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#triomphe du bon sens
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Triomphe du bon sens : Harley-Davidson et Jack Daniel’s renoncent au wokisme
Le Wokisme ne fait plus recette et a vu beaucoup de marques être boycottées à cause de cela et c'est tant mieux.
Temps de lecture = 3 minutes Finalement, le grand public en ne finançant plus le Wokisme le fait reculer. De grandes marques l’apprennent à leurs dépens. Par Arnaud Florac Triomphe du bon sens : Harley-Davidson et Jack Daniel’s renoncent au wokisme Ce n’est pas si facile que ça, d’être une entreprise américaine célèbre. Toujours tiraillées entre une image de marque souvent issue de…
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lounesdarbois · 9 months
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
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christophe76460 · 2 months
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C’est vrai, il est parfois tentant de clocher des deux côtés, d’user de compromis. D’un côté, on trouve le désir de servir Dieu fidèlement en toute intégrité de cœur. De l’autre, celui de céder à la facilité, au monde qui offre un apparent secours et des plaisirs immédiats. En réalité, deux conceptions s’opposent frontalement: celle de l’homme de foi et de l’homme incrédule.
Quoi qu’il arrive, le premier place sa confiance en Dieu. Il estime toutes les circonstances à l’aune de la puissance de Dieu, sûr que son Sauveur a non seulement la capacité mais également la volonté d’intervenir en sa faveur. Au contraire, le second ne croit que ce qu’il voit. Il a besoin de concret, de palpable pour se rassurer. Aussi celui-ci juge-t-il de tout selon les apparences et recourt constamment au bras de la chair. Jamais ces deux hommes ne peuvent s’entendre, leurs langages sont aussi différents que le jour et la nuit. Soit la foi triomphe de l’incrédulité, soit l’incrédulité triomphe de la foi. Une voie médiane n’est en aucun cas envisageable.
« Mon fils, donne moi ton cœur […] » exhorte la Parole de Dieu. Il n’est pas question de n’en donner que le quart, ni même la moitié. Sans doute, serait-ce faire preuve de tiédeur. Or, chacun sait fort bien que le Maître n’approuve pas de telles réserves. Impossible de Le satisfaire en même temps qu’un autre. Un service exclusif est exigé. Il est nécessaire d’offrir entièrement son cœur, ou pas du tout. Evidemment, lorsque les temps sont durs, que la délivrance semble tarder, l’intégrité du croyant est mise à rude épreuve. Maintenant, au milieu de la tempête, l’âme croyante est face à un dilemme: continuer de croire ou céder au scepticisme ambiant.
Toutefois, coûte que coûte, il faut tenir bon, patienter, persévérer encore et toujours! C’est un fait, l’homme n’a pas de prise sur nombre d’événements de sa vie. Il n’en comprend pas nécessairement ni le sens pas plus que la raison. Néanmoins, une chose est certaine: Dieu ne se trompe jamais, Il a toujours raison. Sa fidélité ne se dément jamais: toujours, Il sauve Ses bien-aimés. Or, précisément, nous sommes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Sans conteste, voilà de quoi consoler l’âme la plus angoissée! Il y a bien longtemps, Josué interpellait le peuple d’Israël le sommant de choisir qui il voulait servir. À cette heure, nous voici tous à ce même carrefour. Faisons le bon choix!
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lefeusacre-editions · 11 months
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NOUVELLE VIE, par Aléric de Gans
Pour la sortie des Limbes du Blog du Feu Sacré, Aléric de Gans nous convie dans une forêt obscure dont la voie droite a été retrouvée à grands coups de hache.
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Mohamed Ali coupant un arbre.
" Si j’avais voulu Oui, si j’avais voulu J’aurais pu Mais je n’ai pas voulu N’ai pas voulu Donc je n’ai pas pu "
I.
— Original, dit le bûcheron qui a cessé de cogner comme un sourd.
— Étonnant, dit un policier sanglé dans un gilet pare-balles.
— Envoûtant, dit Cardamone Opera en sortant de derrière les fourrés. Tu écris souvent des chansons ?
— Seulement quand je suis ému.
Je me trouve au beau milieu d’une forêt de séquoias géants qui sentent la sève. Le bûcheron est appuyé sur sa hache et me regarde en souriant.
— Vous n’avez pas l’accent québecois, lui dis-je.
— Pourquoi ? Ça vous embête ?
— J’aime que les choses soient claires. Un bûcheron dans une forêt de séquoias, c’est le Québec.
— Vous vous trompez, dit-il. Regardez.
Il soulève sa hache, la fait tourner par-dessus sa tête en un superbe swing et entaille le tronc d’un arbre. Il se tourne vers moi, le visage fendu par un grand sourire.
— Seigneur Dieu, dis-je.
— N’est-ce pas ? répond-il.
Le bûcheron, c’est Mohamed Ali !
— This is my routine, crie-t-il en anglais.
Puis il se met à taper comme une brute. Tchak ! Tchak ! Tchak ! Il porte un jogging gris et des bottes de G.I. Ce bon vieux champion du monde envoie toute la gomme, je suis sidéré. Je le pointe du doigt en souriant comme un benêt.
— Vous avez vos papiers ? me demande le policier en sortant son calepin.
— Euh, non.
— Rien du tout ?
— Non, Monsieur.
— Vous êtes censé les avoir sur vous.
— Oui, Monsieur.
— Alors qu’est-ce qu’on fait ?
— Je sais pas…
— Je vous embarque ? Qu’est-ce qu’on fait ?
— Peut-être qu’on peut aller les chercher ensemble ?
— Chercher quoi ?
— Mes papiers…
— Vous plaisantez ?
— Non, Monsieur.
— Écoute-moi bien, enculé, si je te fume en pleine forêt, personne n’en saura rien, c’est compris ?
— Oui, Monsieur.
J’ai des flashs de passage à tabac, comme Rambo dans First Blood.
— Tu me prends pour un pédé ?
— Je sais pas, Monsieur.
— Quoi ?? Tu dis que je suis pédé ??
— Je…
Le temps que je réponde, le flic a balancé son calepin et sorti son tonfa. Il m’assène un coup sec en plein dans le creux sus-claviculaire. J’entends Cardamone Opera faire « ouffff… » en m’effondrant. La douleur est intolérable, ça me lance jusque dans la pulpe des dents. Le flic est penché sur moi, prêt à frapper.
— Enculé, dit-il.
— Attendez…
— Quoi ?
— Pardon…
— Quoi ??…
Je me replie sur moi en grimaçant. Je ne sens plus mon épaule.
— Tes papiers ! crie le flic.
Je me laisse rouler dans l’humus tandis que la douleur commence à se retirer. Les séquoias sont interminables, au moins soixante mètres, peut-être soixante-dix. Comme l’Arc de triomphe, me dis-je. Combien mesure l’Arc de triomphe ? Cinquante, cinquante-cinq mètres ?… J’ai l’Arche de la Défense en tête. La tour Eiffel a six étages, le point culminant de la capitale est à Télégraphe ou sur la butte Montmartre. C’est un vieux débat. Soixante mètres… Cinquante ?
— Debout.
— J’ai mal…
— Relève-toi je te dis !
Je m’assois avec difficulté. Cardamone s’accroupit près de moi et me pose la main sur l’épaule.
— Ça va ? Rien de cassé ?
— Je sais pas, je peux plus bouger mon bras.
— Tu sais, je suis une femme, je peux pas m’empêcher de prendre soin des gens.
— C’est gentil, dis-je en lui pressant la main.
Elle m’aide à me relever et entreprend d’épousseter ma chemise.
— Merci, dis-je en lui faisant signe d’arrêter.
— Je peux pas m’en empêcher, répond-elle.
— Je sais.
Je me tourne vers le flic qui porte de grosses lunettes aviateur. C’est un putain de Ricain, à n’en pas douter :
— Écoutez-moi bien, sale ordure de Yankee, vous êtes ici au Québec, pas dans votre pays de cow-boys. Faites attention à chacun de vos gestes. En tant que ressortissant français, je possède un passeport extrêmement puissant. J’ai des siècles d’impérialisme derrière moi, c’est pas un agent du LAPD qui va m’enterrer dans les bois. Je vais vous foutre la CEDH sur le dos, vous allez terminer votre vie dans une cellule hollandaise entre Platini et Kadyrov. C’est compris ?
Le flic ne réagit pas car il est figé. Arrêt sur image. Le mec a littéralement bugué pendant que je lui parlais. Je m’approche et tente de lui arracher ses lunettes, mais tout est impeccablement dur et homogène. Impossible d’extraire quoi que ce soit de ce bloc de vie gelé. Ali lui tapote la tête.
— Wow, dit-il. Ce salopard de poulet est raide comme une baguette de tambour.
— Il est maudit, murmure Cardamone.
— Tout ça ne me dit rien qui vaille, marmonne le boxeur en scrutant les environs.
— Vous savez quoi ? dit Cardamone. Ça me fend le cœur.
— Vous les bonnes femmes, vous êtes pleines d’empathie, lance Ali. Moi je m’en tamponne, ça me fait ni chaud ni froid. Qu’il crève.
Je me sens prisonnier d’un cauchemar. Et puis j’ai cette chanson dans la tête, obsédante et bidon : « Si j’avais voulu, j’aurais pu ». Mais si j’avais voulu quoi, au juste ? Me fixer des buts, devenir le meilleur et partir en fumée ? Parce que la vie n’est qu’un jeu qui n’a ni gagnant ni perdant. Alors j’aurais pu, bien sûr, j’aurais dû faire plus, comme Cardamone qui est programmée pour le care, mais je suis un homme et je n’en ai rien à foutre de rien en dehors de moi.
— Je m’inquiète pour moi, dis-je.
— Quoi ? s’étrangle Cardamone.
— Oui, j’espère que ça va aller.
— Ça t’arrive de penser aux autres ?
— Non.
— Tu es tellement égoïste. C’est écœurant.
— Et alors ? Tu ferais bien de penser un peu à toi.
Cardamone est scandalisée :
— Tu crois que j’ai le temps de penser à moi ? Tu crois que ça m’amuse de m’occuper des autres ?
— Il suffit d’arrêter…
— Qu’est-ce que t’es con.
