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“plis et replis de soi” 132x162cm
courtesy Galerie Le Feuvre & Roze
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Guide Des Services De Lutte Contre Les Punaises De Lit En Seine-Saint-Denis
Lorsque l'on est confronté à des problèmes de punaises de lit dans le 93 Seine-Saint-Denis, naviguer dans le domaine des services de lutte peut être intimidant. Comprendre les subtilités de l'extermination professionnelle et les stratégies déployées est primordial. De l'évaluation initiale à la vigilance post-traitement, chaque étape joue un rôle crucial dans la lutte contre ces parasites résilients. Ainsi, commençons par démêler la toile complexe des services de lutte contre les punaises de lit pour ouvrir la voie à un environnement sans insectes dans votre domicile.
Importance De La Lutte Professionnelle Contre Les Punaises De Lit
Lorsqu'il s'agit d'une infestation de punaises de lit, faire appel à des services professionnels de lutte contre les punaises de lit est crucial pour une éradication efficace et durable.
Les exterminateurs professionnels possèdent l'expertise et les outils spécialisés pour s'attaquer efficacement aux infestations de punaises de lit. Ils peuvent identifier avec précision l'ampleur de l'infestation, localiser les cachettes et appliquer des traitements ciblés pour éliminer les punaises de lit à tous les stades de leur cycle de vie.
Les méthodes de bricolage sont souvent insuffisantes car elles peuvent ne pas atteindre toutes les zones cachées où les punaises de lit résident. Les professionnels garantissent un traitement complet, réduisant le risque de réinfestation. De plus, ils peuvent fournir des conseils sur les mesures préventives pour éviter les futures infestations.
Investir dans des services professionnels de lutte contre les punaises de lit est une démarche proactive pour récupérer votre domicile de ces parasites gênants.
Comprendre Les Infestations De Punaises De Lit
Pour comprendre pleinement les infestations de punaises de lit, il est essentiel de saisir leur comportement et leurs habitats préférés. Les punaises de lit sont des insectes nocturnes qui se nourrissent de sang, les humains étant leurs hôtes préférés. Ils sont experts pour se cacher dans les fissures et les crevasses près de leur source de nourriture, ce qui les rend difficiles à détecter.
Les punaises de lit peuvent infester divers endroits, y compris les maisons, les hôtels et même les transports en commun. Comprendre leurs schémas de comportement, tels que leur propension à se cacher pendant la journée et à sortir pour se nourrir la nuit, est crucial pour un contrôle efficace. De plus, connaître leurs habitats privilégiés, tels que les matelas, les meubles et les prises électriques, peut aider à identifier les zones d'infestation potentielles et à prendre des mesures rapidement pour résoudre le problème.
Signes De Présence De Punaises De Lit
La compréhension des infestations de punaises de lit implique d'être capable d'identifier les signes de leur présence dans votre environnement. Soyez attentif aux petites punaises rougeâtres de la taille d'une graine de pomme dans votre literie, vos meubles ou sur les murs.
Vérifiez la présence de taches sombres ou de marques sur les draps ou les matelas, qui pourraient être des excréments de punaises de lit. Vous pourriez également remarquer de petits œufs blancs ou des peaux de punaises de lit mue autour des zones infestées.
Un autre signe est une odeur douce et moisi dans les pièces où se trouvent les punaises de lit. De plus, des piqûres rouges et démangeaisons en ligne ou en grappe sur votre peau, surtout après le réveil, pourraient indiquer leur présence.
Être vigilant et reconnaître ces signes tôt peut aider à traiter rapidement une infestation de punaises de lit.
Choisir Le Bon Service De Lutte Contre Les Punaises De Lit
Considérez d'évaluer différents services de lutte contre les punaises de lit dans le 93 Seine-Saint-Denis pour traiter efficacement votre infestation.
Lors du choix du bon service, recherchez des entreprises ayant de l'expérience dans la lutte contre les infestations de punaises de lit, des avis positifs de clients précédents et un bilan de réussite prouvé. Assurez-vous que l'entreprise est agréée et assurée pour garantir un service de qualité et la protection de votre propriété.
Demandez des devis à plusieurs prestataires et comparez leurs prix, les services offerts et les méthodes de traitement. De plus, renseignez-vous sur les produits chimiques ou les traitements utilisés pour vous assurer qu'ils sont sans danger pour votre famille et vos animaux de compagnie.
Méthodes Efficaces De Traitement Des Punaises De Lit
Pour des méthodes de traitement des punaises de lit efficaces, privilégiez l'utilisation d'une combinaison de traitement thermique et d'applications ciblées d'insecticides. Le traitement thermique implique d'augmenter la température dans les zones infestées à des niveaux mortels pour les punaises de lit. Cette méthode pénètre dans les fissures et les crevasses où les punaises de lit se cachent, assurant une éradication complète.
Les applications ciblées d'insecticides se concentrent sur des zones spécifiques où les punaises de lit sont présentes, les éliminant efficacement. Il est crucial de suivre toutes les consignes de sécurité et d'utiliser des insecticides approuvés par l'EPA. De plus, passer l'aspirateur et nettoyer à la vapeur peuvent aider à réduire les populations de punaises de lit.
N'oubliez pas de désencombrer et de retirer les objets inutiles pour améliorer l'efficacité du traitement. En combinant le traitement thermique avec les applications ciblées d'insecticides, vous pouvez augmenter les chances d'éliminer avec succès les punaises de lit de votre domicile.
Préparation Pour Le Traitement Des Punaises De Lit
Pour vous préparer efficacement au traitement des punaises de lit, commencez par nettoyer et désencombrer soigneusement les zones infestées. Passez l'aspirateur sur les tapis, les moquettes et les meubles rembourrés, en vous concentrant sur les coutures, les plis et les bords où les punaises de lit se cachent.
Colmatez toutes les fissures ou les interstices dans les murs, les plinthes et les meubles pour empêcher les punaises de lit de s'échapper ou de se réinfester. Lavez toute la literie, les vêtements et le linge de maison à l'eau chaude et séchez-les à la température la plus élevée.
Retirez tous les objets personnels, jouets et objets encombrants du sol pour faciliter le processus de traitement. Il est essentiel de suivre les instructions spécifiques de la société de lutte antiparasitaire pour la préparation afin de garantir le succès du traitement.
Recommandations Post-Traitement
Après le traitement contre les punaises de lit, maintenir la propreté et la vigilance est crucial pour prévenir une réinfestation.
Lavez la literie, les draps et les vêtements dans de l'eau chaude et séchez-les au réglage le plus élevé du sèche-linge. Passez l'aspirateur sur les tapis, les sols et le mobilier en profondeur et jetez le sac de l'aspirateur dans un sac en plastique scellé à l'extérieur.
Débarrassez-vous de l'encombrement de votre espace de vie pour éliminer les cachettes des punaises de lit. Réparez les fissures dans les murs et le papier peint lâche pour réduire les cachettes potentielles. Colmatez toutes les fissures ou les crevasses où les punaises de lit pourraient entrer ou se cacher.
Continuez à surveiller tout signe de punaises de lit et agissez rapidement pour les éliminer afin d'éviter une infestation majeure. N'oubliez pas, la diligence dans les pratiques post-traitement est essentielle pour garder votre maison sans punaises de lit.
Surveillance De La Réapparition Des Punaises De Lit
Maintenir une vigilance post-traitement est impératif pour détecter rapidement tout signe de réapparition des punaises de lit. Après un traitement contre les punaises de lit, continuez à inspecter régulièrement les zones où les punaises de lit ont été initialement trouvées.
Utilisez des intercepteurs, des pièges ou des dispositifs de surveillance pour vérifier toute résurgence. Soyez attentif aux punaises vivantes, aux peaux muées, aux taches fécales ou aux traces de sang sur la literie, les meubles et les murs.
Si vous remarquez des signes de retour des punaises de lit, contactez immédiatement votre prestataire de lutte antiparasitaire pour prendre des mesures supplémentaires. N'oubliez pas, la détection précoce est essentielle pour prévenir une infestation généralisée.
Restez proactif et vigilant pour vous assurer que toute réinfestation potentielle soit traitée rapidement par des professionnels.
Coûts Des Services De Lutte Contre Les Punaises De Lit
Lorsque vous envisagez les coûts des services de lutte contre les punaises de lit, il est essentiel de demander des devis détaillés à plusieurs prestataires pour comparer les prix avec précision.
Les prix des services de lutte contre les punaises de lit dans le 93 Seine-Saint-Denis peuvent varier en fonction de l'ampleur de l'infestation, de la méthode de traitement requise et du prestataire que vous choisissez.
En moyenne, le coût des services professionnels d'extermination des punaises de lit dans la région varie de 200€ à 600€. Cependant, ce montant peut augmenter pour les infestations graves ou si plusieurs traitements sont nécessaires.
Certaines entreprises peuvent proposer des offres groupées ou des remises pour des contrats à long terme, il est donc conseillé de se renseigner sur les promotions disponibles. Assurez-vous de clarifier ce que le prix indiqué comprend pour éviter les surprises pendant le processus de traitement.
Avis Clients Et Témoignages
Pour obtenir des informations sur la qualité des services de lutte contre les punaise de lit 93 Seine-Saint-Denis, envisagez de consulter les avis et témoignages des clients précédents. En lisant ces avis, vous pouvez obtenir des informations précieuses sur l'efficacité, le professionnalisme et la satisfaction globale du service fourni par différentes entreprises.
