#tripett
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Intriguée par le titre et ayant vu qu’il était largement salué par la critique, j’ai lu ce court roman, présenté comme un vrai faux thriller.
Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai pas aimé.
J’ai trouvé que c’était malin, astucieux. Comme une bonne blague, quoi. Mais littérairement, ça ne m’a pas enthousiasmée.
J’ai bien compris le propos je pense. Notre époque moderne se dilue dans le virtuel, surtout s’il ressemble à la réalité, ce qui est le cas de Google Maps. Ok. On préfère l’écran à certaines réalités. Bien vu. Et pour la farce, pour l’audace, l’autrice accentue le trait. Ok. Je pourrais faire une dissertation scolaire sur son écrit, en liant le fond et la forme, relevant des astuces (Sandrine et les cendres, par exemple, qui montrerait que j’ai été une lectrice suffisamment maligne, moi aussi).
Mais je n’ai pas aimé le ton, probablement car je n’ai pas aimé le personnage principal qui parle à la deuxième personne. Ariane n’est pas aimable. Ça ne suffit pas à en faire un caractère intéressant. Le style non plus. Précis mais inélégant, parfois même bancal. La vision du monde totalement déprimante, l’absence d’espoir, de poésie.
La seule chose que j’ai trouvée juste, c’est le récit, en creux, de la perte d’une amitié adolescente. Le reste m’a paru comme généré par un esprit critique un peu dénué de chair, théorique, froid, un poil trop spirituel.
Ce roman a eu deux prix je crois, ce qui montre sans doute que mon avis ne vaut pas tripette.
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Pétanque : Championnat du Monde à Cotonou : La tripette sénégalaise gagne d'entrée Épreuve phare des Mondiaux de pétanq...
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Traduction
« Les Beatles étaient également des durs. C'est Brian Epstein qui les a façonné pour la consommation de masse, or ils étaient tout, sauf des petits minets. Ils venaient de Liverpool, qui est comparable à Hambourg ou à Norfolk en Virginie - une ville dure, portuaire, peuplée par les manutentionnaires et les matelots qui y traînaient, et qui pouvaient vous massacrer sur place si vous leur adressiez ne serait-ce qu'un clin d'oeil. Ringo vient du quartier de Dingle, soit à peu près le Bronx, putain!
Les Rolling Stones étaient davantage des Fils-à-Maman - ils venaient tous d'universités des alentours de Londres. Ils vinrent vivre en ville pour la bohème, cela par choix, pour se donner une sorte d'aura irrévérencieuse.
J'ai aimé les Stones, toutefois ils n'arrivaient pas à la cheville des Beatles que ce soit pour l'humour, l'originalité, les mélodies, le style. Leur touche personnelle résidait dans la gestuelle de Mick Jagger. Il est de bonne guerre que les Stones aient eu de grands succès, mais sur scène ils ne valaient pas tripette, tandis que les Beatles cassaient la baraque. »
Lemmy Kilmister
#Lemmy Kilmister#Motorhead#Beatles#Ringo Starr#Rolling Stones#Mick Jagger#Keith Richards#London#Liverpool#everton#Dingle
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Une idée de génie ?
Les mécanismes de notre subconscient sont parfois assez difficiles à expliquer... Pourquoi ai-je été réveillé la nuit dernière par une de ces idées qui ne viennent que lorsqu'on dort... et que l'on a oubliées, le matin venu ? On a beau les chercher... impossible de les retrouver, sauf dans le cas très rare (le mien, cette nuit) où on se réveille, pour les mémoriser. Cette idée, qui a réussi à me faire rire alors qu'elle est sinistre, se résume à ''Il faut absolument que notre gouvernement ressorte l'affreux Salomon de la naphtaline où on a réussi à le faire taire... pour lui faire réciter la litanie des morts en Ukraine''. Un N’importe quoi chassant l’autre, l'air de ''déjà vu'' fera peut-être passer, cette fois, les exagérations, les bobards, et la propagande...
Une idée en amenant une autre, je me suis retrouvé, vers les 3 ou 4 heures du matin, occupé à passer en revue les plus grossières énormités qui ont été notre quotidien télé-radiophonique pendant ces deux longues années. Le dégoulinant Salomon en faisait partie plus qu'on ne l'aurait voulu, mais d'autres, aussi, qu'on ne va pas tous nommer ''parce qu'ils ne le valent pas'' ! Mais cette fausse Cassandre d'opéra comique (mais triste !) a augmenté son air ridicule grâce à un titre baroque, ''Directeur général de la Santé'' : seul un comité d'énarques peut accoler des mots qui ne peuvent en aucun cas figurer dans un même ''groupe lexical''. Comment osent-ils de telles insanités ? En plus de fou, le pouvoir rend-il totalement con ?
Au milieu de ces ''tsunamis'' de non-sens, de contre-vérités, d'énormités, des prestations archi-douteuses de faux spécialistes de rien du tout --et surtout pas de ce dont ils nous parlaient-- au milieu d'ostracismes de tous ceux qui ne partagent pas leurs visions crépusculaires et leurs fantasmagories inquiétantes... ou au milieu de l'ostention sacrificielle de milliers de bras piqués --sans la moindre décence, sans la moindre utilité et sans le moindre intérêt--, quelques images ont surnagé plus encore que d'autres. (NB : il faudra bien, un jour, qu'un ''thésard'' se passionne sur la débauche de bobards qui a tenu lieu de ''stratégie-sic’’ pendant la commedia dell'arte qu'ils sont arrivés à tirer d'une épidémie moyennement menaçante et plutôt peu dangereuse, mais dont ils ont fait l'acte fondateur de leur volonté de servitude des peuples --décérébration qu'ils poursuivent, à cet instant précis, par le drame dostoïevskien mâtiné wagnérien qu'ils font de l'Ukraine poutino-zelenskienne : soit on pense ''comme il faut'' et on est invité dans les ''dîners-en-ville'', soit on est un enfant de poutine et on est passible, sans jugement, d'internement psychiatrique !).
