#textepersonnel
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artmonielunaire · 1 year ago
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Elle est trop de choses, trop d’extrêmes et de peines. Elle fait peur avec ses longs doigts tâchés d’encre, elle a même du bleu sur les pommettes, en dessous de l’œil. Elle a essuyé la marée le soir d’avant et peut-être aussi un peu ce matin. Il y en avait partout, sur les joues, sur le cœur, cela transfigurait même l’âme. Pourtant elle en possède plusieurs mais, là, une seule fracturait le silence. On la regardait alors avec pitié, s'échouer, tempêter, crier. Tout cela sans mots distincts. Juste un tout qui s’effondrait en troublant le monde qui n’en aurait finalement pas grand-chose à faire. Un atome qui disparait dans un océan de néant. On ne peut dessiner un vide dans l’espace qui s’en habille chaque jour. Ses cris, s’ils avaient un sens, n’auraient servi à rien. Un petit pas-grand-chose dans un grand incertain. La macabre découverte du matin, au lever du rêve, un esprit inanimé dans un corps qui respire encore. Et on aurait préféré l’inverse pour parfumer le tout de poésie. Car, maintenant, c’est simplement triste et cela fera pleurer les voisins qui n’auront plus leur bonjour de la main. Si seulement elle leur en adressait un. Elle ne connaît pas leurs prénoms, elle n’a pas cherché à le faire. Elle sait ignorer avec grâce certaines évidences au profit des détails. Pas de noms mais la couleur de la robe préférée et la manie de se ronger les ongles de la main droite (seulement). Elle n’avait jamais compris pourquoi et elle avait d’ailleurs pensé que c’était injuste de les rendre autant dépareillées. Deux jumelles qu’on sépare de force et contre leur désir. Un peu comme lorsqu’elle ne pleurait que d’une pupille. Elle se regardait dans le miroir d’abord avec terreur puis avec peine. Car elle n’avait jamais le droit à la plénitude. C’était toujours à moitié morte, à moitié triste, à moitié joyeuse. Elle, la demoiselle du trop incapable d’autre chose que du médiocre.
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sexybutyoucantseeit · 2 years ago
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Encore un soir ou je rentre seule
Encore un un soir ou j'ai peur pour ma vie
Quand est-ce ça va s'arrêter ?
Sûrement jamais
J'entends leur voix
Ils sont deux et moi je suis toute seule
Ils m'appellent, les gens autour me regardent mais ils ne font rien.
Ils me suivent, je vais plus loin, ils arrêtent, je pense que c'est bon, je sors une cigarette histoire de me donner un peu de contenance, je pourrais l'utiliser comme une arme, pas sûre que ça soit efficace, un des deux cours vers moi avec un briquet, il l'allume en face de mon visage, je tourne la tête et allume ma cigarette avec mon propre briquet, peut-être qu'il va comprendre que j'ai pas besoin de lui
Il part, je les entends parler de moi, pas de compliments
Un troisième arrive, il essaie de me rassurer, mais il ne sait pas que j'ai peur de lui aussi
Encore un soir ou je rentre seule
Encore un soir ou j'ai peur pour ma vie.
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graine-de-courge · 3 years ago
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Onirisme.
18 mars 2019
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18 mars 2019
Ô mon beau tilleul, toi, qui si souvent m’a apporté la paix, me revoilà à tes pieds. Mon grand ami, compagnon de mes insomnies Combien de fois ai-je soupirée, rêvée, fantasmée, logée au creux de ton bois noueux ? Tu m’as apporté réconfort, une fois mes yeux fermés, figée dans mon for. Et aujourd’hui, je reviens.
Le cœur lourd semblable à un poids mort. Pourquoi m’as-tu laissé espérer, toi si sage que tu es, que les choses changeraient ? Que je pourrais enfin me sentir libre et aimée, tel que je suis, ne pas être une pâle copie de mes désirs et volontés ? Alors si je suis fautive, pourquoi pas lui ? Pourquoi me sens-je seule coupable ? En ai-je demandé ou espéré trop ?
Pourquoi restes-tu désespérément silencieux à ma détresse, ô mon bel ami ?Toi, qui les jours de pluie, m’offrais les plus beaux espoirs de voir venir des jours meilleurs. Toi, qui par le bruissement apaisant de tes feuilles, m’a si souvent souffler un mot réconfortant. Pourquoi n’est-tu plus là ?
