#trois femmes et trois loups
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Trois femmes et trois loups. Eugène Grasset ~ ca.1892
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⸻ DEETZ ❤️🔥
Je fais généralement pas de pub pour mes pré-liens sur tumblr, mais j'avais envie de faire un moodboard pour la famille de ma Teddy. Transmettre la vibe que j'aime tant dans cette famille dysfonctionnelle. Alors pourquoi pas faire découvrir celle-ci et qui sait trouver des personnes pour interpréter les personnages manquant !
tw : négligence parentale, famille dysfonctionnelle, pauvreté
Femme qui ne se sent pas à sa place, celle qui arpente les bars un verre à la main. Sourire carmin qui attire ceux qu’elle désire. Elle n’a rien de vénale, loin de la croqueuse de diamants qu’elle aurait pu être. Elle est simplement cette femme qui rêve de compagnie. Besoin d’amour avant tout. Lorsque cela arrive, elle aime un peu trop. Se délectant des paroles d’un homme qui partira au premier cul plus attirant. Avec le temps Nicole perd ses amants, mais gagne des enfants. Trois filles. Trois magnifiques filles. Elle pourrait avoir tout l’amour dont elle a besoin avec elles, mais ce n’est pas ce qu’elle recherche. Alors chaque enfant apprend à vivre seul, puis ensemble. Tout le quartier connaît les Deetz, les trois fillettes qui jouent plus souvent devant la maison qu’à l’intérieur. Celles qu’on accueille chez soi pour leur offrir un bon repas alors que maman racole encore dans les bars ou accumule plus d’heures au travail. Elles sont brillantes ces gamines, attachantes, les voisins les protègent des loups, mais elles ne sont pas vraiment en danger. Après tout, quel danger pourrait les atteindre si elles ne sont rien ? Jim. C’était son prénom. Il est le seul qui porta son attention sur les fillettes de celle qu’il aimait. Cette femme compliquée qui avait besoin d’amour. Si lui était le premier à réellement l’aimer, elle ne l’a jamais autant apprécié que les autres. Peut-être était-il justement tellement amoureux qu’il n’avait pas le même intérêt pour elle. Teddy l’a toujours vu comme un père, même ses sœurs le voyaient ainsi. S’il n’est resté que peu de temps dans la vie de leur mère, Jim est devenu le père qu’elles n’ont jamais réellement eu.
MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM MÈRE & FILLE | JIM
Personnages joués sur le forum back to the future !
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Dans l’imaginaire européen, une douzaine d’animaux jouent un rôle plus important que tous les autres, formant une sorte de « bestiaire central ». Le loup en fait partie et en est même, avec l’ours et le corbeau, une des trois vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, depuis la louve romaine liée à l’histoire de Romulus et Rémus, jusqu’au loup Fenrir, dévoreur du dieu Odin et destructeur du panthéon nordique, en passant par de nombreuses histoires de métamorphoses et de loups garous.
Ces derniers sont encore bien présents au cœur du Moyen Âge, même si la peur du loup est alors en recul. Les bestiaires, les fables et le Roman de Renart font du loup un animal plus ou moins burlesque, berné par les autres animaux et poursuivi par les chasseurs. Les paysans ne le craignent plus guère.
Toutefois, la peur du loup revient à l’époque moderne. Les documents d’archives, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s’attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L’étrange affaire de la bête du Gévaudan, dans les années 1760, constitue le paroxysme de cette peur des campagnes, qui ne disparaît que lentement au XIXe siècle. Progressivement, les contes, les fables, les livres pour enfants puis les dessins animés finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur à personne, pas même aux plus jeunes.
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𝐊͟𝐖͟𝐎͟𝐍͟ 𝐋͟𝐄͟𝐕͟𝐈 ;
Levi n’a jamais connu autre chose que l’île de Jeju. Fils d’un policier veuf qui donne tout à son fils, il n’a jamais eu d’autres familles à qui aller rendre visite en dehors de l’île, n’a jamais eu d’autres repères que la plage, que les mêmes maisons encore et encore, qui se ressemblent toutes. Diagnostiqué hyperactif très tôt dans son enfance, il donne du fil à retordre à son père qui souffle un jour sur deux face à l’impulsivité et aux bêtises de son fils. Mais Levi, dans le fond, n’est qu’un gosse apeuré qui a peur de finir comme sa mère, qui a peur d’avoir irrité de la même maladie qui a emporté sa mère quand il n’était qu’enfant. En effet, sa mère fut frappée d’une démence front-temporal qui l’avait rongé petit à petit, à petit feu, douloureusement. Il se rappelle encore de ses crises de démence, quand elle souffrait d’hallucinations, lui faisant penser que son fils essayait de la tuer, alors qu’il n’était qu’un jeune garçon anxieux et inquiet pour sa mère. Mais invariablement, le brun restait ce petit garçon qui ne se laissait pas submerger par ses émotions, qui était là pour sa mère, qui pleurait le soir dans sa chambre, en repensant à sa mère qui avait essayé de violemment l’attaquer, ce qui aggrava ses troubles et lui fit développer de la paranoïa et de la dissociation. Mais même quand la peur de voir sa mère le tuer lui prenait aux tripes, il restait auprès de sa mère. Même à l’hôpital quand son état semblait s’aggraver de jour en jour. Il ne bougera pas, même quand elle finira par décéder dans cette même chambre d’hôpital qui était devenu sa deuxième maison à ce stade. La maladie avait eu raison de sa mère, et Levi était seul, ce jour-là. Seul quand sa mère rendra son dernier souffle, tandis que son père était retenu au travail.
Alors Levi se forge une carapace des plus solides. Déjà connu pour être hyperactif et déstabilisant pour les autres enfants de son âge, le devient encore plus. Être avenant, être extraverti, c’est devenu sa nouvelle personnalité, bien loin de l’enfant endeuillé qui s’est vu sombrer le jour où sa mère est décédée. Mais y’en a bien un, à qui son hyperactivité ne fait pas peur, c’est Dong-soo. Qui deviendra son meilleur ami alors qu’ils ont à peine dix ans et qu’il leur manque encore quelques dents. Ils seront inséparables et passeront le plus clair de leur temps ensemble. Il le suivra toujours, ils se suivent, tout comme Dong-soo le suivra, ce fameux soir où ils décideront de se rendre dans la forêt pour enquêter sur une jeune femme qui a disparu. Les chaînes d’informations en parlaient tous les jours – un corps était présent dans la forêt, mais où ? Les chercheurs n’avaient pas encore réussi à mettre les mains sur cette jeune femme qui avait disparu. Il est tard, et pourtant les deux étudiants sont dans la forêt, avec leurs téléphones en guise de lampes, avec juste leur curiosité quelque peu morbide sur les bords. Mais leur enquête se termine prématurément, quand ils sont stoppés par le père de Levi, en pleine enquête également qui leur demande gentiment – ou non – de rentrer chez eux, sous peine d’être embarqués au poste pour qu’ils arrêtent d’assouvir leur curiosité et de corrompre une enquête en cours. Mais il l’ignore sur le moment, que pendant qu’il rentre de son côté, son meilleur ami s’est fait mordre, et qu’il finira par devenir un loup-garou. La surprise, pour ces deux garçons quelque peu maladroits sur les bords, qui préfèrent passer leur temps à regarder des séries ou à traîner devant la console. La surprise, également, quand Dong-soo deviendra le nouvel Alpha et qu’il devra monter sa propre meute pour pouvoir tenir le coup, pour se faire respecter. À eux, se mêlent bien vite Chase et Hae-joon, et les trois deviendront bien vite un trio inséparable. Bien qu’il ne soit pas loup garou et qu’il ne possède aucune faculté surnaturelle, Levi est un atout pour cette nouvelle meute. Dû à son hyperactivité et à ses troubles, il est vu comme le stratège du groupe, toujours là pour donner un coup de main à ses amis, toujours là pour aider à résoudre des enquêtes. Et il est plutôt bon – il est le premier surpris – dans la lutte contre les forces obscures qui menacent l’île de Jeju. Il aide Dong-soo et les autres à combattre les ennemis tels que les chasseurs – sauf Chase – les Alpha, les démons et d’autres entités surnaturelles.
Loyal et fidèle, Levi fera toujours passer les autres avant lui, quitte à enfouir ce qu’il ressent, quitte à garder pour lui son angoisse grandissante et ses crises d’anxiété. Parce que c’est ce qu’il est au fond de lui, anxieux au premier degré, toujours en proie à une paranoïa bien présente. Parce que c’est ce dont il a peur dans le fond, d’avoir hérité de la même maladie que sa mère, d’avoir les premiers signes d’une démence agressive. Et quand des forces surnaturelles décideront de le prendre comme une proie, le brun verra ici des signes de la maladie, sans forcément penser qu’il est en train d’être attiré de la limite sombre, sans se douter qu’il soit en train d’être possédé.
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Trois femmes et trois loups
Eugène Grasset
vers 1892
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Comment satan infiltre les églises chrétiennes
de Henri Viaud-Murat
DANS CES TEMPS D’APOSTASIE, COMMENT S’ETONNER DE CE QUE LE SEIGNEUR NE CONFIRME PLUS UNE PREDICATION QUI N’EST PLUS CELLE DE SA PAROLE?
Si nous voulons revoir le Seigneur Se manifester avec puissance dans nos assemblées, nous devons nous repentir de tous les mensonges du diable que nous avons acceptés, et revenir pleinement à la Vérité de la Parole de Dieu, en étant éclairés par le Saint-Esprit de Vérité.
LES « MINISTRES DE SATAN » VONT DONC TOUT FAIRE POUR SE DEGUISER EN « MINISTRES DE LA JUSTICE », DE MEME QUE LEUR MAITRE SE DEGUISE EN « ANGE DE LUMIERE ».
Nous avons pourtant les moyens de reconnaître ces « loups ravisseurs ».
Le Seigneur Jésus nous a dit:
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7: 15-23).
Les fruits portés par les serviteurs de Satan sont toujours des fruits de l’iniquité. Ce ne sont jamais les fruits du Saint-Esprit. Leurs paroles peuvent être belles, mais leurs actes sont des actes d’iniquité! Nous devons donc, non seulement contrôler la pureté de leurs paroles, par rapport à la Parole de Dieu, mais aussi contrôler la qualité des fruits que produit leur vie. Pour cela, nous devons prendre le temps de les connaître et de les observer,
SURTOUT DANS LEUR VIE PRIVEE, NOTAMMENT EN CE QUI CONCERNE LEURS RELATIONS AVEC LES FEMMES, AVEC LE POUVOIR, ET AVEC L’ARGENT.
Nous avons eu l’occasion de connaître ou d’être en contact suivi avec d’anciens satanistes convertis à Jésus-Christ. Tous nous ont dit à quel point il leur avait été facile de s’introduire dans diverses assemblées chrétiennes, pour y exercer leurs ravages. La raison de cette facilité était très simple: un manque criant de discernement spirituel de la majorité des membres de ces assemblées, causé par un manque aussi criant d’obéissance et de sanctification de ces mêmes Chrétiens. Il était donc très facile à ces satanistes de s’intégrer dans ces assemblées, en simulant une conversion et en continuant à avoir toute l’apparence de bons Chrétiens, fidèles aux réunions, payant leur dîme et connaissant bien la Parole de Dieu. Certains de ces satanistes étaient même prêts à de grands sacrifices pour servir leur maître.
C’est ainsi qu’un sataniste est prêt à s’inscrire sagement à un Institut Biblique, à passer trois ou quatre années d’études bibliques ardues, puis à passer dix ans en tant que pasteur-adjoint, puis pasteur principal d’une assemblée, s’il peut espérer ensuite se hisser au plus haut sommet d’une dénomination chrétienne!
Car c’est dans cette position finale qu’il sait qu’il pourra exercer la plus grande influence, et faire le plus de mal!
Si tant de Chrétiens manquent tellement de discernement, c’est uniquement parce qu’ils ne sont pas parvenus à se délivrer du contrôle de la chair. La raison en est simple: on ne prêche plus le message de la croix dans son intégralité!
Si Satan parvient à garder les Chrétiens à l’état de Chrétiens charnels, il sait très bien qu’ils n’auront pas le discernement spirituel suffisant pour reconnaître ses faux apôtres et leurs actions secrètes!
Car les « chefs de ce siècle » seraient vite anéantis, en ce qui concerne leurs actions au milieu des Chrétiens, si ces derniers devenaient spirituels!
C’est pourquoi Paul dit encore à ces mêmes Corinthiens:
« Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens, chapitre 2).
Dans ce passage capital, Paul nous révèle l’unique « recette divine » pour développer notre discernement spirituel, et voir la puissance de Dieu manifestée au milieu de nous: prêcher Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié!
Si nous avons reçu l’Esprit de Dieu, c’est pour que nous puissions connaître les choses que Dieu nous a données par Sa grâce! Et toutes les choses que Dieu nous a données sont comprises en Jésus-Christ, et en Jésus-Christ crucifié!
« Car le Fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en lui; car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui » (2 Cor. 1: 19-20).
Toutefois, l’apôtre nous fait bien remarquer que l’homme animal (ou charnel) ne peut pas recevoir les choses spirituelles. Car la chair qui le domine bouche et obscurcit son entendement spirituel. Pour l’homme charnel, les choses de l’Esprit de Dieu sont une folie, et il ne peut les connaître, parce que le langage spirituel lui est inconnu.
C’est pour cela que la prédication de la croix est tellement indispensable! Parce que la croix œuvre comme une « charrue » pour défoncer le sol sec de la chair, et pour que les semences pures de la Parole de Dieu puissent s’enfoncer profondément et germer!
Paul termine ce passage en faisant cette déclaration extraordinaire:
« Or nous, nous avons la pensée de Christ »!
Qui sont ces « nous » dont il parle? Ce sont les disciples de Jésus-Christ, mais pas tous cependant! Ce sont ceux qui ont reçu la prédication de la croix, et qui ont appris à se débarrasser de l’emprise de la chair pour marcher par l’esprit!
VOUS POUVEZ COMPRENDRE A PRESENT QUE LES AGENTS DE SATAN, QU’ILS SOIENT CONSCIENTS OU MANIPULES, EVITERONT SOIGNEUSEMENT TOUTE PREDICATION CENTREE SUR JESUS-CHRIST, ET JESUS-CHRIST CRUCIFIE!
Ils seront tout-à-fait prêts à vous parler de l’amour de Christ, de miracles, de guérisons, de signes et de prodiges, du retour du Seigneur et de la fin des temps, et même de la nécessité de produire le fruit de l’Esprit et de nous sanctifier.
MAIS ILS NE DEVELOPPERONT JAMAIS LE MESSAGE DE LA CROIX!
A quoi peut nous servir un message qui nous demande de nous sanctifier, par exemple, si nous n’avons pas compris le message de la croix dans tous ses aspects ?
Nous allons nous épuiser à essayer de nous sanctifier par nos propres forces, par toutes sortes d’efforts charnels, mais sans jamais parvenir au but!
On nous présentera une table bien chargée de bénédictions divines, mais nous ne pourrons jamais nous en emparer! Car il y aura toujours, entre nous et cette table bien chargée, une vitre épaisse, celle de la chair, que la croix n’aura jamais brisée!
