu’elle ait toujours raison.
Au même moment, j’ai eu l’impression qu’on m’observait de l’extérieur.
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Mais quand j’ai regardé par la fenêtre, il n’y avait personne. J’ai dû rêver.
Je ne suis pas devenu papa-poule pour autant après cette visite. Mais je vais voir Aurèle de temps en temps, quand même. Kalpita a l’air ravi. Tellement ravi qu’elle m’a surprise un matin à me poser une question qui m’a presque fait tomber de ma chaise.
« Et si on se mariait ? »
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« Euh… Bah… J’y avais jamais réfléchi…
— Comme ça, on sera une vraie famille ! »
Elle me prend un peu de court, là… Mais… C’est vrai, pourquoi pas, après tout ? Je ne suis pas malheureux, avec elle. Je pense même que j’ai plutôt de la chance de l’avoir. Et maintenant, on est parents…
« Bon bah… D’accord. »
Je ne sais pas si c’est un signe quelconque, mais au même moment, un coup de tonnerre fait trembler les murs de la maison.
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cafes-et-friandises · 2 years ago
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┃ Sapins
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✉ - Evénement du Calendrier de l'Avent 2022.
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Gang Arataki & Kamisato Family
─ ­ �� 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ Headcanon
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | Gentillet | Trafique de sapins
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
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 ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Itto est un enfant, et en tant que tel, il raterait les festivités de Noël pour rien au monde. Il est prêt presque un mois à l'avance, faisant déjà son repérage pour LE sapin parfait pendant qu'il apprivoise ses scarabutos. Il est a deux doigts de les maquer avec sa claymore. Pour lui, un noël sans sapin, c'est comme croiser un oni sans cornes, ça n'existe pas. Bien que le gang ne roule pas sur l'or, ils savent parfaitement qu'ils auront de la place dans leur QG pour y mettre leur arbre de Noël, plus ou moins bien décoré.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Dans une famille normale, le sapin est le point central de la fête et minutieusement choisit pour entrer parfaitement dans la pièce, sans gêner. Dans une famille normale, le sapin est soit synthétique, soit acheté tous ensemble au marché de la capitale. Dans le gang Arataki, le sapin est chaotique et incompréhensible. Depuis sa tendre enfance, Itto est habitué à aller le chercher au cœur de la forêt avec sa grand-mère, en le coupant lui-même et en le portant lui-même.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Ils choisissent tous ensemble l'arbre qui viendra décorer le salon. Tout le monde à son mot à dire, aussi pertinent soit-il. Ils sont capables de rester debout pendant une heure devant un sapin, se disputer pendant très, très, très longtemps devant pour ensuite laisser tomber et passer à un autre arbre. Ils se métamorphosent en critique "professionnel" d'arbre de Noël, un  peu les reines du shopping, mais pour un arbre. Ils deviennent pire que n'importe qui et sont doués d'une réflexion des plus douteuse. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Ils ont déjà recalé un arbre parce qu'il était : " épineux "...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Avant ton arrivé dans le gang, Shinobu avait la lourde charge de gérer ses enfants capables de se noyer dans trente centimètres d'eau. Désormais, c'était à ton tour de gérer Itto et ses délires irresponsables, même si personne ne peut l'arrêter quand il a une idée en tête... Surtout quand il a déjà abattu l'arbre avant même que tu ne puisses parler pour l'arrêter. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Il a déjà failli tuer Shinobu en le faisant...
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Leur sapin est majestueux, ce n'est pas d'ailleurs pas le principal problème. Le problème est qu'il est beaucoup trop grand et large pour rentrer dans la maison. Ce n'est plus vous qui habitez dans le salon, mais l'arbre de Noël qui possède désormais le salon. Vraiment, il est à deux doigts de vous demander un loyer. Vous avez été obligé de le couper en deux pour qu'il rentre dans la maison. Personne ne peut le décorer, il n'y a pas la place pour ça. En une semaine, il a pratiquement perdu toutes ses épines. Shinobu a acheté un arbre synthétiquement à la dernière minute pour pouvoir y mettre les cadeaux le 24 décembre.
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─ ­ ­ ­ « J'ai l'impression de rentrer dans son intimité. » Murmuras-tu à Shinobu, coller contre le mur du salon, les branches de l'arbre piquant le haut de tes cuisses. « On dirait presque qu'on le dérange. »
─ ­ ­ ­ « Il est devenu le propriétaire de la maison... » Soupira doucement la jeune femme aux cheveux verts, veillant à ce que son boss ne l'entende pas. « M'accompagneras-tu acheter un arbre au marché, après demain ? »
─ ­ ­ ­ « Pas de problème. »
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­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Petits, ils adoraient choisir leur sapin de Noël au marché avec leur mère, quelques fois accompagné de leur père. Un peu comme un rendez-vous incontournable de leur enfance et de leur famille, un moment où ils devenaient comme tous les petits inazumiens sans se soucier du regard des autres. Mais, depuis le décès de leurs parents, ce sont les domestiques qui s'occupent de la décoration de la maison ou encore d'acheter l'arbre de Noël, les frères et sœurs étant bien trop occupé pour le faire ou n'en ayant sûrement pas le cœur.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Ils ont repris goût à le choisir eux-mêmes quand tu es apparue innocemment dans leur vie, comme un salut tombé de nulle part. Même si tu es la première à leur en parler sous les conseils de Thomas, ce sont bien les héritiers Kamisato qui organisent la sortie pour l'acheter. Tous les deux se renseignent à l'avance sur les meilleurs marchants du marcher et le type de sapin parfait, quitte à compter les aiguilles s'il le faut.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­ Si au début vous êtes partis pour un seul et unique arbre, vous rentrez au domaine avec deux sapins assez différents. Leur excuse : " Le domaine des Kamisato est bien assez grand pour deux. ". La réalité est tout autre. Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur l'arbre parfait. Même s'ils ne se disputaient pas, vous aviez tous pu sentir une certaine tension entre les Kamisatos, au plus grand drame de Thomas prit entre les deux feux sous ton fou rire. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Le sapin de Noël d'Ayaka est assez classique pour ne pas dire pratiquement parfait, l'arbre que tout le monde cherche, celui qui est droit et ne perd pas rapidement ses épines. Il est ni trop grand et ni trop petit, pourtant bien assez imposant pour vous teniez pendant deux bonnes heures de décoration. Elle s'en est assurée. ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ­ ↬­ ­ ­ ­ ­ Du côté d'Ayato, son sapin fut pour le moins très... différent. À la fois élégant et quelque part assez étrange, comme tout droit sortit d'une maison hantée. Pour sûr, tu l'as vu bouger. Son arbre est assez haut pour que tu aies besoin de son aide pour mettre l'étoile au sommet. Feignant l'ignorance, t'ayant regardé de loin batailler pour essayer de la mettre, il finirait par venir t'aider son torse collé à ton dos, un sourire charmant aux lèvres.
