#the texas jerusalem crossroads

[estrogenpilled]

does anyone know about the "the texas jerusalem crossroads" im a bit too fried today to understand the implications of a concept album that has lots of apocalyptic christian imagery and posits the concept of texas being the new jerusalem and being the holy land or whatever

[xxthedarkempathxx]

steel ball run and texas-jerusalem crossroads type of night

[coughloop]

time to listen to The Texas Jerusalem Crossroads again

[pocket-mobster]

The Texas-Jerusalem Crossroads (album) is so funny like... the album cover looks like some bad religious butt-country album you'd find for 99 cents in a thrift store, but the music goes toe-to-toe with—and arguably exceeds—the best shoegaze/alt-rock of its time. it's like if acid-tripping radiohead fans made christian rock, and it blows my tits off every time i hear it (i invest in new tits so they can be blown off every time i listen to this album; that's how much i love it). it's the only album the band's put out, and the only thing they've done in the the 22 years since is re-release the album in 2017. Please listen to it immediately.

[porpoiselove]

My 2 album recommendations today are the Texas-Jerusalem Crossroads by lift to experience and Hellfire by black midi

[goudavibrations]

rise and grind (wake up and listen to texas jerusalem crossroads and cry)

[idiotcoward]

Lift to Experience - The Texas Jerusalem Crossroads

Just… holy shit. What a beautiful record. It’s hard to describe what this is because of how layered this record is when it’s about how texas is the holy land when it isn’t but I mean oh my God it’s an amazingly beautiful album. Every aspect is so perfectly constructed to make me want to cry and dance and love. This, to me, is why shoegaze can be such a beautiful genre. So much earnest energy here. So perfectly constructed.

[smilesession]

just have to say im currently listening to The Texas-Jerusalem Crossroads bc of ur post thank u for the recommendation 🫡

thank god. i hope it has a profound effect

[ayearofvinyl]

Record #953: Lift to Experience - The Texas-Jerusalem Crossroads (2001)

It seems no matter how deep I dig (and boy, do I dig deep sometimes), there’s always some seminal release I’ve missed—even in the exact scenes I’ve been trudging through. Take for example Lift to Experience, whom I had never heard of before a review referred to my own band as “We have Lift to Experience at home” (a favorable comparison, I hope). I’m constantly fascinated by the points of…

[affairesasuivre]

Lift To Experience - The Texas Jerusalem Crossroads (2001)

Il y a toujours des groupes que l’on regrette d’avoir découvert sur le tard. Moi-même il y a quelques années je me souviens avoir reproché à mon grand frère de ne pas m’avoir fait écouter Elliott Smith plus tôt. Des artistes dont on sait immédiatement qu’ils auraient pu nous accompagner et nous aider à concevoir la bande originale de notre vie. Comme il n’est jamais trop tard, c’est en tombant par hasard sur une rare interview de John T. Pearson c hez Pinkushion (un grand merci à eux) que j’ai basculé dans l’univers des Texans Lift To Experience. 

Un personnage à la Jeff Mangum, qui après avoir composé cette unique œuvre long format, mit fin à jamais à son groupe pour disparaître du grand public si jamais il y était déjà rentré. On croise aujourd’hui ce barbu énigmatique entre Austin et Paris où il aime jouer acoustique et solo. Et cette œuvre en question rentre complètement dans cette catégorie d’album insurpassé, comme Pet Sounds, Loveless ou In The Aeroplane Over The Sea. Un album qui c’est évident ne peut que remporter ses cinq étoiles à la fin, désolé pour le spoiler.

Le contexte : John T. Person est un fils de Pasteur, né dans un Etat dont on connait tous les travers politiques. Ami de Trail Of Dead…, il s’entoure sobrement d’Andy Young à la batterie et de Josh Browning à la basse. John, lui, s’arme d’une seule et unique Fender Jazzmaster pour tout l’album, la guitare de Jay Mascis de Dinosaur Jr par exemple, mais aussi celle de Lovelessjustement des Bloody Valentines. Dans son esprit à lui, le Texas est au centre du monde, et c’est l’heure de l’apocalypse. Nait alors un concept album effrayant, où chaque parole est biblique ou mystique, jusqu’à cet enchaînement génial de titres liés à la suite sur la tracklist, jugez du peu : "Just as was told, Down came the angels," "Falling from cloud 9", "With crippled wings", "Waiting to hit", "The grounds so soft". Ca n’est que le premier cd, oui parce que l’on parle bien de double album Monsieur ! Quant au format : 2 disques, 11 titres entre 5 et 9 minutes pour au final plus d’une heure et quart de morceaux qui semblent n’en faire qu’un.

Evidemment la grande force de ce disque, c’est la voix de John. Lyrique, pénétrante, sobre, poétique et souvent rapprochée de Jeff Buckley. C’est indéniable, il y a un élément commun entre ces deux là, mais attention on ne se retrouve pas face à une pâle copie de l’auteur de Grace. Ici il n’y a que des "Grace" puissance mille pour vous dire. Et il se tient donc là, avec ses psaumes incantatoires, tel un évangéliste convaincu (pléonasme), et il nous fait voyager dans des terres arides que Mogwaï n’aurait pas reniées. C’est en fait un mal contagieux imparable. Pas forcément gai (euphémisme), John porte en lui un vague à l’âme qu’il exorcise à chaque instant, en spoken words ou en gueulant. Un western musical éprouvant. "Just as was told" est la première pierre de l’édifice, l’ambiance est posée, ça secoue. Des montées, des descentes, des breaks, une guitare qui en vaut douze, un texte biblique prêché par quelqu’un qui semble pousser son dernier souffle à chaque instant.

"Down came the angels". Minimaliste. Seul au fond de sa grotte, John parle à sa guitare et devient inquiétant. C’est d’autant plus la claque quand commence "Falling from cloud 9", premier morceau immense de cette œuvre. A trois ils organisent ce mur du son à la fois rock et noisy, et donnent de la flamboyance à leurs morceaux. Sans emphase, des classiques instantanés. Inutile de tous les nommer non plus. Même si on trouve grâce et beauté sur "With crippled wings", tension permanente sur "Waiting to hit", trémolos de guitare, explosion puis A Capella miraculeux sur le grandiose "The ground soft". Un dernier pour la route et non des moindres, "These are the days", titre ultime de ce disque, qui part d’arpèges célestes pour accoucher d’un délire noisy dantesque. Est-il besoin d’en rajouter ? En bref : le seul et unique testament d’un groupe étoile filante. Sombre, hypnotique, bouleversant, inoubliable, cet objet est destiné à devenir culte. Ceux qui n’y adhèrent pas seront maudits lors du jugement dernier.

[grimvagary]

NOOO THE OP OF THE TEXAS JERUSALEM CROSSROADS SPONSORED POST DEACTIVATED

[songllama]

me, frantically, after snorting straight lines of Texas-Jerusalem Crossroads: so you need to understand, it's about GOD! we need to go out to the desert that's the only way we'll see Him it's the only way, the texas skies are wide as God's love for us, if I drive out there i'll find Him i'll find Him

[coughloop]

i am going to spend all day thinking about Texas-Jerusalem Crossroads again i guess

[sixohsixoheightfourtwo]

it won’t hurt - grace braun

attempt to make a #conceptual d*stiel playlist using only sad americana i was into in my teens & early 20s woefully stymied by this song not being on spotify