Mais ce qui s'est imposé à ''l'écran noir de ma nuit blanche'', la nuit dernière, portait sur une toute petite chose, à peine une phrase : ''un détail de l'histoire'' qui nous a été imposé pendant des semaines et qui a coûté des sommes extravagantes au budget de la Nation --déjà tellement malmené par l'impéritie et l'amateurisme de nos responsables totalement irresponsables, et par la mise en œuvre des décisions de McKinsey (mensongèrement réputées être prises par un ''comité scientifique"!). Je veux parler de leur rengaine insupportable : ''On peut discuter de tout... sauf des chiffres''. Ce''Leit-Motiv'' de la plus grande campagne d'intox pour défendre leurs échecs en cascade devant le''covid'' est un défi à l'intelligence. Or je ne me souviens pas d'une immense levée de boucliers de nos soi-disant ''scientifiques'', ni d'un gargantuesque fou-rire devant cette contre-vérité suante de prétention et de cuistrerie, ni même d'une ''remise à l'heure des horloges'', pourtant vitale, cette fois.
Le théâtre ''covid'' nous a donc punis, tous les jours, fêtes carillonnées incluses, de cataractes de chiffres dont pratiquement ''pas un seul ne valait tripette'', comme on disait joliment aux temps où on parlait encore français ! Le pauvre téléspectateur baissait la tête sous la bourrasque : tel jour ou tel autre, il y avait 12345 patients en soins critiques contre 12346 la veille, et 123 décès avaient été enregistrés sur les 12345678 malades déclarés depuis le 31 février, dont 1234567 encombraient les 12345 lits d'hôpital, ce qui portait à 12345678,9 le nombre de décès attribués (le plus souvent sans la moindre bonne raison : des cancéreux, des obèses, des cardiaques, des centenaires...) au covid. Un seul but : foutre la trouille au pékin !
On comprend qu'ils aient préféré éviter de ''discuter'' ces chiffres, car --c'était clair, net et sans bavures-- pas un seul n'aurait résisté au moindre examen sérieux ! Ce n'est pas pour rien que la France a été démontrée le pays où il y le plus de morts attribués à tort au covid : on n'est plus dans la médecine, on nage dans la ''comm'' et le mc-kinsisme aigü ! Nos Nuls multidiplômés n'aimaient pas qu'on leur fasse remarquer que la surmortalité sur l'année 2020 était très inférieure au nombre des décès attribués au covid : la réalité fait désordre, lorsqu'elle n'obéit pas aux ordres !
Tout le monde le sait mais a tendance à l'oublier : la vérité est aux antipodes de ce fatras discursif, et ''Rien n'est plus faux qu'un chiffre exact'' ! Et le fait que nous soyons inondés de chiffres présentés comme inattaquables (en tout cas... pour ceux qui vont dans le sens de l'histoire, les dangereux ''progressistes'') ne doit pas nous empêcher de nous souvenir en permanence que exactitude et précision ne coïncident que par accident... surtout lorsque les dits chiffres sont présentés comme ''vrais''... comme si un chiffre pouvait, une seule fois, ''être vrai'' : un chiffre, c'est justement ce sur quoi doit porter la discussion, l'explication, le doute, l'interprétation... On le vérifie à chaque ''JT'', à propos du nombre de morts, tant russes qu'ukrainiens, dans l'improbable conflit qui frappe si fort à notre porte...
Mais nos cuistres, tout-puissants dans leur nullité encyclopédique, confondent ''science'' et ''vérité'' : depuis le jour ''J'' de la pandémie (Dies irae, dies illa !), Macron a obéi comme un toutou, s’agenouillant devant les hypothèses les plus in-vérifiées, les plus indémontrables et les plus farfelues d'une camarilla d'oracles sans vision, ''LE comité scientifique'' (qui est également dit : ''la Science dit que...'', ou : ''les savants recommandent...''. En réalité, ils contre-signaient ce que Mc Kinsey et ses émules appelaient mensongèrement ''une stra--té--gie'')... On a vu dans quelles impasses ils nous ont conduits ! Ces cuistres avaient oublié --s'ils l'ont jamais su !-- que la différence définitive, absolue, irrémédiable qui sépare la Mathématique de la Science, c'est que la première n'est que ''réponses'' et certitudes... là où la seconde n'est et ne doit être que doute, confrontations, hypothèses, retours, et --peut-être-- progrès... Mais rassurez-vous : tous, à commencer par les plus infâmes, ont été promus dans l'ordre de cette Légion qui fut longtemps ''d'Honneur''... (Devant une telle débauche de honte, j'ai failli renvoyer la mienne, mais ils ne le méritent pas !)
Estimons-nous heureux de nous être sortis à si bon compte de la crise dite ‘’du covid’’ --ou plus exactement ce que nos nuls-au-pouvoir en avaient fait, au nom de ce mensonge tous azimuts qu'ils se trouvent malins d'avoir baptisé ''la science'' (NDLR : comme ça serait beau, s'ils ne parlaient que de ce dont ils ont une idée, même petite !)... En revanche, personne ne peut garantir que nous aurons autant de chance avec la pandémie suivante, ou avec l'actuelle crise ukrainienne... où leur bêtise incommensurable, leur capacité à se (et à nous) tromper sur tout, leur absence encyclopédique de ''vista'', leur manque abyssal --vraiment ''sale '' !-- de toute culture, leur orgueil entêté et leur manque de pudeur devant leurs propres mensonges (qui sont tout, eux, sauf propres !) peut ouvrir la porte à n'importe quoi. Il semble que nous soyons partis, de nouveau,sur une vraie bonne mauvaise voie ! Mac Kinsey va en signer, des contrats-bidon que rien, RIEN, ne peut justifier...