Recherchez des tendances dans les commentaires, tels que des commentaires positifs récurrents sur la minutie ou la rapidité, car ils peuvent indiquer un service fiable. Soyez également attentif aux avis négatifs, pour identifier d'éventuels signaux d'alerte ou des axes d'amélioration.
Les témoignages clients offrent des comptes rendus de première main d'expériences, vous aidant à prendre une décision éclairée lors du choix d'un service de lutte contre les punaise de lit 93 Seine-Saint-Denis.
Conclusion
En conclusion, lorsqu'il s'agit d'une infestation de punaises de lit en Seine-Saint-Denis 93, il est essentiel de faire appel à des services professionnels de lutte contre les punaises de lit pour un traitement efficace.
En comprenant les signes de l'infestation, en choisissant le bon service et en suivant les recommandations post-traitement, vous pouvez garantir une élimination complète des punaises de lit.
N'oubliez pas de surveiller les récidives et de prendre en compte les avis des clients pour prendre une décision éclairée. En suivant ces étapes, vous pourrez reprendre le contrôle de votre domicile et retrouver la tranquillité d'esprit.
Punaise de lit 93
58 Rue de la République, 93200 Saint-Denis, France
+33745574263
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Tendances de décoration : comment choisir la literie parfaite pour une chambre moderne
Lorsqu'il s'agit de créer une chambre moderne, le choix de la literie joue un rôle essentiel. La literie ne se limite plus seulement au confort et à la fonctionnalité, elle est depuis quelques années devenue un élément clé de la décoration intérieure. Elle peut ajouter une touche de style, de texture et de couleur à la chambre à coucher, tout en créant une ambiance moderne et élégante, propice au repos et à la détente. Voici quelques conseils qui vous aideront dans le choix de la literie parfaite pour une chambre moderne. Optez pour des couleurs neutres ou audacieuses Dans une chambre moderne, les couleurs neutres sont souvent privilégiées pour créer une ambiance minimaliste et apaisante. Les tons tels que le blanc, le beige, le gris et le taupe sont à la mode, et permettent de recréer une atmosphère moderne, toute en simplicité. Des teintes qui offrent une toile de fond polyvalente, ce qui permet de s’amuser par la suite avec de nombreux éléments de décoration. Si vous préférez vous orienter vers une touche de couleur, certaines teintes sont très à la mode pour la chambre, dont des couleurs audacieuses telles que le bleu marine, le vert émeraude ou le rose poudré, pour ajouter une note de sophistication à cet espace. Attention cependant de vous assurer que la couleur ne perturbera pas votre sommeil. Expérimentez avec les textures Les jeux de texture jouent un rôle crucial dans la création d'une chambre moderne et élégante. Optez pour des tissus texturés tels que le lin, le velours ou le coton égyptien pour ajouter de la dimension à votre literie. Les housses de couette avec des motifs géométriques ou des coutures décoratives peuvent également apporter une touche de modernité à cet espace. Enfin, accumulez des coussins aux formes, textures et couleurs variés, et recouvrez votre lit d’un plaid des plus doux, pour des moments qui invitent à la détente. A lire aussi : Créez une ambiance cocooning dans votre chambre à coucher avec une literie de qualité Optez pour des motifs géométriques ou abstraits Les motifs géométriques ou abstraits sont très présents dans les chambres d’inspiration moderne. Vous pouvez décliner ces motifs à partir de différentes pièces de literie, sur vos taies d'oreiller ou même sur une housse de couette, sans oublier de calmer le jeu avec des teintes neutres. De quoi apporter un élément visuel intéressant à votre literie. Assurez-vous de choisir des motifs qui s'harmonisent avec le reste de la décoration de votre chambre pour créer une ambiance cohérente. Sélectionnez une literie de qualité La qualité de la literie est essentielle, quel que soit le type de décoration que vous souhaitez recréer. Choisissez pour des draps, des housses de couette et des couettes de haute qualité, qui offrent un confort optimal et une durabilité sur le long terme. Les tissus naturels sont souvent privilégiés pour leur douceur et leur respirabilité. Ce confort passe aussi par le choix d’un matelas, la pièce maîtresse pour des nuits d’un sommeil réparateur. Ajoutez des éléments décoratifs riches en personnalité Pour compléter votre literie tout en ajoutant une touche de modernité à votre chambre, n'hésitez pas à ajouter des éléments décoratifs qui vous ressemblent. De jolies lampes de chevet sur vos tables de nuit, des photos de vos proches, ou un coussin qui vous rappelle un voyage ou un motif que vous aimez particulièrement… Optez pour des matériaux et des couleurs assortis à votre palette, pour créer une atmosphère à la fois élégante et accueillante. Misez sur la simplicité Dans une chambre moderne, la simplicité est souvent de mise. Évitez les ornements excessifs et privilégiez des lignes épurées et des formes simples, pour une chambre d’inspiration minimaliste. Read the full article
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Fauteuil Tongue, Pierre Paulin, 1967
Contexte réalisation:
À la fin des années 1950, Artifort le constructeur de meuble hollandais engage Kho Liang, architecte d’intérieur visionnaire et grand amateur d’art et du design. L’entreprise modernise ainsi radicalement sa collection.
Sculpteur de formation, Pierre Paulin s’intéresse au design en 1950 lors qu’il travaillait chez Tonet (chaise Tonet).
Mouvement:
Streamline ( Style Paquebot, est un mouvement artistique de la période Moderne. Il apparaît après la crise économique de 1929. Ce style met à l'honneur les architectures longilignes, lisses, et s'inspire de l'univers nautique)
Notion forte:
Radical pour son époque, grâce aux contours qui épousent parfaitement le corps, le fauteuil Tongue rencontre un grand succès.
Analyse:
La fauteuil Tongue (langue), un siège empilable proche du matelas, redéfinit l’action même de s’asseoir et demande à ses utilisateurs de se lover sur ses courbes plutôt que de se tenir le dos bien droit. Cette forme est possible grâce à l’emploi de techniques de production de l’industrie automobile. Le cadre en métal est recouvert de toile, de tissu caoutchouté et d’une épaisse et agréable couche de mousse. Le capitonnage traditionnel est simplifié par l’emploi d’une housse en tissu élastique proposée en différentes couleurs vives et maintenue par une fermeture à glissière.
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Grande Crypte
#fiber#fiberart#fibres#fiberartist#upcyclingart#toile à matelas#Broderie#embroidery#sacré#crypte#grand format#fontencomble#laurence font#outsider art#art singulier
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Fuite (3/3)
Ao3
Les quatre murs de la chambre de la Tour de Ban où Lancelot la confina peu après sa deuxième évasion étaient son nouvel horizon. Il lui sembla rapidement en connaitre les moindres recoins, chaque fissures, toutes les marques que le temps avait laissé sur les vieilles pierres. La sureté de Guenièvre, cela avait été son argument, à nouveau. La protéger de Mevanwi, des résistants, du peuple. La protéger du danger dans lequel elle se mettait en partant. Cela aurait pu être le coup de grâce, celui qui lui aurait fait perdre les derniers filets d’espoir qu’elle s’autorisait à garder. Mais, en lui envoyant Nessa, Lancelot la ramena à la vie.
Elle arriva un jours, sans qu’elle n’ai été prévenue. Pour une fois, la surprise fit plaisir à Guenièvre. Lancelot lui aurait-il annoncé l’arrivée de sa suivante, elle ne l’aurait pas cru, ou aurait tenté de le convaincre de la laisser libre, se privant alors d’une compagnie dont elle avait désespérément besoin. La culpabilité qu’elle ressenti à l’idée qu’une autre personne soit enfermée par sa faute ne tarissait pas sa joie de ne plus être seule.
Un garde saxon l’avait mené en haut. Guenièvre ne s’était pas retourné en entendant les pas lourds du garde dans l’escalier, ni en entendant la clé tourner dans la serrure, puis la porte s’ouvrir. Elle était restée assise sur sa chaise, face à la petite fenêtre, seule ouverture sur le monde.
— Madame, avait dit Nessa.
Guenièvre ne s’était pas retourné non plus au son de sa voix. Il lui arrivait d’en entendre, des voix, de temps à autres. Son père décrivant un nouveau modèle de catapulte, sa mère rouspetant après Yvain, Yvain geignant de devoir se lever avant midi, Arthur soupirant face l’absurdité de ce monde. Elle avait imaginé milles et une scènes de repas, et bien plus encore, pour oublier. La porte se referma, et Guenièvre ne bougea pas.
— Madame voudrait peut-être plus d’intimité, mais je me dois de rappeler à Madame que, vu la taille de cette pièce, je peux pas lui en donner beaucoup.
Des bruits de pas résonnèrent derrière Guenièvre, et elle sentit soudain des mains démêler les boucles de ses cheveux, qu’elle avait arrêté de coiffer plusieurs semaines auparavant. Elle tressaillit au contact, mais les mains était petites et douces, maniant avec habitude et habilité les longues mèches qui atteignaient maintenant le bas de son dos. Il lui fallut près d’une heure pour en venir à bout, mais Nessa finit par réussir à redonner une allure acceptable à la crinière de Guenièvre. Lorsque les mains la quittèrent, cette dernière se retourna pour fixer la nouvelle-venue avec un mélange de peur et d’espoir. Elle tendit les doigts pour frôler ceux de sa suivante, s’assurant de leur réalité.
Elle n’avait pas changé. Son visage angulaire reflétait le même désintérêt qu’alors, ses long cheveux raides étaient toujours attachés dans une fine queue de cheval, sa voix avait toujours ce même ton trainant et désinvolte.
