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maddiesbookshelves · 11 months ago
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A Natural History of Dragons, by Marie Brennan
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The memoirs of Lady Trent narrate the life and research of Isabella Trent, world-renowned naturalist now an old woman, whose wit and humor are merciless towards imbeciles. In the first tome, Isabella, first as a young girl and then a young woman, challenges class and period conventions to satisfy her scientific curiosity and accompany her husband on an expedition in search for dragons in Vystrana...
I was scared that the memoirs format was going to be boring to read, but it was actually the best way to tell the life story of a woman who has lived so many adventures, I really liked it. The good thing about memoirs is that it allowed Isabella's personality to shine, especially her humor, and to have some hindsight on what happened. The teases about future events that she reveals later in the series really make you want to read what's next
Volume 1 introduces themes and ideas that I thought were fleshed out better later in the series, and what I considered as small flaws (a lot of things were repeated so many times I started thinking "yeah, okay, I get it") are way less prominent
As for Brennan's worldbuilding, it's deceptively simple at first glance (Victorian era but make it fantasy), but actually had so many details that make it extremely rich. Everything is inspired by countries/cultures from the real world, but Brennan mixed a lot of them and I thought it was really well executed. And the further along you get in the series, the more details sprinkled in the first 3 books come together to form the final picture. When I got to the end of book 4, I wanted to scream because of how delightful and well put together the reveals were
French version under the cut
Les mémoires de lady Trent racontent la vie et les recherches d'Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l'esprit et le style empreints d'humour s'avèrent sans pitié pour les imbéciles. Dans le premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d'une expédition à la recherche des dragons de Vystranie...
J'avais peur que le format des mémoires soit un peu ennuyant à lire, mais en fait c'était la meilleure façon de raconter la vie d’une femme qui a vécu autant d’aventures, j’ai beaucoup apprécié. L'avantage des mémoires c'est que ça permettait au personnage d'Isabelle de nous dévoiler sa personnalité, notamment son humour, et d'avoir du recul sur certains évènements. Les références à des évènements qu'elle nous dévoile plus tard dans la série donnait vraiment envie de lire la suite
Le tome 1 introduit des thèmes et des idées que j’ai trouvées mieux développées dans les tomes suivants, et ce que je considérais comme de petits défauts (pas mal de choses sont répétées de nombreuses fois donc au bout d’un moment je me disais "oui, c’est bon, j’ai compris") sont beaucoup moins présents
En ce qui concerne le monde créé par Brennan, il paraît relativement simple au premier abord (époque victorienne mais version fantasy), mais en réalité, énormément de détails le rendent extrêmement riche. Tout est inspiré de pays/cultures du monde réel, mais mélange pas mal de trucs et j’ai trouvé que c’était très bien fait. Et au plus on avance dans la série, au plus les détails disséminés dans les ~3 premiers tomes s'emboîtent et le tableau final se précise. Quand je suis arrivée à la fin du tome 4 j'avais envie de hurler tellement les révélations étaient croustillantes et bien amenées
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blinding-lights-rpg · 8 months ago
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CONTEXTE (Séoul, Mars 2024) Les regards du monde entier sont braqués sur la capitale sud-coréenne, BERCEAU DES HÉROS. Aujourd’hui, et comme tous les autres jours, les spectateurs ébahis assistent à des prouesses et à des sauvetages tous plus rocambolesques les uns que les autres. Ce matin, deux héros portent secours aux passagers d’un avion en perdition et retrouvent la terre ferme sains et saufs gr��ce à leur capacité à voler. Ce midi, les enfants s’émerveillent en regardant la compétition des héros les plus puissants, capables de soulever des camions d’une seule main sans trembler. Dans l’après-midi, on peut entendre les récits sur la prise d’otages déjouée par une héroïne douée d'invisibilité qui a pu prendre à revers les ravisseurs. Et ce soir, les foules se rendent au cinéma pour assister au nouveau blockbuster réunissant les héros les plus célèbres du moment. Toustes s’endormiront avec des étoiles plein les yeux, et se réveilleront encore demain pour assister à de nouvelles merveilles. “LES HÉROS SONT LES STARS DE NOTRE ÉPOQUE” titrent les journaux avec une grande facilité. Et ils ne sont jamais éloignés de la vérité. Sur vos écrans comme dans vos rues, iels sont partout, à presque en NORMALISER L’INCROYABLE. Et si un jour vous faites les frais de leur supériorité, vous vous souviendrez qu’ils ne sont finalement que des humains dotés de formidables capacités. Mais n’êtes-vous pas les coupables quand vous cherchez tant à les idéaliser ? CONCEPT BLINDING LIGHTS est un forum RPG de style capepunk qui se déroule à Séoul. Des événements trash, violents et/ou explicites pourront apparaître sur le forum, donc il est interdit aux moins de 18 ans. Le capepunk, c'est quoi ? Le capepunk est un sous-genre de la fiction superhéroïque qui traite du thème des superhéros d'une manière réaliste. Plutôt que de voir les superhéros sous le prisme de leurs actes héroïques, on les voit donc ici sous l'angle de leur côté humain, avec pour réflexion principale : Que feraient des êtres humains "normaux", avec leurs qualités et leurs défauts, s'ils possédaient des superpouvoirs ? Sur BLINDING LIGHTS, on s'intéresse en priorité aux dérives du pouvoir et aux problématiques humaines de personnages pourtant extraordinaires. Le capitalisme, la célébrité, la quête du pouvoir, l'injustice, et les inégalités sont donc au centre des thèmes abordés sur le forum. Ces thèmes seront récurrents sur BLINDING LIGHTS et rythmeront la vie de chacun.e. Notre souhait sur le forum est vraiment de déconstruire les histoires de superhéros classiques pour en faire quelque chose de plus humain. Les héro.ïne.s sont donc pour la plupart de véritables stars dans notre univers, et iels doivent apprendre à conjuguer leur vie privée avec un statut d'héro.ïne parfois difficile à supporter. Les personnages moralement gris, sombres, ou profondément tragiques sont les bienvenus sur le forum dans un souhait de permettre à chacun.e de jouer son personnage avec une grande liberté. Les personnages caricaturaux ou sensationnalistes sont également encouragés dans la mesure où RIEN N'EST "TOO MUCH" dans notre univers. BLINDING LIGHTS se veut un forum à intrigue évolutive où toustes jouent un rôle. En devenant l'un.e des héro.ïne.s de BLINDING LIGHTS, vous acceptez que chaque action de votre héro.ïne puisse avoir un impact sur l'ensemble du forum, et sur votre personnage. Chacune de vos décisions inrp entraînera forcément des répercussions, qu'elles soient positives ou négatives, et le forum - tout comme l'expérience de chacun.e - se verra évoluer en fonction des choix de chacun.e. L'intrigue générale pourra donc totalement progresser d'une façon inattendue selon les actions réalisées par vos personnages, et les intrigues nous permettront de faire évoluer l'histoire et Séoul en fonction de ce qui se passe dans la vie de tous les personnages.
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lerefugedeluza · 5 months ago
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youtube
J'ai réalisé cette vidéo en 2020 et récemment, je l'ai retrouvé - avec une autre qui sortira vendredi - dans un vieux fichier perdu de mon ordinateur. Suite à vos votes sur Instagram, je la poste presque quatre ans après sa création, avec tous ses défauts et sans aucune modification (seule la miniature & le titre ont été créés aujourd'hui). J'espère que ça vous plaira malgré toutes les erreurs que j'ai pu faire en créant cette vidéo (j'en fait encore, mais ça fait tout de même du bien de voir qu'on a progressé). Il y a quatre ans, je "travaillais" déjà sur les thèmes qui me sont encore chers : le rejet, la création, la solitude, la différence, le sens de la vie. J'ai en cours d'écriture deux courts-métrages de ce genre (raconter des histoires sans un seul dialogue) alors n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce genre de format ! Vous avez été nombreux à m'envoyer des messages me disant que vous n'osiez pas vous lancer sur youtube (ou plus largement dans la création) par peur de manquer de compétences ou de moyens, ce message est pour vous : cette vidéo a été réalisée avec un iPhone 8, une paire d'aile achetée quelques euros sur Vinted, un trépied bancal, l'aide de mes proches & zéro compétences techniques. Donc n'ayez pas peur, lancez-vous et vous apprendrez en faisant (et en plus ça vous créera de beaux souvenirs). Je vous envoie plein d'amour, merci beaucoup pour tout le soutien que vous me donnez à chaque fois ♡
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code-lab · 9 months ago
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Améliorations du plugin Edison
Hey !
Le plugin pour changer de thème a été amélioré !
Avant, le thème de base était clair. Désormais, le thème par défaut se base sur les préférences de l'utilisateur paramétrées dans son navigateur.
Si votre navigateur est en thème sombre, alors les forums qui ont le plugin seront sombre par défaut ✨
Plus une petite correction de bug à l'initialisation du plugin.
Comment modifier son plugin déjà installé ?
En suivant de nouveau le tutorial, vous devez remplacer les deux scripts dans les templates.
Rien à changer dans votre CSS mais vous pouvez retirer tout le bloc @media (prefers-color-scheme: dark) {...} qui fait doublons. 👍
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coralie-a-lu · 6 days ago
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Tumblr #3 - Les Bonnes
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La photographie Women of Flamenco (Besos, 2009) évoque l'image de deux femmes similaires qui sont liées grâce une tresse épaisse. En regardant l'image, on dirait que les deux femmes tentent de se séparer, mais, en vain, en seront incapables. Il y a en fait des liens à tisser entre cette oeuvre et Les Bonnes de Jean Genet.
