#un kawa sur place

[nuooage]

[ernestinee]

// Matin. Heure encore sombre. Sortir de la maison, fine bruine désagréable, pester sur la météo. Une bretelle du sac à dos sur l'épaule, la capuche de sa veste sur la tête. Pester sur l'été encore loin.

Il sort du pâté de maison, marche encore machinalement 5 minutes, descend les escaliers. L'air puant et le brouhaha de la station de métro. Il visualise mentalement sa journée. Les cours, la BU, manger un truc, les cours, la BU, rentrer trop tard, manger en vitesse ce que sa mère aura laissé pour lui dans le frigo, Twitch un peu s'il a le temps ou insta puis dodo.

Le métro arrive mais ce n'est pas le sien. L'air chaud, les tenues des gens, l'incivisme de certains qui poussent pour rentrer. Il soupire doucement. La journée va être longue mais ça tombe bien, il a beaucoup à faire. Dernière année de Master.

Trois minutes plus tard son métro arrive, il laisse passer les plus pressés. A cette heure ci, il y a des places assises de toutes façons.

Il s'installe, garde sa capuche, enfonce la main dans le fond de sa poche pour y retrouver ses airpods, les visse dans ses oreilles et démarre Apple Music, une playlist un peu chill, une bulle avant l'effervescence de la ville, de la journée, des étudiants, de son cerveau.

// Matin brumeux et froid en pleine campagne. Ado levé au treuil, douche, petit déj, vêtements, chaussures. T'as un contrôle aujourd'hui ? Et ton bouquin c'est pour quand ? T'es sûr qu'il n'y avait rien pour maths ? J'avais rien à signer ? Allez on s'active, tes chaussureuh.

Dans la voiture, l'ado décide de la musique, chipote dans Spotify pour faire découvrir des sons. Elle apprécie, ils parlent de la drill, de ce qui la différencie du rap, des influences de Ziak, de ses textes un peu trop explicites, des anciens rappeurs, du concert de NTM où elle était allée, des morceaux à textes, des morceaux à ambiance, de Nekfeu. Il met un son de Nekfeu accompagné de Dinos. Elle connaît par cœur le moment où ça va vite et il est impressionné. Puis il parle du rap plus chill, il change de morceau, met Dinos seul. 93 mesures. L'intro au piano envahit la voiture et son cœur rate un battement. Elle fait semblant de rien. Celui là aussi, elle en connaît chaque rime, chaque note, chaque silence. Ça la remet quelques mois en arrière, elle pense à lui. Elle fait semblant de rien.

// Le métro s'efface, les gens disparaissent. Il croise les bras au dessus de son sac plaqué contre lui, incline la tête vers l'arrière, ferme les yeux et se laisse bercer par la musique. Disiz, Youssoupha, Dinos.

Dinos. Changer de morceau. Ne plus penser à elle.

Le trajet se prolonge. Il sort à son arrêt, émerge de la musique et de la station de métro, marche encore un peu et arrive à l'université. Les études sont sacrées pour lui. Jusqu'au soir, il absorbera chaque mot prononcé par ses profs, il sera intéressé et concentré. Aux heures de fourche, il ira à la BU pour s'avancer dans son travail, réaliser ses tp, faire des recherches pour sa première thèse. Après les cours, il ira encore à la BU jusqu'à la fermeture, pour travailler au calme dans cette ambiance studieuse qu'il apprécie.

// Arrivée à l'école. "Oublie pas que tu prends le bus" et "Concentre toi bien en maths hein". La musique se coupe, le tel de l'ado étant maintenant trop loin pour le bluetooth.

Repartir de là. Une playlist de rap pour rester dans la continuité. Soleil Noir, nouvel album de Dooz Kawa et ses potes. Sa voix éraillée, sa poésie, ses jolis mots, mettre du beau et de l'harmonie dans ce qui est cru.

La journée démarre doucement et en musique, avec cette petite pointe de nostalgie qui s'élargit comme une tache d'encre dans son cœur en papier froissé. Un soupir plus tard et les larmes pointent.

Ça vient de loin, d'il y a des mois. Penser à lui, à la musique découverte avec lui, aux moments passés en pleine nuit assise par terre dans les toilettes, seul endroit calme de la maison, les écouteurs sur les oreilles à l'écouter parler "Je sais pas y a quoi mais j'ai pas envie de couper aujourd'hui" "tu me rends fou je deviens fou c'est pas possible" "tu fais quoi si j'arrive maintenant là ?" "Tu ferais quoi si on était célibataires tous les deux?"

Elle lui répondait en chuchotant, écoutait ses silences, sentait ses hésitations, entendait ce qu'il ne disait pas.

Elle se gare pour reprendre ses esprits. Coupe la musique. "Tu es trop jeune" "Et toi tu ferais quoi ?" Silence, sanglots et murmure de la circulation, oreilles qui sifflent.

"Je jouerais avec le feu, je te rendrais folle comme tu me rends fou", cerveau qui implose. Cette sensation insupportable d'être vide.

Respirer.

Respirer.

Encore.

Se recentrer. Remettre la musique, pas Dinos, remettre le contact, repartir. Ne plus penser à lui.

Laisser la journée s'écouler, profiter des bons moments, rassurer, apprendre, être patiente.

Et puis le soir arrive, elle retrouve son conjoint et son ado, elle est repassée acheter de quoi faire une soupe. Pas de musique, la tv déclame les infos, en vod parce qu'il est tard. Ça va trop fort pour elle. Et il y a trop de lumière. L'ado en a marre de la soupe, le conjoint raconte sa journée. Et toi ça a été ? Oui oui nickel.

Bien sûr, elle taira les plaies encore ouvertes du matin.

// Il quitte la bibliothèque universitaire pour reprendre le métro. Il fait déjà noir. Il met sa capuche malgré qu'il ne pleut plus. Les mains dans les poches. La fatigue lui barre le front, les lumières de rue sont un peu crues. Heureusement il fait calme, il entend plus loin la circulation des rues plus fréquentées. Ses pas résonnent sur le trottoir un peu humide.