Finalement, c'est sans doute ça, la seule idée de génie de l'année : profiter de la faiblesse d'un Etat paumé pour en soutirer un maximum... et (car on n'est pas américain pour rien) refiler des informations à la CIA, en poussant un peu les idées --généralement mauvaises pour nous-- de notre ancien ami; l'Oncle Sam... Ce n'est pas à moi qu'elle est venue, bien sûr, et moins encore dans mon sommeil. C'est même pour éviter ce genre de tentation (''la seule chose à laquelle on ne peut pas résister'', disait Oscar Wilde) que je n'ai jamais voulu approcher le monde politique !
H-Cl.
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A redécouvrir(5): Iggy Pop and James WilLiamson : « Kill City » 1979
A redécouvrir(5): Iggy Pop and James WilLiamson : « Kill City » 1979
Pour le fan d’Iggy Pop, un grand vide sépare Raw Power de The Idiot, Entre cure de désintox et séjours à l’asile, Iggy Pop avait d’autres choses à faire que de la musique. On se dit que, sans Bowie, Iggy Pop ne vaut pas tripette. Pourtant, bien que Kill City ne fût sorti qu’en 1979, il fut justement enregistré en 1975 avec James Williamson, le guitariste pour partie responsable du changement sur…
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Cauchemar
Le virus "ZC3A²" avait fait des ravages dans la démographie des continents, interrompu les processus de création de richesses.
En Nortavera, pays en pointe sur la scène internationale avant le XXe siècle, après les élans de solidarité envers les victimes, les manifestations de reconnaissance envers ceux qui avaient soigné, approvisionné, transporté, assuré les sécurités, l’individualisme et la recherche par tous les moyens d’un profit pour soi, avaient triomphé.
Des patrons fraudaient allègrement à l’indemnisation du chômage partiel en faisant travailler leurs salariés chez eux tout en les déclarant chômeurs, licenciaient et embauchaient aussitôt un salarié dont la rémunération était largement financée par l’État dans le cadre d’un plan favorisant l’accès des jeunes à l’emploi. Des chefs d’entreprise se querellaient, ne payaient plus un loyer, un contrat dont l’exécution avait commencé, conservaient la TVA plus longtemps, demandaient à la garder pour toujours. Le clou : ils se déclaraient faillis et la loi les autorisait à se débarrasser de leurs dettes, d’une partie de leur personnel et à racheter à vil prix leur propre entreprise.
Des salariés avaient mis en avant un imaginaire droit de retrait pour, aux frais de la princesse, échapper à la fois au salariat et quelques jours au confinement, en famille, clandestinement et à la campagne.
Des chômeurs prétextaient des pathologies les exposant plus que d’autres au virus quand il leur était proposé un nouvel emploi.
Quelques professeurs (très peu) doublaient la durée de leurs vacances avec de semblables subterfuges.
Des travailleurs indépendants et des commerçants ultra-libéraux se trouvèrent à gagner plus d’argent en cessant toute activité qu’en travaillant, grâce aux généreuses modalités de calcul des indemnisations.
Personne ne songea à lire ce petit bouquin passionnant et diabolique de Paul Lafargue , " Le droit à la paresse", pour justifier intelligemment son refus de "l’étrange folie" de "l’amour du travail" en le fustigeant philosophiquement. Était-ce trop demander d’au moins simuler l’intelligence ?
Une pluie diluvienne d’aubaines s’était abattue sur un pays où les "jamais-contents" - non nécessairement les "sans-le-sou" -, ne furent pas davantage satisfaits (fallait s’y attendre), mais complétaient, comme jamais, leurs livrets d’épargne qui ne leur rapportaient plus grand chose depuis des lustres, privant la croissance de l’un de ses puissants leviers.
Allez expliquer à des gens qui, quelques mois plus tôt, remplissaient leur caddie de pâtes et de rouleaux de papier-cul et qui, en bonne santé physique, formaient de longues files sur les trottoirs d’un grand port de l’extrême nord-ouest du Pays pour être dépistés - on se demandait si ce dont ils soufraient était si difficilement dépistable - qu’il leur fallait dépenser leur argent pour que l’économie se refasse la cerise, que les gens retrouvent du boulot !
L’État, l’Assurance chômage, l'Assurance maladie, la Retraite, les Collectivités territoriales, servaient leur prestations en mode "open bar" et tous leurs ressortissants s’accoudaient au comptoir. Le Fisc, la Collecte des Cotisations, mettaient la pédale douce dans le recouvrement des sommes dues à la demande des débiteurs. Il n’y avait plus de contentieux.
Tous les lobbies se pressaient au guichet des ministres pour demander la levée des contraintes, l’octroi d’avantages, de subventions, d’aides et de crédits non remboursables (un nouveau “concept”) dont ils n’avaient parfois pas besoin, qu’ils encaissaient et plaçaient en bourse à des fins de spéculation.
Pour la première fois, selon un scenario que personne n’aurait osé écrire, on eut une illustration concrète de ce que signifiait le "ruissellement de l’argent". Une jeune présidente à qui, à peu près tout avait jusque-là souri, déclarait quelques mois plus tôt, que le phénomène se produisait quand les gens d’en haut, prenaient des initiatives et gagnaient tant d’argent qu’il ruisselait vers les gens d’en bas, le long de la corde de course en montagne à laquelle ces derniers étaient accrochés, suivant le chef éclairé et hardi, certains par un pied, d’autres par le cou. Là, sans les patrons, ni le travail, on obtenait de bien meilleurs effets. Les économistes n’osaient pas dénoncer la transmutation de l’or en plomb, ni le "bon argent" en monnaie de singe. Les risques d’inflation faramineuse puis de banqueroute étaient pourtant considérables.
Dans le monde, les gouvernants promettaient tout, des conteneurs de milliards exprimés dans toutes les monnaies du monde étaient déversés aux deux bouts des sociétés : les entreprises et les gens "d’en bas". L’entre-deux, le plus nombreux, s’inquiétait d’avoir à acquitter de nouveaux et douloureux impôts destinés à pallier les conséquences de l’extravagante et prodigue “fête des survivants” avant que l’inflation rogne encore plus leur pouvoir d’achat. Avec l’effet attendu qu’elle dévalorise les dettes étatiques himalayennes générées pour acheter la paix et lisser sur longue période la surmortalité liée au virus. Les défauts de paiements effaceraient ce qu’il resterait des monumentales ardoises qui devaient contribuer à faire réélire les gestionnaires de la crise ou à les laisser finir tranquillement leurs mandats.