Aurais-je oublié le son de ta voix durant ces si beaux temps ? Gardes-tu jalousement tes conseils si salvateurs, parce que je t’ai délaissé ?Pourtant… Je ne t’ai pas oublié, chaque jour où le ciel se faisait maussade, je te rappelais à mon bon souvenir, toi aussi ?
Je t’ai fais fuir ?
A.
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uncoeurdissonant · 4 years ago
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un réveil douloureux,
Il y a peu, je te demandais de continuer à rêver encore un peu auprès de moi. Et si le soleil s’était levé et nous forçais à affronter la réalité ? C’est ce constat que je fais aujourd’hui. J’ai cessé de rêver, cessé d’espérer que tes soucis s’évanouissent au lever d’un jour nouveau. 
J’ai compris à mes dépens que tu ne souhaitais pas être aidé, tes pensées comme ton coeur sont tournés vers le passé, un passé où je ne suis pas et n’aurais jamais ma place. 
Je suis le présent et le futur, des entités temporelles où tu ne vis pas encore, comme bloqué dans une période d’où tu ne souhaites être extirpé. 
Je me suis oubliée pour toi, t’ai placé comme noyau, soleil de mon monde au point de me voiler la face sur la fragilité de ce dernier. Ce soleil s’est avéré être lune et je me suis laissée aller à ma fascination pour sa lumière jusqu’à oublier que derrière tout cela se cachait aussi une part d’ombre. Je suis allée jusqu’à porter sur mes épaules le poids de tes problèmes jusqu’à négliger les miens, les laisser prendre la poussière au coin d’une étagère. Sauf que ce n’est pas ainsi que les choses sont censées se dérouler : la personne qui doit épousseter et résoudre ses problèmes c’est toi. La personne qui doit épousseter et régler mes problèmes c’est moi. 
Ce n’était peut-être pas le moment pour nous de se rencontrer, peut-être que je me trompais lorsque je me plaisais à imaginer que le destin nous avait réunis à cette période de nos vies pour se renforcer l’un l’autre : comme un coup de pouce pour recommencer, construire. 
Peut-être qu’il nous a réunis dans le simple but de nous faire comprendre que certaines âmes s’apprivoisent et se complètent parfois, mais ne peuvent pas être ensemble pour autant. 
Je te mentirais si je te disais que ces dernières semaines n’ont pas été compliquées pour moi. La vérité, c’est que j’ai laissé mon coeur amortir un peu trop souvent le poids de tes mots. 
Je te mentirais si je te disais que ce dernier week-end sans toi ne m’a pas infligé les pires souffrances. La vérité, c’est que j’ai tout remis en question et pleuré toutes les larmes de mon corps au passage avant de prendre la décision que je vais t’exposer ici et maintenant... 
Je ne reviendrais pas. J’ai besoin de temps et de recul pour me sentir mieux et je pense que tu as toi aussi besoin de temps et de recul pour te sentir mieux, pour réapprendre ce qui est important et ce qui ne l’est pas, ce que tu veux ou ne veux pas.
De mon côté, je sais où est mon coeur et surtout je sais pour qui il bat. Je n’irais pas “voir ailleurs” si c’est ce qui t’inquiète, je n’en ai ni la volonté ni la force. Je prends juste la décision de nous laisser respirer sans interférer une fois de plus dans la vie de l’un et de l’autre. 
Je sais ce que je veux, quand toi tu l’ignores. 
Même si ton absence m’est déjà insoutenable : je te laisse le temps de savoir ce que ton coeur désire.
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thildance · 5 years ago
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Rêve n°11 - Le pont
15.05.2020
Je suis une petite femme rabougrie, vêtue de façon désuète, avec une robe stricte et un chapeau bordeaux. Je ressemble au professeure Ombrage d’Harry Potter.
Je marche sur un pont en ruine à plusieurs étages, un peu comme celui construit par Gustave Eiffel à Porto, mais en bois. 
Je dois me rendre à l'autre extrémité du pont. Je ne sais pas pourquoi, mais je dois le faire, c’est une mission importante.
Chaque fois que j’avance, le sol craque dangereusement sous mes pas. Je transporte une bouteille de gaz assortie à la couleur de ma robe. C’est lourd, mais je continue. Il le faut. Les craquements sont de plus en plus inquiétants à mesure que j’approche du but.
Il y a une musique extradiégétique, comme dans les films, avec des paroles en anglais que je ne saisis pas bien. J’ignorais que je pouvais rêver en musique.
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melamlanie · 6 years ago
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- Bonsoir Mademoiselle. Sachez que la courtoisie m'en empêche mais, votre postérieur est un appel à ma main sur votre derrière;
- Et ta tronche est un appel à ma main dans ta gueule.