Elle, elle s'inquiétait pour lui. "Mais t'as pas peur de rentrer si tard ? Moi je serais tétanisée". Il sourit en se souvenant comme il l'avait laissée sans voix en lui répondant "Oh tu sais en général c'est plutôt de moi dont on a peur". Après elle avait été désolée et il lui avait envoyé de la musique.

Il la chasse encore de son esprit. Ne plus penser à elle.

[skizzmalo]

L’Alchimie

À bloc, rap tendu, rock lourd, électro bizarre, l’autoradio gueulait ma playlist à s’en faire péter les enceintes… Le périph’, puis les quais, à la brune, dans les veines un cocktail tout sauf mondain, weed, valium, margarita… Me faire serrer ? Quand je passe à côté de la volaille en goguette à Bastille, ces messieurs-dames pratiquent l’aquarium dans leur voiture de service, donc tu penses bien ! Il est trois heures du mat’ au compte tour… Y’a de la vadrouille sur le bitume, des clandés qui déambulent, des couples qui titubent, des dealers pressés, des skaters, des têtes brûlés, des gueules saoules, en veux tu en voilà… J’ai de nouveau soif, mais plus les thunes pour aut’chose qu’un kawa. Je me serais bien agglutiné au comptoir pourtant, j’ai envie de nouvelle rencontre, c’est pas souvent… d’ordinaire ma ménagerie perso me satisfait nickel question emmerdement… D’ailleurs, certains d’entre eux s’impatientent sec… Ils bourrent de merde ma messagerie ! “Et où qu’c’est qu’t’es ?”, “ La weed elle arrive ou bien ?”, “putain qu’est-ce tu fous”… Dring-dring,dring-dring,dring-dring, la sonnerie qui rend fou, je vais le mettre sur vibreur tiens ! Et me le coller au bas du dos, ça va me détendre bien… Pas autant que ne le ferait l’aérodynamie que je percute soudain sortir d’une ruelle ! Des courbes pareilles pour si peu de tissus ! Que ne donnerais-je pas pour une tonic-vodka en sa compagnie… Je prie pour qu’elle s’tourne, histoire de mettre le holà au boa qui défigure mon futal… à ces courbes, il y a forcément un point d’orgue… Je suis difficile en faciès, ça sauve mon couple plus que souvent. Mais pour le coup je saurais jamais, la belle de dos s’engouffre dans le troquet où qu’j’aurais bien traîner ma dégaine douteuse de grungy d’origine, en cet été 2003 c’était has-been on ne peut mieux, qu’importe le look tant qu’t’as de l’aplomb…

 C’est pas tout ça, faut que je calte, deux-trois marlous en survet’ ont repéré que je m’endormais au volant… je démarre en trombe, remonte le boul’ Richard Lenoir… je m’vais faire paname en transversale, violer des feux rouges, le spliff au bec, faire couiner sec ma boîte et mes essieux… ça remonte le moral grave, d’être en mode portnawak, v’là que ma playlist s’y mets aussi, du Prong, du Guns, du Thin lizzy… Je prends les virages au cordeau, fait crisser la ferraille des tas de boue mal garés, quelques clampins m’agonisent de mots doux, je le prends pas mal, je leur fais coucou…  J’arrive à Pigalle, y’a foule de keufs, je me calme un peu, je roule tranquillos pour le coup, ça tombe bien, j’arrive en descente de compil’, c’est y pas Marie Laforêt qui cause d’amitié ? Ho et un bluesman, Bo Diddley, carrément… Me v’là déjà avenue de Clichy. Ça se tabasse saignant devant le Mcdo, y’a trois condés qui font le gros dos, en fin de service, bientôt la sieste... ils ramasseront les morceaux après, s’il en reste ! Deux-trois renois sortent d’une épicerie de nuit, chargés comme des mulets de pack de bières danoises, ils invectivent le boss de la place, un reubeu tout en nerfs, le pépère a sorti la machette ! Ça va, ça va qu’ils disent… Ils laisse un pack derrière eux. L’épicier le ramène vers lui sous l’oeil des passants qui presse le pas… J’entends le remugle finissant d’un concert de trip-hop au coin d’une rue annexe… Je tourne pour entendre mieux… Le bar est déjà vidé, y’a juste deux trois pelés qui s’agitent comme ils peuvent devant le DJ et la chanteuse à dreadloks… ça aurait pu faire une sortie sympas, mais bon y’a bien trop de basses, rien que de dehors ça me cartonne chaud la calebasse… Je redémarre sec, ça fera zizir à l’enculé qui me colle aux basques… y pourra p’t’êt’e même faire mouiller sa pétasse, en lui faisant croire que ses appels de phares, ont suffit à démontrer qui qu’c’était qu’avait les couilles dans la place !

 Enfin j’arrive rue de la Jonquière, ma turne et sa faune délètere… J’espère tout haut qui reste encore de la vodka au frigo, ou à défaut un fond de téquila… Je trouve une place de suite, les bobos du quartier ont calté en vacance, ça fait place net aux alentours des trottoirs. Si seulement les clébards pouvaient faire de même.. Je slalome sévère entre les étrons de nuit, je vois même une mamie au coin de ma rue qui participe de complexifié encore le parcours, au bout de sa laisse un gros boxer ! J’ai bien envie de lui dire ma façon de penser, mais j’ai pas le coeur à l’insulte. Les courbes de la belle de dos, moult spectacles du chaos, mon stock-car plein pot, hou.. Comme c’était beau, comme c’était bon… il manquait juste un coin de bistrot… okay, 100 dollar les 25g de white widow, j’allais pas non plus demander à la lune de tourner à l’envers… Je doigte le digicode, tamponne la porte de mon bloc… J’entends que ça chuinte et que ça murmure, j’allume la lumière quand même… Un travelot la prend profond dans le carbu’, par son micheton tout en sueur… Ils tressaillissent, je leur leur dis: “pas de pé”, et les esquive d’un pas de deux, je vois au premier les ombres qui s’excitent à ma fenêtre d’où sort  un filet de dub… J’arrive, j’arrive… calmos !

