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syraka · 1 year
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Théories Avatar : Héxapède (20 théories)
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Théorie n°1 : Les héxapèdes ont une vision principalement binoculaire ainsi qu'une vision périphérique réalisée par les yeux auxiliaires qui leur permet de détecter les prédateurs aériens et de surveiller les environs lorsqu'ils mangent.
Lorsque Jake chasse un héxapède dans le premier film, on peut voir celui-ci lever la tête pendant un moment. Si l'on fait attention et que l'on stoppe le film à ce moment, il est possible de voir la forme des yeux de l'héxapède. A partir de cette scène, je me suis concentrée sur certaines caractéristiques notables…
Tout d'abord, la position des yeux :
L'héxapède a deux yeux positionné sur sa tête. Jusqu'ici je ne vous apprends rien.
Cependant si l'on regarde les herbivores terrestre sur Terre, on remarque vite qu'ils possèdent presque tous des yeux situé sur les côtés de la tête. Ceci leur permet d'avoir une meilleures vision périphérique et donc de mieux repérer les prédateurs qui attaquerait par derrière ou sur les côtés. Les carnivores à l'inverse ont leurs yeux très en avant afin d'avoir une meilleure perception des distances.
Or les héxapèdes ne sont pas des prédateurs. Ils n'ont pas de griffes et n'ont pas non plus de griffes. Alors pourquoi avoir des yeux sur le devant de la tête ?
Mon raisonnement est que cette vision binoculaire existe dans l'intérêt de mieux évaluer les distances ainsi que les obstacles qui les séparent de leurs proies. De plus, le wiki d'Avatar explique aussi que les héxapèdes sont très agiles et que leurs principales stratégies consiste à manœuvrer autour des obstacles, chose qui rendrait une poursuite par un prédateur très difficile. Dans ce cas, une vision binoculaire permettrait aux héxapèdes d'avoir une meilleure évaluation des distances entre les obstacles ce qui, à son tour, permettrait de diminuer les risques de chutes et donc de mort.
Toutefois, comme je l'ai dit plus tôt, la vision des herbivores n'est pas inutile puisqu'elle leur permet de repérer des prédateurs de presque tous les angles. Un atout non négligeable pour un petit herbivore comme l'héxapède.
Alors qu'est-ce qui assure la vision périphérique ?
Eh bien, selon-moi, cette vision périphérique est entièrement réalisée par les yeux secondaires.
D'après le wiki, la seconde paire d'yeux des banshees leurs permet de détecter les infrarouges. Je pensais initialement que c'était également le cas pour la plupart des animaux sur Pandora cependant, en regardant les yeux des héxapèdes à nouveau, je me suis rendu compte que leurs yeux étaient très différents de ceux des banshees.
J'en suis donc venue à la conclusion que les yeux auxiliaires des héxapèdes fonctionnent exactement comme leurs yeux principaux. Ils sont également toujours utilisés pour la vision périphérique avec l'avantage, grâce à leurs positions sur le haut du crâne, qu'ils peuvent être utilisés lorsqu'ils mangent et peuvent détecter les prédateurs aériens tels que les banshees susmentionnées.
Théorie n°2 : Les héxapèdes sont plus présent dans les endroits où la luminosité est faible.
Lorsque l'on regarde les yeux des héxapèdes, l'une des premières chose que l'on remarque est leurs tailles. En effet, les yeux des héxapèdes prennent chacun une place plus que décente dans le crâne de l'animal.
Pour cette théorie, je me suis basée sur trois animaux en particulier. Les calmars, les rapaces nocturnes et les tarsiers. Chacun de ces animaux ont deux choses en communs. Leurs yeux sont énormes et ils sont actifs dans des environnements sombres puisque les calmars restent pour la plupart au fond de l'eau où très peu de lumière parvient tandis que les tarsiers et les rapaces nocturnes sont tous deux éveillés la nuit.
De fait, puisqu'il semble faire jour dans chaque scène du film où les héxapèdes sont visible et qu'ils sont montrés actifs, je pense que la grande tailles de leurs yeux est en fait une adaptation à la vie en forêt tropicale. Dans ce genre de milieu, les plantes sont présentes en si grand nombre que la canopée est extrêmement dense. Prenons également en compte le fait qu'avec sa gravité plus faible, les arbres de Pandora poussent plus haut et l'on arrive à un milieu très sombre de jour comme de nuit.
Il faut également mettre en avant la grande taille de la pupille. Dans le film, la pupille de l'héxapède chassé par Jake est si grande que l'on voit à peine le reste de l'œil. Une pupille aussi grande permet de mieux capter la lumière dans les environnements sombres. Environnements qui, comme je l'ai dit, comprennent le sol de la forêt tropicale.
Dernier point, l'iris des héxapèdes est d'un jaune très sombre. Au départ, je pensais qu'il s'agissait d'une adaptation pour mieux voir de la même manière que pour les chouettes effraies. Mais en me renseignant, j'ai appris que les yeux noirs ne servaient, à priori, pas du tout cet objectif. Leurs véritable utilité serait en réalité d'éviter de refléter la lumière et, donc, éviter au rapace de se faire repérer par ses proies. Dans le cas de l'héxapède, je pense que cette adaptation leurs permet au contraire d'être moins visible par leurs prédateurs. A savoir, comme indiqué sur le wiki, les Stingbats et les loups-vipères. Les banshee ne serait pas concernées puisqu'elles possèdent une vision infrarouge.
Théorie n°3 : Leurs collerettes sert à l'intimidation des prédateurs et à la communication entre individu. Elles ne permettent pas de rediriger le son.
La collerette des héxapèdes a plusieurs particularités. Elle est grande, située derrière la tête de l'animal sur son cou et elle possède des motifs circulaire ainsi qu'une couleur vive.
Qu'est-ce que tout ceci nous dit ?
Les sources dont je me suis inspirée sont les lézards à collerettes, les papillons ocellés, les papillons paons-du-jour et les poissons papillons ainsi que les paons à moindre degré. J'ai également utilisé certaines informations du wiki.
Bien que je me soit également intéressée aux poissons papillons, les ocelles des héxapèdes sont bien trop proches de leurs véritable yeux pour qu'elles servent à leurrer les prédateurs. En effet, les ocelles des poissons papillons sont situées sur leurs queues. De cette manière si un prédateur est leurré par les ocelles, il se préparera à ce que le poisson nage dans la direction inverse que celle dans laquelle il va véritablement s'enfuir.
Je me suis alors penchée sur les papillons ocellé et paons-du-jour. Dans les deux cas, les ocelles servent à effrayer leurs prédateurs qui voit dans ces ocelles le regard de leurs propres prédateurs.  Les lézards à collerettes sont également connus pour utiliser leurs collerettes pour paraitre plus imposant. Il parait donc logique que les héxapèdes fasse de même.
Après cela, je me suis intéressé à la queue des paons mâles. Celle-ci est très grande et possède de nombreuses ocelles. Les paons les utilisent principalement pour la communication et puisque la collerette de l'héxapède est situé près de sa tête et donc à proximité des yeux, je pense qu'il est assez raisonnable de considérer que la collerette a un rôle communicatif intraspécifique.
Le wiki a donc 100 % raison de ce côté. Là où je ne suis pas d'accord avec le wiki cependant, c'est lorsqu'il est expliqué que la collerette des héxapèdes leurs permet de rediriger le son vers les oreilles.
Dans la nature, il n'y a pas vraiment d'animal qui possède un équivalent à une telle collerette. Le seul animal auquel je puisse se trouve être le lézard à collerette. Seulement, et ce jusqu'à preuve du contraire, la collerette de ce lézard ne lui sert en aucun cas à rediriger les sons.  Comme je l'ai dit plus haut, elle ne sert qu'à intimider les prédateurs.
Cependant il y a un autre organe qui sert à rediriger le son chez presque tous les animaux… Les oreilles ! Et là, il faut se concentrer sur les mammifères où les rapaces nocturnes qui ont tous les deux des caractéristiques leurs permettant de rediriger le son. Dans le cas des mammifères, presque tous ont une structure externe de l'oreille de forme conique. Et dans le cas des rapaces nocturnes, la majorité possède un "disque facial". Il s'agit du nom que l'on donne à la structure en forme de parabole sur la tête des chouettes et hiboux. Ce disque facial a également pour vocation de rediriger le son.
Conclusion : Dans les deux cas, l'animal possède une structure conique pour guider le son. Or, la collerette des héxapèdes est plate… Elle ne sert donc pas à rediriger le son.
Théorie n°4 : La membrane qu'ils ont sur le cou sert exclusivement à la communication entre individu. Elle est également extensible.
Les héxapèdes possède également une membrane de peau sur le cou. Celle-ci ressemble beaucoup aux fanons gulaires des lézards et c'est donc sur cela que j'ai basé cette théorie.
Les fanons gulaires consiste en une extension de peau présente sur le cou d'un animal. Chez les lézards, celle-ci est souvent colorée. Elle est à la fois présente chez les mâles comme chez les femelles bien que les mâles en possèdent de beaucoup plus colorée et imposante. Il est utilisé à la fois pour la parade nuptiale et pour chasser les intrus.
Il est également possible, grâce à la bande-annonce de Frontier of Pandora, de voir la différence entre un héxapède mâle et femelle. Et on peut justement voir que le mâle possède un fanon gulaire beaucoup plus coloré que les femelles puisque que le sien est orange foncé au contraire du jaune clair des femelles.
De fait, je pense que les héxapèdes se servent de leurs fanons gulaires pour les mêmes fonctions que les lézards. Les mâles l'utilisant principalement pour les parades sexuelles ou pour chasser les intrus alors que les femelles l'utilisent plutôt pour communiquer des informations entre elles et leurs jeunes.
Théorie n°5 : Les rayures présente sur son corps joue un rôle d'identification ainsi qu'un rôle de camouflage
Cette théorie est en fait relativement simple. L'héxapède possède des rayures jaunes sur l'arrière du corp. Je pense que ces rayures permettent de l'aider à se camoufler dans les forêts où la lumière ne parvient que dans les espaces vides laissés par la couverture foliaire très dense. Les rayures imitent donc la lumière environnante.
On peut également remarquer que le mâle héxapède vu dans Frontiers of Pandora possèdent beaucoups plus de rayures ce qui indique un possible intérêt reproductif. Le parallèle serait les oiseaux de paradis chez-qui les mâles sont souvent très coloré pour plaire aux femelles.
De plus les zèbres ont également des rayures similaires qu'ils utilisent pour l'identification entre individus. Les héxapèdes utilisent probablement leurs propres rayures d'une manière similaire.
Dans la bande-annonce, on voit aussi que les rayures des héxapèdes mâle ou femelle sont d'une couleur beaucoup plus vive à la lumière. Ce qui pourrait encore appuyer le raisonnement de l'identification et du camouflage. Les couleurs plus vives permettraient en effet d'imiter la lumière plus intense dans les clairières.
Théorie n°6 : Les dents des hexapèdes sont blanches car elles sont recouvertes par des lèvres.
Mon raisonnement n'a malheureusement pas de fondement terrestre pour cette théorie.
Toutefois, je pense que cette théorie reste intéressante car elle vient expliquer l'un des nombreux reproches fait à la faune d'Avatar. Lorsque l'on pense à la faune du film, l'une des premières choses qui vient à l'esprit est souvent la différence entre les na'vi et le reste des animaux. L'une de ces différence étant souvent notée pour être la différence de dentition.
Ainsi, les animaux de Pandora semblent tous avoir des dents noires là où les na'vi ont des dents blanches. Le problème, c'est que d'autres animaux, dont les héxapèdes, ont des dents blanches  !
La question n'est donc plus pourquoi les na'vi ont les dents blanches et le reste de la faune a des dents noires mais bien pourquoi certaines espèces animales ont des blanches et d'autres des noires ?
Réponse, les lèvres.
En effet, le point commun de tous ces animaux aux "dents blanches", est qu'ils possèdent des lèvres. Pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, les dents que nous possédons sont considérés comme des dents car elles sont majoritairement constituées d'émail. A l'inverse, les défenses des éléphants sont majoritairement composé de dentine. La raison pour cela est que l'émail entrave la croissance des dents. Par exemple, si un humain perd une dent, cette dent ne repoussera jamais.
Au  contraire si un éléphant casse l'une de ses défenses, celle-ci pourra repousser puisqu'elle n'est pas recouverte d'émail. L'intérêt évolutif à cela est que les défenses sont souvent utilisées comme outils par leurs porteurs. Dans le cas où une défense cassée ne repousse pas, cela serait très dommageable pour l'animal. Dans le cas des éléphants par exemple, cela reviendrait à priver un humain de l'une de ces mains !
Ainsi, les héxapèdes possèdent des dents blanches car l'usage qu'ils font de leurs dents ne les endommage que rarement de façon permanente. Leurs dents sont recouvertes d'émail et donc blanches.
Théorie n°7 : La fourrure présente sur le dos des hexapèdes est un vestige et lui sert de protection contre la pluie. Elle a un léger but de communication en se hérissant pour indiquer l'agression.
Cette théorie va à nouveau à l'encontre des "na'vi scientifiquement correct" puisqu'elle parle de la fourrure que possèdent les héxapèdes et qui est présente chez très peu d'animaux pandoriens.
De même que pour la théorie précédente, je n'ai aucun exemple d'animaux terrestre à utiliser puisqu'il n'existe pas, à ma connaissance, d'animaux possédant de la fourrure uniquement sur le dos, et ce, de manière abondante.
J'ai donc essayé de faire marcher ma cervelle pour trouver une explication qui serait suffisament plausible au vu des informations. Etant donné que la fourrure se trouve spécifiquement sur le dos et non ailleurs, je pense qu'on peut déjà pencher pour un léger rôle de protection. Une protection thermique étant inutile dans la forêt tropicale, on peut d'ores et déjà éliminer cette théorie. Il reste donc la protection mécanique. J'entends par-là la protection contre les élements (vents, pluie, soleil, etc…) et la protection contre les prédateurs.
