#texte: clémentine tricaud
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Concert: PVRIS à L’Elysée Montmartre (Paris - 18 novembre 2017)
Le 18 novembre dernier, PVRIS étaient de retour à l’Elysée Montmartre pour une nouvelle date parisienne. Le groupe était accompagné de VUKOVI et, une fois n’est pas coutume dans cette scène, les femmes étaient au chant et à l’honneur pendant tout le concert.
Le set des français de MERGE ayant débuté trop tôt pour que nous puissions être présentes, le premier set auquel nous avons assisté était donc celui de VUKOVI. ET nous sommes tombées amoureuses. Le groupe évolue dans un univers bien à lui entre couleurs primaires et paillettes. Malgré le son un peu saturé, comme souvent à l’Elysée Montmartre, Janine Shilstone (chant) a su nous emmener avec elle et ne plus nous lâcher. C’est une incroyable front-woman dont l’énergie ne semble jamais s’éteindre.
La setlist de VUKOVI est établie de manière intelligente. Sept chansons, toutes extraites de leur premier album éponyme y sont présentes et donnent une bonne idée de l’opus (qui est top soit dit en passant !). Le groupe est LA super découverte de la soirée et nous avons hâte de voir ce qu’ils ont en réserve pour les années à venir.
[Setlist complète: La Di Da, And He Lost His Mind, Animal, Colour Me In, I'm Wired, Target Practice, Boy George.]
PVRIS sont ensuite montés sur scène. Leur set s’ouvre sur Heaven, premier single de leur second album All We Know Of Heaven, All We Need Of Hell, avec Lynn Gunn au piano. C’est une bonne introduction à la seconde ère du groupe. La chanson, douce, met en valeur la voix de la chanteuse de façon très agréable. « Do you ever wonder who took the light from our life? The life from our eyes? »
Très vite, cependant, le son de l’Elysée Montmartre apporte un retour forcé à la réalité. Difficile de savoir si Lynn chante faux ou si quelqu’un a déréglé tout le matériel pour rigoler. La saturation est à la limite du supportable et nous a empêché de profiter du concert comme nous aurions aimé le faire. Sur les titres les plus doux, comme Holy ou encore Same Soul, la justesse de sa voix est particulièrement difficile à apprécier, mais nous retrouvons un certain plaisir à écouter lors des passages plus rauques.
Néanmoins, nous avons pu passer de très bons moments sur certaines chansons (surtout celles du premier album que nous connaissions mieux). My House et Saint Patrick, notamment, figurent parmi les préférées des fans et cela s’entend. Le public reprend les paroles avec entrain, nous permettant d’oublier, l’espace d’un instant, les réserves que nous avions à l’égard du concert quelques minutes auparavant.
Nous n’avons pas été aussi impressionnées que prévu par les performances vocales de la chanteuse. Nous avons eu l’impression qu’une très grande fatigue pesait sur ses épaules. Cependant, force est de constater qu’elle est une musicienne complète. Durant tout le spectacle, elle saute d’un instrument à l’autre avec aisance, entre batterie, guitare, et piano. Mention spéciale pour le très beau duo de batterie qu’elle effectue avec Justin Nace. On sent bien que c’est le métier de Justin et non celui de Lynn, mais l’association des deux fait que nous passons tout de même un super moment.
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Le concert se termine avec No Mercy en rappel, notre chanson préférée du second album. Tous les fans reprennent le refrain et donnent ainsi une toute nouvelle dimension au titre. C’est l’une des chansons qui bouge le plus de l’album et c’est en dansant et en sautillant que notre concert se termine, finalement, sur une très bonne note.
Aux vues des conversations que nous avons eu à la sortie avec certains fans du groupe, le concert de PVRIS à l’Elysée Montmartre était très décevant de la part du groupe. Nous avons, en ce qui nous concerne, passé un bon moment mais n’avons pas été rassasiées. Il est vrai que leurs précédents concerts dans la capitale étaient plus entrainants. Nous attendions plus d’énergie, plus de justesse et peut être plus d’ambiance. La salle de concert y est sans aucun doute pour beaucoup mais il est difficile de la blâmer pour tout… Nous espérons revoir PVRIS pour une nouvelle édition de PVRIS in Paris dans un futur proche et, surtout, dans de meilleures conditions.
[Setlist complète: Heaven, St. Patrick, Smoke, Half, Holy, You and I, Same Soul (Stripped Version), What's Wrong, Winter, Separate, Anyone Else, My House. Encore: No Mercy.]
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Concert : Our Last Night au CCO, Lyon (15 octobre 2017)
Our Last Night ont consacré leurs mois d’octobre et de novembre à une grande tournée européenne. Nous avons pu aller les écouter le 15 octobre dernier au CCO de Villeurbanne pour leur date lyonnaise à guichets fermés.
Il est, de temps à autres, agréable d’assister à un concert sans écouter aucun des artistes auparavant et de se laisser surprendre. C’est que j’ai tenté de faire pour le concert d’Our Last Night, blessthefall et New Volume. Ce qui m’attendait a dépassé toutes mes attentes et prouvé que cette idée est moins idiote qu’elle n’en a l’air.
N’habitant à Lyon que depuis quelques mois, le tram T1 a eu raison de moi et je ne suis pas arrivée à temps pour New Volume. Le concert a donc commencé, en ce qui me concerne, avec le set de blessthefall. Energique, le quintet a su partager son univers avec la salle dès les premiers titres. Les mosh pits et autres crowdsurfs se sont enchaînés pendant tout le temps qu’ils ont passé sur scène. Le chanteur du groupe, Beau Bokan, use de sa présence scénique avec brio et le groupe a su emporter toutes les personnes présentes sans exception. Dans une scène qui, malheureusement, est capable d’ingratitude envers les premières parties, il était agréable de voir que la salle était pleine et que le public prêtait attention à ce qu’il se passait sur scène (en même temps, avec un groupe pareil, comment l’ignorer ?).
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Après le set de blessthefall, j’étais déjà convaincue de ma super technique consistant à se laisser surprendre. Néanmoins, j’avais la sensation d’avoir vu le clou du spectacle et ne voyais pas réellement comment Our Last Night pourraient surpasser leur première partie. Une bière à la main, je me suis installée au front row (du bar) et ai attendu le début du concert.
Dès leur arrivée sur scène, le quintet californien a retourné le CCO. Certes, la salle leur était déjà acquise puisqu’il s’agissait de leur tounée. Certes, ils ont des années de scène dans les pattes et il est heureux qu’ils sachent faire leur métier. Cependant, peu de groupes sont capables d’électriser la foule de la sorte en commençant avec un de leurs titres les plus récents. D’autant que ce n’était que le début et que le public n’a pas cessé un instant de chanter et de profiter à fond du moment.
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La deuxième chanson du concert, Same Old War, est l’une des chansons les plus connues du groupe. Les quelques personnes qui n’avaient pas encore été conquises par Broken Lives se sont déchainées en reconnaissant les premiers accords. Le public a repris en chœur le refrain que seuls les frères Wentworth sont capables de chanter juste.
Plusieurs autres chansons m’ont marquée lors du concert. Tongue Tied et son refrain entraînant, Ivory Tower et le bruit qu’elle génère ou encore Younger Dreams et ses paroles. Le groupe enchaîne intelligemment des chansons de ses différents albums en alternant chant clair et screamo. Les frères Wentwort chantent en duo et leurs voix se complètent de façon harmonieuse.
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Le moment le plus marquant du concert, même s’il est peu représentatif d’Our Last Night, est la pause acoustique. Leur EP Oak Island (2013) avait été suivi d’un Oak Island Acoustic en 2014 dont sont tirées Falling Away et la version acoustique de Reality Without You. L’une comme l’autre sont exceptionnellement bien écrites et le cadre acoustique qui les entourent durant le concert permet de l’apprécier pleinement. Falling Away est, sans aucun doute, la chanson qui m’a le plus marquée le jour j et est, à ce jour, toujours une des chansons d’Our Last Night que j’écoute le plus.
Notons aussi la reprise de Shape Of You qui intervient au milieu du concert. Our Last Night ont un certain nombres de covers à leur actif et, même si le titre d’Ed Sheeran est un peu fatigant à force, ils lui donnent une nouvelle vigueur. Pour ceux d’entre vous qui se montreraient curieux je conseille vigoureusement l’écoute sur YouTube de leur cover d’Eleanor Rigby. On pense souvent que The Beatles sont intouchables mais la vidéo ci-dessous vous prouvera en 2 minutes 29 que c’est absolument faux.