­ ­ ­ ­ ✧­ ­ ­ ­Au final, tout se passe pour le mieux, et pourtant le 24 décembre tous les cadeaux finiront par se trouver sous le sapin qu'aura choisi l'intendante de la maison, ayant oublié que les frères et sœurs Kamisato en avaient déjà acheté deux.
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─ ­ ­ ­ « J'ai comme l'impression que [T/P] ne pourra qu'aider que l'un d'entre nous. » Fit remarquer l'hérité des Kamisatos ses bras croisés sur le haut de sa poitrine. « N'es-tu pas d'accord. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. Cependant, mon frère, n'es-tu pas souvent occupé ces derniers temps. » Mentionna la plus jeune des deux, les bras aussi croisés sur sa poitrine regardant les deux arbres côte à côte. « Nous nous occuperons bien aussi du tien. »
─ ­ ­ ­ « Mademoiselle... Jeune maître... » Pleurnicha Thomas, juste derrière eux alors que tu restais inconsciente de la guerre silencieuse entre les deux Kamisato. « S'il vous plaît. »
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Masterlist ・ Christmas Calendar 2022
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tersyyy · 2 years ago
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Small zoom on Over
He is the Guardian of the Dreemurr family with the help of the current captain of the Royal Guard, Undyne.
Although he takes his role very seriously, he is very lax about it. He prefers to play games, watch anime or chill with Chara.
He cares a lot about his brother Papyrus, especially since he needs a lot of support.
Those who know, are aware that the abilities of Sans, from his nickname Over, are terrifying. As much as I dislike the subject, he did defeat an army of humans determined to end the nation of Azeroth in a matter of minutes. And yes, her clothing style is sincerely pathetic. It's normal. If I ever post the comics, you'll see that Shuffle helps him a lot.
He is almost a thousand years old at the time of this image, made by @shellmallow. Asfert's existence is still recent. (the orange style is not the exact as i imagined, but it's really realistic)
Petit zoom sur Over
Il est le Gardien de la famille Dreemurr avec l'aide de l'actuelle capitaine de la Garde Royale, Undyne.
Malgré qu'il tient son rôle très à coeur, il est très laxiste le concernant. Préférant jouer à des jeux, regarder des animes ou chill avec Chara.
Il tient énormément à son frère Papyrus, surtout que ce dernier a besoin d'énormément de soutien.
Ceux qui savent, sont au courant que les capacités de Sans, de son surnom Over, sont terrifiantes. Même si je n'aime pas ce sujet, il a tout de même vaincu une armée d'humain déterminé à mettre fin à la nation d'Azéroth en l'espace de quelques minutes.
Il a presque un millénaire au moment de cette image, faite par @shellmallow. L'existence d'Asfert est encore recente. ( Et oui, son style vestimentaire est sincèrement pathétique. C'est normal. Si un jour je poste les comics, vous verrez que Shuffle l'aide beaucoup. l'orange n'est pas exactement le même que j'ai en tête, mais ça passe bien)
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laplumedebrume · 2 years ago
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Le sapin habité
Décembre venait tout juste de commencer. Ernest Yule rentrait à la maison avec le sapin qui décorerait la maison pour Noël.
— Tu rentres déjà ? Lui demanda Rose, son épouse.
— Eh bien, je n'ai pas eu besoin d'aller jusqu'à la pépinière ! Répondit-il. Ce magnifique sapin était abandonné au bord de la route, à l'entrée de la ville.
— On veut le voir !
June et Marlo, les enfants, se précipitèrent vers leur nouveau trésor. L’arbre était si grand qu’il touchait presque le plafond.
L’après-midi fut consacré à la décoration du sapin dans le salon. June s'occupa de la touche finale : brancher les guirlandes lumineuses pour révéler les illuminations.
— Allez, viens avec nous Pudding ! Lança Marlo en jetant un œil de l’autre côté de la pièce.
Le chat de la famille était reclus sous le canapé depuis plusieurs heures. Il était pourtant le premier à inspecter le sapin en temps normal. Son comportement n'était pas habituel, car il semblait effrayé.
— Tu as peur ? Ajouta Rose en approchant une main vers sa tête.
Mais le chat ne voulait rien savoir et resta ainsi isolé jusqu’à la fin de la journée.
C'est June qui alerta la famille le lendemain matin. Le sapin était nu et les décorations dispersées sur le sol. Cela ne faisait aucun doute : Pudding l’avait attaqué dans la nuit. Le soir suivant, Rose ferma la porte du salon pour protéger le sapin redécoré. Le matin qui suivit, alors que Pudding avait passé la nuit dans la chambre de Marlo, le sapin était à nouveau dépouillé. Il y avait là un drôle de mystère à éclaircir. Rose et Ernest décidèrent de passer cette nouvelle nuit dans le canapé du salon. Ils observaient attentivement l’arbre, blottis dans la pénombre. Ils commençaient à s’endormir lorsque quelques branches s’agitèrent.
— On dirait qu’il y a quelque chose à l’intérieur, murmura Rose en s’approchant.
— Ce sont… des yeux ? Répondit Ernest, la voix tremblante.
Le couple fit un grand mouvement de recul. Des dizaines de paires d’yeux, minuscules comme des perles, les fixaient depuis l’intérieur du sapin. Quelques instants plus tard, des points lumineux éclairèrent le centre de l’arbre, faisant apparaître de petites maisons taillées dans le tronc.
