#tableau noir et blanc
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jonathan-pradillon · 8 months ago
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Peinture design | Grand éclat noir et blanc
Peinture réalisée au couteau à la peinture acrylique sur châssis en bois recouvert d'une toile tendue en coton 100%
Rebords du tableau peints à la peinture acrylique noire
Finition / Protection : œuvre vernie à la bombe aérosol brillante
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/HKrRybKtSq0
Format : 80 cm x 80 cm x 3,5 cm
Diagonale : 113,1 cm
Poids approximatif : 1,5 kg
Date de création : 05/2024
Artiste : Jonathan Pradillon Pièce unique Œuvre signée Certificat d’authenticité fourni Emballage soigné
Prix : 350 Euros.
Pour acheter cette peinture, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/grand-eclat-noir-et-blanc
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/2204589/grand-eclat-noir-et-blanc
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0D3L7QSXP?ref=myi_title_dp
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/large-black-and-white-shine/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-large-%C3%A9clat-noir-et-blanc-2007205
Etsy : https://jonathanpradillon.etsy.com/fr/listing/1727848289/peinture-contemporaine-noire-et-blanche
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Large-black-and-white-shine/968246/11721661/view
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/oeuvres-d-art/17852704/grand-eclat-noir-et-blanc 
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valonychroms · 1 year ago
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Paris Library Ideas for remodeling a mid-sized, contemporary, carpeted family room library with white walls
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lisaalmeida · 1 month ago
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Dis-moi, pour toi
Quelle est la couleur de l'amour
Est-ce le bleu du ciel
Comme ce fameux jour
Où nos âmes se sont reconnues
Et retrouvées pour toujours
Dis-moi, quelle est la couleur pour toi
Car, pour moi, l'amour
Ce ne sera jamais le noir du désespoir
Ni le gris de ceux qui n'ont rien compris
Ce sera blanc, aussi blanc
Que la pureté des sentiments
Que j'ai pour toi, oui crois-moi
Et notre amour sera éternel
Comme les couleurs de l'arc-en-ciel
Nous ferons un beau tableau
Qui rendrait jaloux Picasso
Je veux du rouge passion
Des rêves à l'horizon
Je veux pouvoir t'aimer
De mille et une façon
Je veux du bleu turquoise
Pour qu'on soit toujours en phase
Pour vivre dans l'extase
Dessine-moi l'amour
Je veux du rouge, du jaune
Dans mon coeur
Du bleu, du vert colorent mon bonheur
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chicinsilk · 1 year ago
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Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1951. Catherine wears the “Tableau Final” grand gala dress. Black and white photo/colorized by Willy Maywald.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1951. Catherine porte la robe de grand gala "Tableau Final". Photo noir et blanc/colorisée par Willy Maywald.
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empiredesimparte · 1 year ago
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Napoléon V: You're not going to spend all our vacations revising, are you? Charlotte: Unlike some people, I'm not planning to repeat my year
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Napoléon V: Joachim and I have it all planned: revise at the last minute, like all normal people Charlotte: A real duo of losers
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Napoléon V (ignores, charms): We could rather… go for a picnic on a white sandy beach... then lie against each other and…
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Charlotte: Louis, please, I'm trying to concentrate. Why don't you go for a swim for an hour or so, until I finish? Napoléon V: Come on, darling Charlotte: That's a categorical no
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Napoléon V: Then I'll go and study too, I want to stay with you Charlotte: Really? Napoléon V: Of course, it's a honeymoon, love
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Charlotte: Okay Napoléon V: What are you studying? Charlotte: Economics
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Napoléon V: That's the one I understood best Charlotte: I doubt that, darling, you were more diligent in mathematics
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Napoléon V: "Imperfect competition refers to a situation of competition in a market where one of the five conditions of pure and perfect competition is not respected" Charlotte: That's the lesson about companies that have a large monopoly, or oligopoly, in the same market Napoléon V: I should send my Uncle Henri to take the economics exam for me Charlotte: It's not that complicated, just look at the chart by the German economist Stackelberg
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Napoléon V: I'm a Napoléon, I won't listen to a German! Charlotte (sighs): This is going to take a while Napoléon V: You're giving in?
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⚜ Le Cabinet Noir | Honeymoon at Bora-Bora, 4 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Charlotte is studying for the next École Polytechnique exam, which the imperial couple will take later this summer. Napoléon V gently reproaches his wife for studying instead of spending time with him on their honeymoon.
⚜ Traduction française
Charlotte révise les prochains examens de l'Ecole Polytechnique, qui doivent avoir lieu exceptionnellement plus tard cet été pour le couple impérial. Napoléon V reproche gentiment à son épouse d'étudier au lieu de passer du temps avec lui pendant leur lune de miel.
Napoléon V : Tu ne vas tout de même pas passer toutes nos vacances à réviser ? Charlotte : Contrairement à d'autres, je ne compte pas redoubler mon année
Napoléon V : On a tout prévu avec Joachim : réviser à la dernière minute, comme tous les gens normaux Charlotte : Un vrai duo de loosers
Napoléon V (ignore, charmeur) : On pourrait plutôt... aller pique-niquer sur une plage de sable blanc... puis s'allonger l'un contre l'autre et...