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Le concert s’achève avec Sunrise, elle aussi issue d’Oak Island. La chanson, plutôt calme, est une excellente façon de dire au revoir aux artistes après un concert si réussi. La foule semble triste de voir les quatre membres d’Our Last Night quitter la scène. Le concert semble n’avoir duré que quelques instants et pourtant, avec une setlist de dix-huit titres, le groupe est resté sur scène un petit moment.
Pour conclure, ce concert m’a permis de découvrir deux groupes absolument géniaux dont je conseille l’écoute. J’espère les revoir et vous reparler d’eux dans un futur proche. En attendant, montez avec moi dans le train Our Last Night. Nous nous croiserons probablement à leur prochaine date française !
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#texte: clémentine tricaud#our last night#blessthefall#us#groupe#concert#selective hearing#selective hearing european tour#cco#oln
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Concert : The Maine au Backstage By The Mill (27 septembre 2017)
Le 27 septembre dernier, nous étions au Backstage By The Mill à Paris pour voir The Maine. Il s’agissait de notre premier concert en partenariat (regardez bien, il y a notre logo en bas de l’affiche et c’est joli) et quel concert !
The Maine se sont arrêtés dans la toute nouvelle ville olympique (la classe) la semaine dernière dans le cadre de leur Lovely Little Lonely tour, du même nom que leur sixième album sorti en avril 2017. Le groupe offre, dans cet opus, une pop rock agréable à laquelle ils nous ont habitués depuis un petit bout de temps.
La setlist comprenait surtout des titres des deux derniers albums du groupe : Lovely Little Lonely (2017) et American Candy (2015). Ça tombe bien puisque (à notre humble avis) ce sont les plus chouettes du groupe. Ces albums étaient présentés pour la première fois en concert au public parisien (et français d’ailleurs) puisqu’on ne les avait pas vus depuis leur concert au Divan du Monde en 2013.
Nous avons une petite préférence pour American Candy et toutes chansons favorites de cet album ont d’ailleurs été chantées mercredi dernier. Tout le public a répondu à John O’Callaghan (chant et guitare) durant le refrain d’English Girls en criant à plein poumons « AMERICAN BOYS DO TOO ». Une chanceuse du premier rang a même pu chanter un bout du refrain (on le mentionne parce que c’était bien exécuté !). Le titre démontre bien la proximité entre le groupe et ses fans durant les concerts.
Parmi les chansons d’American Candy, l’accent doit aussi être mis sur Diet Soda Society et (Un)Lost qui toutes deux touchent nos cordes sensibles sur une mélodie pop entraînante. La deuxième et son refrain (« I’m not looking to be found / Just want to feel (un)lost ») a déclenché quelques émotions autour de nous. Assez compréhensible lorsqu’on écoute les paroles de cette chanson qui sont certainement les plus abouties de The Maine.
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Lovely Little Lonely a aussi été bien représenté durant le concert ce qui fait sens puisqu’il porte le nom de la tournée. Le groupe entre sur scène sur Lovely et Black Butterfly and Déjà Vus, deux chansons qui marchent comme sur des roulettes et emportent le public dès le début du concert. Néanmoins, notre préférence (et manifestement celle du public) va à Taxi et Bad Behavior. Toutes deux sont des singles de l’album et sont connues du public, même peu averti, et, quoiqu’on en dise, un public qui chante apporte la meilleure des ambiances !
Nous avons aussi adoré Girls Do What They Want, son refrain pétillant et l’homme absurde qui, selon la tradition, est monté sur scène pour le reprendre avec une voix de tête plutôt insupportable. Chez We Will Punk You!, on adore hurler que les filles font ce qu’elles veulent et nous l’avons fait avec passion durant toute la chanson.
Enfin, notons l’exclu parisienne : le groupe a performé Raining In Paris tiré de leur EP Imaginary Numbers (2013). La chanson, grande absente des autres concerts européens, est une agréable pause entre tous les titres de pop rythmées de The Maine. Sans compter qu’à Paris (soyons honnêtes) on aime bien qu’on nous fasse des spéciales dédis (comme disent les jeunes). Autrement dit, nous étions tous absolument ravis.
Et comment parler de The Maine sans mentionner la dernière chanson du set : Another Night On Mars. Cette ode à l’amitié est sans aucun doute une des chansons les plus positives de la scène (qui a quand même un peu tendance à penser que l’amitié a une date de péremption). En outre, c’est une façon exceptionnelle de finir le concert et une ultime preuve de la relation entre le groupe et ses fans. La phrase « With friends like ours, everywhere is home » clôt le spectacle, le rideau tombe et les cœurs battent à l’unisson.
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Pour conclure, nous étions ravies de reprendre les concerts après une trop longue pause estivale et The Maine était le groupe parfait pour cette reprise. De retour à la maison (au Backstage By The Mill), nous y avons réellement passé une superbe soirée. La présence scénique de John O’Callaghan emporte la foule et garantit une ambiance extraordinaire. Certes, les titres que nous n’avons pas mentionné dans le corps de cet article nous ont moins passionnées mais ils ont été tout autant repris par le public. Les puristes ont regretté l’absence de certains morceaux des albums précédents mais personne n’y pense lorsque le groupe est sur scène.
Nous avons hâte de trouver une excuse pour revoir The Maine et vous en reparler (probablement en termes similaires). Vous pourrez retrouver toutes les photos du concert sur notre page Facebook dans un futur proche !
#texte: clémentine tricaud#crédit photo: rachel guibert pour we will punk you!#the maine#concert#us#groupe#lovely little lonely tour
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Neck Deep - The Peace and the Panic
L’été touche doucement à sa fin et les Gallois de Neck Deep couronnent la fin du mois d’août avec leur troisième album The Peace and the Panic. Après avoir entendu des extraits de l’opus au cours des derniers mois, nous attendions beaucoup de l’œuvre entière et nous n’avons pas été déçues.
Je fais partie des gens qui, a priori, n’adorent pas Neck Deep. Après avoir vu les Gallois en première partie il y a quelques années, j’avais jugé la performance décevante et n’avais pas eu envie de m’y intéresser plus que ça. Néanmoins, au vu d’un consensus total sur les premiers singles du nouvel album, Happy Judgement Day et Where Do We Go When We Go, j’ai décidé d’y jeter une oreille. Ces deux premières chansons donnent une très bonne idée de l’album pris dans son ensemble et m’ont instantanément fait changer d’avis sur le groupe. Beaucoup d’a priori circulent sur la scène pop punk et sur Neck Deep en particulier mais, croyez-moi sur parole, si vous n’écoutez qu’un album vous devriez écouter celui-là.
Les raisons d’écouter The Peace and the Panic sont nombreuses et je vais, tant que possible, tenter de les lister ici. Tout d’abord, toutes les chansons s’assemblent mais ne se ressemblent jamais trop. De l’acoustique Wish You Were Here à la plus bruyante Don’t Wait (qui inclue le leader d’Architects, groupe de métal anglais dont vous nous avions parlé à l’occasion du Longlive Rockfest), les chansons s’enchaînent de manière admirable sans jamais être identiques. Critical Mistake et 19 Seventeen Sumthin’ offrent un son plus pop tandis que Where Do We Go When We Go reprend la comptine anglaise « Rain, rain go away ». Tous les types de pop punk sont présents pour faire de l’opus un chef d’œuvre du genre.
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De façon plus personnelle, l’album m’a donné envie de me pencher à la fenêtre pour hurler « Pop-punk is not dead ! ». Le genre s’embourbe de plus en plus dans des albums qui se ressemblent entre eux et dont toutes les chansons sont identiques (même la chanson acoustique d’usage), à tel point que j’en arrivais doucement à douter de mon amour pour cette scène. Neck Deep démontrent avec The Peace and the Panic que le genre n’est pas mort et qu’il doit simplement être réinventé. En ce sens, cet album est une pierre considérable à l’édifice. On reconnaît sans peine l’influence pop-punk et le groupe lui-même mais on note une évolution claire et massive. C’est la même chose en beaucoup mieux et, surtout, en beaucoup plus inventif et original. Rien que pour ça, l’album mérite 5 étoiles et les félicitations du jury (en l’occurrence, le jury est la rédaction de We Will Punk You! mais nous ne sommes pas les seules à le penser).