Pendant ce temps, les milliardaires - à part une poignée d’immensément riches qui s’auto-déclaraient solidaires et généreux, tout en se gardant de faire le moindre don à leur État - serraient les fesses et se faisaient discrets. Ils redoutaient un impôt qui les aurait spécifiquement visés. On aime bien crier avant d’avoir mal dans ce monde-là.
En Nortavera, de populeuses cohortes de citoyens, sans bien comprendre ce qu’il se passait, s’engagèrent à ne jamais plus voter, en privilégiant à l’avenir, la véhémence et la violence pour obtenir des avantages.
Le gouvernement prenait des mesures visant à enrayer l’épidémie, mais on lui opposait que c’était trop tard, trop tôt, que le moment était mal choisi, que sa politique sanitaire était illisible, qu’elle n’était pas assez énergique, qu’elle était brutale, liberticide, pusillanime, que les indicateurs de la progression de la pandémie et de son aggravation étaient trompeurs, la preuve les morts du dimanche qui n’apparaissaient dans les statistiques que le mardi... Les moins de vingt-cinq ans se fiaient à d’autres statistiques qui les disaient moins exposés aux conséquences tragiques d’une contamination, alors ils s’asseyaient groupés, serrés, sur les recommandations destinées à protéger les personnes fragiles. Ceux dont les entreprises s’enrichissaient de rassemblements risqués ne voulaient connaître de chiffres que ceux qui se rapportaient à leurs caisses enregistreuses et aux boîtes à espèces dissimulées sous leurs tables. Ils manifestaient devant les hôtels des représentants déconcentrés de l’État en demandant la liberté de commercer et de vivre (eux) à en mourir (les autres).
Les cultivateurs faisaient des razzias sur les produits phytosanitaires et ré-ouvraient leurs armoires métalliques provisoirement “cadenassées” avec de vieux sandows où leurs saloperies attendaient, confinées, des "jours meilleurs" sans se douter, quelques semaines auparavant, que ces derniers étaient proches. Les viticulteurs bio s’arrangeaient avec les contraintes de leurs cahiers des charges. L’herbe ne repoussait plus nulle part. Les abeilles mouraient de plus belle, le miel, nouvel or jaune se faisait rare mais, heureusement les chinois avaient inventé une mélasse de substitution qui ne valait pas tripette mais trompait maints acheteurs. Les éleveurs dopaient leurs bêtes pour les épaissir et vendre du gras et de l’eau au prix du muscle - normal en ces temps de sécheresse sévère -. Des fonctionnaires dysfonctionnaient, ceux qui d’ordinaire contrôlaient, dérapaient, fermaient les yeux sur les malhonnêtetés. Les boites de nuit qui n’avaient pas l’autorisation d’ouvrir se transportaient dans les bars qui eux, l’avaient. Les fous défilaient contre le masque, les crétins, bien plus nombreux aussi. On cassait la figure de ceux qui vous demandaient de le porter. On cassait la figure de ceux qui ne le portaient pas. Le même sort attendait ceux qui le portaient qui étaient parfois les mêmes que ceux qui vous demandaient de le porter, mais pas forcément. On enregistra des cas de bagarres de masqués entre eux et de non masqués entre eux. Des tuniques mauves tentaient de s’en mêler mais s’emmêlèrent dans leurs revendications, au point de passer pour des militants syndicaux radicaux luttant pour "du travail pour tous” ce dont certains ne voulaient surtout pas (dans les deux camps) et se retrouvaient à chahuter méchamment, une ancienne comique scatologique qui disait les aimer plus que tout et qui voulait aussi devenir présidente de la République pour faire aboutir leurs revendications, affirmait-elle. Aussi quand cette dernière déclara :” Je lâche rien, en tout cas pas maintenant !”, on ne fut pas sûr de bien comprendre.
Les rescapés archi-minoritaires des mouvements pas tout à fait populaires d’avant-crise s’étaient convertis au terrorisme, les flics cognaient, les pompiers avaient peur. Les négociateurs des syndicats multipliaient par dix les montants de leurs prétentions en se disant "dans le bordel ambiant, ça pourrait marcher et même si on en obtient le cinquième, on les aura bien niqués". Et ça marchait.
Les humanistes de gauche ne savaient que dire, les humanistes de droite priaient, les extrêmes-droites jubilaient et inventaient des histoires à dormir debout, mais que des fractions non négligeables de peuples gobaient. Les pragmatiques faisaient n’importe quoi au nom du pragmatisme, versaient dans l’opportunisme et commettaient au moins une grosse erreur par jour qui coûtait la vie à des gens (on n’arrivait pas à les dénombrer), les réalistes ne réalisaient pas ce qui arrivait, les gauches et les droites traditionnelles s’étaient dissoutes, les ultra-libéraux n’en finissaient pas de manger des chapeaux en exigeant plus d’État. Les extrêmes-gauches se rapprochaient des extrêmes-droites ayant déjà en commun la dénonciation de tout, l’absence de projet économique et politique un peu élaboré - qui les eût fait ressembler à tous les autres et les eût exposés à l’intelligence de probables contradicteurs - dans le but d’ajouter au trouble et de venir y pêcher. On eut même un "Front populaire" (sic.) de Zeflay à Chaudour en passant par trois ou quatre plumitifs additionnels. Les sécessionnistes de tout poil se marraient : le foutoir était favorable à leurs causes.
