#terre creuse
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ernestinee · 22 days ago
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Ça ne sert à rien de lire ce qui suit, je le note surtout pour me souvenir de mon état qd je relirai tout ça en janvier prochain.
Tout a commencé par une vieille voiture jaune, apparemment rare, que l'homme veut retaper.
La voiture est en ce moment garée dans l'abri de jardin. Pour qu'elle soit garée là, on a enlevé tous les outils, vélos etc. et on les a mis sous l'abri à bois que j'avais construit seule l'année dernière souvenez-vous j'avais fait un billet tellement j'étais fière d'avoir fait ça pour y ranger le bois. Bah c'est rempli d'outils, de vélos, de motos, d'un quad, et de zéro bois.
Donc on a fait une grande dalle de béton devant l'abri de jardin. Ça n'a l'air de rien mais ça demande de:
- Faire un trou: retirer la terre sur 30 cm. Stocker cette terre, le tas est immense.
- commander des tonnes de graviers et de sable, qui seront livrés à l'avant de la maison alors que l'abri de jardin est à l'autre bout du terrain.
- déplacer ces tonnes de graviers et de sable vers l'arrière du jardin. Des brouettes et des brouettes.
- stocker 50 sacs de ciment de 25kg chacun au sec. Donc dans l'entrée de la maison parce qu'il y a rien de sec à l'extérieur et l'abri de jardin est envahi par la voiture. Donc enlever de cette entrée le meuble, le porte-manteaux, les manteaux, les chaussures, les trucs qu'on trouve dans une entrée de maison. Donc avoir tout ça en vrac dans la maison.
- Remplir la moitié du trou d'une sorte de gravier fin qui s'agglutine qd on l'écrase. Écraser tout pour que ce soit bien plat. Mettre un plastique au dessus.
- Aller chercher une bétonnière (elle a 50 ans) avec la remorque. 1h de route. Pire trajet de ma vie, je vais faire de la tachycardie si j'y repense. Et je ne parle même pas de comment on l'a mise dans la remorque. Il va falloir faire le chemin inverse qd on va la rendre, ça me rend déjà malade.
- faire du béton. 10 pelles de graviers+ 8 pelles de sable + un seau de ciment+ 1/2 seau d'eau. Puis transporter cet amas dans le trou. 15 cm d'épaisseur de béton à mettre de niveau et à lisser. Des brouettes et des brouettes.
- laisser sécher.
Dans deux semaines, la dalle durcie pourra accueillir sa voiture. Du coup l'abri de jardin pourra retrouver les vélos, le quad, les motos, les outils,etc.
Du coup mon abri pour le bois pourra accueillir du bois. Qui poireaute sans abri depuis mars dernier.
Alors. Le tas de terre. L'immense tas de terre. Il y a un projet qui est de décaisser un sentier pour l'instant en graviers, se débarrasser de tout ça et y mettre la terre toute propre du fameux tas. L'autre projet est de laisser les graviers et se débarrasser de la terre mais je sais qu'un jour on fera ce sentier en herbe et on devra acheter de la bonne terre. Alors que là, elle est là. Donc ça va me casser les couilles mais ce sentier est le prochain projet d'envergure. Un sentier de 60m de long, pour que la voiture jaune puisse aller et venir de son abri jusqu'à la route - quand elle roulera. A l'emplacement des roues, on va mettre des dalles creuses pour que l'herbe continue de pousser mais que le sol ne s'écrase pas, et éviter les grosses flaques. En gros, il va falloir creuser sur 20 cm de profondeur, mettre 10 cm de stabilisé, puis 5 cm de terre puis les dalles creuses, et remplir ces dalles de 5 autres cm de terre, puis semer de l'herbe. Je veux aussi que ce soit un couloir pour que les animaux du champ en face de la maison puissent rejoindre la prairie de l'autre côté de la maison quand les tracteurs sont dans les champs. Tous les voisins ont des chiens, il n'y a que chez moi que la faune est tranquille (à en croire par la quantité de lapin et de hérissons qui se réfugient).