A bon entendeur ...
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graine-de-courge · 3 years ago
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Cet après-midi, je me suis laissée aller à rêver D’un rêve éveillé A un monde chargé de différentes odeurs Celles qui vous animent le cœur Et font sortir l’esprit de sa torpeur
Réminiscence des sens Des fragrances aux ar��mes de puissance
L’herbe fraîche après la pluie Qui a débordé la rivière de son lit L’odeur d’un avenir meilleur Réchauffé par le timide soleil et sa chaleur
Rime simple et banal pour un cœur, qui a trop peur qui a trop pleuré D’un cœur trop lourd, vide de tout amour Qui pour se délester, verse sa prose sur le papier
A.
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lonelyflowers · 6 years ago
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J'aime la vie autant que je la déteste.
J'aime regarder le ciel étoilé, j'aime apprendre et me cultiver, j'aime regarder un bon film avec un chocolat chaud entre les mains, j'aime sortir, boire et danser, j'aime observer le soleil qui se couche et la lune qui prend sa place, j'aime dessiner et écrire, j'aime admirer l'art et les chefs d'œuvre des autres, j'aime l'odeur de la nature, j'aime appuyer sur l'accélérateur au volant de ma voiture, j'aime dépenser mon argent dans des nouveaux vêtements ou dans un bon restaurant, j'aime rendre les gens heureux autour de moi, j'aime capturer de jolis moments à travers mon écran, j'aime le fromage accompagné d'un bon vin, j'aime découvrir les secrets de chacun, j'aime rire et faire rire, j'aime faire l'amour, j'aime m'endormir entourée de mes peluches, j'aime les tournesols et les koalas, j'aime faire des câlins, j'aime Neptune et j'aime Guillaume Musso, j'aime la musique peu importe qu'elle me fasse pleurer ou qu'elle me transporte, j'aime rester des heures sous la douche, j'aime le soleil qui réchauffe ma peau, j'aime écouter le fracas des vagues contre les rochers, j'aime les choses simples, j'aime les humains et j'aime le monde.
Mais je déteste la cruauté des hommes, je déteste les religions qui forcent des jeunes filles de 12 ans à se marier, je déteste les hommes qui poussent tout un pays à partir en guerre, je déteste la société qui dénigre les femmes et les traite comme des objets, je déteste les maladies, je déteste les anti-dépresseurs et les médecins incompétents, je déteste le jugement des autres qui pèse sur nous en permanence, je déteste l'intolérance et la méchanceté gratuite, je déteste les ravages de l'alcool et de la drogue, je déteste la décadence de cette jeunesse qui se croit toute-puissante, je déteste l'injustice des tribunaux, je déteste l'inégalité de la répartition des richesses dans le monde, je déteste le tabou qui règne au-dessus des agressions sexuelles et du viol, je déteste la violence de nos rapports, je déteste la façon dont les humains ont choisi de détruire ce monde...
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desbleusdanslame · 7 years ago
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Pourquoi t’es idiot à ce point, toi et moi on sait très bien que sans elle t’es rien. Tu peux mentir à qui tu veux, tu peux même lui mentir à elle, en la repoussant jusqu’à ce qu’elle te déteste. Mais on sait toi et moi que c’est toi qui sera le plus malheureux, parce que t’as été un froussard, un idiot ou même un lâche. T’as toutes tes raisons de la détester, mais par pitié arrête d’être bête. Arrête de te mettre au niveau des gens qui t’ont blessé, qui t’ont brisé l’cœur et l’âme. T’es bien plus intelligent que ça. Même si de cette manière tu souffres moins, faire souffrir quelqu’un ça te ressembler tellement pas.
@desbleusdanslame
j’suis perdu alors j’te fait du mal.
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sadxbadvibes · 6 years ago
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Je déteste, je hais même ces instants où je me rappelle des moments passés avec toi. J'ai l'impression de constamment vivre en plein milieu d'un océan: à chaque fois, une vague de tristesse vient brutalement me frapper, avant qu'elle ne disparaisse, puis, quelques instants plus tard, c'est une autre vague qui vient me heurter, et j'ai l'impression de me noyer encore et encore. Et ça ne s'arrête jamais.