Les chefs de village, de bourg et de ville qui avaient, dans un vaste mouvement de rébellion impolie, tant dénoncé, au moment du Grand Déballage, le fait que la présidente les tinssent pour quantité négligeable, et qui s’employaient à dire, urbi et orbi, que "chef élu, c’est vraiment trop dur" - les sondeurs estimaient alors à plus de 50 % le mouvement de leur prochaine désertion -, se représentèrent tous comme un seul homme et une seule femme (qui, au mieux, serait 1ère ou 2ème adjointe, ce qui en dit long sur les conseils de ces communautés, sur les hommes et la noblesse de leurs ambitions) aux échéances suivantes. Ils n’avaient pas obtenu de nouvelle revalorisation de leur "indemnité de fonction", mais y croyaient encore et s’ouvraient, le temps d’une demi douzaine d’années supplémentaires, une nouvelle période de chantage à la grève administrative et au boycott de la collaboration inter-collectivités territoriales et étatiques. Les présidents de Régions se rêvaient Rois en leur Pays, levant l’impôt, rétablissant les langues de jadis qu’il ne parlaient pas, armant des policiers provinciaux (recalés des concours nationaux), imaginant des croisades pour des causes insensées, rendant une justice conforme à leurs intérêts, bâtissant des résidences royales plus somptueuses que les hôtels de région qui avaient déjà coûté des blindes (au passage, la réinvention de l’amour courtois n’était pas prévue). Les grands chefs déconcentrés de l’État entraient en dépression et se convertissaient (selon le lieu et la nature des terrains de leur affectation) à la pêche en rivière ou au gros en mer et à la culture des rosiers et de potagers, ou demandaient leur mutation dans des emplois très subalternes. Les bourgmestres des grandes villes se prenaient pour les premiers magistrats de villes illustres, libres, grandioses et uniques, à l’instar de ce que furent au moyen-âge, Venise, Florence, Anvers, Amsterdam. Ils ne connaissaient pas les villes de l’Orient proche, de Chine, d’Inde... qui, avant celles de l’Europe avaient étincelé et stupéfait. Certains étaient incultes et préféraient la moto à la lecture.
Il comprit qu’il était suivi. Il se mit à courir. De plus en plus vite. Son cœur battait à tout rompre. Sa poitrine en feu lui faisait un mal insoutenable. Des autos, des tracteurs, des chars, des bateaux, des hélicoptères, des drones, des buggys, le pourchassaient. Sa vie allait finir là...
Il s’éveilla en sueur... Mauvais cauchemar. Il était en France, un bien beau pays, celui des lumières et des droits de l’Homme. Son peuple y savait faire les révolutions. Tout allait bien. Même s’il fallait prendre garde.
Serge Lebahy
(Ce billet n’est pas un pamphlet. C’est le compte-rendu d’un cauchemar terrible dont les scènes s’inscrivant dans la mécanique chaotique et insensée des rêves, ne sauraient être rapprochées, sans mauvaise foi, d’une quelconque actualité. Toute ressemblance avec un pays réel, des épisodes de vie, des groupes de personnes et des individus réels, résulterait de fortuités regrettables)
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John Wesley notre frère a encore frappé !
Colon-guette ta mère !
Les gens meurent de faim en Haïti: le département d'État des USA s'en fout pas mal. Il y a eu massacre à La Saline, le gouvernement américain s'en fiche. La Cour des Comptes publie un rapport qui fait état de la dilapidation des fonds Pétro Caribe, le département d'État s'en branle. Des groupes de bandits prennent le pays en otage, cela ne vaut pas tripette pour les américains. Une vague sombre d'insécurité s'abat sur le pays, cela les indiffère. Un bâtonnier est assassiné dans des circonstances suspectes dans le pays, ils se taisent.
Alors que, quand il s'agit d'élections, ils veulent s'ériger en donneurs de leçons et en commandeurs. Les américains, on dirait, sont plus intéressés à faire des élections en Haïti que les haïtiens, eux-mêmes. Alors qu'ils savent pertinemment que la démocratie n'est pas seulement une affaire électorale, mais une question de prise en charge des revendications sociales et économiques de la majorité. C'est aussi et surtout le droit à l'autodétermination des peuples. Ce, pour dire que cette volonté arrogante, ou cette arrogance volontaire américaine, de s'ingérer dans la politique interne du pays, est anti-démocratique.
Il faut le rappeler aux américains qu'il y a des problèmes plus pressants en Haïti que les élections. Devrais-je leur rappeller aussi que ce régime pourri, corrompu et incompétent, qu'ils supportent est issu de ces élections frauduleuses, qu'eux même, avaient manigancées. Des élections, il y en avait toujours en Haïti, mais elles ont toujours servi de prétexte à l'impérialisme américain pour imposer des pantins, des girouettes, comme Martelly, comme Jovenel, à la tête du pays. C'est cette mascarade qu'ils veulent reproduire dans le pays en voulant chauffer les dirigeants haïtiens à faire des élections malgré l'absence de conditions et de climat favorables.
Il est clair que les américains ne nous aiment pas, comme ils n'aiment personne d'ailleurs. Leur action politique va toujours dans leurs intérêts. Leurs intérêts sont aujourd'hui notre sous-sol, nos ressources minières et naturelles. Paradoxe de l'histoire, notre pauvreté alimente leur richesse, car malgré notre situation économique précaire, nous sommes le deuxième pays importateur du riz américain. C'est pourquoi les USA font tout pour conserver le statut quo et pour empêcher l'émergence d'une pensée sociale en Haïti ou la montée d'un secteur progressiste qui pourrait porter un projet de transformation radicale de la société haïtienne.
Il faut enfin prendre notre courage à deux mains pour le cracher à la face des yankees pour leur dire que nous voulons respirer librement, que nous voulons prendre notre destin en main, que nous besoin de vrais amis qui peuvent nous aider à investir dans la production nationale, dans l'éducation, dans la santé, dans l'environnement. Et s'ils veulent vraiment nous aider à faire des élections, qu'ils viennent d'abord nous aider dignement à promouvoir une classe d'hommes et de femmes compétents, honnêtes, intègres et progressistes dans le pays, et d'arrêter donc de supporter des incompétents, des dealers de drogue, des voleurs, des corrompus, des immoraux en Haïti. Sinon, il faut, au risque de perdre cartes de résidence et visas, faire un doigt d'honneur à ces impérialistes qui veulent à tout prix notre mort collective.