Puisqu'un prédateur serait plus susceptible de viser les zones vitales comme le cou et le ventre, cette hypothèse est également à éliminer. En effet, si cette hypothèse avait été juste, la fourrure se serait retrouvé au niveau des dites zones vitales.
La dernière théorie semble donc être la dernière valide. La fourrure permettrait à l'animal d'être un minimum protégé de la pluie ou du soleil lorsqu'il y en a. Peut-être cette fourrure est-elle même imperméable ? Qui sait.
Cependant, la protection contre les conditions météorologiques me semble légère. Je pense donc que cette caractéristique des héxapèdes est en fait un vestige en devenir. Autrement dit, faute d'intérêt majeur pour la survie des individus, les animaux avec une fourrure abondante ne serait plus favorisés par la sélection naturelle. De ce fait, les individus avec une fourrure présente uniquement sur le dos serait suffisamment avantagés pour survivre plus longtemps que les individus à fourrure abondante et aurait donc plus de chances d'avoir des petits. De cette manière, la mutation responsable de la fourrure sur le dos se serait propagée au fur et à mesure dans la population.
De plus, un autre avantage à la présence d'une fourrure vestigiale serait la possibilité de communication. Un excellent exemple pour cela serait la fourrure des chats. Un chat qui hérisse sa fourrure est connue pour signifier qu'il veut qu'on le laisse tranquille. Eh bien je pense que cela fonctionne exactement de la même manière pour les héxapèdes quoique la signification n'est pas forcément "Laisse-moi tranquille".
La mutation sans fourrure ne serait, quant à elle, pas encore apparue ou seulement chez quelques individus.
Théorie n°8 : La première paire de pattes sert à contrôler la direction ainsi qu'aux tâches auxilliaires, la deuxième absorbe l'impact et a un rôle de traction dans le sol. La troisième paire sert à la propulsion.
Dans le film, lorsque Jake achève son hexapède, on peut avoir un bon aperçu de l'animal.
Grâce à ça, on peut voir que les pattes avant secondaire des hexapèdes possède des épaules hypertrophié lorsqu'on les comparent aux épaules des pattes avant primaires.
Cette particularité, ainsi que la densité de l'air et la gravité plus faible de Pandora, m'ont amenée à penser que ces pattes ont probablement des muscles hypertrophiés car leurs principale fonction est d'assurer une traction suffisamment puissante dans le sol pour permettre une course rapide.
De cette manière, les pattes avant primaires n'ont plus à assurer la traction et assurent à la place les tâches auxiliaires telles que la fouille, la recherche de nourriture ou les combats entre mâles. Elles servent également à maitriser la direction de l'animal puisqu'il s'agit sûrement des premières pattes à se poser lors des sauts
Les pattes arrières quant à elles, serviraient essentiellement à la propulsion de l'animal lors de ses bonds.
L'action des six pattes réunies assurent donc la vitesse et l'agilité de l'animal qui lui ont valu sa réputation.
Théorie n°9 : Les hexapèdes ont un sens du gout et de l'odorat extrêmement développé. Ils possèdent un organe de Jacobson relié à leurs excroissances jugales qui servent à capter les molécules odorantes. L'odorat est également leur sens principal.
La page wiki de l'héxapède indique que l'odorat de l'animal est un sens très développé. J'ai décidé d'aller dans le sens de cette théorie puisque, comme je l'ai dit plus tôt, sa collerette ne sert pas à rediriger le son et sa vision reste principalement binoculaire.
De ce fait, je pense que son ouïe n'est pas très développé et que c'est l'odorat qui permet à l'héxapède de repérer les différentes informations essentielle à sa survie telles que la présence de prédateur ou d'autres héxapèdes.
Pour l'organe de Jacobson, je me suis basée sur le "flehmen". Cette expression utilisée par de nombreux animaux consiste à étendre le cou, lever la tête et enfin, soulever la lèvre supérieure. Grâce au flehmen, les animaux qui l'utilisent peuvent permettre aux odeurs d'accéder plus facilement à l'organe de Jacobson situé près du palais.
Certes, les héxapèdes se contentent de relever la lèvre et n'étendent pas le cou ni la tête mais je pense que l'objectif de cette expression reste le même et permet, entre autre, de guider les odeurs vers un organe qui serait équivalent à l'organe de Jacobson grâce à un phénomène de convergence évolutive.
Le wiki nous informe également que les excroissances que l'héxapède porte sur les joues sert aussi à l'odorat. Je pense donc que ces "excroissances jugales" peuvent capter les molécules odorantes et viennent ensuite transmettre les informations correspondantes à l'organe de Jacobson qui, à son tour, vient transmettre les informations au cerveau.
Théorie n°10 : Les hexapèdes tentent d'abord d'intimider les prédateurs lorsqu'ils les repèrent car ils se font souvent attaquer par de petits prédateurs de groupe comme les loups-vipères et les stingbats. C'est pour cela que celui qui a été attaquée par Jake Sully ne s'est pas enfui tout de suite.
J'ai eu beaucoup de difficulté à expliquer cette théorie car dans la nature, le comportement d'arrêt et d'intimidation suite à la détection d'un prédateur est rarement utilisée. J'ai tout de même tentée d'expliquer la scène et je me suis rappelée d'un animal terrestre qui utilise une tactique plus ou moins similaire à celles des héxapèdes. Il s'agit, peut-être à la surprise de certains, des ânes.
En effet, à cause de leurs agilité et leurs vitesse moins élevée que celle des chevaux, les ânes se sont plutôt penchés vers une stratégie consistant à faire bloc devant le prédateur et, éventuellement, le charger. Ce comportement à l'avantage de prendre le prédateur au dépourvu, ce qui peut l'amener à abandonner la chasse.
Etant donné la collerette colorée des héxapèdes et de sa capacité à se déployer, sans compter le fait qu'il ouvre bel et bien sa collerette quand l'héxapède repère Jake dans le film, je pense pouvoir dire sans me tromper que l'objectif est d'effrayer le prédateur.
Il est même possible d'ajouter à cette théorie puisque, sachant que les deux prédateurs connus de l'héxapèdes sont des animaux de groupes, ont peu également supposer que la période de temps supplémentaire allouée à l'héxapède par le déploiement de sa collerette peut être suffisante pour lui permettre d'évaluer le terrain et trouver l'itinéraire de fuite le plus sûr à emprunter.
Théorie n°11 : Le fait de relever la lèvre supérieure permet aux hexapèdes de mieux sentir les odeurs mais sert aussi de tactique d'intimidation contre les prédateurs et les rivaux en leurs permettant de pousser un son particulier qui sert aussi de cri d'alarme.
Toujours dans la scène de chasse du film, le brâme émis par l'héxapède ne peut être entendus que lorsque celui-ci relève sa lèvre. Je pense donc que cette action lui permet, en plus de faire un flehmen comme expliqué auparavant, de pousser ce fameux brâme. Il y a également une grande probabilité pour que cette mimique, en plus du brâme et du déploiement de la collerette, contribue à effrayer les prédateurs.
L'usage d'un brâme aussi sonore permet également à l'animal d'alerter ses congénères lorsqu'il sent un danger à proximité.
Puisque les cerfs mâle utilisent beaucoup les brâmes pour communiquer lors de la saison des amours et pour protéger leurs territoires, je pense qu'il en est de même pour les héxapèdes mâles. Bien que, dans ces circonstances, le cri est probablement différent.
Théorie n°12 : Les héxapèdes sont des stratèges évolutifs intermédiaires. Ils peuvent avoir jusqu'à 4 petits en une seule fois. Ces petits seront intégrés à la harde familiale et ils apprendront comment survivre en observant leurs mère mais celle-ci s'occupe peu d'eux. Les petits tissent donc des liens sociaux très forts. La maturité sexuelle arrive tôt et les jeunes quittent la harde assez jeunes, qu'ils soient mâle ou femelle. Ils resteront ensemble grâce aux liens qu'ils ont tissés étant jeunes.
Les stratégies évolutives sont des expressions compliquées qui signifie en réalité quelque chose de simple.  Il en existe deux type : le stratège "r", qui privilégie une grande quantité de jeunes avec peu de soin parentaux pour assurer sa survie, et le stratège "K", qui lui privilégie une croissance longue et beaucoup de soin parental. Par exemple, les mouches peuvent être qualifiés de stratège "r" alors que les chevaux sont des stratèges "K".
Le terme est assez erroné mais je vais quand même l'utiliser car il résume assez bien la manière dont je pense que les héxapèdes fonctionnent.  Ceci est particulièrement vrai lorsque l'on considère que le wiki explique que la survie de l'héxapède repose essentiellement sur son taux de reproduction élevé.
Cependant, les héxapèdes sont quand même d'assez gros animaux qui aurait tout de même besoin d'un minimum de soin parentaux pour pouvoir survivre lorsqu'ils sont jeunes. Je pense donc que les héxapèdes répondent à peu près au deux catégories en ayant 4 ou 5 jeunes qui naissent en même temps.
Ces jeunes sont très petits mais peuvent se déplacer et utiliser leurs sens quelques minutes seulement après la naissance. Ils sont très vite intégrés à la harde maternelle afin de bénéficier de la protection du troupeau. Hormis cette protection, la mère ne s'occupe que très peu des jeunes et ils apprennent principalement en observant les adultes. Les jeunes d'une même portée resteront toujours ensemble et ne se mélangent jamais avec les petits d'une autre femelle.
Etant donné que les héxapèdes privilégient la reproduction plutôt que le soin au jeune, les femelles adultes tissent peu de lien avec leurs jeunes et les chassent dès que ceux-ci atteignent leurs maturité sexuelle. La fratrie forme alors une nouvelle harde qui restera ensemble.
Théorie n°13 : Les frères et sœurs se regroupent en harde tous issus d'une même famille. Ils resteront entre frères et sœurs tout le temps à l'exception de la période du rut.
Pour ce raisonnement, je suis allée chercher du côté des cerfs. Notamment les chevreuils qui ressemble fortement aux héxapèdes d'un point de vue physique. Puisque les chevreuils vivent en petits groupe qui rassemblent plusieurs femelles avec leurs faons, je pense que les héxapèdes fonctionnent de la même manière. D'après la théorie précédente, les jeunes nés ensemble partiront également en même temps et resteront ensemble toute leurs vie.
Afin d'éviter la concurrence, les mâles adultes qui viennent s'accoupler avec les femelles lors du rut chassent probablement les jeunes déjà présent. Comme expliqué dans la théorie précédente, les femelles suivent probablement leurs frères avec qui elles ont plus de liens sociaux. En étant chassés de cette manière, les jeunes mâles partent eux-mêmes chercher une harde de femelles.
Les jeunes héxapèdes se font également toujours chasser de leurs fratrie s'ils essaient de féconder leurs sœurs. Ceci permettant d'éviter la consanguinité.
A la fin du rut, les mâles retrouvent leurs fratrie d'origine grâce aux odeurs laissées par les femelles qu'ils sentent à l'aide de leurs excroissances jugales.
A l'instar des chevreuils, les héxapèdes établissent également un territoire leurs territoire lorsqu'ils viennent d'être chassés de leurs hardes. Les femelles restent sur le même territoire que leurs frères qui resteront relativement près du groupe en dehors de la période de rut.
Théorie n°14 : Les sous-espèces subarctiques se regroupent en hardes pouvant aller de quelques centaines à plusieurs milliers d'individus et pratiquent des migrations. Les mâles deviennent agressifs lors de la période de reproduction.
Sachant que les héxapèdes d'Avatar sont amplement basés sur les cervidés terrestre de forêt, je me suis basée sur les autres espèces de cervidés pour déterminer le comportement grégaire des sous-espèces d'héxapèdes mentionnées dans le wiki.
En ce qui concerne les sous-espèces subarctiques, le raisonnement a été rapide puisqu'il n'existe qu'un seul cervidé qui est connu pour vivre dans la toundra et il s'agit du caribou. Cet animal est très grégaire et, lorsqu'il n'est pas sur les îles comme le caribou de Peary, peut se déplacer en horde allant jusqu'à plusieurs milliers d'individus.
De ce fait, je pense que les héxapèdes arctiques ont un comportement similaire.
Théorie n°15 : Les sous-espèces de savanne vivent en harde de plusieurs dizaines d'individus, principalement des femelles et des jeunes. Les mâles vivent dans des groupes séparés. Lors de la reproduction, de nombreuses hardes se regroupe, mâles inclus. Ils se battent alors entre eux et c'est le dominant qui aura accès au plus de femelles.
Pour cette théorie-ci je me suis basée sur les gazelles et les antilopes. Notamment les gerenuk et les gazelles de Thompson qui ressemblent physiquement aux héxapèdes. Chez ces deux animaux, les mâles vivent éloignés des femelles et restent en petits troupeaux de célibataires.
Toutefois, tout comme leurs équivalent terrestre, les héxapèdes de savane des deux sexe se réunissent au moment du rut. A cette période les mâles se battront entre eux et c'est le  dominant qui pourra féconder la majorité des femelles.
Théorie n°16 : Les sous-espèces de montagnes se regroupent en hardes allant d'une demi-douzaine à plusieurs dizaines d'individus. Les hardes sont constituées presque entièrement de femelles et de leurs jeunes sans liens familiaux entre elles ainsi que de quelques jeunes mâles. Lors de la saison des amours, les mâles se battent pour établir une hiérarchie et accéder aux femelles.
Pour cette sous-espèce-ci je me suis basée sur l'espèce la plus proche des cervidés que j'ai pu trouver et qui vivaient dans les montagnes. De fait, ce raisonnement est essentiellement basé sur les comportements sociaux des mouflons et des chamois.