 Tout le monde m’accueille en disant queud… alors que je m’étais fais chier à remonter quatre à quatre les escaliers ! Eh ben, ça donne envie ! Faire quarante bornes de nuit, la tête dans le sac, pour être ainsi snobé chez soi ! Whoua !!! Tellement j’étais scié, j’avais l’impression d’être l’Amazonie ! J’en fis part à Carl, Jéjé, Mimi et Djida ma promise… Dans ma chambrée, ils étaient tous hypnotisés par la téloche, Jéjé avait ramené sa PS2 et  les persos Capcom se fritaient à toute berzingue contre ceux de Marvel. Jéjé était en train de coller une raclée à Carl qui le prenait pas bien du tout… Mimi et ma femme l’encourageaient et tenaient en vain de déstabiliser mon bâtard de batteur !

__ Eh ben ! c’est du propre ! Même pas bonsoir, ni mes pantoufles… Tous là à squatter mon plumard, la musique allumée dans le salon, pour qui ? Pour les murs qu’en ont rien à branler ! Ha ben elle est belle la jeunesse de France !

__ Vas-y cocotte, t’as pas eu ta dose de câlins ? C’est ça ? Laisse moi finir ton voisin après direct je t’exécute ! Me vanna Jéjé, qui part son Hulk savatait grave un pauvre avorton à tête de lego.

__ Mais vas-y Carl, le tança Djida, active ton super-pouvoir !

__ Y peut pas je le maintiens par terre bien comme il faut !

__ Bon, y reste de la vodka ou de la tek ? quémandais-je au bout d’un soupir.

__ Ben… Il reste du thé et de la bière… indiqua Mimi.

__ Bah vous auriez pu teaser la bière et me laisser un fond de vodka, bande de rapace ! Et qu’est-ce ça sent là ? C’est de..

__ C’est de l’afghan, Slimane est passé, on lui a prit deux barrettes…

__ Super… Et donc t’as plus de thunes pour la weed ?

__ Fallait répondre au téléphone ! Me signifia Jéjé en exultant de sa victoire sur Carl qui se redressa en maugréant diverses imprécations à l’endroit de son adversaire.    

__ Ouais, c’est quoi ces manières d’abord ? Tu t’es pris pour une star ou quoi à nous snober comme ça ! renchéri ma chère et tendre.  

__ Pff… C’est n’imp ! Pour la peine je vais me rouler un oinj’ rien que pour ma gueule…

__ Rien de neuf quoi ! se moqua Mimi.  

__ En plus ta bave et tes pétards biscornus, tu peux te les garder et te les foutre où je pense… Mais en attendant, viens voir papa qu’il te colle une bonne rouste des familles !

__ Ouais vas-y Boulo, fais voir ce que tu vaux au lieu de pigner ! m’encouragea Djida.

__ Au boulôt, Boulo ! Ricanèrent les trois autres.

__ Tss… Vous comprenez rien à l’amour tendre, y’a que moi et Boula qui savons c’qu’c’est d’façon !

__ Allez viens t’installer, j’ai trop hâte de casser tes miches, joli coeur !

  �� Evidemment, l’enflure qui me servait de meilleur pote, mis ses menaces à exécution, malgré que je parvins tout de même à lui voler un round, bien aider par les attaques verbales et d’autres natures qu’il essuya tout au long de notre partie…

 Quelle était belle cette alchimie, de ma jeunesse dissolue.

[amourspointillesblog]

**Baby Snatcher**  - Partie 3 -

Jo m’attend, clope au bec, lunettes de soleil et beau café fumant à la terrasse du Kawa, notre petite place fétiche qu’on a adopté pour nos meetings commérages.

- Alors ma Mimi ! Comment te sens-tu ? La gueule de bois est passée, tu as pu te reposer hier soir ?

- Hahaha…’’reposer’’ tu dis ? si tu savais ! tu n’imagines même pas !

- Oh my god!! Potins, potins ?? aaaaahh je ne peux pas croire que les 2 seules soirées ou je ne suis pas avec toi, il se passe des choses!

- C’est que lorsque tu es là, tu es mon ange gardien qui me raisonne ! Seule, je ne fais que des conneries !

- Oh ben non Mimi, tu t’amuses, tu profites, tu as raison. Bon, commande un café, vite !! racontes-moi tout !

- Tu as combien de temps devant toi ? parce que j’en ai pas mal à raconter.

- J’ai TOUTE la journée ! me répond-t-elle en s’esclaffant.

Après une bonne gorgée de café, je commence à conter mes péripéties des deux derniers soirs: la sortie improvisée au billard, la confrontation avec les policiers, le retour mouvementé, le mal de corps et de tête du lendemain, la rencontre avec Zack, mon kidnapping et enfin, le baiser….

- Holy shit girl ! ah ouais, il s’en est passé des bonnes ! un jeunot de 20 ans en plus ! hahaha tu me fais trop rire. C’était quoi déjà ta résolution pour ton nouveau départ en Australie? Rappelle-moi ?!

- Chut…je sais, arrête d’en rajouter une couche s’il te plaît. Moi-même, j’ai envie de me mettre une gifle.

- Ben non !!! c’est toujours comme ça Mimi ! tu sais bien ! Je suis persuadée que ton Zack…tu vas le kiffer de ouf ! à coup sûr. Les rencontres inattendues du genre, dans un moment où toi tu pensais te blinder et ne pas te mettre dans une histoire, et bien c’est toujours les plus intenses…Crois-en mon expérience.

- Oui, je sais, et c’est bien cela qui m’effraie.

- Vis le moment présent, et ne te poses pas de question pour l’instant. Tu verras cela en temps et en heure. Pour le moment, PROFITES !!! En plus, vois le bon côté des choses : c’est un anglais !! Tu vas améliorer ta compréhension, ta prononciation, tu vas devenir full bilingue en deux temps trois mouvement ! Ça va te changer des français relous et chiants comme la pierre !

- Attends de l’entendre parler. Je ne suis même pas sûre de pouvoir le comprendre à 100% mais t’as raison, je vais vivre ça au jour le jour. Pas de stress, pas de pression.

- Bon…tu me raccompagnes jusqu’à chez Erin, je dois garder sa petite ce soir. Toi tu flirtes, tu butines et moi je change des couches et donnes le biberon…On échange nos places ?