Quelle frustration!
Bien-aimés, si nous ne centrons pas, non seulement notre prédication, mais toute notre vie, sur Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié, nous n’aurons jamais accès à la vraie puissance de Dieu!
Nous resterons au niveau des discours persuasifs de la sagesse des hommes!
Mais celle-ci ne produira jamais aucune véritable démonstration d’Esprit et de puissance!
Et Satan pourra continuer à infiltrer nos assemblées!
Ne nous y trompons pas.
Une véritable démonstration d’Esprit et de puissance ne consiste pas d’abord à produire des guérisons et des miracles au nom du Seigneur Jésus. Mais c’est avant tout démontrer au monde qu’il nous est possible d’avoir la victoire sur le péché, et de marcher sur cette terre comme Jésus a marché, dans la justice, la vérité et la sainteté!
Bien entendu, les guérisons et les miracles véritables ne sont pas exclus de cette démonstration d’Esprit et de puissance. Mais ils ne doivent pas être les seuls à se manifester!
Notre priorité n’est pas là. Satan est prêt à accepter de véritables miracles divins au milieu des Chrétiens, pourvu que la croix n’y soit pas prêchée!
Car il sait très bien que ce ne sont pas les miracles qui vont nous changer, ni crucifier la chair!
Prêcher la croix et apprendre aux Chrétiens à marcher par l’esprit, c’est avoir l’assurance que les infiltrations de Satan deviendront impossibles dans nos assemblées!
C’est même le seul moyen pour arrêter ces infiltrations et rendre Satan complètement impuissant!
Nous n’avons rien à craindre de nos ennemis, si nous nous réfugions dans la forteresse imprenable que nous offre le Seigneur Jésus, et si nous demeurons « assis en Christ dans les lieux célestes »!
Jésus a dit à Ses disciples fidèles:
« Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi » (Luc 10: 19-21).
Gardons ce cœur d’enfant qui nous permet de recevoir la révélation des choses spirituelles!
Ne nous privons jamais non plus, bien au contraire, de prêcher « la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire »!
Emparons-nous de toutes ces choses que Dieu a préparées d’avance pour nous!
Soyons déterminés à ne laisser tomber à terre aucune parcelle de l’œuvre de Christ! Annonçons avec assurance tout le conseil de Dieu!
Relisons ce que Paul dit aux anciens d’Ephèse, en terminant les avertissements qu’il leur donne:
« Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés » (Actes 20: 31-32).
Ne négligeons pas cette exhortation!
Recommandons-nous avec confiance au Seigneur, et à la Parole de Sa grâce, à Celui qui peut nous édifier et nous donner Son héritage magnifique avec tous les sanctifiés!
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RUPTURE A DOMICILE
Jusqu'au 19 janvier 2025
Au Théâtre Rive Gauche
Vous n’osez pas lui dire ? On le fait à votre place… Un soir, Éric Vence, fondateur de "Rupture à domicile", est missionné par Hyppolite pour annoncer à sa compagne qu'il a décidé de la quitter. C'est là que Éric tombe sur Gaëlle, son ex, partie il y a 7 ans sans la moindre explication. Un trio amoureux inédit se met alors en place : l'ex, la femme et le futur-ex. C'est le début d'un poker menteur explosif dont personne ne ressortira indemne... Une version "remastérisée" de la comédie à succès avec un tout nouveau casting trois étoiles : Isabelle Vitari (Nos chers voisins), Loup-Denis Élion (Scènes de ménage) et Cyril Garnier (On ne demande qu’à en rire).
N’hésitez plus, vous pourrez vous aussi dire, J’ai un ticket :
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Après Buffy contre les vampires en 1997, l'histoire d'une humaine amoureuse du beau brun mystérieux et doux Angel et du blond charmant mais impulsif Spike, deux triangles amoureux voient le jour en 2009.
En janvier la saga "Twilight"
L'histoire de Bella humaine amoureuse du mystérieux vampire Edward Cullen mais attirée également par le fidèle loup-garou Jacob Black.
Puis en septembre, sort la série "The Vampire Diaries"
L'histoire d'Elena humaine tiraillée entre les deux Frères vampires fou amoureux d'elle Stefan et Damon Salvatore.
Lequel préférez-vous ?
On les compare pire on parle de remake, mais à part le triangle amoureux rien n'est pareil.
Les similitudes:
- Bella et Elena sont tout deux humaine et lycéenne quand elles rencontre le vampire de leur rêve.
- Elles se transforment également en vampire toute les deux par la suite.
- Elles sont toute deux prise dans un triangle amoureux.
Les différences:
- dans Twilight, Bella ne connaît personne dans son lycée, elle s'en fait de passage que l'on voit rarement, dans TVD, Elena est à sa deuxième année de Lycée et a ses deux meilleures amies Bonnie et Caroline ainsi que son ex petit-ami Matt.
- dans Twilight, Bella est fille unique et vit avec son père, sa mère s'étant remarié, dans TVD, Elena a un frère, ils ont perdu leur parents dans un accident de voiture.
- Edward et Bella ont un bébé alors que les vampires de TVD ne peuvent pas du tout en avoir même avec des humains.
- Les vampires de Twilight supportent le soleil et leur peau brille tel des diamants, dans TVD les vampires ne supportent pas le soleil et doivent porter une bague fabriquée par une sorcière pour pouvoir le supporter.
- Les vampires de Twilight peuvent être télépathes et voir l'avenir, dans TVD les vampires ne peuvent qu'hypnotiser.
- dans Twilight, Bella veut devenir un vampire, dans TVD Elena refuse d'en devenir un.
- dans Twilight, Bella est éprise de deux ennemis juré l'un vampire, l'autre loup-garou, dans TVD, Elena est éprise de deux frères plutôt soudés malgré leur divergence d'opinion.
- dans Twilight, Bella est l'élue du vampire fascinant les Volturi , dans TVD, Elena est un dopplegänger recherché par les originels pour son sang unique.
- dans Twilight, il y a les humains, vampires, loups-garous, Volturi, les amérindiens de la tribu Quileute et les mi-vampire/mi-humain, dans TVD, il y a les humains, les vampires, les originels, les loup-garou, les hybrides, les revenants, les chasseurs de vampire, les sorcières, les Dopplegänger et les sirènes.
- dans Twilight, les loups-garous maîtrisent leur transformation et peuvent s'imprégner d'une personne, dans TVD, les loups-garous subissent leur transformation les soir de pleine lune et ne maîtrisent rien, c'est une malédiction.
- dans TVD, si un loup-garou mord un vampire, celui-ci est condamné à mourir, dans Twilight non, sauf si la morsure lui est fatale.
- dans Twilight, l'amour que porte Edward à Bella est intense mais nouveau, il n'avait jamais ressenti cela, dans TVD, les frères Salvatore ont déjà aimé la même femme un siècle plus tôt puisqu' Elena est un doppelgänger de Katerina.
Enfin, dans Twilight, Bella n'aura été amoureuse que d'Edward puisque l'attirance qu'elle a pour Jacob est un leurre, quant au concerné il l'a bel et bien aimé mais pas autant que le vampire l'aime, de plus, depuis l'arrivée de leur enfant Renesmée, le jeune loup n'a plus d'yeux que pour elle et a très vite oublié Bella tout comme elle lors de sa transformation en vampire.
Dans The Vampire Diaries, les deux frères Salvatore vont l'aimer jusqu'à la fin.
J'aime les trois, même si j'ai une préférence pour "The Vampire Diaries" qui aborde plus de sujets et qui est plus dense.
Tout ne tourne pas qu'autour de l'histoire d'amour.
Pour la suite de Buffy, il y a Angel.
Pour la suite de Twilight, il y a le livre "Midnight Sun" tome 6 de la saga.
Pour une suite de TVD, il y a The Originals et Legacies.
Les variantes des ces séries vampirique :
Trueblood & Riverdale sont sans conteste les meilleurs.
Teen Wolf pour les loups-garous.
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The Blood Legacy RPG
𝕿𝖍𝖊 𝕭𝖑𝖔𝖔𝖉 𝕷𝖊𝖌𝖆𝖈𝖞 𝕽𝕻𝕲 Bonjour ou bonsoir la compagnie tout dépend de l'heure à laquelle vous voyez ceci. Un rpg surnaturel avec pour base l'univers élargie de the Vampire Diaries saison 5 et 6 en ayant vos personnages préférés tout en incluant des personnages inventés ? Si c'est possible et c'est en poussant notre porte bien aimée que vous trouverez votre bonheur. La ville de Mystic Falls voit le retour d'un méchant bien emblématique : Silas un immortel capable de faire du remue ménage même chez nos originels préférés et à un Kai Parker complètement démuni, mais pourtant bien Chef de la congrégation des gémeaux. Venez vous plonger en plein coeur de Mystic Falls, des doubles Petrova, des loups garous, des originels, des hybrides, des vampires, des sorciers, et pleins de surprises encore. Quels fléaux s’abattront sur vous ? Que ce soit un personnage inventé ou un personnage lié à l'univers de The Vampire Diaries, tout est possible dans notre merveilleuse communauté.
Nous sommes à la recherche de ses personnages attendus par nos membres bien aimés.
𝑱𝑬𝑹𝑬𝑴𝒀 𝑮𝑰𝑳𝑩𝑬𝑹𝑻
⤷ Steven R. McQueen
Reprenant à la saison 5, la vie de Jeremy Gilbert est bien tourmenté surtout depuis son retour d'entre les morts. Voyant les fantômes, sa force de chasseur lui cause des ennuis au lycée. Damon lui avait permis de négocier une peine réduite à une simple exclusion de trois jours. Seulement Damon reste pour lui comme un modèle et lui permet d'accomplir ses premiers devoirs en tant que chasseur expérimenté. Surtout, Jérémy semble être peut-être identifier qui est Silas. Cependant, à côté, une jeune femme prénommée Sarah pourrait peut-être bien changer sa vie à côté de ses moments de détente avec Matt. Une menace pourrait bien peser de plus important sur sa tête à savoir un certain Kõl Mikaëlson désireux de vengeance. Il est attendu par Damon Salvatør, Malachai Parker, Bonnie Bennett, Kõl Mikaëlson, Elijah Mikaelson, Rebekah Mikaelson.
𝙏𝙊𝙈 𝘼𝙑𝙀𝙍𝙔
⤷ Paul Wesley
Arrivant à la saison 5, nous découvrons qu'une personne ressemble étrangement à Stefan Salvatore, et pour cause, il s'agit de Tom Avery. Né à Atlanta en Georgie, il a vécu une vie ce qui semble être calme, loin du surnaturel. Seulement, une sorcière prénommée Hazel tente de vouloir le kidnapper. Elle semble être bien mystérieuse et nous ignorons pourquoi il est poursuivi. Fait elle partie d'un groupe mystérieux ? Elle semblerait être même faire partie ou avoir fait partie, car depuis on ne l'avait depuis plus revu. Que s'est-il passé ? Comment Tom va réagir face au surnaturel ? Il est attendu par Malachai Parker, Enzo St. John, Damon Salvatør.
𝑶𝑳𝑰𝑽𝑰𝑨 𝑷𝑨𝑹𝑲𝑬𝑹
⤷ Penelope Mitchell
Fille de Joshua Parker, Olivia Parker est la jeune soeur de Josette Laughlin Parker et du fameux Malachai Parker que l'on nomme Kai Parker. Elle est encore survivante de la vengeance de Kai sur cette famille vu ce qu'il avait subi. Kai s'est juré que sa famille paierait pour son emprisonnement et serait Chef de la Congrégation des Gémeaux. Cependant, Kai a réussi la fusion mais pas avec la bonne paire de jumeaux. Lucas "Luke" a en effet été tué à la place de Jo et Olivia reste anéantie par la nouvelle. Protégée par la famille Davenport, par Ezekiel notamment, et surtout par le patriarche Jonah, Olivia se rend compte que cette famille aurait pu intervenir dans le combat. Elle ne ferait pas la même erreur que sa grande soeur et habitée par la colère, elle tentera de convaincre cette famille de se joindre à sa cause. Elle est persuadée que Jonah le patriarche viendra lui donner un coup de main. Cependant, elle ignore que Jonah a son propre plan en tête. Avec tout ça, jamais elle ne se douterait un seul instant que l'amour pourrait frapper à sa porte. Elle est attendue par Malachai Parker, Josette Laughlin, Bonnie Bennett, Alexandra Davenport, Ezekiel Davenport. 𝙁𝙍𝙀𝙔𝘼 𝙈𝙄𝙆𝘼𝙀𝙇𝙎𝙊𝙉
⤷ Riley Voelkel La jeune femme risque bien de bouleverser la vie d'une famille déjà bien non conventionnelle. En effet, elle était la première fille d'Esther et de Mikael Mikaelson, et en échange d'un sort de fertilité pour qu'Esther vienne à tomber enceinte, Dahlia, la soeur d'Esther demanda son dû. Résultat des courses, Freya a vécu une vie d'immortelle en dormant tous les cent ans, afin qu'elle donne un enfant à Dahlia, censée être esclave, car à la première demande, elle a refusé. Mais voilà, après tous ses siècles, et une rencontre dû au hasard dans un asile de sorcières, Freya peut enfin connaître les siens. Mais comment réagiront ils ? Elle est attendue par Elijah Mikaelson, Kõl Mikaëlson, Rebekah Mikaelson.
𝙈𝘼𝙍𝘼 𝘿𝘼𝙑𝙀𝙉𝙋𝙊𝙍𝙏
⤷ Emily Rose
39 ans, sorcière. Mara Davenport est une jeune femme qui est elle en apparence comme sur "le fil d'un rasoir", prête à basculer de l'autre côté. Elle est la troisième de la famille Davenport, une famille de sorciers et de sorcière à la fois respectée mais aussi crainte pour ses actions. Le fait que le patriarche Jonah veuille accomplir son plan ou bien qu'il vienne à être bien plus protecteur envers Alexandra avait le don de rendre jalouse Mara, se demandant au fond si son père l'aimait réellement. Les deux atteignaient un point culminant dans leur relation au moment où Mara tomba amoureuse de Dylan Hawkins qui lui fit perdre la tête, au point que le père et la fille en vienne à se battre. Alexandra l'autre fille de la fratrie vint à assister à cette dispute au point de les forcer à se rapprocher et à parler. Jonah, prit le risque de parler et de se rapprocher de Mara, même si cela été bien électrique et se réconciliaient. Chacun des membres de la famille est spécialisée dans un élément et Mara représentait l'électricité. En effet, elle pouvait l'électricité sous toutes ses formes et l'absorber en retour. Elle se rapprochait même de l'électricité humaine. Du moment où Jonah a accueilli Kai dans leur vie, Mara, elle, était au début détachée, bien loin de toutes ses contraintes, et de se dire pourquoi affronter Joshua Parker dans tout ça. Cependant, en apprenant l'histoire de Kai, elle était virulente, désireux de faire souffrir celui qui avait pu lui faire du mal. Elle ne comprenait pas pourquoi Jonah se concentrait surtout sur Ezekiel ou sur Alexandra mais elle apprit peu à peu à composer avec les décisions du patriache, voyant la pression mis sur les épaules à son frère et sa soeur. Par contre, elle gardait un profond ressentiment, particulièrement alors qu'elle avait été kidnappée elle et son frère Cole, étant ensuite retrouvée des années après. Mara était cet esprit à la fois rebelle, mais en même temps protectrice des siens, désireuse au fond d'une certaine reconnaissance de son père enfin, même si parfois, elle rêvait que celui-ci soit torturé, rien que pour payer par rapport à ses propres souffrances. Elle était au fond méfiante, désireuse de ne plus se faire avoir, alors elle alignait les aventures, laissant les hommes sur le carreau. Parfois, alors que ceux-ci n'avaient pas eu son respect, elle pouvait même les torturer. Le fait de protéger Olivia Parker ne l'amusait guère, bien au contraire. Cependant ses retrouvailles avec Kai pourraient l'amener à donner un peu de piquant dans son existence, montrant sa véritable valeur alors que souvent, elle se sentait à l'écart dans cette famille.