John Wesley DELVA, poète, citoyen angagé et libre.
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Green tripe! Smell it through the box, smell it through the can. Wishing they had thumbs, oh man oh man. Yum!! For 🐶 and 😸. #tripett #chewyboxlove #pumainthehouse #boxersofinstagram #greentripe
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I finally opened the tripett (green tripe) I bought for Benji to try and he loves it. He loves it just as badly as it smells, boy howdy does it smell damn awful. I portioned out several servings to freeze and gave him one mixed with a little kibble. Scarfed all of it in his bowl then stared at the empty can on the counter begging for more. Used a little water to rinse off what was left in the can and poured it in his empty bowl. He drank that slurry down and licked the bowl clean.
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Cette analyse ne vaut peut-être pas tripette mais il me semble que l'âge de la maturité est celui à partir duquel vous commencez à marcher les mains dans le dos sans tenir un téléphone tout en profitant du paysage qui s'offre à vous.
J'ai tellement hâte d'y être.
Etienne Dorsay
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Agents of SHIELD 1x19
tripett is a grandson of a howling commando
why isn’t coulson or ward in this montage
“the tardis” fuckin’ nerd
holy fuck it’s root!
May’s gonna walk through the Canadian wilderness for miles?
“we’re all cut from the same cloth” “black kevlar?” skye++
BUSTIN MAKES ME FEEL GOOD
HAHAHA FUCK HER MOM PICKED HER UP?
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非外傷性の労作性虚脱を起こす原因(熱中症と間違えやすい鎌状赤血球化による虚脱は血液が不足することで衰弱感を生じることによる鈍い虚血痛のため適切に対処しなければならない) 喘息、心臓緊急症、熱中症、鎌状赤血球化 アスリートが非外傷性虚脱を起こす原因として多いのは、喘息、心臓緊急症、熱中症、鎌状赤血球化の4つになります。 これらの疾患はすべて、適切に対処しないと致命的になりうり、これら疾患の兆候と症状にはいくつかの重要な違いがあるため、突如虚脱した場合には、その違いにより対処しなければなります。 喘息 喘息は、炎症と気管支痙攣により気道が閉塞されるものであり、呼吸困難のために酸素が適切に体内を循環しにくくなります。 喘息の兆候と症状には、胸が締めつけられる感覚、「呼吸を整える」ことができない感覚、咳、明らかな喘鳴(ゼイゼイと息をする音)が挙げられ、喘息歴のあるアスリートは、医師に処方された発作止の吸入薬を常に持ち歩く必要があります。 心臓緊急症 心臓緊急症は、しばしば突然に何の兆候もなく発症しますが、一部のお客は過去の運動時に胸痛や失神、めまいを経験しています。 このような人が心室細動を起こすと、意識消失、呼吸停止、また場合によっては発作を起こす可能性があります。 熱中症 鎌状赤血球化による虚脱と最も間違えやすいのは、熱中症になります。 しかし、通常、鎌状赤血球化は最初の数分以内に発症するため、暑熱環境に置かれている時間は深部温が著しく上昇するほど長くはありません。 熱痙攣では筋が固まって緊張し、触れてわかるほどに収縮し、このような痙攣は極度の痛みを生じます。 熱中症を起こした場合は、錯乱、発作、さらには昏睡などの、中枢神経系の傷害を生じる可能性があります。 鎌状赤血球化 鎌状赤血球化による痛みは、ときに痙攣とも表現されますが、実際には痙攣というより、筋に血液が不足することで衰弱感を生じることによる鈍い虚血痛になります。 この下肢の鈍痛と衰弱感は、通常、鎌状赤血球化の最も明白かつ確かな症状になります。 鎌状赤血球形成傾向(SCT)を有するアスリートが痙攣を訴えた場合、念の為に鎌状赤血球化として対処すべきとされています。 鎌状赤血球化の兆候と症状には、上に挙げた各疾患と似ている場合があり、またすべての人に同じように現れるわけではなく、左上腹部や胸部の痛み、胸が締めつけられる感じ、呼吸困難、体調不良を訴える人もいます。 鎌状赤血球化による虚脱をしている人は、すぐに意識を消失することはなく、自分の症状を伝えることができます。 #鎌状赤血球形成傾向 #熱痙攣 #横浜 #桜木町 #野毛 #Nakajima整骨院 引用・索引Alexy T Sangkatumvong S Connes P Pais E Tripette J Barthelemy JC Fisher TC Meiselman HJ Khoo MC and Coates TD Sickle Cell disease Selected aspects of pathophysiology.Cill Hemorhelol Microcirc 44:155-166.2010 https://www.nakajimabonesetter.com/entry/blog/post-8573 (Nakajima整骨院) https://www.instagram.com/p/CDAoKC3hzAI/?igshid=w2e0nj95toak
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Quand le féminisme est instrumentalisé c'est les femmes qui trinquent et les subventions c'est une question budgétaire mais aussi politique. Pour l'instant c'est beaucoup plus rentable d'afficher des convictions féministes (ou écologistes) dans les médias que d'y mettre réellement des financements - les associations se battent tous les ans pour obtenir trois francs six sous des mairies.
C'est exactement pareil pour les marques ou entreprises qui mettent le drapeau gay sur leur logo au moment du pride month américain : coût=zéro mais gros bénéfice en terme d'image. Est-ce que la boîte a fait des efforts quelconques au-delà de proposer des donuts arc-en-ciel? Personne ne va vérifier. L'affichage antiraciste ? Pareil. Toutes les entreprises se vendent comme equal-opportunity employer mais ça vaut pas tripette.
Bref, l'omniprésence dans la com d'une cause populaire chez les clients (là, les électeurs) ne veut absolument pas dire que ça se traduit en autre chose que du performatif. C'est vrai pour les politiques comme pour les médias, qui vont toujours préférer des personnalités clivantes pour créer artificiellement du clash, donc des vues, donc des clics.