Ces deux espèces ont pour particularité de former des hardes qui sont majoritairement composée de femelles mais où la présence de quelques mâles reste tolérée. Les femelles mouflons n'hésitent pas à expulser les mâles qui les importune et les mâles chamois se battent afin de déterminer une hiérarchie d'accès aux femelles lors du rut. Dans les deux cas, les seuls liens familiaux présents dans la harde sont ceux entre les femelles et leurs petits.
Les héxapèdes de montagne se comportent donc probablement d'une manière similaire à plus ou moins haut degré.
Théorie n°17 : Lorsqu'ils doivent se battent, les mâles préfèrent essayer de s'intimider en hérissant leurs fourrures et en relevant leurs lèvres pour mugir. Pendant les vrais combats, ils se battent en se donnant des coups de pattes avant et des ruades.
Ce raisonnement ce base sur les théories n°7, 8 et 11. Lorsque les cervidés mâles entre dans leurs période de rut , ils vont tenter de se battre et de protéger leurs territoire des potentiels concurrents afin de s'assurer l'accès aux femelles.
En étant fortement basé sur les cervidés terrestre, il est fort probable que les héxapèdes mâle se battent entre eux pendant la saison de reproduction. Cependant puisque leurs morphologie est légèrement différente, j'ai établie trois comportements différents qu'ils pourraient utiliser pendant les combats.
Dans la nature, les combats lorsqu'ils peuvent être évités, sont toujours évités. C'est une règle essentielle car elle permet aux individus d'éviter une situation à risques potentiellement mortels. De fait, et comme l'indique la théorie n°7, l'un des usages de la fourrure vestigiale présente sur le dos des héxapèdes serait d'indiquer la volonté d'être prêt à se battre contre un concurrent.
Les brâmes que les héxapèdes peuvent pousser et le flehmen, qui sont évoquées dans la théorie 8, peuvent également soutenir le même objectif. Cependant, ils peuvent également servir de manière plus prononcée à la reproduction en elle-même puisque le flehmen pourrait servir à détecter les phéromones des femelles. Les brâmes, quant à-eux, ajouteraient une dimension sonore et permettrait d'avertir à la fois les femelles et les mâles étranger du rut de l'héxapède.
Enfin, si combat il y a, les héxapèdes seraient également plus enclins à donner des coups avec leurs pattes avant primaires ou à donner des ruades. En effet, de par la nature hexapode de l'animal et de l'hypertrophie des épaules des pattes secondaires, l'animal préférerait des postures où il est plus stable et a moins de chances de tomber. Dans le cas des ruades, elles sont préférées aux cabrés car les pattes arrières de l'héxapèdes restent fines et avec les deux paires de pattes à l'avant, l'animal serait déséquilibré très facilement.
Théorie n°18 : Les héxapèdes sont plus agiles qu'ils ne sont rapides car cela leurs donnent un avantage en forêt où il y a beaucoup d'obstacles. On les trouvent ainsi plus souvent dans les zones peu dégagées renfermant beaucoup d'obstacles qui gêneraient les prédateurs.
Comme je l'ai expliquer dans la théorie n°8, la première paire de pattes est utilisée en priorité pour le contrôle de la direction lors de la course. Les deuxième et troisième paires de pattes quant à elles servent à la propulsion et à la traction dans le sol.
Dans la nature, les gazelles comme les cerfs utilisent leurs grandes agilité comme tactique de fuite contre les prédateurs car ceux-ci n'arrivent souvent pas à les suivre dans des parcours aussi compliqués. Les héxapèdes fonctionne sûrement de la même manière. De plus, d'après la théorie n°1, on les retrouve plus fréquemment dans les zones sombres des forêts.
Une zone sombre de cette manière indique que la couverture foliaire est grande afin de bénéficier du plus de lumière possible. Cette couverture foliaire très développée indique donc qu'il y a eu une "course à la lumière". Autrement dit les végétaux ont cherchés à pousser le plus vite et le plus haut possible pour bénéficier de la lumière nécessaire à leur photosynthèse.
De fait, l'environnement y serait très encombré ce qui rendrait plus difficile la poursuite d'une proie. Les héxapèdes pourraient au contraire y être avantagés car leurs petite taille et leurs agilité leurs permet de zigzaguer entre les obstacles et de semer les prédateurs plus facilement.
Théorie n°19 : Les pointes des héxapèdes avoisinent probablement les 120 kilomètres par heure mais ils ne peuvent tenir cette vitesse que sur 200 à 300 mètres. Leurs vitesses moyenne en forêt varie entre 60 et 70 Kilomètres par heure.
Cette théorie-ci a certes une référence terrestre mais les valeurs que je donne sont données à la louche donc peu précises.
Les chevreuils, daims, springbok et gerenuks sont tous des cervidés et des antilopinés qui ressemblent fortement à l'héxapède. Tous ont également une vitesse de course qui avoisinent les 100 kilomètres par heure mais qu'ils ne peuvent tenir que sur quelques centaines de mètres.
Etant donné que les héxapèdes sont des hexapodes qui vivent sur Pandora, une planète qui a une gravité plus faible et une densité de l'air plus élevé que la Terre, leurs troisième paires de pattes servait à la base à contrer ces différences (information donnée par le wiki). Depuis cependant, les épaules des pattes avant secondaires se sont hypertrophiées et les pattes avant primaires possèdent toujours un léger rôle de traction. Le problème de densité de l'air est donc réglé. Mais il reste la gravité plus faible qui a amené l'héxapède a devenir relativement grand (à peu près la taille d'un cerf élaphe mâle adulte).
Toutes ces informations mises bout à bout me porte à croire que les héxapèdes peuvent courir à une vitesse seulement légèrement plus rapide que celles des cervidés et des antilopinés modernes. Probablement entre 100 et 120 kilomètres par heure. Vitesse par ailleurs maximale et qu'il ne peuvent donc pas conserver plus de quelques centaine de mètres, de la même manière que leurs équivalents terrestres.
Lorsqu'il ne sont pas à vitesse maximale, comme en forêt où ils resteraient gênés par les différents obstacles même avec leurs grande agilité, ils restent entre 60 et 70 kilomètres par heure comme les chevreuils et les daims.
Théorie n°20 : Les héxapèdes se nourrissent essentiellement de plantes herbacées et de fruits tombés. Ils creusent également le sol pour déterrer des racines et des tubercules.
Pour le régime alimentaire, je me suis concentrée sur le bongo. Le bongo est un antilopiné vivant dans les forêts tropicales. Les antilopinés étant une espèce proche des cervidés et l'environnement correspondant à celui des héxapèdes. L'animal est l'équivalent le plus proche que j'ai pu trouver pour l'alimentation.
Les héxapèdes ont une mâchoire en forme de U. Les cervidés terrestre ont une mâchoire similaire.
Il faut savoir que la forme de la mâchoire, notamment chez un herbivore, permet de connaître quelques information sur son régime alimentaire. Par exemple, la mâchoire en forme de U permet de mieux couper l'herbe au sol tandis qu'une mâchoire semblable à un bec (comme les cératopsiens) est plus efficace pour manger la végétation haute comme les branches des arbres et des buissons.
En l'occurrence, le bongo est un animal qui va se nourrir uniquement de feuilles, de jeunes pousses et d'herbe.
De fait, avec toute les informations mises bout à bout, je pense que l'héxapède va se nourrir des mêmes végétaux que le bongo puisque ceux-ci sont présent toute l'année dans la forêt tropicale.
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Enseignement(s) de la psychanalyse (que j’ai reçus…)
Contrairement aux idées reçues, la psychanalyse n’a pas pour objectif de faire passer de "l’inconscient" au "conscient" ou autres fadaises habituelles, et encore moins de rendre le sujet plus "adapté à la société", mais bien de lui ouvrir son acheminement vers la parole. Dans la cure, l’analysant se confronte – à travers l’exercice de la parole - aux coordonnées, antinomies et impasses de son désir, par où se seront tramés les fils de son destin.
La cure analytique ne saurait se résumer à une méthode pour "traiter les troubles psychiques", la psychanalyse est tout d’abord une pratique inventée par Freud à partir de laquelle s’élabore une théorie où les trois structures de langage incorporé (névrose, psychose et perversion) auront été élevées (par Lacan) à la dignité de réponses d’ordre "philosophique" – à savoir dialectiques – face à l’impossible de l’existence.
La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse.
La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause, ce qui fait dire à Lacan: «Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits.»
Si aujourd’hui les soi-disant "psychanalystes", notamment de l’ECF (qui sont pour la plupart de pathétiques ânonneurs de Miller, qui ne lisent pas Lacan dans le texte...) n’ont pas la moindre idée de ce que veut dire Lacan lorsqu’il évoque le grand Autre, c’est précisément parce qu’ils ont déjà Jacques-Alain Miller, qui se fait passer pour leur grand Autre, à eux... («Jacques-Alain Miller, ce Neveu de Lacan, vain et mondain», disait Philippe Muray)
«Que toute cette canaillerie repose sur ceci: de vouloir être l’Autre — j’entends le grand Autre — de quelqu’un, là où se dessinent les figures où son désir sera capté.»
(Jacques Lacan, Séminaire XVII, L’envers de la psychanalyse)
La responsabilité de l'analyste consiste à répondre de sa position d’analyste et pas seulement de répondre à quelqu’un (Lacan note que cette réponse prend le plus souvent la forme d'une non-réponse, d’une réponse "à côté", car il s’agit en vérité de répondre d’une faille, d’un défaut, d’un «il n’y a pas d’Autre de l’Autre»...)
Le "psychanalyste" qui s’imagine que la position de l’analyste (le Discours de l’Analyste) ne vaut que pendant le temps des séances est en réalité un «psy», un «professeur d’université», un représentant de commerce du Discours Universitaire, qui ne veut rien savoir de l’éthique de la psychanalyse, structurée par le Discours de l’Analyste (l’exemple vient de «haut»: avec l’exécutaire testamenteur en personne...)
Le Discours de l'Analyste est le lien social déterminé par la pratique d’une analyse menée jusqu’à son terme logique, elle conditionne effectivement la praxis de l’analyste en tant qu'il l’est effectivement, analyste, ce qui n’a rien à voir avec être «psy», le psychanalyste s'assujettit à l'exigence éthique qu'induit le Discours qu'il veut servir.
La position de Jacques-Alain Miller n'a strictement rien à voir avec celle de Lacan - elle lui est antagoniste! - dans son cynisme avéré, à vouloir faire exister de force un «grand Autre» de la politique: hier il "combattait le fascisme", aujourd’hui il fait le lit des Gender Studies qui ne sont rien d’autre qu’un avatar du Discours Capitaliste...
De toute sa vie, Lacan n'a jamais été cynique.
L'impardonnable erreur théorique que fait Miller de vouloir prendre le Réel pour «quelque chose» de substantiel finit par lui faire réduire le Symbolique à une simple tessiture de semblants, ignorant que le Réel c'est toujours d'abord le réel du semblant lui-même, c'est ainsi que le cynique congédie la texture symbolique comme s’il s’agissait de simples semblants révocables, et du même coup s'aveugle sur la manière dont c'est seulement à travers le Symbolique («signifiant» est un autre nom pour «semblant») qu'il aurait pu intervenir sur le Réel - l'analyse menée jusqu’à son terme ayant démontré qu'il ne saurait exister d’autre voie d’accès...
Le Réel, inaccessible, ne se fait jour qu’à travers le Symbolique auquel il n’est pas exogène, mais strictement inhérent, en marquant la limite interne.
C'est précisément parce le Réel est l’impossible logique ...qu’il arrive ! ne pouvant que laisser présupposer dans un après-coup (nachtrag) les conditions de sa survenue.
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claudehenrion · 2 years
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Paul Feyeraband : un ouvreur de mondes nouveaux
   Le 9 décembre 2022, je vous avais promis d'évoquer plus en détail –ou de vous faire connaître, pour certains-- Paul Feyerabend, que j'ai ''découvert'' par hasard lorsque j'étudiais l'épistémologie, à la Sorbonne. Cet autrichien devenu américain, né en 1924 (et mort à 70 ans, hélas) fut un grand voyageur pour que ses travaux, qui portaient principalement sur la philosophie des sciences puis  l'épistémologie, soient empreints de contacts avec la réalité et avec les gens. Il a laissé une œuvre immense et a ouvert des portes qui sont très utilisées, vingt  ans après sa mort.
Ante-scriptum : l'Epistémologie, pour ceux que ce vocable peut surprendre ou déconcerter (pour une fois, je ne vous embête pas avec son étymologie grecque : ça n'apporterait rien), est un avatar de l'ancienne ''philosophie des sciences''. Elle se concentre sur la manière dont naissent et se déroulent les processus de la connaissance, les modèles et les théories scientifiques, qu'elle étudie de manière autonome par rapport à la philosophie, d'où que je me sois inscrit aussitôt qu’a été annoncée la création d'une ''Licence d'épistémologie'' à Paris 1). On y croise, entre autres disciplines, l’histoire, la sociologie, les mathématiques, les sciences dites ‘’cognitives’’ et la philosophie, regroupées en ''modèles épistémologiques'' qui prétendent expliquer la spécificité de la science. On peut noter en passant que, en ces jours où le covid a tellement dévalué la science et rendu inaudibles les ‘’m’as-tu-vu des ‘’JT’’, qui se prétendent ''scientifiques'' –à tort... c'est un sujet d'actualité !