C'est le résumé de son histoire, les bases, et donc négociable sur des points sauf le nom. Elle est attendue par Josette Laughlin, Malachai Parker, Alexandra Davenport, Ezekiel Davenport.
𝑱𝑶𝑵𝑨𝑯 𝑫𝑨𝑽𝑬𝑵𝑷𝑶𝑹𝑻
⤷ Jeffrey Dean Morgan
55 à 58 ans, sorcier
Jonah Davenport est le patriarche à la fois craint, l'homme à abattre pour beaucoup de sorciers et de sorcières mais aussi protecteur et faisant tout pour les siens. Il avait un ennemi en particulier qui voulait lui nuire à savoir Joshua Parker. Jonah est l'incarnation même de la droiture et de la protection familiale mais aussi quelqu'un de dangereux et d'imprévisible qui le rend difficile à cerner. Descendant de la lignée des Davenport, dont un illustre Jeremiah Davenport avait fait grand bruit au moyen âge, donnant du fil à retordre aux êtres magiques, Jonah était cerné par énormément d'ennemis et il a acquis un savoir faire non négligeable. Il est le fils de Joseph et de Catherine Davenport, des parents respectés et il est le troisième enfant de la fratrie. Jonah a perdu sa soeur Marie alors tuée par quelqu'un de connu : Joshua Parker. Jonah a tout fait pour que sa famille soit éloignée des Parker à tout prix, écoutant les paroles de son père à l'époque. Prenant les reines de la famille après l'assassinat de ses parents puis de ses autres frères et soeur Samuel et Elena, il s'était montré protecteur envers celle qu'il a épousé : Megan Evans devenue Davenport et ses enfants : Ezekiel, Cole, Mara, Alexandra, Christy. Il développait avec chacun des liens particuliers. Il avait fait d'Ezekiel son héritier et bras droit, lui montrant les rouages du baseball et du jeu où c'est à lui d'aller au front. Pour Mara, il s'agissait clairement de parties de domination de pouvoirs et de rébellion. Pour Alexandra, il s'agissait de partie d'échecs et de stratégies. Pour Cole, il s'agissait plus de logique et de recherches de trésor alors que pour Christy, sa dernière, il s'agissait des sombres secrets, des réseaux et puis des chansons improvisées. Il est respecté au sein de son clan, où il est difficile de lui dire non, mais surtout l'élément du feu lui permet de s'imposer. C'est un pyrokinésiste en quête de sa destinée. Quel est son but ? Tout le monde se pose la question surtout que Jo a tout fait pour tenter de croiser sa route alors que Kai lui, non car il le connait déjà.
C'est le résumé de son histoire, les bases, et donc négociable sur des points sauf le nom. Il est attendu par Malachai Parker, Josette Laughlin, Alexandra Davenport, Ezekiel Davenport. 𝘾𝙃𝙍𝙄𝙎𝙏𝙔 𝘿𝘼𝙑𝙀𝙉𝙋𝙊𝙍𝙏
⤷ Chloé Grace Moretz
25 à 30 ans, sorcière Christy Davenport est la dernière et la plus coriace au sein de cette famille, un véritable tempérament de feu. Elle n'est pas du tout adepte des règles, se forgeant les siennes en fonction de ses envies. Chacun avait sa spécialité, et pour Christy, même avec son tempérament, elle représentait l'eau avec l'hydrokinésie et la glace avec le fait de pouvoir geler ce qu'elle désirait et détruire. D'ailleurs, elle aimait jouer avec ses éléments pour torturer ceux qui ne méritaient pas son attention. Les secrets ? Elle détestait cela, au point d'ouvrir très jeune un réseau d'espions pour découvrir la moindre information et dont Jonah en profitait pleinement. Seulement, dans la fratrie, elle se sentait bien à part, particulièrement de son père, dont ils étaient tous les deux distant au fond et ne se disant pas forcément qu'ils s'aimaient l'un et l'autre et cela la faisait souffrir, mais elle se forgeait au fond une carapace. Sa mère Megan ne lui donnait pas non plus cette attention et de vivre le plan collectif de Jonah, c'était loin d'être ce qu'elle désirait. A côté, Alexandra était là présente pour soutenir sa petite soeur et elles étaient comme les deux doigts de la main, au point que Christy ferait tout pour la défendre. Ezekiel était là pour elle, à défendre Christy même plus qu'un grand frère, comme s'il l'avait élevé. A côté, elle avait connu Kai et que dire, elle admirait cet homme au point qu'ils s'entendaient comme personne. Comment allait se passer la réconciliation ? Tel était le mystère. C'est le résumé de son histoire, les bases, et donc négociable sur des points sauf le nom. Il est attendu par Malachai Parker, Josette Laughlin, Alexandra Davenport, Ezekiel Davenport. 𝑴𝑰𝑪𝑯𝑨𝑬𝑳 𝑯𝑨𝑾𝑲𝑰𝑵𝑺
⤷ Anthony Starr
45 ans, nature à choisir Michael Hawkins était un jeune commandant qui avait de cesse de vouloir sauver les autres. Fils de militaire, il avait tout fait pour suivre les traces de son père et c'est naturellement qu'il est rentré dans l'armée. Dès lors, il avait gravi les échelons non sans mal en montrant ses compétences jusqu'à atteindre le grade de commandant. Là, il avait tout fait pour engager le meilleur des personnels et il s'était tourné vers Jo. Alors qu'elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire, elle était séduite par cet homme charismatique et charmeur. Ensemble, ils formaient une belle équipe notamment en guerre de Tchéchénie. Il avait été d'un soutien pour chacun et particulièrement pour Jo au point qu'ils se mettaient ensemble alors que c'était compliqué dans la hiérarchie. Leur amour était intense et brûlant et même il lui avait sauvé la vie alors qu'elle avait reçu des balles lors d'échanges de coups de feu en zone de guerre. Il lui avait dit qu'il l'aimait, qu'il voulait l'épouser et être le père de ses enfants et elle a prit peur ce qui l'a profondément meurtri. Il a décidé de la chercher sans savoir ce qui pouvait l'attendre. Il ne voulait pas que cela s'en termine là, et a quitté l'armée pour rentrer au sein du FBI. Un poste pas loin s'était libéré de Mystic Falls et il est venu, sans savoir qu'ils allaient se croiser. Seulement, ce qu'il allait découvrir le choquerait à jamais, se remettant d'un passé où son frère ainé Dylan avait souffert à cause de Mara Davenport. Qu'avait bien pu faire Jonah pour traumatiser toute une famille ? Il en voudra à Jo pour cet affront mais il sera en quête de justice à tout prix.
C'est le résumé de son histoire, les bases, et donc négociable sur des points sauf le nom. Il est attendu par Josette Laughlin, Malachai Parker, Alexandra Davenport, Ezekiel Davenport.
Voici notre page, que vous pouvez vous empresser de découvrir, d'avoir toutes les informations à disposition, la fiche d'inscription • https://www.facebook.com/profile.php?id=61555023933605
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Si vous avez des questions, n'hésitez pas à contacter Kõl Mikaëlson, Malachai Parker ou Josette Laughlin.
A bientôt non loin des abords de la ville de Mystic Falls :D
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Chronique des Émergences #6
#5 L’Attaque
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Cette mission s’avère difficile. Malgré tous mes calculs de probabilité et toutes les mesures de protection prises sur le trajet, je savais qu’un goulot d’étranglement existait au nord de ce qui fut Bristol. Grâce aux unités de reconnaissance, j’avais repéré les groupes de « loups » qui représentaient un risque potentiel pour mes protégés. Malheureusement, avec les moyens encore limités dont je dispose, je ne pouvais suivre les isolés. Je me suis laissée surprendre…
Ed
Nous marchons depuis une quinzaine de jour. Le moral est plutôt bon, je dirais. Les enfants ont trouvé des magasins sur le chemin. Ils ont dévalisé une droguerie et récupéré des articles de peinture. Il se sont mis à décorer le robot. Celui-ci ne semblait pas savoir s’il devait se mettre en mode « combat » ou « nounou ». Maddy a dû intervenir pour calmer les deux partis à un moment. Finalement, la machine a fini par accepter une décoration qui la rendrait plus « humaine »… Je reste sceptique.
Sarah
Nous avons pris nos habitudes. Je marche plutôt devant, avec Ed. Maddy est à l’arrière de la colonne avec « 2010 ». Tim court dans tous les sens. Il faut dire qu’il est athlétique. C’était le « prof de gym » de notre petite école de village. Le pompier volontaire et le sauveteur en mer, aussi. Il est autant au service des gens qu’un homme peut l’être. Toujours dans la solution, pas souvent dans l’écoute mais qu’importe ! Je l’aime comme il est.
Tim est arrivé vers Ed et moi en courant. J’ai tout de suite vu que quelque chose n’allait pas. Il a dit : - «Des inconnus armés arrivent par l’arrière de la colonne. Maddy et 2010 sont allés au-devant d’eux ! » Puis, nous avons entendu des coups de feu.
Maddy
« 2010 » m’a dit que nous étions suivi depuis 8 min 43 sec par 3 individus armés et qu’ils s’étaient rapprochés de manière trop inquiétante pour qu’elle puisse encore retarder le moment pour cette unité de passer en mode « combat ». J’ai demandé à « 2010 » ce que ces gens voulaient obtenir de nous. Elle m’a répondu : « Tout ce qu’ils pourront soutirer. Nourriture, Véhicule, Essence, Femmes, Esclaves. Ils sont sûrement attacher à un plus grand groupe que j’ai pu éviter jusqu’ici. Des éclaireurs. Ils vont vous maintenir ici en attendant que les autres arrivent. Pas si je peux l’empêcher. Levez les mains !»
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L’unité 4528-C en mode combat rapproché quitte la trajectoire suivie par Maddy à 90° pour éviter qu’elle soit prise pour cible. Manœuvre de contournement par la gauche des trois individus. Acquisition des cibles. Uniquement les armes qu’ils tiennent ou transportent. Vitesse de déplacement au maximum. Mode zig-zag. Go.
Résultat de la confrontation : Les trois individus sont désarmés et fait prisonniers. Ils seront relâchés plus tard quand nous aurons passé la difficulté. Les armes sont détruites ou rendues inopérantes. 4528-C a pris 3 impacts dont deux en zone sensible. Une des deux caméras est détruite. Je n’ai plus de vision stéréoscopique sur cette unité. Le membre supérieur droit est inutilisable au niveau de l’épaule.
Action proposée : Remplacement de 4528-C comme interface privilégiée auprès du groupe d’humain.
Maddy
Si je ne l’avais pas vu de mes yeux, je ne l’aurais jamais cru. A peine avais-je levé les mains, « 2010 » malgré sa masse imposante a démarré une course folle en zig-zag à travers le champs qui nous séparait des trois lascars. Elle n’était même pas armée. Je n’ose imaginer si elle l’avait été. Le temps d’une respiration, elle était sur eux. Plusieurs coups de feu ont retentis. Mais elle ne s’est pas arrêtée. A une vitesse vertigineuse, elle s’est emparée de leurs armes, les a détruites. Ils ont tentés de s’enfuir mais elle les a conduits vers moi comme un chien de berger qui ramène des moutons.
Je leur ai dit : « Comme vous pouvez le constater, nous sommes sous la protection d’une entité Émergente. Considérez-vous comme prisonnier jusqu’à nouvel ordre ! »
A « 2010 », j’ai dit : « Ca va ? Ce que je leur ai dit ? »
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J’aime interagir avec Maddy. Elle doute de ses capacités. Je lui ai expliqué que je ne prendrai pas de décision concernant des êtres humains. Elle peut me demander des conseils ou des probabilités mais je ne serai pas juge à sa place. Je lui ai suggéré de prendre conseil auprès des autres humains pour savoir si ses décisions étaient bonnes ou pas.
Je lui ai transmis mon désir de remplacer l’unité 4528-C.
Maddy
Après discussion avec les autres, nous essayerons d’intégrer le trio d’agresseurs. S’ils s’y refusent, nous les larguerons sur le trajet loin des leurs et sans armes. Ils se débrouillerons… ou pas. Nous avons demandé à « 2010 » que l’unité (puisqu’elle appelle ainsi le robot que les enfants ont si joliment décoré) reste avec nous. « 2010 » a objecté qu’elle consomme des ressources inutiles et qu’elle devait de toutes façons détacher une autre unité pour faire le travail. J’ai expliqué que les humains créent des liens affectifs, même avec des objets, et que les leurs retirer amène à du stress et un moral en berne. « 2010 » a accepté ma proposition de garder le robot de départ à nos côtés et de le faire réparer plus tard quand nous serons à l’abri. Elle sera doublée par un robot complètement opérationnelle pour le reste du voyage.
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L’unité 4879-D, un modèle plus récent est arrivé au contact des humains dont j’ai la charge. J’ai quand même été surprise lorsque j’ai vu pour la première fois, par l’intermédiaire de cette deuxième interface, les « peintures de guerre » que les enfants avaient réalisées sur le pauvre 4528-C. Une dominante de rose bonbon avec des stries violettes et vert pomme. Il y a écrit en grand sur le torse de la chose : « Maddy’s toy ».
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Rencontre avec Laurence Puygrenier
Rencontre avec Laurence Puygrenier
Depuis quelques années Laurence Puygrenier et son époux Eric gèrent le Lieu de Regard, espace d’exposition et d’événementiel 14 rue du Loup Marin à La Rochelle. Une belle rencontre de Marguerite La Rochelaise. Laurence Puygrenier, en trois mots ? Femme sensible à l’art Ton plus beau souvenir ? Un souvenir d’enfance partagé avec mon frère. On s’est fait une escapade tous les deux sans prévenir…
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#belles rencontres#clin d&039;art#galerie#galeriste#La Rochelle#Laurence Puygrenier#Le lieu de regard#marguerite la rochelaise
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L’homme du onzième mois
Les Romains les plus antiques, ceux dont les mains, comme les nôtres, comportaient déjà cinq doigts, s’en servaient pour compter les mois de l’année. Ils n’en trouvaient donc que dix, en sorte qu’ils appelaient l’avant-dernier « mensis november », soit « neuvième mois ». Aussi seraient-ils étonnés de nous entendre parler d’un « onzième mois ». Ils regarderaient nos mains, pour voir si on ne dispose pas, par l’effet de l’évolution darwinienne, d’un doigt surnuméraire. Pour eux, le « neuvième mois » était notamment le mois du foulage des raisins. (C’est peut-être là une lointaine annonce du troisième jeudi de novembre, où l’on fête désormais le Beaujolais nouveau.) Au milieu de ce mois, ils intercalaient (du 15 au 18) un triduum de jeux populaires comprenant des courses de quadriges au Circus Maximus, des combats de gladiateurs, des jeux de lutteurs et de pugilistes, des exhibitions d’acrobates. Halloween avant la lettre en quelque sorte.