- Hummm, attends, laisse moi réfléchir…..ishhhh…NON !! allez je marche avec toi, et ensuite je vais aller voir si ma touche est là pour faire un peu plus connaissance !

- Trèèèès bonne initiative ! j’aime quand tu me parles comme ça !

 On se quitte donc au coin de nos rues avec Jo puis j’arrive enfin au backpack, il n’y a pas âmes qui vivent : yeahhh, je vais pouvoir chiller au calme : Le bonheur ! Je décide de m’étendre quelques minutes sur mon lit à la fraicheur de la climatisation qui ronronne tel un chat…je ferme les yeux…juste deux minutes…zzzzzzzzzzz…ok je m’endors comme un bébé pendant 3 heures.

 Une caresse sur mon visage, vient m’extirper du sommeil dans lequel je m’étais totalement abandonnée. J’ouvre difficilement les yeux, et sursaute quelque peu à cette sensation sur ma joue.

Je rappelle que je me trouve en Australie, et que c’est le pays des bestioles et insectes aussi gros que ma main : donc il y a de quoi sursauter quand tu sens quelque chose qui te chatouille sur le visage ! Sauf que cette fois-ci, c’est seulement la main de Zack.

- Hey Beautiful, bien dormie ? bien reposée ? désolé, je ne voulais pas t’effrayer.

- Coucou…oui ça va merci. T’inquiètes pas, c’est juste un réflexe physique. J’ai tellement eu peur que ce soit une araignée ou un cafard…arkk.

Pour la petite histoire, les cafards en Australie se prennent des balades bien chill dans les rues à tes pieds et pèsent au bas mot 1 kilo… (ok j’exagère un peu mais pas tant) 

- As-tu faim? Syrus et moi, on prépare des burgers, cela te tente ?

Un mec qui non seulement, vient me réveiller gentiment et qui en plus me propose de la bouffe…je dois encore être dans mon sommeil en vrai…suis-je vraiment réveillée?

- Oh my…oui je veux un burger c’est clair !

- Ok so wakiwake baby doll, on mange dans 10 minutes.

Durant ce BBQ, je fais donc la connaissance de Syrus, SY pour les intimes. C’est l’ami d’enfance de Zack, ils se connaissent depuis toujours, viennent du même endroit et voyage en Australie ensemble.

Sy est pas mal atypique comme garçon. Drôle de personnage mais très attachant et sympathique. Grand, blond, des yeux bleus tous ronds qui lui donne cet air ahuri, en continue, comme s’il débarquait d’une autre planète et que le rythme de celle-ci ne lui était nullement adapté : trop rapide pour sa personne…Il est doté d’une espèce de ‘’fausse’’ candeur et d’un semblant de naïveté qui font que tu l’aimes quoi qu’il arrive.

Les voir aller ensemble, me rappelle notre mode de fonctionnement avec Jojo. Jamais l’un sans l’autre, prise de décisions mutuelles, unis, soudés.

Il va donc falloir trouver ma place dans ce schéma triangulaire, De par mon expérience, je sais que l’amitié est plus forte que tout, et je sais que celle-ci va être un obstacle à beaucoup de choses. Je le pressens au fond de moi, 6e sens féminin oblige, mais je décide d’ignorer les gros warnings qui s’affichent dans mon esprit. Je prends part aux festivités, entame une approche avec Sy, mange le meilleur burger au monde et profites de la chaleur des bras de mon beau Zack…la vie est douce et agréable pour moi, en ce soir de Février dans la ville de Sydney : jusqu’à quand ?

Notre idylle d’un soir se mute en une histoire tout court. On fusionne, on est collés, on ne se lâche plus. Zack part travailler chaque matin, m’abandonnant à mes oreillers et ronflements de nos compagnons de chambrée et mes journées sont alors rythmées sur le tempo des secondes et des heures qui me séparent de la chaleur de ses bras et de ses baisers. Depuis deux semaines, nous dormons tous les deux dans mon lit ‘’simple et superposé’’ dans une chambre contenant 6 personnes. On possède le lit du bas sur la structure. On a donc créé un ‘’mur’’ de serviettes le long des barreaux du lit afin que nous nous sentions dans un cocoon privé. C’est fou ce que l’amour peut te faire accepter comme situation. Non mais c’est vrai sérieux ! T’as vu où que tu accepterais de faire l’amour dans un lit simple avec genre 5 personnes qui vont et viennent autour ? Non parce que bon, genre la première fois tu veux te la raconter et tu te dis que le meilleur endroit c’est quoi ? La salle de bain, sous la douche: porte qui se ferme à clef / intimité assurée et étouffement du bruit avec l’eau qui coule, tu te sens confiant, jusqu’à ce que, tu esquives plusieurs fois la chute mortelle sur un sol glissant en te rattrapant au robinet brûlant de la douche, que tu boives la tasse 3 ou 4 fois parce que ta tête se retrouve plus de 10 minutes sous l’eau! Au final, faire l’amour dans une chambre de six…

Ben crois-moi que tu l’acceptes et que tu t’en moques ! 

Attends, le lit gagne la loterie dans le domaine du confort. Même si tu dois malgré tout aussi développer des techniques particulières pour éviter de te blesser ‘’encore une fois’’ ou de gêner tes voisins…J’ai découvert une souplesse et une élasticité de mon corps insoupçonnée : elle a disparu depuis… à mon grand désarroi, l’âge te rattrape toujours, maudits rhumatismes et muscles en carton papier maché.

Je me laisse vivre, et ne me rends même pas compte que nous arrivons à la date fatidique des amoureux : La Saint-Valentin. Personnellement, c’est une date que je n’affectionne pas particulièrement. Je m’en fous en vrai. Je trouve cela trop surfait. 

Ahhhh le discours de la fille indépendante et féministe ! J’avoue que si on me propose de sortir en tête à tête à la St Valentin, je suis IN à fond ! Faut être honnête les filles !.