Elle me tourne le dos et s’enfonce dans les bois. Mohamed Ali ricane en faisant du shadow boxing.
— Ça te fait rire ? dis-je.
— Les femmes… pouffe-t-il.
— Qu’est-ce que t’y connais ?
Il s’arrête :
— J’ai été marié trois fois.
— Tu les as rendues malheureuses, tout le monde sait ça.
— Hey, ferme un peu ta grande gueule avant que je te fasse ravaler tes mots !
— Fais ce que tu veux, tu m’impressionnes pas.
— Excuse-toi, espèce de tapette !
— Jamais !
Ali fonce droit sur moi en écrasant les racines avec ses grosses bottes de l’armée. Instinctivement, je recule.
— Tu veux te faire taper par Le Plus Grand ?
— Rien à branler.
— Ah ouais ?
Et bim, il m’envoie son direct du gauche en plein dans la gueule. Je vois tout noir et pars à la renverse, c’est incroyable. Le coup de poing d’un champion du monde des poids lourds peut foudroyer un bœuf, c’est à peu près aussi violent que d’être percuté par une petite auto à 25 km/h. J’entends Mohamed Ali qui me provoque de loin derrière des rideaux de brume. Je me noie dans un bassin d’inconscience.
II.
— Oh, espèce d’enculé, tu m’écoutes quand je te parle ?
Je reviens à moi. Cyril Hanouna est en train de me gueuler dessus dans un décor d’écrans pastel. À ma droite, Benjamin Castaldi se renifle les aisselles. Sur le plateau, le capharnaüm est indescriptible, il y a même un fauconnier qui lâche ses rapaces dans le hangar.
— Oh, abruti, tu nous écoutes ou pas ?
Je regarde Hanouna, je sens qu’il me hait :
— Pourquoi vous m’insultez ?
— Je t’insulte pas, tu fais ce que tu veux, c’est toi qui m’insultes espèce d’enculé, tu crois que t’es chez mamie ou quoi, il est fou lui.
— C’est obligé, les injures homophobes ?
— Vas-y ferme ta gueule, tu te prends pour qui, moi homophobe, va niquer ta mère espèce de baltringue.
Je me lève, encore chancelant de mon cauchemar en forêt. Une buse me fonce dessus. J’ai tout juste le temps de placer un genre de Dempsey roll pour l’esquiver avant que Gilbert Collard ne contourne son pupitre pour m’attraper le pantalon.
— Le gauchiste ! Le gauchiste ! hurle-t-il en faisant de grands gestes avec son bras libre.
Puis il mime un accouplement en se frottant à mes fesses. Cyril Hanouna est mort de rire, il ne tient plus debout.
— Lâche-moi, dis-je en me dégageant.
— Oh, le gauchiste est puritain ! C’est pas très 68, ça !
— Mais putain, c’est quoi ce délire ?
Je commence à courir vers la sortie mais l’entrée du tunnel est gardée par un énorme videur en costard. Il m’ordonne de m’arrêter, je n’en fais rien, j’essaie de le contourner à toute force, je suis en sueur, c’est dramatique.
— Monsieur, s’il vous plaît, me fait-il.
— Laissez-moi sortir !
— S’il vous plaît.
J’entends Hanouna qui rigole :
— Gilbert il l’a enculé, c’est énorme !
Pris de panique, je tente de pousser le videur qui fait deux fois mon poids.
— C’est magnifique mes p’tites beautés !
Le balèze me soulève comme une plume et me ramène en plein dans le cadre. Je me vois sur les écrans qui garnissent le plateau. Bigard est debout au milieu des chroniqueurs, il fait des gestes obscènes :
— Il l’a ouvert en deux, et LAH ! LAH ! LAH !
Le public est en fusion, je ne m’entends même pas crier. L’ignoble tête de Bigard apparaît en gros plan sur tous les murs du hangar, sa voix de stentor éméché roulant comme un tonnerre de graillon expulsé d’une poêle à frire. Une députée du Rassemblement national me fait des doigts tandis qu’Hanouna esquisse un pas de danse orientale, une main sur le ventre. C’est hallucinant. Je cherche de l’air par tous les pores de ma peau, j’ai des extrasystoles et un début de migraine ophtalmique. Une puissante nausée me saisit les entrailles et m’oblige à m’accroupir. Cardamone… J’ai besoin de toi… Pourquoi tu n’es jamais là ?
— Il est en train de faire un malaise cet abruti, dit Hanouna.
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Mohamed Ali continuant de couper un arbre.
III.
— Eh bien voilà. À l’origine, vous avez fait un cauchemar, ce qui est somme toute très banal. Seulement, dans votre grande angoisse, vous avez ouvert une trappe pour sortir de ce cauchemar. C’est là que ça se complique. Habituellement, ce genre de trappe débouche sur la réalité et provoque le réveil du dormeur, mais dans une infime minorité de cas, il se peut que la trappe débouche sur un autre cauchemar. Or il n’en faut pas plus pour se perdre. Le cerveau humain n’est pas équipé pour se repérer dans un dédale de songes. Je ne dis pas qu’il est impossible d’en sortir, mais c’est… disons, peu probable.
— Vous voulez dire que je suis coincé dans mes cauchemars ?
— En quelque sorte, oui.
— Comme dans le film de Christopher Nolan ?
— Je ne connais pas ce film.
— Inception.
— Ça ne me dit rien.
— Leonardo DiCaprio ?
— …
— Vous n’allez jamais au cinéma ?
— Ce n’est pas… non, à vrai dire je n’ai pas le temps.
— Quand j’avais douze ou treize ans, j’allais tout le temps au ciné.
— Ah ?
— Il y avait une petite salle à Sallanches, j’adorais ça.
— Intéressant. Vous aviez l’impression d’entrer dans cette salle obscure comme dans un vagin ?
— Hein ?
— Je… allez-y, je vous écoute.
— Attendez, vous avez dit quoi ?
— Je ne suis responsable de rien, c’est vous qui…
— Non, mais répétez.
— Je ne suis pas là pour parler, c’est à vous de…
— Répétez ce que vous avez dit !
— Écoutez, je crois qu’on va s’arrêter là pour aujourd’hui parce que vous avez l’air fatigué.
— Je veux que vous assumiez. Répétez.
— Ce n’est pas le sujet.
— C’est ça, ouais. Je m’en fous, je paierai pas.
— Une séance entamée est une séance facturée, vous connaissez la règle du jeu.
— Ah parce que c’est un jeu ?
— Façon de parler.
— C’est la dernière fois que je viens vous voir.
— C’est le mot vagin qui vous trouble ?
— …
— Intéressant.
— Mais pourquoi vous dites ça ?
— C’est vous qui maîtrisez la conversation, je ne fais que paraphraser.
— Je n’ai pas parlé de vagin.
— Vous avez pourtant évoqué une « petite salle obscure »… Ce sont vos mots…
— Mais !…
— …
— C’est ouf.
— Je ne fais qu’écouter.
IV.
Une lumière blanche me réveille. Je me trouve au milieu d’un champ de blé dans une région qui pourrait être les Marches en Italie. Sur une colline au loin se dresse une petite église en pierres blanches. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens bien. Je me lève et me mets en route en caressant les épis du bout des doigts. J’avance d’un pas léger dans la pente qui me mène à la rivière en contrebas. Dans le pré d’en face, un très beau cheval blanc s’élance au galop, soulevant des petits nuages de poussière fine. Je ferme les yeux et offre mon visage à ce soleil si doux. La musique de Gladiator commence à dégouliner d’un rack d’enceintes accroché au plafond. C’est super cool mais je sens que c’est le début des galères. Je m’arrête et regarde autour de moi, inquiet. Un réalisateur à casquette sort de sous l’église en pierres blanches et se met à m’enguirlander :
— Espèce de saucisse, tu sais combien coûte un jour de tournage ?? Tu nous plombes le budget avec tes conneries !!
Jean-Paul Rouve apparaît au milieu des blés. Il porte un petit foulard en soie mauve et des lunettes fumées qui lui donnent un air méchant.
— Il est nul, ce mec, dit-il au réalisateur.
— Laisse-moi gérer, Jean-Paul.
— C’est un poutinien, ça se voit. Il est pour Mélenchon.
— Jean-Paul, s’il te plaît ! (Puis, se tournant vers moi :) Aléric, on reprend au moment où tu caresses les blés, d’accord ? Et cette fois pas de bêtises. Quand on envoie la musique, tu restes dans ton personnage, OK ?
— Je dois faire quoi ?
— Quel abruti, dit Rouve.
— Comment ça, tu dois faire quoi ? s’étrangle le réalisateur. Tu rigoles, j’espère ? Allez, on fait la mise en place.
Cardamone Opera s’installe au bord du ruisseau. Elle porte une tunique blanche recouverte d’une stola verte qui s’accorde à merveille avec ses cheveux roux. Je suis surpris de la voir ici. Toi aussi tu joues dans le film ? lui dis-je, mais elle n’entend pas car elle fait mine de boire dans le creux de ses mains. Je l’appelle mais la rumeur du plateau couvre ma voix de criquet nouveau-né. Un maquilleur me passe un pinceau sur la figure sans me prévenir. Je toussote, de la poudre plein les yeux. Le réalisateur crie lumière et le soleil revient, plus chaud qu’au début, plus blanc aussi, presque cru. En l’espace de quelques secondes, mon maquillage se met à couler mais mon cœur insiste. Tout à coup j’ai peur que ma moustache à la Freddie Mercury soit anachronique. Je porte la main à mon visage et constate que ces bâtards m’ont rasé. Le réalisateur crie moteur ; je descends la colline en observant Cardamone qui se mouille les avant-bras ; elle a l’air heureuse alors je suis heureux ; les spots me brûlent le crâne ; elle se retourne et me sourit ; la musique de Gladiator met toute la gomme. J’ai la caméra dans le dos et les vallons des Marches pour horizon. Je ne suis plus qu’à quelques mètres de Cardamone, nous nous sourions. Là-haut sur la colline, le cheval blanc passe au trot et soulève à nouveau de jolis nuages de poussière.
— Tu m’as trouvée ? dit Cardamone.
— Oui.
— Où est passée ta moustache ?
— Ils m’ont rasé.
— C’est pas mal.
— Je suis coincé dans mes cauchemars.
— Je sais.