Il leur fallut quelque jours avant d’arriver à s’accorder, et quelques semaines pour apprendre à vivre ensemble. La cohabitation fut difficile pour Guenièvre au début, elle qui avait temps souhaité un compagnon, mais qui s’était habitué à un silence constant. Elle avait perdu l’habitude de parler et de partager ses pensées, et Nessa fut d’une aide incroyable. Les nombreuses questions qu’elle posait, la première incroyablement profonde, la seconde incroyablement absurde, l’aidèrent à retrouver la voix que Lancelot, en l’isolant, lui avait dérobé.
Ce fut Nessa qui la ramena à la vie. Nessa et l’incroyable frustration qu’elle amenait avec elle. Nessa, et le plaisir de discuter, de se disputer, de rire, d’entendre une voix différente de la sienne. Le plaisir de se souvenir de Kaamelott d’une autre façon qu’en se remémorant ceux qui n’étaient plus là. De se souvenir que, derrière ces murs, il y avait un monde qui l’attendait.
Son propre reflet dans le miroir lui paraissait étranger. Sa peau était bien plus pâle que d’ordinaire, et les cernes sous ses yeux témoignaient de ses nuits agitées. Ses traits s’étaient durcis, ou peut-être était-ce seulement qu’elle voyait dans ses yeux quelque chose de nouveau. Ou plutôt, quelque chose qui y avait disparu.
— Madame est bien certaine de vouloir faire ça ? demanda Nessa, penchée à la fenêtre pour observer les gardes.
Derrière elle, Guenièvre enfournait dans un sac en toile les quelques provisions qu’elles avaient. Des fruits, des vêtements, deux ou trois bijoux à échanger au marché, si besoin. Et la couronne de fleur, seul souvenir matériel qu’il lui restait. Elle l’enveloppa dans un linge et la plaça au fond du sac, en sécurité.
— Si on n’essaie pas maintenant, on essaiera jamais, dit Guenièvre en fermant le sac. Et si on essaie jamais, autant dire à Lancelot de nous tuer tout de suite.
— Je pense pas que Lancelot tuerait madame, madame.
— Non, soupira Guenièvre. Prête ?
Nessa hocha la tête. Guenièvre se positionna à côté de la porte, et leva le tisonnier. Au moment où elle l’abattit sur la serrure, Nessa poussa un grand cri, couvrant de sa voix le son de l’impact. Elles attendirent en silence, mais aucun son ne vint des escaliers.
Le changement de garde aurait lieu dans quelques minutes. Elles descendirent le plus silencieusement possible, s’arrêtant régulièrement pour tendre l’oreille, et atteignirent le bas des escaliers sans encombres. Un large sourire apparut sur le visage de Guenièvre lorsqu’elle atteignit la dernière marche. Toucher enfin le sol, cela lui avait manqué. Voir la nature s’étendre dans toutes les directions autour d’elle, pouvoir regarder l’horizon sans qu’un mur n’entrave sa vision, c’était un simple plaisir pour lequel elle était prête à risquer beaucoup.
Des voix leur parvenaient, semblant venir de quelques mètres plus loin. Nessa entrebâilla la porte, et elles virent quatre soldats discuter, leur uniforme scintillant sous le soleil. Si elles parvenaient à s’enfuir maintenant, ils ne découvriraient leur départ que dans plusieurs heures, lorsqu’ils monteraient le repas du soir. Lancelot était déjà venu le matin même, et ne reviendrait pas avant le lendemain.
Enfin, les trois gardes allèrent s’asseoir dans l’herbe, dos à la tour, comme ils en avaient l’habitude. Ils y resteraient une petite heure à discuter avant que deux d’entre eux ne retournent d’où ils venaient, et que les deux autres ne prennent réellement leur poste.
Elles se faufilèrent hors des murs, et se dissimulèrent derrière la tour, là où les gardes ne pourraient plus les voir s’ils venaient à se retourner. Guenièvre serrait le baluchon contre elle, les yeux fixés devant. Toujours devant, ne jamais regarder en arrière, pour ne pas être paralysée par la peur. À côté d’elle, Nessa était plaquée contre le mur, et Guenièvre pouvait sur son visage l’hésitation qui se mêlait à la soif de liberté et au désir de vengeance. De montrer les crocs. Elle prit sa main, et l’emmena avec elle au milieu des arbres, loin de leur prison.
Elles restèrent plus de six mois dans la forêt.
Guenièvre lui apprit à pêcher, à poser des pièges à oiseaux, à faire un feu, à construire un refuge, à reconnaitre tel champignon et tel plante comestible, et toutes ces choses qu’elle avait appris au côté de Lancelot. De l’ancien Lancelot. Nessa lui apprit à coudre. À rafistoler des vêtements déchirés de façons à ce qu’ils tiennent encore plusieurs années, à renforcer des laines pour qu’elles protègent des vents froids de l’hiver, à assembler les quelques tissus qu’elles avaient en de magnifiques tuniques sur lesquelles Guenièvre brodait des motifs de plus en plus élaborés. Elle lui apprit aussi à cuisiner en se servant des herbes et des gibiers qu’elles récoltaient, et leur repas se firent, au fils des jours, de plus en plus savoureux. Elle lui raconta des histoires, ses talents de narratrices excédant grandement ses talents de suivante. Sa voix changeait dans ces moments-là, ce faisant plus assurée que d’ordinaire. D’abords vinrent les contes pour enfants et grands, ceux où les ogres finissent déchus par le chevalier, et où la captive s’échappe de l’antre du dragon. Ensuite, quand tout les contes de fées furent narrés, elle lui raconta son enfance. La mort de ses parents alors qu’elle n’était qu’une enfant, la vie dans la ferme de son frère, et comment elle en était venu à travailler à Kaamelott. Guenièvre, à son tour, lui décrivit la vie en Carmélide, puis le jour de son mariage et les années qui suivirent.
Elles ne restaient jamais plus de quelques jours au même endroit, et évitaient au maximum les routes et les villages. Bien que le confort d’une cheminée et d’un grand lit lui reste préférable aux matelas de feuilles mortes, Guenièvre se fit peu à peu à cette vie de course-poursuite entre les rivières, les collines et les pins. Les hurlements des loups étaient bien moins terrifiants maintenant qu’elle n’était plus seule, et elle apprit à apprécier le vol des oiseaux, et le battement majestueux de leurs ailes.
Six mois s’étaient donc écoulés quand les saxons les retrouvèrent. Chaque village était fouillé, et de grandes battues étaient organisées dans les forêts à leur recherche. Elles étaient parvenues à les éviter plusieurs fois, mais de plus en plus de soldats étaient réquisitionnés pour couvrir de plus en plus de terrains.
Ce fut la faute de Guenièvre. Elles avaient été réveillées au petit matin par les des cris de soldats s’approchant, et partir en vitesse de leur campement, s’enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt. Les branchages et les ronces ne les arrêtaient plus. Au contraire, tout ce qui, auparavant, les auraient ralenti, leur servait maintenant des cachettes et d’aides dans leurs fuite. Nessa mit donc plusieurs minutes avant de réaliser que Guenièvre n’était plus derrière elle, mais étendue dans la boue au milieu des racines. Une douleur vive avait éclaté dans sa cheville, à la façon d’un étau ou d’une flamme léchant sa peau. Elle retint un cri de douleurs, et tenta de calmer sa respiration, de rester calme.
— Madame ? chuchota Nessa qui était revenu vers elle.
Elle lui tendit le bras, et Guenièvre s’en saisit pour tenter de se relever, mais sa cheville ne supportait plus son poids, et elle pouvait à peine poser son pieds au sol. Derrière, les soldats se rapprochaient.
— Partez, ordonna Guenièvre en lui tendant le sac. S’ils m’attrapent, ils vous laisseront. Allez au Nord, en Carmélide. Directement chez mes parents, et dites leur que vous venez de ma part.
Nessa regarda le sac, puis Guenièvre, et le sac à nouveau. Elle s’en saisit, passa la lanière autour de ses épaules et, alors que Guenièvre fermait les yeux et se préparait à accepter son sort, elle lui saisit le coude, la souleva et passa son bras autour de ses épaules.
— Si Madame veut bien m’aider, je peux pas la porter complètement.
— Nessa, non !
Elle la regarda droit dans les yeux, et Guenièvre céda devant la détermination qu’elle y vit. Elles continuèrent à avancer, lentement mais surement, tout en sachant que l’effort était futile.
Les saxons effacèrent en quelques heures la distance qu’elles avaient mis des mois à établir entre elles et leur prison. Lancelot se trouvait au pied de la Tour, immobile à la façon d’une statue attendant l’heure de son réveil. Il ne dit pas un mot quand les soldats firent descendre les deux femmes de leur charrette, mais leur fit signe de lui amener Guenièvre. Elle n’opposa pas de résistance, se concentrant plutôt sur la chaleur du soleil sur sa peau, et la fraicheur de l’herbe sous ses pieds. Sur le parfum de la sève, la douceur du vent dans ses cheveux, le vol d’un papillon entre les marguerites. Il ouvrit la porte et, après avoir prit une dernière inspiration et avoir jeter dernier regard sur la nature qui l’entourait, elle s’exécuta. Un frémissant la parcourut en la porte claquer et Lancelot la suivre dans l’escalier.