L’album est écrit de façon intelligente et évoque des thèmes divers. Happy Judgement Day, notamment, dresse un portrait tristement réaliste de la société moderne. Son refrain, « Never thought I’d see the day / When the world went up in flames » (littéralement : « Je ne pensais pas voir le jour / Où le monde partirait en flammes »), évoque l’actualité pour le moins inquiétante des derniers mois. Wish You Were Here est la chanson que nous appelons, avec un manque de tact certain, chanson de l’ami mort et qui est un thème malheureusement assez répandu. Il s’agit de la pause acoustique de l’album et est extrêmement émouvante. Dernier exemple, Where Do We Go When We Go et sa phrase caractéristique : « Pain, pain go away, come back another day » (littéralement : « Douleur, douleur, va t’en, reviens un autre jour ») qui explique assez bien l’idée du titre pour que plus d’explications ne soient pas nécessaires.
Il semble important d’insister sur Wish You Were Here et 19 Seventy Sumthin’, écrites après le décès des parents de certains membres du groupe après la sortie du précédent album de Neck Deep, Life’s Not Out To Get You (2015). Les deux chansons sont nostalgiques mais évoquent le sujet avec poésie en se concentrant plus sur l’amour porté aux défunts que sur la tristesse ressentie par les paroliers. Les deux chansons font néanmoins passer la détresse inimaginable qu’un tel événement ne manque pas de causer. C’est un tour de bras impressionnant dans le cas de 19 Seventy Sumthin’ qui fait partie des chansons les plus pop (comprendre : avec la mélodie la plus joyeuse) de l’opus. On voit ici, en particulier, toute l’intelligence de l’écriture des Gallois et on ne peut qu’applaudir !
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Parmi les chansons de l’album, Don’t Wait a particulièrement retenu notre attention, notamment par la présence mentionnée plus tôt de Sam Carter. Ce dernier est le vocaliste d’Architects, groupe de métal anglais. Si le pop-punk et le métal partagent parfois des scènes de festivals et font des apparitions dans les albums les uns des autres (on pense notamment à Bite My Tongue, chanson de You Me At Six avec le vocaliste de Bring Me The Horizon, Oliver Sykes), il s’agit tout de même de deux genres qui diffèrent en presque tout. En l’occurrence, la participation de Sam Carter sublime indiscutablement Don’t Wait. La mélodie de la chanson représente, sans aucun doute, la panique présente dans le titre de l’album par opposition à d’autre chansons comme Critical Mistake ou 19 Seventy Sumthin’ qui, sur un ton plus pop, représentent plus sûrement la paix.
Ces deux chansons méritent d’ailleurs toute votre attention. Plus pop que le reste de l’album elles seront très certainement snobées (pour le principe) par certains alors qu’elles démontrent, plus encore que le reste de l’opus, que le groupe se renouvèle et évolue. La cohabitation de ces chansons est l’essence même de la pop punk. Après la sortie d’In Bloom, la semaine dernière, le groupe a posté un message sur Twitter à l’intention des fans qui protestaient et estimaient que le groupe n’avait pas vocation à faire des titres moins punk. A mon humble avis, l’évolution a du bon. D’autant que des chansons comme The Grand Delusion ressemblent aux anciens titres de Neck Deep et permettent une transition douce entre les différents albums du groupe.
Notons aussi que Ben Barlow, chanteur du groupe, qui avait tendance à chanter un peu faux sur certains titres auparavant, est impeccable d’un bout à l’autre de l’album. Certains passages d’In Bloom, Heavy Lies, Parachutes ou encore de Wish You Were Here sont remarquables à ce niveau. D’autant qu’au vu du concert auquel nous avons assisté à Birmingham au mois de mai lors du Slam Dunk Festival, ça marche aussi bien en live qu’en studio.
Nous avions hâte d’entendre cet album et nous ne sommes absolument pas déçues. C’est ce que la scène pop-punk attendait avec impatience. Il m’est rarement arrivé de changer d’avis aussi radicalement au sujet d’un groupe et j’admets mon erreur de jugement en écoutant l’album en boucle ! Lors de la cérémonie des Alternative Press Music Awards de 2017, Neck Deep ont présenté la récompense pour le meilleur album de l’année en insistant sur l’importance d’écouter tous les albums en entier et dans l’ordre prévu par le groupe. Je crois utile d’insister là-dessus concernant The Peace and the Panic dont toutes les transitions sont impeccables. N’écoutez pas Critical Mistake autrement qu’à la suite de Don’t Wait, ça gâcherait tout !
Neck Deep, accompagnés d’As It Is, Real Friends et Blood Youth seront bientôt en tournée européenne. Ils seront le 18 octobre au Petit Bain à Paris et le 3 novembre au Connexion Café à Toulouse. Nos équipes devraient être présentes aux deux concerts et nous espérons vous y retrouver nombreux ! En outre, nous sommes partenaires des deux concerts et il n’est pas impossible que des places soient à gagner dans un futur proche sur nos pages Facebook et Twitter. On vous conseille de garder un œil ouvert de ce côté-là…
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Sundara Karma - Youth Is Only Ever Fun In Retrospect
Le 6 janvier dernier, Sundara Karma ont sorti leur premier album, Youth Is Only Ever Fun In Retrospect. Trois mois et demi plus tard, après avoir beaucoup écouté l’album et suivi leur tournée anglaise, nous vous livrons nos sentiments à l’égard de cette première sortie.
Youth Is Only Ever Fun In Retrospect est la première réelle œuvre complète de Sundara Karma. Nous avions entendu Oscar Pollock (guitare, voix), Ally Baty (guitare), Dominic Cordell (basse) et Haydn Evans (batterie) dans des chansons très indie dans leurs premiers EPs, habilement nommés EPI et EPII. Leur premier album présente différents genres de musique mais, globalement, un son plus pop que ce à quoi nous aurions pu nous attendre. C’est, en ce qui nous concerne, l’une des nombreuses qualités de l’album.
Le single She Said, sorti au mois d’août, est la preuve la plus évidente de ce tournant. C’est la chanson la plus pop et la plus dansante de l’album. Le refrain est entraînant (vous risquez de le garder en tête un petit bout de temps) et nous vous défions de l’écouter sans avoir envie de twister. En somme, c’est une excellente chanson de pop et un pari réussi.
Comme She Said, beaucoup des chansons de l’album ont été révélées au public bien avant la sortie de l’album. Certaines chansons ont été reprises des EPs précédents (Loveblood et The Night du premier, Vivienne du second), d’autres ont été des singles dans l’année précédant la sortie de YIOEFIR (Flame, A Young Understanding, She Said, Happy Family) et d’autres sont jouées par le groupe depuis des années en concert (Olympia). Après une petite enquête, il apparaîtrait même que Lose The Feeling ait déjà été publiée il y a quelques années sous un autre nom. Finalement, très peu de nouvelles chansons sont présentes sur l’album ce qui est toujours un peu frustrant au moment de sa parution. Néanmoins, YIOEFIR reste logique dans son ensemble. Les transitions d’une chanson à l’autre sont travaillées et elles semblent avoir été faites pour toutes être présentées ensemble.
L’atout principal de Sundara Karma se trouve dans leurs paroles. Happy Family et Deep Relief, notamment, méritent toute votre attention. La première, chanson la plus longue de l’album, est aussi la plus émouvante. La seconde, dont est issu le nom de l’album, est une constatation plutôt juste de ce que représente la jeunesse pour une personne d’une vingtaine d’années. C’est d’ailleurs là tout l’enjeu de l’album. Youth Is Only Ever Fun In Retrospect porte bien son nom. Ecrit durant l’adolescence du groupe, il permet de jeter un œil à cette période de leur vie qui n’est risible, selon eux, qu’à posteriori.
Lors de l’écriture de l’album, Oscar Pollock s’est inspiré de sujets plutôt particuliers. Flame et Lose The Feeling sont inspirés de l’allégorie de la caverne, de Platon. Olympia est tirée du célèbre tableau d’Edouard Manet (conservé au musée d’Orsay à Paris pour les plus curieux d’entre vous). En outre, plusieurs chansons contiennent des questions d’ordre théologique. Dans Olympia, le chanteur questionne « Is heaven such a fine thing ? », un thème déjà présent dans le single Cold Heaven (2014). Ce genre de thèmes est plutôt rare à lire de la plume d’un jeune homme de vingt ans et apporte sans aucun doute une grande singularité aux écrits de Sundara Karma.