Tout d'abord, les deux femmes personnifient bien à mon avis les protagonistes Claire et Solange dans leur dynamique entre soeurs. La femme de gauche, qui tire l'autre femme, représente la personnalité forte de Claire, qui mène les cérémonies et qui interrompt le jeu pour donner des directives à Solange. En revanche, la femme de droite, qui se fait tirer contre son gré, représente la personnalité de Solange qui se soumet à l'autorité de Claire. De plus, la tresse qui rattache les femmes fait aussi allusion au lien inhérent entre Claire et Solange, qui sont constamment vues comme une entité, même dans le titre de la pièce. Globalement, les deux femmes qui se tirent expriment aussi la tension omniprésente dans la pièce des Bonnes (Genet, 1968).
En outre, par le biais de la tresse qui relie les deux femmes, cette oeuvre illustre la dualité, un thème courant dans les pièces de Genet. Effectivement, Genet exprime l'importance des dualités qui se complémentent, comme le bien et le mal ou le criminel et le saint. La tension engendrée dans la photographie peut seulement avoir lieu si les deux femmes sont présentes; autrement dit, l'une n'existe pas sans l'autre. Semblablement, dans Les Bonnes, les bonnes ont une place dans la société en raison de Madame, faisant partie de la bourgeoisie. De manière réciproque, Madame a sa place dans la société grâce aux bonnes. En fait, cette dualité génère un jeu de rôles quasiment parasite.
Parallèlement, ce thème exploré par Genet se reflète dans notre société, où les dualités présentes peuvent seulement être établies si les deux contraires existent. Par exemple, la loi n'existe que si le crime existe; inversement, le crime n'existe que si a loi existe. Nous pouvons alors comprendre que notre société est fondée sur une panoplie d'extrêmes qui s'opposent et qui sont engendrés par les images que nous leur attribuons. En particulier, nous associons le pouvoir aux policiers grâce à l'image de leur uniforme. Un policier est-il réellement puissant ou est-ce que nous lui donnons du pouvoir par défaut en raison de son uniforme ?
Notamment, Les Bonnes, Women of Flamenco et les oeuvres de Genet nous aide à analyser les tensions présentes entre les dualités et à remettre en question les images que nous associons aux extrêmes de ces dualités.
Besos, M. (2009) Women of Flamenco. (Photographie) Trouvée sur Pinterest.
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istadris · 1 year ago
Note
César/Astérix prompt, sur le thème "gui" ou alors "récompense", je te laisse choisir ;)
«Tu sais, Jules, je crois qu'on commence à se croiser plus souvent lorsque nous t'aidons que lorsque nous nous battons.»
Une remarque à la fois narquoise et pertinente, réalisa César avec une certaine surprise. Certes, il n'avait pas encore renoncé à conquérir le village...un jour, très certainement, quand il aurait fini de mettre de l'ordre dans ses affaires politiques et trouvé un plan assez retors pour vaincre ces Gaulois...
Mais au lieu de se comporter en ennemis raisonnables et ne faire face à César que sur le champ de bataille ou lors de négociations serrées, les Gaulois avaient pris la fâcheuse habitude de se mêler de ses affaires, le plus souvent à son avantage (comme en ce jour, où ils avaient débarrassé César d'un assassin à ses trousses), ce qui l'obligeait par principe à leur être redevable, en plus de s'être habitué à leurs têtes.Plus d'une fois il s'était interrogé sur ce qui les amenait encore et toujours sur sa route, notamment le petit guerrier blond.
« Certains diraient que c'est volontaire, répondit César en gardant un ton neutre malgré sa curiosité. Après tout, m'avoir comme débiteur à défaut d'allié vous permettrait de vivre en paix de mes troupes.
—Tu nous surestimes grandement si tu penses qu'on est assez informés de tes faits et gestes pour calculer nos actions.
—Je m'en voudrais de vous prendre pour plus intelligents que vous ne l'êtes.
—Ah, voilà le Jules que je connais bien, sourit le Gaulois.
—Mais cela m'intrigue d'autant plus. Toi et les tiens m'aidez à chaque fois par pure coïncidence...mais le feriez-vous volontairement, si vous en aviez l'opportunité ?
—Ça dépend. Est-ce que le jeu en vaudrait la chandelle ?»
La question était posée d'un ton badin mais tout comme la fausse indifférence de Jules, un fond de curiosité perçait dans la voix du petit Gaulois. Cherchait-il un potentiel avantage à exploiter pour son village ? Avait-il une récompense précise en tête ? Ou n'était-ce qu'une curiosité naïve ?
« La réponse devrait t'apparaître assez facilement. Tant que je serais en vie, votre village ne connaîtra pas la paix.Nous sommes ennemis, au mieux alliés contre un ennemi commun.
—En es-tu si sûr ? Après tout, il n'y a pas si longtemps nous avons partagé un banquet en l'honneur de ton fils, tu as fait reconstruire notre village...nous ne faisons pas de si mauvais alliés, selon moi.»
Il y avait un ton étrange dans la voix du Gaulois. Un regard en coin qui n'avait rien de moqueur, mais que César n'arrivait pas à déchiffrer.
« C'était une trêve... rafraîchissante. Et je vous suis réellement reconnaissants, à toi et les tiens, d'avoir protégé mon fils. Mais cela ne suffira pas à établir une paix durable entre nous. Après tout, pour chaque fois que vous m'avez aidé, vous m'avez causé des soucis volontairement. En réponse à des plans entrepris contre votre village, ajouta-t-il en voyant le Gaulois sur le point de s'indigner, je ne suis pas hypocrite au point de me convaincre du contraire.
—Donc selon toi, nous ne devrions pas t'aider si un jour tu avais réellement besoin de notre aide.
—Qu'y gagneriez-vous? M'aider ne ferait aucun sens, n'aurait aucune logique.»
A nouveau cet étrange regard. Si César ne connaissait pas mieux le Gaulois, il y aurait vu de la mélancolie, comme on en aurait pour une chimère hors d'atteinte...mais que connaissait-il de lui, en fin de compte?
Mais déjà l'expression se dissipait en un sourire narquois bien familier.
« Ah, mais nous sommes connus pour être un village de fous, pas vrai?»
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equipe · 1 year ago
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Notes de mise à jour
🌟 Nouveautés
Nous avons ajouté de nouveaux badges dans notre boutique TumblrMart. Jetez-y un œil !
Sur le Web, un menu ●●● est maintenant proposé dans l'en-tête de chaque reblog d'une chaîne de reblogs. Il vous permet de rebloguer, de signaler ou de bloquer chaque élément indépendamment. Davantage d'options seront ajoutées par la suite.
🛠️ Correctifs
Lundi 6 novembre, un problème technique (rapidement résolu par nos équipes) a entraîné des latences dans le chargement de certaines images, voire même de Tumblr dans le pire des cas.
Correction sur le Web d'incohérences visuelles impactant le bouton Réaction et les nouvelles réactions qui pouvaient se produire avec certaines palettes de couleur.
Lors de la visite de la section Explorer par un utilisateur non connecté, l'animation glitch associée à la palette Cybernétique tient désormais compte du paramètre de réduction de mouvements du navigateur et/ou du système. Cette animation est donc désactivée si cette option est cochée.
Les noms de blogs étant systématiquement écrits en minuscule, la recherche d'un blog parmi vos Abonnés n'est dorénavant plus sensible à la casse.
Correction sur le Web d'un bug qui pouvait détériorer une vidéo présente dans un billet lors de sa sauvegarde automatique. Si vous utilisez un thème personnalisé et constatez des erreurs de lecture de vidéos importées (en particulier au format .mov), nous vous invitons à les réimporter dans vos billets.
Correction sur le Web mobile d'une anomalie qui rendait impossible la navigation dans la liste de vos blogs lors du reblog d'un billet.
Correction d'un problème sur Safari qui empêchait de revenir en haut de l'écran du TdB après avoir cliqué sur une image ou tenté de rebloguer un billet.
Correction de divers couacs visuels pouvant apparaître sur Safari lors de la navigation en mode portrait avec un iPad.
🚧 En cours
La dernière version de l'application Android (32.0.0) comporte une anomalie pouvant provoquer une erreur fatale lors de la consultation de certains billets Questions/Réponse. La version corrective 32.0.1 sera prochainement disponible.
Nos équipes sont toujours au fait d'un problème pouvant empêcher certains utilisateurs ayant activé les options “Ce que vous avez manqué” et “Dans votre cercle” de se voir proposer ce type de recommandations dans leurs flux. Un correctif est en cours de préparation.
Nous avons également été alertés d'un bug dans la section Trafic qui comptabilise dans le total des activités non lues le nombre de Notes issues de blogs suspendus. Les personnes concernées sont priées de contacter notre support.
🌱 Prochainement
Nous expérimentons auprès de certains utilisateurs la possibilité de paramétrer l'onglet par défaut du tableau de bord (à choisir entre "Abonnements" et "Pour vous"). Réaliser ces tests avec un petit échantillon d'utilisateurs nous permet de déceler et de corriger certains bugs avant de mettre à disposition cette fonctionnalité pour tout le monde. Affaire à suivre !