Le sapin était habité. Face à Ernest et Rose, des dizaines de poupées miniature s’avancèrent jusqu’au bord des branches. Leur allure était troublante. Elles ressemblaient à de très vieilles poupées que l’on aurait malmenées. Leurs têtes ne tenaient plus qu’à un fil sur leurs corps cabossés.
Le couple était statufié, incapable de réagir. Pendant ce temps, Pudding feulait de l’autre côté de la porte du salon. Les poupées semblaient pourtant inoffensives. Elles avaient probablement rejeté les décorations de la famille car cela les encombrait.
Le lendemain, June et Marlo découvrirent à leur tour les petits personnages. Ils ne leur provoquaient aucune peur. Ils s’amusaient au contraire à interagir avec elles. June parsemait des épingles à nourrice sur le sapin, et ne se lassait pas d’observer les poupées apparaître pour les récupérer. Parfois, les poupées aussi déposaient des petits objets. Il s’agissait le plus souvent de répliques d’elles-mêmes, réalisées avec des épines ou des poils gris de Pudding. Le chat s’était d’ailleurs habitué à leur présence. Il somnolait désormais au pied du sapin et trouvait souvent quelques poupées endormies dans sa fourrure.
De leur côté, Rose et Ernest demeuraient craintifs et préféraient ne pas les approcher. Ils avaient tout de même accepté de les garder avec le sapin jusqu’à la fin du mois. Mais après Noël, une fois toutes les épines tombées, il n’y avait pas d’autres choix que de se séparer de l’arbre. Le salon retrouva son espace. Mais les poupées, bien que délogées, n’avaient pas quitté la famille. Elles occupaient dorénavant leur jardin tout entier. Des arbres jusqu’aux plantes aromatiques. La végétation s’animait comme dans un lieu hanté.
La nuit, le jardin de la famille Yule s’illuminait de tous les côtés, et sur les branches se dessinaient les ombres des minuscules poupées.
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moms-texts · 5 days ago
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QUAND LA VIE VIENT NOUS DÉSTABILISER.
Avec ou sans nous,la vie continue de faire son chemin,mais on sait tous que la vie est très difficile.
C’est une aventure et être heureux demande beaucoup de courage,avec tout les épreuves et obstacles que l’on doit affronter, ils y a aussi la maladie,cette maladie qui déstabilise notre vie.
On est jeune on commence dans la vie,nos parents nous guide on fini nos études on entreprend une carrière professionnelle,on planifie notre avenir,maison ,famille.
Et à une moment la vie vient de tout déstabiliser ce que l’on a commencé à entreprendre et construire ou même préparer notre retraite.
L’annonce d’une maladie la notre surtout,ou celle d’un proche,conjoint,notre enfant,parents?
Du jour au lendemain.imaginer ce que la vie peut changer et devenir?
La maladie physique ou mentale ne prennent pas rendez-vous et encore moins frapper à votre porte pour vous annoncer que vous êtes la nouvelle victime.
La maladie peu provoquer l’arrivée d’une crise,et elle fait en sorte que l’on se doit de redéfinir notre vie parfois complètement ou presque.
La colère et la peur,la tristesse sont souvent très forte et normal ,car les premiers temps on trouve cela injuste ce qui nous arrive.
On vient à se sentir complètement abandonné et inutile,
La vie a déstabiliser tous nos projets futur ,on aurait jamais pensé que notre vie prendrait ce détour,que ça finirait comme ça.
Une nouvelle vie que l’on se doit d’accepter,la vie qui nous est plutôt imposé.
La maladie affecte notre vie professionnelle parfois jusqu’à ne plus être apte du tout à retravailler.
On doit voir son médecin ou ses médecins souvent,passé des tests .subir des traitements et de nombreuses hospitalisations et parfois des opérations.
La vie vient de tout déstabiliser.
Nos plans
 Notre avenir
Nos placements
Nos futurs voyages
Et j’en passe……
Nos choix et notre liberté ,notre alimentation,nos activités restreintes et les personnes qui s’éloignent de nous,mais parfois ils le font parce que ils ne savent pas comment nous aider,ils ne voient que la maladie,et plus la personne que nous étions et l’avenir que nous avions.
HÉLAS!! Quand je dit nous ,
Je vous parle de moi et de vous!!
Nos réactions sont toutes différentes,celle des autres aussi,c’est la surprise pour nous et les personnes qui nous entourent.
Toutes les épreuves qui nous marquent et sans que l’on s’en remettent vraiment,on doit ce dire on a encore notre place dans la vie.
La vie est fait de changement
Petit ou grand,désiré ou pas,
On a pas toujours le contrôle,mais comment s’adapter quand la vie vient nous déstabiliser.
La maladie on doit pas la considérer comme une mauvaise chose ,je sais très bien comment ça peut être difficile,mais c’est nécessaire de l’accepter et de trouver un autre chemin,on pense que ce chemin ne sera pas ce qu’on voulait et c’est peut être vrai,
Mais comment savoir,mais on doit emprunter un autre route .
C’est réussir malgré tout à retrouver son équilibre,à chacun sa manière et son propre avancement,nos histoires sont peut être différentes mais elle restent aussi blessantes pour chacun d’entre nous.
Avec douceur et amour et respect envers nous même,parfois se préparer à de nouvelles difficultés que la maladie rencontrera de nouveau,plus nous en sommes conscients,plus nous pouvons arriver à faire des changements dans notre vie .
s’adapter,accepter,s’aimer
De pas en vouloir à ceux qui ce sont éloigné mais d’aimer ceux qui sont restés.
Partager Textes à Josee Jo-anna Thompson Avec amour 10/06/2024
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claudehenrion · 2 months ago
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Un grand saut dans le temps...
J'avais prévu un autre sujet. Mais l'intensité de ce mardi 1er octobre est si lourde que je préfère... parler de choses plus légères. Par exemple.. .connaissez vous Thorin, votre (et mon !) arrière arrière grand oncle ? Bien sûr, je ne veux pas parler de cet autre Thorin, personnage créé par le célèbre Tokien, le nain-Hobbit héritier du ''Royaume Sous la Montagne'' d'où le dragon Smaug a chassé sa famille (cette littérature n'est pas celle que je préfère, ce qui n'empêche pas Tokien d'être un génie). Aujourd'hui, je suis plus fasciné par celui dont nous allons parler.... 