Lors des concerts du groupe, Vivienne est l’une des plus attendues des fans. Oscar Pollock pose sa guitare et vient se jeter dans une foule enchantée. Si Run Away et Prisons To Purify étaient nos chansons favorites du second EP, il faut admettre que Vivienne leur survit plutôt bien. Deep Relief, Happy Family, Olympia et Watching From Great Heights sont, à notre avis, les autres moments à ne pas rater du concert (mais peut être manquons nous d’objectivité à l’égard de ces titres). Le spectacle se termine invariablement par Loveblood, sa fin rythmée et sa dernière phrase « One last kiss and away she goes / Obsessed with loveblood and no one knows » qui clôt tellement bien le concert qu’on en viendrait à se demander si elle ne devrait pas figurer à la fin de l’album aussi.
Pour finir, nous vous conseillons l’écoute de Sundara Karma ne serait-ce que pour écouter la voix d’Oscar Pollock qui, très particulière, vaut réellement le détour. L’univers du groupe ne pourrait être le même sans ce timbre qui donne toute sa dimension à chacune des chansons. Notons aussi les harmonies d’Ally Baty (notamment dans les versions live de Happy Family) et Dominic Cordell qui donnent leurs substances aux concerts de Sundara Karma.
Nos chansons préférées de l’album sont Deep Relief (pour ses paroles tenant du génie), Watching From Great Heights (pour sa partie instrumentale entraînante) et Olympia (car c’est la chanson désignée par le groupe comme étant celle qui définit le mieux le style de Sundara Karma et nous ne pourrions être plus d’accord). Ecoutez aussi Happy Family et son récent et émouvant clip.
Nous devrions vous reparler de Sundara Karma dans les mois à venir puisqu’ils seront la tête d’affiche du Dot To Dot Festival auquel nous serons présentes.
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#texte: clémentine tricaud#crédit photo: amber pollack + sundara karma#sundara karma#album#youth is only ever fun in retrospect#uk
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Pourquoi le public français devrait-il s’intéresser à Blaenavon?
Le 7 avril dernier, le groupe anglais Blaenavon a sorti son premier album, That’s Your Lot. Benjamin Gregory (chant, guitare), Frank Wright (basse) et Harris McMillan (batterie) nous proposent un ensemble plutôt éclectique que nous sommes allées écouter à Londres le jour de la sortie de l’album. Le groupe a aussi répondu à quelques-unes de nos questions (trouvez l’interview complète en français ici et en anglais ici).
That’s Your Lot est sorti vendredi dernier alors que nous nous apprêtions à franchir la Manche pour assister au concert du groupe à Londres le soir même. Quatre ans après la sortie de leur premier EP, Koso, Blaenavon nous offrent un nouvel aperçu de leur univers.
Pour décrire l’album, et les jonquilles qui en sont le symbole, le groupe explique que la pochette aspire à « montrer un éclat au milieu du canevas noir de l’adolescence malheureuse. Heureusement la jonquille continuera à pousser chaque année rappelant notre album aux gens et apportant de la vie dans le monde ». C’est ce qui ressort assez clairement de That’s Your Lot. Ecrit entre leurs 15 et leurs 20 ans, il présente en cinquante-neuf minutes (selon le groupe, cinquante-huit selon Apple Music et Spotify) une idée de leur adolescence.
L’écriture de l’album a, en effet, été un long processus pour le groupe. Ils nous confient qu’il « y a eu plusieurs moments où [ils ont] cru [avoir] commencé à enregistrer ‘[leur] premier album’. » Ils ajoutent « Il y a six ans, nous avons commencé à écrire des tracklists en cours d’anglais, il y a quatre ans nous pensions que nous ‘enregistrions les premiers singles’ au Pays de Galle et il y a deux ans nous l’approchions avec une incroyable démonstration de naïveté. Ce n’est pas avant décembre 2015 quand nous sommes entrés à Lime Green Monkeys avec Jim [Abbiss, producteur] que nous avons su que nous commencions réellement. Toutes les chansons étaient en place et nous savions que nous voulions quelque chose de large et divers. Jim a été génial pour capturer cela avec nous et imprégner chaque chanson d’une personnalité unique. Dans les EPs précédents, aucune de ces personnalités n’avaient eu à interagir avec les autres. Dans That’s Your Lot, elles font toutes partie du même casting. » C’est une des remarques les plus fréquentes entendues sur l’album : la diversité des thèmes et des genres musicaux qui y est présente. De la douce Let Me See What Happens Next, presque a capella, à la folk Ode To Joe et à des chansons plus pop comme Let’s Pray, Blaenavon nous accompagnent d’un bout à l’autre de leur univers avec une aisance presque déconcertante.
Les parties instrumentales des chansons les plus longues, notamment Alice Come Home, doivent aussi être mentionnées. La voix de Ben Gregory se trouve être ici un vrai instrument de musique. Les paroles sont litaniques, une répétition de trois phrases, critère souvent retrouvé dans l’album. Dans la majorité des chansons, des phrases (jamais choisies au hasard) sont répétées en boucle jusqu’à ce qu’elles fassent partie de la personne qui les écoute. De temps en temps, il s’agit simplement du refrain, du titre de la chanson (My Bark Is Your Bite, Let’s Pray, Take Care). Dans d’autres cas, surtout celui des chansons plus longues, il s’agit de phrases qui semblent être répétées de façon volontaire afin que l’on s’en imprègne (Swans, Prague, Alice Come Home).
Nous avons demandé à Blaenavon quels titres se détachaient, selon eux, du reste de l’album. « Ça se joue entre That’s Your Lot, la chanson éponyme, une des plus récentes, et Swans, une des plus anciennes. La première est un enregistrement brut et spontané d’une chanson qui résume l’album entier et la seconde est une réinvention d’une des premières chansons que nous avons écrites ensemble. Elles marquent le temps pendant lequel nous avons fait l’album et siègent à la fin comme une paire de tristes cerises. » Ben Gregory ajoute, dans une interview donnée à la BBC, que Swans marque la conception de l’amour qu’il avait à 15 ans et That’s Your Lot celle qu’il en a à 20 ans, au moment de la finalisation de l’album. Ces deux chansons, qui ferment l’album, permettent en effet de se faire une bonne idée du groupe, des diversités musicales qu’ils incarnent et de l’évolution de leur musique.
That’s Your Lot n’est jamais autant mis en valeur que durant les concerts de Blaenavon, comme nous avons pu le constater à Londres le 7 avril. Les trois anglais jouent principalement des chansons de l’album durant les performances, ajoutant néanmoins quelques clins d’œil à leurs anciens EPs avec Hell Is My Head et Into The Night. Le public anglais fait honneur aux morceaux joués, anciens comme nouveaux. Les mosh pits se sont enchaînés toute la soirée sur les chansons les plus rock tandis qu’un silence respectueux a accompagné les chansons plus douces comme Alice Come Home. Durant Prague, dernière chanson de la setlist, une grande partie du public (dont nous faisions partie) est montée sur scène pour reprendre la phrase « It’s you I said, you keep running through my head » avec Ben Gregory.
L’ambiance particulière des concerts est notamment due à la présence scénique captivante de Ben Gregory. A l’écoute de l’album, chaque chanson apporte une nouvelle vague d’émotions. Ce n’est rien comparé au ressenti du concert. Alice Come Home apporte un sentiment proche de la communion. Swans, une des plus anciennes chansons du groupe retrouve une nouvelle vigueur, notamment avec l’arrivée d’instruments à cordes sur scène pour accompagner Blaenavon. Alex Trimble (Two Door Cinema Club), Will Joseph Cook, Declan McKenna et autres musiciens présents au concert semblaient passer un aussi bon moment que nous. Il convient de préciser qu’aucun d’entre eux ne suivaient le dress code demandé par le groupe : du jaune, du noir et des jonquilles pour célébrer la sortie de l’album. Précisons aussi que Ben Gregory et Harris McMillan eux-mêmes ne suivaient pas ce dress code. En revanche, mention spéciale à Frank Wright qui, lui, a honoré l’album jusqu’au bout de ses cheveux.
Pour ceux qui souhaiteraient assister à un concert de Blaenavon, ils songent à venir faire un tour du côté de chez nous. Interrogés sur le futur de leur spectacle, ils nous répondent « Nous l’apporterons dans tous les endroits où nous pourrons. Ce serait génial de faire une tournée en Europe et une autre tournée post album au Royaume Uni bientôt. Nous serons à Kendall Calling, Common People, Reading et Leeds entre autres. Ah, et nous jouons à Blaenavon au Pays de Galle le 10 mai. » En effet, Blaenavon joueront au mois de mai dans la ville qui a donné son nom au groupe (non pas parce qu’ils en viennent mais parce qu’un de leurs amis possédait un t-shirt souvenir de la ville……….).