Si l'un de vos billets remporte un franc succès, mais que vous ne souhaitez pas totalement mettre en sourdine ses notifications, nous travaillons sur une fonctionnalité qui devrait vous plaire. Nous expérimentons actuellement le regroupement de toutes les notifications émanant de blogs auxquels vous n'êtes pas abonné afin de vous les signaler occasionnellement et en une seule fois. Pour le moment, cette expérimentation entre en phase de tests comparatifs chez un petit nombre d'utilisateurs et pour une durée limitée.
Vous rencontrez un problème ? Écrivez-nous (en anglais) et nous reviendrons vers vous aussi vite que possible !
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ? Rendez-nous visite sur le blog Work in Progress et participez aux discussions de la Communauté !
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booksfromtheunderground · 1 year ago
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Écrire comme Nathalie Sarraute
Après avoir suivi la routine d'écriture très casanière de Susan Sontag, il était temps d'écrire dans un hors de soi, de rendre son bureau d'écrivain toujours plus nomade. C'est pourquoi j'ai choisi, pendant une journée, de m'essayer à la routine d'écriture de Nathalie Sarraute.
Selon la BNF,
C’est sans doute au cours de la deuxième guerre mondiale – parce qu’à l’époque il s’agissait des rares lieux chauffés en permanence – que Sarraute conçut le rituel d’écriture qu’elle suivit presque jusqu’à sa mort, à 99 ans. Tous les matins, même le dimanche, elle se rendait à un café, « Le Marceau », avenue Marceau, à cinq minutes à pied de chez elle. Elle s’asseyait toujours à la même table et se faisait servir une tasse de café et un pot d’eau chaude. Elle se munissait de feuilles volantes, de ses cahiers de brouillon et de deux stylos feutres, au cas où l’un d’eux viendrait à lui faire défaut. Le café était tenu par des Libanais et les conversations en arabe, qu’elle ne comprenait pas, lui permettaient paradoxalement de se concentrer. Dans ce brouhaha ambiant, elle pouvait sans déranger murmurer ce qu’elle était en train d’écrire.
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Pour commencer à écrire, je me suis donc rendue dans la matinée dans un café non loin de chez moi, je me suis assise devant une fenêtre et j'ai pris un thé (évidemment). J'avais plusieurs objectifs d'écriture ce matin-là : écrire un peu dans mon journal, faire de l'écriture automatique puis me concentrer sur un appel à textes en anglais. Le tout sur papier, puisque Nathalie Sarraute écrivait sur feuilles.
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J'ai passé une dizaine de minutes sur mon journal, comme un échauffement. Puis, j'ai utilisé une autre de mes méthodes "d'inspiration" pour lancer une session d'écriture automatique : j'ai tiré au hasard une carte dans mon jeu de tarot (j'utilise Le Tarot surréaliste) et noté sa signification. Je suis tombée ce jour-là sur le 10 de bâtons, la suite des bâtons représentant la folie et le 10, selon Massimiliano Filadoro, le Blanc-Seing. J'ai pris quelques notes sur ce que ls significations données m'inspiraient, puis j'ai amorcé un récit.
Finalement, cette histoire m'a semblée parfaite pour intégrer mon recueil de nouvelles en cours d'écriture. J'en ai rédigé une page, puis j'ai échaffaudé un plan narratif assez vague pour me permettre une certaine liberté dans la rédaction. En tout, j'ai passé une heure sur ce début de nouvelle.
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J'ai terminé cette matinée d'écriture en me concentrant sur un appel à textes, celui du tout nouveau magazine littéraire & artistique Nowhere Girl Collective, fondé par Dakota Warren. Le thème de l'appel à textes de novembre est ouroboros, un symbole cyclique qui renvoie à l'auto-manducation, à l'autodestruction et au cycle de la vie. À partir de ce sujet, j'ai rédigé le premier jet d'un poème :
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Ayant rempli tous mes objectifs d'écriture pour la journée, je me suis alors rendue au cinéma pour voir Le Règne animal, réalisé par Thomas Cailley. La question du devenir-animal y rejoint celle du devenir soi et du coming of age, mêlant ainsi réflexion sur l'adolescence et, plus généralement, sur la nature humaine. J'ai beaucoup aimé ce film, très bien réalisé et qui aborde avec justesse la notion de deuil.
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Alors, plutôt Susan Sontag ou Nathalie Sarraute ?
Pour ma part, la routine de Sarraute m'a complétement séduite, et m'a qui plus est permise de trouver un café près de chez moi, parfait pour aller écrire dans un équilibré mélange de bruits ambiants et de silence, de mouvement et de tranquillité. Mes productions m'ont beaucoup plus plues que celles écrites la semaine dernière, dont je me suis très rapidement détachée ; j'ai amorcé une nouvelle qui me plaît bien plus que la précédente et je suis pour l'instant relativement satisfaite du poème écrit pour l'appel à textes.
Sur ce, l'on se retrouvera dans un prochain article.
Littérairement vôtre,
Ève
me trouver ailleurs :
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gorgonsplayground · 11 months ago
Note
Bjr bjr bjr belle dame. Vous savez que votre style résonne en moi en Triple-A : Amour, Adoration et Admiration. C'est pourquoi je me présente à vous avec les contours de ma drys. Je ne sais pas si Elissa peut solliciter quelques nouvelles merveilles dans votre collection mais je viens tenter ma chance <3. PS : je viens de découvrir le thème de ton tumblr, cette merveille alaide ??? ( et mercii par avance si elle t'inspire / ou non, ILY ) imgbox(.)com/g/o7F5aW6CjE
MAIS ALORS VOUS <3 ???? la douceur venue d'une autre planète stp ajfkjds. tellement de love pour ta douce, genre to infinity and beYOND. les traits de ta elissa, c'est un plaisir de graph pour toi love ❤️ je te propose là mon petit style grunge retro-ish (à défaut de changer de style h24, j'en invente ouin.) luv luv luv par ici
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claudehenrion · 8 months ago
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Et le fautif est...
Nous vivons tout de même une époque fantastique : toute seule et sans que personne ne lui ait rien demandé, elle arrive à endosser et à sublimer la totalité des défauts qui ont empêché, à travers les âges, l'humanité de trouver sa place, son équilibre, son identité... donc son bonheur ! Notre monde est peuplé --et il en meurt, d'ailleurs-- de surdiplômés qui prétendent se rêver paysans, de gens assis qui se veulent aventuriers, de donneurs de leçons qui croient se substituer aux écoliers, et –ce sont les mêmes !-- de nuls qui se pensent intelligents ! (''J'ai les noms''... ajoutait Coluche !).
Combien de fois l'avons-nous entendu, ce fabricant de poncifs qui pollue nos petits écrans en discourant avec autorité sur absolument tout ce qu'il ignore tout aussi absolument ? Il est là, poussah assis comme sur un trône, faisant l'éloge conjoint (à écrire en deux mots, ici !) de la marche et du mouvement. Il est bouffi de son savoir ès-toutes choses, au point de se sentir investi du devoir de nous expliquer les charmes de la table rase, du retour aux sources, de la naïveté baptisée vertu cardinale, de la décroissance, s'autorisant même un éloge du farniente, du télé-travail et de la RTT réunis... voire de la guerre préventive contre un ennemi qui pourrait menacer notre long terme, un jour : ''autant --dit-il-- lui déclarer la guerre, là, et mourir tout de suite''...
Les plus malhonnêtes ont poussé le bouchon jusqu'à voter la semaine de 35 heures comme susceptible d'être ''une conquête sociale'' et une victoire du genre humain sur la société... qui 25 ans plus tard, est incapable de se remettre de ce coup fatal... D'autres re-baptisent ''fraternité'' le fait d'assassiner ceux qui ne produisent plus rien pour la société, et ''dignité'' l'abandon de la vie... Jamais autant qu'aujourd'hui n'a-t-on eu le droit d'affirmer que ''les mots tuent''. On se demande même s'il ne faudrait pas dire : ''Les mots, seuls, tuent vraiment...''.
Nos apprentis sorciers imaginent leur savoir si encyclopédique qu'ils se paient le luxe de vanter les bienfaits (?) de l'ignorance et les avantages douteux de ''la page blanche''.... d'où ils vont tirer que le comble du bonheur futur sera dans la grossièreté, la vulgarité promue ''distinction'', la mauvaise éducation devenue agression et récrimination permanente, l'inculture caricaturale... et l'assistanat, incontournable pour les enfants des autres (qu'ils désignent par ''nos enfants'', ceux qu'ils n'ont pas eus, sans qu'il soit possible d'établir le moindre rapport entre les prémisses et la conclusion : leurs syllogismes sont illogiques, et eux, trop bouffis de leur importance auto-proclamée pour pouvoir s'en rendre compte !)
Moins ils comprennent le monde, et plus ils plastronnent : rien de tel qu'un orateur pour expliquer le silence... qu'une pensée architecturée pour décrire l'anarchie... qu'un haut fonctionnaire-à-vie pour expliquer les avantages de l'allocation-chômage... qu'un ex-prix de thème pour vanter les qualités poétiques ou autres du dernier de la classe... qu'un énarque, qui a tout et n'en tire rien, pour déclarer ''bonne'' l'étoile de celui qui n'a rien et en tire ce qu'il peut... ou qu'un démocrate ''façon Science-Po'' pour excuser les dérives survenues très loin de là, ou tout près de lui mais à des gens qui ne sont pas ''du même monde que lui''... ou qu'un exempté de tout service militaire pour rêver d'en découdre avec l'armée russe... Mais la contradiction n'a-t-elle pas toujours fait partie des ''impedimenta'' que l'homme, cet éternel nomade, traînait avec lui ?