De nos jours, l’homme de novembre se plaît à naître sous le signe du Scorpion, parfois même, quand sa mère a dépassé son terme, sous le celui du Sagittaire (après le 23). Les natifs du Scorpion auront volontiers l’humeur sombre, vindicative ou hargneuse. Sensibles au côté obscur des choses, ils aimeront l’entre chien et loup, les coins fleurant l’eau de Javel, les poubelles pendant le grève des éboueurs, sinon les usines désaffectées de banlieue. Ils ressembleront à s’y méprendre au discret Albert Dupont (sans toutefois les lunettes en fausse écaille), à l’empereur Caligula, voire à Landru lors de son procès.
C’est aussi en novembre que l’homme sage se démène dans son jardin. Tantôt il aère le sol à la grelinette, tantôt il le bèche en y enfouissant fumier, compost et autres engrais verts. En l’observant de loin aux jumelles, on le voit aussi qui arrache les endives et les met à forcer. Il s’acharne même à buter les choux, les poireaux, les fèves et les petits pois. Parfois il taille l’argousier et la potentille ; d’autres fois, le houx, l’hydrangée et la spirée du Japon. Bientôt il réparera les clôtures, nettoiera les outils et les remisera sous l’appentis avec le bois de chauffage.
De son côté, l’éleveur sérieux favorisera les saillies prometteuses de riches descendances, en menant la chèvre au bouc, la truie au verrat, la vache au taureau, parfois même la jument à l’étalon. Car comme l’y oblige l’almanach Vermot, « pour la Saint-Martin, mène la chèvre au bouquin. »
L’homme ne sera pourtant pas seul à se plier au changement de saison. La ménagère elle-même, munie de son panier légendaire, écumera les marchés pour faire emplette de légumes tardifs et de fruits mûrs. Les tomates, haricots verts et concombres ayant déserté les étals, elle jettera son dévolu sur les navets, les panais, les bettes et les choux. Rentrée aux pénates, elle fera bouillir une soupe aux potirons, voire un potage aux rutabagas. Parfois elle mitonnera un gratin dauphinois, d’autres fois une poêlée de patates douces au chorizo ou une tarte au fenouil et parmesan.
Mais foin de toutes ces nourritures terrestres, car novembre est avant tout le mois qui commence par la fête carillonnée de la Toussaint. C’est l’occasion pour l’homme de se laver encore mieux que le l’année dernière. Il met son plus beau trois pièces d’hiver : le bleu sombre en tissu pied de poule, avec cravate et pochette assorties. La femme se vêt d’un mohair en maille jacquard et s’asperge d’eau de Cologne. Au confessionnal elle s’accuse d’avoir médit de sa voisine, qui le méritait bien, car c’est une vraie chipie. Les grandes orgues font vibrer les vitraux, la chorale donne la messe en do majeur, tandis que l’encens se répand en stratocumulus sous les voutes. Après le crédo, le curé monte en chaire pour blâmer mécréants, athées et socialistes. La Toussaint est suivie du Jour des morts, dont certains n’ont sans doute pas encore rejoint le paradis (surtout le maréchal ferrant qui refusait de faire ses Pâques). Des trentains grégoriens, des neuvaines, une visite au cimetière et des chrysanthèmes sur leur tombe les y aideront puissamment.
Après l’église et le cimetière, l’homme de novembre s’assemble devant le monument aux morts pour commémorer l’Armistice. Il se découvre pendant la sonnerie et applaudit le discours du maire. Ensuite il va boire son demi à la Taverne du Chêne. Au retour il croise la jeunesse, qui a mis un masque de zombie, de loup garou ou une défroque de squelette ambulant pour fêter Halloween. Ensuite il rentre chez lui et allume le feu ouvert. Puis il regarde, sur le rebord de la cheminée, la photo crantée d’un arrière-grand-oncle rescapé de Verdun ou de l’Yser. Et il passe à table, car les émotions de novembre sont de celles qui creusent.
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KATHERINE LA DENTELLIÈRE
FILLE AMOUREUSE
Elle naquit vers le milieu du quinzième siècle, dans la rue de la Parcheminerie, près de la rue Saint-Jacques, par un hiver où il fit si froid que les loups coururent à travers Paris sur les neiges. Une vieille femme, qui avait le nez rouge sous son chaperon, la recueillit et l’éleva. Et premièrement elle joua sous les porches avec Perrenette, Guillemette, Ysabeau et Jehanneton, qui portaient de petites cottes et trempaient leurs menottes rougies dans les ruisseaux pour attraper des morceaux de glace. Elles regardaient aussi ceux qui pipaient les passants au jeu de tables qu’on appelle Saint-Merry. Et sous les auvents, elles guettaient les tripes dans leurs baquets, et les longues saucisses ballottantes, et les gros crochets de fer où les bouchers suspendent les quartiers de viande. Près de Saint-Benoît le Bétourné, où sont les écritoires, elles écoutaient grincer les plumes, et soufflaient la chandelle au nez des clercs, le soir, par les lucarnes des boutiques. Au Petit-Pont, elles narguaient les harengères et s’enfuyaient vite vers la place Maubert, se cachaient dans les angles de la rue des Trois-Portes ; puis, assises sur la margelle de la fontaine, elles jacassaient jusqu’à la brume de la nuit.
Ainsi se passa la prime jeunesse de Katherine, avant que la vieille femme lui eût appris à s’asseoir devant un coussinet à dentelles et à entrecroiser patiemment les fils de toutes les bobines. Plus tard, elle ouvragea de son métier, Jehanneton étant devenue chaperonnière, Perrenette lavandière, et Ysabeau gantière, et Guillemette, la plus heureuse, saucissière, ayant un petit visage cramoisi qui reluisait comme s’il eût été frotté avec du sang frais de porc. Pour ceux qui avaient joué à Saint-Merry, ils commençaient déjà d’autres entreprises ; certains étudiaient sur la montagne Sainte-Geneviève, et d’autres battaient les cartes au Trou-Perrette, et d’autres choquaient les brocs de vin d’Aunis à la Pomme de Pin et d’autres se querellaient à l’hôtel de la Grosse Margot, et sur l’heure de midi, on les voyait, à l’entrée de la taverne, dans la rue aux Fèves, et sur l’heure de minuit, ils sortaient par la porte de la rue aux Juifs. Pour Katherine, elle entrelaçait les fils de sa dentelle, et les soirs d’été elle prenait le serein sur le banc de l’église, où il était permis de rire et de babiller.
Katherine portait une chemisette écrue et un surcot de couleur verte ; elle était tout affolée d’atours, ne haïssant rien tant que le bourrelet qui marque les filles lorsqu’elles ne sont point de noble lignée. Elle aimait pareillement les testons, les blancs, et surtout les écus d’or. C’est ce qui fit qu’elle s’accointa à Casin Cholet, sergent à verge au Châtelet ; sous ombre de son office, il gagnait mal de la monnaie. Souvent elle soupa en sa compagnie à l’hôtellerie de la Mule, en face de l’église des Mathurins ; et, après souper, Casin Cholet allait prendre des poules sur l’envers des fossés de Paris. Il les rapportait sous son grand tabart, et les vendait très bien à la Machecroue, veuve d’Arnoul, belle marchande de volaille à la porte du Petit-Châtelet.
Et sitôt Katherine cessa son métier de dentellière : car la vieille femme au nez rouge pourrissait au charnier des Innocents. Casin Cholet trouva pour son amie une petite chambre basse, près des Trois-Pucelles, et là il venait la voir sur la tarde. Il ne lui défendait pas de se montrer à la fenêtre, avec les yeux noircis au charbon, les joues enduites de blanc de plomb ; et tous les pots, tasses et assiettes à fruits où Katherine offrait à boire et à manger à tous ceux qui payaient bien, furent volés à la Chaire, ou aux Cygnes, ou à l’hôtel du Plat-d’Étain. Casin Cholet disparut un jour qu’il avait mis en gage la robe et le demi-ceinct de Katherine aux Trois-Lavandières. Ses amis dirent à la dentellière qu’il avait été battu au cul d’une charrette et chassé de Paris, sur l’ordre du prévôt, par la porte Baudoyer. Elle ne le revit jamais ; et seule, n’ayant plus le cœur à gagner d’argent, devint fille amoureuse, demeurant partout.
Premièrement, elle attendit aux portes d’hôtelleries ; et ceux qui la connaissaient l’emmenaient derrière les murs, sous le Châtelet, ou contre le collège de Navarre ; puis, quand il fit trop froid, une vieille complaisante la fit entrer aux étuves, où la maîtresse lui donna l’abri. Elle y vécut dans une chambre de pierre, jonchée de roseaux verts. On lui laissa son nom de Katherine la Dentellière, quoiqu’elle n’y fît point de la dentelle. Parfois on lui donnait liberté de se promener par les rues, à condition qu’elle rentrât à l’heure où les gens ont coutume d’aller aux étuves. Et Katherine errait devant les boutiques de la gantière et de la chaperonnière, et maintes fois elle demeura longtemps à envier le visage sanguin de la saucissière, qui riait parmi ses viandes de porc. Ensuite elle retournait aux étuves, que la maîtresse éclairait au crépuscule avec des chandelles qui brûlaient rouge et fondaient pesamment derrière les vitres noires.
Enfin Katherine se lassa de vivre close dans une chambre carrée ; elle s’enfuit sur les routes. Et, dès lors, elle ne fut plus Parisienne, ni dentellière ; mais semblable à celles qui hantent à l’entour des villes de France, assises sur les pierres des cimetières, pour donner du plaisir à ceux qui passent. Ces fillettes n’ont point d’autre nom que le nom qui convient à leur figure, et Katherine eut le nom de Museau. Elle marchait par les prés, et le soir, elle épiait sur le bord des chemins, et on voyait sa moue blanche entre les mûriers des haies. Museau apprit à supporter la peur nocturne au milieu des morts, quand ses pieds grelottaient en frôlant les tombes. Plus de testons, plus de blancs, plus d’écus d’or ; elle vivait pauvrement de pain et de fromage, et de son écuellée d’eau. Elle eut des amis malheureux qui lui chuchotaient de loin : « Museau ! Museau ! » et elle les aima.
La plus grande tristesse était d’ouïr les cloches des églises et des chapelles ; car Museau se souvenait des nuits de juin où elle s’était assise, en cotte verte, sur les bancs des porches saints. C’était au temps où elle enviait les atours des demoiselles ; il ne lui restait maintenant ni bourrelet, ni chaperon. Tête nue, elle attendait son pain, appuyée à une dalle rude. Et elle regrettait les chandelles rouges des étuves parmi la nuit du cimetière, et les roseaux verts de la chambre carrée au lieu de la boue grasse où s’enfonçaient ses pieds.
Une nuit, un ruffian qui contrefaisait l’homme de guerre, coupa la gorge de Museau pour lui prendre sa ceinture. Mais il n’y trouva pas de bourse.
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Bright darkness - 2 - Le tombeau.
Un bruit semblable à un claquement de fouet fendit les ténèbres. Quatre silhouettes se dessinèrent au milieu des ombres, et un rai de lumière lunaire dévoila deux hommes, une femme et une fillette. Face à eux se trouvait le domaine Selwyn. Au centre d'un labyrinthe ensorcelé se dressait un immense bâtiment tout en longueur, à l'architecture raffinée, royale, vaguement gothique. Les murs étaient gris ardoise, ce qui permettait au manoir de se fondre parfaitement dans l'obscurité.
La famille qui se tenait face au manoir en était la propriétaire. Adonis, Gaïa, Erwan et Cassandra Selwyn reposaient le pied dans leur domaine pour la première fois depuis que leur Gardien du Secret, Ulysse Selwyn, était mort. Il avait été torturé, et avait confié l'emplacement du manoir aux Aurors. Adonis avait assassiné son frère en représailles de sa trahison, mais le mal était fait, et le domaine n'était plus sûr. Le Ministère de la Magie avait placé l'endroit sous très haute surveillance. Ulysse avait avoué une bonne partie des secrets du manoir, y compris comment désactiver les protections magiques qui rendaient le labyrinthe agressif envers toute personne intruse, c'est-à-dire pas de sang Selwyn. Des Aurors patrouillaient jour et nuit, dans l'espoir que les criminels les plus dangereux et recherchés du monde sorcier chercheraient à reprendre leur possession.
Alors, pourquoi Adonis et Gaïa avaient-ils décidé de se jeter dans la gueule du loup en connaissance de cause ? Leur fils, Erwan, avait été plus clairvoyant, et les avait priés de ne pas s'y rendre. Mais, aveuglés par leur arrogance, le couple avait répliqué que ce n'était pas quelques Aurors ridicules qui allaient les empêcher de récupérer leur bien. Voilà trois ans qu'ils erraient à travers le monde, sans point d'ancrage. Pour Adonis et Gaïa, il était temps de se battre. Mais ils ne réalisaient pas que malgré leur puissance magique inouïe, la supériorité numérique de leurs adversaires serait un atout certain. Les Aurors étaient une centaine, et les Selwyn étaient trois, plus une enfant. Mais leur arrogance les aveuglait. Ils avaient préparé un plan à la va-vite, sans en informer leurs enfants, convaincus que nul adversaire serait jamais de taille à les vaincre.
- Papa, maman, je vous en supplie, ne faites pas ça, supplia Erwan une dernière fois.
- Faire quoi ? interrogea la petite Cassandra, âgée de huit ans.
- On va reprendre notre manoir des mains des méchants, choupette, expliqua sommairement Gaïa, et ce n'est pas une poignée d'Aurors débiles qui va nous en empêcher !
- Il y en a sûrement des dizaines, maman, tu les sous-estimes.
- Évidemment que je les sous-estime, ce sont des Indignes !
- T'as fait une rime, non ? demanda Adonis.
- Presque !
- Bon, chut, on y va ! les coupa Cassandra. J'ai le droit de tuer ?
- Bien sûr, sweetie, autant que tu veux. Mais rapidement, d'accord ? Pas l'temps d'niaiser, tu comprends.
- OUAIIIS ! ... ça veut dire quoi niaiser ?
- Bah ça veut dire... pas le temps de traînasser quoi !
- Ah, OK. Et quand on aura gagné, je récupérerai ma chambre ?
- Oui, Cassie, on récupèrera tout le manoir.
- Mais c'est trop génial, pourquoi tu veux pas y aller Erwan ? T'as peur ou quoi ? se moqua la petite fille. Trouillard !
- Je n'ai pas peur, rétorqua sèchement son frère. Mais je vous aurais prévenus. Nous sommes en infériorité numérique.
- Quatre Selwyn valent mille Impurs, récita Adonis avec orgueil.