Il semblait avoir pris dix ans. Ses cheveux, maintenant coupés court, étaient parsemés d’argent, et les cernes sous ses yeux n’avaient jamais été si importants. Sa tenue aussi était différente. Ses tuniques et vestons avaient disparus au profit d’une armure le recouvrant presque entièrement, faites d’un métal gris qui, par endroit, semblait imité des écailles.
— C’est pas en vous déguisant en dragon que vous deviendrez un Pendragon, vous savez, lui dit Guenièvre quand ils furent arrivés dans la chambre.
Elle se tenait droite au milieu de la pièce, face à la fenêtre, dans la tunique qu’elle et Nessa avait confectionné lors d’une de ces nuits où aucune d’elles ne parvenait à dormir. Elle y avait brodé des oiseaux, des fleurs, et les paroles d’une berceuse picte qui lui rappelait son enfance. Ses cheveux était relevés dans une coiffure dont la complexité et l’élégance témoignaient des talents de Nessa.
— Punissez pas la petite, continua Guenièvre quand Lancelot ne répondit pas. Elle y est pour rien, dans toute cette histoire.
Il tourna autour d’elle, laissant ses yeux glisser le long de son corps, puis remonter à nouveau, avant de s’arrêter devant elle, cachant la fenêtre de son visage.
— Je vous ai cru morte, dit-il, prenant une des mains de Guenièvre dans les siennes. J’ai cru vous avoir perdu.
Il menaça la Carmélide. À demi-mots, évidement. Expliquant qu’il l’aurait envahi si Guenièvre n’avait pas été retrouvée avant la fin de l’année. Qu’il aurait mis à sac les hameaux, rasé ses forêts sauvages, si cela avait été nécessaire. Il lui annonça aussi son union avec Mevanwi, et son caractère uniquement politique. Cette nouvelle enleva un poids des épaules de Guenièvre qui était là depuis si longtemps qu’elle en avait oublié son existence.
— Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ? lui demanda-t-il avant de s’en aller.
— Laissez-moi partir.
La serrure intérieure avait été enlevée. Il était maintenant seulement possible d’ouvrir la porte de l’extérieur, où une barre et une deuxième serrure avaient été ajoutés. Guenièvre ne prévoyait pas de nouvelle tentative d’évasion, de toute façon. Elle ne risquerait pas sa famille et sa terre natale. Nessa était toujours avec elle. Lancelot ne l’avait pas touché, se doutant probablement qu’il ne ferait qu’attiser le ressentiment de Guenièvre à son égard si un malheur arrivait à la jeune femme.
Elle ne savait pas si Arthur était toujours en vie. S’il était libre, ou si Lancelot l’avait trouvé. Lui dirait-il, si tel était le cas ? Elle ne savait pas non plus où en était la résistance, si son père avait trouvé des alliés, si les seigneurs Perceval et Karadoc étaient toujours en cavale, si le continent était toujours loin des pensées de Lancelot.
Et malgré toute l’inquiétude qu’elle avait pour eux, elle ne pouvait s’empêcher d’être en colère. Contre Arthur qui avait fuit, et l’avait laissé derrière. Contre les chevaliers de la Table Ronde, qui l’avaient poussés à bout. Contre son père, en Carmélide, qui avait amassé un capital militaire considérable mais était maintenant incapable de venir l’aider. Contre Dame Mevanwi et son ambition qui avaient mis fin à leur amitié, si cette amitié avait un jour été bien réelle. Contre les Dieux, à cause de qui tout ceci était arrivé. Quelle idée, de choisir son roi en fonction de qui retirera une épée d’un rocher. Quelle idée d’avoir un élu, comme si une personne sur terre était plus digne, plus méritante, plus capable que toutes les autres.
En colère contre elle-même de n’avoir jamais réussi à être assez. De ne pas avoir réussi à s’échapper. De n’avoir pas été la fille, la soeur, la femme qu’il aurait fallu être. En colère de ressentir tout cela alors qu’elle savait avoir toujours fait de son mieux tout en restant elle-même, en ne cédant jamais à ce qu’ils auraient voulu qu’elle soit en échange de ce qu’elle voulait être et de ce qu’elle était.
Malgré ses efforts, elle ne pouvait s’empêcher d’être jalouse de Nessa qui, une ou deux fois par mois, avait l’occasion de redécouvrir le monde. Lancelot l’autorisait à se rendre au marché du plus proche village en compagnie d’un garde, afin d’y trouver des robes, des tissus, et d’autres frivolités que Guenièvre pourrait vouloir.
Elles passaient le temps en jouant à des jeux de cartes et des jeux de mots, et en inventèrent beaucoup. Elles créèrent des coiffures toujours plus extravagantes et cousirent des robes de toutes formes et de toutes couleurs. De nombreuses histoires virent le jours dans cette petite chambre en haut de la Tour de Ban, plus ou moins réalistes, plus ou moins développées, mais toujours dans de grands espaces où montagnes, plaines et lacs tenaient un rôle primordial.
Guenièvre regarda par la petite fenêtre, à laquelle aucun rideau n’avait jamais été suspendu. La forêt s’étendait au pied de la tour jusque’à perte de vue. Dans le ciel, des nuages gris annonçaient le premier orage de la saison. Une hirondelle s’envola, parcourut quelques mètres au-dessus des feuillages avant d’y disparait. Une bouffée de vent frais s’engouffra à l’intérieur, frappant son visage de plein fouet, et apportant une odeur liberté.
— Laissez-moi partir, répétait Guenièvre, inlassablement.
***
La taverne se trouvait dans un quartier de Rome rarement fréquenté par les militaires et les politiques. Ces derniers n’y faisaient pas long feu, de toutes façons, les rares fois où l’un d’entre eux osait s’y aventurer. L’odeur d’excréments qui flottait dans les rues, les montagnes d’ordures entassées aux pieds des maisons et les nombreux ivrognes qui tentaient tant bien que mal de rester sur leurs deux pieds donnaient avait cependant pour avantage d’en faire un endroit où Arthur avait peu de risque de rencontrer un visage connu.
Venec avait choisi le lieu de rendez-vous. L’accolade qu’il reçu du propriétaire laissa penser à Arthur, qui s’en doutait déjà, que l’établissement était un point de chute pour ses nombreux commerces peu recommandables.
— Sire, le salua Venec en s’asseyant à la table.
— M’appelez pas Sire, souffla Arthur en jetant un regard autour d’eux, s’assurant que personne n’avait entendu. À quoi ca sert de se donner rendez-vous dans un coin paumé si c’est pour que vous foutiez tout en l’air ? Et je suis plus roi.
— Eh, vous énervez pas ! dit Venec, quelque peu surpris par sa ferveur. Je suis désolé de l’endroit mais avec tout les chasseurs de prime qui me collent au cul, les affaires sont plus ce qu’elles étaient. Alors, qu’est-ce que je peux faire pour vous ? Une nouvelle piaule ? Une petite distraction ? Vous avez toujours eu un faible pour les latines vous, non ?
Cela faisait un an qu’Arthur se cachait à la Villa Aconia, et sa santé n’allant qu’en s’améliorant. Physiquement, du moins. Mais les histoires du Royaume de Logres prenaient une place de plus en plus importante parmi les potins et les actualités qui divertissaient les romains, et l’on entendait parler dans les rues du grand roi Arthur, et d’un seigneur Lancelot.
— Une nouvelle piaule, dit Arthur. Loin d’ici.
— Ah. Et… quelque part en particulier ?
Il haussa les épaules.
— Qu’est-ce que vous proposez ?
Venec prit un instant pour réfléchir.
— J’ai un endroit pas mal en Aquitaine, paumé au milieu de la forêt. Y a ja—
— Pas au Nord. Au Sud.
— Non mais allez, quoi. Ça fait des mois qu’ils ont pas vu votre tête là-haut. Vous leur manquait, vous savez. En plus, c’est un vrai petit bijou, cette bicoque. Parfaite pour une retraite. Vous savez quoi, je vais me chercher à boire, et pendant ce temps, vous y réfléchissez.
Il se leva et se dirigea vers le comptoir vide derrière lequel le patron nettoyait un verre qu’il regardait d’un oeil assassin.
— Un mariage royal sur l’ile Bretagne, disait un des clients assis à une table non loin de la leur. Le roi Lancelot, il parait.
— Pas trop tôt, répondit un autre. Chez ces barbares, un roi sans reine, c’est pas un roi.
Les mains d’Arthur se resserrèrent autour de son pichet de vin, et un soupir lui échappa. Au moins, Guenièvre et Lancelot étaient heureux ensemble.
— Alors, Sire, direction l’Aquitaine ? demanda Venec en revenant.
— Direction le Sud, Venec. Et m’appelez pas Sire.
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L’hôtel particulier (1)
Chapitre 1 : Le domaine
Face à la façade, mes amis restèrent bouche-bée. Leurs yeux exploraient les murs en se posant de nombreuses questions. Déjà, ils durent traverser un jardin immense, mais là ! Ils s’attendaient à voir une jolie maison bourgeoise et ils faisaient face à un bâtiment plus proche du manoir !
Ayant les clés, j’entrai le premier suivi de Tatiana et Léopold. Ils furent sidérés de découvrir une frise juste au-dessus de la porte.
- Qu’est-ce que ça raconte ? demanda Léo.
