#tableau noir et blanc
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Peinture design |Â Grand Ă©clat noir et blanc
Peinture réalisée au couteau à la peinture acrylique sur chùssis en bois recouvert d'une toile tendue en coton 100%
Rebords du tableau peints Ă la peinture acrylique noire
Finition / Protection : Ćuvre vernie Ă la bombe aĂ©rosol brillante
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/HKrRybKtSq0
Format : 80 cm x 80 cm x 3,5 cm
Diagonale : 113,1 cm
Poids approximatif : 1,5 kg
Date de création : 05/2024
Artiste : Jonathan Pradillon PiĂšce unique Ćuvre signĂ©e Certificat dâauthenticitĂ© fourni Emballage soignĂ©
Prix :Â 350 Euros.
Pour acheter cette peinture, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/grand-eclat-noir-et-blanc
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/2204589/grand-eclat-noir-et-blanc
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0D3L7QSXP?ref=myi_title_dp
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/large-black-and-white-shine/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-large-%C3%A9clat-noir-et-blanc-2007205
Etsy : https://jonathanpradillon.etsy.com/fr/listing/1727848289/peinture-contemporaine-noire-et-blanche
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Large-black-and-white-shine/968246/11721661/view
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/oeuvres-d-art/17852704/grand-eclat-noir-et-blancÂ
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Paris Library Ideas for remodeling a mid-sized, contemporary, carpeted family room library with white walls
#lignes architecturales colorées#tableau noir et blanc#bleu et orange#l shape seating#table basse gigogne#architecture intérieur#couleurs complémentaires
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Dis-moi, pour toi
Quelle est la couleur de l'amour
Est-ce le bleu du ciel
Comme ce fameux jour
OuÌ nos aÌmes se sont reconnues
Et retrouveÌes pour toujours
Dis-moi, quelle est la couleur pour toi
Car, pour moi, l'amour
Ce ne sera jamais le noir du deÌsespoir
Ni le gris de ceux qui n'ont rien compris
Ce sera blanc, aussi blanc
Que la pureteÌ des sentiments
Que j'ai pour toi, oui crois-moi
Et notre amour sera eÌternel
Comme les couleurs de l'arc-en-ciel
Nous ferons un beau tableau
Qui rendrait jaloux Picasso
Je veux du rouge passion
Des reÌves aÌ l'horizon
Je veux pouvoir t'aimer
De mille et une façon
Je veux du bleu turquoise
Pour qu'on soit toujours en phase
Pour vivre dans l'extase
Dessine-moi l'amour
Je veux du rouge, du jaune
Dans mon coeur
Du bleu, du vert colorent mon bonheur
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Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1951. Catherine wears the âTableau Finalâ grand gala dress. Black and white photo/colorized by Willy Maywald.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/ĂtĂ© 1951. Catherine porte la robe de grand gala "Tableau Final". Photo noir et blanc/colorisĂ©e par Willy Maywald.
#haute couture#christian dior#french designer#french style#fashion 50s#1951#spring/summer#printemps/été#willy maywald#catherine#tableau final#gala dress#robe de gala#dior en roses#granville#musée christian dior#ligne naturelle
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Napoléon V: You're not going to spend all our vacations revising, are you? Charlotte: Unlike some people, I'm not planning to repeat my year
Napoléon V: Joachim and I have it all planned: revise at the last minute, like all normal people Charlotte: A real duo of losers
NapolĂ©on V (ignores, charms): We could rather⊠go for a picnic on a white sandy beach... then lie against each other andâŠ
Charlotte: Louis, please, I'm trying to concentrate. Why don't you go for a swim for an hour or so, until I finish? Napoléon V: Come on, darling Charlotte: That's a categorical no
Napoléon V: Then I'll go and study too, I want to stay with you Charlotte: Really? Napoléon V: Of course, it's a honeymoon, love
Charlotte: Okay Napoléon V: What are you studying? Charlotte: Economics
Napoléon V: That's the one I understood best Charlotte: I doubt that, darling, you were more diligent in mathematics
Napoléon V: "Imperfect competition refers to a situation of competition in a market where one of the five conditions of pure and perfect competition is not respected" Charlotte: That's the lesson about companies that have a large monopoly, or oligopoly, in the same market Napoléon V: I should send my Uncle Henri to take the economics exam for me Charlotte: It's not that complicated, just look at the chart by the German economist Stackelberg
Napoléon V: I'm a Napoléon, I won't listen to a German! Charlotte (sighs): This is going to take a while Napoléon V: You're giving in?