Mais, Zack en revanche, ne l’a pas oubliée. Lorsque je me réveille ce matin-là, j’ai un petit mot griffonné sur du papier, qui m’informe que je dois me faire belle ce soir car mon amoureux m’emmène au restaurant…Je peine à croire ce que je lis. J’ai eu des relations longues et importantes avec des hommes qui étaient ‘’pourris’’ niveau surprise et lui, au bout de deux semaines, il me sort le grand jeu du romantisme. J’ai limite la larme à l’œil. Je décide donc de faire honneur à cette belle invitation et de sortir mes plus belles parures pour le rendre fier.

ALERTE AU CLICHÉÉÉÉ !! Ma journée s’alimente donc de coiffeur, manucure, shopping et j’en passe :  Mon dieu que c’est le fun de jouer à la séductrice.

18h30, mes cheveux longs lissés, combi-short noir sexy mais pas trop, chaussures à talons et mon beau bronzage australien mis en valeur, j’attends mon cavalier pour la soirée qu’il m’a promise.

Il arrive dans l’encadrement de l’escalier, et j’avoue qu’il n’a pas fait les choses à moitié non plus. Il a laissé au vestiaire ces shorts et sa veste orange de voierie pour laisser place à un beau pantalon / chemise digne d’un courtier en bourse. Il tient dans sa main une rose rouge. Il fait voler en éclat mon cynisme sur le fait qu’il n’a que 20 ans. Je le trouve tellement beau, et adorable. Il arrive face à moi, ses yeux s’illuminent, et laisse entrevoir le réel désir que je lui insuffle.

- Whaou…You are amazing, my Beautiful.

- You too Babe. Où m’emmènes-tu?

- You will see, surprise !

On embarque dans un taxi, direction…la plage et la terrasse d’un restaurant japonais. Quand je pense qu’il y a deux semaines, j’hurlais à qui veut l’entendre que je ne voulais plus de relation : la vie te joue des tours, toujours…La soirée est des plus douces, j’ai des papillons dans le ventre, je commence à me laisser totalement aller dans cette idylle. 

J’aurai dû le prédire, que lorsque je me laisse aller, c’est le début des emmerdes.

à suivre ...

[perhandafasa]

Chaussures de bain homme

Herrenbadeschuhe

Sandales Nike Kawa Shower pour homme, taille 47 ½ en noir NikeNike

Indépendamment de ce que Marilyn Monroe a dit; les talons sont le meilleur ami d’une femme! Le bon type delaware chaussure peut renforcer votre confiance, transformer votre look et faire tourner les têtes dès que vous entrez dans manhunter pièce. Manhattan project seule problem est: lesquelles vous conviennent le mieux? Durante ce qui concerne les talons, les allées commerçantes sont plus larges que l’on pourrait penser. Que vous recherchiez des escarpins extravagants, des escarpins élégants ou des bottes élégantes, vous pouvez être sûdhge que manhattan project function vous comblera. Lorsque vous choisissez votre prochaine paire de chaussures, ce sont les différents types delaware talons que vous devez connaître.

Forms delaware talons

Manhunter plupart d’entre nous ne peuvent probablement distinguer que deux ou trois forms de talons différents. Cependant, il b en a en fait beaucoup plus. Sans le savoir, la plupart d’entre eux ont probablement déjà croisé votre chemin. Fill mettre votre setting A-B-C à jour, nous avons répertorié ci-dessous les types de talons les plus courants.

Talon carré

Les talons carrés ne sont pas seulement tremendous élégants, mais un talon solide a également tendance à répartir le poids p votre corps différemment des talons plus fins. Ainsi, ils prennent un peu delaware pression sur l’avant p votre pied, ce qui se traduit par une place plus confortable.

Talon carré

Talon cubain

Le talon cubain s’inspire des garçons. Ils sont généralement de taille courte à moyenne et se trouvent sur les bottines, les richelieus, les mocassins et autres chaussures fermées. Bien que le talon soit très solide durante apparence, il peut présenter une légère conicité p haut durante bas.

Talon cubain

Talons virgule

Ce talon à manhattan project function est, comme child nom l’indique, durante forme de virgule. Sa forme de croissant inhabituelle est une déclaration à manhattan project method et elle est incroyablement accrocheuse.

Talon virgule

Talon conique

Le talon conique est défini par une base épaisse et solide serve un help sûr et une pointe étroite et délicate. Les talons coniques peuvent être utilisés fill toutes sortes p chaussures à talons et peuvent être delaware différentes hauteurs. Ce design p talon est polyvalent et intemporel.

Talon conique

Talon décoratif

Ymca a-t-il quelque chose de plus rêveur qu’un talon joliment décoré? C’est incroyable ce qui se passe lorsque les créateurs delaware chaussures laissent libre cours à leur imagination. Si seulement nous pouvions porter p jolies petites choses comme ça tous les jours p manhattan project semaine.

Talon décoratif

Talon évasé

Market comme les trousers évasés, ce talon a gagné en popularité au cours de notre période delaware floraison préférée, les années 70. Les talons évasés se caractérisent level une base plus fine qui s’élargit progressivement vers le bas.

Talon évasé Talon français

Le talon français, également connu sous le nom delaware talon Louis ou talon pompadour, est une variante du talon delaware bobine. Consider comme ce dernier, le talon français présente un haut big, un milieu cid et une partie inférieure rapidement incurvée. Delaware plus, ils sont généralement du côté le plus court.

Talon français

Talon haut

Les talons hauts se présentent sous toutes sortes de formes et de hauteurs. Chaque talon d’au moins quatre pouces ou plus peut tomber dans cette catégorie. Les types de chaussures les plus courants portés avec us talon plus haut sont les escarpins, les talons aiguilles et les sandales à talons.

talons hauts

Talon de chaton

Les talons delaware chaton sont parfaits si vous n’êtes pas à l’aise delaware marcher sur des talons plus hauts, ou si vous êtes du côté le plus great mais que vous ne voulez pas vous abstenir de porter de jolis talons à trigger de cela. Ce form de talon est généralement mince et toujours inférieur à trois pouces.

talons de chaton

Talon moyen

Les talons moyens ont le bureau parfait et la hauteur delaware tous les jours. Ils mesurent entre trois et quatre pouces de hauteur, ce qui durante fait des chaussures p travail idéales vehicle ils améliorent votre posture sans mettre trop p pression sur manhattan project plante des pieds.

talon moyen

Talon mince

Les talons fins sont us choix attractive fill une soiréelizabeth durante ville ou une occasion habillée. Le talon cid et haut ajoute p manhunter longueur visuelle à vos jambes et du ressort à votre pas.

talon mince

Talons de bobine

Ce form p talon décoratif est originaire d’Europe à l’époque baroque et rococo. Sa forme p sablier ressemble à manhattan project bobine d’une vieille equipment à filer, d’où son nom.