C'est détestable et ça me gonfle - surtout quand on passe le crachoir à des Autain ou des de Haas qui sont loin de représenter qui que ce soit.
Certes, je n'ai jamais débordé d'affection pour Éric Coquerel, mais on est d'accord, cette accusation est totalement bidon ?
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Quatorze semaines ? Et pourquoi pas 19 ou 25 ?
Nos parlementaires croient, dur comme fer, que chaque “changement pour le changement” qu'ils nous imposent serait une preuve de leur intelligence. S'inspirant d'Alphonse Allais (“une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites”), ils sont devenus des “pros” du changement pour le pire, quand ce n'est pas pour l'horreur absolue. Avec une écrasante minorité soi-disant majoritaire de 102 voix pour et 65 voix contre (mais 410 députés s'étaient fait “porter pâles”, les pleutres ! Quel dévoiement de la démocratie !), ils ont adopté le 8 octobre en première lecture un projet de loi : le délai légal pour avorter est de14 semaines de grossesse. Dies irae, dies illa, dies angustiæ et calamitatis (traduction libre : “on en est pas sortis”!)
Par une ironie extrême du destin (qui s'est sans doute arrangé pour que l'histoire puisse ne jamais oublier les noms des responsables-coupables de cette tache sur notre représentation nationale qui ne l'est plus du tout), ce vote honteux a eu lieu quelques instants à peine avant un débat sur les souffrances animales, cent fois plus urgent aux seuls yeux de ces “mal-pensants” absolus. Quelle honte ! En France, aucun être vivant n’est plus mal protégé que le petit de l’homme…
Ce vote est une nouvelle étape dans la culture de mort. On va nous raconter que rien n’est joué, que ce n’était que la première lecture, et autres sornettes. Des foutaises, comme cette pauvre déclaration des évêques de France, timide et tardive, qui “enjoint aux citoyens de s’informer” (sic !) et de “faire connaître leurs réticences” (re-sic !). Des mots riquiqui, chétifs, inutiles face à l'acharnement de ravageurs qui ne rêvent que de tout détruire… Et les lois scélérates de se succéder… Un jour, on autorise l’IMG (Interruption Médicale de Grossesse) jusqu’au neuvième mois, c'est-à-dire l'assassinat “légal” d’un bébé au prétexte d'une soi-disant “détresse psycho-sociale”, fourre tout in-mesurable et in-diagnosticable… comme si ce qui est réputé légal serait légitime, défendable, excusable, justifiable, moral, permis, admissible, pardonnable ! Un autre jour, c'est la suppression de la clause de conscience “spécifique IVG” qui fait de l’avortement un acte médical “normal”. Une autre fois, c'est la PMA sans père (en attendant la GPA pour tous), dans le prolongement normal (?) des lois Veil, Aubry, Taubira, etc… Et ces casseurs voudraient présenter comme autant de points de non-retour les jalons de ces étapes mortifères. Y a-t-il des limites à leur haine pour l'homme ?
Les pseudo “valeurs de la République” n’ont plus rien à voir avec le “rêve républicain” des origines. Aux yeux d'une “intelligentzia” inintelligente, dite “progressiste” (pour les idées, pas pour l'humanité), tous les efforts du législateur doivent être tendus vers la protection de jolis lionceaux de soi-disant brutalités des gens de cirque, et éviter à de jeunes dauphins sympathiques l'horreur de naître ailleurs que dans des eaux par nature hostiles à leur existence-même. Pour les petits d'hommes, en revanche, rien n'est trop violent pour les exterminer, au nom de mauvaises raisons que la raison ne devrait même pas connaître, comme si tout transgresser était une obsession pour ce qu'est devenue la République, pour eux.
Pour être certain (c'est important, pour moi, dans ce blog) de ne pas me laisser influencer par ma morale dite bourgeoise (par ceux qui ne voient d'elle que ce qu'elle n'est pas) et même par la Morale tout court, par mon histoire personnelle ou par celle, majuscule, de la France, ou par la Foi que je revendique sans agressivité, j'ai été visiter plusieurs sites sur le “web” qui tournent autour de “qu'est-ce que c'est qu'un embryon de 14 semaines ?”. Vous devriez le faire, c'est une expérience dont on ne sort pas indemne : on croit savoir… on pense qu'on est à peu près au courant… on a des réminiscences de “terminale”. Ce n'est pas vrai. Mais comme j'aimerais, en revanche, que “les autres” soient parfois capables de quitter le prisme idéologique de leur supériorité faussement compassionnelle…
Au bout de 14 semaines d'une grossesse, l'embryon n'est plus le petit “machin” pas très beau à qui on pourrait, si on n'est pas doué côté imagination, sensibilité et empathie, ne pas attribuer le qualificatif “humain”. C'est déjà un “bébé”, certes lilliputien (il mesure dans les 15 cm et pèse quelque 110 grammes) mais sa croissance a déjà pris un rythme très rapide et son poids double en une semaine. Tous ses principaux organes sont en place et commencent à fonctionner de façon coordonnée. Son apparence se rapproche de plus en plus de celle d’un petit homme, tant au niveau de la position que des proportions des différentes parties de son anatomie : son corps n’est plus courbé comme un petit haricot, sa tête est droite et ses jambes sont désormais plus longues que ses bras, et l’ossification de son squelette se poursuit. A 14 semaines, le fœtus commence à percevoir les battements du cœur, les gargouillis du ventre et les bruits de la respiration de sa maman… qui pourrait, à ce moment-là, le livrer au scalpel d'un exterminateur qui n'aurait même plus le droit de refuser de se comporter en garçon-boucher…
Côté “comportemental”, son visage s’humanise, avec de petites mimiques : il fronce les sourcils et il bouge les yeux.. Il alterne des périodes de veille et de sommeil et, lorsqu’il est éveillé, il bouge de plus en plus, pliant les bras et les jambes, serrant les poings, même si ces mouvements ne sont pas encore perçus par sa maman. Son cœur est parfaitement formé, il se contracte et se dilate, envoyant le sang dans les veines qui parcourent son corps… Je vous laisse imaginer les conséquences d'une brutale interruption de ce merveilleux cycle naturel, les petits os broyés, le crâne qu'il faut exploser (la dilatation du col n'a bien sûr pas commencé, et les praticiens parlent “d'un morcellement avec une pince pour extraire le bébé” de l'utérus ex-maternel), et la souffrance de ce petit innocent sacrifié à un hypothétique confort de sa génitrice… Lui, il peut souffrir. Pas une jeune hyène ou un petit crocodile… Notre temps est vraiment devenu fou furieux !