Charlotte : Louis, s'il te plaît, j'essaie de me concentrer. Tu n'as qu'à aller nager une petite heure, le temps que je finisse Napoléon V : Allez chérie Charlotte : C'est un non catégorique
Napoléon V : Alors je vais réviser aussi, je veux rester auprès de toi Charlotte : Vraiment ? Napoléon V : Bien sûr, c'est une lune de miel mon amour
Charlotte : Ok Napoléon V : Que révises-tu ? Charlotte : Le cours d'économie
Napoléon V : C'est celui que j'ai le mieux compris Charlotte : J'en doute chéri, tu étais plus appliqué en mathématiques
Napoléon V : "La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée" Charlotte : C'est la leçon sur les entreprises qui ont un grand monopole, ou oligopole, sur un même marché Napoléon V : Je devrais envoyer mon oncle Henri passer l'examen d'économie à ma place Charlotte : Ce n'est pas si compliqué, regarde le tableau de l'économiste allemand Stackelberg
Napoléon V : Je suis un Napoléon, je ne vais pas écouter un allemand! Charlotte (soupire) : Ca va être long Napoléon V : Tu capitules ?
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alexar60 · 1 year ago
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Puzzle
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La brocante occupait tout le quartier. Il y avait tellement de monde que Maël n’arrivait pas à avancer. Lui qui détestait les brocantes, il devait la traverser pour rentrer chez lui. Il marchait lentement, trop lentement, au pas des visiteurs en quête d’un achat débile. Par moment, il regardait le ciel en se demandant quel crime avait-il commis pour mériter cela. Le temps semblait long alors que d’habitude, la distance était courte, très courte.
Soudain, Il s’arrêta subitement. Ses yeux fixèrent une image sur une boite. Elle attirait Maël comme un pot de miel sur une mouche. Il approcha du stand tenu par un homme âgé d’une soixantaine d’années. Malgré le temps automnal, il portait un débardeur blanc. Le jeune homme s’attarda sur la boite. L’image représentait une partie d’un tableau du peintre Jérôme Bosch. Plus précisément l’Enfer.
Il est complet. Il est à vous pour cinq euros.
Maël ne regarda pas le vendeur. Il demeurait obnubilé par l’image des corps subissant mille tortures au milieu d’instruments de musique. Il sortit son portefeuille et sans chercher à négocier, donna la somme convenue. Puis il partit, le puzzle sous le bras,  en marchant au rythme de la foule toujours lente. Derrière lui, l’homme en marcel marmonna quelques mots : « Content de m’en être débarrassé ».
Lorsqu’il entra dans son appartement, il posa la boite sur la table basse, avant d’aller sur son ordinateur pour lire et répondre à quelques mails professionnels. Ce n’est qu’après le diner qu’il se souvint du puzzle. Le jeune homme regarda la boite en se demandant pourquoi avoir acheté cette chose, surtout qu’il n’aimait pas les puzzles. C’est trop chiant, trop pénible. Cela demande énormément de patience et même s’il ne contenait que 600 pièces, il ne le ferait jamais. Cependant, le dessin de Bosch l’intriguait. Il le regarda une nouvelle fois, observa quelques détails morbides, une flute dans un rectum, un démon dévorant un homme... Il se sentit hypnotisé par le puzzle quand une sonnerie retentit. Dès lors, il oublia la boite sur la table basse et rejoignit quelques amis l’attendant dans la rue.
A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir la boite ouverte. En effet, le couvercle était posé à côté de la boite, ainsi que deux morceaux comme si quelqu’un avait commencé le puzzle. Maël fouilla son logement à la recherche d’individus, mais il ne trouva personne ni ne découvrit d’infraction. Dès lors, il s’assit dans son canapé et observa le jeu. Il prit le couvercle, regarda le tableau avant de le reposer. Par curiosité, il attrapa deux pièces, et chercha à quel endroit de l’image elles correspondaient.
Il ne remarqua pas la nuit se finir ni le jour se lever. Maël continua de compléter le puzzle, morceau par morceau. Il se débattait, perdait une demi-heure rien que pour trouver où placer telle tête. Ici, c’est du noir, là de l’ocre. Ses yeux ne se fermaient pas, continuant, oubliant la fatigue. Enfin, la sonnerie d’un réveil sortit Maël de sa concentration. Il devait aller travailler. Il se leva, prit une douche, un café puis il quitta l’appartement.
De retour après 18H, Il retrouva ses habitudes jusqu’à ce qu’il réalise que le puzzle était toujours sur la table basse. Toutefois, Il eut l’impression qu’il manquait la moitié des pièces déjà placées. Il s’assit, observa la boite et sans attendre, comme envouté, il repartit dans la construction du jeu.
Il manipulait les pièces, cherchait à les emboiter correctement. Il demeurait concentré si bien qu’il ne répondit pas à un SMS ; il ne chercha même pas à s’intéresser à l’expéditeur. Maël ne se rendit pas compte du temps non plus. Il retrouva ses esprits en entendant le réveil sonner. Encore une fois, il repartait travailler sans avoir dormi.