Pour finir, nous vous conseillons vivement d’écouter Lonely Side (cinquième chanson de That’s Your Lot) au plus vite. Les paroles comme la partie instrumentale de la chanson sont celles que nous préférons sur l’album. Si la version studio est plutôt douce, la version live est un vrai moment de rock n’ roll. C’est la chanson que nous avons le plus aimée à la fois sur l’album et durant le concert.
Nous espérons les voir très vite en France, à Paris car c’est là que nous habitons et pourquoi pas ailleurs. A Marseille, par exemple, car comme le groupe le dit si bien « Les Marseillais ont un meilleur goût pour le design, clairement démontré par leurs maillots de foot supérieurs. »
#texte: clémentine tricaud#crédit photo: clémentine tricaud pour we will punk you! + blaenavon#groupe#uk#concert#album#that's your lot
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Concert : R5 au Ninkasi Kao, Lyon (13 octobre 2017)
Le 13 octobre dernier, le New Addictions tour de R5 s’arrêtait au Ninkasi Kao de Lyon. Rydel, Ross, Rocky, Riker, et Ratliff nous y ont offert une agréable soirée de pop rock entre anciens hits et nouveaux titres.
Le spectacle a commencé avec If, un des singles les plus récents du groupe. Cette chanson transmet dès le départ l’esprit du groupe et du concert : un moment de pop rock agréable. Ross Lynch, lead singer du groupe, donne de sa personne pour que la fête commence. Ses mouvements de danse ont enchanté les fans et ont permis de commencer le concert dans une ambiance positive.
R5 ont ensuite enchaîné différents morceaux en mêlant tous leurs albums de façon intelligente. On comprend assez bien l’évolution du groupe ces quatre dernières années. L’agencement de la setlist permet de comprendre que, tout en restant dans la scène pop rock, ils ont grandi dans leur façon d’écrire et d’envisager leur ligne musicale.
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Nos moments préférés du concert ont été les moments où chacun des membres du groupe étaient mis en valeur. Rydel Lynch (clavier, chant), seule fille du quintet, a performé Lighting Strikes avec son joli micro à paillettes (ici, chez We Will Punk You!, nous sommes de ferventes supporters de tout ce qui brille). Comme d’habitude, Rydel a marqué les esprits en offrant un moment très différent du reste du concert. Mention spéciale aussi pour Lay Your Head Down qui met en valeur Rocky Lynch (guitare, chant) au piano et, pour cette chanson, lead singer.
Notons aussi la batterie d’Ellington Ratliff. Il est rare dans un groupe souvent qualifié de « teenage pop » de trouver une batterie aussi présente et bien exécutée. Nous avons toujours trouvé qu’Ellington offrait quelque chose de différent des autres groupes du même genre mais force est de constater qu’il ne fait que progresser.
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Ross Lynch a aussi eu son moment de gloire lors d’une courte pause acoustique de deux chansons qui nous a permis de hurler Pass Me By à plein poumons. Cette chanson nous rappelle d’excellents souvenirs de concerts et de moments entre amies. L’autre chanson acoustique, Repeating Days, nous a moins touchées mais des pleurs ont éclaté un peu partout dans la salle ce qui démontre que la chanson touche réellement les fans du groupe.
Finalement, ce qui nous manque un peu, c’est l’ambiance de leur premier album, LOUDER. La musique était peut-être moins subtile à l’époque mais elle était surtout une pop agréable à écouter, mettant de bonne humeur et qui ne prétendait pas être ce qu’elle n’était pas. Pendant le concert, il nous est difficile de ne pas penser à Here Comes Forever, Loud ou encore Wishing I Was 23, chansons qui ont rythmé notre année 2013. Il est normal, et même primordial, qu’un groupe évolue mais nous ne sommes pas montées dans le même train que R5 et cela nous a empêché de profiter du concert entier.
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Néanmoins, les nouveaux titres du groupe se défendent bien. Le second album du groupe est très bien représenté par des chansons comme All Night ou F.E.E.L. G.O.O.D. et le dernier EP par Hurts Good et If. Lorsque le concert se termine par la chanson Did You Have Your Fun?, la réponse est un grand oui, mais un grand oui plein de nostalgie.
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Longlive Rockfest - Lyon - 12 et 13 juin 2017
Les 12 et 13 juin dernier, We Will Punk You ! s’est rendu à Lyon pour assister au Longlive Rockfest, armé de caméras et de fiches d’interview dans sa première expérience en tant que média sur un festival. Et quelle expérience !
Au programme de ce lundi 12 juin, beaucoup de nos groupes préférés sur scène ! Parmi eux, ROAM, As It Is, State Champs, Sleeping With Sirens,… En fait, tous les groupes programmés sur la journée. Nous nous rendons au Transbordeur de Villeurbanne en avance pour interviewer quelques copains. Nous nous retrouvons ainsi devant deux de nos paroliers préférés, Patty Walters et Benjamin Langford-Biss du groupe anglais As It Is puis devant les très impressionnants américains de Sleeping With Sirens. Ne partez pas trop loin pour découvrir ces interviews, elles seront disponibles très bientôt !
Puis vient l’heure des concerts et donc de la première surprise du jour, livrée par les lyonnais de WHIST qui ont ouvert la Club Stage du festival avec… la seule femme sur scène ! À ce sujet, la chanteuse Juliette Biollet nous confie : « Forcément être la seule fille du festival m'a mis une certaine pression. Dans ce milieu il est rare que je croise d'autres musiciennes et au final j'ai eu de nombreux retours positifs sur ce sujet. Le public était étonné de voir une "nana qui envoie sur scène" et ils ont eu l'air de vraiment apprécier. » Et nous aussi, on confirme ! En plus d’apprécier le pouvoir féminin, ça fait extrêmement plaisir de voir que la scène punk française est bien présente. Juliette ajoute qu’à cette pression d’être la seule femme, s’est ajoutée la pression d’être le seul groupe français sur la journée, et en plus, celle de devoir ouvrir le festival. « Nous nous sommes servi de cette pression comme d'un outil positif, qui nous a poussé à travailler à fond et à nous surpasser. L'objectif était clair : préparer un show vraiment complet et carré, pour arriver sereins le jour J et tout déboîter. Entendez par là faire kiffer un maximum de personnes ! » Pari réussi pour les lyonnais qu’on prend plaisir à réécouter et qu’on aimerait bien recroiser bientôt.
Ceux que nous avions le plus hâte de retrouver, les anglais de ROAM, montent sur scène quelques minutes après. Première (très grosse) déception avant même qu’ils n’arrivent, lorsque nous réalisons que l’introduction en français The Desmond Show, qu’ils avaient l’habitude de passer avant chaque set n’est plus d’actualité. Nous étions pourtant prêtes à crier le fameux « Bonjour ! Aujourd’hui dans notre programme, nous allons vous parler de la nouvelle révolution musicale dont tout le monde parle ! » qui caractérise le début de leur album, Backbone. Tant pis. Leur performance n’en reste pas moins particulièrement incroyable. Ils sont définitivement nos favoris du festival. Le public est encore timide en ce début de journée mais quelques mosh pits apparaissent déjà. Fidèles à eux-mêmes, les anglais interprètent leurs meilleurs titres avec une énergie sans faille. Alex Costello fait des bonds comme à son habitude, Alex Adam tente des blagues sur le fromage… Bref, nous les retrouvons comme nous les connaissons si bien. #JusticeForTheDesmondShow
Séquence émotion à l’approche de leur titre le plus doux, Tracks. À l’origine, les deux Alex performent la chanson à deux, à la guitare acoustique, mais depuis quelques temps, ils la jouent désormais avec le groupe au complet. Et c’est bien mieux ! Si nous apprécions également la beauté du piano dans la version studio, il faut tout de même reconnaître que la chanson ne prend toute son ampleur en live que lorsque les autres instruments sont présents. Si nous ne nous lassons toujours pas d’entendre Hopeless Case, Deadweight ou encore Head Rush, il faut cependant admettre qu’on a VRAIMENT hâte d’écouter le second album du groupe, dont le premier single devrait sortir d’ici deux mois selon Costello. Ce nouvel opus est l’un de ceux que nous attendons le plus de l’année.