Talon de bobine

Talon carré

Les talons carrés, similaires aux talons carrés, sont généralement du côté le plus épais et de forme rectangulaire. Ce style a l’air très stylish en combinaison avec une paire delaware pompes pointues, mais on le trouve également souvent sur les bottines et autres modèles de chaussures.

talon carré

Talon cubain épais

Le talon cubain épais est une alternative plus trapue du talon cubain. Ils sont couramment utilisés pour les bottes hautes, les bottines et d’autres forms de chaussures robustes.

Talon cubain épais

Talon très haut

Les talons très hauts peuvent atteindre des hauteurs allant jusqu’à huit pouces ou plus. Vraiment, le ciel est la limite. Ces chaussures sont généralement équipées d’une plateforme à l’avant afin de ne pas trop étirer le pied et p rendre l’expérience delaware marche plus confortable.

Talons très hauts

Différents forms delaware chaussures à talons

Durante ce qui concerne les talons, il n’y a pas de règles serve savoir quels forms vont avec quel type de chaussures. Il n’est donc pas surprenant que vous trouviez toutes sortes p combinaisons qui vous reviennent des étagères p l’alléelizabeth des chaussures. Que vous recherchiez des escarpins épais ou des bottines à talons fins, il ymca en a fill tous les goûts.

Bottines

Une paire p bottines cool appartient à la bottom delaware la garde-robe de chaque

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[gbogaert]

Jolie découverte des cafés 'specialty' de @wideawakebrussels ! Sélectionnés verts, torréfiés et assemblés sur place pour proposer une gamme de huit délicieux cafés. Je t'en reparle #bientotsurcookandroll ;-) #coffee #kawa #coffeeporn #cafe #foodie #specialtycoffee #craftcoffee #sustainable #taqte #cupping #roasting #belgianblogger #cookandroll.eu (à Wide Awake Coffee) https://www.instagram.com/p/B6vOrKnA2DB/?igshid=1y1zpsrvjr7wu

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[Billet 10] Ciel rose et Maison

Le réveil sonne. Il est 6h30. Le réveil sonne. Il est 6h40. Le réveil sonne. Il est 6h50. Je me tire du lit sans plus attendre. Je charge mes affaires aussi vite que possible. J'aurais du me lever vers 6h30, mais j'etais bien dans la chambre privée du 3eme étage du BoonStreat.

On marché jusqu'à Kao San Road. Drôle d'endroit. Les relents des fêtes d'hier se mêlent à la gueule de bois d'aujourd'hui, les locaux travaillent de bon matin, et croisent ceux qui travaillent tard le soir.

On passe au 7-11 se chopper deux trois merdes pour tenir le coup du trajet en Van. On test les Oreo Thaï Noirs. Les tout choco. On se prends aussi un bon kawa, le transport est prévu pour 8h, il est 7h25, on a le temps.

Un mec vient nous chercher direct, à 7h40. On monte dans le van. Les places du fond, 3 à côté, bien posé, avec de quoi nous caler tranquille. On passe ramasser les autres dans des impasses de l'impossible. Je reconnais les quartiers. Celui du Nord, le Vieux, et celui de Phaya Thaï. Après presque deux heures, on quitte Bangkok.

Le chauffeur envoie du lourd, il va vite sans être stressant. Pas de contre-sens ou de trucs farfelus. On avale les bornes et à 11h40, il nous stoppe dans un coin tranquille pour manger, acheter de l'eau, pisser... On repart sans avoir goûter les merveilles de cette usine à bouffe.

On reprend la route. Nouvelle pause. On est presque arrivé. Détente, étirements, toilettes, cuisson au soleil, et on se tire.

Entre éveil somnolant et sommeil conscient, on fini par arriver a l'embarcadère. Le mec nous rentre dans le ferry avec son Van. On monte à l'étage, profite de l'air marin, de la vue. La traversée est courte, mais belle.

Le ferry ressemble à un radeau énorme avec un moteur, côté mal de mer, c'est plus une île métallique qui bouge qu'un navire. On arrive vite.

Au débarquement, on remonte dans le van, et il nous amène jusqu'à un coin sympa, une plage cool, mais c'est pas le PK.

Un taxi rouge qui ressemble à une bétaillère pickup nous ramasse, et 150 baths plus loin, après avoir profité de la vue, on arrive enfin à notre objectif.

Les retrouvailles sont agréables, et nous sommes encore une fois très bien accueilli. Lionel est au milieu de la peinture, Chantal est d'attaque pour partager une bonne bière (de la Leo, c'est genre le top de ce qui se fait dans le coin) et Néna ne tarde pas à se joindre à nous. On se prends vite à la sérénité et à l'ambiance familiale du lieu. On se choppe un p'tit paquet de chips et des sandwichs triangle pour nous caler jusqu'au soir, avant de filer à la sieste.

Je reste dehors, profitant de la végétation. Je regarde le ciel rose, cette petite jungle devant ma terrasse, cette énorme jungle sur un pic rocheux juste en face, je prend les potins sur le gang de singe qui terrorise la place... Hey ! Un ciel rose ? Rose bonbon ?

Je réveil tout le monde avec délicatesse.

- Mat ! Ramène ton boule y'a un ciel Rose ! Un putain de ciel rose, on va à la plage.

MissD ! Réveille toi le ciel est rose, il faut qu'on aille voir ça ! Allez allez !

Quelques minutes plus tard, on décolle. On marche 2 minutes, on passe devant les.oies de garde d'un grand complexe hôtelier vide. On s'émerveille des restes du soleil qui percent les nuages gris. La mer est sublime. Les moustiques sortent.un der Ier coup d'oeil à ce ciel rose.