Elle fait quelques pas dans ma direction :
— C’est ça d’être adulte.
— J’ai pas envie.
— Il faut. Tu vas kiffer, tu vas voir.
Elle se penche et m’embrasse sur la joue avant de sortir du cadre. Le volume de la musique est assourdissant. Le réalisateur crie "coupez" et tout s’éteint.
Novembre 2022
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Bienvenus à Lisboa !
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Mardi 24, mercredi 25 octobre, nous nous installons à Estoril, situé au nord ouest de Lisbonne, à 25 minutes en TER. Nous prendrons ce moyen de transport chaque jour pour rallier la capitale, dans laquelle il est impossible de circuler ou de garer sa voiture.
En bons français gourmands que nous sommes, à l'aller comme au retour, nous franchissons régulièrement le seuil de Time Out Market, vaste espace dédié à la nourriture, situé dans Mercado da Ribeira. Nous pouvons nous installer sur de grandes tablées partagées pour simplement boire un verre ou se restaurer.
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Nous avons adoré cet endroit, le concept est génial, nous y avons pris l'apéritif, un autre jour dégusté une excellente cuisine portugaise et partagé des discussions sympathiques avec des anglais…
Nous débutons le parcours de visite par la fameuse Praça do Comercio, l'une des plus grandes d'Europe dans l'axe de l'Arc de Triomphe et ouverte sur le Tage.
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Lisbonne est faite de collines qui permettent des échappées sur les quartiers : Baixa, Chiado, Rossio, Alfama...
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Il y a un nombre incroyable de musées à Lisbonne et nous sommes obligés de faire une sélection. Le premier jour, nous choisissons le Lisboa Story Center, qui raconte l'histoire de Lisbonne depuis ses origines et sa reconstruction après le tremblement de terre de 1755, avec un simulateur.
Le second jour, nous enchainons avec le musée Centre d'interprétation de la morue.
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A Lisbonne, il y a aussi de nombreux jardins, nous en avons parcouru certains, comme le Jardim Botanico.
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Belle visite et dodo !
Le retour à Estoril du premier jour est un peu agité, car il fait nuit, nous nous trompons 2 fois de station et pour la troisième, nous nous trompons de sens…
Jeudi 26 et vendredi 27 octobre : nous nous rendons à Belèm pour visiter l'exceptionnel Mosteiro do Jeronimos, pas de chance, c'est jour de grève au Portugal dans la fonction publique! Qu'à cela ne tienne, nous fonçons jusqu'au Museu Berardo, à côté, qui vient d'être remembré et n'ouvrira ses portes que le soir même… Après ces déconvenues, nous nous dirigeons vers les Docks, qui se situent sous le célèbre Ponte du 25 avril.
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Puis nous rejoignons L.X. Factory, qui sont aussi d'anciens docks réaménagés : des boutiques, une librairie, des restaurants…
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Et nous dégustons le meilleur gâteau au chocolat du monde !!! Chez Landeau.
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Incroyable, si, si!!
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Nous terminons au Museu Arte Deco, ancienne demeure qui réunit une collection exceptionnelle de meubles et objets des époques Art Nouveau, Art Déco.
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Até brèvé...
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latribune · 1 year
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Nos Cris Et Le Sien 05/07/2023
Et leurs cris l’emportèrent… Luc 23.23
Jésus poussa de nouveau un grand cri… Matthieu 27.50
Cris de joie, de douleur, de colère, de désespoir, de haine, d’indignation, de délivrance… Que de cris avec des motivations si variées ! Il arrive – hélas trop souvent – que dans les situations les plus diverses, des cris fassent pencher la balance. Et rarement du bon côté. Cris d’un enfant capricieux, qui a raison de la patience de ses parents. Ils finissent par céder à la dictature du despote en culotte courte. Cris de certaines minorités qui se veulent visibles et font tant de bruit qu’elles semblent exprimer la voix de tout un chacun. Au point que ces cris font obtempérer même des politiciens aguerris craignant de ne pas aller dans le sens de l’Histoire en s’opposant à leurs revendications. Et puis, comme dans la lecture proposée, les cris de la foule qui obtient la condamnation d’un juste – du seul juste –, pr��férant la remise en liberté du meurtrier Barabbas. Combien de cris ont entraîné la roue de l’humanité vers des lendemains qui déjantent et déchantent ! Mais il est un cri d’une tout autre nature, celui que poussa Jésus, l’innocent, alors que s’achevait son supplice sur la croix : Tout est accompli. Au-delà des apparences, ce cri témoigne de son triomphe final sur toutes les formes du mal. C’est derrière cette revendication que je veux me ranger, car cette parole, ce cri m’assure une paix éternelle. Claude Siefert Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 15, versets 6 à 15. 6 Or, à chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. 7 Or il y avait le nommé Barabbas, détenu avec ses complices de sédition, parce qu’ils avaient commis un meurtre dans la sédition. 8 Et la foule étant montée, se mit à demander ce qu’il faisait ordinairement pour eux. 9 Mais Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? 10 Car il comprenait que c’était par envie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré. 11 Mais les principaux sacrificateurs incitèrent la foule à demander qu’il leur relâchât plutôt Barabbas. 12 Et Pilate prenant de nouveau la parole, leur disait : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez roi des Juifs ? 13 Et ils crièrent de nouveau : Crucifie-le ! 14 Mais Pilate leur disait : Quel mal a-t-il donc fait ? Et ils crièrent plus fort : Crucifie-le ! 15 Or Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour être crucifié.
Commentaire biblique de Marc 15.15 Voir, sur l’horrible supplice de la flagellation, Matthieu 27.26, note. D’après l’Évangile de Jean (Jean 19.1-4), ce supplice fut l’une des tentatives de Pilate pour satisfaire ou attendrir le peuple et sauver Jésus. Dans Matthieu et Marc, cette intention n’est pas marquée et la flagellation apparaît plutôt comme une conséquence de la condamnation du Sauveur et comme un prélude de son crucifiement.
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claudehenrion · 2 years
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Alea jacta est : habemus macronem (si j'ose !)
  Dans une absence totale de joie, d'esprit de fête, de satisfaction, la France a élu un nouveau Président. Le fait que l'ancien soit le nouveau (donc quelqu’un “qu'on connait”) n'est même pas une bonne nouvelle : depuis l'élection, je n'ai même pas réussi à rencontrer une seule personne qui ait un tant soit peu l'air heureux ! La France s'est exprimée, ce qui aurait dû être une bonne nouvelle (il resterait un semblant de “Démocratie” dans les comptages de voix)… mais le pays tout entier fait la gueule, et le dernier sondage BFMTV / Elabe (macronophiles à en être macronodoules !) affirme :“Selon 55% des Français, la réélection de Macron  est une mauvaise chose pour le pays”… quelques  jours après son incontestable élection (dans les chiffres uniquement, parce que le processus, lui, est pourri !).
Offrons-nous une parenthèse dans la grisaille dans laquelle nos leaders sans le moindre leadership nous condamnent à vivre, par leur nullité systémique et leur cécité volontaire, et jouons ! Avec 58, 5 % de voix “pour” et 55 % de mécontents… on touche le triomphe absurde du catastrophique “et en même temps” ! En lisant les chiffres de traviole (nos politiciens et nos journaleux adorent faire ça, pour nous enfumer… ce qu'ils font parfois), on pourrait rêver que ce soit les mêmes : le total de ses partisans s'élèverait donc à 3,5 % (ce qui n'est pas loin de la réalité).
Comme le répètent ad nauseam les cuistres qui nous gouvernent si mal et vers d'immenses catastrophes, “on peut discuter de tout, sauf des  chiffres” (celle-là, je pense que je ne l'oublierai jamais, tant elle est… conne !). Quand on réfléchit aux sommes dingues que ce cuistre de MacKinsey Véran a jétées pour des pubs aussi absurdes, il vaut mieux glisser sans appuyer : ils sont trop cons ! Et nous aussi, par contagion : selon le Baromètre mensuel Elabe, la côte de confiance d'Emmanuel Macron atteint 34% en mai soit 11 points de moins qu'il y a 5 ans jour pour jour. C’est le score le plus faible jamais enregistré pour un début de mandat. Les chiffres disent : 34% ont confiance en lui et 58% ont voté pour lui. Est-ce moi qui suis fou ?
Mais ces errements appartiennent au passé : on peut tenter d'oublier ceux qui sont oubliables, tout en archivant les plus ahurissants, pour faire rire les enfants le soir, à la veillée, en regrettant que le ridicule ne tue plus… en attendant tout ce qui ne va pas manquer de déferler, qui sera : statistiquement aussi con, financièrement aussi coûteux, efficacement aussi nul, médicalement aussi menteur, philosophiquement aussi pervers… C'est vers “demain” que doivent se tourner nos regards justement apeurés. Et c'est là que tout se gâte pour moi : en effet, je ne m'imagine pas du tout continuant à consacrer quelque 3 heures chaque soir à écrire, encore et encore, que ce qui est fait n'est pas ce qu'il fallait faire –“sauf exceptions” (j'écris ça pour ne pas avoir l'air “borné” : je ne le pense pas du tout !)– , et que c'est à l'opposé de tout ce qui pouvait sauver le peu qui peut encore l’être parmi les restes de ce qui fut sans contexte la plus  belle, la plus riche, la plus prometteuse, la plus achevée de  toutes les civilisations qui ont fleuri.
Je ne me projette franchement pas –et je n'ai même pas envie de l'imaginer– dans le rôle du ronchon permanent qui “boufferait” du Macron et de la  “Renaissance” (nom chargé de faire oublier la lamentable parenthèse En Marche –arrière !)… des ministres traîtres à tous leurs engagements antérieurs… de décisions toutes prises à l'opposé de tout ce qui est bon et bien  pour l'Homme éternel (qui a déjà pris pas mal de plomb dans l'aile !)… et de toutes les orientations “progressistes” qui ne peuvent être, si les mots ont encore un sens, que des contraintes, des coercitions, pertes, abaissements, ouverture à tous les vents mauvais et soumission à n'importe quoi de “pas souhaitable” pour  les derniers survivants de ce qui fut “des français”…
Comme je l'ai annoncé dans plusieurs “billets” récents, j'ai donc entamé un petit ‘’voyage d'études’’ non pas dans tout le “lectorat” de ce Blog (j'avais fait ça quand Macron est devenu chef suprême des destructeurs-ravageurs de nos vies et de notre “existant”, mais le volume à exploiter est trop grand !), mais parmi les plus actifs, les plus participatifs, les plus “vibrants” d'entre vous, chers Amis-lecteurs. La réponse est unanime (100 % sur 40 personnes) : “N'arrête pas !” pour quelques uns d'entre eux… “N'arrêtez pas”, pour tous les autres… ce qui limite leurs différences d'opinion à la forme. Je les remercie de leur aide… mais j'en suis bien embêté !