Autre projet plus sympa et rapide pour cet automne, refaire un gazon, pcq là ça a été le chantier trop longtemps. Et aussi, planter des bulbes de crocus dans l'herbe.
Faire des abris pour les hérissons déjà maintenant avec les feuilles mortes, pour augmenter la quantité de bestioles à ces endroits là.
Élaguer le chêne en janvier.
Délimiter un nouveau sentier de brouette pour la gestion du bois l'année prochaine. Pcq on va recevoir 8 stères à fendre courant février.
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jeanchrisosme · 2 months ago
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Dans cette société, je me perds, je m’éteins, fatigué des visages qui se fondent dans le rien. Les masques, les sourires, les mensonges fardés, chaque jour, je me heurte à leur fausse clarté. Le bruit incessant de leurs vaines paroles, les promesses creuses, les espoirs qui s’envolent, sous l’éclat de l’ego, ils se dressent, ils mentent. Leurs âmes sont des ombres, des ombres qui chantent. Ils courent, ils s’agitent dans des rêves de fer, aveuglés par l’or, ils piétinent la terre. Je suffoque dans leur danse, je crie dans le silence, je ne veux plus voir leurs rires d’indifférence. Leur monde m’échappe, il m’écorche, il me blesse. Je cherche un refuge loin de leur bassesse. Car sous le vernis de leurs faux idéaux, je sens le vide immense et trop tôt. Alors je me détourne, je m’enfuis, je m’efface, cherchant une paix que leur tumulte écrase. Dans cette société qui m’épuise et me broie. Je ne trouve plus l’éclat de ce qui fait moi.
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bruleeparlalune · 1 year ago
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Traduction française de Fear & Hunger 2 - Termina - #2
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Comme prévu, nouvel update sur la traduction française de F&H2. Ça avance lentement mais sûrement, en espérant que je puisse la sortir avant la prochaine MAJ du jeu. Haha.
Traduction faite durant le mois :
Les objets : les noms et descriptions des objets, de la nourriture, des objets de soin, des livres et les morceaux de gens ou d'animaux ou d'autres bestioles pas protégées par la SPA.
Les noms des ennemis et de leurs membres.
L'extérieur du train. Comprends la discussion du début de jeu, ainsi que les discussions de hub.
Première rencontre avec Per'kele.
Maison de l'homme des bois. Avec le sous-sol.
Une partie de la vieille ville, qui correspond à la zone du soldat 1, de l'extérieur du manoir du maire et Karin à l'entrée de la maison.
Petit sneak peak juste en dessous !
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Il y a quelques points que je veux particulièrement remonter. Par justification de traduction, d'appel à l'aide, ou parce que c'est particulièrement intéressant.
Les ennemis
La majorité vont être traduit : Villageois/Villageoise, Fusilier, Homme-Pillier, Vieille aux rats, Dance Mécanique, Clébard Fétide, Cocon Imparfait, Lunette Chialeuse...
J'en profite du coup pour proposer la traduction de Moonscorch, qui serait du coup Flambelune. Cela donnera le cancer de la Flambelune, et un Flambeluné.
J'hésite grandement à traduire les nom Needles et Stitches, qui pourrait être traduit par Seringues et Soutures, mais ça ne sonne pas top. Mais ça fait flic de laisser des nom en anglais dans une trad française.
En parlant de flic, je comptais traduire Bobby par Flic/Flicaillon/Poulet, mais ça enlèverai le contexte du nom. En Angleterre, bobby est un mot familier pour désigner les policiers londoniens, avec leur casque bombé. Vu le design de l'ennemi dans le jeu, le nom restera.
Par contre, Bellend sera traduit par Gland. C'est très important.
Avis à la population, mais surtout aux experts : pour l’ennemi Sew Job, le mot existe bien en anglais, mais je ne trouve pas d'équivalent en français. Enfin si, ce serait Travaux de couture, mais ça sonne faux. Pour le moment, le nom placeholder pour cet ennemi serait Peau Rapiécée. Question pour les gentils messieurs et madames de mon PC qui font de la couture : est-ce que vous avez un mot pour Sew Jobs, dans votre domaine ?