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#Défis 6 - Texte 2
Consigne :  Racontez un événement se passant dans un monde féérique / merveilleux.                                                                                                    Thème : La métamorphose
Sophie marchait le long du chemin. Lorsqu’elle passait près d’un fraisier, elle laissait échapper un peu de sa magie et pouvait voir les fruits prendre la place des fleurs. C’était un spectacle merveilleux. Elle se retourna soudainement en entendant un mâchouillement étrange parvenir à ses oreilles. « Joseph ! Tu ne peux pas manger ça ! Ce n’est pas pour toi ! - Mourqwa ? Bafouilla-t-il la bouche pleine. » Sophie pouvait voir le liquide sucré et rouge couler le long des joues de son petit frère qui l’avait suivie. Elle soupira, il restait heureusement encore beaucoup de fraises à leurs pieds. Elle s’approcha et lui essuya les joues avec le mouchoir qu’elle gardait dans sa pochette. « Tu sais que nous sommes des fées des bois n’est-ce pas ? » lui dit-elle doucement. Il hocha la tête en silence, se laissant faire. Sa grande sœur était une personne très douce, il savait qu’elle était très mature et qu’elle s��occupait très bien de lui. Il l’aimait beaucoup. « Les fées des bois font pousser les fleurs puis les fruits des arbres et des arbustes. Toi, tu es encore trop petit puisque tu n’as que 5 ans, mais quand tu auras mon âge tu sauras faire aussi. » Son frère l’écoutait avec attention, il buvait ses paroles comme il avait mangé toutes les petites fraises sur son passage. « Je vais te dire un secret Joseph, chuchota Sophie, captivant encore plus son petit frère si cela était possible, il existe des mondes o�� nous n’existons pas. C’est papa qui me l’a dit. Dans ces mondes là, les choses de la nature se transforment d’elles-même. Il m’a dit que c’était très compliqué ! Tu comprends ? » Joseph acquiesça vivement. Elle continua alors son récit. « Ici c’est différent, les créatures de ce monde ont besoin de nous. Sans notre magie, les terres seraient stériles et rien ne pourrait vivre. Alors tu ne peux pas manger toutes les fraises, il faut en laisser ! » Joseph avait le regard interrogateur. Sophie était perplexe. Elle-même n’avait que 11 ans et n’était pas sûre de savoir expliquer comme son père qui le faisait si bien. Elle eut alors une idée. Elle s’agenouilla et demanda à son frère de faire pareil. Elle prit une jeune pousse, où se trouvait une petite fleur, entre ses doigts. Contrôlant sa magie comme elle ne l’avait jamais fait, elle montra à son petit frère comment elle faisait apparaître les petits fruits rouges. « C’est beau, dit Joseph timidement en regardant la métamorphose s’opérer. - C'est vrai, sourit Sophie. Mais attends, ce n’est pas fini. » Elle cueillit la fraise fraîchement poussée, la mit au creux de sa main et se concentra. Un coléoptère qui avait entendu son appel se posa et commença à se nourrir grâce au fruit. Elle regarda Joseph qui fixait l’insecte le regard émerveillé. « C’est pour eux Joseph, pas pour nous. Il faut partager et ne pas manger plus que sa part. »
                                                                                                                   Virginie
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artmonielunaire · 6 years ago
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𝟎𝟎𝓱𝟒𝟕.
Tu me manques tu sais. J'aimerais dire que le monde a cessé de tourné, qu'il a implosé en silence dans ce genre de vacarme qu'on ne peut entendre. Ces ouragans de pensées qui n'existent que dans nos esprits. Oui, j'aimerais. J'aimerais dire que le monde s'est écroulé, qu'il git maintenant aux quatre coins de cet univers trop grand pour ma flamme, pour mon être. J'aimerais dire que je ne ressens plus l'obligation de respirer, que je n'en ai plus le besoin ou peut-être simplement la force. J'aimerais dire que mes yeux souhaitent se fermer et ne plus s’ouvrir. J'aimerais dire que la vie m'a blessé et que j'ai décidé de ne plus me relever. J'aimerais. Mais, parce qu'il y a toujours un mais. Ce malheureux mot qui brise bien des gens. Triste d'être un "mais" tu ne trouves pas ? Moi je trouve. C'est comme être un élément perturbateur, un annonciateur de désastre. Imagine, on te voit arriver comme un paria, avec dégout. On te redoute et on t'assassine. Je trouve cela affreusement triste. Il n'a pas le choix ce petit "mais" il doit accomplir sa mission, aller de l'avant sans hésiter. Il est fort en un sens. Tu crois que les mots ont une émotion ? Je trouverais cela terriblement poétique et si beau à la fois. Les "je t'aime", les "adieux", les "tu me manques". Tout les maux du monde sur leurs frêles lettres. Tout ces espoirs, toutes ces pensées. Tout un monde. Comment on ferait sans mots ? On parlerait avec le corps je pense, avec les yeux. Certains parlent déjà avec les yeux. Tu me parlais avec les yeux, tu t'en souviens ? Je crois que j'ai embrassé ton âme avant tes lèvres. Elle était si belle, là au creux de tes deux univers. Si fragile aussi, comme un nouveau-né et si craintive. Je suis tombée amoureuse de cette âme, de ses maladresses, de ses doutes, de ses peurs, de sa douleur, de ses rêves, de ses souvenirs, de ses bassesses, de ses tendresses, de ses espoirs ; de tout ton être. En un regard. Un putain de regard. Un seul et j'étais finie. Tu tenais mon enveloppe du bout des doigts mais nos âmes avaient déjà entamé cette danse étroite qui réside dans l’alcôve. On était terriblement inconstants toi et moi, deux paumés, un peu trop alcoolisés, perdus dans leurs rêves. On était hésitant dans nos mots mais les gestes faisaient le restes. Je pourrais t'écrire des mots d'amours, des mots que tu as déjà entendu ; peut-être trop. Je ne le ferais pas. J'aimerais t'avoir en face de moi. Sentir nos souffles s'entrecroiser, s'unir et se fuir. J'aimerais assister à notre combat silencieux ; deux fauves qui ne veulent que se détruire. Se repaître de l'abandon de l'autre. Imagine ce tableau. Affreux ? Non. Il y a du beau dans la désolation même dans l'Enfer. Une poésie bancale, une mélodie non aboutie ; un monde à construire. Il y a du beau dans ton sourire narquois et dans tes pensées confuses. Il y a du beau dans tes gestes incertains, dans ta voix trop grave. Il y a du beau dans tes yeux défoncés et dans ta peau rougie (tu sais, juste au niveau des pommettes). Il y a du beau dans ton être détruit, coké, dévasté. Il y a du beau dans mes cheveux emmêlés d'avoir trop lutés et dans mes larmes dorées. Il y a du beau dans mes yeux qui ne veulent plus parler et dans ma main ensanglantée d'avoir trop frappé ce mur estropié. Il y a du beau dans mon sourire défait qui refuse de mourir sur ces lèvres abimées. Il y a du beau dans nos injures et nos éclats de voix. Il y a du beau dans ce désastre ;
dans
notre
magnifique
désastre.  
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sexybutyoucantseeit · 3 years ago
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Quand on grandi, on se rend compte du vrai visage de nos proches.
On se rend compte qu'ils ont des défauts.
Et quand, comme moi, on a des parents divorcés, les filtres disparaissent.
Le couple ne se soutient plus alors il n'y a plus aucun scrupule à balancer les tords des uns et des autres.
Et c'est comme ça et seulement comme ça qu'on se rends compte que les gens qu'on pensait être des gens bien, ne le sont pas.
Quand en grandissant on apprend les secrets de famille, les comportements atroces des uns envers les autres, on apprend à se méfier des gens.
On est obligés de se méfier, de ne pas accorder sa confiance trop vite.
Parcequ'on sait que la plus sympathique des tantes peux aussi être là pire des salopes.
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Regarde toi
Tu attends
Tu espères
Mais t’es seule dans ton lit, nue, en pleure
Tu rêves que ce soit lui qui vienne te consoler, qu’il te prenne das ces bras juste quelque temps et qu’il te dise qu’il est là
Mais il n’y a personne. Même pas quelqu’un d’autre qui t’aime pour soulever la couverture et te dire des mots qui font du bien
Regarde toi, tu pleures encore devant ton miroir à te demander pourquoi il a fuit
T’as les yeux rougies, tu tombes quand tu es seule et que tu te rappelle qu’il n’est pas là
seule
triste
fatigué
Regarde toi à couver vos photos dans la coque de ton téléphone pendant qu’un gars un peu bourré essaye de te mettre dans son lit
Mais t’as même pas envie, hein ?
Tout ce que tu veux c’est lui 
Quand on te demande si ça va tu veux juste crier que non, putain, non parce qu’il est pas là
Regarde toi à pleurer en écrivant ce texte.
Oui je sais que tu pleures moins que là c’est juste que tu craques un peu
Regarde toi, tu peux plus continuer comme ça
Mais c’est plus facile de sourire que d’être heureuse, hein ?