Par ailleurs, l'épistémologie s'intéresse à la ''science en action'', c'est-à-dire à sa mise en œuvre au quotidien, au delà des questions théoriques. Ses tout  premiers praticiens –qui le furent sans le savoir, car le mot date de 1901--  furent Socrate, Platon, Parménide et bien sûr Aristote, bien avant Descartes, le grand ‘’ancêtre’’. Galilée expliquait dans L'essayeur (1623) : ''Le grand livre de l'Univers est écrit dans le langage des mathématiques. On ne peut comprendre ce livre que si on en apprend tout d'abord le langage, et aussi l'alphabet dans lequel il est rédigé. Les caractères en sont les triangles, les cercles, et les autres figures géométriques sans lesquelles il est humainement impossible d'en déchiffrer le moindre mot''. C'est sans doute la plus belle définition qui ait jamais été donnée de l'épistémologie... même si c'est le XX ème siècle qui a été un tournant, avec le développement de la sociologie, de l'anthropologie et de la psychologie (et, hélas, du constructivisme --pour qui la réalité sociale n'est qu'une construction-- et, au XX ème siècle, du progressisme, recuit à la sauce à la ciguë toujours à la mode, surtout en Macronie).
Paul Karl Feyerabend est ''entré en philosophie'' (comme on ''entre en religion'', c'est lui qui le disait) en 1948, grâce à une rencontre fortuite avec Karl Popper, qui aura beaucoup d'influence sur son cheminement. Il s'inscrira tout d'abord dans la continuité de la pensée de Popper, avant de se séparer d'elle (et de lui). Mais c'est sa vision anarchiste de la science autant que son déni de l'existence de règles méthodologiques universelles qui le rendirent célèbre. En 1975, il a exposé une théorie dite de ''l'anarchisme épistémologique'' qui remet tout en question (in- Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance) : il n'existe pas, disait-il, de règles méthodologiques immuables dont les scientifiques devraient toujours se servir comme garantissant la validité de leurs recherches. 
Au contraire, une telle méthodologie prescriptive limite le champ d'activité des scientifiques et restreint par là-même le progrès scientifique. Selon lui, ''une dose d'anarchisme méthodologique ne pourrait être que profitable à la science''. (NDLR : Comment ne pas penser aux tsunamis de sornettes débitées à longueur de ''JT'' à propos du covid par nos pantins incultes mais officiels... et au suivisme injustifiable des autorités politiques, encore plus lamentables, puisqu'elles ont fait de la Science une source de réponses binaires, certaines et définitives... au lieu de n'y voir que le grand point d'interrogation qu'elle est --et qu’elle devrait rester ?).
Ce ''retour sur image'' fait, que reste-t-il de la pensée de Paul Feyerabend ?  D'abord, c'est à lui que l'on doit la mise en forme d'une sorte de révolte des véritables chercheurs, qui sont et doivent être, par définition, ''des Complotistes'' –quel joli mot ! J’adore !-- contre le mandarinat sclérosant, qui ratatine la science à ses propres limites (pas si propres que ça !) : ''La philosophie, commente t-il, ne parviendra jamais à donner une description intégrale de la science, ni à déterminer une méthode qui permette de différencier les produits de la science d'entités non scientifiques comme les mythes''. Selon lui, les théories nouvelles ne sont jamais acceptées parce qu'elles auraient respecté une démarche dite scientifique, mais –au contraire-- parce que ceux qui les soutenaient se sont servis de toutes les astuces possibles --arguments rationnels, artifices rhétoriques ou propagande éhontée-- pour faire avancer leur cause. (NB : et là... ce n'est plus seulement le grand lavage de cerveau ''type covid'' que nous retrouvons --encore que...--, mais le ''scandale du siècle'' des mensonges démontrés du Giec).  Dès lors, la seule approche qui ne nuit pas au progrès est le ''tout est bon'' (anything goes, dit-il). “Ce Tout est bon n'est pas un principe que je voudrais ériger, écrit il en 1975, mais l'exclamation terrifiée d'un rationaliste qui s'est intéressé de plus près à l'histoire''
Autre ''héritage'' de Paul Feyerabend : le rôle de la science dans la société. Pour lui, il n'est pas de théorie supérieure à une autre, puisqu'en aucun cas les théories scientifiques n'appréhendent le réel à partir des mêmes axes et que la science peut donc être considérée comme anarchiste par essence, soucieuse de son propre mythe, et prétendant à la vérité au-delà de ce que lui permettent ses capacités réelles (on pense à l'anathème qui frappe les opposants aux ''vaccins'' contre le covid qui disent avec juste raison : ''on n'en sait rien’’... Alors on fonce, fut-ce dans le brouillard le plus épais. Si la facture finit par venir un jour... ce sera après nous !).
Pour Feyerabend, le fait que les constatations de Darwin sur la marche de la nature aient été utilisées  comme prescriptions pour un ordre social n'a plus de rapport avec la science elle-même. C'est ce qu'on a appelé ''le Culte du Cargo'' : les indigènes des îles mélanésiennes, qui ignoraient tout de l'Occident et de ses industries, avaient attribué l'abondance des biens apportés par cargo à une faveur divine... d'où était né un véritable culte, des îles Fidji à la Papouasie-Nouvelle Guinée, qui faisait du Cargo LE dieu... dans une immense confusion entre le ''pourquoi'' et le ''comment'' ! Notre Cargo à nous se nomme ''ARNm'', dont les désinformateurs officiels ont fait une nouvelle ‘’déité’’ à adorer, quoi qu'il en coûte !
Aujourd'hui comme avant hier, il ne fait pas de doute que la presque totalité des ''annonceurs'' de vérités éternelles seraient rejetés par la ‘’corpo’’ des mandarins, puisqu'ils sont contre la vérité officielle, celle de Macron et de Delfraissy ! Ils se retrouveraient aujourd'hui classés ''complotistes'', mutatis mutandis. Copernic, Aristote, Pasteur, Galilée et tous les autres... verraient se dresser contre eux la pernicieuse engeance des soi-disant ''Fact-checkers'' (Tu parles ! Ce sont les pires fabricants de ''fake-news'' –avec les gouvernements !). Ils verraient fermés leurs comptes Twitter et ils seraient foutus à la porte des hôpitaux, des casernes de pompiers, des télés subventionnées et de la presse ''main stream'' –sans salaire, bien sûr, et sans pardon... pour le plaisir de les ''emmerder'' (sic dixit Macron !)
Mais il ne faut jamais perdre l'espoir : la ''justice immanente'', cette merveille, finit toujours par confondre les idiots, les menteurs et les faux prophètes du 20 heures, et par rétablir l'honneur des ''ouvreurs de vérités premières''. C'est sans doute la seule chose qui soit bonne et vraie dans ce que nous a légué l'affreuse parenthèse communiste. Est-ce pour cela que j'ai été fasciné par Paul Feyerabend dès ma première rencontre avec ses écrits --et ses idées ?
H-Cl.
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spiritgamer26 · 10 months
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The Caligula Effect 2
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https://youtu.be/jCwDEKy7LAE
The Caligula Effect 2 : Une Continuité Accessible mais Prévisible
L'intrigue de The Caligula Effect 2 joue la carte de la sécurité en recyclant des situations, des personnages et des ambiances largement dérivés du premier chapitre de la saga. Se demander s'il est possible d'aborder directement cette suite sans tenir compte du premier opus est légitime. En théorie, c'est envisageable, bien que certains personnages fassent des références directes à des événements passés. Cependant, du fait que l'histoire reprend là où le premier chapitre s'était terminé, il aurait été préférable de conclure d'abord le premier épisode avant d'explorer The Caligula Effect 2 pour apprécier pleinement toutes les subtilités des références. Après 40 heures de jeu, s'engager dans autant de temps pour la suite mérite réflexion pour opter pour la meilleure option.Le contexte narratif de ce titre s'avère néanmoins intéressant. Redo, une simulation virtuelle, piège différents individus du monde réel. Cette réalité fictive offre un quotidien scolaire japonais banal, où les mêmes moments, les mêmes actions et les mêmes relations se répètent éternellement. Les habitants de ce monde ne se souviennent pas de leur vie antérieure, croyant que Redo est leur réalité. C'est un rêve pour certains, un cauchemar pour d'autres, ceux qui connaissent la vérité.Regret règne sur Redo en tant que poupée virtuelle, accueillant et orientant les nouveaux arrivants. Le protagoniste réalise rapidement la nature simulée de cet univers. L'arrivée d'un être extérieur nommé X perturbe cet équilibre, car cette autre poupée virtuelle s'oppose à Regret. En s'alliant, le protagoniste et X s'entourent de nouveaux alliés dans le groupe Go-Home Club, tous déterminés à démanteler cette simulation.Cependant, ne vous attendez pas à des révélations majeures ou à des intrigues complexes. Même si l'histoire reste plaisante, elle peut sembler prévisible pour ceux qui n'ont pas joué au premier volet. La caractérisation réussie de X et de Regret se distingue, mais les autres membres du groupe ainsi que les ennemis génériques et les PNJ restent dans la banalité et la prévisibilité."The Caligula Effect 2" propose une continuité accessible mais manque de surprise pour ceux qui n'ont pas vécu le premier volet de cette saga. Une aventure plaisante mais familière pour les initiés.
Dans le domaine du gameplay
The Caligula Effect 2 conserve largement les bases établies par son prédécesseur. Le système de combat au tour par tour, typique des J-RPG, reste pratiquement inchangé. Lors des affrontements, le joueur sélectionne parmi quatre catégories d'actions : catharsis, soutien, actions et objets, suivant la stratégie classique d'attaquer, défendre, utiliser des compétences spécifiques ou des objets de l'inventaire. Bien que familier, ce système repose sur la chaîne d'actions, également appelée "système de chaîne imaginaire", permettant de prévoir les conséquences des actions et les réactions des ennemis. Chaque action nécessite des points de mana (MP), affichés en permanence à l'écran pendant les combats.La prédiction offerte par la chaîne d'actions incite le joueur à calculer méticuleusement chaque mouvement pour optimiser son offensive, car une erreur pourrait déclencher une contre-attaque ennemie, interrompant l'élan du joueur. Cette mécanique se révèle plus cruciale lors des affrontements contre les boss, offrant une dimension stratégique supplémentaire. Cependant, le niveau de difficulté en mode "normal" s'avère minime, ce qui pourrait rendre l'expérience peu exigeante pour certains. Pour les amateurs de défis, les niveaux de difficulté plus élevés, tels que "difficile" voire "extrême", sont recommandés pour une expérience plus intense.Ces mécaniques s'appliquent aussi bien lorsque vous contrôlez uniquement le protagoniste (votre avatar, silencieux et légèrement personnalisable) que lors de la constitution d'une équipe avec les membres du Go-Home Club. Recruter ces alliés, nécessaire pour progresser dans l'intrigue principale, offre une dynamique intéressante et élargit les possibilités tactiques lors des combats.
Explorations et environnement
En dehors de l'intrigue captivante et des affrontements parfois extravagants, The Caligula Effect 2 propose essentiellement une exploration des environnements de son monde virtuel. Cependant, cette facette souffre de la banalité des lieux proposés, comme une gare ou une école, manquant d'originalité et de profondeur. Leur linéarité extrême ne laisse guère de place à l'égarement, les objets d'intérêt étant clairement indiqués, ce qui diminue la satisfaction de la découverte. L'interaction avec les personnages secondaires et leurs histoires apporte un semblant de relief à cette monotonie.En revanche, sur le plan technique, The Caligula Effect 2 se montre discret, voire oubliable. Les limitations techniques, héritées des premières expériences sur les anciennes générations de consoles, se font sentir. Les J-RPG ne sont généralement pas axés sur les détails graphiques ou la performance technique, mais ici, les environnements se révèlent dénudés, vides et peu détaillés. La variété fait défaut, les visages des personnages principaux et antagonistes seuls se distinguant, tandis que les autres PNJ et décors semblent identiques et répétitifs. Si cela met en valeur des personnages clés comme X, Regret et le protagoniste, cela dégrade malheureusement l'ensemble de l'expérience visuelle. Read the full article
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dandanjean · 1 year
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Contre la montre, vraiment ?
Tout le monde ne perçoit pas le temps de la même manière. Il s’agit d’un thème assez populaire et sur lequel les théories ne manquent pas. Peut-on dire que le temps est palpable à travers les aiguilles d’une montre ou n’en seraient-elles qu’un simple avatar cinématique? Ou alors, le temps ne serait-il qu’une illusion ou une création de la société? Contre la montre, vraiment ? | Etienne Klein |…
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Vous savez ce qu'on devrait faire, en tant que fandom de Kaamelott?
On devrait se faire une grosse convention IRL entre nous.
Je partais pour écrire un truc vite fait comme ça et pas sérieux du tout, mais maintenant que j'y pense jme dis : imaginez on prévoit ça grave à l'avance, genre pour l'été prochain, et on fait ça à la picte. On se trouve un champ genre hellfest, on dort dans les bagnoles, sous la tente, on s'en fout c'est l'été, on prévient tous les camions à pizza et les restos du coin qu'on est genre beaucoup, et qu'on a 11 casse-dalle entre le jour et la nuit, tu parles s'ils vont radiner... On fait le tour de tous les artisans du coin aussi, qui font des couteaux, des bijoux, des liqueurs de figue, de la tomme de campagne et tout ce que vous voulez.
En plus à tous les coups y a moyen de négocier avec la mairie du bled pour se faire installer des douches et des chiottes genre "on va filer des sous à tes commerçants, vas-y Jean-Luc, fait nous un prix"
On se pointe avec nos fics, nos fanarts, nos théories et notre catalogue de répliques et on passe un week-end tous ensemble de pur kaamelott...
Et les gens de Tumblr, on se fait des t-shirt avec nos avatars et genre c'est à ca qu'on se reconnaît, sérieux, imaginez la scène si on se croise entre mutuals 😂😂😂
Et même... ON INVITE LES ACTEURS!!! Oh purée si on se présente en mode "on va monter une convention Kaamelott, est-ce que vous venez?", j'suis sure y en a quelques uns qui se déplacent...