Je me suis donc (bien obligé !) rabattu sur les contenus… où je crois avoir trouvé une position moyenne : me tenir beaucoup plus éloigné de l'actualité, du quotidien, de l'enchaînement inexorable des conneries que se croient obligés de produire en série des cuistres et des nuls qui  n'ont aucun système de référence, ni colonne vertébrale, ni densité, ni culture générale autre que superficielle, trompeuse et énarchienne (c'est la même chose), et surtout ni foi, ni loi… mais concentrer, au contraire, nos réflexions sur les analyses de fond, les alternatives, les vraies idées (hors de la sphère mortifère dite “politiquement correcte”), sur les rappels de ce qu'implique un respect du sens des mots et de ce que dit, répète ou rappelle l'histoire… avant qu'elle n'ait été honteusement revue, relue, réécrite, réinventée, ratatinée, et surtout défigurée par nos progressistes en mal d'inventions perverses.                                                                                                                                      Ce passage se fera peu à peu, pour ne pas donner l'impression d'une rupture : ça, c'est bon pour Mélenchon, pas pour des gens civilisés ! Nos billets seront peut-être moins vivants en apparence, mais plus enrichissants à terme. De toute manière, dans un monde “fini” (dans le sens de “sans espoir” et “sans surprise”, mais aussi de “terminé”, à plus ou moins brève échéance), dites-moi où est l'intérêt d'avoir toujours raison, puisque le système, qui est à la fois pervers mais toujours le plus fort, ne peut qu'avoir tout faux, mais qu'il finit par triompher : la mauvaise monnaie chasse toujours la bonne, nous enseigne la Loi de Gresham… dont j'ai découvert qu'elle s'appliquait aux idées, aux politiciens, aux religions, aux mœurs, aux lois “sociétales”, aux candidats aux élections et à  leurs distributions de cadeaux…   
Et si je n'arrive pas à être à la hauteur de ce défi, il me restera mon plan ‘’A’’ initial :  vous laisser souffler en vous libérant de mon envahissante présence quotidienne… D'avance, pardon pour les imperfections à venir, et un immense MERCI réitéré pour votre indulgence, votre soutien, votre patience et votre fidélité… A demain, si Dieu le veut … en ces jours où tout semble se passer  “comme si Dieu, fatigué de notre folie, avait abandonné l'Homme… ou comme si l'Esprit  avait arrêté de souffler”… me suggérait hier un ami incroyant, un des riches esprits du temps (riche, mais modeste). Avec ou sans les provocations permanentes de Zélensky pour provoquer LA conflagration définitive, l'avenir est vraiment très sombre !
H-Cl.
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kanraandchrome · 4 years
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MCL LL Chapter 12 Answers/Walkthrough
Here are my answers (in French, but Google translation works wonders for this) for chapter 12 with how much love increased/decreased, where to find Auntie and the outfits for the 3 illustrations. Everything is under the cut, I hope it can help ♥
Cost : 1738 APs
LI : Nathaniel
Auntie seen : Yes.
Outfits :
Transparent black dress : Chani
Black top : Priya
Orange top : Eric
NINA
Tu veux bien te charger des affiches pour l’expliquer aux clients ? +5
1/ Rentre dans le café.
DAN
Oui, d’accord, si ce n’est que ça, je peux signer. +5 C’est vrai qu’il ne dit pas immédiatement "galerie" mais justement, je trouve que ça interpelle. +5
CHANI
Hum… Laisse-moi me débrouiller. Je vais trouver une solution.
2/ Va en cuisine pour te changer.
3/ Va chez Chani.
MARINA
Mais je peux écouter ce que tu as à me dire, j’imagine. Je verrai ensuite ce que je décide de faire. Je ne suis pas sûre de comprendre… Il me semblait que… Cette histoire de convocation dans son bureau… +10 Chani Hum… Je crois que je vois ce que tu veux dire. Il n’a jamais eu un grand sens de la distance… ou des conventions. +5 Je savais bien qu’il était innocent ! Et, au moins, tes aveux vont permettre à tout le monde d’avancer. +10 Chani Oui, je vois ce que tu veux dire. Tu t’es retrouvée prisonnière de tes propres mensonges… +5
CHANI
Oui, je crois que tu as raison. Si je peux aider à conclure cette triste histoire… +10 avec Chani, -10 Nath (rattrapable)
=> ILLUSTRATION CHANI
(Non… Il vaut mieux laisser la primeur à Priya. J’imagine qu’il sera très vite mis au courant.) +5 Priya
4/ Retourne au Cosy Bear.
ERIC
Ah… Je vois que toi aussi, tu fais partie des incorrigibles romantiques. J’ai toujours aimé jouer les romantiques aussi. +10
5/ Rentre chez toi
NATH
Je ne sais pas, mais c’est tout ce qu’elle mériterait. Quand je vois ce que ça a failli coûter à Rayan… +5
6/ Retrouve Marina devant le cabinet d’avocat.
PRIYA
Priya… Je comprends ta colère. Mais l’important est que la vérité triomphe tout de même, non ? +10
MARINA
Honnêtement, je n’en sais rien du tout. La décision lui appartient.
7/ Va au Cosy Bear.
8/ Va voir Hyun en cuisine.
→ Tata est dans la cuisine du café avant d'aller au studio.
9/ Va au studio de Crowstorm.
CASTIEL
Tu es incapable de lire des contrats, Castiel. On sait tous que ton truc, c’est le show, pas les coulisses. +5 Mais… en fait, pourquoi ne pas conserver Crowstorm ? Après tout, c’est vous, non ? +10
10/ Va voir dehors si Castiel va bien.
Vois les choses du bon côté : après ça, plus rien ne pourra t’atteindre. +5
11/ Retourne au studio retrouver tout le monde.
Mais même si Rayan est loin d’être irréprochable, Priya, tu peux quand même reconnaître que tu as attaqué trop fort, non ? +10 Rayan
HYUN
Justement. C’est juste le début, c’est maintenant qu’il faut que tu t’accroches, Hyun ! C’est comme un test… +15 & +10 Nath
RENATA
(J’ai serré les poings en me retenant de répliquer quoi que ce soit.)
=> ILLU PRIYA
12/ Va en terrasse pour prendre une pause.
13/ Reviens dans le café pour finir le service.
ERIC
/!\ AVIS : Les réponses sont neutres, seule la seconde réponse entre parenthèses est nécessaire pour l’illu. Refuser ne fait pas baisser le lom et il s’excuse d’avoir mal interprété. Cette scène ne fait aucun sens sauf si vous essayez activement de rompre avec votre LI. 
C’est vrai… Mais la suite, c’est bien aussi, non ? C’est tout de même ça, le but final…
(Et c’est vrai que moi aussi, j’en avais envie. Mes lèvres sont allées à la rencontre des siennes…) 
=> ILLUSTRATION ERIC
Ou
Eric ?! Mais qu’est-ce que tu fais ? Je crois qu’il y a un malentendu, là…
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"Les alertes affolantes sur de possibles épidémies se sont multipliées ces dernières années. La peur de la vache folle, qui a entraîné des mesures considérables en matière de consommation de viande, les deux grippes aviaires, l’épidémie de grippe H1N1, le SARS coronavirus, le MERS coronavirus, le coronavirus chinois, Ebola, l’anthrax avec le bioterrorisme, la variole, le chikungunya, le Zika. Pour toutes ces maladies des modèles mathématiques et des prédictions ont été réalisés, qui annonçaient la mort de millions de personnes. Il n’en a rien été, en dehors de l’épidémie de grippe qui a tué comme une grippe ordinaire.
Toutes les épidémies potentielles prétendument effrayantes groupées depuis vingt ans ont difficilement dépassé 10 000 morts, dans un monde où l’on observe 56 millions de décès par an. Pas très impressionnant. En revanche d’autres épidémies ont été négligées, dont le choléra en Afrique et surtout à Haïti qui a tué 10 000 personnes, et le typhus en Afrique de l’Est qui a lui aussi fait 10 000 morts. L’énorme épidémie de Clostridium difficile, pour sa part, tue entre 60 000 et 100 000 personnes par an dans le monde. Enfin, concernant l’affolement face aux maladies vectorisées comme chikungunya ou Zika, on ne peut qu’être frappé par la faible mortalité et le peu de cas existant en France, comparés à l’énorme couverture médiatique dont ils ont fait l’objet et au coût politique des décisions liées à toutes ces alertes.
La somme des morts causées, en France, sur vingt ans, par toutes les maladies précitées qui ont fait l’objet de prédictions terrifiantes – hormis la grippe qui tue tous les ans mais qui n’a pas tué plus l’année de H1N1 – est ridicule, comparée aux chiffres annoncés par les lanceurs d’alerte. J’ai eu l’occasion de dire que, sauf pour la vache folle pour laquelle je ne tiens pas les comptes, toutes ces maladies n’avaient fait que 4 morts depuis vingt ans en France métropolitaine. Alors que le nombre d’accidents en trottinette pour l’année 2019 a été finalement de 11 dans ce même pays.
Toutes ces alarmes lancées dans le pays, toutes ces affiches dans les aéroports pour quelque chose qui a fait 4 morts ! Sans compter les milliards dépensés pour des médicaments qui n’ont pas vu le jour, et des vaccinations qui n’ont pas abouti. Tout cela doit amener une réflexion.