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screammynameeverytime · 7 years ago
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« Tu m’as brisé, je pensais pas que quelqu’un pourrait être aussi mauvais. C’est trop malsain, je m’en vais avant que ça parte plus en couille. » Putain. Si j’avais su que je venais pour entendre ça, j’aurais déguerpis plus vite (rapidement). J’ai des étoiles dans le ventre et une boule dans les oreilles, enfin je crois. Je sais même plus qui je suis, j’ai l’impression de ne pas me reconnaître : moi j’aurais blessé quelqu’un, que j’aimais et admirais, et volontairement ? Le soir tombe, le vent se lève. Je me demande si j’ai déjà été heureux après tout. Oui, bien sûr, si tu crois que c’est ça être malheureux ; je vois que la voix dans ma tête est toujours vive et alerte, prompte à me signifier mes plus infimes erreurs (mais c’est moi cette voix, pourquoi je suis aussi dure envers moi-même). Je suis la lumière, dans cette ville inconnue : je suis au pays des fantômes et esprits à têtes non plus humaines mais animales, syncrétisme millénaire de formes familières mais pour moi d’autant plus étranges que fascinantes. Je lève les yeux, je suis dans une ruelle qui brille comme en plein jour : mille Ganesh me fixent d’un air doux mais pénétrant (ils lisent en moi ces éléphants ?), j’ai l’impression d’être démasquée de quelque chose que je n’aurais même pas envisagé de faire. Cette sérénité me frustre, soit j’ai perdu mon temps en recherches de bonheur vaines car toujours dirigées vers des objets matériels, soit cette philosophie est détachée de la vie moderne et difficilement applicable : pas de demi-mesure en Occident, si l’un est mal alors l’autre (le sien) sera bon. J’ai besoin de me positionner dans une haute position morale, pourquoi ? Si je juge les autres j’ai beaucoup moins de temps à accorder à mes défauts.
Je suis à Métropolis, il fait chaud mais moins étouffant que Bangkok. En attendant la pluie, les souvenirs de la journée : jardins luxuriants, qu’auraient enviés Babylone, barres lumineuses d’habitations formatées, même la démesure est contrôlée ici. Je me retrouve pourtant dans la seule rue où il y a, je le comprends après quelques jours d’observation, un traffic de clopes. Je sentais que quelqu’un me suivait, mais ici l’atmosphère calme prête à un laisser-aller et un abaissement des réflexes ; j’ai continué à m’enfoncer dans ce parc forêt, en montant d’abord une colline (cette vue de la baie et des immeubles) puis près d’un pavillon, j’ai aperçu un sentier qui avait l’air bien moins emprunté. Un couple qui faisait l’amour, contre le mur qui longeait le sentier : j’étais donc pas la seule à trouver que l’atmosphère répressive de la ville réveillait les mauvais instincts. Perdue dans mes pensées, je venais de remarquer qu’un inconnu était derrière moi et il avait eu le temps de m’attraper les mains et les attachait dans mon dos (qui se promène avec des cordelettes dans ses poches ? C’était prémédité ?). Je voulus crier mais il avait mis une de ses mains sur ma bouche tout en commençant à me caresser les seins. Je commençais à paniquer, car ici on m’aurait arrêtée pour une telle mise en scène sexuelle. Ce n’était pas un inconnu, mais un jeune que j’avais rencontré quelques semaines plus tôt dans mon voyage : depuis combien de temps attendait-il d’accomplir cela ? Il m’avait mise à genoux tout en tenant toujours ma bouche fermée, je sentais ses doigts s’aventurer vers mon clitoris et le masser doucement : je commençais à me détendre car je le trouvais beau, même si m’entraver ressemblait à une prise de sexe sans consentement. Il écarta le tissu léger de mon string et déjà excitée, à la fois par sa traque et la vision du couple, il rentra facilement en moi. Il commença également à enfoncer ses doigts dans ma bouche, je les suçais avidement (j’avais eu raison de mettre une robe). Il me tint les bras pour que je me penche et sois ainsi mieux empalée sur lui, je gémis, il me tira les cheveux et se pencha sur moi « tais toi, tu veux te faire bannir d’ici pour moi ? « . J’essayais de me contenir pendant qu’il me pénétrait profondément, par terre dans un parc à l’autre bout du monde. J’étais sa chose et j’aimais ça.    
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thildance · 5 years ago
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Rêve n°10
05.10.19
Bouffées de chaleur, respiration saccadée, picotements dans le ventre.
Un tout premier baiser. D’abord timide, puis fougueux. Humide.
J’ai embrassé un souvenir oublié.
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