Dimanche dernier, sortant de ma messe dominicale chez ''mes'' petites sœurs de Bethléem, je suis tombé sur un ami (une vague ''relation'', plutôt) qui passait par là, par pur hasard, et qui m'a susurré que lui n'entrait plus dans des endroits aussi peu fréquentables qu'une église (sous-entendu : pas comme les idiots qui n'ont pas encore trouvé les bienfaits du ''Non'' –que moi, je ne veux pas connaître : ''à chacun selon ses mérites'', disait Étienne-Gabriel Morelly, ''le philosophe oublié'', dans son ''Code de la Nature'' (1755, donc ''une lumière''), idée reprise en 1840 dans ''Voyage en Icarie'' par Etienne Cabet, théoricien du ''communisme chrétien''(sic ! Le nom, seul, me donne envie de pouffer de tristesse ! Car il y en a eu aussi, des cons, avant nous ! Ça rassure !).
Bref cette autorité morale uniformément reconnue par lui-même m'a abreuvé des poncifs mille fois entendus : notre civilisation est trop hypocrite... notre vieux continent, fichu... le christianisme n'est qu'un souvenir en Europe... qui, elle-même n'est plus qu'un mot, une enveloppe vide. Ne pensant qu'à fuir, je n'ai pas éprouvé le besoin de lui expliquer que pendant qu'il psittacisait ses lieux communs, je pensais à ma joie d'être né dans un lieu où les sagesses gréco-latines (comme lui et moi) et judéo-chrétiennes (pour moi seul l) s'étaient mêlées pour donner naissance à cette idée folle qu'on appelle ''Liberté'', ce concept qui, précisément, lui permet le choix d'entrer ou non dans une église, et –pour moi-- de revisiter avec extase Saint Etienne du Mont et son jubé, Saint Séverin et son pilier-palmier improbable ou Saint Sulpice et les 106 jeux de son orgue, en espérant qu'un organiste viendra répéter à ce moment-là...
Les grands esprits microscopiques qui nous dirigent ont tué en eux l'enfant qu'ils n'ont peut être même jamais été : ce sont des comptables (dont une définition est : ''ce sont des tables avec des gens autour...''!), des gestionnaires ou des contrôleurs de gestion, des régisseurs ou des administrateurs, des préposés aux normes et aux formulaires qui ne voient leurs semblables que comme derrière un guichet, entre deux classeurs... mais ont oublié ce que c'était qu'un sourire. Et lorsqu'ils parlent de ''nos enfants'' (ceux qu'ils n'auront jamais : il est bien trop tard, et ils ne savent plus en faire !) et de ''leur futur'' (qui fait peur aux êtres vivants, qu'ils ne sont plus), on a l'impression de lire une norme en pleine élaboration... Là où les hommes, assurés du minimum vital, ont besoin de dignité, de reconnaissance, de tendresse, (merci, Maslow !), de vérité et de mots simples, ils ne proposent que des chiffres triturés, de leur morale amorale, et d'une anti-économie dépensière... sous couvert de ''concret'', ce premier stade de la chute vers la mort...
Pourtant, paysans de tous les pays ou pas, un vent de fraîcheur semble s'être levé sur le monde... Ici, là, un peu partout, les structures bureaucratiques craquent, les normes se fissurent, les gens –je veux dire : ''les vrais gens'', ni nos politiciens retardataires (dont il est urgent de se débarrasser), ni les collaborationnistes ''fans'' de ces idéologies sans idées qui ont rendu les hommes fous et malheureux depuis le XVIIIème siècle et ont engendré tant de monstres indésirables en ''--isme'', pas plus que ceux qui tentent de s'inventer une nouvelle jeunesse (déjà vieille) mais qui sont au moins ''aussi pires'' (car drogués à tout ce qui assassine l'Humanité depuis 6 ou 7 ans : le faux écologisme, le wokisme, l'indigénisme, le décolonialisme pathologique, le racisme-à-toutes-les-sauces, le faux féminisme dément, le ''cancel-culture'' qui est un authentique ''cancel l'Humanité'', etc... il y en a trop, disent les réseaux sociaux, de ces psychotropes pour psychopathes très haut placés... ou très haut consommés).
Les hommes se révoltent, dans tous les pays, à commencer par ceux qui sont les plus soumis à l'ordre désordonné actuel... Redressons la tête : tout n'est pas perdu ! Ça ne va pas être facile, mais au moins, l'espoir renaît. Comme il nous manquait !
H-Cl.
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skadi-hunt · 8 months ago
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Hey beautiful people 🧚🏻‍♀️
[FR]
{ La base }
Je prends les commandes d’avatars et d’icons.
En couleurs (selon mon style ofc) ou en noir et blanc selon vos préférences, n’hésitez pas à me le signaler.
Par défaut en 400x640 et les icons minimum 350x350, merci de préciser si vous préférez d’autres tailles ✨
Je ne souhaite pas créer d’avatars / icons de :
Personnes dénudées
Mineurs
Influenceurs.euses, mannequins Instagram, personnes random d’internet
Personnalités problématiques notamment avec casiers judiciaires
Images non-libres de droits
Dessins, manga, peintures etc à moins de choses très connues ou de copyright avec l’accord de la personne ayant dessin�� / peint.
Je ne souhaite pas être associé.e aux rpg :
+18 type contenu sexuel, pornographique, autorisant des relations abusives (underage, grooming, manipulation, etc).
N’ayant pas conscience de leurs écrits, thèmes et impactes sur la communauté, le monde, les individus.
{ Petits conseils et petites informations }
Vous pouvez utiliser skadi, skadi-hunt ou hellshound en pseudo, j'ai vu que beaucoup de personnes donnaient le nom de mon tumblr directement, merci beaucoup pour cette aide en visibilité ♥
Mon style de coloration, d’effets etc convient à des designs sombres ou neutres, je ne teste pas sur les clairs (problèmes de vision, tout ça tout ça) mais je sais que généralement ça ne passe pas et que le rendu ne fait pas justice au travail fait sur les avatars / icons. Je veillerai à changer cela à l’avenir pour être lae plus inclusif.ve possible, j’attends de pouvoir m’acheter un nouvel écran plus qualitatif, tmtc.
Mes couleurs sont majoritairement le vert, le marron, le orange, mélangés à du noir et blanc. Je peux tenter d’autres choses mais ce sera à préciser dans la demande sinon par défaut ce sont mes colo déjà présentes ✨
Mon tumblr n’est là que pour poster des créations et non les discussions donc je ne réponds qu’aux asks de commissions et je n’ouvre pour l’instant pas aux anonymes 🖤
Merci à vous pour votre soutien ♥
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lamangasserie · 2 years ago
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Semaine du shôjo 2023: La beauté dans Helter Skelter et In the clothes named fat
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Comme chaque année, Club Shôjo organise une « semaine du shôjo », un évènement interblog où chacun est invité à écrire sur une thématique donnée. C’est un évènement que je suis d’année en année, donc je suis honorée d’en être pour la seconde fois. Merci Club Shôjo ! Cette année, la thématique choisie est « Le shôjo abordant la condition féminine que vous préférez ». D’abord perplexe, je me suis remémoré l’angle un peu personnel que j’avais choisi pour écrire mon article l’année précédente. Il m’est apparu très clairement que je devais aborder le thème de la beauté, que je devais faire face à deux mangas qui me sont redoutables: Helter Skelter de Kyôko Okazaki et In the clothes named fat de Moyoco Anno. Il est intéressant de noter que ces deux mangas abordent des thématiques différentes, mais se faisant écho, et qu’ils ont été prépubliés quasiment à la même époque. De plus, Moyoco Anno fut l’assistante de Kyôko Okazaki jusqu’à l’accident de la route de cette dernière, en 1996, et la version définitive de Helter Skelter contient quelques corrections apportées par Moyoco Anno. À mes yeux, ce sont deux mangas aux racines communes, c’est pourquoi j’ai voulu les traiter ensemble. À travers Helter Skelter et In the clothes named fat, je souhaite montrer comment, étapes par étapes, la quête de la beauté et les diktats imposés par les industries de la beauté et de la mode détruisent le corps des femmes, qu’est-ce qu’il en coûte que de « souffrir pour être belle ».
Helter Skelter est un manga écrit et dessiné par Kyôko Okazaki, il a été prépublié dans le magazine Feel Young entre 1995 et 1996. En France, il est sorti aux éditions Casterman. À la traduction Marie Bach, Marie-Françoise Monthiers et Naomiki Satô, adaptation graphique réalisée par Kaoru Sekizumi. Helter Skelter suit Lili, une vedette à la fois actrice, mannequin et surtout it-girl. Lili a tout pour plaire, seulement, elle cache un secret: elle est refaite de la tête aux pieds et son corps commence à ne plus suivre. 