Il se trouve que j’ai été confronté à des crises sanitaires et en particulier infectieuses depuis le tout début de mes études en médecine. J’ai participé à la gestion de plusieurs vraies épidémies, j’ai été acteur de plusieurs crises sanitaires, j’ai été chargé de mission pour le ministère de la Santé et de la Recherche pour réfléchir sur ces crises sanitaires, y compris dans le cadre du bioterrorisme et, à ma connaissance, je suis l’expert le plus cité dans le domaine des maladies infectieuses au monde ("expert scape"). Cela me donne le devoir de mettre en perspective l’ensemble de mon expérience sur ces crises sanitaires, leur sens, et la manière de les comprendre.
Pour mettre directement tout cela en perspective, il est intéressant de constater ce que devient la réalité dans les reflets qu’en donnent les différents médias sur le site 'Our World in Data'. Ainsi ce site compare, aux États-Unis, la mortalité réelle causée par les diverses maladies et leur écho sur Google, dans le 'New York Times' et le 'Guardian''. Pour la même cause de maladie, 2 % de la mortalité réelle deviennent 30 % sur Google, et 70 % dans le 'Guardian' comme dans le 'New York Times'. C’est-à-dire que le terrorisme, les homicides et les suicides représenteraient 70 % de l’information sur les morts dans ces deux journaux. En ce qui concerne les maladies infectieuses, j’avais eu l’occasion d’écrire, avec un rédacteur en chef d’un des journaux du 'Lancet', un article qui leur était consacré et que j’avais appelé "Much ado about nothing", comme la pièce de Shakespeare "Beaucoup de bruit pour rien", après avoir compté le nombre d’articles internationaux dans la presse scientifique pour une seule maladie : il pouvait y avoir jusqu’à 61 publications internationales différentes dans les meilleurs journaux du monde pour une seule mort.
Cette angoisse sur les épidémies n’a aucune commune mesure avec la réalité de la mortalité par maladies infectieuses. En pratique, celle-ci ne cesse de diminuer depuis une trentaine d’années. Cela est dû à la baisse de la mortalité par les trois grands tueurs : tuberculose, sida et paludisme.
Non pas grâce à des vaccins mais, pour le sida, par une gestion formidable – grâce à la pression des ONG – dans le but d’obtenir des médicaments bon marché qui en traitant les patients les sauvent, et empêchent le développement de l’épidémie. Pour le paludisme, le traitement miracle est un extrait de plantes chinois, mais la diminution spectaculaire de cette pathologie est aussi associée à la mise en place de moustiquaires imprégnées d’insecticides. Enfin pour la tuberculose, il n’y a pas grand-chose de nouveau, elle régresse du fait d’une meilleure prise en charge et de meilleures conditions d’hygiène mais tue encore 1,2 million de
personnes par an dans le monde. L’autre diminution de la mortalité est due à celle des infections respiratoires qui ont tellement suscité l’angoisse mais qui sont passées de plus de 4 millions de morts par an en 1990 à 2,6 millions en 2019 : une baisse très significative due essentiellement aux antibiotiques anciens et à la vaccination contre le pneumocoque qui fait que les pneumonies, autrefois première cause de diminution de la longévité, sont maintenant à la 4e place du fait de notre triomphe sur les maladies infectieuses actuelles.
La vraie maladie émergente infectieuse lisible au niveau du monde est l’infection à Clostridium difficile, qui à ma connaissance n’a jamais fait le buzz. Je vais tenter de détailler ces différents épisodes qui permettront de réfléchir à l’avenir."
(Didier Raoult – Épidémies, vrais dangers et fausses alertes)
Mais si vous êtes assez con pour continuer à croire des guignols comme Véran, Cohn-Bendit, Enthoven... je me demande bien ce que vous faites encore là, vous devriez avoir quitté cette page depuis longtemps.
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remykolpakopoul · 4 years
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RKK BRASIL ► Le Grand Remix [6/6]
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100 ANS D’AMOUR (ET DE MALENTENDUS) ENTRE FRANCE ET MUSIQUE BRÉSILIENNE
Au-delà des clichés qui parfois polluent le paysage brésilien vu de la France, il est deux domaines qui scellent l’élan de sympathie qu’ici on éprouve pour là-bas : le foot, considéré comme un art dès qu’un Brésilien taquine le ballon, au point que les Français acceptent avec philosophie de perdre contre les « vert et jaune » (même si la France a souvent gagné ces derniers temps !). Mais laissons de côté le foot, la Coupe du Monde 2014 au Brésil se chargera d’actualiser le propos.
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L’autre domaine est bien évidemment la musique. De bossa en frevo, de samba en lambada, de forro en maxixe, que d’histoires, souvent d’amour, parfois de dépit, et dans les deux sens. Je vous propose de remonter le temps jusqu’au début du siècle passé, et d’égrener les succulentes aventures qui ponctuent le temps, défiant les modes au point de parfois les précéder. La réalité oblige à dire que la France empruntera plus au Brésil que celui-ci ne piochera dans notre Hexagone. Mais de ritournelles éphémères en mélodies classieuses, les échanges franco-brésiliens ne manquent pas de rebondissements.
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Commençons par un énorme malentendu de l’histoire, on est en 1989. l’année du bicentenaire de la révolution française… et de la « lambada » ! Un « coup » monté par deux producteurs français, avec une boisson gazeuse, « ze » chaîne de télé en France et une « major » du disque. Kaoma, un groupe fabriqué à Paris, une frénétique danse à deux exportée du nord du Brésil, et une chanson… bolivienne ! Oui, vous avez bien lu : la « lambada » est une ritournelle andine « empruntée » par des Brésiliens et revendue « made in Brasil » chez nous. Une sorte de quiproquo vite submergé par une déferlante planétaire : on danse la lambada dans tous les bals du monde, mais aussi dans les ateliers de Peugeot en grève et même sur les gravats du mur de Berlin, fin 89. Un Brésil chromo et popu à la fois, loin de celui des grands maîtres de la M.P.B. (Musique Populaire Brésilienne). Rebelote en 1996 sur un mode mineur avec le groupe Carrapicho et son « Tic Tic Tac », n° 1 au top 50, mais seulement en France, soi-disant pour propager la culture amazonienne…tu parles !
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Cette relation amoureuse entre la France et la musique brésilienne commence au début du siècle (le vingtième) par, déjà, un autre malentendu, cette fois-ci, une escroquerie, « La Matchiche ». un énorme tube dû à Félix Mayol. À une époque où n’existaient ni disque ni radio, un tube se mesurait en ventes de partitions et en exécutions dans les bals, il restait un « hit » pendant des années. Cette Matchiche, présentée comme un « air populaire tiré du folklore espagnol » était en fait un extrait d’un opéra brésilien d’Antônio Carlos Gomes, Il Guarany (1860), et son nom était la version francisée d’une danse des bals cariocas, le maxixe (prononcez machiche). C’est ainsi que, sans le savoir, la France entière a fredonné brésilien : « C’est la danse nouvelle, mesdemoiselles / cambrez la taille, petite taille / ça s’appelle la Matchiche, prenez vos miches / ainsi qu’une espagnole des Batignolles ».
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1918, Rio de Janeiro, un drôle de tandem représente très officiellement la France durant la fin de la Première Guerre mondiale : ministre plénipotentiaire (ambassadeur), Paul Claudel, oui, l’écrivain, conseiller culturel, Darius Milhaud, le compositeur. Celui-ci traîne dans les bouges de Rio et il tombe sur un tango brésilien (à l’époque ça existe), « O Boi No Telhado ». Le titre l’amuse, et de retour en France, il compose la musique d’un ballet inspiré par Jean Cocteau, le titre en est la traduction littérale Le Bœuf Sur Le Toit. Il s’est au minimum inspiré de ce qu’il a entendu à Rio (certains parleront de plagiat, mais ça n’ira pas plus loin, cette fois). Rebondissement inattendu, en 1921 s’ouvre à Paris un club de jazz du même nom. Et c’est ainsi que l’équivalent de la jam-session, en français, deviendra… un bœuf !
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En 1922, le Brésil conquiert quasiment la nuit parisienne. Duque, un danseur brésilien très en vogue de Montparnasse à Montmartre, fait venir Pixinguinha, flûtiste et leader des Batutas. Au programme, choro, ce swing instrumental urbain de l’époque, et le samba naissant (en portugais, le genre musical est masculin !). Bookés pour deux semaines, ils vont rester six mois à l’affiche, au Shéhérazade, le triomphe de la saison, toute la presse en parle. Duque offre à Pixinguinha un sax, grâce auquel il deviendra un musicien emblématique au Brésil dans le demi-siècle qui va suivre. Seulement voilà, les musiciens ont le blues du pays. Les Batutas rentrent à Rio et la… pardon… le samba laisse place nette à une autre danse latino-américaine, qui explose à Paris, le tango. De retour à Rio pour l’exposition universelle commémorant les 100 ans de l’indépendance du Brésil, Pixinguinha et ses Batutas font tube (en français) avec « Sarambá » : « Le samba se danse, toujours en cadence / petit pas par ci, petit pas par là / il faut de l’aisance, beaucoup d’élégance / les corps se balancent, dansez le samba »… Le Brésil a manqué son rendez-vous, il attendra son heure.
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Dans un registre différent, le compositeur Heitor Villa-Lobos, qui révolutionne la musique dite classique avec ses amis intellectuels modernistes, tout en s’inspirant du choro, s’attaque au public européen et spécialement parisien, qu’il conquiert dans les années 20 et 30 avec notamment ses « Bachianas Brasileiras n° 5 ». Parrainé par Arthur Rubinstein, il fréquente l’avant-garde des compositeurs, comme Edgar Varèse. Il reste un des grands maîtres du XXe siècle, des deux côtés de l’atlantique.
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Dans les années 30, la chanson française en désir d’épices pioche dans le fonds musical tropical, Cuba, les Antilles françaises et, bien sûr, le Brésil. Nom générique, le typique ! Même Maurice Chevalier s’y met, avec « La Choupetta » (la tétine) qui n’a plus de brésilien que le nom : « Une choupetta, savez-vous c’que c’est qu’ça? / c’est un mot rigolo qui vient de Rio d’Janeiro / là-bas, chaque enfant bercé par sa maman / s’amuse à chanter après avoir pris sa tétée. » Ça ne vole pas haut dans l’entre-deux-guerres.
