Tumgik
#tiboudouboudou
notcryingtoday · 2 months
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i've been in so many fandoms and my candy love (amour sucré for the frenchies) is still the best one
everyone is so chill because everyone knows it's not the best thing ever written, the gameplay is shit, beemov is stealing our money, the characters can be one dimensional and our character is just a dumb little b*tch BUT everyone is so attached to those 2d drawings and appreciate the story as it is
embrace the cringe and the dumbness, my candy love is for the girlies and the himbos
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pvtchurch · 2 years
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keep calm and rewatch the same youtube series you have seen about 600 times
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ashlingmizuoka · 3 years
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Beemoov qui laisse enfin une Youtubeuse faire (et continuer) un let's play sur un de leur jeux comme auparavant... ! Qui l'aurait cru ?
Je suis contente que ce soit Beemoov eux mêmes qui l'aient contactée et lui aient donné l'autorisation... Surtout en sachant à quel point elle apprécie ce jeu (et sa créatrice). Je trouve que bannir les vidéos n'a pas aidé et ne leur donne pas une très bonne image donc j'espère qu'ils reviendront dessus ? Peut-être reverrons-nous un jour des let's play sur leurs jeux ? 🥲
En tout cas, c'est sympa de leur part.
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firehananas · 2 years
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About me ☆
☆*。*.・+★~ Welcome welcome ! ~☆*。*.・+★
✿ Call me Hana, Fire, Feufeu or wtv in between. ✿
✿ She/They | Bisexual ✿
✿ Adult (over 21) ✿
✿ Fanfiction writer since 2015 - here my Ao3 (most of them are in French tho). Sometimes I draw too! ✿
✿ Which as you guess, implied I’m not English native! I’m open to criticism but please keep that in mind. ✿
✿ Search “hana talks”/ “hana cause” to see my rambles (or block them). I tried to tag the possible trigger with cw:darksubject or tw:darksubject ✿
⚠️ I may reblog/post about suggestive content (tagged “suggestive”) and usually hide under the cut. However I’ll never post/reblog explicit works! This is why I kindly ask you to acknowledge to be at very least 16 before following me. ⚠️
Some fandoms I’m into:
✿ Anime/manga: Tenkuu Shinpan|High Rise Invasion, Fullmetal Alchemist Brotherhood, 3-gatsu no lion|March comes in like a Lion, Revolutionary Girl Utena... ✿ Video games: Fire Emblem, Pokémon, Animal Crossing, Forgotton Anne, Ace Attorney... ✿ Cartoons: Avatar (last airbender/legend of Kora), She-Ra and the Princesses of Power, Bee and Puppycat... ✿ RPG maker games: Ib, Mad Father, The witch’s house, Uri games in general... Mostly RPG horror as you can see. ✿ Visual Novel stuff: Eldarya, the Arcana, Our life, Vincent the Secret of Myers, Death Mark & Spirit Hunter:NG, Your turn to die... I have a soft spot for Dating Sim or VN with interesting mechanisms. ✿ Others: Vocaloid, Evillious Chronicles...
❤ Simp for a ton of fictional characters, you have been warned ❤
★ Also: Manlybadasshero enjoyer, Squeezie watcher, Tiboudouboudou stander, withcindy is my queen, Espoir du Vide entousiaste ★
☆ If you have any question, my asks are open! ☆
⚠️ If you have a default profil pic + a blank account and you start following me, I’ll send you a DM to make sure you’re not a bot. If you don’t answer, you’ll be block. The only bot tolerated here is the dear and darling haiku bot.
Edit : don’t send pic because I’ll assume you’re a bot too - or worst, a jerk. I’m not risking myself on unwanted smut, sorry.
⚠️ I couldn’t care less about the pro and antishipper war. I’ve been enough long in fandoms to know this is pointless and bullshit. Wtv your side, you’re welcome for as long you don’t make a fuss; if you are uncomfortable feel free to block/leave. Take care of yourself.
Thank you!
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murmuur-vanilja · 4 years
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Cheveux blancs
Ce texte s'incrit, une fois de plus, dans le concours d'écriture du serveur de Tiboudouboudou.
21h03. Samedi. Juillet.
Quand j’ai ouvert les yeux, je me trouvais déjà dans le grenier. Plafond blanc, quelques murs jaunes. Souvent, quand je dis que je suis dans cette pièce, on s’offusque. Alors, je précise. Le grenier est ma chambre. Un chez-moi un peu particulier.