In the clothes named fat est un manga écrit et dessiné par Moyoco Anno, il a été partiellement prépublié dans la revue féminine Shuukan Josei entre 1996 et 1997. En France, il a été publié dans sa version complète par Kana, avec à la traduction Pascale Simon et à l’adaptation graphique Éric Montésinos. Ici, nous suivons Noko, une employée de bureau complexée par son poids. L’infidélité de son petit ami sera un déclic pour Noko, qui décidera d’entamer un régime drastique.
Avant d’aller plus loin, je souhaite prévenir toutes âmes sensibles que cet article abordera les troubles du comportement alimentaire et la grossophobie. Merci de continuer avec précautions ou de tout simplement fermer la page.
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Nous sommes entourés d’images. Que l’on prenne le métro, que l’on ouvre le programme télé, que l’on traîne sur Instagram ou que l’on regarde le dernier clip d’une chanteuse pop, elles sont omniprésentes. Les filles sur ces images sont grandes, minces (ou pour les entreprises les plus audacieuses, « voluptueuses » ), sans jamais un poil qui dépasse ni un seul pore visible. Si elles y arrivent, pourquoi pas moi ? Helter Skelter s’ouvre sur des jeunes filles entourées d’images de Lili et qui cherchent à lui ressembler. Lili est dans les magazines, à la télé, et dans la rue. Il y a de quoi devenir obsédé !
L’obsession, c’est une des premières choses que Kyôko Okazaki montre dans Helter Skelter à travers le personnage de Lili. Alors qu’elle admire son corps parfait dans le miroir, elle y découvre un défaut. À partir de ce moment-là, elle ne cesse de se scruter de très près dans le miroir, traquant le moindre défaut de son corps qui s’effondre. Cette attitude obsessionnelle, quasi-névrotique, est pour moi le point de départ de la quête de la beauté. C’est une attitude que l’on retrouve chez de nombreuses femmes, peu importe l’âge.
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Dans In the clothes named fat, Noko est obsédée par le fait de devenir mince. Alors qu’elle est tout simplement faible, elle pense que devenir mince résoudra ses problèmes. Après tout, on l’a toujours méprisée pour son poids, c’est que ce doit être ça le problème. Mais ce n’est pas la minceur en soi qui l’obsède, c’est bien le chemin de la minceur, qui traduirait selon elle une force de caractère. Les efforts et la souffrance, voilà ce qui mène à la beauté et donc au bonheur ! Vers la fin du manga, Noko reprend tout le poids qu’elle a perdu, car elle se rend compte qu’il ne lui ai rien arrivé de bien en étant mince. Pourtant, elle replonge dans un épisode boulimique où elle croit encore au bonheur de la minceur. Mona Chollet, dans son essai Beauté fatale, évoque l’autobiographie de Portia de Rossi. Celle-ci devient obsédée par l’exercice physique en vue de maigrir et dit donner l’image d’une femme « déterminée, en contrôle de sa vie » lorsqu’elle arrive à descendre enfin sous les 59 kg. Pour info, elle est descendue jusqu’à 37 kg. C’est cette illusion opérée par l’obsession de la minceur qui fera qu’à la fin de In the clothes named fat, Noko ne semble pas vouloir abandonner sa quête de minceur.
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S’ajoute ensuite l’aliénation. C’est selon moi la thématique la plus forte dans Helter Skelter, c’est la raison même de la folie de Lili. Parce-que elle est une vedette, son corps ne lui appartient jamais. Il appartient à Mamoune, il appartient au staff, y compris à sa manager Hada bien qu’elle soit aussi la victime de Lili, il appartient au docteur de la clinique de chirurgie esthétique qui l’utilise comme cobaye, puis enfin, il appartient au public, représenté par les jeunes filles que l’on voit apparaître sporadiquement tout au long du manga. Tout le monde dans l’entourage de Lili tire parti du corps de celle-ci. Tout le monde se soucie de ses propres intérêts sans jamais réellement se soucier de Lili. Le personnage de Mamoune, agente de Lili, illustre particulièrement cette aliénation. Non seulement, elle projette ses propres rêves sur Lili, mais en plus, elle la traite comme une machine à entretenir. À plusieurs reprises dans le manga, elle dit à Lili…
Tu coûtes cher en « maintenance ». Tu es un produit très cher à la fabrication.
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Dans In the clothes named fat, c’est le personnage de Saitô, le petit ami de longue date de Noko, qui représente cette aliénation. Son infidélité est la première raison pour laquelle Noko entame un régime drastique. Hors, Saitô finit toujours par revenir auprès de Noko, parce-qu’il est un homme lâche. Il n’est pas capable de faire face à une femme de caractère comme Mayumi, avec qui il trompe sa petite amie. Lorsque Noko perd du poids, il devient fou, et même violent avec elle. Il la préfère grosse. Outre le fait que ce soit la raison pour laquelle Noko reprend du poids par la suite, cela démontre qu’il a l’ascendant sur elle. Il la préfère grosse, car il sait qu’avec un physique pareil, aucun autre homme ne l’approchera. Faible, il a besoin de quelqu’un d’encore plus faible que lui pour ne pas se sentir totalement misérable.
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C’est aussi le caractère obsessionnel évoqué plus haut qui crée chez Lili comme chez Noko l’aliénation. La première, terrifiée à l’idée de devenir moche, d’être délaissée par le public, d’être seule, et en plus d’en être consciente, la plonge dans un état second. La dernière, en revanche, ne se rend compte de rien, et est tellement obsédée par sa quête de devenir mince qu’elle n’est pas capable de prendre le moindre recul sur sa situation désespérée. 
Ultime étape, la disparition. Après l’obsession et la folie, que reste-t-il à Lili et à Noko ? Il ne leur reste qu’à disparaître physiquement comme mentalement. À la fin de Helter Skelter comme de In the clothes named fat, Lili et Noko n’ont plus personne autour d’elles. Le monde qui gravitait autour de Lili gravite désormais autour de Kozué, et Saitô s’est fiancé avec une autre (une fille grosse, évidemment). 
Mona Chollet, toujours dans Beauté fatale, relève aussi dans l’autobiographie de Portia de Rossi ainsi que dans The Good Body d’Eve Ensler, la solitude engendrée par les troubles du comportement alimentaire. Les femmes se cachent pour manger comme elles se cachent pour vomir, jusqu’à se couper du monde. La seule relation qui subsiste étant celle avec leurs propres corps. Dès le début de In the clothes named fat, Noko s’isole pour succomber à ses fringales, prémices de sa boulimie. On peut aussi noter les absences de Lili du devant de la scène dû à la chirurgie esthétique. Alors qu’elle rompt avec son petit ami, elle disparaît et se fait refaire le visage. Dans l’incapacité d’apparaître en public couverte de bandages, la popularité de sa rivale monte en flèche durant ce laps de temps.
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Lili étant déjà un personnage monté de toute pièce, il était donc aisé de le faire disparaître. Dès le début du manga, on ne sait pas qui est Lili, on ne sait pas d’où elle vient, on ne sait jamais son véritable nom. Lili n’a pas d’identité. Lors de l’enquête visant la clinique de chirurgie esthétique, l’enquêteur découvre une photo de l’ancienne Lili, avant qu’elle ne passe sur le billard. Il dit qu’elle ressemble à sa sœur, que l’on voit apparaître étant comme grosse et moche. Mais jamais on ne voit ladite photo. Encore une fois, Lili n’a pas d’existence en dehors d’être Lili. Au sommet de son mal-être, elle est prête à se faire exploser la cervelle. Elle ne laisse à son entourage et au public qu’un globe oculaire baignant dans du sang. À la toute fin du manga, 5 ans après sa disparition, Lili se trouve à mille lieux du showbiz tokyoïte, elle est devenue un personnage de freak show au beau milieu du désert mexicain…
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Quant à Noko, elle se prend de plein fouet sa propre disparition. En plus d’occuper de moins en moins de place dans l’espace public à force de maigrir, Saitô n’est même plus capable de la reconnaître. Le lien le plus important se rompt pour Noko, et elle plonge dans la solitude. Lorsqu’elle cherche peut-être un ultime refuge auprès du salon de beauté, celui-ci a disparu. Elle pense:
Il avait disparu sans laisser de traces. Un peu comme moi, qui suis là sans y être.