2) Première rencontre avec Per'kele
Point général, car il concerne tout le texte, mais j'ai dû bidouiller un peu pour garder le texte le plus neutralement genré possible.
3. Extérieur du train
La manière dont est fait le jeu, chaque zone comprend tous les dialogues et textes possible dedans, que ce soit les Party Talk, les diagnostiques médicaux, les discussions avec les NPC, lorsqu'on fouille dans des objets... En même temps, des textes se répètent entre chaque zone, alors qu'ils devrait être dans l'onglet Common Events... Après, ce sont des textes que je ne traduit qu'une fois, puis je les recopie dans les autres zones. Je n'aurai pas à les retraduire et ça m'avancera le travail.
Cette partie là a été longue à traduire, car elle comprend à la fois la discussion du début de jeu (et les alternatives selon le personnage qu'incarne le joueur), mais aussi toutes les discussion de hub (Marcoh et Tanaka qui boxe, Olivia qui creuse la terre, Henryk qui fait sa popotte dehors, Daan qui clope). Il y a d'autres zones comme ça, qui sont pas mal chargée de texte, comme l'intérieur du train, le bar jazz, et l'intro des personnage.
Pas mal de dialogue sont des ref à d'autres média, comme par exemple la référence à Jimmy Buffet quand on demande un coup à boire à Daan au bar (je reviendrai sur celui-là plus tard). Là, lorsqu'on essaye de l'embrigader dans notre groupe alors qu'il est au complet, il refuse en disant qu'il sera juste un "party poison". Je n'ai pas réussi à trouver si c'était une expression idiomatique ou bien une référence. La seule référence que j'ai trouvé, c'est un titre de MCR (qui est nul à chier imo). Du coup, dans le contexte, je pense qu'il voulais dire "plombeur d'ambiance".
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Les "Bremen pigs" de Karin. On n'a pas l'air, en français, d'avoir un équivalent de l'insulte "pigs", sauf dans le cas de la police, où c'est poulet. Du coup, Karin dira dans la traduction "chiens de Bremen" ou "chiens brêmois", qui gardent le côté insultant et la comparaison aux animaux.
Je crois avoir bien passé en revu sur quoi j'ai taffé ce mois-ci. Avec les vacances de Noël, je devrais pouvoir mieux travailler dessus et bien avancer.
Prochaine update le mois prochain !
Joyeux Noël et bonnes vacances à tous !
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kiki-de-la-petite-flaque · 28 days ago
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Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? - Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie!
Charles Baudelaire, L'ennemi
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onceupontimebrl · 1 month ago
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Tout a changé
Rien n'a changé
Ici
Les rues sont toujours les mĂŞmes
Elles paraissent
Plus petites
Plus calmes aussi
Le décalage se creuse
Entre ce que j'Ă©tais
Et ce que je suis
C'est lĂ 
Dans la ville de mon enfance
Que l'evidence
Me transperce
Je ne sais plus
Qu'elle est la version
Que je préfère
Et pourquoi
Je vogue si loin
De la terre
De cette enfance.
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groennuuk · 3 months ago
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Alain en mourant met fin au magnifique chapitre d'une époque révolue dont il fut un monument souverain.
Il a représenté le meilleur du cinéma prestigieux de la France, un ambassadeur de l'élégance, du talent, de la beauté. Sa disparition creuse un vide abyssal qu'aucun ni personne ne pourra combler.
Je perds un ami, un alter ego, un complice, nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux et je pense à une phrase d'Alfred de Vigny dans "Le Mort du Loup" :
"A voir ce que l'on fut sur la terre et ce qu'on laisse - Seul le silence est grand, tout le reste n'est que faiblesse."
