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agnesmai · 8 years ago

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Son of Pulp / Fils de Pulp

NOTE : On fridays I usually like to publish articles or inspiration sessions, I’ve just finished to record a video about jewelry making, did turn out as planned, the upload is long, crap internet connection crap and the upload froze twice while I was trying to upload it on youtube... My relationship with technology most of the time...

Le vendredi en règle général j’essaie de publier des articles ou des inspi sessions, je viens de terminer de filmer une vidéo tuto bijouterie, ça s’est pas vraiment passé comme prévu. Connexion internet capricieuse, l’upload a freezé deux fois... La technologie et moi, la plupart du temps...

So I decided to repost on old article instead. Hope you like it ! Donc je re-publie un ancien article, j’espère que ça te plaira !

It was realeased in 1994, it was a hit at the time, and we still talk about it today. One of my favorite movie of all times, and one of the directors I admire the most.

To make this article I based myself on two books, I picked what I thought could be interesting to share with you, I made my little mix switching from french to english.

If you are a Tarantino lover, I can only recommend you to get those : Quintessential Tarantino, Edwin Page, Edition Marion Boyars Publishers LTD 2005 Quentin Tarantino… Fils de Pulp. Sa vie, ses films, sa culture, Edition Fleuve Noir 1999

Ce film est sorti en 1994, ça a fait un carton tout de suite, et on en parle encore à l’heure actuelle. Un de mes films préférés de tous les temps et un des réalisateurs que j’admire le plus.

Pour réaliser cet article je me suis basée sur deux bouquins, j’ai fait ma petite tambouille. J’ai essayé de prendre des infos que je trouvais intéressantes à partager avec vous. Si vous êtes un ‘Tarantinophile’, je ne peux que vous encourager à vous procurer ces ouvrages : Quintessential Tarantino, Edwin Page, Edition Marion Boyars Publishers LTD 2005 Quentin Tarantino… Fils de Pulp. Sa vie, ses films, sa culture, Edition Fleuve Noir 1999

The Birth of Pulp Fiction / La naissance de Pulp Fiction

«Half of my inspiration is from life and the other half is from those movies I watched.» Quentin Tarantino

Pulp : A soft, moist, shapeless mass of matter A magazine or book containing lurid subject matter and being characteristically printed on rough, unfinished paper.

It is during a chat between Quentin Tarantino and Roger Avary that the idea of Pulp Fiction rose. At the beginning, the project was initially called «Black Mask». The idea was quiet simple: creating 3 stories using the ‘pulp pattern’. In 1993, while Quentin was in Amesterdam, finishing off the script, Harvey Weinstein successfully convinced Miramax to take part in this project. Which also happened to be co-produced by Danny De Vito’s company, Jersey Films with a rather small budget of 8M$.

Tarantino had originally wrote the script for the Tri-Star studio, who said no straight away partly because they didn’t think it would be funny I wonder who’s laughing now ^^

«Une moitié de mon inspiration est issue de la vie, l’autre moitié des films que j’ai vu.» Quentin Tarantino

Pulp : Partie charnue, molle du corps Livre ou magazine sur des sujets «à sensations» imprimé sur du papier bon marché

L’idée de Pulp Fiction est née d’une conversation entre Quentin Tarantino et Roger Avery. La base du projet baptisé dans un premier temps «Black Mask» était simple : 3 histoires construites sur le même modèle que les ‘pulps’. En 1993, alors que Quentin finissait d’écrire le script à Amsterdam, Harvey Weinstein parvint à convaincre Miramax de prendre part à ce projet, qui fut co-produit par la compagnie de Danny De Vito, Jersey Films, avec un budget relativement modeste de 8 millions de dollars.

Tarantino avait initialement écrit le script pour le studio Tri-Star qui a refusé le projet immédiatement, la raison principale ? Ca n’avait pas l’air assez drôle (on se demande qui se marre maintenant ^^ )

Tarantino’s Touch / La Patte Tarantino

The direction «You always have to surprise the viewer, but you have to use reasonable ground situations that could happen to anybody [...] I like to do an unexpected U-Turn at some point, and all of a sudden, without any explanations, the viewer finds himself in another movie.»

«The idea is to take genre characters and put them in real-life situations and make them live by real-life rules.»

La mise en scène «Il faut toujours surprendre le spectateur mais en partant de situations justifiées pouvant arriver à tout le monde [...] ce qui me plait c’est d’opérer un virage à 180° que d’un seul coup, sans rien comprendre, le spectateur se retrouve dans un autre film.»

«L’idée c’est de prendre des personnages s’apparentant à un genre, et de les mettre dans des situations de la vie courante, de les faire vivre avec les principes régissant la vraie vie, la vie réelle.»

The music «When I’m writing a script, one of the first things I do is find the music I’m going to play for the opening sequence. I can’t go forward until I figure out how I’m going to start - what the opening mood music will be.»

«In my opinion, Pulp Fiction embodies a Rock’n’Roll version of western spaghetti [...] a clear solution came up to me while I was listenning to Kool and the Gang’s Jungle Boogie; I had a sort of revelation, I thought that not only this movie was influenced by western spaghetti but also Black movies shot throughout the Seventies (the blackxploitation era).»

La musique ��Lorsque je suis en train d’écrire un script, l’une des premières choses que je fais c’est de trouver la musique que je vais utiliser pour la séquence d’ouverture du film. Je ne peux pas aller plus loin tant que je n’ai pas décidé comment ça va commencer - quelle ambiance musicale aura le commencement.»