Le récit s’achève avec Noko dans un lit d’hôpital, n’ayant pour seul compagnon que le lecteur… 
Avec ces deux mangas, Kyôko Okazaki et Moyoco Anno peignent un portrait peu reluisant de la beauté. Lili et Noko, bien que radicalement différentes, ont le point de commun de ne jamais se trouver assez bien, elles sont constamment à l’affût du moindre défaut. Dans Helter Skelter et In the clothes named fat, la quête de la beauté est une quête vaine qui ne mène qu’à la destruction aussi bien physique que mentale. On pourrait penser que ce sont des mangas de leur temps, du temps du règne de Kate Moss par exemple, cependant on peut observer ces dernières années non seulement une banalisation des régimes drastiques, mais aussi une forte hausse de la chirurgie esthétique. En témoigne ce genre de vidéos YouTube ou encore les rapports annuels de l’ISAPS (pour International Society of Aesthetic Plastic Surgery) qui démontrent qu’aux États-Unis, entre 2010 et 2021, le nombre d’interventions de chirurgie esthétique a plus que doublé, avec une explosion des interventions non-chirurgicales (comme des injections ou une épilation laser par exemple). Phénomène que l’on observe dans quasiment chaque pays étudié, du Japon à l’Allemagne en passant par le Mexique. Paradoxal quand on pensait vivre dans la grande époque du body-positivity, de l’acceptation de soi. Très sincèrement, je pense que les diktats que placardent sur chaque espace possible de nos vies les industries de la beauté et de la mode sont des violences passives faites aux femmes, et de plus en plus aux hommes. Pourtant, je veux aussi faire le distinguo entre les « artifices » que sont les vêtements ou le maquillage, et ces « modifications profondes » du corps. Je crois que les femmes réussissent davantage à s’approprier le maquillage pour en faire une force. Alors qu’il servait à masquer les défauts, il peut s’utiliser comme outil pour se célébrer soi-même, comme le montre la vague de mangas sur le sujet. Je pense que c’est ce distinguo qui a permis à Moyoco Anno de publier à quelques années d’intervalle In the clothes named fat et des essais sur la beauté dans lesquels elle donne des conseils et astuces. Toujours est-il que les artifices restent à double-tranchants. Du mascara, oui mais pourquoi ? Pour essayer d’allonger au maximum vos pauvres petits cils ou pour mettre en valeur vos beaux yeux ? Est-ce qu’un jour les femmes arriveront collectivement à se libérer de ces diktats imposés en masse ? Y aura-t-il une fin heureuse pour Lili ou pour Noko ? Malgré les chiffres, j’ose espérer que oui, il y aura une fin heureuse, et qu’enfin, on arrivera à s’approprier ces diktats pour mieux les détruire.
Pour aller plus loin dans la semaine du shôjo, voici plein d'autre article à lire:
Le bazar de Djado
Les blablas de Tachan
Le blog de l'Apprenti Otaku
Le blog Noissapé
Bright Open World
Bulle Shôjo
Le cabinet de McCoy
Les chroniques d'un ange
Fou Chapelier
Lasteve
Nostroblog
Le passeur lunaire
Thread Twitter par @tyraanik
Violette Scribbles
Et bien sûr, Club Shôjo !
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nanarenpanavision · 1 year ago
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Antrum (2018)
07/10
Vu le 11/11/23 / Horreur, Documenteur, Surnaturel / Canada
Refusant d'accepter que sa chienne Maxine brûle désormais dans les fosses de l'enfer, le jeune Nathan est constamment tourmenté par des cauchemars et des visions infernales. Pour apaiser ses souffrances, sa grande sœur Oralee l'emmène dans les bois pour trouver l'endroit légendaire où Lucifer lui-même est tombé sur Terre lorsqu'il a été chassé du Ciel.
La lourdeur avec laquelle l’introduction et la conclusion du film insistent sur sa supposée malédiction ne doit pas vous décourager : l’originalité de sa réalisation et son exploration du thème du deuil auront tôt fait de retenir votre attention. Pour ma part, j’ai vraiment subi la médiocrité du doublage francophone auquel j'ai eu accès sur PrimeVideo. Les défauts des effets de montage sont vite rééquilibrés par de belles références au cinéma de Méliès et de Lynch, l’inventivité de certains ressorts scénaristiques, l’utilisation de techniques rares (stop-motion, images subliminales) et par sa narration.
Le deuxième acte enchaîne de bons coups de pression et sa soudaine montée en tension est totalement contrôlée. Le dernier acte nous achève en divisant les points de vue pour un seul final que je préfère vous laisser découvrir.
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emiebritonstudio · 1 year ago
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OS Zervis : "De l'ombre à la lumière"
Je vous partage un OS que j'ai écris il y a quelque temps sur le couple Zeref x Mavis de Fairy Tail. je l'ai écrit il y a un petit moment lors du concours hiver de Fairy Tail en décembre 2018.
J'avais choisi de mettre en avant un couple souvent placé au second plan des fictions sur Fairy Tail. Le thème imposé était le Nouvel An. Je me suis donc inspiré de la légende du Nouvel An chinois pour écrire cette histoire.
N'hésitez pas à me faire part de vos avis en fin de lecture ! ;)
Bonne lecture,
Emie <3
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Le sifflement de la brise hivernal est l'unique son qui parvient aux oreilles de Mavis, tel un chant pour guider ses gestes dans chacune de ses tâches. La poussière de la pièce lui titille les narines. Cependant, elle s'y est habituée avec le temps. Fille d'un modeste marchand, elle a toujours eu le souvenir de prendre soin du logis. Il en est ainsi depuis le décès prématuré de sa mère et cela lui convient.
Le soleil entame sa descente vers l'horizon, inondant le logis, grossièrement taillé en pierre, de sa couleur rouge orangé. La jeune fille s'accoude un instant contre le manche du balai. Ses prunelles d'un vert intense se perdent vers l'extérieur. Même si elle s'est accoutumée à sa situation, elle ne peut s'empêcher de s'interroger sur le monde qui l'entoure et ce que doit être la vie au-delà de l'enceinte de son village.
La curiosité est un vilain défaut. Elle en a conscience. Son père, Makarov, lui à souvent répéter. Cependant, il ne peut arrêter les rêves de la belle Mavis de s'envoler dans son esprit. Une question toute particulière lui trotte en tête depuis l'arrivée du mois de décembre. Pourquoi ne fêtent-ils jamais la fin de l'année ?
En réfléchissant à une éventuelle réponse, l'adolescente se mord la lèvre inférieure. Ce sujet est tabou dans son village. Elle a bien essayé de trouver des réponses parmi les livres de leur humble bibliothèque religieuse. Mais rien ne pouvait lui fournir les explications qu'elle attendait. Un long soupir franchit ses lèvres malgré elle. La jeune fille est coupée dans son élan par le claquement de la porte d'entrée. Elle arbore un fin sourire avant de faire face au nouvel arrivant.
- Bonjour père ! La journée a été bonne ?
- Autant que les autres, mon enfant.
- Vous devez être fatigué.
- En effet. Pourrais-tu commencer la préparation du repas pendant que je me débarbouille ?
- Bien sûr.
Sans plus de discussion, Mavis s'évapore à travers le couloir qui la mène à la cuisine. Une cascade de cheveux blonds retombe sur ses hanches aux rythmes de ses pas. Elle empoigne quelques légumes de leur réserve personnelle afin de faire une soupe bien épaisse pour leur tenir chaud. Elle resserre le nœud de son tablier par-dessus sa robe rose pâle. Elle ne possède aucun chichi. Leur famille ne peut se le permettre.
Alors que la cuisson du plat mijote, son père fait son apparition. Il s'installe autour de la table. Le silence entre eux fait réfléchir la jeune fille. Pouvait-elle lui confier ses interrogations ? Au point où elle se trouvait, il est son unique espoir de trouver des réponses. Résigner, elle rassemble quelques mots dans son esprit afin de froisser le moins possible son géniteur.
- Père ?
- Oui ma fille ?
- Je m'interrogeais sur la journée d'aujourd'hui.
- Eh bien ? qu'a-t-elle de particulier ?
- Rien en apparence. et c'est bien ce qui m'étonne. Il s'agit du dernier jour de l'année.
- Et donc ?
- J'ai lu que dans des contrées voisines, il est normal d'organiser un banquet, un bal ou une fête afin de célébrer l'année à venir. Mais il ne s'est jamais rien passé à Magnolia.
Les propos de sa fille font grimacer Makarov. Il préféra se concentrer sur le remplissage de leurs bols de riz qui accompagnera leur bouillon. Son expression renfrogner interpella la jeune fille qui prit sur elle en attendant sa réponse. Bien qu'elle la jugeait déjà inutile.
- Tu ne devrais pas réfléchir à ce genre de chose. Ta curiosité te perdra.
- Il y a vraiment une raison à cela ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
-Je vous en pris, père, répondez-moi !!
-Il en est hors de question que tu t'approches de près ou de loin à cette histoire !!! Tu pourrais bien être sa prochaine victime sur la liste.
- "Sa prochaine victime" ? À qui ?
Makarov rumine dans sa moustache. Il en a déjà trop dit et il a conscience que sa fille ne voudra pas en rester là. Sous le poids pesant du regard de Mavis, le vieil homme finit par soupirer, résigner à dévoiler davantage sur ce qui pèse sur les épaules des villageois.
- Très bien. Je t'en ai déjà trop dit. Prends place à mes côtés et je vais tout te raconter.
Sans plus de cérémonie, Mavis serre leurs assiettes avant de s'installer autour de la table au côté de son géniteur. Elle appuie ses iris dans les siennes afin de s'assurer qu'il ne se dérobe pas en si bon chemin.
- Il y a très longtemps, un démon a commencé à sévir dans les parages. Il est immortel et diabolique. La créature est en demande de sang et de chair humaine. Aussi loin que les anciens du village se souviennent, il est toujours apparu dans la nuit du 31 décembre à minuit, réclamant un jeune humain en offrante en l'échange de la prospérité du village.
- Mais c'est ignoble !!
- C'est pourquoi tous les habitants se réfugient chez eux, de peur d'être choisis comme prochaines victimes.
Makarov met un point final à son récit, laissant Mavis perdu dans ses songes. Le vieil homme rompit le silence au son des coups de cuillère dans son assiette. La jeune fille reste de marbre. Une créature telle que le décrit son père peut exister ? Une telle inhumanité peut être réelle ?
La jolie blonde secoue la tête de droite à gauche en se forçant à finir son plat. Il lui est inconcevable de croire au bon fondement de cette histoire. Elle ne peut s'y résoudre. Son père sort finalement de table, mettant une nouvelle fois à mal le fil de ses réflexions.