Je ne répondis pas, en fait, je ne le savais pas. La frise ressemblait à une bande dessinée. Elle rappelait la tapisserie de Bayeux ou les dessins volés de l’Acropole. J’observai attentivement. Elle représentait des femmes et des hommes dansant avec des animaux, certainement des divinités. Le groupe faisait la fête, certains buvait, j’eus du mal à y croire mais quelques couples semblaient copuler. Et le dernier personnage marchait avec la tête entre ses mains. A côté, une espèce d’hybride bouquetin sur deux pattes que je reconnus être Pan marchait en bombant le torse.
Dans le hall, la lumière permettait d’apercevoir voltiger de nombreuses particules de poussière. Tatiana pouffa de rire en m’imaginant en train de passer ma vie à nettoyer ne serait-ce que cette partie de la demeure. A notre gauche, la porte à double battants permit de constater une salle immense et vide. Moi-même, je ne savais pas quoi faire dedans. De l’autre côté, les appartements étaient aménagées. C’était là que vivait l’ancien propriétaire après s’être retrouvé paralysé. Il vécut une dizaine d’année en fauteuil roulant sans pouvoir entretenir la maison. Lorsque je racontai ça à mes amis, ils me fixèrent de leur regard interrogateur.
- Mais pourquoi tu as acheté cette baraque? demanda Marc.
- C’est immense, c’est trop grand pour toi, remarqua Léo.
- Je sais, répondis-je. Je ne sais pas…Quand j’ai vu l’annonce, j’ai eu comme un coup de cœur en regardant la photo. Alors, je suis venu visiter et le coup de cœur s’est confirmé.
Je fis visiter la partie aménagée. A cet endroit, j’avais suffisamment de place pour vivre. Une cuisine, une salle à manger, un salon, deux chambres et une salle de bain. Quoi que petit, l’ensemble était aussi grand que n’importe quel F3. Tatiana habituée à mon ancien appartement, eut un large sourire après un long soupir. Elle observa les plafonds, on pouvait même ajouter une mezzanine. C’était trop grand, répétait-elle en soufflant.
Au bout de cet espace habitable, j’ouvris une porte fenêtre donnant sur le jardin arrière. Ils restèrent ébahis en découvrant le jardin aussi grand qu’une forêt. Il y avait de nombreux arbres fruitiers, des cerisiers, des pommiers, des noyers, un prunier et même un bananier. Nous étions en août et l’on pouvait voir le sol jonché de mirabelles sous le prunier. Quelques oiseaux s’en donnaient à cœur joie. Léo signala qu’il s’agissait surtout de corneilles et de corbeaux.
- Tu vas être bien là ! C’est clair, bredouilla-t-il.
- Et ça va loin. J’ai mis dix minutes pour atteindre le mur du fond. Après, ce sont des champs et la forêt.
- Ça t’a coûté combien tout ça ? questionna Léo
- Presque rien, c’était aux enchères. L’ancien proprio n’avait pas d’héritier et il était endetté. Alors, ça a été mis en vente…. Je n’ai pas compris pourquoi personne n’a vraiment surenchérit.
La vente s’était déroulée devant l’entrée. Le commissaire-priseur annonça le prix. Je fis un geste pour débuter. Il y a eu une femme d’une soixantaine d’année qui leva la main offrant un prix supérieur. Elle leva deux fois la main avant d’arrêter. Pourtant, il y avait du monde mais personne ne chercha vraiment à s’imposer dans la vente ; comme s’ils étaient statufiés ou tétanisés. Lorsque la phrase : « Adjugé, le domaine va M. Lantier » sortit de la bouche du huissier, un notaire m’agressa gentiment en me fournissant les papiers de propriété, genre il était content de se débarrasser de l’affaire.
Nous retournâmes dans le hall et commençâmes à grimper l’escalier. Ses marches légèrement abimées avaient besoin d’une réfection pour une seconde vie. Nous arrivâmes au premier des trois étages. Deux portes ouvertes se proposaient accédant à un couloir. Durant ma visite, je ne me souvenais pas qu’ils donnent accès à plusieurs portes.
- Mais, en fait, tu as acheté un hôtel ? interpela Marc.
Encore une fois, je ne répondis pas. Et en effet, chaque salle était la même. On trouvait une place suffisante pour un lit et une armoire ainsi que les restes d’un évier bouffé par la crasse et les toiles d’araignées. Tatiana éclata de rire lorsque mes potes me charrièrent. Ils me connaissaient suffisamment pour savoir que je ne suis pas du tout une fée du logis. Dès lors j’expliquai mon projet. Ils écoutèrent avec attention.
- J’ai envie de réaménager tout ça. De toute façon, je n’ai que ça à faire depuis que j’ai gagné au loto. J’ai l’intention de faire des appartements. On n’est pas loin de la ville et le côté campagne pourrait plaire. Ensuite, la salle de réception pourrait servir pour nos soirées. Je n’ai pas tout en tête mais je sais déjà comment transformer tout ça.
En visitant les chambres, nous découvrîmes quelques meubles oubliés. Bien entendu, c’étaient surtout des armoires ou des lits aux matelas moisis. Je devinai retrouver des vêtements ainsi que des objets personnels dans les tiroirs. Le second étage offrait le même paysage ; des chambres de chaque côté de l’escalier. Enfin le troisième ne fut pas accessible à cause d’une porte fermée dont je n’avais pas la clé. J’essayai en vain de l’ouvrir mais je me résignai à la laisser en état. Dès lors, nous retournâmes dans le vestibule.
- C’est quand même pharaonique, me dit Tatiana. J’espère que tu ne comptes pas sur moi pour tout laver.
- Je vais employer des gens pour ça. N’oublie pas que maintenant j’ai les moyens.
Elle eut un sourire crispé. Je pense qu’elle n’aimait pas me parler argent. On était ensemble depuis deux ans et il n’a jamais été question de ça. Depuis mon ticket gagnant, je sentais qu’il existait une certaine tension entre nous. Il n’y avait pas qu’elle. J’ai vite dégagé les vautours qui se disaient être mes amis si bien qu’il ne restât plus que Léopold et Marc, deux potes d’enfance…Et Tatiana pour qui l’argent n’a aucun intérêt.
Nous discutâmes encore de la maison. Le camion devait apporter mes meubles le mois prochain. En attendant, je comptais venir en apportant quelques affaires. C’était des outils, de la peinture, de quoi donner un souffle là où cela en avait besoin.
- Tu en as pour des siècles, réagit mon ami Léo.
Sans leur demander, ils acceptèrent de venir donner un coup de main. Pas grand-chose de dur mais juste de quoi s’occuper. Car finalement, malgré mon portefeuille garni, je restai comme eux, quelqu’un de simple et même si j’avais ‘la folie des grandeurs’ avec cet hôtel particulier, je comptais d’abord le moderniser pour le faire revivre.
Nous quittâmes la maison en riant. Un nuage noir cacha brusquement le soleil qui rayonnait depuis son lever. Soudain, il se mit à pleuvoir abondamment nous obligeant à courir pour nous protéger dans la voiture. Mais avant, lorsque je me retournai afin de fermer la porte, celle-ci claqua brutalement devant moi faisant sursauter mes amis. Ils se mirent à rire du fracas et de la pluie qui commençait à tomber en disant que la maison me souhaitait la bienvenu. De mon côté, je me sentis légèrement troublé car juste avant que la porte ne se referme tout seule, il m’avait semblé voir une ombre descendre en glissant sur les escaliers.
Alex@r60 – janvier 2021
Photo : Clermont (Oise) dans les années 1970
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03–07–21
La pièce est sombre et encombrée. Un matelas est posé à même le sol. Les étagères sont pleines et recouvertes de poussière. Un escalier en colimaçon qui mène à une chambre à l’étage, coupe la pièce en deux. Je donne de grands coups de balai en vain : je ne fais que balader la poussière d’un coin à l’autre de la pièce sans la ramasser. Des amis artistes me regardent faire. Pris de pitié ils m’aident à ranger. C’est pire : je ne retrouve plus rien. Impossible par exemple de remettre la main sur mes clés et mon carnet de chèques. Je voulais pourtant acheter un tableau à une amie artiste présente. Je m’y retrouvais mieux dans mon désordre... J’avise un sac à dos vert qu’utilisait autrefois mon fils pour aller au lycée. J’en extrais des caleçons pensant qu’il les a oubliés là avant de réaliser que ce sont ceux de mon mari qui a préparé son sac pour le week-end. Une bonne odeur de lessive me vient aux narines. Je replie soigneusement les boxers et les replace dans le sac. Un ami décroche une de mes vieilles toiles pendue au mur en s’exclamant. La toile bleue monochrome est recouverte de la même matière poudreuse sur les deux faces. Il veut me l’acheter. Je lui donnerais bien cette croûte même si la peinture soufflée par endroits en fait soudain un objet fragile intéressant. Je regarde mon escalier en colimaçon et réfléchis à créer un couloir afin d’éviter de traverser la pièce pour accéder à la chambre du haut sans déranger.
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Les ombres
C’est la première fois que je rentre dans une back-room. D’habitude, je n’y trouve pas ma place, et puis on ne me laisse pas rentrer, c’est réglé. Tout ce que je connais de ces endroits, ce sont les images fantasmées des films, quelques passages dans les livres de mes idoles PD, ambiance nuits fauves et Marais des années 80, balançoire en cuir et baskets neuves, eurodance à fond et porno de minets sur l’écran géant.