Plus les journées passaient, plus le puzzle lui prenait la tête. Après une semaine, il réalisa que ce jeu de société n’était pas normal. En fait, il découvrait des pièces manquantes, rangées dans la boite au lieu d’être sur le plateau. Il ne comprenait plus jusqu’au ras-le-bol. A ce moment, d’un geste de colère, il remit les morceaux dans la boite. Cette nuit, Maël put enfin dormir.
Le soleil venait de se lever lorsqu’un bruit fort réveilla le jeune homme. Sur le coup, il pensa à un meuble tombé. Il se précipita dans le salon. Maël fut stupéfait de trouver la boite du puzzle, normalement rangée au-dessus d’une armoire, sur la table basse. Son couvercle était ouvert, de même, deux pièces posées invitaient Maël à continuer de finir le tableau.
Il resta un instant à observer l’enfer dessiné sur le couvercle. Tout à coup, il recommença le puzzle. La détermination envahit son regard, il avait envie de le terminer. Il installa les pièces les unes après les autres. Il ne pensait que pour ce puzzle. Le téléphone sonna, il ne répondit pas. Le dimanche passa sans qu’il ne puisse en profiter. Il demeura concentré à vouloir installer tel ou tel morceau correspondant. Le tableau commençait à prendre forme. Toutefois, lorsqu’il partit réchauffer une boite de conserve, il fut déçu de trouver des pièces manquantes au puzzle. Quelqu’un ou quelque-chose s’amusait à défaire son œuvre.
Maël ne comptait plus les journées. Le puzzle le rendait fou. Il voyait les briques bouger, les couleurs s’envoler. Il sentit une brulure lorsqu’il toucha le dessin d’une flamme. Il entendit des voix, des lamentations, des hurlements et des crépitements entrecoupés de rires. D’ordinaire sympathique et détaché, Maël ne dormait plus, il ne mangeait plus. Il essaya de ne plus cligner des paupières quand il vit une pièce disparaitre subitement après deux secondes d’inattention.
Puis il entendit de la musique, flutes et harpes accompagnait de la viole et un tambour. Ce dernier frappait en cadence au rythme de son cœur. Il se sentait épuisé, seulement c’était devenu plus fort que lui : il devait finir ce puzzle !
Un message de son patron ainsi que de quelques amis signalaient leur inquiétude à son égard. Mais rien n’y fait, il ne les écouta pas. Il persistait à vouloir finir le puzzle qui parut sans fin. « Seulement 600 pièces ? Non, il en fait bien plus ! » Réalisa-t-il. Puis il se concentrait encore et encore sur le jeu de société. Il essaya d’imbriquer deux morceaux en vain, il trouva enfin le corps d’un damné. Il avait faim, il avait soif, pourtant il continuait comme un désœuvré.
Le tambour battait toujours au rythme de son cœur. Il ne resta plus que dix morceaux à installer. Maël trouva leur emplacement facilement les uns après les autres. La musique s’essouffla lentement, les cris ne résonnèrent plus. Le tambour frappait avec une cadence plus lente. Plus que trois…Enfin l’avant-dernier. Puis, il ferma les yeux…le tambour s’était tu.
En entrant dans l’appartement, après avoir fracassé la porte à coup de hache, les pompiers se doutèrent de ce qu’ils allaient trouver. A cause de l’odeur qui empestait les escaliers de l’immeuble. Le corps putréfié de Maël restait étendu sur le canapé. Une volée de mouches sortit lorsqu’un des pompiers ouvrit la fenêtre. Les autres ne purent qu’attendre la police pour faire constater la mort du locataire des lieux.
Stéphane avait vingt ans d’expérience. Il était habitué à ce genre de situation. Son regard croisa le puzzle sur la table. Il remarqua la pièce encore installée dans la boite. Dès lors, il l’a pris et la plaça terminant ainsi le tableau.
Le pauvre, dit ironiquement un de ses collègues. Il n’a pas pu finir son puzzle.
Le pompier se pencha pour mieux regarder le jeu. Il pointa l’index vers un petit personnage à la droite d’une harpe.
C’est marrant, il a le même visage grimaçant que notre client.
Ils sortirent pour respirer autre chose que la mort. Pendant ce temps, un souffle comme un long râle sortit du tableau. Le puzzle réclamait une nouvelle victime.
Alex@r60 – août 2023
Peinture : Détail de L’Enfer (volet de droite du triptyque du Jardin des Délices) par Jérôme Bosch
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petit-atelier-de-poesie · 1 year ago
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Ce que cache un masque
Votre âme est une arlequinade, à la Watteau, Fantomatique ou carnavalesque ambiance Où le pauvre Lelian joue sa chanson de transe. C’est toujours une mascarade, un beau tableau
Hanté de Colombine et de piètres Pierrots, Ces accablants clowns blancs qui donnent la cadence Des sonnets en silence et leurs correspondances Levant le verre et l’œil, la robe ou le chapeau.
Il reste le fantasque et la galanterie, Ils vous tirent des frasques et mièvres fééries, Puisqu’au jeu de patience advient le jeu de dupes.  