- Bien. J'espère que cela te coupera toute envie d'assouvir ta curiosité.
- Bien entendu, père.
- Très bien, allons nous coucher. Demain sera un autre jour.
"Un autre jour comme les autres" ne put s'empêcher de pensée Mavis. Toutefois, elle garde cette réflexion pour elle-même. Après avoir fini la vaisselle et s'être débarbouillée, elle se rend d'un pas lent vers sa chambre. Elle jette un rapide coup d'œil à son reflet dans l'unique fenêtre au-dessus de son lit. Le ciel désormais noir et étoilé domine le village.
Les questions affluent à nouveau dans son esprit. Elle doit coûte que coûte en trouver les réponses. Elle ne pourra jamais trouver le sommeil. Déterminé, Mavis ouvrit sa fenêtre. Malgré ses pieds dénudés, elle la chevauche pour rejoindre la rue. Une chance qu'elle soit au rez-de-chaussée.
La jeune fille jette un dernier coup d'œil en direction de la maisonnette en murmurant un faible "désolé" comme pour se donner bonne conscience. Ses pieds percutent les pavés froids jusqu'à s'éloigner vers la forêt avoisinante. Elle sait qu'elle ne peut se fier qu'à son instinct. Mavis enchaîne les directions sans savoir réellement si elle est sur le bon chemin pour trouver cette créature.
À bout de souffle, elle s'écroule sur le sol neigeux après avoir eu sa cheville prise au piège dans une racine d'arbre. Ces derniers, maigres et sans feuilles, créent des ombres froides et effrayantes. Mavis a la chair de poule. Elle souhaite se relever afin de s'éloigner de là. Mais une douleur à sa cheville la cloue au sol. En y jetant un coup d'œil, elle aperçut une égratignure ensanglantée et bleutée qui ne lui inspire pas confiance.
L'adolescente siffle entre ses dents. Elle déchire un pan de sa robe afin de se créer un bandage de fortune. Toutefois, elle n'a pas le temps de le finir. Comme attiré par l'odeur de son sang, une ombre fait lever le vent autour d'elle. Mavis se raidit face à la présence inconnue. Elle prit sur elle pour rassembler tout son courage, alors que ces prunelles émeraudes s'agitent autour d'elle.
- Qui est là ? Qui êtes-vous ?
Un souffle est son unique réponse. La jolie blonde fronce les sourcils vers la source. Elle plisse les yeux alors qu'une silhouette se dessine entre les arbres.
- Êtes-vous ce démon dont a peur mon village ?
- Peut-être bien.
- Je ne te veux aucun mal. Je veux juste comprendre. Pourquoi fais-tu tout ça ?
- Tu es bien bavarde pour un sacrifice humain.
Sans plus de discours, le démon sortit d'entre les arbres. Il accourt sur sa proie. Celle-ci n'a d'autre choix que de placer ses mains devant son visage en guise de protection. Mavis ferme les yeux, attendant son heure. Mais à sa grande surprise, aucune griffe ne vient déchirer sa chair, aucun croc ne vient briser ses os.
Bercée par l'unique lumière de la lune et le calme de la nuit, la jeune fille finit par entrouvrir ses paupières. Elle retient un Cri en voyant le front du démon reposer contre sa paume. Ses yeux normalement rouges sont clos, donnant à son visage une expression plus apaisée. Malgré les deux cornes sur son crâne, les écailles sur son corps et ses griffes longs et pointus, il avait presque l'air humain. Des pics d'une chevelure couleur corbeau s'agitent avec la légère brise.
Puis, comme étreinte par une force qui la dépasse, Mavis sent sa vision être aveuglée par une lumière aussi blanche que les plumes des anges. Des images défilent sous ses yeux. Elle raconte une histoire. Pas la sienne, celle du démon. Une force l'appelle. Un pouvoir plus grand que tout ce qu'elle aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fous. Un nom s'impose à elle telle une évidence.
- Zeref.
Comme pour répondre à son appel, la créature ouvre brutalement les yeux, coupant leur échange psychique. Cependant, quelque chose à changer dans l'atmosphère. Le démon garde ses distances, observant la jolie blonde qui vient d'anéantir des siècles d'errances et de cruelles habitudes. Le goût du sang lui donne soudain une sensation fade et amère. Que lui avait-elle fait ?
- Je suis désolée.
L'intervention de Mavis l'oblige à se concentrer à nouveau sur sa présence. Son regard le transperce. Il peut y déceler une lueur remplie de compassion. Son cœur se tord dans sa poitrine, lui rappelant la présence de cet organe qui l'a tant fait souffrir. Cela fait des siècles qu'il ne connait que la peur dans le regard de ces victimes.
- Je comprends que tu en veux aux habitants de notre village. Ils ont tué ta famille en croyant qu'ils étaient des mages. Tes parents et ton petit frère...
- Ils devaient payer !! S'écrit-il en la coupant.
- Mais tu n'aurais pas dû laisser la noirceur prendre le dessus. Tuer des innocents ne les ramènerait pas.
- À quoi bon ?! Comment pourrais-je avoir encore foi en l'humanité ? Celle-ci même qui m'a tout pris.
- Grâce au pardon.
La répartie de Mavis coupe celle de son interlocuteur. Surpris, il la laisse s'approcher de quelques pas supplémentaires dans sa direction.
- Tu dois pouvoir leur pardonner. Ainsi qu'à toi même. Dans le fond tu t'en veux de n'avoir pas pu les sauver.
- J'aurais aussi dû périr dans les flammes à leur côté.
- Une nouvelle année s'annonce et il est temps de prendre les bonnes résolutions, de faire table rase du passé et de regarder vers l'avenir.
Pour appuyer ses mots, Mavis dépose une main sur l'épaule du démon. Cependant, celui-ci prend peur à son contact. Il se retire aussi sec en repartant aussi vite qu'il est venu à travers les bois. Ses pas accélèrent comme pour fuir cette fille aux allures angélique. Il a perdu l'envie dans faire son repas du jour.
Elle n'est pas comme les autres. Il en est persuadé. Quelque chose en elle, une force magique, lui a permis de lire dans son esprit aussi facilement quand ouvrant un livre. Elle est comme encerclée d'un halo de lumière, contrastant avec la noirceur de son âme. Cette opposition le terrifie. Ses pas ralentissent au fur et à mesure de ses réflexions. Il sent ses forces s'amoindrir pour la première fois de son existence. Il accorde un coup d'œil à ses mains tremblantes sous ses yeux. Il n'a pas le temps de comprendre que les cloches de l'église du village sonnent les premiers coups de minuits.
La mélodie du clocher accentue les tremblements dans tout son être. Ses jambes ne le portent plus. Il s'écroule à genoux, trouvant uniquement la force de couler un regard vers le ciel. Un sentiment de joie et d'effervescence englobe le village. Il écarquille les yeux en contemplant les premiers éclats de feu d'artifice. Les habitants ont dû s'apercevoir qu'aucune perte n'est a déplorer, qu'aucune silhouette machiavélique ne les poursuit. La magie des lumières donne un élan de féerie. Puis, une petite voix résonne dans sa tête. Il reconnait le timbre fluet de la jolie blonde.
"Je crois en toi et en l'avenir"
Un nouveau halo de lumière l'entour. Il ne parvient pas à comprendre ce qui lui arrive. Sa malédiction arrive-t-elle enfin à son terme ? Son cœur se gonfle, rien que d'y penser. Son organe vital tambourine de plus en plus fort dans sa cage thoracique comme pour le faire sentir un peu plus vivant, un peu plus humain. Alors que ses prunelles s'illuminent, sa peau pâle retrouve un aspect humanoïde. Ses griffes et ses cornes se rétractent. Le démon est poussé par le sommeil. Recroqueviller à même le sol, la lumière termine son œuvre en levant la malédiction, retirant toute trace démoniaque du corps de l'ancien villageois meurtri par la vie.
Mavis regagne son village, les bras baltant et l'esprit encore tout embrouiller par cette rencontre. Toutefois, elle est vite ramenée au présent. Des chants et des danses s'animent autour d'un immense feu de bois sur la place du village. Intriguée, elle trottine jusqu'aux banderoles colorées. Elle peine à croire en distinguant les visages enjoués des habitants qui étaient si craintifs le matin même.
Mavis fend la foule afin de retrouver son vieux père. Ce dernier est assis sur un banc en bois, sa canne reposant aux creux de ses paumes, observant avec entrain la farandole. Il tape sa canne en rythme. Makarov coupe tout mouvement en croisant le regard de sa fille. Il grimace en comprenant d'un seul regard qu'elle y est pour quelque chose dans ce changement. La jeune fille prit place à ces côtés, une expression coupable peignant son visage.
- Je n'ai pas pu m'en empêcher.
- Oh oui je sais bien. Et dans le fond c'est peut-être mieux ainsi.
- Pourquoi ?
- Nous pouvons enfin fêter l'arrivée de la nouvelle année. Le démon n'est pas venu. Aucune vie n'a été perdue.
- Je pense que c'était surtout un homme tourmente qui avait besoin de se sentir compris.