Et quand la nuit tombe, on tend un grand drap, et on se fait un marathon de toutes les saisons en mode allongés dans l'herbe avec la Voix Lactée pour seule couverture...
Dites, je suis très sérieuse, venez on le fait?
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ekman · 3 years
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C’est un lieu commun de dire que les écologistes ne connaissent rien de la Nature. La Nature ne s’apprend ni ne se décrète. Elle s’expérimente dès le plus jeune âge. Elle apprend la force et la peur au petit homme qui la traverse, la respire, la carresse. Elle lui enseigne la patience et le respect. Elle lui fait toucher du doigt le prix autant que le sens de la vie. Pensez-vous que les clowns politiques qui vous parlent d’éolienne et de carbone aient jamais passé une heure à observer une chouette dissimulée, à écouter le vrombissement des insectes dans une clairière l’été ou à respirer les flaques de méthane dans un marais ? Si c’était le cas, ils dynamiteraient les éoliennes et feraient des feux de bois. Ces marxistes chlorophylisés, tout cachés qu’ils sont dans les fougères de leur blabla héliotropique, aiment élaborer des théories subventionnées, adorent vous expliquer que vous expectorez trop de CO2 quand vous argumentez, que le monde que vous aimez est trop fossile, trop réac, trop phallo-quelque chose et que vous feriez bien de réviser vos positions archaïques si vous comptez garder un vague droit de cité sur cette planète maltraitée par toute la lignée de vos ancêtres Blancs. Ils ont réponse à tout puisque rien n’est vrai dans le monde factice qu’ils bâtissent, théorisent, peaufinent. Pourtant, ces ultimes avatars de feu la gauche politique française, champions de l’auto-hypnose, savent bien que leurs idées en carton-pâte recyclé ne passeront jamais le cap des urnes. Que les gens, le peuple des vrais gens, vomissent leurs idées farfelues, leurs approximations et leurs jugements à l’emporte-pièce... Alors il leur reste les assoces, les ONG et les milliardaires progressistes qui les financent pour imposer leurs caprices minoritaires à une majorité définitivement silencieuse à force de n’oser rien dire. Ils existent dans les lobbies, les médias, les couloirs du parlement. Dans la rue, ils ne sont rien. Mais ils sont encore et toujours là pour faire de la politique, pour vivre, eux aussi, sur les institutions et le mille-feuilles administratif. Ils sont co-directeur de ceci ou délégué-adjoint à cela, prennent salaires, primes et défraiements en toute occasion, et vous expliquent au bar du TGV qu’ils se battent contre le réchauffement climatique. Ils sont les enfants de la décroissance occidentale, aussi appelée chaos civilisationnnel. C'est pourquoi nous dirons – pour d’évidentes raisons à la fois sémantiques et organiques – que le qualificatif de “fumier” sied fort bien à l’écologiste. J.-M. M.
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icarusgraph · 4 years
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TUTORIEL - comment ajuster son coloring pour éviter le whitewashing
Le whitewashing en ce qui concerne la création d’avatars, qu'est-ce que c'est? Il s’agit du fait de blanchir la peau d’une personne racisée, volontairement ou involontairement, après l’application d’un coloring. Il peut être beaucoup plus subtile que l'exemple donné ci-dessous, et/ou être dû à la photo de base (le whitewashing existe dans la retouche photo en général). Ci-dessous, un avatar whitewashé à cause du coloring (à gauche) et sa correction (à droite).
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En quoi cela pose-t-il un problème? En whitewashant un avatar, on participe, volontairement ou involontairement, au racisme ordinaire de sous-entendre qu'avoir la peau blanche, c'est plus joli, et par ailleurs, on efface l'éthnie de la célébrité sur laquelle on graphe, qui pour beaucoup est une part importante de leur identité. Ce tutoriel a pour but de vous partager les techniques que j’applique sur mes colorings pour corriger le whitewashing.
Attention, garder un coloring pâle et désaturé dans le cas d’avatars racisé.e.s sera toujours impossible: désaturer la photo d’une personne racisée la whitewashera systématiquement. Par ailleurs, les colorings pâles ne sont pas les seuls à whitewasher.
LE TUTORIEL
Tutoriel fait sur photoshop cc 2019; merci de ne pas le reposter sur tumblr, un reblog suffit; si vous voulez le reposter sur une autre plateforme, je n’y vois aucun problème tant que c’est crédité
Je pars de cette photo et je vais utiliser ce coloring trouvé sur tumblr, afin que vous puissiez le télécharger et reproduire les étapes. Le coloring, bien que très joli, ne fonctionne malheureusement que sur les personnes blanches, et on observe vite un soucis lorsque l’on passe à une célébrité racisée.
Un peu de théorie des couleurs avant de commencer: il faut savoir que la peau humaine a naturellement des undertones jaunes et rouges, et que ces derniers se voient d’autant plus sur les peaux plus foncées, chez les latinxs, les east asians, etc… C’est pour cela que désaturer le jaune ou le rouge d’un avatar ne posera pas de problème pour une célébrité blanche mais en posera un pour quasiment toutes les autres éthnies. De plus, l’ajout de filtres bleutés ou verts, complémentaires, peut atténuer les tons jaunes et rouges d’une image, ce qui aura le même effet. Au-delà de la blancheur de la peau, donner un ton bleuté/vert à une photo de célébrités racisées est tout simplement peu flatteur, elles ont l’air malade, la peau devient vite grise pour les célébrités noires ou tout simplement blanche pour les célébrités d'asie de l'est, entre autres, puisque l’undertone rouge et jaune caractérise aussi la couleur de leur peau. Ces filtres bleutés/verts peuvent être utilisés pour certains effets mais toujours de manière subtile, en gardant un œil sur la peau de la célébrité.
Voici donc ce que j’ai au départ:
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En prenant mon coloring, je vois d’entrée que le jaune y est très désaturé et que même si je corrige le reste, l’avatar n’aura pas l’air totalement optimisé pour cette célébrité. Je commence par ouvrir le groupe contenant le coloring et décocher/recocher chaque calque, pour voir ce qui cause le problème. Ce genre de pratique est bonne de manière générale, parce que ça vous évitera de superposer des réglages contradictoires, d’alourdir votre coloring et de réduire la qualité du rendu final.
Je décoche le troisième calque en partant du bas, ce qui rend les tons jaunes à la peau de la célébrité et à la photo en général:
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Ensuite, je vais simplement rajouter des réglages pour resaturer la peau. Il faut faire attention avec le nombre de réglages ajoutés, comme dit plus haut, ça peut alourdir le coloring et réduire la qualité du rendu final. Si jamais vous voyez que vous n’arrivez pas à rééquilibrer et que le coloring commence à altérer la qualité de la photo, continuez à décocher des réglages du coloring de base. Le seul problème est vous vous en éloignerez d’avantage, mais pour certaines photos, il n’y a pas le choix.
Généralement, je mets les calques de réglages supplémentaires directement en-dessous du coloring de base, le rendu étant différent parfois si on les mets au-dessus, mais cela relève du choix personnel. Ces réglages seront toujours à adapter à la photo choisie. Un bon point de repère est la photo de base, donc n’hésitez pas à décocher le coloring pour comparer.
La correction sélective Dans la majorité des cas, rééqulibrer avec la correction sélective permet de régler 99% du problème. En commençant avec la couche rouge, je vais monter le noir, le jaune et le magenta en positif, mais jamais le cyan (sauf si c’est en négatif), à cause des points cités plus haut. Le noir, lui, va permettre de foncer à nouveau ces couleurs, devenues trop claires avec le coloring. Parfois, seule l’augmentation du noir de la couche rouge suffira, pour les whitewashings plus subtiles.
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Encore une fois, on ne touche pas au cyan, à part en négatif si besoin. Je touche aussi souvent à la couche jaune, au noir, magenta et jaune, mais ça ne fait qu’une différence subtile pour cet avatar. Je m’arrête ici pour cet avatar, parce que la correction sélective a suffit mais je vais continuer de démontrer l’utilisation d’autres réglages si cela ne suffit pas ou si on veut passer par une autre méthode.
La balance des couleurs (screen) En restant sur les tons moyens, j’utilise ce que je sais sur les teintes de peaux pour rééquilibrer, vers le rouge, le jaune et le magenta, mais jamais dans le sens inverse.
La vibrance (screen) Augmenter la vibrance peut permettre de redonner un peu de saturation au coloring, sans pour autant toucher à la saturation, qui peut être trop violente.
La luminosité et le contraste (screen) Enfin, afin de contrebalancer l’effet trop lumineux et peu contrasté de certains avatars, qui éclaircira forcément la peau, on peut augmenter le contraste et/ou baisser la luminosité.
Les autres réglages Je n’ai pas pour habitude de toucher au reste. Généralement, je trouve mon compte avec les réglages ci-dessus et en décochant des calques posant problème dans le coloring de base. Mais il est évident que quasiment chacun des autres réglages peut permettre de rééquilibrer le coloring. L’essentiel est d’essayer, si vous êtes plus habitué.e.s à ces réglages, pour avoir le même rendu.
Le whitewashing dans la retouche photo Je finirai par un dernier point: attention également aux photos qui sont whitewashés de base, comme celle-ci ou celle-ci, une rapide comparaison avec d’autres photos de la célébrité vous permettra de le remarquer si vous avez un doute. Vous pouvez commencer par rééquilibrer la photo de base avec tous les conseils ci-dessus, avant d’appliquer votre coloring.
Crédits et disclaimer:
Ce tutoriel a été créé suite à un débat sur une plateforme de partage autour du whitewashing des avatars, et suite aux témoignages de MAIDEN VOYAGE, ISHTAR et ocean en tant que personnes racisées. Je ne le suis pas mais j’ai voulu traduire les nombreuses ressources que je trouvais en anglais sur la question, surtout après les avoir utilisé pendant des années, et spécifiquement pour la création d’avatars. Si vous avez des questions ou des corrections, n’hésitez surtout pas à me les partager. Merci également de me pas prendre comme exemple de pédagogie ou bienveillance, je ne suis pas dans la même position que les militant.e.s racisé.e.s. Personne ne vous doit rien.
Sources et tutoriels complémentaires (en anglais):
Color referencing guide to recognize and avoid whitewashing Color adjusting for PoC with PSDs made for white people Reversing whitewashed edits How to avoid whitewashing a PoC
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eiiihwaz · 3 years
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Hello toiiii, je viens tout juste de voir que tes commandes sont ouvertes et comme je suis immensément fan de ton style graphique (well, tu l'sais déjà, mais ça fait pas de mal de le répéter krkrkr), je te propose Willem Dafoe, que j'ai l'intention de jouer dans un avenir plus ou moins rapproché. 👀
Grosso modo, mon personnage est un type solitaire croyant dur comme fer aux théories du complot et étant persuadé que le gouvernement en place est responsable de la disparition/mort mystérieuse de son meilleur ami. C'est un vieux gars excentrique et zélé, du genre à vivre dans son propre monde et à ne faire confiance à personne. Il vit seul avec son chat et adore les sucreries. J'te laisse son moodboard ainsi qu'une petite galerie, mais sens-toi libre de prendre d'autres photos si tu en as envie. Un grand merci d'avance et tu sais où me trouver si tu as des questions. ❤️
Coucou toiii. ♡ Contente de te voir revenir par ici, pour un personnage qui – encore une fois – a l’air diiiingue. Willem Dafoe, je valide tellement le choix de ce fc, c’est si rare de le voir. Voilà, une petite fournée : https://eiiihwaz.tumblr.com/post/668311042973220864/willem-dafoe-pour-angemorose
Merci pour tes mots, j’espère qu’ils te plairont. Et sorry pour le premier, j’avoue être partie dans un délire, photo oblige mdrrrr. M’en veux pas. 🙈 Vu comme il y a encore pas mal de photos que je n’ai pas exploité, peut-être que d’autres avatars arriveront dans un futur héhé. Have fun ♥
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blog59-world · 3 years
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Marie-lyne Bezille 27 min ·
«Grand remplacement» Idéologiquement disparate –bien que le néo-nazisme y soit très bien représenté–, la mouvance terroriste d'extrême droite est néanmoins unifiée par son racialisme. Une vieille lune que l'on pourrait croire passée de mode, mais qui connaît une seconde jeunesse grâce à la théorie complotiste du «grand remplacement», qui cristallise les peurs et ravive les fantasmes. Cette idée est héritée des antisémites nationalistes d'avant-guerre (Édouard Drumont en tête) et récupérée par les néo-nazis après guerre (René Binet en France). À l'époque, c'est le juif «apatride» qui est accusé de menacer les nations et, déjà, de vouloir détruire les peuples. Récupérée plus tard par les nazis, cette théorie, qui ne s'appelle pas encore «grand remplacement», est modernisée dans les années 2000 par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus et repris par le polémiste zemour . C'est lui qui en a extirpé l'essence antisémite pour y substituer l'islamophobie, tout en conservant la dimension complotiste: les peuples dits «de souche» occidentaux seraient menacés de disparition car sur le point d'être «remplacés» par des immigré·es et surtout leur descendance, dans le cadre d'un plan délibérément orchestré par les «élites» mondiales. Un dernier point qui permet d'ailleurs aux plus antisémites de s'y retrouver aussi… Le «grand remplacement» est certes un fantasme se basant sur des extrapolations démographiques farfelues et des conjectures pseudo-scientifiques, mais c'est un discours efficace, qui marque les imaginaires. Notamment car il s'appuie sur le cliché éculé, mais tenace, de la prétendue sexualité débridée de l'étranger assimilé à un «sauvage». Suprême ironie, une théorie raciste directement héritée des nazis permet d'ériger les néo-nazis en victimes. Cette théorie n'est en réalité qu'un avatar de la pensée racialiste, un outil qui adapte les nationalismes à la mondialisation en faisant de l'ethnie (dissimulée derrière le terme «civilisation») le nouveau référentiel, tout en conservant l'opposition entre le «nous» et le «eux». Mais il constitue aussi un message profondément radical, justifiant les pires excès: si l'on est attaqué·e, n'a-t-on pas le droit de se défendre? Ce renversement des valeurs est un classique de la rhétorique terroriste: l'assassin devient un «résistant», sa victime «l'occupant». Suprême ironie, une théorie raciste directement héritée des nazis, adaptée par un auteur qui dit exécrer le nazisme, permet d'ériger les néo-nazis en victimes.