21h05. Samedi. Juillet.
Comme lors d’une transe, j’ai marché sans savoir. Il y a, vers le Nord, un mur des souvenirs. Il comporte des cartes, des dessins, des mots, des bracelets, des oursons. Un peu à côté, il y a les attrape‑rêves, ces sorciers au nombre de six.
21h07. Samedi. Juillet.
Je me suis assise sur le sol bleu. Il est fait de linoléum et imite le parquet, mais la fatigue se fait ressentir. Il est, par endroits, déchiré. Un battement régulier m’a fait lever la tête. Il y a une horloge noire aux chiffres romains. La pendule continue d’avancer lentement.
21h09. Samedi. Juillet.
Je profite de l’instant, oisive, sans savoir ce que j’attends. Je n’attends probablement rien. Je découvre de nouveau mon environnement, bercée par un émerveillement toujours plus subtil. Il n’y a rien de plus exceptionnel que le quotidien, mais je cherche quelque chose.
21h11. Samedi. Juillet.
Mes yeux ont finalement dérivé un peu plus bas. Il y a, accroché dans un angle un peu guerrier, un sabre foncé. Il n’est pas aiguisé, car je n’ai pas de pierre. Il me rappelle quelque chose de brutal et de doux à la fois.
21h13. Samedi. Juillet.
Je me suis relevée et j’ai ouvert un tiroir près de l’épée. J’ai fouillé jusqu’à retrouver le baladeur à la nuance similaire. Azur et métallique, je le branche. Il y a des archives là‑dedans. De très vieilles archives. Je me demande laquelle sonnera comme il le faut.
21h15. Samedi. Juillet.
「生きていてごめんなさい」 弱音を吐いた少女 村の人とは違う白い髪 森の奥の千年樹 彼女は跪いて 友達がほしいって願った 僕は彼女の願い 叶えてあげたかった だけどこの体ではできない そんなときに現れた 気まぐれな魔導士が 精霊の僕を人に 生まれ変わらせた Telles étaient les paroles de la chanson. Bien peu de gens dans mon entourage la comprendraient. J’ai moi‑même encore du mal. Pourtant, cette douce mélodie réveille en moi quelque chose.
21h21. Samedi. Juillet.
Je l’ai trouvée. https://www.youtube.com/watch?v=0-Eijs3c0gw
21h25. Samedi. Juillet.
Le souvenir m’accueille au creux de son cœur. Brutal et si doux. Doux et si brutal. Du sucre et du sang. J’étais un assassin avant de disparaître. J’étais un assassin avant de quitter tout le monde. Je servais la justice. Ma Justice. Je distribuais les coups sadiques, masquant mes propres troubles. Et le masque m’a un jour ennuyée. Quelqu’un m’avait porté un coup dans l’œil, malgré la protection. J’étais très malheureuse. J’ai fui. J’ai enfermé ces souvenirs. Je ne voulais plus être l’Assassin. Et je ne reconnaissais plus personne m’ayant un jour connue comme tel.
21h29. Samedi. Juillet.
Est‑ce que je peux encore modifier ce souvenir ? Non. Puis‑je, cependant, recréer une continuité ? Ça, je n’en sais rien. Les paroles de cette douce musique me chuchotent à l’oreille encore et encore. 「生きていてごめんなさい」 « Désolée d’être en vie. » Quand j’étais un assassin, quand j’étais l’Assassin, dans mon autre vie, je le pensais parfois.
21h32. Samedi. Juillet.
Je contemple mes pensées encore aujourd’hui, en souriant. Elles sont incompréhensibles par les autres, non ? Pourtant, je tente encore et encore de communiquer, malgré tout. J’étais un assassin. Un assassin. Un assassin. Dois‑je me souvenir d’autre chose ?
21h34. Samedi. Juillet.
J’ai joué la musique en boucle et je me suis souvenue d’autres détails. Par le passé, j’avais tué beaucoup. J’avais tué un poète, j’avais pris une vie, je n’avais montré aucune pitié pour une apprentie.
21h38. Samedi. Juillet.
Ce n’était peut‑être pas moi, j’avais des alliés dans le milieu du meurtre. Il y avait la mort. Il y avait la faucheuse des étoiles. Mais même les alliés, je ne les laissais pas en vie. Sacré assassin.