Sans comprendre le réel sens de ces propos, Makarov clôture leur discussion. Il se concentre sur la nouvelle musique. Il s'agit d'une valse permettant aux couples de se former. Seule, Mavis observe les regards langoureux échangés. Puis, de l'autre côté de la foule, elle distingue une silhouette toute particulière. Un jeune homme d'environ son âge fait son apparition. Des cheveux ébène, soigneusement lissés, lui donnent un air de gentil homme.
Un soupçon d'éclat rouge dans ses prunelles lui confirme, ce que son cœur lui crier. Zeref fendit la foule jusqu'à elle sans attirer l'attention. Il arbore une tenue sobre et ses traits de démons ont disparu. Sans quitter le regard de sa sauveuse, il s'incline en tendant une main dans sa direction. Elle lui adresse un doux sourire avant de la saisir. Telle sa lumière qui éclaire les ombres de son passé, Mavis lui montre les pas afin de reprendre confiance en lui et en l'humanité.
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lifextime · 1 year ago
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Kuon
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Kuon (traduction : éternité), est mon premier jeu du studio From Software (Elden Rings, Evergrace, Dark Souls, Sekiro, Bloodborne et j'en passe), et il est sorti en 2004 au Japon et en 2006 en Europe. Comme je suis en train de rejouer à ce jeu, car je tiens à battre officiellement mon record, je me suis dit pourquoi ne pas parler de cette licence méconnue du grand publique, alors qu'en réalité, il mériterait un remake ou un remaster !
Histoire : Kuon se déroule dans le Japon médiéval et raconte une histoire sombre et mystérieuse. Le jeu suit trois personnages différents, chacun ayant son propre scénario, explorant une maison hantée remplie de créatures surnaturelles et de secrets anciens. L'histoire est profondément ancrée dans le folklore et la mythologie japonaise, ce qui ajoute une dimension fascinante à l'ensemble. Les rebondissements inattendus et les révélations surprenantes tout au long du jeu maintiennent l'intérêt du joueur et le poussent à découvrir les mystères cachés.
Les personnages :
Utsuki : Utsuki est une jeune fille qui se retrouve piégée dans la maison hantée. Elle est à la recherche de sa sœur, Kureha, et son histoire se concentre principalement sur sa quête pour la retrouver. Utsuki est dotée de pouvoirs mystiques liés à la divination. Elle peut utiliser un miroir pour voir les choses invisibles et trouver des indices cruciaux. Elle est également plus agile que les autres personnages, ce qui lui permet d'esquiver plus facilement les attaques ennemies. (premiere voie)
Sakuya : Sakuya est une prêtresse du temple Tsuchihara qui explore également la maison hantée. Son scénario se concentre sur sa lutte contre les forces maléfiques qui se sont emparées de la maison. Sakuya est spécialisée dans les sorts d'exorcisme et peut invoquer des sorts puissants pour repousser les ennemis. Elle est plus résistante aux attaques et dispose d'un éventail sacré pour combattre les créatures surnaturelles. (seconde voie)
Seimei : Seimei est un mystérieux sorcier qui pénètre également dans la maison hantée. Son histoire révèle des liens avec le passé de la maison et les secrets qui y sont enfouis. Seimei utilise des sorts de magie noire pour attaquer les ennemis et peut invoquer des esprits pour l'aider. Il est également capable de lancer des sorts de guérison pour se soigner et soutenir ses alliés. (conclusion de l'histoire)
Impact culturel : Kuon a été salué pour sa représentation authentique du folklore et de la culture japonaise. Les développeurs de FromSoftware ont clairement fait des recherches approfondies pour intégrer des éléments traditionnels dans le jeu. Cela a permis de créer une atmosphère immersive et une expérience unique pour les joueurs intéressés par la culture japonaise. Kuon a également ouvert la voie à d'autres jeux d'horreur basés sur des légendes et des mythes japonais, contribuant ainsi à l'expansion de ce genre dans l'industrie du jeu vidéo. Le thème de l'Eternité y est parfaitement bien retranscrit tout en respectant les nombreux mythes à ce sujet.
Gameplay : Le gameplay de Kuon offre une combinaison d'action-aventure et de survival horror. Les joueurs doivent explorer la maison hantée, résoudre des énigmes et affronter des ennemis surnaturels. Chaque personnage a ses propres compétences et capacités spéciales, ajoutant de la diversité au gameplay (exemple : infiltrations, combat de zone, combat d'invocation etc ..). Cependant, certains aspects du gameplay peuvent sembler rigides et les contrôles peuvent être un peu frustrants, en particulier lors des combats (exemple : la cameras peut faire défaut lors des sorts à distance). De plus, la difficulté du jeu peut parfois être abrupte, ce qui peut décourager certains joueurs moins expérimentés.
Difficulté & Heures de jeu : Kuon est connu pour sa difficulté, qui peut être considérée comme assez élevée. Le jeu présente plusieurs défis pour les joueurs, que ce soit dans la résolution d'énigmes complexes, la gestion des ressources limitées ou les affrontements avec les ennemis.
L'un des aspects les plus difficiles de Kuon réside dans la navigation de la maison hantée. Les joueurs doivent explorer des environnements déroutants, souvent avec des chemins cachés et des pièges. La maison est conçue de manière à désorienter le joueur, ce qui rend la progression difficile et demande une attention minutieuse.
En ce qui concerne les combats, Kuon peut être exigeant (voir très exigeant). Les ennemis sont puissants et nécessitent une bonne maîtrise des compétences de chaque personnage pour être vaincus efficacement. De plus, les ressources comme les potions de soin et les amulettes protectrices sont limitées, ce qui ajoute un élément de gestion stratégique. Une mauvaise gestion des ressources peut rendre les combats encore plus difficiles.
Il est important de noter que la difficulté de Kuon peut être considérée comme abrupte, car le jeu peut passer d'une relative facilité à des défis beaucoup plus complexes en un clin d'œil. Cela peut parfois être frustrant pour les joueurs moins expérimentés ou ceux qui préfèrent une courbe de difficulté plus progressive.
Cependant, certains joueurs apprécient justement cette difficulté élevée, car elle ajoute une dimension de tension et de satisfaction lors de la résolution des défis. La difficulté de Kuon peut également contribuer à prolonger la durée de vie du jeu, car il faudra souvent plusieurs essais pour surmonter certains obstacles (notamment dans la secondes partie du jeu).
Pour résumer, Kuon est un jeu qui demande de la patience, de l'attention et une certaine maîtrise pour être pleinement apprécié. Si tu es à la recherche d'un défi stimulant dans un contexte d'horreur, Kuon pourrait être un choix intéressant.
Bande son : La bande son de Kuon contribue grandement à l'atmosphère angoissante du jeu. Les pistes musicales sont bien choisies et renforcent l'immersion du joueur dans l'horreur et le mystère. Les bruitages sont également bien réalisés, ajoutant une dimension supplémentaire à l'expérience effrayante. Les voix des personnages, bien que limitées, sont également bien interprétées et contribuent à l'authenticité de l'ambiance japonaise.
Points forts :
L'histoire riche et captivante, basée sur le folklore japonais.
L'immersion dans une ambiance sombre et terrifiante.
La représentation authentique de la culture japonaise.
Les rebondissements et révélations surprenantes tout au long du jeu.
Points faibles :
Les contrôles rigides et parfois frustrants.
La difficulté abrupte qui peut décourager certains joueurs.
Les combats peuvent manquer de fluidité et de variété.
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clemecritflower · 1 year ago
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Musique :
Dealer - Lana del Rey
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J'ai écris sous toute sorte de thème, de genre, de façons, de moment, mais je n'ai jamais vraiment parler de moi, peut être dans le poème "Merde,, mais sa ne dit pas vraiment comment je me vois, donc j'écris lui, qu'il soit heureux ou pas, long ou court, peut importe, peut être que je le jetterais et l'oublierais après.
Savez-vous pourquoi j'écris sur les autres et pas sur moi ?
Pourquoi les seuls poèmes qui parlent de moi sont tristes ?
C'est parce que je me déteste.
Que je le cache ou non, je n'arriverais jamais à m'aimer
Rien que de m'entendre parler j'ai envie de me tirer une balle dans le crâne
Me voir dans le miroir je donne envie de pleurer, vomir, crier, tout, sauf de sourire.
Je n'arrive même plus à parler de moi même, quand quelqu'un me demande comment va ma vie, j'ai envie de pleurer car je fais tout les mauvais choix possibles
J'en suis a m'en couper les cheveux tellement je me déteste, pas la peau non, ma peau a déjà assez souffert pendant 3 ans, on voit mes toute premières traces sur mes cuisses, et je ne dirais rien dessus
J'ai un sommeille de merde, et sa fais 4 ans que sa dure, pourquoi une gamine de 8 ans demande des putain de somnifère pour Noël ???
Au bout de 4 ans, il y a enfin des personnes qui remarquent que j'ai des poches sous les yeux et qu'à 4h du matin je suis la, a chialer
Et je les aime c'est personne la, merci a vous, je vous aimes de tout mon cœur
Mais maintenant c'est bon, je vais bien, c'est devenu une habitude, je connais mieux l'insomnie que moi même.
Et ce putain de poème par n'importe comment mais j'ai tellement de défauts a souligner chez moi que je pourrais en créer un livre.
🌟
Salut-
Waw, ça m'a fait dut bien de cracher
sur moi même, je vais surement ajouter
plus de truc des fois, ou carrément en faire
un très gros un jour, je sais pas, on verra bien ?
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