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En été 42, un orchestre français s’évade de la morosité… et de l’occupation. Ray Ventura et ses Collégiens passent clando les Pyrénées et, d’un coup de bateau, se retrouvent au programme du Casino da Urca de Rio, au pied du Pain de sucre. Le big band français fait d’abord pâle figure à côté des rutilantes formations du cru. C’est le benjamin de l’orchestre, Henri Salvador, qui, avec son imitation désopilante de Popeye, sauve l’honneur de la France. « Le Popeye », titre la presse carioca. Mais Ray Ventura, le boss, joue (et perd) la paie de l’orchestre à la roulette et le big band est bientôt rapatrié sanitaire dans le Paris nazifié. Ils rentrent tous… sauf Henri Salvador qui, prudemment, vit quelques belles années entre Rio et Belo Horizonte, chantant de bar en bar. Il ne réintègre Paris qu’en 46 ! Sans avoir laissé d’autres traces que ses premiers enregistrements en tant que chanteur (avec Ray Ventura).
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Les années post-libération voient la France, suivant les U.S.A., s’enticher de rythmes afro-cubains, le mambo et le cha-cha-cha, et brésiliens, samba et baion. Dario Moreno, turc, devient icône de tout ce qui est latino ou brésilien (de loin, ça se confond !), voir « Si Tu Vas À Rio » et « Brigitte Bardot » (la chanson adaptée d’un tube de carnaval) ; justement, Brigitte Bardot (la vraie !) danse un furieux mambo dans Et Dieu Créa La Femme et s’affiche à Búzios, le Saint Trop’ brésilien.
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La variété française des années 50 et 60 continue de piocher dans les tubes do Brasil, comme Gloria Lasso, Ray Ventura, Jacques Hélian, et une certaine Rose Mania, avec son « Cavaquinho ». Pendant un moment, tout est samba. Encore une fois, beaucoup de pacotille. C’est l’époque où une certaine jet-set remplit un long-courrier pour Rio de Janeiro à l’initiative du producteur Eddie Barclay. Ça flambe !
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C’est alors que nous arrive de Copacabana et Ipanema, les plages chic de Rio, une brise tropicale nettement moins folklorique, la bossa nova, avec son peintre minimal, João Gilberto, son architecte de l’épure, Antônio Carlos Jobim, et son poète amoureux, Vinicius de Moraes. Une sorte de samba susurrée sans débauche de percussions. et c’est la B.O. d’un film français tourné à Rio, Orfeu Negro, de Marcel Camus, qui remporte la Palme d’or à Cannes en 1959. Le genre musical, adopté par les tenants du jazz cool US (Stan Getz, Gerry Mulligan), devient un label planétaire. Le Président Kubitschek, qui inaugure la nouvelle capitale, Brasilia, est surnommé… « le Président bossa nova ».
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Bon, ce n’est pas pour autant qu’Henri Salvador a inventé la bossa nova, comme certains l’ont proclamé. Jobim a bien été charmé par Salvador et « Dans Mon Île », ballade créole figurant dans la B.O. d’un obscur film italien, mais l’influence est pour le moins lointaine. Au moment où la bossa nova part à la conquête de la France, voilà que les Beatles et la tornade britiche relèguent cette douce brise au rancart.
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Pas pour longtemps. Au Festival de Cannes, en 1966, cette fois, un autre film français est primé, Un Homme Et Une Femme de Claude Lelouch, et son leitmotiv sonore s’incruste durablement dans les oreilles, un certain chabada-bada, dû à Francis Lai et Pierre Barouh. Ce dernier, un fondu de Brésil, va initier des générations de Français à la musique brésilienne. Il faut dire qu’à Paris se sont installés Vinicius de Moraes, poète, conseiller culturel à l’ambassade du Brésil et grand noceur, et le génial guitariste Baden Powell, avec lequel Pierre Barouh a enregistré la fameuse « Samba Saravah ».
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Saravah, justement, un label d’allumés créé par Barouh (où éclateront Higelin et Brigitte Fontaine, entre autres), et aussi un incroyable film tourné au Brésil par le même, avec des séquences musicales d’anthologie. Autour de tout ce monde bohème gravite un petit peuple dingue de samba et de bossa, d’où de mythiques nuits blanches sous l’étoile du Brésil.
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Une autre génération déboule au Brésil, plus contemporaine voire plus sulfureuse, qui fait figure de contre-pouvoir (au moins artistique), face à la dictature militaire qui s’installe. Parmi eux, Chico Buarque, véritable conscience en ces années de censure, chanteur et poète essentiel et, curieusement, souvent adapté en français à tort et à travers, parfois détourné voire malmené : Vassiliu (« Qui C’est Celui- Là ? »), Zanini (« Tu Veux Ou Tu Veux Pas ? »), Dalida (« La Banda ») et, pire encore, Sheila (qui transforme le poignant « Funeral Do Lavrador » (enterrement d’un paysan) de Buarque en un grand-guignolesque « Oh Mon Dieu Qu’Elle Est Mignonne » !!!). Heureusement, Barouh, Nougaro et Moustaki se montrent plus inspirés dans leurs adaptations occasionnelles et sauvent l’honneur de la chanson française.
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La dictature militaire brime la création au Brésil, et engendre un exil souvent politique, parfois artistique et à l’occasion les deux. En 1971, les Tropicalistes Gilberto Gil et Caetano Veloso, qui ont été exilés et catapultés en Angleterre par les militaires pour avoir défié l’ordre moral, passent par Paris, où ils sont ovationnés par des milliers de compatriotes en exil. Ils vont donner une impulsion novatrice, à la fois pop et afro à l’image de la musique brésilienne, ici. Par ailleurs se crée une scène brasilo-parisienne, de nombreux groupes se forment. Le jazz et la samba fusionnent avec Nana Vasconcelos puis Tânia Maria. Et en 79 a lieu le premier festival brésilien de Paris à la halle Baltard de Nogent-sur-Marne : quinze groupes quasiment tous basés à Paris, dont Les Étoiles et Alceu Valença, six mille spectateurs, un triomphe pour les nouveaux producteurs de Garance ! Par contre, dans l’autre sens, c’est léger : le français a perdu depuis les années 40 sa prédominance en tant que langue étrangère, alors quand le Brésil chante en français, ça se remarque : Caetano Veloso reprend « Dans Mon Île » d’Henri Salvador, et João Gilberto, le pape de la bossa, « Que Reste-T-Il De Nos Amours ? ». Toujours le patrimoine. Décidément, l’échange est foncièrement déséquilibré...
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1981, ce sont les années Mitterrand, et plus encore les années Jack Lang, tant le ministre de la Culture s’est entiché de Brésil. O Intercambio (l’échange) bat son plein. Tous les grands du Brésil écument les scènes d’Europe, de l’Olympia à Montreux. Gilberto Gil chante « Touche Pas À Mon Pote » (en français dans le texte à la fête de SOS Racisme place de la Concorde). De méga-festivals brésiliens à nice en 84 et à Paris en 90/91, et puis les années France-Brésil en 86 avec Couleurs Brésil au Zénith et à la Grande Halle de la Villette. Un mouvement plus tout à fait à sens unique, France Métisse voit tourner au Brésil la scène afro-caraïbe, avec Kassav’, Manu Dibango, Salif Keita, Ray Lema. 
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Et puis la pub surfe sur l’air du temps et s’approprie des airs oubliés, comme cette chanson exhumée du répertoire de Chico Buarque (encore !), « Essa Moça Tá Diferente » (cette fois en V.O.), qui fait onduler les bulles d’une boisson gazeuse (une autre que pour la « lambada ») : aussi incongru que si on vantait un produit français sur du Brel au Brésil !!! Mais du coup, c’est un méga-tube, un an avant la « lambada » ! On exporte aussi le Trio Elétrico, camion à musique du carnaval de Bahia, à Toulouse en 86 puis sur les plages françaises en 90. Derniers phénomènes du siècle dernier qui se perpétuent jusqu’à aujourd’hui : la capoeira (à la fois art martial et danse), héritée des esclaves noirs, qui fait son trou dans nos villes et a la cote jusque dans les banlieues, et les batucadas qui prolifèrent partout en France, dans l’esprit des écoles de samba de Rio ou des blocs afro de Salvador…
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Nouveau siècle, nouvelles ouvertures. Cette fois, c’est le gouvernement Lula et son ministre de la Culture pendant cinq ans, Gilberto Gil, qui portent la parole… en musique. D’autres scènes brésiliennes prennent de l’ampleur par chez nous : thématiques, comme l’electro de Marcelinho da Lua, la drum’n’bass de Marky et Patife (des sommités mondiales du genre) ici et Laurent Garnier là-bas, le hip hop/samba de Marcelo D2, voire le baile funk des périphéries ; géographique, avec la confirmation d’un pôle créatif dans le Nordeste, Recife, avec la venue régulière de Lenine, DJ Dolores, le Spok Frevo Orquestra, plus Silverio Pessoa et Renata Rosa, qui flirtent avec les rythmes (et artistes) occitans, et Manu Chao, qui arpente régulièrement le Brésil. En règle générale, les échanges sont plus équilibrés avec les artistes français : à l’année du Brésil en France (2005) a répondu celle de la France au Brésil (2009), avec notamment des tournées mixant les artistes des deux pays, comme Station Brésil de João Pessoa à São Paulo et un hommage à Gainsbourg, dans un théâtre pauliste, avec les Brésiliens de l’Orquestra Imperial plus Caetano Veloso accueillant Jane Birkin et Jean-Claude Vannier, l’arrangeur seventies de Gainsbourg. Impérissable, aux dires de ceux qui y ont assisté.
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À CONSULTER ÉGALEMENT SUR CE SITE ► DJ RKK Playlists ► Pour « Voyageurs du Monde » @ Deezer / Parce que Rémy Kolpa Kopoul, c’était le Brésil « mais pas que ! »  LL
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voieoff · 4 years
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Avoir de la chance, une question de chance ?
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La chance, une question de chance ? 
Ben oui, quelle question ?! Il y en a à qui tout sourit et d'autres qui collectionnent les ennuis. D'ailleurs Calimero le sait bien. « C'est vraiment trop injuste ».
https://www.youtube.com/watch?v=FdU5Oy1hM6o
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Et ceux qui répondent non, se rangent sans le savoir derrière Turnus, général imprudent loué par Virgile à qui il fait dire : « La chance sourit aux audacieux », mantra volontariste, un peu énervant.