21h39. Samedi. Juillet.
Une fois de plus, j’écoute la mélodie secrète d’un passé fermé. Il y avait aussi cette fille, elle était de nature altruiste. Elle se cachait. Elle fuyait quelqu’un. Peut‑être moi. Et il y avait aussi un témoin dans cette histoire. Une sœur aussi. La sœur de qui ? Témoin de quoi ? Je ne sais plus.
21h42. Samedi. Juillet.
Ma tête me fait mal. J’ai des vertiges quand j’y repense. Baisse de la pression artérielle. Mon Dieu, mais qu’avais‑je fait ? C’était un massacre, c’était un massacre, c’était un massacre. Une fossoyeuse avait enterré les corps. Et puis il y avait cet homme aussi. Cet homme les avait déterrés. Il voulait une vengeance.
21h44. Samedi. Juillet.
Je me souviens. Je l’avais épargné ce jour‑là. Je ne sais pas bien pourquoi. Il a tenté de me tuer à son tour, mais j’ai survécu. Je crois que j’aurais aimé périr ce jour‑là, jugée selon mes propres standards, pour tous mes crimes. Je suis encore là. Il n’y a que moi qui pouvais me porter un coup ce jour‑là, tant la carapace était dure sur ma peau. Je ne voulais déjà plus être l’Assassin. Mais j’avais si peur de quitter mon travail, mon rôle, mon nom de scène. J’ai tout jeté sans un mot. Sans un regard. Sans une trace.
21h47. Samedi. Juillet.
Sentiment d’inachevé. J’ai retrouvé mon souvenir, et je ne le lâche pas, aussi mauvais soit‑il. Il fait partie de mon histoire. L’histoire que je ne sais pas communiquer.
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newt--x · 5 years
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AH ! Cul, hein ! Cul ! Vous êtes tous des culs !
Tiboudouboudou
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Mulan oui je sais vous l'avez deja vue sur mon insta mais je lavais fait sur ma préparation du futur bullet mais je lai reproduit pour un projet qui commence a vraiment bien avancé @tiboudouboudou j'espère que tu aimera une fois fini #choupartiste #choupartistes #tiboudouboudou #mulan #disneycreations #disneylife #disneyfan #disneydrawing #drawing #draws #draw #dessindisney #princesse #princessdisney #princessedisney https://www.instagram.com/p/Bomscxuj6kk/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=b2zkqe6yzxr3
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madpingouin · 8 years
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@petitsoleildu50: @Tiboudouboudou xd ça va. Surtout le pingouin. :3
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murmuur-vanilja · 4 years
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La Future Bacchus
Ce texte est tout récent ! Il a été écrit dans le cadre du concours d'écriture du serveur de Tiboudouboudou. Le thème consistait à s'inspirer d'une image (elle représentait un bal) et à écrire… alors, voilà, j'ai écrit.
Ah. Ah ah. Mais quel merveilleux souvenir ! Vous ne trouvez pas ? Qui suis‑je ? De quoi parlè‑je ? Oh, vous vous posez encore des questions inutiles, chers amis… Personne ne le sait trop. Il y a des on‑dits. Des rumeurs, si vous voulez. Peu importe, non ? Lol. Puisque vous êtes là, tiens, je vous invite. Prenez donc des cookies à la vanille. Je les ai trouvés ce matin dans mon jardin. Pendant que vous êtes occupés à me voler ma nourriture — oui, j’ai déjà changé d’avis sur l’invitation —, je peux vous raconter une petite histoire. Vous allez devoir supporter mes commentaires, cela dit, lmao. Pas que vous ayez le choix, vous êtes endettés maintenant que vous m’avez volé. Elle date de… voyons voir… de décembre, déjà. Et c’est une histoire vraie, j’imagine, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
L’église de la place centrale sonnait quatre coups : l’heure du couvre‑feu dans les Régions Orientales. La Reine souhaitait absolument que les enfants se couchassent tôt — elle se justifiait en expliquant que cela réduisait les risques de délinquance. (Elle est un peu conne, oui.) Évidemment, cela perturbait les habitants, mais ils ne disaient jamais trop rien. Ces pauvres gamins semblaient à moitié maltraités ; ils n’avaient pas vraiment de parents pour eux. Ils n’avaient que l’école pour leur apprendre. Une heure de temps libre par jour.