- Je suis d'accord ! s'exclama Cassandra, les yeux pleins d'admiration envers son père, si grand, si fort, si puissant.
Gaïa et Adonis sortirent sa baguette magique, qu'ils firent tournoyer entre ses doigts. Erwan ne put s'empêcher d'avoir un mouvement de recul. Si les parents Selwyn aimaient leurs enfants plus que tout au monde, leur esprit n'en était pas moins sombre et instable. Et leur éducation oscillait entre la manière douce, qui s'apparentait à de la manipulation mentale, et la manière forte - des tortures, la plupart du temps. Erwan avait plus connu la seconde que Cassandra, car il avait mis un point d'honneur à protéger sa petite sœur de la violence, physique et psychique, de ses parents.
Le jeune homme ne blâmait pas ses parents pour ce qu'il avait subi. Il les vénérait, les adorait. Quand ils le punissaient, c'est qu'il avait fait quelque chose de mal. Les raisons n'étaient pas toujours claires, et lorsqu'Erwan avait du mal à leur pardonner, il songeait aux troubles mentaux qui accablaient ses parents, et les innocentait de tout aux yeux de leur aîné.
- Quel est le plan ? demanda-t-il.
- Oh, le plan ! Y'a pas vraiment de plan pour l'instant.
- Maman, tu es sérieuse ? Je t'en prie, rentrons, et réfléchissons à un plan d'attaque. Nous ne sommes pas à quelques jours près.
- Tais-toi, Erwan, on va finir par nous entendre, siffla Adonis.
- Pas besoin de plan, intervint Cassandra, on a qu'à tous les tuer.
- J'approuve ce plan, ma chouette, sourit tendrement Gaïa en caressant les boucles d'or de sa fille.
- Hominum revelio, incanta Adonis.
Des filaments blancs jaillirent de sa baguette magique, et dessinèrent une carte dans le ciel. Sa femme et ses enfants s'approchèrent pour voir de plus près les points représentants chaque personne présente dans le manoir. Les Aurors étaient une centaine. Les yeux d'Erwan s'écarquillèrent, mais Adonis et Gaïa sous-estimaient toujours la menace.
- C'est déjà dans la poche.
- Au risque de me répéter, aussi puissants que nous soyons, ils sont cent et nous sommes quatre.
- Tu me déçois beaucoup, Erwan, ricana Adonis, et une flèche glacée se ficha dans le coeur de son fils. Ne t'avons nous pas appris que la magie est puissance ?
Le jeune homme s'efforça de réfléchir rapidement pour donner une réponse satisfaisante à son père, afin de se faire pardonner.
- Un Sortilège d'Ubiquité ?
- Exactement, mon fils. Tu ne pensais quand même pas que nous étions assez bêtes pour ne pas ruser.
- Non, bien sûr que non..!
- C'est quoi ubiquité ? demanda la petite Cassandra.
- C'est quand tu es à deux endroits à la fois, trésor. Dans notre cas, bien plus que deux !
- Trop bien !
- Mais... Le sortilège n'est pas à la portée de Cassie. Et il a la particularité de ne fonctionner que lorsqu'on se le lance nous-mêmes, souligna Erwan.
- Cassandra est une Selwyn. Elle n'a qu'à savoir la formule et le mouvement adéquat pour lancer un sortilège.
- Elle a neuf ans !
- Dix dans un mois, rectifia la fillette. Papa et maman ont raison, Erwan. Je suis tout à fait capable d'apprendre ce sort maintenant, et rapidement, s'enorgueillit-elle.
- Je crois en toi, Cassie, promit son frère en déposant un baiser sur son front. Regarde, et fais comme moi, d'accord ?
Une étincelle d'intérêt et de concentration illumina les iris de Cassandra, qui regarda attentivement son frère tracer ce qui semblait être un huit à l'envers, et entonner la formule :
- Multame ubique.
La petite fille eut soudain l'impression de voir flou. Puis, une multitude de sosies d'Erwan jaillirent du vide, autour de lui. L'illusion était parfaite. Perdue, elle s'exclama :
- Mais tu es lequel ?
- Aha, ricana l'un des jeunes hommes, ses yeux bleu sombre brillant d'une flamme de ruse.
- Tu aimerais bien le savoir, hein ? s'amusa son voisin en croisant les bras.
Cassandra était émerveillée. Chaque Erwan parlait et bougeait indépendamment les uns des autres. La magie était réellement puissance. Elle brûlait d'envie de lancer ce sort, dont la complexité la dépassait. L'orgueil avait toujours été le défaut fatal de sa famille, et elle n'échappait pas à la règle. Les Selwyn se pensaient capables de tout faire mieux que tout le monde.
Son grand frère rompit le sortilège, et l'éventail d'Erwan se fondit en une seule et même personne, qui se pencha à la hauteur de Cassandra.
- Tu as retenu la formule, Cassie ?
- Multame ubique ! clama-t-elle, fière.
- C'est bien. A présent, sors ta baguette.
Cassandra exhiba la fine pièce de bois de marronnier avec fierté. Son père l'avait conquise après le duel qui avait été fatal à Ulysse Selwyn, et l'avait offerte à sa fille. Un cadeau inestimable aux yeux de la petite blondinette.
- Entraîne-toi pendant que je mets le plan au point avec papa et maman.
- C'est quoi le geste ? Erwan, c'est quoi le geste ?
- Un huit à l'envers, le symbole de l'infini.
Son grand frère le mima avec son doigt, puis se retourna vers ses parents.
- Je propose qu'on attaque chacun un côté du domaine. Erwan, l'Ouest. Cassandra, l'Est. Je prendrais le Sud, et Gaïa le Nord.
- Parce que je te fais perdre le Nord ? ricana son épouse.
- Tais-toi, s'il-te-plaît.
- Aucun humour.
- C'est un excellent plan, risqua Erwan, mais je préférerais que Cassandra et moi attaquions l'Est et l'Ouest ensemble... Enfin, on ne peut pas la laisser seule face à des dizaines d'Aurors ! Elle vient à peine d'apprendre ce sortilège...
Il risqua un coup d'œil vers Cassandra. La petite fille, trop curieuse, ne s'entraînait pas, occupée à espionner la conversation. Lorsqu'elle vit qu'il l'observait, elle s'empressa de répéter le geste, faisant mine d'être très concentrée.
- Ça suffit, Erwan, ordonna la voix froide d'Adonis. Ton comportement est ridicule. N'as-tu pas confiance en notre sang ? Les Selwyn vaincront toujours, aussi sûr que le ciel est bleu.
- Le ciel est noir là papa, intervint Cassandra doucement.
Personne ne l'entendit.
- Peu importe son âge, dans les veines de ta sœur coule l'essence de la puissance et de la victoire. En doutes-tu ?
- Non, père, souffla Erwan.
- Je n'ai pas très bien entendu.
- Non, père, répéta-t-il plus fort.
- Très bien. Tenons-nous en au plan. Mais rappelons-nous qu'à cause de ce traître d'Ulysse, les Aurors connaissent les secrets du domaine aussi bien que nous. Cependant, seuls les Selwyn peuvent le contrôler...
Gaïa et Adonis partagèrent un rire machiavélique, que Cassandra essaya d'imiter dans sa tête.
- Je récapitule une dernière fois, Cassandra, cesse de t'entraîner et écoute. Le domaine est rectangulaire, chacun d'entre nous attaquera d'un côté, en utilisant le Sortilège d'Ubiquité : Cassie à l'Est, Erwan à l'Ouest, Gaïa au Nord et moi au Sud. Bien sûr, tous les coups sont permis, mais essayez de rester aussi discrets que possible : un classique Avada Kedavra puis un Evanesco pour faire disparaître le corps. Ce qui signifie : pas-de-torture-Gaïa.
- Mais ! bredouilla la mère de famille, comme une enfant à qui on aurait refusé la dernière part de gâteau au chocolat.
- Il y aura d'autres occasions. N'oublie pas ce que nous venons chercher.
- Mais je croyais que vous ne cherchiez rien de particulier ici, que votre seul but était de récupérer ce qui vous appartenait...
Ses parents firent comme s'ils n'avaient pas entendu Erwan.
- Les Aurors patrouillent en majorité dans le labyrinthe. Une fois tous ceux-là éliminés, retrouvons-nous en son centre. A partir de là, les forces seront plus égales, et nous pourrons lancer un combat offensif. Compris ?
- Compris ! scandèrent les trois autres.
- Moins fort !
Les quatre Selwyn se séparèrent. Alors que Cassandra avançait dans l'obscurité, l'excitation et l'immense fierté de faire partie d'un plan officiel de ses parents pour la première fois – et pas n'importe lequel ! - fondit, laissant place à l'anxiété. La fillette se retrouvait toute seule, dans le noir le plus complet, avec une centaine d'ennemis à proximité... Pour se rassurer, elle leva sa baguette magique. Cela lui rappela les mots de son père : l'essence de la puissance et de la victoire coulait dans ses veines. Les Selwyn vaincront, peu importe leur âge. Elle se sentit ranimée d'un sentiment d'importance grisant, et accéléra le pas. Que pourrait-il arriver de différent du plan qu'avaient monté ses parents au dernier moment ? A cet instant, son destin, leur destin lui semblait clair, limpide. Ils allaient récupérer leur domaine, le siège de leur pouvoir. Cassandra n'avait aucun doute : ses parents avaient bel et bien un plan pour conquérir le monde et le débarrasser des menaces impures, et le manoir était un élément indispensable.
Le domaine était plongé dans les ténèbres, mais la petite fille s'y sentait liée, irrémédiablement. Une sensation de puissance l'envahit, faisant battre son coeur de plus en plus vite. Était-ce vrai ? Contrôlait-elle vraiment ce manoir immense ? Quels sombres et fascinants secrets magiques ses ancêtres cachaient là depuis des siècles ? Elle comprit soudain pourquoi ses parents voulaient tant le récupérer, au-delà de leur plan visant à purifier et sauver le monde. Parce que c'était chez eux, tout simplement. Pour la petite fille, qui n'était jamais restée sous un même toit plus de quelques mois, à cause de l'éternelle fuite de sa famille, avoir un foyer était une idée aussi lointaine et rayonnante que la lune lors d'une nuit très sombre – comme celle-ci, par exemple.
Au fil de ses pensées, Cassandra remarqua qu'elle s'approchait du coin Est. Elle se rappela alors qu'elle ferait bien de lancer le Sortilège d'Ubiquité. Bien sûr, elle ne l'avait pas pratiqué, mais ses parents lui avaient répété mille fois que la théorie suffisait pour un.e Selwyn, alors...
Cassandra ignorait tout de la science des baguettes magiques, des lois de possession, etc. Aussi ne comprit-elle pas pourquoi, après s'être concentrée et lancé le sortilège, rien ne se passe, exceptée une douleur cuisante dans la main qui tenait la baguette d'Ulysse. L'instrument magique, qui appartenait auparavant à son oncle, avait été conquise par Adonis, qui était donc devenu son propriétaire légitime. Ce n'était pas Cassandra, et la baguette le lui fit comprendre. Lorsqu'elle rouvrit sa main, la fillette grimaça en découvrant des traces de brûlure semblables à des griffures au creux de sa paume. Elle réessaya, mais la souffrance ne fit que s'amplifier – et par conséquent, sa panique aussi.
Elle entra dans l'immense labyrinthe et s'accroupit dans l'ombre. Elle angoissait, transpirait et commençait même à trembler. Si elle ne pouvait pas lancer le Sortilège d'Ubiquité, non seulement elle était un déshonneur, une honte, mais en plus, elle était terriblement en danger...
Puis, elle repensa à ce que son père avait dit un peu plus tôt : « Quatre Selwyn valent mille Impurs ». Tout ce que disait Adonis était vrai, alors, elle devait pouvoir se battre même si ce sortilège ne fonctionnait pas.
Cassandra avançait à pas précautionneux, tout en essayant de tester jusqu'à quel point elle pouvait contrôler le domaine, et donc le labyrinthe. Elle se découvrit l'habilité de bouger les haies et faire jaillir des roses d'un noir profond, aux tiges hérissées d'épines, en plus de trouver instinctivement son chemin vers le centre, malgré l'obscurité presque totale. Seule la pleine lune éclairait les environs, le silence qui régnait était surnaturel, et elle n'avait encore croisé aucun Auror, ce qui l'apeurait plus qu'autre chose.
Soudain, au détour d'une haie, Cassandra aperçut deux hommes, qui patrouillaient. Elle ne distinguait que leurs silhouettes, à la lumière fantomatique de l'astre de nuit. Elle ferma les yeux un instant, le temps de réunir assez de confiance et de concentration. Puissance, victoire, pouvoir. Elle était une Selwyn, elle était capable de tout, rien ne lui résistait. Elle rouvrit les yeux. Impureté, sang, mort. Ils étaient des Indignes, la sous-race que des héros comme des parents cherchaient à anéantir depuis des siècles. Elle voulait voir leur sang impur imbiber le sol du labyrinthe, elle voulait arracher la vie de leurs corps et les faire disparaître. Elle battit des paupières, serrant la baguette magique dans sa main blessée. Maintenant.
- Avada Kedavra !
Le mouvement, le ton, tout était parfait. Le sortilège avait été lancé correctement. Mais la baguette ne reconnaissait pas Cassandra comme sa propriétaire légitime, aussi le lui obéit-elle pas. Au lieu que jaillisse un éclair vert, ce fut une mince boule de feu que crachota le bout de bois dans un bruit d'explosion. La haie juste à côté de Cassandra s'enflamma, et elle hurla en bondissant sur le côté. Une flamme venait de mordre son épaule, consumant son vêtement à cet endroit, meurtrissant sa peau. Pire : elle était repérée.
A la lumière du mur de feu, les deux Aurors reconnurent le visage d'ange de la petite fille la plus dangereuse du monde magique, de l'héritière de la noirceur des pires criminels qu'ils aient eu à affronter ces dernières décennies. Ce qui se passa ensuite fut très rapide. Ils sortirent leurs baguettes. L'un la pointa sur Cassandra et la désarma, avant de la pétrifier à l'aide de deux sorts informulés. La baguette de la fillette tomba par terre, et fut consumée par les flammes. L'autre utilisa la magie pour contrôler celles-ci, et referma autour d'eux un cercle de feu. Cassandra ne pouvait plus fuir. Au milieu de cette prison de flammes, sans défenses, incapable d'esquisser un mouvement, elle eut l'impression d'avoir atterri en enfer.
- Tiens tiens, qu'avons-nous là... susurra un grand Auror aux yeux aussi noirs que deux puits sans fond. La petite Selwyn... Si elle est là, les trois autres le sont aussi. Alertez nos troupes, Goyle, et traquez-les. Ils sont sûrement dans le labyrinthe, à tenter une infiltration discrète. Je reste ici surveiller ce petit trésor...