Voyez la débâcle aux joues, souris de façade, Voyez le spectacle qui joue, là sous ses jupes Et sous son masque noir, ami, la mascarade.
- Fabienne PASSAMENT. 2023
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satinea · 1 year ago
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Sous les feux que juin verse,
Comme l’éclair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui n’ont à l'œil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraît...
Des tamaris, des prêles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
Amères prairies des plages marines,
Où errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent là librement suivre
La brise de mer tout imprégnée d’embrun.
La voûte bleue où plane le soleil
S’épanouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des étangs d’alentour.
C’est un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fièrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
Déjà cependant la chaleur énerve :
Pour s’alléger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hâle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hêtre, qu’il ferait bon s’étendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guêpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui s’aiguisent.
La pèlerine d’amour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ôté l’épingle ; et son sein agité
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble à ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu à peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu à peu qu’au loin se meut
Et resplendit un grand lac d’eau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau d’ombre.
C’était une vue céleste,
Un rêve frais de Terre-Promise !
Le long de l’eau bleue, une ville bientôt
Au loin s’élève, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses églises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bâtiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui était doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légère,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et à pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que là était
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
L’illusion qui l’éblouit,
Et plus le clair tableau s’éloigne et se fait suivre.
Œuvre vaine, subtile, ailée,
Le Fantastique l’avait filée
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et ébahie, à la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et éblouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle côtoyait toujours la plage reculée du Vaccarès;
Déjà, déjà des grandes Saintes
Elle voyait l’église blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
Croître, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De l’implacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilà,
Infortun��e! qui s’affaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
Ô Crau, ta fleur est tombée!... ô jeunes hommes, pleurez-la !...
📷 Sur le Vaccarès
Un extrait du chant X de Mirèio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son père qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de Vaccarès...
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marciamattos · 10 months ago
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Un enterrement à Ornans est un tableau peint par Gustave Courbet entre 1849 et 1850. Le peintre avait 33 ans lorsqu'il réalisa cette œuvre de grandes dimensions qui fut l'objet d'une violente polémique lors de sa présentation au Salon de peinture de 1850. On a alors reproché au tableau sa vulgarité et les critiques ont accusé Courbet de peindre « le laid », « le trivial » et « l'ignoble ». L'Enterrement à Ornans devient vite une œuvre manifeste du réalisme dont Courbet fut le chef de file ; un peintre engagé pour l'Art mais aussi pour la République.
Le contexte historique
Courbet achève Un enterrement à Ornans en 1850, à une période charnière pour l’histoire de France comme pour l’histoire de l’art moderne. Louis-Philippe a été destitué en 1848, et en décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, a été élu président de la république.
En 1850, dans cette époque sensible au contexte social, les artistes ne se rangent pas forcément aux côtés de la classe ouvrière et de son combat (Courbet participera à la Commune seulement en 1871) mais ils se détachent de la bourgeoisie qui rejette les nouvelles formes d’art. L’artiste véritablement novateur tend à s’isoler et à se marginaliser : après la Bohème, forme de vie aléatoire mais libre des artistes romantiques, la deuxième moitié du xixe siècle voit l’apparition de l’image de l’artiste maudit, qui n'est plus au service des institutions et des pouvoirs en place comme auparavant, et qui n'est compris que par une petite élite intellectuelle et artistique.
La scène
Ornans, la ville natale de Gustave Courbet, est une petite localité de 4 000 habitants située à 25 km de Besançon dans le Doubs en Franche-Comté. Dans le tableau, on retrouve en arrière-plan les caractéristiques du paysage de la région : des falaises calcaires qui encadrent les méandres encaissés de la Loue (un affluent du Doubs qui traverse la ville d'Ornans).
À partir de la Révolution, du fait du nombre croissant de morts, l'exiguïté des sites entraîne l'exurbanisation des cimetières, traditionnellement implantés autour de l'église du village. À Ornans, la population s'est opposée à ce transfert pendant des décennies et il faut attendre septembre 1848 pour qu'un nouveau cimetière hors du village soit inauguré. Dans le tableau c'est précisément dans ce nouveau cimetière à l'écart de la ville que se déroule l'enterrement. De plus, les personnages regroupés masquent les autres tombes et les murs du cimetière, ce qui nous laisse penser que la fosse a été creusée au milieu de nulle part. Le peintre fait figurer la scène à un moment précis : le convoi vient d'entrer dans le cimetière et s'est scindé en trois groupes (les officiants, les hommes et les femmes).
Les personnages
Les 27 personnages pressés en double rang sont tous des habitants d'Ornans que Courbet avait fait poser un à un dans son atelier. Comme à l'église, les hommes (à gauche) et les femmes (à droite) sont séparés. Les hommes portent des costumes noirs et plusieurs d'entre eux un chapeau haut de forme. Les femmes quant à elles portent des coiffes blanches et des capuches noires ; plusieurs d'entre elles tiennent un mouchoir blanc dans la main et pleurent le mort (la description suivante est issue des données des archives municipales et des actes notariés).