Entracte.
Ah, je m’arrête un peu, je vois bien que vous ne comprenez pas. « Eh, c’est quoi, ça, en gras, au milieu ? L’acte deux ? Où est le un ? » Je vous l’ai déjà dit. Vous vous posez des questions inutiles. Il y a du mystère partout où l’on cherche. Je vous conte une jolie histoire… pourquoi ruminer sur des détails ? J’avais simplement envie de commencer par là… Prenez donc du thé à la vanille. Et remboursez‑moi ensuite, évidemment, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Cependant, dans les Régions Orientales, vivait une jeune fille. Quatorze ans, à peine adolescente, le teint plus pâle que les neigées fraîches de Sibérie. Elle était malade, probablement, mais elle voulait le bonheur de ses amis. C’était illégal, mais elle veillait le soir après seize heures. Elle mettait en place tout un rituel méticuleux. D’abord, il fallait se laver et se couvrir d’un linge chaud et rouge. Ensuite, il fallait préparer un autel : elle y disposait un peu de sel de cuisine, traçait un cercle avec, et, au centre, elle posait un bâton d’encens. Elle priait pour que ses amis s’amusassent un jour. C’est mignon.
Entracte.
Enfin, vous voyez le délire. Elle était déterminée, en plus, elle priait tous les soirs, sans jamais manquer un jour. C’est mignon, oui. Un peu stupide, si vous voulez mon avis. Oh, vous ne le vouliez pas ? Quel dommage… un peu de lait à la vanille pour faire passer cela ? Puis, elle croyait être assidue, mais elle ne comprenait pas vraiment comment ça marchait, tout ça. En somme, elle croyait adresser ses prières aux dieux, mais ils n’écoutaient pas. Alors, un jour, quelqu’un d’autre a écouté, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
La nature de l’encens pouvait changer selon ce qu’elle trouvait — elle n’y prêtait guère attention. Parfois, elle brûlait de la sauge. D’autres fois, elle brûlait de l’oliban. Certains jours, elle brûlait même de la myrrhe. Néanmoins, ce jour‑là, comme les magasins étaient vides, elle avait tenté de confectionner son propre encens à la vanille. Comme mes cookies, mon thé et mon lait. Intriguée, je me retrouvai soudainement à devoir accepter une offrande. Je m’adossai à l’encadrement de la porte, sans trop faire de bruit. Tacite, certes, mais perçant, mon regard l’alarma. Elle se retourna, peu rassurée, et elle me vit. Ses yeux s’écarquillèrent. Peu importe, je passai aux présentations. « Yo. Moi, c’est Ren. — Soyez damné ! Espèce de Diable ! — Ouais, ça marche aussi, mais je préfère Ren quand même. »
Entracte.
Vous voyez, je n’ai pas une très bonne réputation dans le coin. Les gens pensent que je suis le Diable. Après, je dis pas qu’ils ont tort, mais vous voyez, pour une première rencontre, pour une offrande, il y a mieux. Mais non, roh, ne partez pas, je vais rien vous faire si vous restez. Je vous « offre » même du flan à la vanille, si vous voulez, lol.
Acte II, Roumanie, décembre.
Elle ne semblait pas se détendre face à mon apparition. Persuadée d’avoir rencontré une créature infernale et anarchiste, elle tremblait, nerveuse. Je m’approchai un peu et m’assis sur son sol. Il était glacial. Le chauffage n’avait pas été allumé depuis plusieurs années. Il était alors tout naturel que son visage portât cette blêmeur au quotidien. Elle eut un mouvement de recul, mais son expression était forte. Elle flippait carrément, mais paraissait vouloir se donner du courage. « Si tu veux, il y a moyen que je te propose un marché. — Un marché ? Un pacte avec le Diable ! — J’avoue, lol. En plus, c’est stylé comme nom. Bon, je te propose un pacte avec le Diable. — Jamais ! — Dure en affaires, hein. »
Entracte.