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syraka · 1 year
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Théorie Avatar : Nalutsa
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Théorie n°1 : La coloration noire et blanche du Nalutsa lui permet de mieux se camoufler dans les fonds marins.
Cette théorie repose sur ce que l'on appelle "l'ombre inversée" ou loi de Thayer. Cette loi implique que l'animal présente une coloration plus sombre sur le dos afin de mieux se fondre avec le sol lorsqu'il est vu du dessous. À l'inverse, le ventre lui est blanc dans le but de se fondre avec la surface lorsqu'il est vu du dessous.
Dans la nature, l'un des animaux les plus connus qui présente ce type de camouflage est le Grand requin blanc. Les Nalutsa possèdent donc cette coloration pour être plus difficiles à repérer.
Théorie n°2 : Les Nalutsa vu dans "Flight of Passage" ont appris à sauter hors de l'eau en observant des Akula le faire. Ils ont ensuite adapté cette technique pour attraper les ikran qui volent près de la surface en raison d'une simple préférence.
Dans "Avatar : Flight of Passage", on peut voir des Nalutsa qui sautent hors de l'eau afin de tenter d'attraper des Ikran qui volent au-dessus de la surface. Un comportement similaire est observé chez l'Akula dans "Avatar : La voie de l'Eau".
Bien qu'il soit possible que les espèces aient toutes deux évolué pour sauter de cette manière, cela reste hautement improbable. En effet, lorsque l'on examine les requins qui sont l'équivalent terrestre le plus proche des Akula et des Nalutsa, on peut se rendre compte que l'action de percuter une proie vers la surface est un comportement typique des Grands requins blancs seulement !
Si un tel comportement n'est visible que chez une seule espèce de requin parmi toutes celles qui existent, il est extrêmement improbable qu'une espèce qui ne soit pas liée à l'Akula comme le Nalutsa développe elle-même un comportement identique.
Cependant, il est dit dans le wiki que le Nalutsa montre des comportements d'apprentissage pareils à ceux présentés par les Orques. Pour ceux qui ne le savent pas, les Orques sont des animaux très sociaux et font partie des rares espèces à enseigner un comportement. Certains pods (nom donné par les scientifiques à un groupe d'Orques) ont ainsi appris à s'échouer volontairement sur le rivage pour attraper des otaries. Il a également été observé que les mères présentes dans ces pods vont apprendre à leurs jeunes comment recopier cette technique de chasse sans risquer de se tuer, et ce, grâce à l'observation.
Ainsi, je pense que les Nalutsa présent dans "Flight of Passage" ont pu à une certaine période observer des Akula chasser en frappant par en dessous et ont ensuite tenté de reproduire le mouvement. Cependant, au fil des générations, les individus ont adapté cette technique spécifiquement pour la chasse aux Ikran.
Théorie n°3 : Les Nalutsa nagent avec la bouche partiellement ouverte pour pouvoir respirer et ne pas s'asphyxier
Les Nalutsa semblent avoir été fortement basés sur les grands requins blancs. Afin d'être au maximum sûre de ce que j'avance, j'ai observé ce que j'ai pu des différentes espèces de requins et à nouveau les branchies des grands requins blancs sont ceux qui ressemble le plus à ceux des Nalutsa.
Il faudrait dans l'idéal pouvoir voir l'animal nager sous l'eau pour en être sûre… Cependant, étant donné qu'il n'apparait que dans « Flight of Passage » et qu'on ne le voit pas sous l'eau, il faudra se contenter d'une théorie.
Ainsi, les grands requins blancs avec certaines autres espèces de requins de devoir constamment nager sous peine de ne plus arriver à oxygéner leurs branchies et donc de mourir asphyxiés. Ils ont également toujours la bouche ouverte afin de pouvoir créer un courant d'eau qui viendra irriguer les branchies et maximisera la quantité d'oxygène filtrée.
Les Nalutsa ont en conséquence probablement un comportement similaire à ceux des requins blancs. Par ailleurs, lorsqu'ils sautent hors de l'eau, ils se retrouvent de fait en apnée, exactement comme les requins blancs.
Théorie n°4 : Les Nalutsa sont des animaux sociaux qui vivent en groupes familiaux matriarcaux et sont peut-être aussi « intelligent » que des Tulkun.
La page des Nalutsa dans le wiki Avatar explique que ces animaux présentent des comportements sociaux semblables à ceux que possèdent les orques aujourd'hui. Or, même parmi les cétacés qui sont dans l'ensemble reconnu comme étant très sociaux, les orques sont souvent représentés comme étant particulièrement sociales.
Cette information permet ainsi d'hypothétiser que les Nalutsa possèdent une structure identique, composés de groupes familiaux sûrement dirigés par une femelle Nalutsa âgée et donc expérimentée. Il est également possible que les jeunes restent très longtemps avec leurs mères.
De plus, on peut émettre l'hypothèse, bien qu'avec un peu plus de doutes cette fois-ci, que les Nalutsa puissent être aussi "intelligent" que les orques actuelles et donc possiblement posséder une "intelligence" similaire à celle des Tulkun.
Sachant que les orques actuelles (ainsi qu'une grande partie des cétacés) utilisent des signatures acoustiques qui sont l'équivalent de prénoms humains pour s'interpeller entre eux, il est plus que possibles que les Nalutsa fasse de même. Ceci étant de plus encouragé par le fait que les Nalutsa sont décrits comme apprenant des choses de leurs mères. Chose qui est très peu courantes chez la plupart des animaux, mais au contraire très présentes chez les cétacés...
Théorie n°5 : Les Nalutsa ont une force de morsure plus grande que les Akula.
Au contraire des Akula, le corps des Nalutsa est très gros et extrêmement massif. La différence est d'ailleurs particulièrement visible puisque le corps des Akula est plus fin avec une nageoire plus développée tandis qu'on retrouve plutôt l'inverse chez les Nalutsa. La forme de la machoire est également assez équivoque puisqu'elle est assez arrondie et courte.
En bref, si l'on tente de retrouver un prédateur similaire dans les océans terrestre, on tombe sans grande surprise sur les orques et les fausses orques. À titre de comparaison, les dauphins sont des piscivores et possèdent un rostre très allongé et fin ! Même chose pour les globicéphales qui ont certes un rostre arrondi, mais ont surtout un melon hyper-développé. Autrement dit, la boule de graisse présente sur le front de l'animal et qui sert à capter les sons environnants et permet l'écholocalisation. L'orque ayant une puissance de morsure pouvant atteindre les 1 050 kg/cm² pour une taille pouvant aller jusqu'à 9 mètres pour les mâles, il ne reste plus qu'à prendre en compte les 40 mètres du Nalutsa pour comprendre qu'il a une puissance énorme.
Théorie n°6 : La méga-faune marine de Pandora possèdent des fouets neuraux internes à l'instar des Tulkuns mais qui ressemblent davantage aux fouets neuraux "standards" du reste de la faune Pandorienne.
Lors de la scène de l'Akula dans le second film et dans "Flight of Passage", nous ne voyons jamais de grands animaux marins avec des fouets neuraux externes. Cependant, nous savons également que les Tulkuns possèdent un fouet neural interne qu'ils utilisent pour communiquer avec leurs frères spirituels.
Cependant, les plus petits animaux marins comme les jiaolongs (Ilu) et les skimwings ont tous des fouets neuraux externes. Pourquoi donc une telle différence ?
Eh bien, je pense que la réponse réside dans la taille de l'animal et ses prédateurs. En effet, comme on peut le voir dans le deuxième film, les jiaolongs sont la proie des akulas et donc probablement des Nalutsa. Cependant, le prédateur est tellement grand qu'une seule morsure aurait de grandes chances d'être fatale à la proie. L'animal va donc mourir, que ses fouets neuraux soient internes OU externes.
À l'inverse, la méga-faune marine comme les akulas et les Nalutsa ont beaucoup plus de chances de se faire attaquer par un animal de leurs tailles et dont les morsures ont forcément moins de chances d'être fatales ! Dans ce cas, le risque de se faire amputer d'un fouet neural est démultiplié ! D'autant plus si l'on prend en compte le milieu marin qui permet des attaques venant de tous les côtés !
Étant donné l'importance du fouet neural qui est présent chez quasiment toute la faune de Pandora visible jusqu'à maintenant, un tel risque d'amputation aurait amené une sélection naturelle importante qui à terme aura favorisé les individus avec un fouet neural interne. Ceci chez presque toute la méga-faune marine.
De plus, les fouets neuraux internes sont sûrement extensibles d'une manière ou d'une autre afin de permettre la connexion avec d'autres fouets neuraux. Autrement, il n'y aurait aucun intérêt à avoir un fouet neural interne. Ils sont également similaires à des fouets neuraux de skimwings ou de jiaolongs puisqu'ils ne servent en rien à nourrir les jeunes contrairement aux Tulkun.
Théorie n°7 : Le dos cuirassé des Nalutsa leur permet de se protéger des attaques venant d'en haut permises par le milieu marin.
Comme je l'ai dit dans la théorie précédente, le milieu marin a la particularité, tout comme le milieu aérien, d'être un environnement en trois dimensions. Ceci permet aux prédateurs d'attaquer à loisirs depuis la droite, la gauche, mais aussi d'en haut et d'en bas.
En prenant également en compte le fait que les requins sur lesquels ils sont en partie basés s'attaquent souvent entre eux, on peut en conclure qu'une telle armure les protègent probablement des attaques des autres super-prédateurs (incluant d'autres Nalutsa et les Akulas) dont la morsure serait probablement dévastatrice s'ils n'étaient pas protégés.
Théorie n°8 : Les Nalutsa ne possèdent pas les dents noires typiques des prédateurs Pandoriens à cause de leurs ancêtres herbivores.
À l'inverse des autres prédateurs visibles dans les films, les Nalutsa ne possèdent pas les dents noires typiques des autres espèces carnivores. D'après moi, cette différence est du à un vestige qu'auraient les Nalutsa d'un ancêtre herbivore récent. A la différence des autres carnivores aux dents noires, le mode de vie du Nalutsa n'aurait pas induit de sélection naturelle éliminant les dents blanches.
Cela peut soit signifier que les proies dont les Nalutsa se nourrissent n'endommage pas suffisamment leurs dents pour poser un problème, soit que les Nalutsa endommage bel et bien leurs dents en se nourrissant. Ils auraient cependant eu le temps de transmettre leurs gènes avant que les problèmes occasionnés ne deviennent trop graves. Il est également possible qu'il y ait quand même eu une sélection naturelle sur un autre critère qui a permis de contourner ce problème d'une autre manière.
Chacun peut choisir l'hypothèse qu'il préfère en attendant que plus d'information soit disponibles sur cet animal.
Théorie n°9 : Les Nalutsa se stabilisent dans l'eau grâce au petit éperon qu'ils ont au milieu de leurs cuirasses dorsales. La forme particulière de la nageoires caudales sert à la fois à la stabilisation grâce aux trois ailerons et à la propulsion, tandis que les multiples nageoires pectorales agissent de concert avec les éperons dorsaux pour stabiliser le Nalutsa et lui permettre de changer facilement de direction. Elles servent également de nageoires pelviennes.
Cette théorie peut certes paraître compliquée, mais elle est en réalité très simple.
Chez les poissons et les mammifères marins, chaque nageoire possède un but précis. C'est d'ailleurs à cause de l'importance de ses nageoires et de leurs utilités qu'il y a une telle ressemblance entre la plupart des poissons et mammifères marins.
Ainsi, la nageoire dorsale sert à la stabilisation de l'animal, les nageoires pectorales servent à changer de direction et en partie à la propulsion tandis que la nageoire caudale sert exclusivement à la propulsion. Les nageoires pelviennes quant à elles vont aider l'animal à monter et descendre ainsi qu'à faire des virages et des arrêts brusques. Il y a également la nageoire anale qui permet en complément des nageoires dorsales de nager en ligne droite.
Maintenant que le rôle de chaque nageoire est expliqué, penchons-nous sur le Nalutsa. Celui-ce possède une très petite nageoire dorsale rigide au milieu du dos ainsi que quatre nageoires pectorales et deux nageoires pelviennes. Il semblerait également que les nageoires anale et caudale se fondent l'une dans l'autre. La nageoire caudale est par ailleurs légèrement aplatie sur le plan horizontal avant de se terminer par une pointe, possiblement les vertèbres caudales. Elle forme aussi un léger aileron sur le dessus.
Je pense donc que le grand nombre de nageoires pectorales ainsi que la nageoire anale permettent de contrer la petite taille de la nageoire dorsale. La forme particulière de la queue permet à la nageoire caudale de jouer un rôle similaire aux nageoires pelviennes.
Théorie n°10 : En tant que super-prédateur, les Nalutsa peuvent être trouvés dans la plupart des biomes marins de Pandora. Ceux qui étaient présents dans Flight of Passage font partie des populations côtières.
Les Nalutsa sont fortement basés sur les grands Requins Blancs et sur les orques. Deux espèces qui peuvent toutes deux être trouvé partout sur le globe, que ce soit dans les eaux côtières ou bien dans la haute-mer. Je pense donc que le Nalutsa fait de même.