Courbet, Un enterrement à Ornans schéma personnages.jpg
Les individualités
Le curé (10) : habillé en grande pompe, il porte le costume funèbre et lit les textes de son bréviaire (livre liturgique contenant les prières à lire chaque jour par les prêtres) qu'il tient à la main. Il fait face au révolutionnaire de l'autre côté de la fosse.
Le fossoyeur (13) : Antoine Joseph Cassard, fils de cordonnier et paysan pauvre, a posé sa veste et son bonnet de laine sur les bords de la fosse qu'il vient de creuser comme l'indique la couleur de la terre. Il attend l'arrivée du cercueil et pose un genou au sol. Si son regard, à mi-hauteur de la toile, tourné vers le groupe des « officiants de l'au-delà » et de la haute croix, nous entraîne vers l'univers spirituel de la cérémonie, le reste de son corps tourné vers la fosse nous attire vers le « monde d'en bas » et sa réalité : l'ensevelissement du cadavre.
Les ensembles de personnages
Les quatre porteurs : ils sont munis de gants blancs, de tenues noires et de grands chapeaux à bords ronds. Ils soutiennent le cercueil entouré d'un drap blanc et détournent leurs visages du mort (à la campagne, on exposait le corps plusieurs jours avant l'enterrement et la pestilence des morts est peut-être évoquée ici par le peintre). Ce sont probablement un artisan cordonnier (1), un propriétaire cultivateur-rentier (2), un musicien (que l'on retrouve dans la toile Après dîner à Ornans) (3), et un propriétaire (4). Ces deux derniers sont des amis de Courbet.
Les cinq sacristains : ils se tiennent en arrière du curé, à gauche du cercueil et sont vêtus de blanc. L'un d'entre eux est le porte-croix ; c'est un propriétaire-vigneron (7). Les deux autres en (5) et (6) sont respectivement un musicien et un artisan cordonnier. À l'extrême gauche de la toile derrière les porteurs est peut-être représenté le grand-père de Courbet décédé un an plus tôt (il n'est pas visible ici). Le groupe des sacristains est « relié » au ciel par la croix qui surmonte la foule et les falaises en arrière-plan.
Les deux enfants de chœur : le premier (8) lève la tête vers le porteur, dont il vient de toucher le chapeau avec son cierge. Le second (9) au premier plan porte le vase d'eau bénite.
Les deux bedeaux : employés laïcs d’église, ils s'assurent du bon déroulement des cérémonies religieuses. Celui de gauche (11) est un vigneron aisé tandis que celui de droite (12) est un cordonnier modeste. La couleur rouge de leur costume et de leur toque les fait sortir tout droit d'une toile italienne du bas Moyen Âge, cependant on a retrouvé dans la sacristie de l'église d'Ornans une de ces toques.
Le groupe des hommes : au premier plan les bourgeois et notables, un juge de paix (14), le maire d'Ornans Prosper Teste (15), un ancien gendarme devenu prêteur sur gages tenant un mouchoir à la main (17) et un meunier enrichi (19) ainsi qu'un avocat (20), ami de Courbet. Au second plan figurent deux amis d'enfance du peintre : un rentier célibataire (16) et un bourgeois aisé (18).
Les deux révolutionnaires : ils portent le costume porté par les révolutionnaires entre 1792 et 1793 (c'est-à-dire au moment de la Première République) soit un demi-siècle plus tôt. Nous sommes en 1849 et Courbet a assisté à l'avènement de la Deuxième République en 1848. Le premier (21) porte des guêtres blanches et le second au premier plan (22) des bas bleus. La main tendue vers la fosse, ce dernier semble officier en même temps que le curé en face de lui. Ce face-à-face incongru entre la République et l'Église est à mettre en lien avec l'engagement politique de Courbet qui sera un partisan de la Commune de Paris en 1871.
Le groupe des femmes : En tête du cortège au premier plan sont représentées les femmes de la famille de Courbet. Sa mère (23) et trois de ses sœurs (24)-(25)-(26). La petite fille à l'extrême droite du tableau (27) est une petite cousine de l'artiste.
La religion et la mort
Dans Un enterrement à Ornans se mêlent conjointement les thèmes de la mort et de la religion à travers l'enterrement, un rite funéraire occupant une place fondamentale car il soude dans le chagrin la communauté villageoise. Au-delà du rite religieux en lui-même, l'univers de l'œuvre est chargé de symboles ayant des liens avec la religion et la mort.
Ainsi, une tradition apocryphe indique que « lors de l'agonie du Christ, la terre trembla, se fissura et fit jaillir le crâne d'Adam enfoui depuis des millénaires ». Courbet a justement représenté un crâne dans le tableau, à droite de la fosse. On retrouve ce crâne symbolique dans Hamlet et Horatio au cimetière peint par Delacroix en 1839, seulement dix ans auparavant. Ce même crâne, ainsi que les os croisés et les larmes sur le drap mortuaire, signifient que « l'initié va renaître à une nouvelle vie ». S'agit-il d'une vanité ou une allusion à l'univers de la Franc-maçonnerie (Courbet ferait référence à la sourde et secrète tradition maçonnique à Ornans) ? Le chien, quant à lui, alimente aussi l'univers symbolique. En effet, dans de nombreuses sociétés, l'animal accompagne l'homme dans l'au-delà et est souvent présent lors des cérémonies sacrées (dans l'Égypte ancienne ou chez les Incas par exemple).