Enfin, bla‑bla‑bla. On a fini par trouver un terrain d’entente. Je lui ai dit de créer une boisson pour rendre les gens heureux. Elle s’est dit que ça pouvait pas faire de mal. En échange, je l’emmènerais dans un beau bal où tous ses rêves prendraient vie. Nah, je lui proposais pas le prince charmant. Juste un petit bal dans un endroit très haut, très très haut. Mais sans vanille, pas lol…
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Enfin, nous arrivâmes dans un somptueux palais. Trois couleurs dominaient l’endroit : beurre, abricot et dragée. Elles étaient à l’image des trois divinités qui y résidaient. Celles qui n’avaient jamais écouté cette pauvre fille. Celles qui ne l’avaient jamais entendue. À l’instant où je posai un pied dans leur demeure, leurs trois regards se braquèrent sur moi. Eh, du calme. Elles me dévisagèrent. Leur air interdit m’indiquait la sortie.
Entracte.
Bon, j’avoue, il n’y a pas que chez les Roumains que j’ai mauvaise réputation. Le dieu de la météorologie, de la passion et la déesse de la luxure ne voulaient plus de moi chez eux depuis un regrettable incident. Ah, les syllabes ne sont pas dans le bon ordre. Depuis un regrettable incendie. Ils avaient même remplacé tous leurs gâteaux à la vanille par du chocolat. Pas lol du tout.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Je m’écartai alors d’un pas, laissant apparaître la figure d’Amă, petite fille orientale que j’avais habillée plus adulte pour l’occasion. La tension ne se dissipa pas immédiatement. Les déités pensaient sûrement qu’il s’agissait d’un mauvais tour de ma part. Je haussai les épaules, comme à mon habitude. Je savais bien qu’ils s’attendaient à des tournures de phrase, à des manières. Je n’en faisais jamais, et je ne comptais pas changer cela. Amă, cependant, s’avança doucement, admirative. Je n’avais pas menti. Elle se trouvait bien en face des trois figures qu’elle avait tant implorées. Elle posa genou à terre, fébrile, et tendit en tremblotant nerveusement la bouteille qu’elle avait entre les mains. La déesse de l’amour charnel, toujours aussi douce, l’effleura des doigts. C’était du cristal pur. « Relève‑toi, je te prie. Que contient cette offrande ? » Elle se leva timidement et chuchota sa réponse. Le cidre, la boisson qui rend les gens heureux. Du fond de la pièce, je m’accoudai à un carton rempli de bouteilles sensiblement du même type. Certaines disposaient cependant de tons plus violacés. Il s’agissait de ce que l’on connaîtrait plus tard sous le nom de vin.
Entracte.
Ouais. C’était la première fois qu’ils en voyaient. Normal, ça n’existait pas avant qu’elle l’invente. L’idée de la fermentation était son invention. Elle avait remarqué après quelques tests que le goût lui donnait une sorte d’euphorie qu’elle ne comprenait pas, vous voyez. Ça va, elle avait commencé par des choses agréables. Pas des trucs qui brûlaient la gorge. Nah, elle n’avait pas inventé la vodka. Même si ç’aurait été très drôle. Surtout avec du sirop de vanille, lol.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
L’air innocent de la demoiselle avait suffi à les charmer tous les trois, si bien qu’ils m’oublièrent un instant pour se focaliser sur cette nouvelle venue. Un des dieux déboucha à la hâte la bouteille qu’Amă leur tendait. Une odeur de pommes envahit la pièce. Un large sourire fendit son visage. « Je ne sais point de quoi est composé ce nectar, mais l’odeur m’émoustille les narines. Devrions‑nous danser pour plaire à cette dame ? » Elle eut un rictus, gênée. Ramdam, comme c’était son nom, lui proposait de participer à leur bal. Il lui tendit une main d’un geste gracieux, prêt à être son cavalier. Divin cavalier, assez littéralement. Je haussai les épaules à cette vue — un sentiment de satisfaction s’emparait de moi. Les voyant s’apprêter à danser, je mis un peu de musique. J’eus le plaisir de me confronter de nouveau à leurs regards froids. Ah, la pop électro, ça passe pas ici ? C’était donc sur un air classique que monsieur Ramadan engagea la danse auprès de sa nouvelle partenaire. La déesse, Lukas, les observant d’un air attendri, se servit un verre de cidre. Le goût était tel qu’elle se resservit immédiatement. Un verre. Deux verres. Trois verres. Elle leva encore les yeux vers