18 août 2024 Brigitte Bardot
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neant-blanc · 4 months ago
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Bakou (AZ) → Alat (AZ) Partie 2 – 08.12.23
La mer couleur métal à gauche, les plaines désertiques à droite, le paysage monotone s’écoule lentement le long de ce troisième jour de marche. La route au trafic ininterrompu se prolonge à l’infini, filant droit comme un trait de crayon à la règle sur une immense feuille de papier jauni, et ne déviant que pour contourner les zones industrielles avec leurs machines béhémothiennes luisantes sous le soleil. La nuit s’annonce quand j’arrive au pied des murs érodés d’un ancien caravansérail. L’édifice, depuis longtemps à l’abandon, élève ses murailles de terre sèche sur le bas-côté d’une voie de chemin de fer. Un peu partout sont gravés dans les parois friables des messages en russe, azéri et arabe. Les escaliers menant aux tourelles se morcellent sous mes pas, alors je fais demi-tour et m’installe dans la cour intérieure malgré le vent qui la balaye au gré des bourrasques. À part le passage occasionnel de convois ferroviaires et des aboiements lointains, la nuit se fait calme. Je pense à tous ces voyageurs qui se sont succédé pendant plus de cinq-cents ans et souris pour moi-même, dans le noir, à l’idée d’ajouter mon nom à cette longue liste. Je me lève dans le gris de l’aube et monte précautionneusement à l’étage pour admirer le lever du jour sur la mer Caspienne. Cette fois je lâche véritablement la voie rapide pour crapahuter dans le chaos pierreux du parc naturel de Gobustan. Je rejoins ensuite un hameau à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de Alat. Mes mollets tirent et je me sens très sale, mais je devrais pouvoir atteindre le port avant la tombée de la nuit. Dans les rues défoncées et silencieuses, je déambule tel un fantôme. Je longe les façades des maisons exhibant leurs parpaings et le ciment grossier. Aux abords du village, le sol du désert se creuse en un labyrinthe de galeries et de boyaux terreux façonnés par la sécheresse que les habitants, visiblement, utilisent comme décharge. Des tas d’ordures y brûlent, dégageant de minces rubans de fumée noire et une odeur râpeuse que je sens se coller à mon palet. Je vois arriver un troupeau de moutons depuis longtemps annoncer par le tintement de leurs cloches. Le berger m’accoste avec un large sourire, il veut savoir ce que je fais ici. Petit, comme tassé sous son chapeau, il lève vers moi une figure goguenarde tannée par le soleil. Je lui dis que je veux rejoindre Alat à pied. Il secoue la tête, semblant indiquer un désaccord. Avec l’aide de mon portable, je lui demande pourquoi je ne peux pas. Sans se départir de son sourire, il me bondit dessus et fait mine de me mordre la jambe avec ses mains simulant des mâchoires. J’ai bien failli le frapper sous le coup de la surprise. Je le questionne, aussi préoccupé par les augures que par le colporteur lui-même. Tout en se mettant à aboyer et grogner, il écrit une phrase que mon portable traduit en deux mots : « chiens faim ». Il image ses propos avec quelques jappements supplémentaires et des signes du bras pour m’écarter des dédales bordant le village et m’indiquer un grand détour par delà un tertre plus à l’ouest. Je le remercie en azéri ce qui le fait beaucoup rire. Avant de se quitter il me tend son bâton et pour être sûr que j’ai compris, mime des coups dans le vide et imite les gémissements d’un chien, ce qui le fait s’esclaffer de nouveau. J’accepte son cadeau et repars, la boule au ventre. Je verrais effectivement au loin des meutes de chiens errants, mais n’en rencontrerais aucune, à mon grand soulagement.
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samsonsaez · 1 year ago
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Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rĂŞve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?
- Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie!
Baudelaire
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raveledits · 2 years ago
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OLD FC CHALLENGE  ⇝ Maeria Elric Orseund.
[ weapon for the wrong guys, wind turns into blades in her hands, magical and hunted ]
extraits fav de vieux rps:
(lost father found again)
❝ I don’t know how to be that girl anymore. Son poing arrache les larmes de ses yeux. I’m sorry, but I don’t think you’d like who she became. ❞
(we were children when you saved me, then you were my ghost, and now you’d like me to think you are my devil but i never craved another’s touch so much)
❝ Si elle avait mille âmes, elle les lui donnerait toutes ; mais elle n’en a qu’une, alors il la prend milles fois.