C’est ma première fois, mais ce n’est pas tout à fait une vraie fois, cette back-room est un atelier, une reconstitution de la réalité, une récréation du cul dans un festival que je fréquente chaque été. La proposition est simple : permettre à tous et toutes, sans distinction de genre ou d’orientation sexuelle, de faire l’expérience de ce lieu si particulier. Le maître de cérémonie a travaillé à rendre notre aventure la plus réaliste possible, il a construit un glory-hole, pendu un sling, installé des cabines, fignolé la playlist. Je décide de m’équiper, je veux faire honneur au dispositif, on me prête un appendice conséquent, je plaque ma nouvelle bite contre mon ventre, j’ai du mal à fermer mon jean, la bosse énorme et provoquante déforme le tissu fatigué le long de ma cuisse.
Les portes s’ouvrent, tout est noir et rouge, je ne distingue plus les visages, juste des ombres, certaines sont masquées, nous errons toutes un moment, émerveillées par le décor et l’ambiance. Tout est électrique, le moindre frôlement est interprété comme une proposition, des équipes se forment, les voyeurs et les regardés, les premiers s’installent, les seconds se mettent en position. Dans un couloir sans lumière, une ombre est déjà installée à quatre pattes, au sol, sur son cul l’inscription suivante : prenez-moi. Elle avait prévu, elle est venue préparée, des capotes, du gel, un sac en plastique, tout est installé minutieusement, j’admire son sens pratique et son audace. D’autres ombres se pressent déjà derrière moi pour atteindre la belle, je m’éclipse.
Je regagne la pièce principale, je m’affale sur un matelas pour profiter du spectacle. J’ai du mal à sonder mon envie, tout est si nouveau, tout est possible, je suis perdue devant la multitude des combinaisons possibles, je ne sais pas de qui avoir envie. Devant moi deux ombres s’affairent sur une verge inconnue, juste échappée d’un trou à travers le bois, c’est à la fois grotesque et magnifique, il me semble que mon cerveau prend trop de recul pour me permettre d’apprécier le moment, je dois faire des efforts pour m’autoriser à ressentir, pour m’autoriser à rester présente. Je ferme les yeux. C’est presque trop de tout voir, de tout regarder. J’écoute seulement, les pas qui se rapprochent et qui s’éloignent, le caoutchouc du matelas d’à côté qui crisse, l’impact d’une main, les gémissements, la mauvaise musique. Je me rappelle que j’ai une bite. Je commence à caresser ma queue à travers mon jean. Le sentiment est incroyable. Ce morceau de plastique, cette chose inerte, elle prend vie, il me semble qu’elle est sensible. Je m’amuse à serrer mon gland (mon gland ?), à le frotter contre la toile. Quand j’appuie un peu plus, la base de mon pénis descend sur mon clitoris. Je baisse ma fermeture éclair, juste assez pour caler ma queue, pour qu’elle se tienne bien rigide. Je relève la tête. Je regarde les autres. Je regarde les autres me regarder, m’observer me branler. Je me sens puissante. Je me sens en contrôle. Je sais enfin de quoi j’ai envie. Je fais spectacle de ma bite, je crache dans mes mains, je la fais glisser de plus en plus vite dans ma main, je ne perds plus les gens des yeux, j’attire leur regard, je m’exhibe, ca me plaît. Une ombre s’approche, elle rejoint mon matelas, elle est gracieuse, petite, elle se pose juste au bord, juste à côté de moi. Je lui propose ma queue, elle se penche, elle me suce, et je ne sais toujours pas comment l’expliquer, mais c’est comme si c’était vrai, c’est comme si mes nerfs se démultipliaient, qu’ils envahissaient le gode froid, comme si je prenais chair dans sa bouche. Mon bassin se soulève, je m’enfonce en elle, je me rappelle de ce que les autres font, mettre une main dans les cheveux, caresser la joue, je veux tout vivre de cette première fois, l’ombre m’encourage, je passe mon gland trempé sur ses lèvres, je suis dans un film, le meilleur des pornos jamais streamé. L’ombre s’arrête soudain, elle attrape une capote à côté du matelas, j’ai plus les mots, je la regarde juste, elle sait quoi faire elle, moi je suis à l’ouest, dans les nuages, quelque part, bientôt dans sa chatte. Elle pose le préservatif au sommet de ma bite, elle a besoin de ses deux mains pour le dérouler, il craque misérablement au bout d’un centimètre, ma bite est énorme, je suis désolée. On attrape un fou rire, c’est le comble, d’avoir cette énorme queue et de ne pas pouvoir la protéger, d’avoir cette grosse envie d’elle et de ne pas pouvoir la baiser. On cherche un peu, d’autres tailles, d’autres marques, la magie est passée, plus rien entre les cuisses, juste un morceau de plastique.
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Jour 5 14,5 kms Après quelques courses à l épicerie de Goumois, qui tout en se trouvant du côté français pratique les prix de la Suisse 😭 et un bon petit-déjeuner au bar, nous voilà repartis sous un ciel menaçant. "Tiens, remarque S, je n ai pas mon kway, l ai-je oublié quelque part ?" Je suis soulagé parce que ce kway bleu marine ça fait un peu catho de droite mais en même temps il faut reconnaître que cela peut servir quand même s il pleut. Tiens d ailleurs ça y est l orage éclate juste au moment où on arrive dans un magnifique abri "Que suerte !" Lounes découvre même dans la cave une salamandre. L orage passé nous reprenons notre chemin le long du Doubs jusqu aux échelles de la mort. Nous arrivons à l usine hydroélectrique du Refrain. On découvre un nouvel abri, une chapelle en bois avec des matelas en plastique un peu repoussants. "Quoi, s insurge Lounes, on ne va tout de même pas dormir dans ce truc dégueu, plein de toiles d araignées, avec des carreaux cassés, on se croirait dans un film d horreur!" Nous arrivons à le convaincre que tout est trempé dehors et que ces matelas vont soulager notre dos. Vers 19h entre un pêcheur un peu étonné de nous trouver là. " C est moi qui ai amené ces matelas" dit-il. Entre un deuxième pêcheur qui dit " c est moi qui ai amené ces matelas " puis un troisième, nous sommes suspendus à ses lèvres, il dit " Ah les gars vous vous souvenez quand on a amené ces matelas, il y a vingt ans non ?" Les pêcheurs sont très gentils, ils évoquent le bon temps et nous disent qu ils vont faire leur feu plus loin pour ne pas nous déranger et qu ils dorment dans leurs vans...C est étrange dans cette région les gens ne sont pas du tout agressifs, heureusement parce que le coin m'évoque des films qui ne sont pas tout à fait des comédies : "Delivrance" "Voyage au bout de l enfer" "Short cuts" (une scène avec des pêcheurs il me semble). On va les regarder un peu pêcher : c est beau la pêche à la mouche. Ça y est plus de batterie, plus de photos 😪
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" Le penthouse vénitien de Rick Owens" via admagazine.fr, 2019, 1/11 Connu pour son approche transgressive de la mode et ses meubles massifs, comme venus de la préhistoire, le créateur Rick Owens s’est créé, face à la plage du Lido, un espace qui répond à son mode de vie. Minimal et radical. « J'ai toujours adoré le Lido, son côté provincial, proche de Venise mais sans les inconvénients, raconte le créateur de mode. C’est aussi à deux heures de l’usine qui fabrique mes vêtements et j’ai pris l’habitude de venir travailler ici. J’y passe au moins une semaine par mois et, souvent, presque tout l’été. Pendant des années, j’ai habité à l’hôtel Excelsior, mais je n’en pouvais plus de vivre dans un décor qui n’était pas le mien. » C’est à quelques centaines de mètres de l’hôtel mythique qui accueillait les stars pendant la Mostra de Venise qu’il achète les deux derniers étages du condominium Miramar, un bâtiment des années 1950 avec vue sur la plage. « Le décor était incroyablement kitsch, une débauche de couleurs ! Shabby, mais pas chic ! » ajoute-t-il en souriant. Avec l’aide de l’architecte Anna Tumaini qui réalise toutes ses boutiques, il imagine au dernier étage un lieu parfaitement conçu pour répondre à un mode de vie réglé comme du papier à musique : travail et lecture, plage, musculation et incontournable sieste l’après-midi. L’étage inférieur est transformé en studio de travail pour ses collaborateurs. « Mon modèle, c’était le cabanon de Le Corbusier, mais en version moderniste. Fonctionnel et efficace ! explique-t-il. Je voulais quelque chose d’austère, de presque froid, qui associe le raffinement de Jean-Michel Frank à la sévérité de l’architecture mussolinienne. » Le plan de l’appartement a été repensé pour répondre à cette vision et se partage entre trois espaces : un salon-bureau, une chambre-salle de bains et une salle de musculation où le créateur s’exerce plus d’une heure par jour. Pas de cuisine à proprement parler, les repas sont pris à l’extérieur. C’est une cellule de vie en version minimale. Un mobilier réduit à l’essentiel Le choix d’un matériau unique, une pierre de Sardaigne blonde utilisée pour les sols à l’intérieur comme à l’extérieur, les garde-corps, les estrades et le piètement des assises, donne à l’ensemble une belle unité. Toutes les huisseries des portes ouvrant sur le balcon terrasse, qui prolonge l’appartement sur ses trois côtés, sont redessinées et réalisées en Inox pour donner un cadre lumineux à la vue sur la mer. Le mobilier aussi est réduit à sa plus simple expression : des banquettes, une table en bois et quelques tabourets. « Avec l’âge, je ressens le besoin d’une plus grande simplicité, avoue le créateur. J’ai besoin d’éliminer le désordre, toutes les choses inutiles qui m’empêchent de me concentrer sur l’essentiel. L’espace autour de moi doit être comme un écran vierge sur lequel je peux projeter mes idées. Je ne suis que trop humain, pour pouvoir travailler, il me faut une discipline ! » Seules exceptions à cette règle de dépouillement quasi monacal, quelques sièges d’Eliel Saarinen – son designer favori – appartenant à une rare série créée en 1907, des livres qui s’empilent sur le sol et les étagères de la bibliothèque, une collection de vases en bronze signés Hugo Elmquist et les sculptures futuristes de Thayaht ou de Renato Bertelli qui témoignent de sa fascination pour cette période de la création italienne marquée par l’ascension de Mussolini. Un crâne posé sur le bureau, des revolvers hérités de son père, grand collectionneur d’armes – qui font naître chez lui un sentiment ambivalent où se mêlent attirance devant la beauté de leur forme et répulsion devant l’horreur de ce qu’ils représentent – lui servent aussi de memento mori. « Nous rêvons tous d’être immortels, reconnaît-il. La mort, c’est “le” problème auquel doivent se confronter tous les artistes. » -- 1. Rick Owens, sur le balcon terrasse de son appartement, au cinquième étage d’un immeuble des années 1950. Au premier plan, Kneeling Boy, un bronze de George Minne. 