«Pulp Fiction représente pour moi la version Rock’n’Roll du spaghetti western [...] une solution s’est imposée d’elle-même alors que j’écoutais Jungle Boggie de Kool and the Gang; j’ai eu une sorte de révélation, j’ai pensé que non seulement ce film était influencé par le spaghetti western mais aussi par les films tournés par des Blacks dans les Seventies (la blackxpoitation).»

Pulp Facts

The Royal with Cheese. The opening exchange between Jules and Vincent about what the French call Quarter-Pounders is a reminder of the conversation between Jim and Huckleberry Finn about why the French don’t speak English.

La conversation entre Jules et Vincent à propos du fameux «Quarter Pound with Cheese» fait référence à la conversation entre Jim et Huckleberry Finn mentionnant pourquoi les français ne savent pas parler anglais.

Marsellus’ Briefcase. We never find out what is in this black briefcase, some people believe that it is the diamonds from the bungled heist in Reservoir Dogs, while some think Marsellus’ soul is somehow stowed away in it (pretty funky theory right ?! ). However for the truth to be known, Tarantino actually said that he didn’t know what to put in the case, so decided to leave it to the viewers to decide.

On ne saura jamais ce que contient la fameuse mallette noire. Certains suggèrent qu’elle contiendrait les diamants provenant du casse foireux de Reservoir Dogs, alors que d’autres pensent que c’est l’âme de Marsellus qui y réside (plutôt funky comme théorie hein?!). Toutefois, Tarantino en a parlé et a de ce fait levé le voile sur ce mystère: il ne savait pas quoi mettre à l’intérieur de la mallette, il a donc prit le parti de laisser le spectateur décider.

Mia and Vincent on the dance floor. This scene was inspired by a dance sequence in Jean Luc Godard’s movie «Bande à Part» (1964).

Cette scène a été inspiré par la séquence de danse du film «Bande à Part» (1964) réalisé par Jean Luc Godard.

Butch and Marsellus : the reunion. This is reminiscent of the scene in Hitchcock’s «Psycho» (1960) when Janet Leigh’s character, Marion Crane sees her boss crossing the road when she stops at traffic lights. Another interesting fact that can be mentionned is that the following events (the chase and what occurs in the pawn shop) were based on Roger Avary’s ideas.

Cette scène s’avère être évocatrice d’une séquence du fameux film «Psychose» (1960) réalisé par Hitchcock, lorsque le personnage de Janet Leigh, Marion Crane voit son patron traverser la rue lorsqu’elle s’arrête au feu rouge. Un autre fait intéressant que l’on peut souligner, c’est que les événements qui se produisent par la suite (la course poursuite et ce qui se passe dans la boutique de prêteur sur gage) sont basées sur les idées de Roger Avary.

Mr Wolf. Mr Wolf is based on the ‘cleaner’ character played by Jean Reno in Luc Besson’s «Nikita» (1990).

Le personnage de Mr Wolf fait référence au ‘nettoyeur’ interprété par Jean Reno dans le film de Luc Besson «Nikita» (1990).

Vincent and Jules : The duo. There’s a clear on-screen chemistry between the two actors, a chemistry that John Travolta actually mentionned in an interview : «We’re just natural together. We can’t help it. We don’t even try. We just are, and that’s very rare.»

La complicité entre les deux acteurs à l’écran saute aux yeux, John Travolta l’a d’ailleurs mentionné dans une interview : « On se comporte de façon naturelle lorsqu’on tourne ensemble, sans faux semblants. C’est comme ça. Y’a rien à faire. On est juste nous-même, et ça, c’est quelque chose de très rare.»

Lots of things happen in this movie while people are on the John / Beaucoup de choses dans ce film se produisent d’une manière ou d’une autre près des chiottes.

«Lots of things happen in this movie while people are on the John.» Tarantino has managed to make an element of real life which is ignored or seen as relatively unimportant in other movies vital to his narrative : here you see what you don’t see in other stories on the big screen; those things that we all do in our daily lives and which brings more ‘realness’ to it (people eating, taking showers, brushing their teeth, talking idly, returning from buying food and drinks...). This is partly why Pulp Fiction stands out from most other films.

Tarantino a réussi à faire d’un élément de la vie courante, qui est occulté ou relégué au second plan dans la majorité des films, un facteur clé de son histoire: ici nous voyons ce qu’on ne montre pas sur grand écran; ces choses que nous faisons tous dans la vie de tous les jours et qui rendent l’histoire d’autant plus ‘authentique‘ (des gens qui mangent, qui se lavent, qui se brosse les dents, qui bavardent de tout et de rien, qui font leurs courses...). C’est en partie la raison pour laquelle Pulp Fiction sort du lot, et se différencie des autres films.

«When you dare to make a peculiar movie, you shouldn’t be scared of how people respond to it. And even if some of them don’t like the movie, this doesn’t define them as ‘fools’. It’s just not their thing, that’s all. Nowhere it is written that a movie has to be a ‘universal piece of work’.»

«Quand on ose faire un film en marge de ce qui se fait, il ne faut pas avoir peur des réactions. Et même si certains n’aiment pas le film, cela n’en fait pas des imbéciles pour autant. Ce n’est pas leur truc, c’est tout. Il n’est écrit nulle part qu’un film doit être une oeuvre universelle.»

- Quentin Tarantino.

Bonus : The coolest movies of all time by Quentin Tarantino

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