â Le Cabinet Noir | Honeymoon at Bora-Bora, 4 Messidor An 230
Beginning ⏠Previous ⏠Next
Charlotte is studying for the next Ăcole Polytechnique exam, which the imperial couple will take later this summer. NapolĂ©on V gently reproaches his wife for studying instead of spending time with him on their honeymoon.
â Traduction française
Charlotte révise les prochains examens de l'Ecole Polytechnique, qui doivent avoir lieu exceptionnellement plus tard cet été pour le couple impérial. Napoléon V reproche gentiment à son épouse d'étudier au lieu de passer du temps avec lui pendant leur lune de miel.
NapolĂ©on V : Tu ne vas tout de mĂȘme pas passer toutes nos vacances Ă rĂ©viser ? Charlotte : Contrairement Ă d'autres, je ne compte pas redoubler mon annĂ©e
Napoléon V : On a tout prévu avec Joachim : réviser à la derniÚre minute, comme tous les gens normaux Charlotte : Un vrai duo de loosers
Napoléon V (ignore, charmeur) : On pourrait plutÎt... aller pique-niquer sur une plage de sable blanc... puis s'allonger l'un contre l'autre et...
Charlotte : Louis, s'il te plaßt, j'essaie de me concentrer. Tu n'as qu'à aller nager une petite heure, le temps que je finisse Napoléon V : Allez chérie Charlotte : C'est un non catégorique
Napoléon V : Alors je vais réviser aussi, je veux rester auprÚs de toi Charlotte : Vraiment ? Napoléon V : Bien sûr, c'est une lune de miel mon amour
Charlotte : Ok Napoléon V : Que révises-tu ? Charlotte : Le cours d'économie
NapolĂ©on V : C'est celui que j'ai le mieux compris Charlotte : J'en doute chĂ©ri, tu Ă©tais plus appliquïżœïżœ en mathĂ©matiques
NapolĂ©on V : "La concurrence imparfaite dĂ©signe une situation de concurrence sur un marchĂ© oĂč une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectĂ©e" Charlotte : C'est la leçon sur les entreprises qui ont un grand monopole, ou oligopole, sur un mĂȘme marchĂ© NapolĂ©on V : Je devrais envoyer mon oncle Henri passer l'examen d'Ă©conomie Ă ma place Charlotte : Ce n'est pas si compliquĂ©, regarde le tableau de l'Ă©conomiste allemand Stackelberg
NapolĂ©on V : Je suis un NapolĂ©on, je ne vais pas Ă©couter un allemand! Charlotte (soupire) : Ca va ĂȘtre long NapolĂ©on V : Tu capitules ?
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Puzzle
La brocante occupait tout le quartier. Il y avait tellement de monde que MaĂ«l nâarrivait pas Ă avancer. Lui qui dĂ©testait les brocantes, il devait la traverser pour rentrer chez lui. Il marchait lentement, trop lentement, au pas des visiteurs en quĂȘte dâun achat dĂ©bile. Par moment, il regardait le ciel en se demandant quel crime avait-il commis pour mĂ©riter cela. Le temps semblait long alors que dâhabitude, la distance Ă©tait courte, trĂšs courte.
Soudain, Il sâarrĂȘta subitement. Ses yeux fixĂšrent une image sur une boite. Elle attirait MaĂ«l comme un pot de miel sur une mouche. Il approcha du stand tenu par un homme ĂągĂ© dâune soixantaine dâannĂ©es. MalgrĂ© le temps automnal, il portait un dĂ©bardeur blanc. Le jeune homme sâattarda sur la boite. Lâimage reprĂ©sentait une partie dâun tableau du peintre JĂ©rĂŽme Bosch. Plus prĂ©cisĂ©ment lâEnfer.
Il est complet. Il est Ă vous pour cinq euros.
MaĂ«l ne regarda pas le vendeur. Il demeurait obnubilĂ© par lâimage des corps subissant mille tortures au milieu dâinstruments de musique. Il sortit son portefeuille et sans chercher Ă nĂ©gocier, donna la somme convenue. Puis il partit, le puzzle sous le bras,  en marchant au rythme de la foule toujours lente. DerriĂšre lui, lâhomme en marcel marmonna quelques mots : « Content de mâen ĂȘtre dĂ©barrassé ».
Lorsquâil entra dans son appartement, il posa la boite sur la table basse, avant dâaller sur son ordinateur pour lire et rĂ©pondre Ă quelques mails professionnels. Ce nâest quâaprĂšs le diner quâil se souvint du puzzle. Le jeune homme regarda la boite en se demandant pourquoi avoir achetĂ© cette chose, surtout quâil nâaimait pas les puzzles. Câest trop chiant, trop pĂ©nible. Cela demande Ă©normĂ©ment de patience et mĂȘme sâil ne contenait que 600 piĂšces, il ne le ferait jamais. Cependant, le dessin de Bosch lâintriguait. Il le regarda une nouvelle fois, observa quelques dĂ©tails morbides, une flute dans un rectum, un dĂ©mon dĂ©vorant un homme... Il se sentit hypnotisĂ© par le puzzle quand une sonnerie retentit. DĂšs lors, il oublia la boite sur la table basse et rejoignit quelques amis lâattendant dans la rue.