La facture du tableau
Courbet a réalisé son tableau dans le grenier de la maison familiale d'Ornans qui lui servira d'atelier pour de nombreuses autres toiles (dont L'Atelier du peintre en 1855). Du fait de la pente du toit, Courbet doit peindre sur une partie de la toile tandis qu'il enroule les parties droites ou gauches précédemment réalisées. On distingue également les coutures qui divisent la toile en trois tiers de haut en bas. Il dit à ce sujet : « Il faut être enragé pour travailler dans les conditions où je me trouve. Je travaille à l’aveuglette ; je n’ai aucune reculée. Ne serai-je jamais casé comme je l’entends ? Enfin, dans ce moment-ci, je suis sur le point de finir 50 personnages grandeur nature, avec paysage et ciel pour fond, sur une toile de 20 pieds de longueur sur 10 de hauteur. Il y a de quoi crever. Vous devez imaginer que je ne me suis pas endormi. »
La préparation de la toile
On trouve du blanc (de plomb) à grain épais qui donne une teinte d'ambre brûlé, devenue apparente lorsque les couches de peintures ont séché. Cette technique a assombri le tableau et a atténué les tons froids (les mains et les visages ont été réalisés au pinceau et soulignés au bistre (couleur brun-noirâtre préparée à partir de la suie) par des traits apparents.
Les zones indéterminées du premier plan (sol, terre) et de l'arrière-plan (ciel, falaise) ont probablement été réalisées au couteau.
L'omniprésence du noir et du blanc
Le noir ne forme pas une masse uniforme mais il présente au contraire des nuances charbonneuses ou bleutées. Les notes violentes de blanc s'y opposent : les draps des porteurs, les surplis du porte-croix, la chemise du fossoyeur, les bonnets et les mouchoirs des femmes ainsi que le chien blanc tacheté de noir au premier plan.
Le satin bleuté du drap mortuaire, qui n'est pas noir ou violet comme le veut la tradition, est une nuance particulière. Courbet a utilisé ce drap de satin blanc pour « rattraper » un déséquilibre majeur dans la toile entre les blancs minoritaires et les noirs qui dominaient.
La palette de couleur
Outre le noir et le blanc, des touches de couleurs vives ponctuent la toile. Le rouge vermillon des bedeaux et des enfants de chœur, Le jaune cuivré du vase du crucifix (le « vase » est la boule inférieure du support du crucifix), le vert olive de la blouse sur laquelle le fossoyeur est agenouillé, les bas bleus, la culotte verte, la redingote grise et le gilet brun du révolutionnaire forment une « phrase colorée » qui traverse la toile et contraste avec le triste évènement qu'est l'enterrement.
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havaforever · 1 year ago
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LE THEOREME DE MARGUERITE -
Rivé aux émotions d’une mathématicienne qui se sent en décalage avec le monde, ce récit d’apprentissage passe par différentes atmosphères et s’appuie sur une mise en scène énergisante, des belles trouvailles et des moments de grâce.
Un peu prévisible mais touchant et souvent humoristique, ce film donne à ressentir la passion de Margueritte tout en explorant un milieu méconnu, très majoritairement masculin et concurrentiel. C'est ce qui fait l'intérêt du film, même si son charme réside bien ailleurs.
C’est la narration qui reste étonnante, faite de petits bouts étonnants comme les parties de majong clandestines, ou les scènes en boite de nuit avec la belle Noah. L'ensemble reste sans prétention, ce qui lui donne assez de rondeur pour reconnaître au film une capacité à exciter même l’imagination des non matheux desquels je fais partie. Rien d’évident à filmer le ping-pong intellectuel fait de fonctions et d'intégrales, mais il se mène comme un pas de deux à suspense, et on se laisse alors cueillir par le phrasé tremblé de la Franco-Suisse Ella Rumpf.
Malgré une fin un brin fleur bleue, Anne Novion réussit un pari difficile : restituer la fougue, la créativité, l’obsession de la recherche en mathématiques…rendre cinématographique une discipline réputée peu sympathique et à laquelle personne – ou presque – ne comprend rien.
Elle parvient à nous faire ressentir la passion de celles et ceux qui la pratiquent à un haut niveau tout comme ses applications dans la vie de tous les jours. Elle nous ouvre également les portes d'un monde finalement semblable à tant d'autres, gouverné par l'esprit de compétition, les abus de pouvoir et un certain machisme masculin. C’est sur le registre de la traduction du langage mathématique en langage cinématographique et poétique que le film s’avère le plus original. Les lignes de raisonnement et équations abstraites (et véridiques) se projettent sur les murs transformés en tableau noir, telles des hiéroglyphes indéchiffrables pour le commun des mortels.
NOTE 13/20 - Ella Rumpf, nous attache à son caractère presque autiste, comme en sont dotés certains HPI. Les esprits chagrins diront que tout est cousu de fil blanc dans la progression dramatique et que cette boss des maths finira bien à un moment ou à un autre par s'ouvrir un tant soit peu au monde extérieur et à l'amour, comme de bien entendu, pour un succédané de comédie romantique. 