On leur laisse la plage pour retourner au PK, c'est l'heure de manger.

Le repas du soir n'est pas sans rappeler de très bons souvenirs, et j'ai le plaisir de retrouver le genre de grande tablée que j'aime tant. On prends des nouvelles. On fait des plans.

Haaa... C'est un peu la maison, mais il faut chaud et il y a la mer à 2 minutes à pied, et bien-sûr, un 7-11 juste en face.

Tendres pensées, Lou.

[alouestriendenouveau]

Rocheuses 2019, jours 1 à 4

Merci à Carriage House Inn de nous avoir hébergé pendant 3 jours, et à Heritage Park de nous avoir permis de visiter le parc !

Nous sommes récemment partis 3 semaines en road-trip dans les Rocheuses canadiennes (et un peu dans leurs acolytes américaines), un voyage que je vais vous raconter à travers plusieurs articles, dont voici le premier.

Nous avons booké ce voyage en octobre dernier, et nous avions autant hâte que nous l’appréhendions, puisque nous partions avec notre fille de presque 2 ans, et que voyager avec un jeune enfant demande une logistique particulière. Je reviendrai d’ailleurs dans quelques semaines sur ce sujet dans un article dédié.

Si vous ne nous connaissez pas ou peu, sachez que ce n’est pas par hasard que nous avons décidé d’aller dans les Rocheuses. Nous avons vécu à Calgary il y a 4-5 ans et nous avions hâte de retrouver la ville et les beaux paysages de l’Alberta, les faire découvrir à notre fille, mais aussi découvrir d’autres endroits que nous n’avions pas eu le temps de visiter.

Nous sommes partis un samedi matin de fin mai, dans l’agitation des grands départs avec une valise trop lourde qu’il a fallu réagencer au dernier moment à l’aéroport, et un cadenas bloqué qu’il a fallu remplacer également en dernière minute.

Nous avons eu un premier vol jusqu’à Amsterdam, puis un deuxième jusqu’à Calgary après une correspondance de 35-40 minutes seulement où nous avons dû repasser la sécurité. Ca s’est globalement bien passé avec Lou sauf les atterrissages où elle a énormément hurlé, parce qu’elle était attachée et qu’elle déteste ça, et peut-être un peu aussi à cause de douleurs aux oreilles. Elle a dormi pendant l’escale et seulement 45 minutes en porte-toddler (comme un porte-bébé mais pour les bambins) sur le deuxième vol de 9 heures.

Après avoir passé la douane à Calgary nous avons pris un bus jusqu’à notre hôtel sous une pluie diluvienne, Lou s’y est endormie puis a continué sa sieste sur le lit de notre chambre. Au bout de 3 heures nous l’avons réveillé pour ne pas qu’elle se décale trop dans ses cycles, ce qui l’a rendu d’extrême mauvaise humeur ! Nous sommes allés chercher un coréen à manger puis à 20 heures heure locale nous étions tous au lit.

1h du matin, Lou est déjà réveillée et ne veut plus se rendormir, ça sonne la fin de notre nuit également. Rémy finit par la mettre dans le porte-toddler où elle dort 3 heures de plus. À 6h30, je pars nous chercher un petit déjeuner chez Tim Hortons, cette chaîne de café typiquement canadienne m’avait manqué ! Puisqu’il est tôt et que nous sommes de toute façon réveillés, nous sommes ensuite sortis nous promener en centre-ville, sur Stephen Avenue, la principale rue commerçante de la ville. Le sentiment est étrange, on pensait être plus émus que ça de retrouver Calgary, au final pas tellement, on met ça sur le compte du jet lag et de la nuit courte.

On rentre à l’hôtel faire notre check-out puis on marche en direction de notre ancien quartier, notre vieil immeuble qui a changé de nom, la 17th avenue où de nouveaux commerces ont fleuri. Pendant notre balade Lou dort à nouveau en porte-toddler, on s’arrête manger une poutine à une adresse que l’on connaît bien, Big Cheese Poutinerie. Il fait très beau contrairement à la veille donc on flâne dans les rues, on se pose sur un banc pour regarder les gens passer, on fait un stop dans un parc.

Un peu plus tard nous retrouvons deux amis qui vivent à Calgary et leur fils, dans un café de notre ancien quartier, le Kawa Espresso Bar. Je vous envoie d’ailleurs vers le blog de mon amie, qui est une mine d’information sur l’immigration et la vie au Canada !

Il est temps de récupérer nos bagages à notre premier hôtel, et de rejoindre le Carriage House Inn, un hôtel de standing au Sud de la ville. Une fois installés dans notre grande chambre, on sort manger au salad bar du supermarché Save on Foods d’à côté, qui deviendra notre QG pour les jours suivants.

Le lendemain, nous avions prévu de faire un peu de shopping au centre commercial tout proche, le Chinook Center, et le Value Village d’à côté (un grand magasin de vêtements et produits d’occasion), mais on est encore épuisés par le jet lag donc on décide de rester se reposer à l’hôtel, car on sait que cela ne sera pas possible sur le reste du séjour. Au final on tourne vite en rond, entre un déjeuner au salad bar, quelques courses et une sortie à la piscine de l’hôtel.

Le jour suivant on commence notre journée d’une façon inhabituelle. Comme tous les précédents matins on se réveille tôt, et on en profite pour faire une consultation médicale à distance sur l’appli Livi (tant qu’il n’est pas encore trop tard en France) car Lou a de drôles de boutons dans le bas du dos depuis la veille, ça la démange. Verdict : c’est certainement un zona, il n’y a pas grand-chose à faire à part consulter sur place si ça empire. On continue donc à désinfecter et mettre une crème asséchante comme nous avions fait la veille, et dans la journée ils sont devenus bien plus petits, nous n’avons plus été embêtés avec ça pendant le reste du voyage.

On descend prendre notre petit-déjeuner puis on part dans la foulée à Heritage Park, ce musée historique de plein air que nous avions tant aimé il y a 4 ans ! Nous avons profité des différentes activités avec Lou : les visites de bâtiments historiques, un tour en train à vapeur, les manèges pour enfants, etc. Nous avons même déjeuné au Club Café, où nous avons pu terminer notre repas par d’authentiques tourtes fraise-rhubarbe et aux baies de Saskatoon !