Il l’assassine. Creuse la tombe morose et elle contemple, les bras en croix, son ange noir la couvrir de terre. Jusqu’à ce qu’enfin, le souvenir vénusté s’engouffre.
She’s there, barely breathing, barely existing, somewhat unreal, thinking he might still care for he murders her with such devotion. ❞
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directmag · 8 months ago
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[Regarder] Godzilla x Kong : Le nouvel Empire (2024) Film en streaming VOSTFR – VF
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papadustream.cfd
-Regarder Godzilla x Kong : Le nouvel Empire en streaming sur Papadustream.cfd : Streaming Le dernier opus de la franchise Monsterverse de Warner Bros. montre des signes d'une imagination anémique. Rien dans “Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire” ne fait sens, ce qui n'est pas, en soi, un problème. Nous ne sommes pas installés confortablement dans nos sièges de cinéma avec notre popcorn rassis pour discuter de métaphores et de science ; nous sommes ici pour les stars du titre. À propos de ce titre : “Godzilla x Kong” (censé évoquer divers autres titres dans d'autres films Godzilla, non hollywoodiens) pourrait signifier Godzilla multiplié par Kong, ou Godzilla croisé avec Kong, ou encore Godzilla contre Kong — une sorte de permutation de titans. Quoi qu'il en soit, il y aura des coups. Nous sommes là pour les coups.
Ce que nous ne sommes pas là pour voir, ce sont les humains, ce qui est chanceux, car ils tombent comme des mouches. La plupart des personnages des derniers films — y compris celui de 2021 “Godzilla vs. Kong” (également réalisé par Adam Wingard) — ont disparu, largement sans explication. Notre personnage principal maintenant est le Dr Ilene Andrews (Rebecca Hall), mère adoptive d'une préadolescente, Jia (Kaylee Hottle), membre de la tribu Iwi, qui communique directement avec Kong par le langage des signes. J'ai particulièrement regretté l'absence du Dr Nathan Lind d'Alexander Skarsgard, dont l'absence est en quelque sorte expliquée mais pas pleurée, et qui a été remplacé, pour des raisons narratives, par un vétérinaire farfelu des titans joué par Dan Stevens. (Pour une raison quelconque, je suppose pour signaler l'excentricité, Stevens arbore un accent australien exagéré.)
Ils sont rejoints une fois de plus par Bernie Hayes (Brian Tyree Henry), le podcaster-blogueur-documentariste-bizarre du dernier film. Pour une raison quelconque, il est convaincu que personne ne croit ses histoires sur les titans, même si le véritable Godzilla erre sur Terre et est montré aux actualités télévisées. (Je suis plus bloqué sur l'idée étrangement fantastique qu'il soit un blogueur populaire. N'aurait-il pas déjà un Substack à présent ?)
Ces humains sont assez ennuyeux, plus anémiques que dans le dernier film. Ils sont là uniquement pour propulser le récit à travers cette histoire, qui commence avec Kong vivant dans la Terre Creuse (exactement ce que ça semble être) et Godzilla à la surface. Tant que les deux ne se rencontrent jamais, tout va bien — et par tout, je veux dire l'humanité.
Ce qui signifie, bien sûr, qu'ils se rencontreront. Les scientifiques repèrent Godzilla en train de faire la sieste dans le Colisée, puis de se frayer un chemin à travers l'Europe et le nord de l'Afrique, absorbant apparemment autant d'énergie nucléaire qu'il le peut car il sent une confrontation arriver. En même temps, quelque chose ne va pas du tout dans le monde de Kong en dessous. Et Jia fait aussi des rêves étranges — des rêves qui mènent à une expédition dans la Terre Creuse.