Ce Thorin-là est un de nos ancêtres indirects, un homo neandertalis qui vient d'être retrouvé dans la grotte de Saint-Maurin, à deux jets de pierre de notre chère Nationale 7, pas loin de Valence et de ses célèbres embouteillages, et pas loin de Crépol où fut assassiné le jeune Thomas par des racistes anti-blancs. Il attendait là depuis pas loin de 45 000 ans (chrono !) qu'un de ses descendants le retrouve et le sorte de son cadre de non-vie qui, depuis le temps, lui était sans doute devenu monotone... Son ''découvreur'' l'a affublé de ce nom. Admettons, même si on ne sait pas quel idiome parlaient nos ancêtres néandertaliens.
La découverte est forte : il s'agit, à n'en pas douter, des restes d'un corps humain... mais d'une autre humanité que nous, les ''Sapiens'' : Thorin est ou était un néandertalien, et la coexistence de deux humanités pendant un temps assez long de la proto-histoire m'a toujours fasciné. Si nous voulons imaginer ce qui se serait passé si cette cohabitation avait duré... on se dit très vite qu'elle était impossible : déjà que nous sommes absolument incapables de nous supporter entre français (et, de proche en proche, entre européens, entre nations, entre races, entre religions, entre couleurs de peau, et j'en passe : voyez comme nous avons du mal à comprendre un être dit trisomique -notre égal parfait en tout point, ne qui diffère de nous que par un seul chromosome, et encore... le plus petit de tous –il ne compte que 255 gènes, quand d'autres en ont des dizaines de milliers)...
En fait, une cohabitation entre 'Sapiens'' et néandertaliens n'était et n'est pas envisageable, depuis l'aurore de l'humanité, et bien plus encore en ces temps de violence et de rejet de ''l'autre'' juste parce qu'il est ''autre'' ! Elle ne pouvait tourner qu'à la confrontation.... ce qui a été, presque ''de manière normale et prévisible''.
Cela ressemblerait sans doute peu ou prou au choc culturel que peut être une rencontre entre ''habitants de souche'' et ''envahisseurs sans foi ni loi''... ou bien entre ''citoyens de bon aloi'' et ''dealers en mal d'exclusivité sur un point de deal'', ou bien ''entre membres de LFI et tout être normal''... Il semble évident que le coté ''sapiens'' de ce face à face aurait vite fait d'exterminer celui qui ne l'était pas... ce qui semble avoir été le cas, l'histoire ayant tranché, à l'évidence : le surnom de ''Sapiens'' que nous nous sommes attribués nous-mêmes à nous-mêmes est tout-à-fait usurpé, immérité, injustifié : nous sommes tout et n'importe quoi, mais pas ''sages'' !
Les lecteurs ''historiques'' de ce blog (que je me garderai bien d'appeler ''les plus vieux'') connaissent bien l'hypothèse à laquelle mes raisonnements et mes recherches me rattachent : un génocide (le premier de l'histoire. Pas le dernier, hélas...) des néandertaliens par les soi-disant ''sapiens'', qui aurait laissé dans la mémoire des survivants un choc tellement fort qu'on le retrouve, des millénaires plus tard, dans la saga biblique, sous le récit d'un frère assassiné par son frère, Abel par Caïn, avant que Sidoine Apollinaire, ne mentionne, en 470 de notre ère, l'existence de ''concava longævas asservant antra tenebras'', ce qui eut se traduire par : ''de longues cavernes ouvrant sur l'entrée des ténèbres'' : les Cavernes de Saint-Maurin ont dû en voir de belles, dans cette confrontation sanglante entre ''eux'' et ''nous'' !
Comme par hasard, on vient de trouver dans la grotte de Saint-Maurin des restes de mâchoires de ''sapiens'' mêlées aux restes de ''notre'' néandertalien. Pourrait-il s'agir de la découverte d'un des sites du génocide des seconds par les premiers ? Il faut tout de même savoir que si tous les mâles ont été (ou auraient été, plutôt) assassinés, les femmes –une partie inconnue d'entre elles, sans doute les plus sexy (?) ou les meilleures cuisinières-- ont été protégées et gardées... ce pourquoi chacun d'entre nous a en lui entre 4 et 5 % du génome de Neandertal... ce qui ne peut s'expliquer que par un partage ultérieur de la reproduction des sapiens avec des néandertaliennes. Le viol des locales par des conquérants sûrs de l'impunité est un classique de l'histoire, et ce n'est pas un français de 2024 qui va le nier.
Par un de ces hasards que nous réserve l'ironie de l'histoire ou de la science, une découverte d'un ordre très différent vient renforcer cette théorie de la cruauté infinie des espèces animales entre elles-mêmes : la découverte très récente d'un iso- ''Tyranosorus rex'' dans les falaises d'Etretat, d'habitude connues pour des raisons plus artistiques. Imaginez que, il y a quelque 100 millions d'années, de gigantesques monstres carnivores (celui qui vient d'être mis à jour mesurait dans les 6 mètres de long –la taille d'un éléphant : six mètres de puissance brutale, de force, d'agressivité et de cruauté inconscientes-- se baladaient sur nos si jolies côtes normandes ! On a du mal à y croire !
Eh ! bien, il se trouve que ce terrible prédateur a été trouvé non seulement avoir été mordillé par des dents de requin (sans doute après sa chute dans l'eau... qui n'était pas aux mêmes endroits qu'aujourd'hui, il s'en faut de beaucoup) mais ayant les dents d'un autre théropode proche de lui plantées dans un endroit (la colonne vertébrale) où aucun animal, même de la famille très peu fréquentable des Abélismuridés, ne met les siennes en général, masochiste ou pas !