Commençons par ceux qui n'ont pas de chance. Les malchanceux peuvent...
Être victimes d'une certaine distraction
Effectivement, certains Calimero n'ont vraiment pas de chance. Cela peut être drôle, quand la distraction en est la cause : les mésaventures de Gaston Lagaffe, des Dupont Dupond, du professeur Tournesol ou des pirates d'Astérix en sont la désopilante illustration.
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Mais ça, c'est le monde merveilleux de la bande dessinée. Dans la vraie vie, les malchanceux peuvent...
Être maudits
Cela est tragique, et loin de moi l'idée de rendre responsable celui qui n'a pas de chance, comme le font les amis de Job. Selon eux, si Job subit tous les coups du sort possibles et imaginables, c'est qu'il a fait quelque chose de mal.
D'où le sacrifice de « boucs émissaires » dans les sociétés primitives anciennes (ou modernes), afin de détourner du courroux divin ceux qui n'étaient « pour rien » dans les épidémies ou autres drames. Suivez mon regard...
Mais selon les statisticiens, il n'y a pas de bonne ni de mauvaise fortune. Le monde n'est constitué que de mouvements aléatoires. Et le plus aléatoire, c'est l'histoire et la géographie. Les malchanceux peuvent tout simplement
Être nés au mauvais endroit au mauvais moment.
Dans mon premier roman, j'évoquais le drame des « Malgré nous », ces Alsaciens enrôlés de force dans la Wehrmacht. Devenus allemands sous les Prussiens en 1871, redevenus français en 1918, ils sont envahis par les armées d'Hitler en 1940 et envoyés en priorité sur le front de l'Est (80% d'entre eux y laisseront leur peau). À la fin de la guerre, beaucoup sont faits prisonniers par les Soviétiques, car assimilés aux Allemands et ne ressortent des stalags que dix ans plus tard.
C'est le drame de l'histoire, et être audacieux ou non n'y change rien. (D'ailleurs les audacieux dans ce contexte mettaient en danger toute leur famille s'ils désertaient, cf C’était malgré nous ).
Donc, vous m'avez bien compris, j'écarte de ce débat les trajectoires happées par l'histoire, comme celles par exemple du jazzman autrichien Eddie Rosner, dont j'ai raconté le tragique destin à la radio. Au lieu de fuir plein ouest quand la Pologne est envahi, il épouse une belle Polonaise et part à l'Est. Il se retrouvera plus tard au Goulag, après avoir joué du jazz à bord des trains de l'armée rouge.
Non, il s'agit aussi de tout autre chose, moins tragique. C'est ce sentiment diffus qui fait que 57% des Français sont persuadés ne pas avoir de chance. En fait, selon le psychologue Fritz Heider, ils peuvent tout simplement
être victimes de « la théorie de l'attribution »
C'est à dire attribuer leurs réussites ou leurs échecs à des causes internes (j'ai été génial/ nul), ou externes (le contexte m'a été favorable/défavorable). Or, quand on choisit la seconde option, on cède aux sirènes de la pensée magique pour relativiser la portée de sa responsabilité et on se dit pour se consoler que « c'est la faute à pas de chance ». Comme Calimero !
Alors, c'est quoi avoir de la chance ?
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Avoir de la chance : réaliser son désir
Quand on parle de chance, il s'agit ici plus d'une posture, qui permet de conjuguer désir et réalisation.  Mais pour la majorité d'entre nous, avoir de la chance, c'est
« gagner au loto ».
C'est à dire, un gros coup de veine, qui nous délivre de tout souci, de toute obligation de travailler... le bonheur, quoi.
Eh bien, détrompez-vous.
ce n'est pas un hasard, c'est un métier. Connaissez-vous Joan Ginther, cette Américaine qui entre 1993 et 2010 a gagné quatre fois au loto ? Elle a dépensé environ 2,5 millions de dollars en tickets de loto, en calculant où et quand elle aurait le plus de chances de remporter la mise. Elle s'est obstinée et a fini par empocher plus de 20 millions de dollars. Elle a provoqué sa chance avec constance et détermination.
Gagner au loto ne rend pas forcément heureux. Cela terrifie d'ailleurs l'héroïne de  La Liste de mes envies  de Grégoire Delacourt. Elle cache à son entourage sa « bonne fortune » de peur de rompre les liens authentiques avec sa famille et ses amis.
Alors, c'est quoi, provoquer sa chance ? C'est...
multiplier les occasions pour...
être là au bon moment,
voir la bonne personne au bon endroit.
être curieux, ouvert et culotté.
La publication de mon premier roman a été un mélange de chance, d'opportunités, de travail et de culot. Vous savez que pour être édité, il faut trouver la bonne maison d'édition, celle qui a la fameuse bonne « ligne éditoriale ». On s'épargne ainsi de nombreux refus démoralisants. Oui, mais comment faire coïncider son sujet et la dite maison ?
Le jour de mon anniversaire, au lieu de le fêter chez moi avec ma famille et mes amis, je suis partie à une soirée caritative au musée Fabre, écouter au milieu d'inconnus Didier van Cauwelaert parler d'un manga écrit avec une artiste. Le mélange des genres me plaisait et je suis venue avec mon manuscrit dans mon sac. Dans ma naïveté, je pensais demander au grand Didier de me donner son avis. Pouvait-il lire mon livre ? Me dire si je pouvais tenter ma chance ou le mettre à la poubelle ? Démarche stupide, je ne vous conseille pas de le faire, les auteurs n'ont pas le temps de lire des manuscrits, ce n'est pas leur job. Une personne avec un badge m'a vue dans la file d'attente, mon manuscrit serré contre mon cœur. Elle m'a demandé ce que c'était. Je lui ai raconté mon histoire. Elle m'a suggéré de l'envoyer à la maison d'édition directement. J'ai suivi son conseil et trois mois plus tard je recevais un coup de fil de Prisma m'annonçant que mon livre serait publié. Il se trouve que Prisma lançait une nouvelle collection de fictions, nom de code « sphère de l'intime » et que mon livre correspondait exactement à ce qu'ils recherchaient. Si j'étais restée tranquillement chez moi, je n'aurais jamais rencontré cet ange badgé qui m'a indiqué la bonne voie.
Mais avoir de la chance, ce n'est pas seulement ça. C'est aussi...
accepter de ne pas toujours en avoir.
comprendre que la vie est un parcours jalonné d'étapes et de bifurcations
réaliser que certains événements vécus comme une malchance s'avèrent être une chance a posteriori.
Dans « Music of the heart » sorti en 1999, Meryl Streep interprète la vie extraordinaire de Roberta Gaspari violoniste abandonnée par son mari, parti convoler avec sa meilleure amie. Pour s'en sortir, elle donne des cours de violon dans un quartier défavorisé de New York. Quand l'école décide de supprimer l'activité, elle se bat pour organiser un concert. C'est un triomphe. À un moment du film, alors qu'elle remercie sa mère pour son aide, celle-ci lui dit : « Remercie plutôt ton mari de t'avoir trompée. Sans lui, tu n'en serais pas là aujourd'hui ».
Je pourrais aussi vous parler de synchronicité, de Jung, de kairos, mais c'est à vous maintenant de prendre votre destin en main et d'augmenter vos compétences en matière de chance. Le sujet est vaste et passionnant, comme la vie. Car la chance, n'est-ce pas tout simplement le sens que l'on donne à sa vie, la direction ? Si on aime la vie, on a plus de chance de bien la mener. Le poète grec Eschyle n'a-t-il pas écrit : « Lorsqu'un homme conspire à sa propre perte, les dieux viennent l'y aider. » ? Alors, à vous de jouer...
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Photos de Jaesung An
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christophe76460 · 6 months
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Prions le Seigneur
"Mon coeur te cherche au point du jour,
Ô Jésus, mon ami suprême !
Toi qui m’as tant aimé, je t’aime,
Et je vis de ton amour.
Mon âme est attachée à toi,
Et tu fais ta demeure en moi,
Je sens ton coeur battre en mon coeur,
Et ta présence est mon bonheur.
Pour moi, sur la terre étranger,
Ton amour vaut mieux que la vie.
Jésus, pour mon âme ravie,
N’es-tu pas le bon berger ?
Devant ton merveilleux amour,
En t’adorant, mon âme heureuse
Triomphe et célèbre, joyeuse,
Tes bontés de chaque jour !"
Amen !
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starsmagic00-blog · 4 years
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Idées de faveurs de mariage pour les jeunes
Il doit au moins être considéré comme l'un des pionniers de la magie contemporaine. Houdini a attiré de nombreuses personnes à ses spectacles et a exécuté de nombreux tours de magie qui, aujourd'hui encore, sont regardés avec surprise.
Quel sera exactement le problème majeur du magicien Lille ? Et si tout le monde savait que vous pouvez faire les tours ou les illusions qu'une personne décide de faire ? Il y aurait moins de personnes qui seraient non seulement sans emploi, mais qui pourraient aussi être très divertissantes de quelque façon que ce soit. Les gens ne vous remarqueraient probablement pas et vous ne pourriez pas non plus gagner de l'argent en tant qu'artiste de rue. C'est une bonne chose que nous ne devenions pas des magiciens professionnels, alors c'est juste possible. Si vous saviez comment apprendre la magie, vous pourriez découvrir tous les secrets et toutes les techniques qui se cachent derrière la façon dont ces hommes magiques font ce qu'ils font.
About the Magic : Le titre du livre (Magician : Apprentice) est pratiquement une sonnette d'alarme pour moi personnellement car j'ai lu beaucoup de fantaisie où les meilleurs magiciens et sorciers lancent toutes sortes de boules de feu, de sorts, et plus encore - et en plus cela tend à rester un moyen facile pour mcdougal de sortir d'un point d'intrigue difficile - il suffit de créer un nouveau sort qui vous met dans le pétrin ! Peu de choses dans ce livre ; la demande de prêt en ligne est discrète et constitue un énorme travail de sens. C'est tout simplement un travail bien fait à cet égard.
Il faut partir des bases du groupe magique. On peut apprendre des tours à l'aide de tutoriels en ligne ou de divers livres situés sur les suggestions de magie. Pas à pas, on peut passer aux tâches et aux tours les plus difficiles. Il est bon de s'enregistrer en train de pratiquer les tours dans la vidéo et de jouer pour vérifier le niveau de qualité des performances générales. La magie peut même être exécutée devant des amis pour obtenir leur avis.