C’est ensuite As It Is qui s’approprient la scène, nous plongeant immédiatement dans l’univers de leur nouvel album Okay. Patty Walters est un vrai showman et on prend un immense plaisir à le regarder évoluer sur scène. Toujours en mouvement, en très grande connexion avec son public, il fait tourner son micro à la Kellin Quinn et n’hésite pas à faire chanter ses fans. La voix très originale, aux sonorités plutôt pop de Patty rend le projet vraiment intéressant. Abordant des sujets souvent difficiles, comme la maladie, la vieillesse, les insécurités, les erreurs passées, etc., le groupe apporte un réel sentiment d’appartenance sur scène et permet, le temps de quelque chansons, de former une cohésion de groupe particulièrement émouvante entre les fans. C’est particulièrement remarquable lors de l’enchainement de No Way Out et de Soap, les deux chansons du dernier album qui se démarquent tant au niveau des paroles que de l’instrumental. C’est une vraie humilité qui en ressort, un moment pur et surprenant. Les musiciens s’éclatent à vue d’œil, le public chante en cœur ; en bref, nous passons un moment de bonheur indéniable. Et nous n’en sommes encore qu’au début de la journée ! Crown The Empire sont les prochains à passer.
Les premiers accords de Voices commencent et nous savons que nous sommes au meilleur endroit possible. Dans une foule pleine, entourées de copains, prêtes à hurler ces paroles que nous avons si bien répétées sous la douche, en faisant la vaisselle, en voiture, les fenêtres ouvertes, à fond en soirée, … et toujours les yeux fermés. S’il fallait retenir un moment du festival, ce serait celui là. Depuis le temps qu’on rêvait d’entendre cette chanson ! « I hope this isn't my last night as I lose my mind, and try to save my life, I'm becoming afraid, it's already too late, I'm on my knees please help me stay alive. » Dans son ensemble, le set de Crown The Empire n’était clairement pas le meilleur, mais finalement entendre cette chanson en live fût une sacrée expérience !
On enchaine directement avec Sleeping With Sirens. Pas le temps de trainer quand tant de si bons groupes se partagent les scènes, et puisque nous sommes sur le sujet des premières fois, c’est aussi l’occasion de parler de Better Off Dead. C’est l’une de nos chansons préférées et il se peut que nous ayons légèrement crié en l’entendant. Belle surprise, donc. Nous redécouvrons avec plaisir les autres titres que nous avions déjà entendus quelques jours auparavant lors de la date parisienne de Good Charlotte. The Strays, (véritable hymne à l’espoir), If You Can’t Hang, pour ne citer que les meilleures, et puis bien sûr l’incontournable Kick Me.
Le temps de s’aérer entre le set de State Champs et celui de Pierce The Veil, nous nous retrouvons finalement au merch d’As It Is avec le très célèbre Nips (le merch guy le plus cool de la terre), que nous adorons retrouver à l’occasion, lorsqu’il s’occupe de vendre des tee shirts pour nos groupes préférés. Le temps passant bien trop rapidement lorsque nous nous amusons, nous arrivons tout juste à la fin du set de PTV, alors que le groupe entame Circles. Elle porte une place spéciale dans nos cœurs puisqu’elle a été écrite après les attaques du Bataclan à Paris, et les lignes « You took my hand and then we both started running, there’s no place to go. Another bullet and we both started running, save yourself, don't ever look back. Nowhere to go and so we both spin around in circles » procurent un sentiment particulier, douloureux mais délivrant.
Le clou du spectacle ? Kellin Quinn qui grimpe sur scène pour bénir nos oreilles pendant la dernière chanson du set de Pierce The Veil. King For A Day est déjà incroyable à écouter en direct, mais quand le chanteur de Sleeping With Sirens et Vic Fuentes se réunissent, ça donne vraiment une toute autre dimension à la chanson. Émouvantes et quelque peu déchirantes, les paroles éclatent de toutes parts et clôturent la journée avec brio. À l’extérieur, de nombreuses personnes entament encore le refrain en se dirigeant vers la sortie « Imagine living like a king someday »… Ce qui est sûr, c’est que le festival nous a transformé en rois et reines le temps d’une soirée.
Et c’est loin d’être terminé ! Après une after party avec quelques membres de groupes dont State Champs ou encore Crown The Empire, nous enchainons avec la deuxième journée. Durant cette dernière, nous avons eu l’occasion de découvrir une scène jusqu’alors méconnue pour nous.
Deux groupes français ont ouvert ce deuxième jour de festival. Mention spéciale pour Resolve qui montait sur scène pour la première fois ce jour-là. Ils ont su réveiller le public (qui pour sa plus grande part avait encore un peu mal à la tête à 17h) et démontrer que leur projet tenait la route. Si les petits cochons ne les mangent pas, vous en entendrez parler encore et encore dans les mois et les années à venir. Mentionnons aussi les Marseillais de LANDMVRKS qui, d’après leur merch, sont vraiment très fiers de leur ville (et ils ont bien raison !). Ces derniers ont participé de manière admirable au lancement des festivités avec notamment le début des mosh pits et autres crowd surfs. On était très fières de voir des groupes français démontrer au grand public que la scène métal française existe et mérite notre attention ! LANDMVRKS tournent un peu partout en Europe pendant l’été et à la rentrée, on vous conseille d’essayer d’assister à un de leurs concerts, ça vaut le détour.
Nous avons ensuite assisté au set des Américains de Motionless in White. Difficile de parler du groupe sans parler de leurs looks si particuliers. Pour être tout à fait honnêtes, nous avions peur d’être mal à l’aise face à leurs maquillages et à leurs jeux de scène si spéciaux mais tout s’est envol�� dès les premières notes. Chris Motionless a une présence scénique extraordinaire, au sens premier du mot, et attire l’attention dès les premières minutes du concert. Nous avons été subjuguées du début à la fin. Musicalement parlant, ce n’est pas le groupe que nous avons préféré à ce festival mais c’est sans aucun doute l’un des plus impressionnants à voir en concert.
A la fin de leur set, nous nous sommes dépêchées de parcourir les quelques mètres nous séparant de The Devil Wears Prada qui venaient de monter sur scène. Nous les avions rencontrés quelques heures auparavant lors de leur séance de dédicace et les avions trouvés très sympathiques. Néanmoins, à choisir, nous préférerions les voir et les revoir en live. Malgré un public plus mou que pour les autres sets de la journée, les membres du groupe font le job et c’est un pari réussi ! Nous étions un peu déçues de ne pas entendre Submersion, chanson dont nous aimons particulièrement les paroles mais voilà une bonne raison d’assister à un de leurs concerts en tête d’affiche dans un futur proche.
La journée s’est terminée avec le set d’Architects, le groupe que nous attendions le plus. Dès la première chanson, nous avons été surprises par la voix de Sam Carter, bien différente de celle des versions studios. Architects fait partie de ces groupes qui se renouvèlent et qui offrent un concert différent de ce qu’on pourrait attendre à la simple écoute de leurs albums. Ils ont principalement performé des chansons de leur dernier album, All Our Gods Have Abandoned Us, pour notre plus grand plaisir. Le festival s’est achevé avec Gone With The Wind, une de nos chansons préférées de l’album. Pour ceux d’entre vous qui, comme nous, n’ont pas pour habitude d’écouter du métal, Architects est le groupe à écouter pour se familiariser avec la scène. Tant les paroles que l’expérience live les rendent incontournables. On n’imagine pas un autre vecteur que le screamo pour exprimer les émotions qu’ils font passer.
Cette journée nous a permis de nous familiariser avec cette scène que l’on connaît si peu et qu’on aime tant depuis. Nous sommes rentrées à Paris les oreilles pleines d’acouphènes mais ça valait vraiment le coup !
Le festival, dans son ensemble, est une expérience à ne pas rater. Il y a des amateurs de punk et de métal en France même si on a tendance à l’oublier. Le Longlive Rockfest est un espace convivial où on se retrouve entre nous en découvrant toutes les nuances de la pop-punk au métal et c’est top ! On vous en reparlera très probablement dans un an pour l’édition 2018.
Nous souhaitons remercier Ninon gr��ce à qui notre expérience a été si agréable. Nous sommes ravies de pouvoir continuer à travailler en partenariat avec Alternative Live, notamment dès la rentrée pour les dates françaises de Neck Deep et The Maine !
#texte : auxane beau et clémentine tricaud#crédit photo : rachel guibert pour we will punk you#festival#longlive rockfest#whist#roam#as it is#state champs#architects#the devil wears prada#crown the empire#groupe#motionless in white#sleeping with sirens#pierce the veil#landmvrks#resolve
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Concert : Will Joseph Cook à Heaven (Londres, 11 mai 2017)
Il y a un mois, nous étions agréablement surprises par le premier album de Will Joseph Cook, Sweet Dreamer. Nous avons donc été le voir en concert à Londres le 11 mai dernier afin de vivre l’expérience en live.