Ce qui suit est une tentative d'établir beaucoup de mythologie pour la franchise Monsterverse. (Leur terme, pas le mien.) C'est une grosse erreur. Vous pouvez dire que c'est une erreur, parce que toute cette mythologie doit être révélée dans un dialogue explicatif fastidieux. Plus important encore, une fois que vous savez ce qui s'est passé dans le passé, vous savez précisément ce qui va se passer dans le présent, ce qui arrache tout suspense restant au film, ne laissant que les coups. (Tellement de coups.)
D'ailleurs : cette série a-t-elle besoin d'une mythologie ? Godzilla et Kong ont tous deux une riche histoire cinématographique sur laquelle s'appuyer — c'est le 38ème film pour Godzilla et le 13ème pour Kong, et bien qu'ils n'aient pas partagé l'écran jusqu'à récemment, ils apportent tout leur bagage et leur histoire avec eux. Cela ressemble à une tentative désespérée pour la franchise de crossover de justifier à la fois son existence et sa continuation.
Ce qui n'est pas surprenant. Le bilan de cette série donne le tournis. Le film de 2014 “Godzilla”, une sorte de redémarrage de la série originale de Toho mettant en vedette le personnage, était un film légitimement excellent, équilibrant spectacle et pathos humain. Mais ensuite sont venus “Kong: Skull Island” et “Godzilla: Roi des Monstres”, tous deux censés construire un univers partagé, tous deux non seulement mauvais mais vraiment déprimants. Ensuite, il y a eu “Godzilla vs. Kong”, qui n'était pas, techniquement parlant, bon — mais il promettait une confrontation et l'apportait, avec un coda tardif de coopération involontaire et visuellement spectaculaire entre le singe massif et le lézard nucléaire. C'était un plaisir à regarder, surtout parce que le climax arrivait enfin : les deux monstres avaient enfin leur rencontre tant attendue.
Mais avec ce zénith dans le rétroviseur, “Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire” n'a plus beaucoup de route à parcourir, et ça se voit. Les meilleurs moments impliquent Kong se déplaçant à travers le paysage, Godzilla piétinant et écrasant des choses, et bien sûr la confrontation finale inévitable, qui réserve quelques surprises. Kong en particulier semble n'avoir aucun problème à communiquer sans langage humain, et ces scènes prolongées sont tellement amusantes à regarder qu'il est décevant de revenir aux humains.
Certes, les humains peuvent être une partie fructueuse de ces films de monstres. Le récent film japonais “Godzilla Minus One”, produit pour une fraction du budget de “Godzilla x Kong” et récipiendaire de l'Oscar des meilleurs effets visuels cette année, parvient à combiner la créature avec un véritable pathos et un accent sur le coût humain de la guerre, de la culpabilité et du traumatisme. C'est plus en phase avec l'origine de Godzilla, aussi, en tant que
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morphinedoutretombe · 1 year ago
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Déteste moi si cela peut te soulager, te satisfaire... Rien ne peut atteindre ce qui n'a jamais existé... Tu me vois... Mais je suis une coquille vide... Qui craque sous tes coups de langue de vipère... Tu toucheras le fond bien avant moi... Car toujours je creuse vers l'espoir... De disparaître de cette terre amère... Tu ne me comprends pas... Tu ne me briseras pas... Tu perds ton temps... Et je gagne peu à peu ma place dans la tombe... Tu te fatigues pour rien... D'autres ont déjà vidé mon corps de toute sa vie... Les cicatrices en trop grands nombres ne retiennent plus mes viscères... En moi, tout a pourri... Entrée en moi la haine a parcouru chacune de mes cellules... Mes yeux ne reflètent que ta propre image... Le néant est mon compagnon de galère... Je connais la solitude, le dégout, l'abandon, la trahison, le rejet, la violence, la déchéance... Que crois tu m'apprendre sur l'espèce humaine? Sur sa capacité a commettre le pire avec le sourire? Nous sommes néfastes... Regarde toi... Tu n'es pas mieux qu'un autre... Tue moi si tu veux... Car je n'aurais peut-être pas la lâcheté de céder par moi même... Puis cette carcasse me déplaît... Trop lourde et faible... Explose si ça peut sauver une autre que moi... Je te déçois... Trop habituée à ramper pour survivre... Je saigne jusqu'à tes pieds... Je te contamine... Te condamne... A n'être que toi... Je vomis la vérité pour une dernière fois...