Tuer son prochain (et le déguster !) semble donc être un passe-temps que toutes les espèces animales (dont nos très lointains cousins) ont pratiqué à travers les âges. Il est, d'ailleurs, une question à laquelle personne ne m'a jamais répondu : les sapiens de ce temps-là ont ils un peu croqué leurs rivaux néandertaliens, après les avoir réduits à… néant ? Lorsque l'on voit la cruauté dont certains de nos contemporains peuvent être capables... on est en droit de se poser la question, à la veille du premier anniversaire de ce festival de jazz de ce 7 octobre qui a vu la violence la plus abjecte et la plus inhumaine se donner libre cours...
La découverte de cet homme (car c'en était un), tué à l'arme blanche (par définition !) à l'entrée de sa caverne-domicile, nous ramène à notre problématique du jour : serions-nous en route vers un retour au ''bon vieux temps'' (?) des cavernes, où les hommes se tuaient pour un oui / pour un non, clan contre clan, tribu contre tribu (pas encore ''point de deal'' pour ''point de deal''.. mais ça viendra, nous l'avons découvert !). Mais ça, c'était avant que la ''civilisation'' nous fasse découvrir l'es avantages qu'il y a à ''respecter l'autre''. Depuis... avez-vous remarqué que personne ne parle plus de civilité, de progrès, de bien-être, de paix (sinon pour se disputer), de sérénité, de sagesse... et de nation, ce cocon autrefois protecteur ? J'ai peur que cela finisse par... finir mal... et même dans pas très longtemps !
H-Cl.
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theoriedelesthetique · 2 months ago
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𝐡𝐞𝐫 𝐬𝐭𝐨𝐫𝐲;
Yun-Hee est la quatrième fille d’une famille de cinq enfants. Et pourtant, ça n’est pas parce que sa famille est nombreuse qu’elle a manqué de quoi que ce soit. Fille du chef de la police, la petite vit une enfance normale. Longtemps considérée comme le bébé de la fratrie, elle a dix ans quand Ji-Ho naît, et c’est un soulagement pour la petite fille, qui n’est enfin plus considérée comme la petite chose à protéger. Elle est cependant très proche de ses trois sœurs, notamment de Hyunae, qui est la plus proche en âge d’elle. A vrai dire, elle est proche de toute sa famille. C’est elle la première à se rendre au chevet de Hyunae quand elle fait sa crise d’appendicite, c’est la première à se lever pour faire le petit-déjeuner des autres, la première à border son petit frère. Mais Yun-Hee n’a pas que sa famille. Elle a Stu, aussi. Leurs mères sont meilleures amies, et les deux enfants sont nés à trois heures d’intervalle, dans la même chambre d’hôpital. Un signe du destin, en quelque sorte. Depuis leurs naissances donc, les deux enfants sont inséparables, et partout où on trouve Yun-Hee, on trouve Stu à ses côtés. 
Et puis, Yun-Hee connaît le premier drame de sa vie, alors qu’elle a quinze ans. Sa mère est tuée, accidentellement, lors d’un braquage qui tourne mal. Si Stu cherche à épauler Yun-Hee, à rester le soldat fidèle à ses côtés, évidemment, la vie de famille s’en trouve bousculée. Son père n’est plus que l’ombre de lui-même, déterminé à retrouver l’homme qui a tué sa femme. Et puis, il devient excessivement protecteur envers ses enfants, aussi, parce qu’il refuse de les perdre comme il a perdu sa femme. Alors oui, forcément, toute la dynamique dans la vie de Yun-Hee change, mais la jeune femme, elle, bien que profondément chamboulée, ne veut rien montrer. Elle et ses sœurs continuent de s’occuper de la maison, et de Ji-Ho, quand leur père est trop pris par le travail. Elles ont même un rythme, une soirée par semaine qu’elles s’accordent, rien qu’à elles. Quand elle a besoin de souffler, évidemment, Yun-Hee a Stu, et puis elle a l’école. Yun-Hee, donc, met un point d’honneur à ne pas se faire remarquer, restant aux côtés de son meilleur ami, et naviguant, tant bien que mal, dans son adolescence.
Yun-Hee a dix sept-ans quand elle connaît son deuxième bouleversement : trouver le courage d’assumer qui elle est. Mais sa famille est plus que largement tolérante, et la blonde se souvient encore du regard de son père, interloqué, parce qu’il s’en foutait, dans le fond, tant que sa fille était heureuse et en bonne santé. Yun-Hee avait mis du temps à comprendre, pourquoi les garçons qui lui tournaient autour ne lui plaisaient pas, pas plus que Stu, qui était comme un frère à ce stade. Mais la réalité lui saute au visage quand elle réalise qu’elle est peut-être un peu plus attachée que prévu à une fille de sa classe. Elle fait donc son coming-out à dix-sept ans, sous les regards inquiets de Stu, et c’est ainsi qu’elle entre à l’Université, forte de sa nouvelle confiance en elle, avec l’impression que rien ne pourra jamais l’arrêter.
Yun-Hee rejoint donc l’université, en licence d’histoire, et découvre avec un plaisir non dissimulé les joies de la vie étudiante. Elle ne fait aucun effort pour se cacher, cette fois-ci, enchaîne les conquêtes avec le plus grand des plaisirs, et il n’est pas rare de la trouver dans les soirées étudiantes, un verre dans une main, et une fille dans l’autre, si bien qu’elle se fait sa propre réputation, réputation qui l’amuse.
Celui que ça n’amuse pas, cependant, c’est Stu. Yun-Hee, constamment, met sa jalousie sur le fait qu’il ne parvient pas à séduire autant de filles, sans voir l’évidence devant ses yeux. Pour Yun-Hee, ce qui se passe en soirée ne compte pas, de toute façon. Parce que pour elle, la seule personne importante qui mérite toute son attention, c’est Stu lui-même. Elle ne cherche même pas à se faire d’autres amis, par ailleurs, et prend presque un peu mal le fait que son meilleur ami, lui, commence à voguer vers d’autres horizons. Au moins, c’est grâce à lui que sa vie sociale s’étend un peu. Bien que les deux forment toujours une paire inséparable, Stu fréquente de plus en plus un autre garçon - Billy. Et rapidement, Yun-Hee et Stu sont intégrés dans le petit groupe d’amis, comprenant Randy, Tatum, et surtout, Molly. 