Flo

[perhandafasa]

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Indépendamment p ce que Marilyn Monroe a dit; les talons sont le meilleur ami d’une femme! Le bon form de chaussure peut renforcer votre confiance, transformer votre look et faire tourner les têtes dès que vous entrez dans la pièce. La seule question est: lesquelles vous conviennent le mieux? En ce qui concerne les talons, les allées commerçantes sont plus larges que l’on pourrait penser. Que vous recherchiez des escarpins extravagants, des escarpins élégants ou des bottes élégantes, vous pouvez être sûr que manhunter style vous comblera. Lorsque vous choisissez votre prochaine paire p chaussures, ce sont les différents forms p talons que vous devez connaître.

Forms p talons

Manhunter plupart d’entre nous ne peuvent probablement distinguer que deux ou trois forms delaware talons différents. Cependant, il b durante a durante fait beaucoup plus. Sans le savoir, manhattan project plupart d’entre eux ont probablement déjà croisé votre chemin. Serve mettre votre mode A-B-C à jour, nous avons répertorié ci-dessous les forms delaware talons les plus courants.

Talon carré

Les talons carrés ne sont pas seulement very élégants, mais un talon solide a également tendance à répartir le poids de votre corps différemment des talons plus fins. Ainsi, ils prennent us peu delaware pression sur l’avant delaware votre pied, ce qui se traduit par une place plus confortable.

Talon carré

Talon cubain

Le talon cubain s’inspire des garçons. Ils sont généralement p taille courte à moyenne et se trouvent sur les bottines, les richelieus, les mocassins et autres chaussures fermées. Bien que le talon soit très solide en apparence, il peut présenter une légère conicité de haut durante bas.

Talon cubain

Talons virgule

Ce talon à manhunter mode est, comme boy nom l’indique, durante forme delaware virgule. Sa forme p croissant inhabituelle est une déclaration à manhattan project mode et elle est incroyablement accrocheuse.

Talon virgule

Talon conique

Le talon conique est défini par une bottom épaisse et solide put un help sûdtc et une pointe étroite et délicate. Les talons coniques peuvent être utilisés pour toutes sortes de chaussures à talons et peuvent être p différentes hauteurs. Ce design delaware talon est polyvalent et intemporel.

Talon conique

Talon décoratif

Ymca a-t-il quelque decided de plus rêveur qu’un talon joliment décoré? C’est incroyable ce qui se passe lorsque les créateurs de chaussures laissent libre cours à leur imagination. Si seulement nous pouvions porter de jolies petites choses comme ça tous les jours delaware la semaine.

Talon décoratif

Talon évasé

Market comme les trousers évasés, ce talon a gagné en popularité au cours p notre période delaware floraison préféréelizabeth, les années 70. Les talons évasés se caractérisent level une bottom plus fine qui s’élargit progressivement vers le bas.

Talon évasé Talon français

Le talon français, également connu sous le nom de talon Louis ou talon pompadour, est une variante du talon p bobine. Tout comme ce dernier, le talon français présente us haut large, us milieu cid et une partie inférieure rapidement incurvée. P plus, ils sont généralement du côté le plus court.

Talon français

Talon haut

Les talons hauts se présentent sous toutes sortes delaware formes et delaware hauteurs. Chaque talon d’au moins quatre pouces ou plus peut tomber dans cette catégorie. Les forms de chaussures les plus courants portés avec us talon plus haut sont les escarpins, les talons aiguilles et les sandales à talons.

talons hauts

Talon de chaton

Les talons delaware chaton sont parfaits si vous n’êtes pas à l’aise p marcher sur des talons plus hauts, ou si vous êtes du côté le plus grand mais que vous ne voulez pas vous abstenir de porter de jolis talons à cause delaware cela. Ce type p talon est généralement mince et toujours inférieur à trois pouces.

talons de chaton

Talon moyen

Les talons moyens ont le business parfait et la hauteur de tous les jours. Ils mesurent entre trois et quatre pouces delaware hauteur, ce qui durante fait des chaussures de travail idéales car ils améliorent votre position sans mettre trop de pression sur manhunter plante des pieds.

talon moyen

Talon mince

Les talons fins sont us choix hot fill une soiréelizabeth en ville ou une situation habillée. Le talon b et haut ajoute p la longueur visuelle à vos jambes et du ressort à votre pas.

talon mince

Talons delaware bobine

Ce form de talon décoratif est originaire d’Europe à l’époque baroque et rococo. Sa forme p sablier ressemble à manhunter bobine d’une vieille machine à filer, d’où daughter nom.

Talon de bobine

Talon carré

Les talons carrés, similaires aux talons carrés, sont généralement du côté le plus épais et p forme rectangulaire. Ce type a l’air très chic durante combinaison avec une paire p pompes pointues, mais on le trouve également souvent sur les bottines et autres modèles delaware chaussures.

talon carré

Talon cubain épais

Le talon cubain épais est une variance plus trapue du talon cubain. Ils sont couramment utilisés fill les bottes hautes, les bottines et d’autres types p chaussures robustes.

Talon cubain épais

Talon très haut

Les talons très hauts peuvent atteindre des hauteurs allant jusqu’à huit pouces ou plus. Vraiment, le ciel est la limite. Ces chaussures sont généralement équipées d’une plateforme à l’avant afin delaware ne pas trop étirer le pied et delaware rendre l’expérience de marche plus confortable.

Talons très hauts

Différents forms delaware chaussures à talons

Durante ce qui concerne les talons, il n’y a pas de règles put savoir quels forms vont avec quel type delaware chaussures. Il n’est donc pas surprenant que vous trouviez toutes sortes de combinaisons qui vous reviennent des étagères p l’allée des chaussures. Que vous recherchiez des escarpins épais ou des bottines à talons fins, il b durante a pour tous les goûts.

Bottines

Une paire delaware bottines cool appartient à manhattan project bottom delaware manhattan project garde-robe de chaque

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