2. La partie bains se compose d’une douche et d’un lavabo en pierre. Sur le banc qui sert de desserte, deux vases en bronze de Hugo Elmquist et une coupe en métal de Rick Owens. Au premier plan, Profilo continuo del Duce, sculpture de Renato Bertelli. 3. La cuisine, réduite à sa plus simple expression (machine à café, micro-onde et lave-vaisselle), est dissimulée derrière les portes d’un placard en miroir dans la salle de musculation. À côté de l’évier, des coupes en cristal de roche et des couverts en os et argent dessinés par Rick Owens. Au sol, des feuilles de jasmin, cueillies sur la terrasse et dispersées chaque jour sur le sol dans tout l’appartement, apportent une touche végétale et remplacent les fleurs que le créateur n’aime pas. 4. La chambre et la salle de bain partagent un même espace dallé de pierre de Sardaigne. Le lit est installé sur une estrade, dans une alcôve habillée d’une couverture militaire comme celles qui sont utilisées comme des tapis sur le sol, vissées à même la pierre. Sur l’écran de télévision, une image de Salomé de Charles Bryant et Alla Nazimova, un des films préférés de Rick Owens. Au premier plan, Dux, une sculpture de Thayaht. Draps de lit teints à la couleur (D. Porthault). 5. Sur le bureau, un memento mori arrangé par Rick Owens autour de deux vases en bronze de Hugo Elmquist. Le Luger, comme les autres revolvers posés à côté du lit ou du canapé, appartenait à son père, grand collectionneur d’armes à feu. 6. Devant le bureau en bois brut dessiné par Rick Owens, un fauteuil de Eliel Saarinen, modèle très rare d’un ensemble créé en 1907 dont on retrouve d’autres pièces dans chacun des appartements du créateur. Au fond, sur une stèle en bois brut, une tête en bronze Ritratto di Filippo Tommaso Marinetti de Thayaht. 7. Les livres occupent une place prééminente dans la vie de Rick Owens. Systématiquement débarrassés de leur jaquette, ils le suivent à la plage, débordent de la bibliothèque et s’empilent sur le sol et les meubles. 8. La partie salon ouvre sur le balcon terrasse par des portes-fenêtres dont les huisseries ont été remplacées par des modèles en Inox surmontés de bandeaux boulonnés, dans un esprit Wiener Werkstätte. Le canapé est une grande banquette réalisée dans la même pierre que le sol, agrémentée de matelas et de traversins en grosse toile. À côté de la sculpture de Thayaht, une des chaises d’Eliel Saarinen. Au fond, un tabouret en bois brut dessiné par Rick Owens. 9. Un équipement de sport professionnel, haltères, poids, appareil de musculation… occupe la dernière pièce de l’appartement. Au premier plan, un sarcophage égyptien en bois datant du IXe siècle avant J.C. 10. Le cabinet de toilette adjacent à la salle de sport et ses murs en marbre noir comme les toilettes, un modèle cylindrique réalisé sur mesure que l’on retrouve dans tous les appartements de Rick Owens. 11. Vue de la terrasse sur la plage du Lido et ses rangées de cabines en bois peint. -- Text by Marie Kalt Image by Jean-François Jaussaud
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“toiles à matelas (plis et replis de soi)” ©Ella&Pitr courtesy Galerie Le Feuvre & Roze
Technique mixte sur toile, 130x162cm.
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Trouver comment tirer le meilleur parti du camping
Une des meilleures façons de passer vos vacances est de camper dans les bois avec dame nature ! Assurez-vous d'être bien préparé avec les conseils utiles de l'article suivant et d'apprendre tout ce que vous pouvez sur la façon de passer du temps en forêt avant de partir ! Pour augmenter votre expérience de sommeil en camping, apportez une compresse que vous pourrez placer sous votre sac de couchage. Ce coussin agit comme une barrière entre vous et le sol dur où les brindilles et les nœuds des arbres peuvent causer des conditions de sommeil étranges. Si vous n'avez pas de coussin à portée de main, apportez quelques couvertures supplémentaires que vous pouvez replier sur elles-mêmes pour créer un coussin. Si vous prévoyez faire du camping dans l'arrière-pays, il est essentiel d'apporter une trousse d'allumage du feu. Si vous êtes en situation de survie, le feu est un moyen de cuisiner, de vous garder au chaud, de purifier l'eau et de signaler les secours. De nombreux magasins de camping vendent des allume-feu qui peuvent être utilisés lorsqu'ils sont mouillés et qui ne nécessitent pas de combustible. De plus, essayez de faire du feu lorsque vous n'êtes pas en situation de survie afin de savoir que vous pouvez le faire si le besoin s'en fait sentir. Recherchez les activités à faire avant de vous rendre à votre destination. Cela vous permettra de vérifier les offres qui pourraient vous être faites. De plus, cela vous aidera à être mieux préparé lorsque vous arriverez à votre destination. Vous pouvez trouver des sentiers qui pourraient convenir à tous les membres de votre famille ou des restaurants que vous aimeriez fréquenter. Avant d'entreprendre ce voyage de camping relaxant, il est essentiel pour votre sécurité de vous assurer que quelqu'un sache que vous y allez. Donnez à un ami ou à un voisin le nom de l'emplacement de camping si vous en utilisez un. Si vous partez pour un voyage moins structuré, donnez à votre contact une idée générale de l'endroit o�� vous allez et un calendrier pour votre retour. Si quelque chose se passe mal, il y aura quelqu'un qui saura où vous chercher. Une chose que beaucoup de gens oublient d'emballer lors d'un voyage de camping, et qui transforme rapidement le voyage en cauchemar, c'est l'insecticide. Ce simple répulsif vous épargnera des désagréments et peut protéger votre santé, car de nombreux types d'insectes peuvent rapidement vous faire beaucoup de mal. Lorsque vous campez, vous ne devriez jamais rien manger à moins d'être absolument certain de ce que c'est. Il n'y a rien de pire qu'un cas fort de camping problèmes d'estomac lorsque vous êtes loin des soins médicaux et des toilettes. Il est recommandé de ne manger que les aliments que vous apportez. Le camping est amusant, et le camping avec des enfants peut être encore plus amusant, mais certaines précautions doivent être prises pour ces petits campeurs. Prévoyez beaucoup de vêtements supplémentaires pour eux, car ils se saliront et se mouilleront. Il est important qu'ils ne restent pas dans des vêtements mouillés, car il est possible que cela entraîne une hypothermie. Cela vaut aussi pour les adultes. Vous avez besoin de ruban adhésif en toile parce que c'est un outil polyvalent et pratique. Il a autant d'usages sur le terrain de camping qu'à la maison. Le ruban adhésif en toile est utile pour boucher les trous dans les matelas pneumatiques. Il est également utile pour colmater les déchirures dans les tentes, les bâches ou les sacs de couchage. Lorsqu'on marche longtemps, il peut aussi aider à éviter la formation d'ampoules. Vous pouvez même l'utiliser pour panser des blessures.
Un grand nombre de blessures liées au camping sont directement attribuables à la négligence face au feu, alors assurez-vous d'utiliser le feu avec prudence. Tout d'abord, assurez-vous que les incendies sont autorisés dans la région de votre terrain de camping. Placez un anneau de pierres autour du feu pour le contenir. Ne laissez jamais les enfants sans surveillance près d'un feu ouvert. Il est essentiel d'emballer tous les articles essentiels pour assurer le succès de votre entreprise de camping. Ne rien oublier, même une petite chose, peut gâcher tout un voyage. Faites une liste de contrôle de tout ce dont vous aurez besoin pendant votre voyage et assurez-vous de cocher les articles au fur et à mesure qu'ils sont emballés ou chargés dans la voiture. Vous avez besoin de beaucoup de choses à emporter en voyage, et vous ne voulez rien manquer.
Il est tout à fait normal d'établir un budget pour l'ensemble de votre voyage de camping en Nouvelle-Zélande. Asseyez-vous et faites un plan de ce que vous devez dépenser pour l'ensemble de votre voyage. N'oubliez pas de tenir compte des coûts du camping, du prix de l'essence ainsi que de la nourriture et de tout autre matériel que vous devrez acheter. Cela vous permettra de vous assurer que vous ne dépensez pas plus que ce que vous avez pour votre voyage. Le camping est une façon fantastique d'apprendre, de se détendre et de s'amuser ! Il peut toutefois entraîner de nombreux mésaventures si vous n'êtes pas bien préparé. Gardez les conseils utiles de cet article à l'esprit pendant que vous vous préparez, afin de vous assurer que votre voyage de camping est aussi agréable et amusant que possible et sans incident inattendu.