Tout comme les orques, il est d'ailleurs parfaitement possible que les Nalutsa soient divisés en plusieurs éco-types distincts. Ensuite, selon la perspective que l'on préfère vis-à-vis de leur niveau d'intelligence, il est tout à fait probable que, toujours comme les orques, les différents éco-types préfèrent rester séparés à cause de mécanismes culturels plutôt qu'évolutifs. Cela nous ramènerait donc à la théorie n°4. Les Nalutsa de Flight of Passage feraient donc partie d'une population côtière. Il serait également possible de trouver des Nalutsa dans l'équivalent Pandorien des océans Arctique et Antarctique, de même qu'ils seraient possibles de les trouver en eaux profondes et en haute mer.
Théorie n°11 : Les Nalutsa possèdent deux yeux primaires très bien développés qui lui servent à voir son environnement et deux yeux secondaires qui servent principalement à la détection de mouvement pour repérer les prédateurs et les proies pouvant se trouver dans toutes les directions.
Comme je l'ai dit plusieurs fois auparavant, le milieu marin permet des attaques venant de tous côtés. Les Nalutsa possèdent donc des yeux principaux très grands afin de voir les proies, mais au contraire des prédateurs comme le Grand Leonopteryx et du Thanator, les yeux secondaires sont présents et servent à détecter les mouvements brusques de la même manière que les yeux auxiliaires des Héxapèdes.
De cette manière, et comme abordé dans l'un des théories suivantes, il pourra repérer plus facilement une menace et y réagir adéquatement. Puisque les yeux sont sensibles à la détection de mouvements, ils peuvent plus aisément repérer des prédateurs qu'ils n'auraient pas remarqués auparavant. Par ailleurs, tout comme les requins et les orques, la vue du Nalutsa n'est pas excellente et l'animal se réfère sûrement à ses autres sens pour naviguer dans son environnement.
Théorie n°12 : L'ouïe des Nalutsa peut atteindre 1 kilomètres au maximum, mais ils ne sont pas en mesure d'écholocaliser leurs proies. Ils possèdent également une oreille interne très développée qui leur permet de gérer leur équilibre et de s'orienter.
L'ouïe des Nalutsa est selon moi bien plus axée sur l'ouïe des requins que celle des orques du fait de leur plus grande ressemblance avec les premiers.
Puisque les grands requins blancs peuvent entendre une proie à un kilomètre de distance, on peut estimer que l'ouïe des Nalutsa est relativement similaire. Cette ouïe leur permettrait comme chez les requins de mieux analyser leurs environnements.
Quant à l'absence d'écholocalisation, je me base sur une caractéristique physique bien précise que possèdent les odontocètes (Cétacés à dents pouvant écholocaliser) mais qui n'est pas présente chez les mysticètes (Cétacés à fanons n'ayant pas la capacité d'écholocaliser) : Le melon.
Qu'est-ce que le melon ? Il s'agit d'une boule de graisse présente sur le front des dauphins qui leur permet de réceptionner les clics d'écholocalisation et de les analyser. Puisque les Nalutsa n'ont aucune structure de ce genre, il m'est avis qu'ils ne peuvent pas non plus écholocaliser leurs proies.
Théorie n°13 : Les deux excroissances présentes sur les côtés de la tête du Nalutsa possèdent des propriétés similaires à la ligne latérale des poissons et aux ampoules de Lorenzini.
La ligne latérale des poissons est une ligne de cellules sensorielles particulières présente sur les flancs d'une très grande majorité de poissons. Ces cellules ont la particularité de percevoir les vibrations présentes dans l'eau telle qu'un mouvement de nageoire ou de palmes. Ainsi, elles peuvent servir à localiser une proie, mais également un prédateur.
La raison pour laquelle les Nalutsa n'ont pas de lignes latérales à proprement parler est sa présence chez tous les poissons terrestres. Ceci m'amène à penser qu'il s'agit d'un trait hérité chez ces animaux. À l'inverse, avec le Nalutsa, il s'agirait d'une convergence évolutive (des caractères similaires qui apparaissent chez des espèces totalement différentes en raison d'un milieu similaire).
Enfin, la présence de petites bosses sur les excroissances du Nalutsa peuvent faire penser à des ampoules de Lorenzini. Un organe retrouvé chez les requins qui permet la détection à quelques mètres de la proie des champs électro-magnétique qu'elle émet. Ce, afin de détecter des proies cachées ou d'assurer la précision de l'attaque du requin.
Théorie n°14 : Les Nalutsa peuvent goûter les odeurs grâce à un organe voméro-nasal. Ils peuvent également percevoir les goûts et utiliseront ces deux sens pour évaluer si une proie est commestible ou non.
De la même manière que les grands requins blancs, les Nalutsa testeront les proies auxquelles ils peuvent se retrouver confronté pour la première fois. Ils utiliseront pour cela leurs sens du goût et de l'odorat et n'hésiteront pas à mordre la proie afin de savoir si elle est comestible ou non. Ils apprendront d'ailleurs cette connaissance à leurs progénitures.
Leurs organes voméronasals fonctionnent simplement en laissant l'eau toucher leurs palais. Etant donné qu'ils doivent nager la bouche ouverte pour oxygéner leurs branchies, ce n'est donc pas un problème. Cet organe leur servira par exemple à sentir du sang provenant d'une proie blessée ou bien à communiquer entre eux en produisant diverses odeurs.
Théorie n°15 : Les Nalutsa juvéniles peuvent être chassés par les adultes de leurs espèces et par les Akulas. Les adultes peuvent s'attaquer pour une question de territoire ou de reproduction, mais ces combats vont rarement jusqu'à la mort. Les Akulas adultes peuvent également s'en prendre à des Nalutsa adultes.
Il est important de savoir que l'orque, nettement plus grande que le grand requin blanc, n'hésite pas à chasser celui-ci lorsqu'il est présent sur son territoire. Un autre fait important est que les grands requins blancs comme beaucoup d'autres requins pratique le cannibalisme sur les individus plus jeunes.
Nous pouvons déduire plusieurs choses de ces deux informations. La première est que l'akula, étant plus grand que le Nalutsa, chasse probablement les juvéniles de ces derniers lorsqu'il le peut. Il est également possible que des combats entre Nalutsa et Akulas adultes puissent avoir lieu bien qu'ils soient sûrement rares puisque les Nalutsa vivent en groupes.
La seconde théorie que l'on peut en déduire est que les Nalutsa adultes doivent également pratiquer le cannibalisme entre eux. Cependant, ce cannibalisme est probablement pratiqué sur des individus extérieurs au clan familial et qui se retrouvent eux-mêmes sans adultes pour les protéger.
Enfin, comme pour la majorité des animaux, des combats pour le territoire ou la nourriture peuvent avoir lieu. Bien que dans ces cas-là, les adversaires se contentent souvent d'utiliser des tactiques d'intimidation afin d'éviter un combat pouvant engendrer des blessures fatales.
Théorie n°16 : Les Nalutsa sont présents dans tous les océans de Pandora.
Nous pouvons trouver sur Terre deux super-prédateurs ayant inspiré le Nalutsa : L'orque et le grand requin blanc.
Or, ces deux animaux ont tous les deux la particularité de pouvoir être trouvé sur la majorité des océans du globe. De fait, je pense que le Nalutsa a également une répartition similaire à ces deux espèces.
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Enseignements de la psychanalyse (à entendre comme les enseignements que j’ai reçus de la psychanalyse…)
Contrairement aux idées reçues, la psychanalyse n’a pas pour objectif de faire passer de "l’inconscient" au "conscient" ou autres fadaises habituelles, et encore moins de rendre le sujet plus "adapté à la société", mais bien de lui ouvrir son acheminement vers la parole. Dans la cure, l’analysant se confronte – à travers l’exercice de la parole - aux coordonnées, antinomies et impasses de son désir, par où se seront tramés les fils de son destin.
La cure analytique ne saurait se résumer à une méthode pour "traiter les troubles psychiques", la psychanalyse est tout d’abord une pratique inventée par Freud à partir de laquelle s’élabore une théorie où les trois structures de langage incorporé (névrose, psychose et perversion) auront été élevées (par Lacan) à la dignité de réponses d’ordre "philosophique" – à savoir dialectiques – face à l’impossible de l’existence.
La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse.
La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause, ce qui fait dire à Lacan: «Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits.»
Si aujourd’hui les soi-disant "psychanalystes", notamment de l’ECF (qui sont pour la plupart de pathétiques ânonneurs de Miller, qui ne lisent pas Lacan dans le texte...) n’ont pas la moindre idée de ce que veut dire Lacan lorsqu’il évoque le grand Autre, c’est précisément parce qu’ils ont déjà Jacques-Alain Miller, qui se fait passer pour leur grand Autre, à eux... («Jacques-Alain Miller, ce Neveu de Lacan, vain et mondain», disait Philippe Muray)
«Que toute cette canaillerie repose sur ceci: de vouloir être l’Autre — j’entends le grand Autre — de quelqu’un, là où se dessinent les figures où son désir sera capté.»
(Jacques Lacan, Séminaire XVII, L’envers de la psychanalyse)
La responsabilité de l'analyste consiste à répondre de sa position d’analyste et pas seulement de répondre à quelqu’un (Lacan note que cette réponse prend le plus souvent la forme d'une non-réponse, d’une réponse "à côté", car il s’agit en vérité de répondre d’une faille, d’un défaut, d’un «il n’y a pas d’Autre de l’Autre»...)
Le "psychanalyste" qui s’imagine que la position de l’analyste (le Discours de l’Analyste) ne vaut que pendant le temps des séances est en réalité un «psy», un «professeur d’université», un représentant de commerce du Discours Universitaire, qui ne veut rien savoir de l’éthique de la psychanalyse, structurée par le Discours de l’Analyste (l’exemple vient de «haut»: avec l’exécutaire testamenteur en personne...)
Le Discours de l'Analyste est le lien social déterminé par la pratique d’une analyse menée jusqu’à son terme logique, elle conditionne effectivement la praxis de l’analyste en tant qu'il l’est effectivement, analyste, ce qui n’a rien à voir avec être «psy», le psychanalyste s'assujettit à l'exigence éthique qu'induit le Discours qu'il veut servir.
La position de Jacques-Alain Miller n'a strictement rien à voir avec celle de Lacan - elle lui est antagoniste! - dans son cynisme avéré, à vouloir faire exister de force un «grand Autre» de la politique: hier il "combattait le fascisme", aujourd’hui il fait le lit des Gender Studies qui ne sont rien d’autre qu’un avatar du Discours Capitaliste...
De toute sa vie, Lacan n'a jamais été cynique.
L'impardonnable erreur théorique que fait Miller de vouloir prendre le Réel pour «quelque chose» de substantiel finit par lui faire réduire le Symbolique à une simple tessiture de semblants, ignorant que le Réel c'est toujours d'abord le réel du semblant lui-même, c'est ainsi que le cynique congédie la texture symbolique comme s’il s’agissait de simples semblants révocables, et du même coup s'aveugle sur la manière dont c'est seulement à travers le Symbolique («signifiant» est un autre nom pour «semblant») qu'il aurait pu intervenir sur le Réel - l'analyse menée jusqu’à son terme ayant démontré qu'il ne saurait exister d’autre voie d’accès...
Le Réel, inaccessible, ne se fait jour qu’à travers le Symbolique auquel il n’est pas exogène, mais strictement inhérent, en marquant la limite interne.
C'est précisément parce le Réel est l’impossible logique ...qu’il arrive ! ne pouvant que laisser présupposer dans un après-coup (nachtrag) les conditions de sa survenue.
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garnetrena · 4 years
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En ce moment, je regarde Legend of Korra après avoir revu Avatar The Last Airbender et je me disais : Kaamelott, Avatar AU ?
Arthur est l'Avatar, évidemment
C'est une période de reconstruction et d'union des quatre Nations, un peu comme ce qui se passe à l'époque de Korra mais en version médiévale
donc Arthur rassemble autour de lui les meilleurs éléments des Nations (du moins, en théorie) pour construire un gouvernement égalitaire
il a lui-même une backstory assez tragique où il n'a pas été élevé par sa mère, qui l'a d'abord envoyé au loin chez des non-benders puis chez la Nation du Feu où il a reçu une éducation martiale très stricte, parce qu'il était en danger à la maison en tant qu'Avatar
Arthur pensait qu'il venait de la nation du Feu et c'est l'élément qu'il maîtrise le mieux.
De par son ascendance génétique, il a aussi des facilités avec la Terre. Par contre, il a du mal avec l'Air (notamment parce que c'est l'élément du lâcher-prise)
Uther était un roi très anti-Avatar à la Fire Lord Ozai et n'aurait pas hésité à le tuer s'il avait appris ses pouvoirs, bien que ce soit son fils
L'Avatar précédent était de la nation de l'Eau et a été tué par Uther
Arthur et Ygerne sont de la nation de la Terre. Anna aussi (c'est une metalbender), mais elle a épousé Loth, qui est d'une branche nordique de la nation du Feu qui pratique le lightningbending
Perceval est un airbender obsédé par l'espace
Karadoc est un earthbender
Mevanwi est une waterbender qui apprend le bloodbend
Le Maître d'Armes est un non-bender, mais il entraîne Arthur à d'autres techniques de combat que celles qui reposent sur la maîtrise car ils sont convaincus que c'est important aussi
Feel free to add more!
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So my théorie was true. I am doc scratch son ! I did become the round headed first guardian of a reality! The only differences is that I am benevolent ^^
I don’t think it’s normal that I had the end before the epilogue. I think I must have loaded ones of my brother’s saves by accident. (This technically isn’t my game )
OOOOH, your brother already played? Yeah you must have accidentally clicked the Auto-load, and it loaded the last save, THAT explains it. I tried recreating it myself and I didn’t find a way to glitch it, but THAT makes sense.