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mauditcherubin · 1 year ago
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Journal sept juin
Depuis deux semaines j’ai retrouvé la boule d’angoisse qui me laissait jusqu’alors un peu de répit. Elle s’est installée dans mes côtes, se contorsionne de tout côté, je la sens qui vibre en moi. Souvent elle s’étire et s’étend, prend la forme d’un haricot qui prend sa place dans l’abdomen bousculant les organes sur son passage.  Il y en a du monde dans mon ventre. Au niveau du pubis j’ai deux enclumes bien symétriques qui se balancent d’avant en arrière. A cause de ça je perds souvent l’équilibre en marchant dans la rue. C’est en cela que la vie est difficile vous savez tout ça n’est pas qu’une histoire de maladie mentale et tout ça n’est pas dans ma tête. Je sens bien dans ma gorge une couronne d’épine qui enserre mes cordes vocales. Je sens bien dans mon ventre ce néant qui se creuse un peu plus chaque jour. Le néant, c’est ça le pire. Je le sens se prélasser en moi, et ronger doucement tout autour. Je n’aurai jamais d’enfant il se ferait bouffer avant même de naître. Je la sens cette douleur qui vient mouiller mes yeux ça n’est pas dans ma tête. J’ai les mains qui tremblent sans raison, le coeur qui s’affole sans raison, je ne respire plus très bien. Je ne me souviens pas d’un moment où le vide n’était pas là. Je ne me souviens plus. Il faut toujours qu’il se fraie un chemin, qu’il se terre entre deux organes avant de tout envahir. Je ne suis plus femme. Je suis un corps qui se bat contre le vide. 
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solhrafn · 2 years ago
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J'ai croisé avec le gamin une corneille assise au milieu d'une route.
Sans blessure apparente le petit corvidé n'essaie pas de s'enfuir. Je mets mes gants, ceux que je garde dans la voiture en cas de pépin, je prends l'oiseau, le dépose dans une boite dans le coffre, et on rentre. J'essaie de lui donner à boire et à manger, mais la petite créature peine à respirer. Je la laisse tranquille sur ma pelouse. 30 minutes plus tard, elle n'est plus. Le messager du vagabond à rendu l'âme.
Je vais dans le coffre, je sors la pelle d'infantrie et je creuse dans un coin du jardin sans herbe. J'y dépose la carcasse et la regarde droit dans l'oeil, celui-ci encore humide mais déjà vitreux. Son expression me paraît triste. A défaut de bucher funéraire, petite bougie pour l'animal que j'ai nommé Muninn. Celui qui ne revient pas.
Demain je déposerait une grosse pierre sur la terre meuble, ou en tout cas quelque chose pour empêcher les charognards de le trouver.
Et dans environ un an j'aurai des petits ossements Ă  blanchir.
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kiki-de-la-petite-flaque · 2 years ago
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Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé ça et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits
vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
OĂą l'eau creuse des trous grands comme
des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rĂŞve
Trouveront dans ce sol lavé comme une
grève
Le mystique aliment qui ferait leur
vigueur ?
- Ă” douleur ! Ă” douleur ! Le Temps mange
la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se
fortifie ! "
Charles Baudelaire, " L' ENNEMI " - " Les Fleurs du Mal "
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vaevictis2 · 2 years ago
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Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise,  guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues  sans risquer de se faire attaquer et rançonner.  Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…   Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont  permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers. 
Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?  Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction. 
Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2  d’une nature hostile. 
La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire,  parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.  Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »
© Bernard Lugan - L’Afrique réelle n°157 - Janvier 2023
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Mesdames et messieurs, bonsoir!