Et ça, c’est difficile à vivre pour Yun-Hee. Non seulement elle n’est plus la priorité de Stu, qui ne voit que par Tatum, mais elle tombe irrémédiablement sous le charme de Molly. La copine de Billy. Et Yun-Hee prie, chaque jour, pour que son coup de cœur finisse par disparaître.
Mais visiblement, Dieu n’est pas de son côté, et Yun-Hee peut faire ce qu’elle veut, elle continue de tomber sous le charme de la brune, qui est chaque jour de plus en plus inaccessible. Elle n’ose même plus lui adresser la parole, de peur de vendre la mèche. Et même si elle en parle à Stu, quelque chose a changé entre eux. Il ne la réconforte plus comme avant - à la place, il se moque d’elle, et de son coeur de coeur stupide. 
Au-delà du changement étrange qui s’opère entre les deux meilleurs amis, il y a l’ambiance qui devient de plus en plus macabre, jusqu’à cette foutue soirée. Et Yun-Hee ne peut même pas se féliciter du rapprochement avec Molly, parce qu’un meurtre a eu lieu. Et ce meurtre ne sera que le premier d’une longue liste, semblant constamment viser des proches de Yun-Hee, ou de Molly.
Et les deux jeunes femmes, qui sont paniquées à l’idée de perdre les deux hommes de leur vie, sont à des années lumière de s’imaginer que ce sont justement ces deux hommes-là, qui s’attaquent au campus.
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𝐡𝐞𝐫 𝐭𝐫𝐢𝐯𝐢𝐚;
⁕ Yun-Hee passe beaucoup de temps au poste de police de son père, et par conséquent, en connaît chaque recoin, comme sa poche. Elle est donc aussi proche des membres du commissariat qui travaillent sous les ordres de son père, et elle est connue comme la petite à protéger.
⁕ Yun-Hee a toujours partagé énormément de choses avec Stu, à commencer par son anniversaire. Forcément, sa trahison change beaucoup de choses pour elle - elle aura du mal à fêter son anniversaire après les événements meurtriers, et elle ne touche plus à sa guitare non plus, alors qu’elle avait toujours joué avec lui avant.
⁕ Yun-Hee a plaisanté plus d’une fois sur le fait que ce qui l’a rendu lesbienne, ce sont probablement les nombreuses embrassades ivres avec Randy. Après la mort de ce dernier, il lui sera difficile de ne pas se laisser envahir par le regret et la culpabilité, et elle s’en voudra, toujours, de ne pas l’avoir considéré avec plus de sérieux. C’est la mort qui l’affectera le plus, après celle de sa grande sœur.
⁕ Fille de policier, il va sans dire que Yun-Hee a une vague connaissance d’un déroulement d’une enquête policière et de la procédure à suivre. Si le fait qu’elle soit autant renseignée paraît la rendre suspecte, c’est surtout ce qui lui permettra de survivre un maximum dans le cadre judiciaire. Son père, comme pour toutes ses filles, a également tenu à lui apprendre quelques gestes de self-défense, mais Yun-Hee n’a jamais su trop les retenir et préfère se fier à son instinct.
𝐚𝐩𝐩𝐞𝐚𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞;
Physiquement, Yun-Hee est relativement petite, mais sacrément élancée, compte tenu de ses années de sport, mais également de ses années de skateboard. A la base brune, elle s’est tournée vers le blond à ses 14 ans, puis vers le rose, et oscille constamment entre les deux depuis. Elle a une méchante cicatrice le long de sa jambe droite, au niveau du genou, suite à un accident de skateboard qui a mal tourné, et qui a nécessité une opération chirurgicale. Ses oreilles sont presque intégralement percées, et elle est tatouée sur la cuisse. 
𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲;
Yun-Hee est décrite comme étant plutôt joviale, et facile à vivre de manière générale. Elle est facilement approchable et est très sincère dans ses sentiments, bien qu’elle n’ait pas nécessairement de filtres quand elle parle. Yun-Hee est extrêmement sensible, et ne fait pas franchement grand-chose pour le cacher, le vivant plutôt comme une force. De nature curieuse, Yun-Hee n’hésite jamais à apporter son aide, même si ça peut la mettre en danger. De manière générale, elle est assez jalouse, mais elle a très peur de la confrontation et préfère ne rien dire. Dans le fond, on peut noter que Yun-Hee est également un peu commère, surtout avec Stu.
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oulfav · 6 months ago
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Pas les tiens (tines)
Je ne voudrais pas paraitre comme quelqu’un qui rapporte tout à sa petite personne. Mais en meme temps je me dois de ne pas avoir a m’excuser de le faire.
Dans le contexte actuel, cette guerre en Palestine, la situation des palestiniens leurs souffrances, et l’inaction totale des pays de notre monde, me chagrine, me peine, me déchire de l’intérieur.
Elle m’atteint d’avantage, car quelques part nous partageons, nous nord africains, beaucoup de la culture et us et .. avec l’orient. Elle m’attend d’avantage, car comme le covid à dévêtu beaucoup de nos problèmes et réalités cachées, la Palestine le fait également, en montrant en plein jour, beaucoup des maux de la société ou des société occidentales. 
Elle lève le voile, sur un racisme enraciné, ignoré par beaucoup.. non assumé par beaucoup, mais il n’en existe pas moins.
Je ne peux l’empêcher de voir comme les gens ne réagissent pas, ne parle pas de ce qui se passe en ce moment. Comme si c’était tabou, malaisant, chiant car triste.
Je ne peux m’empêcher de penser au début de la guerre en Ukraine, et de la parole que tous mes amis et entourage prenait pour parler de cela et de l’horreur de l’action violente du gouvernement Russe. Sans se dire : attention, c’est délicat comme sujet. Il ne faut froisser personne.
Je ne peux m’empêcher de penser à comment moi même j’abordais ce sujet -et c’est normal-avec mes amis européens ou pas, car il est important d’en parler, de le relever, de le dire et de le commenter, meme si avec le temps, malheureusement, on s’habitue puis on en parle moins jusqu’a taire ce sujet.
Il me semblait important aussi de donner la paroles à ces amis européens qui doivent certainement ressentir cette douleur plus intensément que moi, qui ont donc le besoin de l’exprimer et de l’extériorise.