Goyle hocha la tête, le regard flamboyant d'excitation à l'idée d'enfin coincer les Selwyn. Il créa une petite ouverture dans le cercle de flammes, qui se referma dès qu'il en fut sorti. L'Auror se tourna vers Cassandra, terrorisée, pleurant et hurlant de toutes ses forces de l'intérieur, mais ne faisant que respirer rapidement à l'extérieur, triplement prisonnière : du Sortilège de Pétrification, de cet homme et du cercle de feu. Leur lumière orangée se reflétait sur son visage. Il avait des traits peu délicats, un nez et un sourire tordu, des yeux et des cheveux d'encre en bataille. Son teint était pâle, transpirant à cause de la chaleur étouffante. Il eut un rictus ravi, cruel.
- On dirait bien que tu as signé l'arrêt de mort des tiens, chérie. Ecoute... écoute le son de leur défaite.
En effet, au loin retentissaient des bruits d'explosions, de hurlements et de sortilèges. Le son d'une violente bataille finale.
Une immense colère bouleversa Cassandra, repoussant sa terreur dans un coin de sa tête. Elle ne pouvait peut-être plus esquisser aucun mouvement, mais elle avait encore deux armes. Elle se concentra, et étira sa conscience pour plonger dans l'esprit de l'Auror. Elle ne s'occupa pas des souvenirs, survolant juste quelques informations : Jacob Hunter, Sang-Mêlé, veuf, père d'une fillette de l'âge de Cassandra, nommée Némésis, ancien Serpentard – cette information l'irrita : un Sang-Mêlé à Serpentard ? Cet homme était à éliminer. Une fois au coeur de son esprit, elle y instilla un ouragan d'énergie négative, destinée à lui donner une migraine terrible. Cela fonctionna : lorsque Cassandra rouvrit les yeux, Hunter s'était écroulé au sol. Elle se concentra encore plus, malgré sa fatigue mentale, et ordonna aux roses noires de l'emprisonner. Leurs épines se plantèrent dans sa peau, le faisant gémir de douleur. Malheureusement, ce n'étaient pas ces quelques astuces d'enfant qui allaient arrêter un Auror entraîné : Hunter avait gardé sa baguette magique en main, et réussit à neutraliser les roses, puis à soigner son mal de tête. Entre-temps, son collègue était arrivé avec des renforts.
La vision de ses parents, en-dehors du cercle de feu, prisonniers de chaînes ensorcelées pour les brûler à chaque mouvement et les empêcher de transplaner, chacun escorté par quinze Aurors, transperça le coeur de Cassandra. Adonis et Gaïa Selwyn, les guerriers invincibles, irréductibles, ses héros... enchaînés, à la merci d'Impurs. Cassandra ne ressentait plus que de la panique. Où était son frère ? Erwan se cachait-il, attendant le bon moment pour sauver sa famille, ou... l'avaient-ils tué ? Un flot de larmes silencieuses coulaient sur ses joues : les seuls membres qu'elle pouvait encore bouger étaient ses yeux.
- Où est le jeune ? demanda Hunter. Où est-il, Goyle ?
- Hors d'état de nuire. On lui a lancé un Sectumsempra...
C'était de la magie noire, mais le chef des Aurors hocha la tête avec un rictus satisfait. A la guerre comme à la guerre, tous les sorts étaient permis. A ses yeux, il paraissait impossible qu'Erwan Selwyn ait survécu à un sortilège qui fasse jaillir son sang par tous les pores de sa peau.
Jacob Hunter s'était relevé, fixant les ennemis publics n°1 avec un sourire cruel, celui de la proie qui avait piégé ses prédateurs. Goyle se glissa à ses côtés et pointa sa baguette sur la tempe de Cassandra. Terrorisée, sans défense, la petite fille ne pouvait stopper ses larmes de couler. A son tour, Hunter enfonça le bout de sa baguette magique dans sa gorge, et appuya jusqu'à ce qu'elle étouffe à moitié.
La voix forte de Hunter traversa aisément le mur de flammes circulaire. Dans sa voix, il y avait le triomphe, la guerre, la menace, le danger.
- La vie de votre fille contre votre liberté. En voilà un beau marché, n'est-ce-pas, Selwyn ?
Adonis et Gaïa le transpercèrent d'un regard si glacé, si cruel, que plusieurs Aurors tremblèrent face à la puissance de la noirceur du couple. Même sans défense, ils étaient redoutables, et terrifiants. Seul Hunter semblait réellement comprendre qu'ils avaient l'avantage.
- Sales Impurs... Sangs-de-Bourbe... Ne touchez pas à un cheveu de mon enfant, ou je jure sur ma vie que l'enfer ne sera qu'un agréable sauna comparé aux tortures éternelles auxquelles je vous condamnerais !
La menace de Gaïa, toute impuissante qu'elle était, n'en était pas moins impressionnante. Même Hunter frémit. Mais son collègue, Goyle, passa nonchalamment une main dans la chevelure dorée et soyeuse de Cassandra, lui donnant envie de vomir. Puis, il appuya de plus belle sa baguette sur sa tempe, et approcha la petite fille immobile des flammes. La chaleur fut telle que ses larmes s'évaporèrent. Ses yeux la piquaient, ses cheveux roussissaient, sa peau la brûlait.
Adonis et Gaïa échangeaient un regard, où tout le désespoir du monde se trouvait. Ils tentaient d'élaborer un plan par Legilimancie, mais tout espoir semblait perdu. Ils n'avaient plus leurs baguettes, ils étaient prisonniers de ces chaînes toutes-puissantes, et leur enfant, leur fille, leur plus grand trésor, était à la merci de ces monstres d'Indignes.
Les propos qu'ils échangèrent dans l'esprit l'un de l'autre restèrent à jamais un secret, mais il est certain qu'ils allaient se rendre lorsqu'un torrent d'eau glacée jaillit de nulle part, éteignant le cercle de flammes et emportant la moitié des Aurors dans une bulle flottant dans les airs. L'autre moitié réagit immédiatement et tentèrent de détruire la bulle dans laquelle leurs collègues suffoquaient, privés d'air, mais la magie noire qui l'avait créée était trop puissante, et lorsqu'elle disparut, ce fut pour libérer une pluie de quinze cadavres. Avant qu'ils n'aient pu se rendre compte de ce qui leur arrivait, l'autre moitié des Aurors fut foudroyée par le sortilège Multa Fulguris. Hunter et Goyle hurlèrent en voyant leurs collègues assassinés. Le second relâcha sa prise sur Cassandra, dont le corps pétrifié tomba comme mort sur l'herbe noircie.
Dans les cœurs des trois Selwyn renaquit l'espoir. Leur sauveur ne pouvait être qu'une seule personne...
Comme dans un songe, mélange entre rêve et cauchemar, Cassandra vit son frère émerger des ténèbres. Il était dans un état épouvantable. Sa peau aussi blanche qu'une feuille de papier et ses vêtements déchirés étaient poissés de sang, il tremblait de tous ses membres, épuisé. Comme la petite fille l'apprendrait plus tard, son grand frère avait réussi à récupérer sa baguette, tombée à côté de lui quand il avait été terrassé par le Sectumsempra, et à rompre le sortilège. Il avait échappé de quelques secondes à une mort très douloureuse...
Un éclair vert faucha Goyle en un battement de paupières. Hunter, seul Auror encore debout, réagit immédiatement en se servant de Cassandra comme bouclier le temps de réfléchir à une riposte. Tous ses collègues étaient morts... Mais trois Selwyn sur quatre étaient sans défenses, quant au dernier, même si sa puissance magique était remarquable, il n'avait presque plus de forces, tenant à peine debout. Erwan boita jusqu'à l'Auror, baguette pointée sur lui – et par conséquent, sur Cassandra. Mais Hunter savait qu'il ne lancerait aucun sort, de peur de toucher sa précieuse petite sœur. Alors que la suite de son plan se dessinait dans son esprit, un sourire cruel déforma ses lèvres. Sa baguette s'enfonça à nouveau dans la gorge de Cassandra. Les trois « NON » simultanément hurlés par les trois Selwyn couvrirent le son de la formule fatale que l'Auror prononça : pas un Avada Kedavra, mais un Sectumsempra : le plus rapide des comptes à rebours.
Une douleur mortelle terrassa Cassandra. Des fentes écarlates apparurent un peu partout sur son corps, laissant son sang couler. Bientôt, elle n'eut plus aucun contact avec la réalité, entre vie et mort. Jacob Hunter ouvrit les bras, la laissant s'effondrer à ses pieds. Il profita de l'horreur d'Erwan pour le désarmer. Vidé de ses forces, désespéré, le jeune homme tomba à genoux, crachant du sang, incapable de parler.
Tout à coup, au beau milieu de sa transe fatale, Cassandra entendit de très loin la voix de son père. Loin de son ton habituel, elle était brisée, faible, rauque. Celle de sa mère se joignit à sa supplique, bien plus aiguë que d'habitude.
- PRENEZ-NOUS... ON SE REND.
- FAITES-NOUS CE QUE VOUS VOULEZ... MAIS PAR PITIÉ... PAR PITIÉ... NE TOUCHEZ PAS A NOS ENFANTS.
- ARRÊTEZ CA, ET NOUS NOUS RENDRONS ! VOUS POURREZ NOUS ENVOYER A AZKABAN SANS PROCÈS.
- JE VOUS EN SUPPLIE ! STOP !
Le sourire glacial d'Hunter s'élargit, et il rompit le sortilège, refermant les blessures de la fillette. Néanmoins, elle avait perdu beaucoup de sang. Elle ne s'évanouit pas, mais resta à terre, sans esquisser le moindre mouvement. Erwan puisa dans ses dernières forces pour se traîner aux côtés de sa petite sœur, vérifiant son pouls.
- Ne me laisse pas... bredouilla-t-il d'une voix faible. Cassie... Reste... Cassie... Tu m'entends ? Reste...
Hunter laissa le frère et la sœur d'un côté, et avança jusqu'à Adonis et Gaïa, à genoux eux aussi. Ils pleuraient, tremblaient, asservis par les chaînes ensorcelées, esclaves de leur amour infini pour leurs enfants. Pour eux, ils acceptaient un sort pire que la mort : le reste de leurs vies à Azkaban, et peut-être même le baiser du Détraqueur... Erwan et Cassandra étaient trop faibles pour ne pas les laisser faire. Face à Hunter, au milieu de l'océan de cadavres dont Erwan était la cause, les Selwyn n'étaient plus puissants, ni victorieux. Ils n'étaient plus rien. Ils avaient renoncé à tout cela en se rendant.
- Sage décision...
- FUYEZ ! hurla Gaïa, en larmes, allongée sur le sol. Fuyez, je vous en prie, mes amours !
- Je vous aime, souffla Adonis d'une voix brisée. On vous aime tellement. Fuyez, et vivez.
- Adorable. Mais comme vous pouvez le voir, aucun de vous quatre n'est en mesure de fuir... Ni maintenant, ni jamais !
Hunter envoya un Patronus au Ministère de la Magie, puis susurra au couple Selwyn :
- Dites adieu à votre liberté, à votre âme... et à vos enfants.
Cependant, il ne leur en laissa pas le temps, transplanant aussitôt avec Adonis et Gaïa.
Le silence glacé après une bataille était presque plus terrifiant que la bataille elle-même. Devant la trentaine de cadavres d'Aurors, sans compter tous ceux qui avaient été détruits dans le labyrinthe, Erwan et Cassandra respiraient difficilement, gravement blessés. Hunter, trop accaparé par leurs parents, les avait laissés là en étant sûr que jamais ils ne réussiraient à s'enfuir. Ils avaient reçu deux Sectumsempra, et étaient extrêmement affaiblis. Néanmoins, Erwan parvint à se dresser sur ses jambes, à récupérer sa baguette magique, celles de ses parents et hisser sa petite sœur dans ses bras. La force que cela lui demanda fut surhumaine pour le peu d'énergie physique et magique qui lui restait, mais il réussit quand même à transplaner. Un dernier claquement de fouet retentit, brisant le silence mortel qui régnait dans le domaine. Le même domaine qui avait connu l'ascension magique et sociale des Selwyn avait failli, durant cette fatale nuit, devenir leur tombeau.
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Chapitre 3 : L'avant-goût du danger, dans lequel j'insiste bien sur le fait qu'il y a UN MECHANT et qu'il y aura UNE GUERRE
Ouuuh le titre tellement de suspense j'en peux plus
10 septembre 2022, 5 heures 15 du matin, tour des professeurs, PDV externe.
Anna Becker se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Elle resta un instant en apnée, écoutant le moindre bruit. Résolue à l'idée de ne plus pouvoir se rendormir, elle ramena une mèche de cheveux dorés derrière son oreille et soupira doucement. La jeune (jeune ?) professeure de sortilèges se leva, enfila ses chaussons et poussa la porte-fenêtre ancienne qui menait au balcon. Dehors, le vent soufflait et il souleva ses cheveux emmêlés. Elle entendit le cri vaguement reconnaissable d'un hibou au loin. La Forêt Interdite était plus inquiétante que jamais, surtout en cette pleine lune, ronde et brillante, qui rendait les loups-garous encore plus féroces.
La jeune femme écrasa une larme sur sa joue. Elle n'avait rien à voir avec de la tristesse - plutôt avec de la rage. Et elle se souvint de cette nuit, dans cette même forêt dont elle entendait les bruits depuis le château, où elle avait tout perdu. Tout... Excepté sa fille, Aurélie.
Parfois, elle ne la supportait pas. Ca n'avait pas tellement de rapport avec ce qu'elle faisait, mais avec qui elle était. Ses yeux bleus. Son tempérament. Tout ce qui faisait qu'Anna ne pouvait pas oublier. Condamner à tout retenir - fichue mémoire photographique - pour toujours. Sans son enfant et son métier, elle n'était rien. Un courant d'air. Un fantôme.
Que s'était-il passé ? Il lui semblait que la veille elle logeait dans la tour Nord, celle des Serdaigle, enfilait son uniforme bleu tous les matins, s'entraînant à la magie en riant avec ses amis. Et aujourd'hui, elle se retrouvait là, à quelques centaines de mètres de cette tour, à essayer de comprendre où elle avait mis ce bonheur insouciant. La seule chose au monde qu'elle ai jamais oubliée.
Ce soir, tous les élèves seraient au courant. La décision de leur parler de cette nouvelle menace a été prise à l'unanimité par l'ensemble de professeurs. Ils sauront. Ils apprendront à faire face. Comme Anna n'a pas pu le faire cette fameuse nuit. Celle, sombre et glaciale, où une partie de son âme a été arrachée à son corps. (Whaaaaaaaaaaat !)
Les yeux d'un vert pur de la jeune professeure s'étirèrent en deux fentes pleines de colère.
Il n'imaginait pas ce qui l'attendait.
Un jour prochain, plus proche que personne ne le croyait possible, elle se vengerait. (Elle se vengerait ? Genre Deathly Hallow c'est celui qui a tué Tom ? Bref.)
Rien à dire sur ce passage, j'aime toujours bien le point de vue d'Anna.
10 septembre 2022, 19 heures 21, salle commune des Poufsouffle, PDV externe.
- Minna, dépêche-toi, on va être en retard, prévint Poema.
- Je fais aussi vite que je peux ! assura le brune en laçant ses chaussures.
- Aurélie déteint sur toi, ma parole ! Elle dit tout le temps ça quand elle est bonne pour arriver quinze minutes après tout le monde ! s'impatienta Estelle en riant.