A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de dĂ©couvrir la boite ouverte. En effet, le couvercle Ă©tait posĂ© Ă cĂŽtĂ© de la boite, ainsi que deux morceaux comme si quelquâun avait commencĂ© le puzzle. MaĂ«l fouilla son logement Ă la recherche dâindividus, mais il ne trouva personne ni ne dĂ©couvrit dâinfraction. DĂšs lors, il sâassit dans son canapĂ© et observa le jeu. Il prit le couvercle, regarda le tableau avant de le reposer. Par curiositĂ©, il attrapa deux piĂšces, et chercha Ă quel endroit de lâimage elles correspondaient.
Il ne remarqua pas la nuit se finir ni le jour se lever. MaĂ«l continua de complĂ©ter le puzzle, morceau par morceau. Il se dĂ©battait, perdait une demi-heure rien que pour trouver oĂč placer telle tĂȘte. Ici, câest du noir, lĂ de lâocre. Ses yeux ne se fermaient pas, continuant, oubliant la fatigue. Enfin, la sonnerie dâun rĂ©veil sortit MaĂ«l de sa concentration. Il devait aller travailler. Il se leva, prit une douche, un cafĂ© puis il quitta lâappartement.
De retour aprĂšs 18H, Il retrouva ses habitudes jusquâĂ ce quâil rĂ©alise que le puzzle Ă©tait toujours sur la table basse. Toutefois, Il eut lâimpression quâil manquait la moitiĂ© des piĂšces dĂ©jĂ placĂ©es. Il sâassit, observa la boite et sans attendre, comme envoutĂ©, il repartit dans la construction du jeu.
Il manipulait les piĂšces, cherchait Ă les emboiter correctement. Il demeurait concentrĂ© si bien quâil ne rĂ©pondit pas Ă un SMS ; il ne chercha mĂȘme pas Ă sâintĂ©resser Ă lâexpĂ©diteur. MaĂ«l ne se rendit pas compte du temps non plus. Il retrouva ses esprits en entendant le rĂ©veil sonner. Encore une fois, il repartait travailler sans avoir dormi.
Plus les journĂ©es passaient, plus le puzzle lui prenait la tĂȘte. AprĂšs une semaine, il rĂ©alisa que ce jeu de sociĂ©tĂ© nâĂ©tait pas normal. En fait, il dĂ©couvrait des piĂšces manquantes, rangĂ©es dans la boite au lieu dâĂȘtre sur le plateau. Il ne comprenait plus jusquâau ras-le-bol. A ce moment, dâun geste de colĂšre, il remit les morceaux dans la boite. Cette nuit, MaĂ«l put enfin dormir.
Le soleil venait de se lever lorsquâun bruit fort rĂ©veilla le jeune homme. Sur le coup, il pensa Ă un meuble tombĂ©. Il se prĂ©cipita dans le salon. MaĂ«l fut stupĂ©fait de trouver la boite du puzzle, normalement rangĂ©e au-dessus dâune armoire, sur la table basse. Son couvercle Ă©tait ouvert, de mĂȘme, deux piĂšces posĂ©es invitaient MaĂ«l Ă continuer de finir le tableau.
Il resta un instant Ă observer lâenfer dessinĂ© sur le couvercle. Tout Ă coup, il recommença le puzzle. La dĂ©termination envahit son regard, il avait envie de le terminer. Il installa les piĂšces les unes aprĂšs les autres. Il ne pensait que pour ce puzzle. Le tĂ©lĂ©phone sonna, il ne rĂ©pondit pas. Le dimanche passa sans quâil ne puisse en profiter. Il demeura concentrĂ© Ă vouloir installer tel ou tel morceau correspondant. Le tableau commençait Ă prendre forme. Toutefois, lorsquâil partit rĂ©chauffer une boite de conserve, il fut déçu de trouver des piĂšces manquantes au puzzle. Quelquâun ou quelque-chose sâamusait Ă dĂ©faire son Ćuvre.