Aujourd’hui, j’entre dans une piece, je dis bonjour et je passe une soirée, sans que aucun (ou presque) ne pose ce sujet de la guerre en Palestine. Aujourd’hui je dis bonjour dans la rue à une personne, un ami, une connaissance et aucun mots sur l’actualité, sur l’horreur, sur le massacre.
Aujourd’hui je me lève dans la maison de mes beaux-parents, je passe la soirée avec ma belle soeur, et le sujets n’existe pas. La Palestine, n’existe pas? 
Aujourd’hui je participe à un projet Erasmus avec 24 personnes, et seulement 3 personnes caucasiennes ouvre le sujet. Et deux personnes racisées en parle très brièvement et avec (peur).
Il est clairement plus interessant de parler de nous, africains, arabes, natif-américain et autres.. seulement quand on est les elements perturbateurs, les agresseurs, les violents; mais quand on est l’oppressé, le violenté, le violé, la victime… Victime? Comment pouvons nous NOUS être les victimes? Dans quel monde? Pas celui la, nous n’avons pas l’AUTORISATION, le droit de l’être.
Nous n’avons pas le droit de l’exprimer. Nous n’avons pas la place pour l’exprimer. On ne nous laisse pas la place d’en parler. On ne nous demande pas. On n’a pas envie de nous entendre.
C’est malaisant, quand même!! On n’a pas envie de broyer du noir et puis.. il ne faut pas froisser qui que ce soit, tu comprends quand meme il peut y avoir des juifs (pour être débite et généralisé), il peut y avoir des personnes pro Israel, comment parler de la souffrance des Palestiniens et des 8000+ morts en une semaine, quand il y a eu MILLE QUATRE CENT MORT en Israel… 
( attention, ici, je tiens a souligné qu’il ne s’agit pas de comparer, car un mort (assassiné, tué) ou cent, c’est la meme chose, ca ne devrait pas exister. Toutes mes condoléances vont au famille et amis qui ont perdu un être cher, a cause de la bêtise humaine, a cause de l’avidité humaine et a cause de la memoire humaine extrêmement courte)
On n’a pas envie d’entendre qu’encore le blanc à fauter.  Ni de le voir. Ni de l’admettre. 
Nous avons encore moins le droit de nous indigner, de nous révolter, d’être en colère, de crier, tout de suite en le faisant nous devenons les sauvages, les inciviles, ceux qui viennent de là-bas, du tiers monde, moins blanc, moins blond… les islamistes, les terroristes.
Je ne pensais pas un jour, me sentir aussi mal en France. Moi qui a cru fermement au fait que la majorité n’était pas celle représenté par les medias. Que c’était une minorité de machiste à qui on donnait beaucoup de place et de visibilité. Que la majorité altruiste, ouverte, était tue (taire) mais quelle était présente en masse.
Ou est cette masse? 
Quand autour de moi, MON CERCLE, seule ceux que je peux compté sur les doigts d’une main se manifeste, avec un parole de soutien, avec un engagement et une indignation certaine. 
Comment puis-je me sentir a l’aise dans un pays qui m’ignore, qui nous ignore, qui les ignores. 
C’est soit on est invisible quand ca se passe mal pour nous, soit on est très visible quand l’un de nous est le mal.
Comment vous faire confiance. A vous mes co-citoyens. Comment vous faire confiance à vous nos élus, nos ministres, nos presidents. Comment laisser entre vos mains, nos droits et notre sécurité?
Comment me sentir entouré par mes amis, comment savoir si sont de vrais amis, quand ca leur passe au-dessus de la tete, que des personnes auquel je peux m’identifier de fasse massacrer dans le silence blanc. 
Comment me sentir en famille, dans une famille qui dit m’avoir adopté, mais cette meme famille ne s’inquiète pas de ce que vivent les personnes auquel je m’identifie et auquel eux memes m’identifie peut être. 
Comment ne pas pensé qu’en fait je n’ai jamais fait partie de la famille pour eux… car on s’inquiète forcement de ce qu’un membre de la famille ressent. On soutient forcement cette personne, on veut l’écouter, on veut la faire s’exprimer, se vider. 
Cette distance que je ressentais était fondée. 
Ma gorge est nouée, sèche, ma langue ne sait plus bouger. Mon esprit est fragile et mon âme est lourde. Je flotte et je m’effondre en meme temps.
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the-black-sheep-ghost · 6 months ago
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C'est à partir du week-end que j'ai envie de finir pendu dans un arbre dans la forêt en face de chez moi en espérant me brisé la nuque directement mais aussi le mélange de drogue, alcool et médicaments en étant au total à 8 gramme dans le sang les veines complètement ouverte, et que ça ne me ferait rien de tout abandonné, de donner toute mes affaires, de supprimer toute mes photos, de couper tout les liens sociaux et justement pouvoir tuer une bonne fois pour toute de manière irrécupérable la personne que je suis. Cette anxiété, cette façon de pensée, ces périodes où je parle de la mort et uniquement de ça qui font peur à mon entourage, ces faux sourires à la con, des conseils et du réconfort aux autres que je ne pensent même pas. Toute cette merde finira.
La manière que j'ai décrite pour mourir est l'un de mes projets, pour l'overdose il y a des chances pour que ça rate ou que je me fasse cramé, donc justement faire ces 3 techniques bloquerait tout moyen de sauvetage. Puis la forêt pour que personne ne puissent m'en empêcher et qu'on mettent du temps à retrouver mon corps. Ce serais déjà trop tard, mon corps serait déjà en putréfaction.
Je vais tenter avec certaines personne de mon entourage pour la conso, et je passerais une aprèm en ville pour trouver un magasin de bricolage pour la corde. Il y a une comptine pour " enfant " en anglais qui apprend à faire des nœud coulant. J'ai le temps de réfléchir à tout ça. Si jamais il y a des problèmes pour la drogue, j'aurais juste à utiliser mes médicaments qui sont tout simplement des drogues comme la fluoxétine et surtout tout mes flacons de valium. J'ai 6 flacons de valium quasiment complet. Autant de clope que je pourrais fumer. Si je peux, des champignons hallucinogènes et/ou toxique. J'ai une date butoir, c'est un détail que je préférerais choisir dans un temps particulier. Pas pendant un événement où du moins que le temps sois suffisamment espacé. Comme les anniversaires.