On en revient toujours à la sagesse des civilisations qui ont précédé ce qui reste de ce qui fut la nôtre (ou ce qu'en ont fait quelques idéocrates pervers et minoritaires). Le droit romain (qui faisait partie du tronc commun de la 1ère année de Droit, lorsque je fréquentais la Place du Panthéon, en marge de la grande Ecole qui était ma vraie raison d'être) prévoyait avec une sagesse que nous avons perdue (sans la remplacer par rien qui vaille tripette) “Infans conceptus pro nato habetur”(= l'enfant, dès lors qu'il est conçu, doit être considéré comme étant déjà né). Mais sous la poussée de quelques criminels en puissance, notre chute vers le néant s'accélère, dans une “indifférence indifférenciée” catastrophique. Infans conceptus… expuncturum esse ! (= l’enfant prêt à naître peut être supprimé !).
Ressaisissons-nous tant qu'il est temps et refusons la folie légalisée : la loi ne peut être et ne sera jamais un substitut à la morale, ni le Droit au vrai, ni le légal au bon ! On prête à Napoléon III ces mots que nous devrions faire nôtres dans tous les domaines qui nous “pourrissent la vie”, ces temps derniers : “Il est temps que les bons se rassurent et que les méchants tremblent !”. Dans le contexte qui est le nôtre, où la folie semble vraiment être sortie des asiles, c'est un devoir sacré (et une des dernières chances) de nous donner les moyens de faire reculer les méchants. On sait où ils sont : dans les allées du pouvoir, le plus souvent…
Au delà de cette horreur, une question me hante : comment nos députés peuvent-ils en arriver à voter de telles lois, contre nature et contre toute normalité (ou déserter, lors du vote : “Qui ne dit rien consent”, dit le proverbe), sous la seule force d'une idéologie de mort et de haine ? Comment ne pas retourner contre eux, mais à bon escient cette fois, l'argument-bidon qu'ils brandissent dès qu'on refuse de suivre leurs mauvaises idées, ces heures les plus noires de notre histoire, quand le “prêt-à-penser” s'établissait à la Chancellerie du Reich ou au Politbureau du parti communiste ? Notre époque pourrait-elle renouer avec de telles pratiques ? Il faut craindre, devant de telles décisions, que la réponse soit “Oui, trois fois hélas…”
H-Cl.
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2017 - Poissons d’argent
Faisant un rapide calcul, je pensais tenir le temps d’atteindre les allocations. Excitant les collectionneurs pathologiques en programmant les ventes, j’ai découvert que les derniers vestiges étaient bouffés aux mites et ne valaient pas tripette.
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Débat interne dévoilé
Contribution au débat : “Manières de Dire”, son lectorat indéchiffrable...
Contribution de Christian Branthomme
"Camarades...
nous avons basculé dans une ère de l'éphémère et l’évitement interpersonnel, du rétrécissement paradoxal du temps. Seuls quelques êtres autrefois qualifiés de sensibles ou de poètes échappent à cette dérive intergalactique accélérée des monades humaines que montrait si bien le monstrueux film de cinq heures de Wim Wenders "Jusqu'au bout du monde" (que je découvre, prêté par un ami fou de cinéma, mais à mobilité réduite, qui a recréé dans son garage une salle dévolue au 7e Art avec des milliers de DVD qui en tapissent les murs) et, avec son humour morose de Palestinien décalé, le dernier Ezra Suleiman, " It Must be Heaven", que je me suis permis de vous recommander…
… combien de revues célèbres ont connu des débuts difficiles. Je prétends, preuve à l'appui, que : primo, rien ne se fait sans lenteur et, deuzio, que la revue est d'abord faite pour ceux qui la font. C'est déjà, sans affabuler, pour eux une opportunité fabuleuse.
… sans compter que rien ne semble plus volatil capricieux qu'une adresse mail.
Peut-être y-a-t-il, comme toujours, des détails diaboliques que nous ne voyons pas qui dissuadent ceux qui ont ouvert, parcouru mais refermé, se désabonnent...
Si je réfléchis subjectivement à mon propre cas, je fais partie de ces monades nomades qui suivent quand même un certain tracé de caravanier dans leur désert et dont la curiosité s'est auto-limitée à quelques sentiers balisés.
Ce qui n exclut pas quelques sorties de pistes quand d'autres textes et d'autres images attirent et distraient.
Je viens de consulter le blog d'une association connue de randonnées pédestres. Chacun peut raconter à sa façon sa dernière marche, par exemple, ses impressions sur les traces de Stevenson devant Modestine, son âne en parcourant Lozère à pieds... etc. Du fait que l’intérêt, la piste, est ici circonscrite aux GR, les contributions sont nombreuses et naturelles. Car la randonnée pédestre est une passion. A contrario, c'est peut être l'indéfinition relative de "MdD" qui ne retient pas nos éphémères lecteurs confrontés à une sorte d'OLNI.
Je hasarde cette explication qui est longuette et ne vaut pas tripette et je m' en excuse avant que de retourner de dessous ma couette.
Camarades, sans exigence podométrique, pas de pas en arrière, mais deux pas en avant ! Il faut poursuivre le sentier même si on ne sait pas où il mène..."
Extrait d’un courriel de Christian Branthomme à “Manières de Dire”
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