Mais c'est justement ça qu'on aime.
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jonathan-pradillon · 8 months ago
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Tableau contemporain au couteau | Grand dégradé carré noir et blanc
Peinture réalisée au couteau à la peinture acrylique sur châssis en bois recouvert d'une toile tendue en coton 100%
Rebords du tableau peints à la peinture acrylique noire
Finition / Protection : œuvre vernie à la bombe aérosol brillante
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/Ah5xGfgr-WE
Format : 80 cm x 80 cm x 3,5 cm
Diagonale : 113,1 cm
Poids approximatif : 1,5 kg
Date de création : 04/2024
Artiste : Jonathan Pradillon Pièce unique Œuvre signée Certificat d’authenticité fourni Emballage soigné
Prix : 350 Euros.
Pour acheter cette peinture, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/grand-degrade-carre-noir-et-blanc
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0D3BYM76J?ref=myi_title_dp
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/2204082/grand-degrade-carre-noir-et-blanc
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/large-grayish-blue-square-gradient/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-grand-d%C3%A9grad%C3%A9-carr%C3%A9-noir-et-blanc-2004203
Etsy : https://jonathanpradillon.etsy.com/fr/listing/1712065538/peinture-abstraite-noire-et-blanche-o
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/oeuvres-d-art/17843266/grand-degrade-carre-noir-et-blanc 
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Large-square-black-and-white-gradient/968246/11711329/view
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falseandrealultravival · 2 years ago
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Picasso: Poulenc (Poetry: Éluard): The Scene of Creation (Classic)
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Poulenc is one of the leading contemporary French composers. Based on the poems of Paul Éluard, he wrote a collection of songs called "The Work of a Painter", the first of which is "Picasso". It's a magnificent song, and it's enough to sing about the process of Picasso's creation.
ピカソ:プーランク(詩:エリュアール):創造の現場(クラシック)
プーランクは、現代フランスの代表的な作曲家である。彼はポール・エリュアールの詩をもとに、「画家の仕事」という歌曲集を作っているが、その第1曲目が「ピカソ」である。気宇壮大な曲で、ピカソの創造の経緯を歌って余りある。
 
Entoure ce citron de blanc d'œuf informe Enrobe ce blanc d'œuf d'un azur souple et fin La ligne droite et noire a beau venir de toi L'aube est derrière ton tableau Et les murs innombrables croulent Derrière ton tableau et toi l'œil fixe Comme un aveugle comme un fou Tu dresses une haute épée dans le vide Une main pourquoi pas une seconde main Et pourquoi pas la bouche nue comme une plume Pourquoi pas un sourire et pourquoi pas des larmes Tout au bord de la toile où jouent les petits clous Voici le jour d'autrui laisse aux ombres leur chance Et d'un seul mouvement des paupières renounce
��・・・・・・・・・・・・・・・
Surround this lemon with shapeless egg white
Coats this egg white with a supple and fine azure
The straight and black line may well come from you
Dawn is behind your painting
And countless walls crumble
Behind your painting and you staring
Like a blind man like a madman
You raise a high sword in the void
One hand why not a second hand
And why not bare mouth like a feather
Why not a smile and why not tears
Right at the edge of the canvas where the little nails play
Here is the day of others leave to the shadows their chance
And with a single movement of the eyelids renounces
(2023.04.11)
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lisaalmeida · 1 year ago
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Dis-moi, pour toi
Quelle est la couleur de l'amour
Est-ce le bleu du ciel
Comme ce fameux jour
Où nos âmes se sont reconnues
Et retrouvées pour toujours
Dis-moi, quelle est la couleur pour toi
Car, pour moi, l'amour
Ce ne sera jamais le noir du désespoir
Ni le gris de ceux qui n'ont rien compris
Ce sera blanc, aussi blanc
Que la pureté des sentiments
Que j'ai pour toi, oui crois-moi
Et notre amour sera éternel
Comme les couleurs de l'arc-en-ciel
Nous ferons un beau tableau
Qui rendrait jaloux Picasso
Je veux du rouge passion
Des rêves à l'horizon
Je veux pouvoir t'aimer
De mille et une façon
Je veux du bleu turquoise
Pour qu'on soit toujours en phase
Pour vivre dans l'extase
Dessine-moi l'amour
Je veux du rouge, du jaune
Dans mon coeur
Du bleu, du vert colorent mon bonheur
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rayondelun3 · 1 year ago
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Une chose qui me ressemble
L'orage et la pluie
Ça fait deux choses
La pluie qui lave
Le vin blanc
Les rochers tout noirs et tout pointus où on s'écorche les pieds juste pour être plus près de l'écume des vagues qui se fracassent les unes sur les autres
Le sel dans les cheveux
Le verre polie par l'océan
Un grain de sable
Une poussière
Tout un univers
Le karma.