Nous avons découvert Will Joseph Cook en première partie de Sundara Karma à Londres au mois de février. Il avait alors été extrêmement bien reçu par le public londonien qui semblait connaître le chanteur. Nous le suivons ainsi depuis quelques mois maintenant. Nous n’étions pas nécessairement convaincues, au départ, par sa musique. Il est, et a toujours été, évident pour nous qu’il a des capacités vocales qui méritent l’attention mais nous ne nous imaginions pas se trouver aussi transportées, à la fois par l’album et l’expérience live
Le concert commence par un message affiché sur les écrans géants de la salle. Une voix off annonce « This album is the fucking dopest shit I have ever heard, absolute fire, I am totally shook » juste avant que le jeune chanteur monte sur scène. C’est une façon originale mais assez réaliste de présenter à la fois l’album et le concert.
@WillJosephCook 🔥sooo sickeninggggg🔥 pic.twitter.com/MEI07KMq0D
— KT (@KT_ROG) May 12, 2017
Le chanteur a choisi de présenter la plupart des chansons de son album. Celles qui n’apparaissent pas sur la setlist ne sont pas nos préférées et ne manquent pas réellement. Nous avons noté plusieurs moments marquant dans le concert.
Tout d’abord, le single Girls Like Me, notre chanson préférée de l’album, a aussi été notre morceau préféré à entendre en concert. Le public entier semble connaître toutes les paroles de la chanson et danse en accompagnant Will Joseph Cook. L’ambiance pop du concert atteint là son apogée pour notre plus grand plaisir.
Notons aussi le moment acoustique et Water’s Gone Cold. Les musiciens qui accompagnent Will quittent la scène le temps d’une ou deux chansons et Will entonne ce morceau magnifique. Malheureusement, cette chanson ne semble pas être une favorite du public. Si la moitié des personnes présentes chantaient en chœur avec l’artiste, l’autre moitié discutait au fond de la salle (probablement de leurs listes de courses). Ces personnes ont, à notre avis, gâché un très beau moment de connexion entre l’artiste et ses fans. Néanmoins, la chanson ne perd pas pour autant de sa grandeur et nous avons pu l’apprécier à sa juste valeur.
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D’autres titres ont aussi retenu notre attention pour leurs capacités à faire danser et chanter tout le public du premier au dernier rang. Nous vous conseillons ainsi d’aller écouter sans ordre particulier Take Me Dancing, Treat Me Like A Lover, Sweet Dreamer, Beach (I Wanna Make You Mine) et Biggest Fan.
En somme, la musique de Will Joseph Cook est une musique pop qui fait bien son travail. Difficile de résister à l’envie de danser et de chantonner en écoutant le chanteur. Nous avons passé un moment très agréable en sa compagnie et nous espérons que cela arrivera à nouveau.
Will Joseph Cook a malheureusement annulé son concert le 25 mai à Paris. Nous Nous croisons néanmoins les doigts pour le revoir très bientôt en France !
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#texte: clémentine tricaud#crédit photo: wewillpunkyou#crédit vidéo: @KT_ROG sur twitter + clémentine tricaud pour WWPY!#will joseph cook#concert#uk#single
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Concert : Sleeping With Sirens à la Machine du Moulin Rouge (24 mai 2018)
Le 24 mai dernier, Sleeping With Sirens ont pris possession de la Machine du Moulin Rouge à Paris. Accompagnés par Chase Atlantic et Chapel, ils nous ont présenté leur dernier album, Gossip, lors d’un concert haut en émotions.
Victime des aléas de la vie, j’ai raté de peu le set de Chase Atlantic. Les témoignages nombreux et enthousiastes qui m’ont accueillie à la Machine du Moulin Rouge lors de mon arrivée démontrent cependant que le groupe a été largement à la hauteur et à su s’imposer. Pour leur première venue à Paris, ils étaient visiblement très attendus et n’ont pas déçu leur public.
Ce que j’attendais surtout, personnellement, était le set de Chapel. Le duo américain de pop est en effet ma nouvelle obsession musicale. Entre la batterie de Kortney Grinwis, la voix de Carter Hardin et des sonorités pop, rock et électroniques, le duo offre un spectacle inattendu pour le public de Sleeping With Sirens. Ils ont néanmoins réussi à séduire les personnes présentes de façon admirable.
Leur setlist était majoritairement composée de chansons de leur premier EP, Sunday Brunch. On retiendra Miss Monogamy et son refrain entrainant, Caught Up et Cindy White qui ont fait danser toute la salle et une cover improbable de Creep reprise avec entrain par le public. Mention spéciale pour Don’t You Love Me qui est sans aucun doute le point d’orgue de ce set. Autre mention spéciale pour les blagues de Carter qui prend visiblement très à cœur son rôle de chauffeur de salle et qui n’ont fait rire que moi (mais j’ai vraiment ri très fort donc je crois que ça compte comme un succès). Ils quittent la scène après un bout de See You Again (qui méritait pourtant d’être jouée en entier) et We’ve Got Soul.
Pour leur premier concert à Paris, Chapel ont certainement marqué les esprits. Après une rapide discussion avec le duo lors du Slam Dunk festival à Leeds, nous savons qu’ils écrivent actuellement leur premier album dont nous vous parlerons dès sa sortie. En attendant, nous croisons les doigts pour qu’ils reviennent nous voir dans un futur proche.
Après un rapide changement de plateau, c’est au tour de Sleeping With Sirens de monter sur scène. Nous n’avions pas vu le groupe en tête d’affiche en France depuis le Longlive Rockfest de l’an dernier à Lyon. Depuis, un nouvel album a vu le jour : Gossip. Les avis sont mitigés à l’égard de cet album, très différents des précédents. Difficile pour ce nouvel opus de passer après Madness qui est (de façon très objective évidemment) l’un des meilleurs albums jamais écrits.
Kellin Quinn et ses compagnons montent sur scène et emportent instantanément le public avec eux avec We Like It Loud. Issu de Madness, ce titre semble avoir été fait pour ouvrir un set. La foule reprend chaque parole avec entrain et le groupe semble se nourrir de l’énergie dégagée par ce moment.
La setlist alterne ensuite nouveaux et anciens titres. Si les avis sur Gossip étaient mitigés, tout le monde semble être d’accord sur le fait que l’album rend très bien en live. Legends, Empire To Ashes et Trouble notamment, mettent en valeur les capacités vocales de Kellin Quinn et sa capacité à instaurer une ambiance incroyable dans une salle de concert.
Sans surprise, les chansons que j’ai préférées sont néanmoins toutes issues de Madness. Better Off Dead est (et sera probablement toujours) la chanson la plus efficace pour m’enlever toute capacité vocale en trois minutes et m’empêcher de parler pour trois semaines. The Strays est un moment émouvant où les fans se retrouvent plus unis que jamais pour chanter « WE ARE THE STRAYS » autant de fois qu’il le faudra. Enfin, le final du concert, Kick Me fait l’effet d’un feu d’artifice. Le public ne fait plus qu’un et chante comme si sa vie en dépendait.
Sleeping With Sirens est sans aucun doute un groupe fait pour la scène. Quoiqu’on pense des albums et des versions studios, les titres ne sont jamais autant mis en valeur que lors des concerts. Les cinq membres du groupe donnent absolument tout ce qu’ils ont pour le public qui le leur rend bien. C’est cet échange d’énergies qui rend ce moment extraordinaire, au sens premier du terme.
#texte : clémentine tricaud#photos : jean baptiste bénard pour we will punk you!#sleeping with sirens#chapel#chase atlantic#machine du moulin rouge#alternative live#concert#us#oz
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Concert/interview : 5 Seconds of Summer au Yoyo (Paris - le 4 avril 2018)
Le 4 avril dernier, 5 Seconds of Summer étaient de retour à Paris pour un concert au Yoyo. Quelques heures avant leur entrée en scène, nous avons eu l’occasion d’interviewer le groupe en table ronde avec deux autres médias français qui s’intéressent à la scène pop rock : Above The Noise et Rock Ur Life. C’était donc l’occasion pour nous de leur poser quelques petites questions avant de profiter du concert !