le couple dansant. La valse tournoyait drôlement ce jour‑là. La fête était selon elle inégalable ; jamais elle n’avait vécu pareille célébration. Pourtant, elle ne s’était même pas encore mise à danser. Elle recroisa subitement l’ombre que j’étais, traînant dans un coin. « Eh… Ren. Tu ne danses pas ? » Elle avait les pommettes rougies et se prenait soudainement de sympathie pour un sale gosse. L’autre dieu inoccupé s’imposa. Il ne comprenait pas pourquoi j’étais si subitement à pardonner. Je souriais tandis que je portais un verre de violet à mes lèvres. Lukas s’exclama alors sans retenue. « Eh, je veux de celui‑là aussi ! » Paresseusement, je levai une bouteille de vin. Comme Lulu trébucha, l’autre leva les yeux au ciel et alla la chercher pour elle. Curieux, il en profita pour se servir un verre. Des notes acidulées tapissèrent son gosier et, bientôt, il servit plusieurs verres pour lui et la déesse. Pendant ce temps‑là, Ramdam qui dansait voyait bien que ses collègues s’amusaient sans lui. Il s’interrompit poliment. « Mademoiselle… Amă, c’est cela ? Je ne voudrais pas m’offrir l’exclusivité de vos grâces. Peut‑être aimeriez‑vous vous amuser dans les bras de mon frère Eclipso ? » Ce dernier releva la tête ; on lui proposait de danser. Il était extrêmement enthousiaste à cette idée, contrairement à son habitude. Il fit tourner la miss un peu maladroitement. Ramdam, quant à lui, goûtait aux deux alcools, accompagné par Lukas qui riait aux éclats sans raison apparente. Je les regardai tout en buvant une version à la pomme. Amă n’appréciait plus trop le bal, il était devenu étrange, comme si les dieux n’étaient plus eux‑mêmes. Son cavalier lui adressa alors quelques mots. Pourquoi ne pas directement passer au festin ? Elle pourrait se délecter du breuvage qu’elle avait elle‑même apporté.
Entracte.
Elle devint saoule elle aussi, évidemment. Les gamins tiennent encore moins l’alcool que les dieux, vous voyez. Comme ils se détendaient tous à vue d’œil, ils me convièrent rapidement à leur table. Ils ne savaient plus bien ce qu’ils disaient, alors ils trouvaient ça triste de me laisser boire dans mon coin.
Acte II, Banquet des Dieux, décembre.
Les divinités et la Roumaine se plaisaient fortement, dansant vaguement, remplissant leur verre dès lors qu’il était vide. J’étais là, en bout de table, à les contempler. C’était presque marrant. Ils tenaient des propos pour la plupart insensés et s’acclamaient les uns les autres à chaque nouvelle phrase. Je haussai alors les épaules. « Comme elle a créé tout ça, on peut peut‑être la nommer déesse de l’amusement ? » Les yeux de Ramdam, Eclipso et Lukas s’illuminèrent immédiatement. Ils firent d’elle une déesse. Ils lui donnèrent même un éventail pour attribut, et tant qu’elle l’avait sur elle, personne ne pouvait la destituer.
Fin de l’acte II.
Et voilà. Jolie histoire, vous ne trouvez pas ? Un peu d’alcool et la voilà déesse ! Elle allait pouvoir rendre ses amis heureux. Oui, elle allait exaucer ses propres prières. Ah, on n’est jamais mieux servi que par soi‑même, non ? Mon plan était très simple, il avait réussi, lol. Pourquoi les effets de l’alcool ne m’atteignaient‑ils pas ? Chers amis, vous vous posez encore trop de questions. Mais comme on ne se reverra pas avant que vous reveniez me payer pour la vanille, laissez‑moi simplement vous dire cela : il n’y a qu’une personne sobre pour connaître la différence entre ce qui est et ce qui n’est pas fermenté.
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madpingouin · 8 years
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RT @petitsoleildu50: @Tiboudouboudou xd ça va. Surtout le pingouin. :3
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Customisation de baskets Disney et Pokemon Je doit participé à un projet dune youtubeuse qui met en valeur dans ses video des «artistes» Attention je dit pas que je suos une artiste loin de la mais j'espère que cela pourra m'aider a me faire connaître #tiboudouboudou #YouTube #youtubeuse #choupchoup #choupartiste ou #choupcourrier #artiste #posca #custom #customshoes #Disney #disneycreations https://www.instagram.com/p/BoHqbHcjHdk/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=qc1tfl68w5xb
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