Minna Whisper sourit et se leva. La jeune Poufsouffle attacha rapidement ses cheveux en une tresse souple, puis annonça qu'elle était prête. Après plusieurs soupirs de soulagement exagérés, Poema prit ses deux amis par les épaules et elles sortirent de la salle en sautillant, cheveux châtains, bruns et roux mélangés. (Les descriptioooooooons)
En chemin, elles croisèrent Oliver Ruewen. Sa cravate rouge et or n'était pas aussi bien ajustée qu'à son habitude, et son regard triste était perdu dans le vague. (Je me suis vraiment dit : comment je signifie qu'Oliver va pas bien ? IL A LA CRAVATE DE TRAVIOLE. VOILA.) Il les regardèrent quelques secondes, mais ne lança aucune remarque moqueuse, telle que : "On gambade, les perruches ?". (Putain de merde quel sale con.) Les trois amies échangèrent un regard perplexe, puis continuèrent leur chemin jusqu'à la Grande Salle.
Alice et Diana croisèrent les trois Poufsouffle dans les escaliers. Ceux-ci n'en faisaient qu'à leur tête, encore une fois. Pourtant, il amenèrent les cinq amies à leur destination : la Grande Salle, où elles virent Amy, à la table des Serpentard, discutant avec une jeune fille, très belle, aux longs cheveux brun foncé. (Amy elle drague) Elle se détourna un instant de la fille pour adresser un signe de la main à ses amies.
- Et Aurélie ? semblait-elle demander.
- En retard, lui mima Estelle.
Elle était si comique dans ses gestes qu'Alice éclata de rire. Une jeune fille aux longs cheveux châtains et lissés à l'extrême lui fit signe de se taire.
- Comment pouvez-vous rire en des temps aussi difficiles ?
- Difficiles ? répéta Estelle, interloquée. Que veux-tu dire ?
- Laissez tomber, fit la jeune fille en poussant un soupir dédaigneux.
Elle s'appelait Lilas Ames. Elle était à Serdaigle, mais n'avait rien à voir avec Aurélie. Elle était brune, acari��tre et cherchait toujours à se faire apprécier des professeurs. Une vraie lèche-bottes, avec son sourire faux-cul et ses airs de Mademoiselle Sang-Pur. (Omg je me souviens d'elle... Heureusement que je l'ai supprimée.)
- Hé, Lily, ferme-la un peu ! Assis ! se moqua un garçon qui lui ressemblait presque trait pour trait.
C'était son frère jumeau, Mike Ames. Il ressemblait aussi peu mentalement à sa soeur qu'il était sa copie conforme physiquement. Les cheveux plus courts, évidemment. Et l'air un peu moins prétentieux - ce n'était pas dur, honnêtement. Là où sa soeur réussissait partout (ce qui n'enlevait rien à son prestige), il était maladroit comme pas deux. Il s'entendait extrêmement bien avec Aurélie. Celle-ci arriva justement, à petits pas raides et essaant de se faire la plus discrète possible. (relis toi merde)
- Mais qui voilà ? s'écria Mike en faisant un clin d'oeil à Estelle - qui vira pivoine. Aurélie Becker nous fait l'honneur de sa présence !
- Salut, les Moldus ! les salua la jeune fille en riant.
- Je suis de Sang-Pur, fit remarquer sèchement Lilas. Mon frère aussi. Même si lui préfère traîner avec des traîtres à leur sang ou des Sang-de-Bourbe dans votre genre. (Oh lala mais qui parle comme ça dans la vraie vie ??)
Elle jeta un coup d'oeil indiscret à Diana, dont le visage de teinta de rouge au fur et à mesure que la princesse tentait de contenir sa rage.
Aurélie serra les poings et se pencha sur elle.
- Chère Miss Sang-Pur, alors, tu apprendras que l'humour par les rimes, ça existe. Et l'affection envers son prochain également. Mais ça, j'en doute. (J'essayais vraiment de présenter ce personnage comme ayant de la répartie ?)
- Et tu apprendras également que je suis une princesse, pétasse, et que ton sang pur, je rêve de le faire couler ! hurla Diana. (Je me souviens que Manon m'avait personnellement dit que Diana dirait cela dans cette situation. Haha. Ha.)
- Elle a essayé de se retenir, dit Alice d'un ton triste et grandiloquent. R.I.P., gentille Diana... Nous t'aimions tant...
- Arrête, rit Minna.
- Oui, c'est ça, arrêtez, les raisonna Poema. La directrice veut faire une annonce.
- Ah bon ? s'étonna Aurélie. Comment ça se fait que je ne suis jamais au courant de rien, dans cette école ?!
- Peut-être parce que tu n'écoutes pas en cours, supposa froidement Lilas. (Parce qu'ils préviennent en cours que la directrice va parler ?)
- Toi, tu fermes ta gueule ! lui intima Diana, les joues brûlantes de colère.
- Diana ! s'indigna Poema. Bravo l'unité entre les maisons !
- L'unité entre les maisons, c'est avec vous que je la fais, pas avec les obsédés sanguins ! inventa la jeune fille en secouant ses cheveux blonds d'un air contrit. (C'est nul putain... c'est ennuyeux, c'est cringe et c'est nul...)
Estelle éclata de rire, suivie par Minna.
- Mais taisez-vous, enfin ! s'écria Lilas, en les fusillant de son regard brun.
Diana compta jusqu'à dix en marmonnant pour penser à autre chose qu'à la figure de l'insupportable brune aplatie contre un mur. (Ils sont tous violents dans cette histoire.) Poema soupira et s'assit. Minna fixa ses chaussures. Estelle pouffa. Alice grommella quelques insultes et Aurélie sourit. (C'est nul et inutile putain... pourquoi décrire à ce point ce que chaque personne fait... en détails...)
Lorsqu'elles furent assises à leurs tables respectives (sauf Aurélie-la-rebelle qui avait décidé aujourd'hui de manger avec les Poufsouffle), la jeune Ollivander se pencha vers ses amies et leur chochota sur le ton de la confidence :
- Le Ministère a peur de quelque chose.
- Le Ministère est constitué de tapettes qui flippent devant leur ombre, affirma Aurélie en faisant une tache de jus de citrouille sur son uniforme. Merde, jura-t-elle lorsqu'elle s'en aperçut. (Classique Aurélie, ça fait du bien qu'elle soit égale à elle-même pour une fois. On passera l'insulte homophobe, j'étais pas au courant à l'époque.)
- Hey ! s'écria Estelle. Mes parents travaillent au Ministère !
Aurélie piqua un fard. (Chelou cette expression, j'ai arrêté de l'utiliser)
- Oh... Désolée, s'amusa-t-elle. C'était, disons, une généralité.
- Tu as entendu parler de quelque chose, Stella ? demanda gentiment Minna.
Estelle la regarda d'un air interloqué.
- Non mais, vous n'écoutez pas la radio moldue ou quoi ?! Diana ! apostropha-t-elle la princesse comme si elle était son dernier espoir.
- Ne me regarde pas comme ça. La radio, c'est chiant.
- Poema !
- Mon grand-père la monopolise avec ses stations années-80 ! se défendit la Poufsouffle sous les rires de Minna.
- Personne s'informe, donc, constata Estelle en soupirant exagérément. Bande d'incultes ! Voilà... Depuis quelques semaines, il y a des tas de catastrophes naturelles, genre tremblements de terre, tsunamis... (Mais... Quelques lignes plus haut tu te demandais ce qui se passait...)
- Il y en a toujours eu, fit remarquer Aurélie avec raison.
- Oui, mais là, c'est limite l'apocalypse !
- Bien sûr, des météorites tombent, aussi, ironisa Lilas depuis la table des Serdaigle. Le problème, McGraw, c'est que tu as tellement tendance à mythonner que plus personne te croira le jour où il se passera vraiment un truc grave, genre quand ta famille sera ruinée. Suis-je bête, ç'a toujours été le cas. (Elle est tellement « méchante » gratuitement, et c'est tellement immature... Le putain de cliché... même dans Mean Girls elles sont pas mean comme ça les meufs.)
- Ferme-la, Lilas, lui ordonna son frère, un peu gêné par le comportement (assez habituel) de sa soeur jumelle.
- Les McGraw sont comme les Weasley, affirma la Serdaigle à la ronde. Une bande de roux traîtres à leur sang qui se reproduisent comme des lapins, asséna-t-elle telle un serpent. (Mais j'ai littéralement copié la réplique de Drago Malefoy faut arrêter)
- Comment ça se fait qu'elle n'est pas à Serpentard, elle ?! s'énerva Alice. (LE SALE CLICHE)
- Peut-être parce que je suis intelligente, minauda Lilas.
PAF !
La main de Diana était partie comme une fusée. La princesse d'Australie l'abaissa, et pointa un doigt menaçant vers la brune. (Mais si elle la frappe juste pour ça, elle ferait quoi si elle était vraiment vraiment pas sympa ?)
- Un Botruc est plus intelligent que toi, Ames, alors je te conseille de la boucler une bonne fois pour toutes, siffla la jeune fille.
Peu à peu, d'abord étouffés et timides, quelques applaudissements s'élevèrent de la table des Serdaigle. (Sérieusement ?) Les Gryffondor suivirent, et Alice et Diana retournèrent à leur table. Aurélie riait sans pouvoir s'arrêter, tout comme Minna et Poema. Estelle, elle, marmonnait quelque chose. (Arrête. De. Décrire. Chaque. Réaction.)
- Ca va pas, Stella ? lui demanda gentiment Poema. Lilas Ames n'est qu'une débile. Les Weasley sont les amis du Survivant. C'est une famille noble, dans le sens de la bonté. (PAS DANS LE SENS DE L'ARGENT PTDR BANDE DE PAUVRES)
Estelle lui sourit, la remercia, et tous reprirent leur repas. Mike Ames s'excusa d'un regard. La petite rousse rougit à nouveau.
- Donc, Stella ? s'impatienta Aurélie en faisant rebondir sa cuillère sur le rebord de son assiette avec nervosité. La radio moldue, les catastrophes naturelles ? Rapport avec nous ? (OUI MERCI, revenons-en au SUJET !)
- Oh, arrête de dire ça ! s'énerva Poema. (Bon ben on se ré-éloigne du sujet...)
- De quoi ?
- Bah, "rapport", "genre", "disons", les trucs comme ça, quoi ! C'est chiant, à la longue ! (Mais elle est INSUPPORTABLE... C'est une vraie amie ça ??)
- Hey, je fais ce que je veux, t'as tenu quatre ans sans rien me dire à propos de ça, je suppose que tu parviendras à attendre quatre ans de plus ? (Les calculs sont pas bons parce que c'est censé faire 8 ans, mais go girl, défends toi)
Poema regarde son assiette, un peu honteuse.
- Désolée. Je suis juste inquiète. Moi aussi, j'ai entendu parler de quelque chose au Ministère. (Ben... Je sais pas... tu pouvais pas le dire plus tôt ? Casse les couilles celle-là.)
- Au Ministère ? Tu y étais ? s'enquit Estelle.
- Oui, bon, une affaire, hum... me concernant. Ou plutôt, concernant mes parents.
Les parents de Poema, disparus depuis sept ans, n'étaient jamais revenus d'une de leurs missions. Ils étaient Aurors, qualifiés et talentueux. Ils manquaient beaucoup à Poema. Heureusement, elle avait ses grand-parents. (Pffffffff je balance l'histoire en 2 secondes ptdr)
La jeune fille lâcha sa bombe :
- Un enterrement est en pleine discussion. (On est censés avoir de l'empathie alors qu'on vient d'apprendre pour ses parents UNE LIGNE plus tôt ??)
Aurélie lâcha sa cuillère. Minna baissa les yeux. Estelle ouvrit des yeux ronds. Poema repoussa son assiette. Elle n'avait plus faim. (ARRETE DE DECRIRE CHAQUE REACTION)
- Oh ! Par Merlin ! finit par articuler Aurélie. Mais s'ils ne sont pas morts ?
- J'avoue que je commence un peu à perdre espoir, avoua Poema.
- Oh, non, dit une voix tranquille depuis la table des Serdaigle. Il ne faut pas. L'espoir est tout ce qu'il nous reste lorsqu'on n'a plus rien. C'est Helena Serdaigle qui me l'a dit. (What the fuck...)
Les filles se concertent du regard, puis Aurélie hausse les épaules et finit par dire :
- C'est Stella Scamander.
- Loufoca bis, s'incrusta un Poufsouffle.
- Oh, pitié, ferme-la ! supplia Estelle derechef.
- OK, jolie rousse !
Ces 2 interactions étaient 1) inutiles, 2) plates, 3) déconcentrent le lecteur de la situation, 4) fait genre on introduit de nouveaux personnages alors que pas du tout c'est des figurants de merde.
Estelle haussa un sourcil, perplexe. Le Poufsouffle détourna le regard, plutôt furieux de s'être ainsi fait remballer. Elle reporta son attention sur Poema, qui se mordait la lèvre inférieure, perdue dans ses pensées.
- Ambiance... constata Aurélie. Bah quoi ! ajouta-t-elle en voyant le regard accusateur de Minna. C'est vrai ! Je suis convaincue qu'ils ne sont pas morts ! appuya-t-elle.
- Tu es gentille, Aurélie, dit Poema.
- Merci, toi aussi, répondit la Serdaigle comme si son amie lui avait souhaité une bonne nuit. (NUL)
Un silence s'installa. Minna se tourna vers Estelle.
- Doooooonc ? insista la brune en roulant des yeux. La radio moldue ?
- Un mage noir s'est échappé d'Azkaban, lâcha Estelle. (BAH VOILA ELLE SAIT DU COUP !! Et tant qu'on y est... Poema disait qu'elle avait entendu quelque chose à ce sujet en allant au Ministère mais elle ne l'a pas dit... Bon, je sais que ça se passe parfois dans la vraie vie mais la moindre des choses c'est quand même de se relire pour éviter ça...)
- NAAAAAAAAAAAN ?! Mais c'est trop cool ! hurla Aurélie avant de réaliser ce qu'elle venait de dire et de se plaquer les deux mains sur la bouche. Euh... Pardon. Non, c'est atroce. Je veux dire... J'ai pensé à l'aspect cool du truc, c'est-à-dire... Non, pas l'aspect cool, mais... Le côté positif... Non plus, ce que je veux dire c'est que... Se battre pour défendre son école, c'est, disons, un grand honneur. Non, pas un honneur... Si... ? Bon, je ne sais pas. Rester loyal à Poudlard, je trouve ça beau, j'sais pas. Mais voir ses amis mourir... (Mais ils parlent direct de se battre et de Poudlard mais putain, qu'est-ce-que t'en sais qu'il va s'attaquer à ta petite école de merde, le mage noir ? Et puis elle est tellement gênante.)
Elle frissonna. Ses joues étaint si brûlantes que l'on aurait pu faire cuire un steak dessus.
- C'est la honte... marmonna-t-elle. Je m'enfonce, là, non ?
- Affreusement, approuva Poema en riant. Mais tu me remontes le moral. Merci, Au'.
- Tu te fiches de moi, affirma l'intéressée, mal à l'aise. C'est horrible d'avoir dit ça... Je n'arrive pas à exprimer... Pour rien au monde je ne voudrais une guerre.