Mes plans ont été un peu bousculés aujourd'hui, puisque j'ai appris qu'il s'agit d'une fête nationale : l'ANZA (pour Australian and New Zealand Army Corps), qui met à l'honneur les soldats tombés lors des différentes guerres mondiales/Vietnam, etc. Du coup, jour férié national ! (Ce qui explique pourquoi tous les hôtels étaient remplis hier soir) Mais uniquement jusqu'à midi, c'est un concept original. Je commence donc ma journée par une petite parade militaire, suivie de scouts qui massacraient la marche au pas avec gaieté, et tous les enfants des collèges/lycées privés du coin. Tous en uniforme du coup, c'était très chou 🥰
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Avant la parade, j'ai essayé de téléphoner au centre de gestion des grottes que je voulais visiter, ils s'annonçaient fermés, snif. Puis prise d'un doute, je rappelle vers 11h : vous vous souvenez du concept du demi jour férié ? C'était applicable pour mes grottes \o/ J'ai donc enfin pu visiter mes grottes à vers luisants (ou asticots luisants, comme dit par notre guide, mais "c'était quand même vachement moins accrocheur"), même si je ne peux pas les prendre en photo : photosensibles, ils réagissent aux flashs, s'éteignent, et meurent de faim... Oups.
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Je suis ensuite passée dans un centre de réhabilitation de la faune sauvage, où ils sauvent à peu près toutes les bestioles à poils ou à plumes qu'ils trouvent dans la région !
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On a eu le droit à un exposé super intéressant sur le diable de Tasmanie, dont j'ai enfin pu voir des spécimens ! Ils ont une technique de reproduction originale : les petits naissent alors qu'ils ne font pas encore la taille d'un grain de riz, ils sont entre 30 et 40, rejoignent la poche de la maman (le diable est un marsupial), et doivent se battre pour obtenir ... Une des 4 tétines disponibles. Un peu violent comme départ dans la vie !
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Les diables ont un gros souci qui est apparu récemment : une maladie est apparue dans la population et les décime. C'est un cancer contagieux (oui, c'est super bizarre) qui se transmet de sang à sang; si beaucoup de diables étaient au début résistants, avec la raréfaction de l'espèce et l'appauvrissement du pool génétique, ils sont de plus en plus sensibles à cette maladie. Tellement en fait que les diables reproduits en refuges ne sont pour l'instant pas relâchés, ils attendent d'avoir réussi à créer des lignées résistantes qui pourraient renouveler ledit pool génétique.
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Ils ont tout un tas de kangourous en liberté aussi, qui peuvent se balader soit avec les humains, soit aller se cacher dans une partie du parc où ils sont tranquilles...
Mais comme nous l'explique le guide, ils ont bien compris que humain = gourmandises distribuées ! (Il y a des petits sacs de nourriture en vente à l'entrée)
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J'ai même croisé quelques mamans avec leurs bébés, trop chous 🥰
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On fait aussi la rencontre d'un wombat de dix huits mois abandonné très très jeune par sa maman blessée, et donc nourri et biberon et non relâchable : c'est un peu la mascotte du refuge maintenant. J'apprends au passage que le wombat a une énorme plaque de cartilage au niveau des fesses (ça fait "toc toc" comme du carton quand on tape dessus) : c'est un de ses moyens de défenses. Quand il est attaqué, il creuse d'abord pour mettre de la terre dans les yeux de son assaillant, puis il lui montre ses fesses pour que ce soit une zone difficilement attrapable, peu innervée et peu irriguée qui trinque, et si ça ne marche pas, il s'aplatit au sol, attend que son prédateur passe au dessus, et l'écrabouille contre le plafond en se redressant de toutes ses forces... Une des raisons pour lesquelles ils ne faut pas laisser chiens ou enfants s'enfoncer dans un terrier de wombat ! (L'autre étant qu'il croque dans cette carotte comme moi dans un macaron, ça a des sacrés dents cette bestiole)
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La journée se finit tranquillement devant un coucher de soleil magnifique (même si mon téléphone a du mal avec cette luminosité spéciale), avec vue sur les gorges de Alum Cliffs.
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VoilĂ , j'aime ma vie đź’•
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