Pour cette courte tournée de promotion, pas de première partie. On aurait pu s’attendre à découvrir un nouveau groupe fraîchement signé par leur récent label, Hi Or Hey Records, comme ils l’avaient fait avec Hey Violet en 2015. Mais pour l’instant, les australiens de 5 Seconds of Summer se concentrent sur leur propre musique. Luke Hemmings (guitare, voix) nous confie : « Je pense que vous allez voir plus d’artistes sur le label ! C’est juste qu’on est vraiment occupés et que c’est compliqué de trouver un groupe super cool qui se démarque des autres et nous inspire créativement, pour qu’on puisse avoir envie de leur donner du temps et de l’argent. » Ce à quoi Ashton Irwin (batterie, voix) répond en confirmant : « Signer quelqu’un d’autre prendrait beaucoup de notre énergie et on a aussi notre propre groupe à faire fonctionner. On en est pas encore au stade où on peut juste s'asseoir tranquillement et signer des groupes sans trop d’effort. C’est exactement ce que Luke a dit : on veut pouvoir s’impliquer vraiment avec les personnes avec qui on s'associe, créativement, et ça doit être important et inspirant pour nous aussi. » 5SOS arrivent donc sur scène à 21h pile et nous délivrent un set d’une petite heure incluant 13 chansons triées avec grande réflexion.
La première chose qui frappe, lorsque 5SOS montent sur scène, c’est la nouvelle esthétique du groupe. Tant musicalement que visuellement, le groupe a bien mûri depuis leurs derniers concerts en France en 2016.
Visuellement d’abord, le groupe joue dans une salle beaucoup plus petite et sans effets spectaculaires. En outre, ils abandonnent de plus en plus la formation de groupe de rock classique (deux guitares, une basse, une batterie) qui leur tenait tant à cœur lors de la formation du groupe, pour s’assumer de plus en plus comme groupe de pop. Plusieurs moments le démontrent comme lorsque Luke lâche sa guitare pour se dévouer au chant ou que Calum Hood (basse, voix) délaisse la basse pour un synthétiseur. A ce sujet, Calum nous dévoile : « On a tous plus confiance en nous, en nos compétences, en notre capacité à écrire des chansons, et on ne s’est pas sentis obligés de toujours garder cette formation organique à laquelle on était accrochés jusque-là. On voulait pousser les limites un petit peu, et il n’y a pas de vraie formation correcte pour nous, ce qui est intéressant. Je pense que c’est vraiment bien pour ce groupe de toujours continuer à s’étendre et à évoluer, et de toujours nous dépasser, surtout en ce qui concerne l’aspect live. » Et ça marche ! On sent dès les premiers instants du concert que le groupe est plus à l’aise que jamais sur scène et qu’ils nous montrent où ils en sont à un instant T de leur vie créative.
Musicalement ensuite, le groupe sort de ses setlists habituelles. Ils ouvrent le concert avec She Looks So Perfect, leur premier hit et arrêtent de jouer Don’t Stop qu’ils détestent depuis des années. À ce sujet, Michael Clifford (guitare, voix) évoque ses fans les plus fidèles. « Je crois que quand les gens et nos fans achètent des billets pour ce genre de concerts, pour des salles de 700/800 personnes, on sait qu’il ne sont pas là pour voir les singles. […] Ces fans connaissent chacune des chansons présentes sur chaque album qu'on a sorti, donc on pourrait jouer une B-side qui n’a été sortie qu’au Japon et ils connaîtraient aussi probablement toutes les paroles. Je crois que ça a été vraiment génial pour nous de sentir qu’on pouvait juste jouer les chansons qu’on a envie de jouer, alors que quand on fait des plus grandes salles, et des plus gros concerts, on se dit quand même “Ok, on doit jouer tous les singles parce qu’il le faut et bla-bla-bla”. Là, on commence le concert avec She Looks So Perfect, qui est notre plus grosse chanson et le single qui nous a fait connaître, donc je trouve ça plutôt cool que les gens viennent voir 5 Seconds of Summer et qu’on joue notre chanson la plus connue en premier et qu’ensuite ils soient là “oh merde, ok, qu’est-ce qui arrive après du coup?” ».
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Cette setlist intercale ainsi intelligemment anciennes et nouvelles chansons du groupe. Les nouvelles, au nombre de six, ravissent les plus grands fans qui les écoutent déjà depuis quelques jours en perdant leurs oreilles sur une mauvaise version live trouvée sur YouTube. Seule exception, Want You Back, premier single du troisième album, qui était déjà sorti en studio aux moments des faits. Cette chanson clôt le concert et permet de parachever la liaison entre nouvelle et ancienne ères du groupe. Depuis, Youngblood, second single éponyme du troisième album, est sortie en version studio alors que son refrain catchy était déjà repris en chœur par le public lors du concert.
Les autres nouveaux titres nous ont néanmoins plutôt plus enchantées que ces deux singles. Talk Fast et son refrain que nous avons adoré hurler à tue-tête, Valentine qui semble déjà être une fan favorite, Moving Along et ses paroles géniales sur un air pop entraînant… Et surtout Lie To Me, une ballade pop qui n’est pas sans rappeler les titres plus anciens du groupe. Cette dernière est sans aucun doute notre préférée de la nouvelle ère, notamment car elle porte toute l’identité musicale que le groupe a construite depuis 2013 tout en démontrant parfaitement le tournant créatif qu’il vient de choisir.
Concernant les anciennes chansons qui survivent à cette nouvelle ère, on retrouve principalement des singles (She Looks So Perfect, Amnesia, She’s Kinda Hot, …). Néanmoins, deux chansons restent sur la setlist alors qu’elles ne sont pas des singles: Waste The Night, chanson du second album de 5SOS qui semble le plus s’approcher de leur nouvelle direction musicale, et Disconnected. Ironiquement, la seconde survivante était, à l’origine, présente uniquement sur la version physique de l’EP She Looks So Perfect (2014). A notre humble avis, il s’agit de la meilleure chanson jamais écrite par 5 Seconds of Summer et nous sommes absolument ravies de voir que, malgré un mauvais choix de départ, cette chanson n’est toujours pas enterrée quatre ans plus tard. Luke l’explique car « Jouer Jet Black Heart et d’autres chansons comme Disconnected, ou Waste The Night, ça correspond avec le 3ème album. Elles sont toutes dans la même famille et garder des chansons du premier et du deuxième avec celles du troisième album montre aux gens ce qu’on va faire. Elles vont toutes avec les nouvelles chansons si ça a un sens. »
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Par ailleurs, il rappelle que le but de cette tournée est « de montrer aux gens où nous en sommes maintenant avec les nouvelles chansons » et ainsi de présenter le nouvel album. Ce but est sans aucun doute atteint. L'album 5SOS3 a désormais un nom : Youngblood. Il sera dans les bacs le 22 juin et contient 16 chansons (pour la version deluxe). A priori, nous pouvons nous attendre à des titres dans la même veine que ceux qui nous ont été présentés en live. Le groupe a travaillé avec un réalisateur différent des albums précédents ce qui participe probablement à leur renouveau musical. D’autres collaborations sont aussi à attendre, notamment avec Mitchy Collins (Oh Honey, lovelytheband) qu’Ashton décrit comme « le diable, l’ange, le menteur, le voleur et tout dans [sa] vie de toutes les meilleures façons. » Il ajoute : « il a inspiré notre groupe dans le sens où on savait tous qu’on voulait réussir de grandes choses avec notre nouvelle musique. Certaines de nos paroles sont à propos de lui, certaines de nos paroles ont été écrites avec lui, vous l’entendrez sur le nouvel album. Il a une chanson qui sera sur notre album. » On sait depuis que cette chanson s’appelle Ghost of You et avons hâte de l’entendre !
Pour conclure, nous avons hâte de poser nos mains et nos oreilles sur le troisième album de 5 Seconds of Summer ainsi que de les voir et revoir lors de leur prochaine tournée européenne (qui devrait être annoncée incessamment sous peu). Nous vous reparlerons d’eux dans les mois à venir, soyez en sûrs !
[Setlist complète: She Looks So Perfect, Girls Talk Boys, Disconnected, Moving Along, She’s Kinda Hot, Valentine, Amnesia, Lie To Me, Waste The Night, Talk Fast, Youngblood, Jet Black Heart, Want Your Back.]
Un grand merci à Capitol France et particulièrement à Virginie ainsi qu’à Khloé/Aude (Above The Noise) et Cléa (Rock Ur Life) pour cette interview !
#texte: clémentine tricaud#interview: auxane beau et clémentine tricaud#5 Seconds of Summer#5sos#interview#live#concert#capitol fr#Yoyo#Paris
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