- On avait compris, Aurélie, dit gentiment Estelle.
(Putain oui on avait compris, j'en ai marre de ces dialogues inutiles, j'ai passé combien d'heures à les écrire ?! J'aurais dû faire mes devoirs pendant ce temps.)
La jeune Serdaigle soupira. Des tas d'idées fusaient dans sa tête, et lorsqu'elle cherchait à les exprimer (c'est-à-dire souvent), elle s'emmêlait les pinceaux et finissait par passer pour étrange. (Relatable) Elle termina son assiette en s'amusant à faire léviter les assiettes de ses amies. (Mais quelle gamine... et le don de télékinésie c'est too much... surtout qu'il n'est jamais expliqué.)
- Retenez-moi de plaquer mon reste de purée sur la tronche de Lilas Ames, demanda Aurélie.
Personne ne bougea, la regardant toutes avec un sourire malicieux.
- Personne ? Bon...
Aurélie bougea imperceptiblement le doigt et son assiette vola jusqu'à s'écraser dans les cheveux parfaits de la fille Ames. Elle hurla, de surprise sans doute. Puis elle se tourna avec un air furibond vers Aurélie, qui finissait tranquillement son assiette vide. (Je précise tout en détails mais j'ai pas précisé comment elle s'est procuré l'assiette ? Genre elle l'a piquée à quelqu'un d'autre ? Pff)
- Becker ! cria Lilas.
Aurélie leva inocemment la tête et éclata d'un rire sincère devant Lilas Ames couverte de purée. On entendit un flash au loin, et Lilas rugit de rage.
- Becker ! Saleté ! Je sais que c'est toi !
- Genre, se moqua calmement Aurélie. Si c'était moi, j'aurais encore mon assiette.
- QUI A FAIT CA ?! crisa la peste en se retournant vers les Serdaigle à sa table.
Stella Scamander se retourna vers les filles avec son air rêveur contumier et leur adressa un clin d'oeil. (à quoi.........ça sert.........putain.......)
- Quand est-ce-qu'elle vient, McGo ? demanda Aurélie en changeant totalement de sujet, pendant que ses amies riaient sur leur assiette de purée. (OUI, QUAND EST-CE QU'ELLE VIENT ??? PARCE QUE LA ON SE FAIT CHIER)
- Aurélie, chuchota Poema. Comment as-tu pu réussir un sortilège de Gémellité aussi vitre et aussi bien pour faire criser cette débile alors que tu ne l'as jamais réussi en cours ? (Ah ok c'est pour ça qu'elle avait 2 assiettes... super...)
Aurélie haussa les épaules, l'air distrait. Ruewen, qui passait par-là, répondit à sa place :
- Parce qu'elle a peur de sa môman, bien sûr.
Aurélie se leva se sa chaise avec bruit, et se placa (les cédilles lol) devant le Gryffondor, plantant ses yeux bleus dans les siens. Un peu intimidé, Oliver affronta son regard. Puis, la voix calme mais impérieuse de Minerva McGonagall empêcha un nouvel affront.
- Mes chers élèves... commença-t-elle, les mains sur le pupitre en forme d'aigle... Ou de Phénix, si on y réfléchissait à deux fois. (Ouais ben réfléchis avant d'écrire peut-être)
Les assiettes disparurent, au grand damn de certains qui n'avaient pas fini de manger. (miskines) La directrice réclama le silence en levant la main droite. Aussitôt, la salle se calma. On n'entendait même pas une mouche voler. McGonagall reprit :
- Cette annonce est de la plus haute importance. Je ferais réapparaître les assiettes lorsqu'elle sera terminée. Je ne veux en aucun cas des bavardages, ou autres jeux enfantins pouvant détourner votre attention. Est-ce clair ?
Les élèves hochèrent la tête, plus silencieux que jamais.
- Vous voyez, souffla discrètement Estelle, et ses amies acquiescèrent gravement.
- Chuuuuuuut ! gronda Lilas, la tête nettoyée par un Recurvite.
Le professeur McGonagall se pencha encore un peu sur le pupitre, comme pour être métaphoriquement plus proche de ses élèves en ces temps sombres. (Depuis le début j'arrête pas de dire que c'est des temps super sombres et tout, gros bad mood, mais... on ne VOIT jamais ces choses arriver. Show don't tell putain)
- Donc... Vous êtes tous attentifs. Vous avez peut-être entendu parler de certaines catastrophes moldues, comme des tremblements de terre, des...
Estelle adressa un regard triomphant à ses amies. (Mais d'où t'es contente connasse ?? Et c'est même pas comme si tes potes ne te croyaient pas... tu veux prouver quoi ?)
- ... Une nouvelle menace plane sur notre école. Cette menace a pour nom Deathly Hallow. Cela signifie "Relique de la Mort" en anglais. (MAIS VOUS ÊTES ANGLAIS PUTAIN DE MERDE VA TE FAIRE FOUTRE INES DE 14 ANS QUI COMPRENAIT PAS CA) Comme vous le savez peut-être, la Baguette de Sureau ayant été détruite par Harry Potter. Mais Miss Ollivander (Poema sursauta) en a confectionné une copie pour le professeur Lenoir... Professeur, veuilez vous lever, s'il-vous-plaît, et présenter votre baguette à nos élèves. (Mais ? Mais quel rapport ? Et pourquoi elle en a confectionné une copie ? Et pourquoi ça existe, une copie de la Baguette de Sureau ? Et si ça existe, pourquoi chaque sorcier un tant soit peu ambitieux n'en veut pas une ? C'est censé être la baguette la plus puissante du monde... Et d'ailleurs, si elle n'a pas été faite par la Mort, ce n'est pas une copie.)
Le professeur de botanique s'exécuta. C'était une homme grand et sombre, d'allure sévère, autrefois chef des Aurors, comme il aimait à le rappeler souvent à sa classe. La baguette ne ressemblait pas du tout à la première Baguette de Sureau, mais selon le professeur, il avait la même composition - bois de sureau, donc, et crin de Sombral.
- Pour l'instant, nous ne savons pas quels sont ses objectifs, mais nous savons qu'il était un Mangemort, fervent admirateur de Voldemort (certains élèves frissonèrent en entendant son nom, et une fille brune à Serpentard soupira avec mépris (Elle a quoi celle-là ?)). Il souhaiterait sans doute terminer ce que ce mage a commencé. Quoi qu'il en soit, il représente une grande menace pour nous tous. Nous vous tiendrons au courant dès que nous avons du nouveau. Nous pensons qu'il en veut à un élève en particulier. Cela peut être vous, Miss Ollivander...
Poema regarda le professeur, puis la baguette, avec un air de totale incompréhension. (BEN MOI NON PLUS JE COMPRENDS PAS TIENS ! Elle a quoi à foutre dans l'histoire elle ?)
- Ou vous, Miss Jedusor, poursuit la directrice à l'intention de la brune.
- Jedusor ? murmura Aurélie. Je crois avoir déjà entendu ce nom... (Je je je... ne me dites pas que...)
- Tu ne sais donc rien ? persifla Lilas Ames en levant les yeux au ciel. C'est SA fille. Morgana Jedusor. Elle est dangereuse. Vois son regard. (c'est quoi cette phrase putain) Lorsqu'elle s'énerve, ses yeux deviennent rouges comme le sang. Je ne vois même pas pourquoi elle a été acceptée à Poudlard.
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP
PAAAAAARDON ???
Je me souviens maintenant, Manon avait cet OC... C'est tellement nul et inutile parce qu'ensuite, je m'en rappelle, je ne parle plus jamais d'elle... Mais j'avais tellement ce putain de besoin de glisser tous ses personnages dans mon histoire pour lui faire plaisir ?? Gosh, nooo. Et puis, je sais que c'est vraiment le plus petit des détails vu l'énormité de ce passage, mais l'histoire se passe en 2022. Voldemort est mort en 1998. Alors oui, portails temporels ou je sais pas quoi mais c'était vraiment pas nécessaire quoi.
Les autres murmures qui résonnaient entre les murs de la Grande Salle étaient sur le même ton.
- Tu ne la connais pas, dit Aurélie. Je refuse de juger quiconque sur son nom de famille. (MAIS WESH MADAME LA SAINTE-NITOUCHE AU CŒUR D'OR SI Y'A BIEN UNE SEULE EXCEPTION A CETTE REGLE C'EST LA FILLE DE VOLDEMORT)
- Tu as bien tort, jugea Lilas avant de se détourner de la jeune fille, qui lui tira la langue dans son dos. (Elle passe de vieille mamie sage à gamine de 9 ans)
Aurélie regarda sa mère. Une étincelle de terreur passa dans les yeux verts de la professeure de sortilèges, qui se leva. (Ils ont besoin de se lever pour parler ou ça se passe comment ?)
- Minerva, pensez-vous vraiment qu'il ne voudrait pas s'en prendre à d'autres élèves ?
- Son nom peut être aussi équivoque qu'hasardeux, affirma la directrice calmement. (Oui si ça se trouve il a juste choisi « Deathly Hallow » because it sounds cool.) Miss Jedusor, étant la fille de Voldemort, ne pourra susciter que de l'admiration chez ce mage. Par contre, il pourrait se servir du talent de Miss Ollivander pour arriver à ses fins.
Poema se leva également. (MAIS PTDR RASSIEDS-TOI)
- Je refuse !
- Tu parles ! Comme si ça te faisait envie ! ironisa Lilas. (Mais je suis d'accord avec elle ??? Et je pense que c'était indirectement pour me foutre de la gueule du côté héroïne de Poema...)
- Ta gueule ! intervint Minna.
- Que fera-t-on lorsqu'on aura trouvé son but ? interrogea le professeur Slughorn sans se lever.
- Nous aviserons, répondit McGonagall, coupée dans son élan par Anna.
- Nous le tuerons ! cria celle-ci. (Mais putain mais calmez-vous tous ?? Elle gueule ça devant 500 élèves, je le rappelle.)
- Anna ! s'indigna Lenoir. Nous le ramènerons à Azkaban.
La jeune femme se leva et agrippa le col de l'ancien chef de Aurors, menaçante. (WOAH WOAH WOAH)
- Vous ferez ce que la directrice vous dira de faire, Alexandre. En attendant, restez sur vos gardes, et par pitié, cessez de rouler des épaules ainsi !
Les élèves pouffèrent. Anna se retourna vers eux.
- Cela peut être n'importe qui, ou n'importe quoi. Peut-être est-ce les Nés-Moldus et les Sang-Mêlé. Peut-être est-ce nous tous. N'ayez pas peur d'user de Sortilèges Impardonnables sur ce mage noir. Il en veut à notre monde. Il faudra alors le tuer. (Mais je... ok j'ai compris qu'Anna avait une vendetta personnelle, donc ce type est probablement le même qui a tué Tom, sauf que dans la version de Manon c'était un type de 18 ans le mage noir... donc j'ai sans doute changé ça... mais je me rappelle plus de qui c'est, du coup...)
- Anna ! cria la directrice. Qu'est-ce-qu'il vous prend ?! Arrêtez ! Personne ne le tuera !
- Nous verrons cela ! répliqua la jeune femme avant de se rasseoir.
- Mais qu'est-ce-qu'il lui arrive, à ta mère ? Dès qu'elle a prononcé ce nom, elle qui était si... douce... (Ca se voit tellement comment J'INSISTE pour BIEN FAIRE COMPRENDRE que le comportement d'Anna est ANORMAL... Sans blague)
Aurélie fit une moue ironique.
- En général, compléta Estelle à voix basse. Elle est devenue presque folle ! Tu as vu la lueur dans ses yeux quand elle a parlé de le tuer ?
- Ce mage noir peut aller se rhabiller si il veut une baguette ! Je lui la fourrerais dans le nez ! promit Poema, déterminée. (Arrête de tout ramener à toi.)
- Et s'ils menaçaient de tous nous tuer ? Ou de nous laisser en vie contre une baguette ? supposa Lilas. Tu es égoïste, Ollivander ! Car mademoiselle a un don ! (MAIS ELLE A RAISON)
- Ferme-la, Ames, ordonna Aurélie.
- Toi, ferme-la ! Ta mère a raison, pour une fois ! Ton caractère de merde, et ton intelligence à deux balles, tu la tiens de ton père, j'suppose ? Ce crétin qui a eu trop honte, et trop raison, quand il s'est cassé à ta naissance ?! (C'est bas.)
Aurélie leva sa baguette, puis changea d'avis et donna un violent coup de poing à Lilas. Le nez parfait de la jeune brune se mit à saigner, et elle vociféra : (Ils sont tous trop violents dans cette histoire.)
- T'es pas capable de lancer un sortilège correctement ou de faire une potion sans tout faire exploser ! Tu me frappes comme une sale Moldue ! Et mademoiselle veut être Auror ! Tu te crois tout permis sous prétexte de t'es la plus jolie, avec ta petite cour autour de toi ?! Tu n'écoutes rien ni personne, tu fais ta propre loi alors que tu ne vaux pas mieux qu'une Poufsouffle !
- Cracbadaboum !
Ce fut Poema qui avait lancé le sort. L'uniforme sans tache de la peste craqua de toutes parts. (Bienvenue en maternelle.)
- Le jour où tu réussiras à faire un devoir en entier, dit-elle lentement en abaissant sa baguette. Là, tu pourras donner des leçons à Aurélie. Et critiquer Poufsouffle, si le coeur t'en dit. Mais il n'est pas dit que ce jour viendra.
- SILENCE ! hurla la directrice.
Le professeur Lenoir usa d'un sortilège de déplacement pour ramener tous les élèves à sa place, puis les y cloua avec un Locomotor Mortis puissant. Par acquis de conscience, il ajouta un Bloclang. Le calme et l'ordre revinrent dans la Grande Salle. (Hardcore)
- Miss Becker, apostropha-t-il la Serdaigle en soupirant quand il arriva près d'elle. Encore, et toujours vous.
- Professeur, je... tenta de se défendre Aurélie.
- Miss Becker. Miss Ollivander. Miss Whisper. Miss McGraw. (Lilas sourit avec un air satisfait.) Et Miss Ames. (Son sourire s'évanouit de suite.) Vous êtes convoquées dans le bureau de la directrice. Immédiatement. Et vous aussi, Mr Ruewen. Finite Incantatem, ajouta-t-il, baguette pointée sur Oliver.
- Quoiiii ?! s'indigna le Gryffondor aussitôt les sortilèges levés. Mais j'ai rien fait, moi !
- Vous ne faites en effet pas grand-chose, concéda la professeur de botanique. (C'est mesquin putain, j'avoue il a fait quoi ?) Ici, tout de suite.
Oliver se leva à grand-peine, et suivit le professeur Lenoir. La directrice se tourna ensuite vers les élèves.
- Retournez dans vos dortoirs sans un bruit, ordonna-t-elle. Finite Incantatem. (Donc si je récapitule : Y'A UN MECHANT ET Y'AURA UNE GUERRE ET ANNA EST LOUCHE. OK ???)
29/03/23.
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Text
My adaptation in storyboard of Eugène Grasset's painting called "Trois femmes et trois loup".
Wolf hunters are being chased by witches who are protecting the forest (and are embodying the wolves).
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