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Tendances de décoration : comment choisir la literie parfaite pour une chambre moderne
Lorsqu'il s'agit de créer une chambre moderne, le choix de la literie joue un rôle essentiel. La literie ne se limite plus seulement au confort et à la fonctionnalité, elle est depuis quelques années devenue un élément clé de la décoration intérieure. Elle peut ajouter une touche de style, de texture et de couleur à la chambre à coucher, tout en créant une ambiance moderne et élégante, propice au repos et à la détente. Voici quelques conseils qui vous aideront dans le choix de la literie parfaite pour une chambre moderne. Optez pour des couleurs neutres ou audacieuses Dans une chambre moderne, les couleurs neutres sont souvent privilégiées pour créer une ambiance minimaliste et apaisante. Les tons tels que le blanc, le beige, le gris et le taupe sont à la mode, et permettent de recréer une atmosphère moderne, toute en simplicité. Des teintes qui offrent une toile de fond polyvalente, ce qui permet de s’amuser par la suite avec de nombreux éléments de décoration. Si vous préférez vous orienter vers une touche de couleur, certaines teintes sont très à la mode pour la chambre, dont des couleurs audacieuses telles que le bleu marine, le vert émeraude ou le rose poudré, pour ajouter une note de sophistication à cet espace. Attention cependant de vous assurer que la couleur ne perturbera pas votre sommeil. Expérimentez avec les textures Les jeux de texture jouent un rôle crucial dans la création d'une chambre moderne et élégante. Optez pour des tissus texturés tels que le lin, le velours ou le coton égyptien pour ajouter de la dimension à votre literie. Les housses de couette avec des motifs géométriques ou des coutures décoratives peuvent également apporter une touche de modernité à cet espace. Enfin, accumulez des coussins aux formes, textures et couleurs variés, et recouvrez votre lit d’un plaid des plus doux, pour des moments qui invitent à la détente. A lire aussi : Créez une ambiance cocooning dans votre chambre à coucher avec une literie de qualité Optez pour des motifs géométriques ou abstraits Les motifs géométriques ou abstraits sont très présents dans les chambres d’inspiration moderne. Vous pouvez décliner ces motifs à partir de différentes pièces de literie, sur vos taies d'oreiller ou même sur une housse de couette, sans oublier de calmer le jeu avec des teintes neutres. De quoi apporter un élément visuel intéressant à votre literie. Assurez-vous de choisir des motifs qui s'harmonisent avec le reste de la décoration de votre chambre pour créer une ambiance cohérente. Sélectionnez une literie de qualité La qualité de la literie est essentielle, quel que soit le type de décoration que vous souhaitez recréer. Choisissez pour des draps, des housses de couette et des couettes de haute qualité, qui offrent un confort optimal et une durabilité sur le long terme. Les tissus naturels sont souvent privilégiés pour leur douceur et leur respirabilité. Ce confort passe aussi par le choix d’un matelas, la pièce maîtresse pour des nuits d’un sommeil réparateur. Ajoutez des éléments décoratifs riches en personnalité Pour compléter votre literie tout en ajoutant une touche de modernité à votre chambre, n'hésitez pas à ajouter des éléments décoratifs qui vous ressemblent. De jolies lampes de chevet sur vos tables de nuit, des photos de vos proches, ou un coussin qui vous rappelle un voyage ou un motif que vous aimez particulièrement… Optez pour des matériaux et des couleurs assortis à votre palette, pour créer une atmosphère à la fois élégante et accueillante. Misez sur la simplicité Dans une chambre moderne, la simplicité est souvent de mise. Évitez les ornements excessifs et privilégiez des lignes épurées et des formes simples, pour une chambre d’inspiration minimaliste. Read the full article
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Soyez bien préparé pour votre prochaine aventure de camping
Le camping est devenu un passe-temps populaire, en partie grâce à toutes les émissions de télé-réalité qui présentent des activités de plein air. Si vous êtes l'une de ces personnes et que vous voulez obtenir des conseils et des stratégies pour vivre une aventure de camping amusante et sécuritaire, continuez à lire pour obtenir d'excellents conseils. Lorsque vous faites vos valises pour votre aventure de camping, assurez-vous de n'emporter que ce dont vous avez besoin pour les repas. Si vous êtes sur le terrain de camping, votre nourriture devra rester froide pour ne pas se gâter. Si vous êtes sur le sentier, toute nourriture supplémentaire ou excédentaire peut être un fardeau. Si vous emportez juste assez de nourriture pour le temps que vous passez sur le sentier, vous ne serez pas alourdi par un excès de poids. Bien qu'un feu de camp dégage suffisamment de lumière dans les environs, vous devez vous assurer d'emporter une lampe de poche si vous prévoyez vous aventurer à l'extérieur camping de la zone où brille le feu de camp. Il s'agit d'une précaution de sécurité que vous ne voulez pas ignorer. Il peut faire assez sombre dans les bois la nuit.
Faites une bonne recherche sur tout terrain de camping potentiel. Ils ont tous des commodités différentes. Certains peuvent avoir des douches et des salles de bain, alors que d'autres non. Il y a même quelques terrains de camping qui sont assez chics, avec des jeux de golf miniature sur place ou des parcs aquatiques. Il se peut que vous n'ayez pas besoin ou envie de tout cela, alors prévoyez à l'avance afin de ne pas être déçu lorsque vous vous y rendrez.
Présentez-vous à d'autres familles qui campent dans votre région immédiate, afin d'être sociable et plus apte à s'entraider. Si une autre équipe arrive après votre installation, offrez-lui de l'aide pour sa tente ou son équipement. Si quelque chose tourne mal pendant le voyage pour quelqu'un, il est beaucoup plus facile de demander de l'aide à quelqu'un qui a eu la courtoisie de se présenter. La nuit, créez des "sacs à ours". Attachez une corde autour des sacs avec votre nourriture et vos déchets. Puis, trouvez un arbre et lancez les sacs sur une branche, en les soulevant jusqu'à ce qu'ils soient à au moins sept ou huit pieds du sol. Attachez la corde autour de l'arbre pour qu'elle soit bien fixée. De cette façon, les ours et les autres animaux ne pourront pas entrer dans votre nourriture et vos déchets pendant la nuit. Un petit déjeuner dans la jungle est une excellente façon d'ajouter de l'excitation à votre voyage. Emportez de petites boîtes de céréales, de petites tasses de fruits et des boîtes de jus de fruits loin de votre site et attachez-les à des arbres. Vos enfants pourront alors partir à la recherche de leur propre petit déjeuner. C'est une excellente façon de garder vos enfants heureux en camping. Si vous allez camper dans un endroit très éloigné de la civilisation, alors assurez-vous d'avoir dit à plusieurs personnes où vous serez ainsi que la durée de votre séjour. Demandez-leur de vous appeler le jour où vous êtes censé revenir pour assurer votre sécurité. Envisagez d'acheter des talkies-walkies peu coûteux à emporter avec vous lors de votre prochain voyage de camping en Nouvelle-Zélande pour vous permettre de rester en contact avec tous les membres de votre groupe dans les régions où la réception du téléphone cellulaire n'est pas disponible. Cela peut être particulièrement important si vous campez avec des enfants et que vous devez suivre leurs déplacements. Soyez prêt à affronter un temps plus froid que prévu lorsque vous choisissez un sac de couchage pour votre voyage de camping. Choisissez toujours un sac de couchage conçu pour une plage de température juste en dessous de ce à quoi vous vous attendez, même en été. De plus, les sacs de couchage faits de fibres synthétiques sèchent plus rapidement s'il pleut à l'improviste, mais les sacs de couchage en fibres naturelles sont plus légers à transporter. Si vous êtes novice en matière de camping, faites votre premier voyage à proximité de votre lieu de résidence. De cette façon, si des problèmes surviennent, vous ne serez pas trop loin de l'aide. De plus, vous pourrez facilement rentrer chez vous si vous n'avez pas assez de nourriture ou de vêtements. Beaucoup de problèmes peuvent arriver à ceux qui campent la première fois, alors ne campez pas trop loin de votre première aventure. Une pièce d'équipement pratique à emporter avec vous lors de votre prochain voyage de camping est un rouleau de ruban adhésif en toile. Il a autant d'usages sur le terrain de camping qu'à la maison. Il permet de réparer un matelas pneumatique s'il est troué. Le ruban adhésif en toile peut aussi servir à sceller d'autres déchirures, comme celles des tentes ou des sacs de couchage. Il peut être utilisé sur les pieds pour aider à combattre les ampoules pendant les longues randonnées. Il peut aussi être utilisé pour les blessures lorsque vous n'avez pas de médecin régulier à proximité. Prévoyez des lampes de poche et des piles supplémentaires lorsque vous allez camper. Vous aurez probablement besoin de voir quand il fera noir dehors. Une lumière suffisante peut vous aider à éviter de tomber ou de vous heurter à des animaux. Lorsque vous campez avec des enfants, donnez à chacun d'eux une lampe de poche. Comme l'indique le présent article, une excursion de camping exige une certaine prévoyance et une certaine préparation. Il est important d'être préparé. Alors, sortez et amusez-vous dans votre aventure de camping !
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