Je suis né le jour de la mort de mon grand-père. C'est sûrement pour ça que mon père était absent. Personne n'aime fêter mon anniversaire, même juste une fête normal sans cadeau ou truc de bases, j'attends juste un bon moment passer entre potes, je ne veux pas de cadeau ni de gâteau. Je suis gênée à chaque fois car je ne suis qu'un gouffre à fric. J'ai toujours détester mon anniversaire et dans ceux les plus marquant j'étaient soit vraiment triste ou soit j'ai failli mourir.
Je ne sais même plus où je veux en venir. Je réfléchirais à ma date de fin plus tard. Je ne la partagerais pas, je ne veux pas qu'on tente de m'empêcher ou de refaire peur à la personne que j'ai prévenu. Du moins si jamais je venais a en finir ou me faire surprendre entrain d'y faire avec les ambulancier et la gendarmerie. Je n'ai aucun objectif, aucun but, pas de projets, pas de sentiments envers les autres et très peu pour moi, je n'ai pas vraiment d'avis, je crois que je n'ai tout simplement jamais aimé la vie. Ce n'est pas mon truc en 15 ans presque 16 d'existence je n'ai jamais passé du plus loin que je me souvienne un vrai moment de pur bonheur. Je ne me suis jamais senti complète, chaque fois ou j'ai rigoler, même si je trouvais ça drôle je ressentais une vide à l'intérieur.
Je pense enfin comprendre pourquoi les gens ne m'ont jamais réellement aimé et encore plus pourquoi on me rejettait, me tapais ou m'insultais. Que ce soit ma famille, mes amis, des connaissances jusqu'à des inconnus.
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omagazineparis · 7 months ago
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7 lieux insolites à visiter en France cet été
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Le Covid 19 a eu beaucoup d’impact sur notre quotidien… Et bientôt nos vacances d’été? En effet, de nombreux pays, notamment l’Espagne présagent de fermer leurs frontières jusqu’à septembre… Laissant de nombreux vacanciers sans réelles destinations. Pas de panique! Nous vous avons concocté une sélection de sept lieux insolites à visiter en France cet été.a Situé dans à Rustrel dans le Luberon et surnommé “le Colorado Provençal”, ces roches aux couleurs naturellement ocres ont en effet un air des paysages de l’Arizona aux Etats-Unis. Créé il y a environs 100 millions d’années, de nombreux sentiers aménagés sont désormais accessibles au public. Les prix oscillent entre 2,50 euros en tarif plein et 1,50 euros pour les groupes. Le palais idéal du Facteur Cheval Le petit village de Hauterives, situé dans la Drôme pourrait presque paraître banal. En apparence seulement. Si l’on s’aventure à proximité de la place de la Mairie, vous tomberez alors nez à nez avec ce fabuleux monument fait entièrement de pierres, ayant de fausses allures de temple abandonné. Dès 1879, le facteur Ferdinand Cheval commence ce chantier titanesque qui durera 33 ans. En temps normal, ce palais féerique ouvre ses portes tous les jours (dimanches et jours fériés inclus) de 9h30 à 19h en période d’été. Les cascades de Tuf Non vous ne rêvez pas, vous êtes bien en France, plus précisément au coeur du Jura. Alimenté par la source de la Cuisance ces multiples cascades offrent un paysage à couper le souffle. Le nom “tuf” désigne la roche calcaire d’origine sédimentaire dont elles sont composées. De plus, elles sont facilement accessibles en toutes saisons par des chemins de randonnée. La Demeure du Chaos Bien moins idyllique que les paysages et monuments précédents. La Demeure du Chaos, n’en reste pas moins un des lieux les plus insolites à visiter en France. Située à Saint-Romain-Au-Mont-d’Or, dans la métropole de Lyon, cet endroit aux allures post-apocalyptique a d’abord été un simple relai de poste. Mais en 1999, son actuel propriétaire, Thierry Ehrmann décide de la transformer de fond en comble.  Ouvert tous les week-ends et jour fériés, l’entrée est gratuite. À lire également : Canyoning en famille : conseils Le jardin de Giverny Moins insolite mais simplement féerique, le jardin de Giverny reste un véritable coin de paradis à visiter au moins une fois dans sa vie. Il appartenait à l’artiste Claude Monet qui a réalisé dans ce même endroit une grande partie de ses chefs d'oeuvres dont les Nymphéas ainsi que le Jardin de l’artiste à Giverny. N’hésitez pas à faire un petit détour par le Musée des Impressionistes. En temps normal, le musée ouvre tous les jours et les tarifs varient entre 7,50 euros pour un adulte, 5 euros pour un enfant de 12 à 17 ans et les étudiants et 3,50 euros pour ceux de 7 à 11 ans. La Maison Picassiette Entièrement recouverte de mosaïques et de faïence, cette maison ne passe pas inaperçue dans la ville de Chartres dans l’Eure-et-Loire ce qui en fait l’un des lieux les plus insolites de France. Elle fut construite par Raymond Isidore, un employé communal de la ville qui consacra sa vie entière à sa construction. Aujourd’hui, cette véritable oeuvre d’art, dont les fresques représentent des vues du Mont Saint Michel, est classé Monument Historique. En temps normal, cette mosaïque géante ouvre tous les jours sauf les mardis pour 6 euros en tarif plein. Les rochers sculptés de l’Abbé Fouré Si vous vous promenez le long des côtes de l’Ille-Et-Vilaine, vous apercevrez peut être avec étonnement ces figures sculptés dans la roche. Ces 300 visages auraient été réalisés de fin 1894 à 1907 par l’abbé Adolphe Julien Foueré. L’Association “Les Amis de l’Oeuvre de l’Abbé Fouré” propose régulièrement des visites d’environs 1h30 à 5 euros plein tarif et gratuit pour les moins de 12 ans. Le patrimoine français regorge de lieux plus insolites les uns que les autres. Ainsi, il vous sera impossible de vous ennuyer cet été. Alors, quel lieu rêveriez-vous de visiter? Read the full article
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