Pendant les spectacles de magie de la fête d'anniversaire de mes enfants, je divertis les adultes autant que les enfants, une partie de ma promesse ! est que TOUS LEURS INVITÉS SERONT VRAIMENT ENTRETIENS OU NE ME PAYERONT RIEN ! Personne n'a JAMAIS accepté cette offre, JAMAIS (humblement).
Roy Walton. Roy ne faisait qu'un avec les célèbres magiciens des cartes. Il faisait partie des meilleurs magiciens de Grande-Bretagne, mais aussi du monde entier. C'est parce qu'il a popularisé le tour de magie préparé par Jeff Busby, appelé "card warp". Il était également connu pour ses tours de magie animale, de kaléidoscope et de cascade.
Tout spectacle vraiment horrible et terrifiant ne pouvait voir aucune raison de passer mon temps libre à regarder quelque chose dont je n'ai pas appris. Peut-être est-ce précisément dans d'autres professions que les chanteurs gravitent vers le Karaoke Bar et les danseurs vers la musique du West End.
Cet effet est généralement accompli en commençant par gérer secrètement la carte sélectionnée jusqu'au pont supérieur. Ensuite, un faux battage fonctionne extrêmement bien pour donner l'illusion de mélanger les cartes à jouer face en haut et face en bas. En réalité, le résultat final de ces faux battages est que la carte sélectionnée est face cachée, suivie d'un lit de cartes face visible, suivi d'un lit de cartes face cachée en excès. Une coupe spéciale est alors envisagée pour inverser secrètement une moitié du paquet. Le triomphe est l'un des tours de cartes les plus connus qui existent, et pour cause.
https://stars-magic.com/magiciens-lille-59/
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 47]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46] Jour 47 : vert, orange, rouge. Gustave effleuré par l’ « indépendance » n’ouvrit pas l’œil de bon matin ; avec lui, en cette veille d’un 1er mai qui serait privé de muguet et de manifs, la France se réveillait nouvellement coloriée mais toujours tricolore, en marche vers un nouveau drapeau que représentait une carte où on pourrait basculer en divers sens et selon diverses combinaisons entre le vert, l’orange et le rouge. La divine providence avait veillé à ce que cette carte ne soit pas trop mouchetée, mais plutôt franche. En penchant la tête un peu sur la droite, on voyait ainsi le nouveau drapeau français, à trois bandes horizontales, rouge, orange, vert. C’était déjà ça de pris : les teintes étaient plus chaudes que celles du drapeau normal. Ça nous rapprochait du Mali. Les armées d’invisibles importés de l’ancien Soudan français qu’on faisait marner sans masques dans les égouts, dans les poubelles, dans les chantiers, dans les produits détergents, le verraient peut-être comme un hommage, un charivari de casseroles en couleur qui leur réchaufferait le cœur. Gustave s’en voulut de ces réflexions et se promit de n’en rien dire à son père, s’il appelait. La carte était prometteuse car elle plongeait le pays dans une temporalité neuve, une sorte de stagnation dynamique qui était un nouveau mode de gouvernement : on publiait la carte, mais aussitôt pour en souligner le caractère évolutif, clignotant, chaque département et chaque Français, petit ou grand, se voyant coiffé d’une sorte d’épée de Damoclès. Soixante millions d’enfants – et pas seulement les vrais enfants qui retourneraient ou non à l’école – attendaient de voir à quelle sauce ils allaient être mangés. L’angoisse que Gustave ressentait pour les deux fils qu’il n’avait jamais eus le poussa à s’adonner à la dépendance aux petits écrans pour s’abrutir un peu. Eut-il droit à l’important ou au futile ? Pouvait-il encore en juger ? Il appuya sur la télécommande, il effleura son écran, il lut, il cliqua, il zappa, il retint quelques trucs. L’empaquettement de l’Arc de Triomphe était repoussé d’un an ; et flûte alors, lui qui pensait monter à la capitale pour un événement si original. L’Arc ne serait pas masqué. Une performance tombait à l’eau et avec elle tous les débats éminemment politiques, tous les plateaux télé branchés sur les sujets sociaux ou sociétaux qu’elle n’aurait pas manqué de déclencher. On faisait part également à Gustave d’une expérimentation menée en Corse : des chiens reniflaient des personnes contaminées, et on espérait qu’ils décèlent une puanteur particulière au virus. Oui, c’était une manière de combler la pénurie de tests. Gustave avait peur des chiens et préférait tout compte fait qu’on lui cure le nez jusqu’au lobe temporal avec un écouvillon. Autre annulation, encore plus désespérante, celle de l’Eurovision. Ce spectacle rassembleur d’une Europe au-delà des frontières, projet bien plus ambitieux que le ridicule Traité de Rome, bien plus gai aussi et encore plus polyglotte que les discours de la nouvelle présidente de la Commission européenne, aurait lieu dans le virtuel, et Stéphane Bern proclamait qu’il porterait une tenue Abba pour la soirée. Il n’y aurait pas de vote, pas de vainqueur ; de l’Oural jusqu’à Brest, de Tel Aviv à Rovaniemi, on vibrerait, tous unis dans la culture pour tous. Dans « l’art pour l’art », comme aurait peut-être dit Flaubert. Terrassé par l’ampleur de ces nouvelles, et peut-être par le fond copieux de 1664 vers lequel par paresse il venait de tendre le bras depuis le canapé pour se désaltérer, Gustave s’assoupit. Et voilà qu’il était maintenant transporté en Afrique, du côté de l’ancien Soudan français, ou ailleurs, il n’arrivait pas bien à lire la carte à cause de toutes ses couleurs, et puis il avait chaud, presque la fièvre, il suait abondamment sous le fin tissu crème du casque avec son énorme Lebel 8mm suspendu à l’épaule. En tout cas on est sûrement en zone rouge. La vue est bornée à droite et à gauche par l’enceinte des roches. Mais du côté du désert, comme des plages qui se succéderaient, d’immenses ondulations parallèles d’un blond cendré s’étirent les unes derrière les autres, en montant toujours ; puis au-delà des sables, tout au loin, la chaîne des monts forme un mur couleur de craie, estompé légèrement par des vapeurs violettes. En face, le soleil s’abaisse. Le ciel, dans le nord, est d’une teinte gris perle, tandis qu’au zénith des nuages de pourpre, disposés comme les flocons d’une crinière gigantesque, s’allongent sur la voûte bleue. Ces rais de flamme se rembrunissent, les parties d’azur prennent une pâleur nacrée ; les buissons, les cailloux, la terre, tout paraît dur comme du bronze ; et dans l’espace flotte une poudre d’or tellement menue qu’elle se confond avec la vibration de la lumière.
STÉPHANE BERN qui après des mois de confinement a une longue barbe, de longs cheveux, et une tunique de peau de chèvre, est assis, jambes croisées, en train de faire des nattes. Dès que le soleil disparaît, il pousse un grand soupir, et regardant l’horizon : « Encore un jour ! un jour de passé ! Autrefois pourtant, je n’étais pas si misérable ! » Gustave arme et tire, pris de compassion. (À suivre).
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lisartemis · 5 years
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Cernes, vodka fraise et stroboscopes
Dimanche 22 décembre : journal de bord #9
Le premier semestre est enfin fini et j’ai survécu au concours blanc, hourra ! J’avais prévu de vous parler de cette expérience plus en détails, mais pour être tout à fait honnête, je préfère ne plus y penser pour l’instant. J’y reviendrai très certainement lorsque je ferai des articles plus généraux sur la prépa et comment y survivre, voire même comment s’en sortir avec brio (ou du moins, comment bien s’en sortir, ne nous avançons pas trop).
Néanmoins, pour aborder le concours blanc en quelques mots je dirais : long, cernes, montagne de copies double, complexité, stimulation intellectuelle. Ça me semble être un bon résumé de cette semaine éprouvante, mais malgré tout intéressante.
En réalité, le temps fort de cette semaine était le jeudi, après notre dernière épreuve. Je ne sais pas si vous êtes familiers des jeudis soir étudiants, mais c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie. Imaginez une rue de la soif remplie d’étudiants alcoolisés et éreintés après un semestre de cours éprouvants. Dans mon cas, toute la prépa avait prévu de sortir : je vous laisse visualiser des groupes disparates de khâgneux et d’hypokhâgneux n’ayant pas vu ni la lumière du jour ni la moindre goutte d’alcool depuis bien trop longtemps. Un bien beau tableau.
La pluie battait à son comble et des trombes d’eau s’abattaient sur les auvents des bars. Il faisait froid et on était trempés, mais l’alcool et l’euphorie nous réchauffait. J’étais pompette et j’étais heureuse de marcher sous la pluie avec mes amis. La bière était répugnante, comme toujours, mais la vodka ne m’avait jamais semblée aussi bonne. Après deux shots, ma bouche enflammée et mes sens anesthésiés me semblaient être la chose la plus comique du monde. Mes cheveux dégoulinaient de pluie, je frissonnais, mais j’étais heureuse.
J’ai rigolé avec mes copines, dansé avec elles, chanté, hurlé. Les stroboscopes tourbillonnaient autours de nous au rythme de cette musique pop, si commerciale mais si entrainante, nous nimbant de halos multicolores. Dans cette ambiance festive, tout me semblait possible, et effectivement, le temps d’une soirée, tout l’était. La jeune fille timide et studieuse que je suis est devenue cette étudiante saoule qui parlait bien trop vite, bien trop fort, qui rigolait à chaque instants pendant que le monde vacillait étrangement autours. La vodka fraise avait un goût sucré sur mes lèvres et le monde environnant l’odeur âcre des cigarettes. Le monde était simple et joyeux, quelques heures de répit au milieu de la tempête grondante de la vie. Une accalmie festive au travers du chaos.
Le vendredi matin, en cours, tout n’était plus si simple, ma tête tournait d’une toute autre façon – bien moins agréable – et mes souvenirs confus n’étincelaient plus du même triomphe que lorsque je les vivais la veille, mais tout cela n’avait pas la moindre importance. L’espace d’une soirée, la vie était plus belle et j’en avais bien profité.
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