That’s a shame though!!! The True End is SUPER impactful after going through the Afterw@rd! >:o Hugs!
Also my current working theory is that MSPAR really is just, not Scratch’s ‘son’, but really just, a meta-narrative component given life rather than any person. They ARE the reader-avatar after all. Add a few fake memories and throw them to pull the strings, and presto.
Still though, Pesterquest is so good. X3
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aurianneor · 4 years
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Ils font rire Poutine
Donald Trump est un agent de Poutine qui a suffisamment d'influence sur lui. Par conséquent, les décisions de la Maison Blanche au cours des 4 dernières années ont été en faveur de la Russie au détriment des intérêts des Etats-Unis.
C'est la simple vérité, comme l'explique l'ancien chef du contre-espionnage du FBI, Peter Strozk.
Peter Strzok: What I Saw With Trump Is ‘Deeply Concerning’ – Morning Joe – MSNBC: https://youtu.be/ZdrzayXWDRk
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Mais une simple vérité dérangeante peut être trop difficile à accepter pour certains qui sont alors tentés de cautionner une théorie du complot.
Aujourd'hui, son dernier avatar est le groupe QAnon, qui s'est répandu dans le monde entier. Il y a eu de nombreux cultes similaires dans un passé proche. Mais cette fois, ils sont des millions, connectés, soutenus par Donald Trump, beaucoup sont armés et menaçants. Aucune preuve n'est assez bonne pour les raisonner puisque la vérité elle-même a été attaquée depuis des années.
Ignorer les faits et déformer les chiffres ont longtemps été une stratégie pour leurrer les citoyens, mais au début des années 2000, le président W. Bush et de nombreuses industries comme Monsanto ont engagé de faux scientifiques pour publier des articles niant le changement climatique et la toxicité de leurs produits. Les médias se sont laissés prendre au jeu avec leur format d'argument/ contre-argument. Le public a eu l'impression qu'il y avait autant de pour que de contre à tout fait scientifique qui était auparavant universellement accepté. En conséquence, les gens ont progressivement perdu leurs références, les faits scientifiques sont souvent étiquetés comme de simples opinions et il est devenu de plus en plus difficile de démystifier les fausses théories.
Lies, damned lies and Donald Trump: How the Reagan and Bush assaults on truth and science may presage what’s coming. – Salon https://www.salon.com/2016/12/18/lies-damned-lies-and-donald-trump-how-the-reagan-and-bush-assaults-on-truth-and-science-may-presage-whats-coming/
Science publishing: The trouble with retractions – Nature: https://www.nature.com/articles/478026a/box/2
Ce dangereux mélange en fait de facto un mouvement nazi rebaptisé, donnant à son sauveur Donald Trump le pouvoir de détruire tout ce qui restait de la démocratie aux États-Unis, à la grande satisfaction de Vladimir Poutine qui, nous le savons, tire de nombreuses ficelles au profit de la Russie.
QAnon est une secte nazie très répandue, qui enrôle des gens normaux en faisant craindre des complots cachés et en soutenant Donald Trump qui les protégera. Il s'agit d'un grave danger imminent pour nos nations.
Conspiracy theories – Last Week Tonight with John Oliver : https://youtu.be/0b_eHBZLM6U
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How Conspiracy Theories Are Shaping the 2020 Election—and Shaking the Foundation of American Democracy – Time Magazine : https://time.com/5887437/conspiracy-theories-2020-election/
Comment QAnon, cette mouvance conspirationniste américaine, s’est infiltrée en France - France Info: https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/comment-qanon-cette-mouvance-conspirationniste-americaine-sest-infiltree-en-france_4058795.html
QAnon is a nazi cult, rebranded – Just Security: https://www.justsecurity.org/72339/qanon-is-a-nazi-cult-rebranded/
The Week QAnon Became Everyone’s Problem – Defense One: https://www.defenseone.com/ideas/2020/08/week-qanon-became-everyones-problem/168124/
America’s neo-Nazis don’t look to Germany for inspiration. They look to Russia. – The Washington Post: https://www.washingtonpost.com/news/democracy-post/wp/2017/08/22/americas-neo-nazis-dont-look-to-germany-for-inspiration-they-look-to-russia/
Si vous vous demandez pourquoi personne n'a arrêté les nazis dans leur ascension au pouvoir dans les années 1930, pensez à ce que vous pourriez faire aujourd'hui.
Meeting Snowden – Arte: https://www.arte.tv/en/videos/072258-000-A/meeting-snowden/
QAnon groups hit by Facebook crackdown – NBC News: https://www.nbcnews.com/tech/tech-news/qanon-groups-hit-facebook-crack-down-n1237330
Twitter announces broad crackdown on QAnon accounts and content – The Guardian: https://www.theguardian.com/technology/2020/jul/21/twitter-broad-crackdown-qanon-accounts-content
À ceux qui peuvent agir, c'est le moment de réfléchir vers qui ira votre loyauté. À cette administration ? Aux ordres ? À cette nation ? Les fascistes QAnon et la trahison de Donald Trump sont devenus le problème de tous.
La théorie du complot QAnon se mondialise - Vice: https://www.vice.com/fr/article/pkym3k/la-theorie-du-complot-qanon-se-mondialise
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They make Putin laugh: https://www.aurianneor.org/they-make-putin-laugh/
The army’s duty is to stop this fascist: https://www.aurianneor.org/the-armys-duty-is-to-stop-this-fascist/
Protect the voters: https://www.aurianneor.org/protect-the-voters/
Fahrenheit 11/9, Michael Moore: https://www.aurianneor.org/and-that-if-this-is-the-america-were-trying-to/
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reseau-actu · 6 years
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Dans un essai stimulant, la philosophe* analyse la vision du monde qui sous-tend cette injonction. C'est une véritable pensée, le néolibéralisme, en rupture avec le libéralisme classique, argumente-t-elle.
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LE FIGARO. - Votre livre est consacré à l'impératif «il faut s'adapter». Pourquoi vous êtes-vous intéressée à ce sujet?
Barbara STIEGLER. - On entend cette injonction depuis plusieurs décennies dans le champ politique, social, économique, éducatif et sanitaire: «il faut s'adapter» dans un monde en constante «évolution», en pleine «mutation», où la «compétition» fait rage. C'est le signe d'une colonisation du champ politique par le vocabulaire de la biologie. Or, en Europe, pour des raisons historiques liées à la Seconde Guerre mondiale et au discrédit brutal du biologisme, on sépare habituellement le biologique du politique. Mais cette prudence n'a pas effleuré l'Amérique, qui a continué d'hybrider ces deux champs.
Vous opposez le libéralisme classique au néolibéralisme. Quelle est la différence?
Il y a beaucoup de confusion intellectuelle sur ce sujet. C'est un terme très connoté idéologiquement, qui déclenche des réflexes pavloviens. Le néolibéralisme est aujourd'hui le mode de pensée dominant, hégémonique, pour reprendre la catégorie gramscienne. Il naît dans les années 1930, après l'échec constaté du libéralisme classique où le «laisser-faire» a été discrédité par la crise de 1929. L'idée est que l'État reprenne la main pour imposer les règles du jeu. Le courant néolibéral n'est pas un complot d'odieux capitalistes, mais une philosophie à part entière qu'il faut prendre au sérieux. C'est l'idée d'une compétition loyale où les populations modestes sont remises «en selle» ou «en marche». D'où le discours omniprésent sur l'égalité des chances, et le vocabulaire de la «réforme».
«Le néolibéralisme a lui aussi un agenda de réformes et une conception de la révolution qui entend imposer ses propres fins à toute l'espèce humaine, au nom du sens de l'évolution de la vie»
Les libéraux classiques vilipendaient le marxisme à cause de sa vision téléologique de l'histoire, ils critiquaient les «grands récits» au nom de la neutralité axiologique de l'État. Or, loin d'être neutre, le néolibéralisme a lui aussi un agenda de réformes et une conception de la révolution qui entend imposer ses propres fins à toute l'espèce humaine, au nom du sens de l'évolution de la vie. Cette conception téléologique de l'histoire de la vie trahit complètement le darwinisme, pour qui l'évolution du vivant est au contraire multidirectionnelle. Autre différence majeure avec le libéralisme classique: le pessimisme anthropologique. L'homme n'a pas comme chez Adam Smith (1723-1790) des dispositions naturelles pour le marché, mais il doit être «rééduqué» pour s'y «adapter».
On peut distinguer trois grands courants au sein du néolibéralisme: le courant austro-américain, qui, avec Friedrich Hayek (1899-1992), insiste sur la nécessité de l'artifice du droit pour établir les règles du jeu du marché. Le deuxième courant est celui de l'ordo-libéralisme allemand, l'une des sources d'inspiration de la construction européenne (notamment le vocabulaire de la «concurrence libre et non faussée»). Enfin, il y a la version lippmannienne du néolibéralisme, celle qui a donné sa matrice théorique au colloque Lippmann de 1938, et que je mets au jour dans ce livre.
» LIRE AUSSI - Pourquoi une crise économique américaine en 2019 pourrait signifier la fin du néolibéralisme
Comment résumer la théorie et l'influence de Walter Lippmann?
Pour Lippmann (1889-1974), il n'y a pas de peuple constitué qui soit souverain, contrairement à ce que prétend la théorie de la souveraineté populaire. On a affaire à des masses, apathiques, hétérogènes, atomisées. Au lieu de le déplorer, il faut l'accepter et adapter notre manière de faire la démocratie à cette nouvelle donne. Il ne faut donc plus recueillir le consentement des masses, mais le fabriquer avec l'aide des médias (au sens large). D'où l'idée d'une place centrale de la communication et de la «pédagogie des réformes» pour faire accepter le «cap». Le citoyen d'un monde mondialisé extrêmement complexe est forcément dépassé. Il doit donc laisser place à l'expert. Il faut entraîner l'opinion publique dans la bonne direction. Comme dans le libéralisme classique, il y a, chez Lippmann, une hiérarchie entre l'opinion publique et les représentants, mais ce qui est nouveau, c'est l'alliance des représentants avec les experts dans l'objectif de «rééduquer» ces masses et les adapter à leur nouvel environnement. Derrière cette conception de la démocratie, il y a une thèse évolutionniste: celle d'un décalage entre l'avancée technologique et l'accélération des flux et notre équipement psychique et affectif, attaché à la stase, au ralentissement des flux. C'est le «retard culturel» de l'espèce humaine sur son propre environnement.
Quelles sont les implications de la philosophie néolibérale sur la santé et l'éducation?
Dans l'éducation, c'est l'accent mis sur la formation, pour que les individus soient polyvalents, pour améliorer leurs facultés d'adaptabilité ou d'employabilité, pour être mobile sur le marché. L'école ne fournit plus de savoir, mais des compétences à la mobilité. Dans le domaine de la santé, le patient doit augmenter ses compétences et ses performances. Puisqu'il s'agit d'augmenter les capacités de notre espèce, il y a aussi une dimension eugéniste. S'il condamne l'eugénisme raciste et s'il critique les tests de QI, Lippmann prône un «eugénisme bienveillant» qui vise à augmenter les compétences de tous les individus à la compétition.
À quoi faut-il s'adapter, selon les partisans de cette philosophie?
Pour le néolibéralisme, il convient de s'adapter à ce qu'il considère être la fin de l'évolution, qui lui donne son sens. L'horizon eschatologique du néolibéralisme, c'est un monde entièrement mondialisé dans lequel la division du travail sera parfaitement répartie, où l'explosion des échanges et l'accélération des flux seront à leur maximum et la concurrence entièrement «loyale».
«Ce qu'on appelle abusivement le “macronisme” n'existe pas (...). C'est un avatar, peut-être pas le dernier, d'une philosophie qui a presque un siècle et dont l'hégémonie a au moins cinquante ans»
Retrouvez-vous dans le macronisme et le mouvement En marche! la synthèse du néolibéralisme que vous décrivez?
Faire la «pédagogie des réformes», libérer les individus de leurs déterminismes pour les rendre plus aptes à survivre à la mondialisation, remettre en marche les populations, l'accent porté sur la formation, sur l'égalité des chances dans la compétition… tout y est. Cela montre que ce qu'on appelle abusivement le «macronisme» n'existe pas, que ce nouveau mouvement politique n'a rien inventé de nouveau. C'est un avatar, peut-être pas le dernier, d'une philosophie qui a presque un siècle et dont l'hégémonie a au moins cinquante ans.
Le clivage entre «conservateurs» et «progressistes» ne participe-t-il pas de cette idéologie néolibérale?
- Crédits photo : Gallimard
Le discours néolibéral n'admet qu'un cap unique, qui annihile l'agon politique (la joute oratoire où s'affrontent des thèses opposées dans l'Antiquité grecque, NDLR). Il faut nous adapter, sinon nous allons disparaître, sinon la France sera balayée. Ça n'est même pas discutable: nous sommes soumis à une injonction morale qui renoue avec une forme de transcendance. Lippmann le dit: dans une démocratie mûre, il n'y a plus de conflits de valeurs, il n'y a que des phénomènes de consentement ou de résistance. D'où l'opposition conservateurs-progressistes qui vient remplacer le clivage droite-gauche. D'où l'idée, surtout, qu'il n'y aurait qu'une seule fin de l'histoire et que toute tentative de la discuter nous ferait prendre du retard. Or mon livre raconte aussi comment l'une des plus grandes figures de la philosophie américaine, John Dewey (1859-1952), a déconstruit un à un les ingrédients de ce «nouveau» libéralisme. Peut-être que l'heure est venue de redécouvrir ses contre-propositions.
* Professeur de philosophie politique à l'université Bordeaux-Montaigne.
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