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Tableau : Judith (1853) par Victor Mottez
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mauditcherubin · 2 years ago
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Faut être un homme, au bout d'un moment.   Il faut être un homme Il faut être Mais regarde Il faut avoir un visage Et mon visage est rouge et brûlant, j'ai les pores qui suintent Il faut avoir des mains Mes mains sont moites Il faut avoir des jambes Mes jambes tremblent Le bout de mes doigts tremble Il faut avoir des pieds J'ai trébuché dans mes pieds quand le sol m'a paru avoir le tournis Il faut avoir des bras Je me suis épuisé en essayant d'aller chercher du bois toute à l'heure Il faut avoir peut-être un coeur Et je sais bien que j'en ai un Il faut avoir des yeux pour être un homme Et j'ai le blanc de l'oeil tout jaune Et j'ai mon regard noir d'avant qui n'est plus vraiment celui d'avant Et j'ai toute la lumière de cette grande salle qui vient trembler dans mes yeux Parce que j'ai des larmes qui s'y baignent et parce que je suis inconsolable Mais regarde Il faut être un homme On trouvera bien un moyen Il faut bien Tout ira bien D'accord ? Tout ira bien Allez, faut être un homme maintenant Il a toujours fallu Et j'ai réussi parfois J'ai été le chanteur des rues, celui à qui les beaux-parents qui ont trop bu demandent une chanson le dimanche après-midi J'ai été l'amant à qui l'amour n'a jamais fait défaut Il avait un joli nom, mon amour Je me souviens La porte du jardin grinçait Elle entrait parfumée, me tombait dans les bras. J'ai été l'artiste qu'on ne paye pas assez mais qui ne s'arrête pas pour autant, celui qui peint les moulins pour mieux les combattre Tous ceux qui voulaient m'asservir, j'les découpais en tableau J'ai réussi parfois Mais c'était difficile C'était difficile surtout l'hiver Il faut être un homme parce qu'il le faut Et je cherche et j'essaie Je cherche dans mes yeux, Dans mon reflet je cherche l'homme qu'il faut être Et comme mon reflet s'efface, comme il est inconsistant, J'ai la mâchoire anésthésiée J'ose plus serrer les dents J'ose plus percer le miroir de mon regard noir, celui d'avant Je n'ai plus rien de ma force sereine et pénétrante Il faut être un homme et je ne suis que la peur ; la peur et les yeux tout mouillés d'un petit garçon Il faut être un homme parce qu'il faut bien être Il faut arrêter les conneries Il faut arrêter de décevoir Il faut arrêter d'être une honte J'ai trop joué à soulager ma vie La lutte est interminable et je vais pas la gagner Mais il faut être un homme Tout ira bien je le sens Parfois mes forces se rejoignent et moi je rejoins le monde dans un silence pesant Ca va aller, je le dirai à mon amour Ca va aller et je la rejoindrai Il faut être un homme Il faut y arriver, parce que tout le monde y arrive Tout le monde y arrive mieux que moi sans doute Mais il faut y arriver C'est difficile, c'est difficile surtout l'hiver Et l'hiver revient en octobre, c'est nuit déjà à 19h J'ai dans les veines un peu de tout, beaucoup d'alcool et de médocs Je sens mes forces me quitter mais Tout ira bien Je vais revenir encore une fois Il le faut Il faut être un homme Dans ma voix un cri est en train de s'éteindre mais Il faut être un homme Il faut être père Il faut être Donc tout ira bien
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alain-keler · 2 years ago
Photo
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La symphonie des pommes de terre.
Par cette série de photos, l’artiste a voulu immortaliser le processus de préparation d’un dîner qui se veut chaleureux, avec comme plat principal « Joues de bœuf à la bourguignonne  »..
D’abord les pommes de terre du type pompadour seront épluchées avec dextérité par l’artiste qui n’hésitera pas à mettre la main à la pâte  dans la préparation se son œuvre à venir, manipulation indispensable pour la composition de ce tableau. Il s’agira d’une double, voire triple création qui amènera ces images à devenir iconiques dans le sens artistique du terme.
La démarche principale de l’artiste est de dévoiler, mais pas trop quand même, la fabrication de ce qui sera en principe un bonheur  partagé par plusieurs convives.
Après l’épluchage, délicate opération, les pommes de terre nues s’offriront au regard de l’artiste. Puis viendra  la difficile opération du transfert nécessitant une adresse hors du commun pour verser les pommes de terre  proprement dans la cocotte où les attendent les joues de bœuf chauffées, dans tous les sens du terme, depuis un très long moment.
Le sens raffiné  photographique de l’artiste lui aura permis aussi de s’interroger sur un signification plus profonde,  peu visible mais sous-entendue  de sa démarche : la pomme de terre, introduite en Europe en 1534, puis développée en France  par Parmentier après la grande famine de 1769, nourrit une grande partie de l’humanité, et fera de ce travail une  œuvre sociétale qui dépassera le cadre artistique pour rester gravée dans l’histoire de la photographie contemporaine, survolant ainsi les clivages des différentes familles photographiques.
Véritable symphonie des pommes de terre, ce travail offre une combinaison parfaite de la cuisine et de l’histoire et de l’art photographique !
PS : l’artiste aura bien pris soin de photographier en noir et blanc pour satisfaire critiques du noir et blanc, et aussi en couleur pour que ce travail se transforme en arc en ciel de la création photographique !
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