MaĂ«l ne comptait plus les journĂ©es. Le puzzle le rendait fou. Il voyait les briques bouger, les couleurs sâenvoler. Il sentit une brulure lorsquâil toucha le dessin dâune flamme. Il entendit des voix, des lamentations, des hurlements et des crĂ©pitements entrecoupĂ©s de rires. Dâordinaire sympathique et dĂ©tachĂ©, MaĂ«l ne dormait plus, il ne mangeait plus. Il essaya de ne plus cligner des paupiĂšres quand il vit une piĂšce disparaitre subitement aprĂšs deux secondes dâinattention.
Puis il entendit de la musique, flutes et harpes accompagnait de la viole et un tambour. Ce dernier frappait en cadence au rythme de son cĆur. Il se sentait Ă©puisĂ©, seulement câĂ©tait devenu plus fort que lui : il devait finir ce puzzle !
Un message de son patron ainsi que de quelques amis signalaient leur inquiĂ©tude Ă son Ă©gard. Mais rien nây fait, il ne les Ă©couta pas. Il persistait Ă vouloir finir le puzzle qui parut sans fin. « Seulement 600 piĂšces ? Non, il en fait bien plus ! » RĂ©alisa-t-il. Puis il se concentrait encore et encore sur le jeu de sociĂ©tĂ©. Il essaya dâimbriquer deux morceaux en vain, il trouva enfin le corps dâun damnĂ©. Il avait faim, il avait soif, pourtant il continuait comme un dĂ©sĆuvrĂ©.
Le tambour battait toujours au rythme de son cĆur. Il ne resta plus que dix morceaux Ă installer. MaĂ«l trouva leur emplacement facilement les uns aprĂšs les autres. La musique sâessouffla lentement, les cris ne rĂ©sonnĂšrent plus. Le tambour frappait avec une cadence plus lente. Plus que troisâŠEnfin lâavant-dernier. Puis, il ferma les yeuxâŠle tambour sâĂ©tait tu.
En entrant dans lâappartement, aprĂšs avoir fracassĂ© la porte Ă coup de hache, les pompiers se doutĂšrent de ce quâils allaient trouver. A cause de lâodeur qui empestait les escaliers de lâimmeuble. Le corps putrĂ©fiĂ© de MaĂ«l restait Ă©tendu sur le canapĂ©. Une volĂ©e de mouches sortit lorsquâun des pompiers ouvrit la fenĂȘtre. Les autres ne purent quâattendre la police pour faire constater la mort du locataire des lieux.
StĂ©phane avait vingt ans dâexpĂ©rience. Il Ă©tait habituĂ© Ă ce genre de situation. Son regard croisa le puzzle sur la table. Il remarqua la piĂšce encore installĂ©e dans la boite. DĂšs lors, il lâa pris et la plaça terminant ainsi le tableau.
Le pauvre, dit ironiquement un de ses collĂšgues. Il nâa pas pu finir son puzzle.
Le pompier se pencha pour mieux regarder le jeu. Il pointa lâindex vers un petit personnage Ă la droite dâune harpe.
Câest marrant, il a le mĂȘme visage grimaçant que notre client.
Ils sortirent pour respirer autre chose que la mort. Pendant ce temps, un souffle comme un long rùle sortit du tableau. Le puzzle réclamait une nouvelle victime.
Alex@r60 â aoĂ»t 2023
Peinture : DĂ©tail de LâEnfer (volet de droite du triptyque du Jardin des DĂ©lices) par JĂ©rĂŽme Bosch
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Ce que cache un masque
Votre Ăąme est une arlequinade, Ă la Watteau, Fantomatique ou carnavalesque ambiance OĂč le pauvre Lelian joue sa chanson de transe. Câest toujours une mascarade, un beau tableau
HantĂ© de Colombine et de piĂštres Pierrots, Ces accablants clowns blancs qui donnent la cadence Des sonnets en silence et leurs correspondances Levant le verre et lâĆil, la robe ou le chapeau.
Il reste le fantasque et la galanterie, Ils vous tirent des frasques et miĂšvres fĂ©Ă©ries, Puisquâau jeu de patience advient le jeu de dupes. Â
Voyez la débùcle aux joues, souris de façade, Voyez le spectacle qui joue, là sous ses jupes Et sous son masque noir, ami, la mascarade.
- Fabienne PASSAMENT. 2023
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Sous les feux que juin verse,
Comme lâĂ©clair, Mireille court, et court, et court !
De soleil en soleil et de vent en vent, elle voit
Une plaine immense : des savanes
Qui nâont Ă l'Ćil ni fin ni terme ;
De loin en loin, et pour toute végétation,
De rares tamaris ... et la mer qui paraĂźt...
Des tamaris, des prĂȘles,
Des salicornes, des arroches, des soudes,
AmĂšres prairies des plages marines,
OĂč errent les taureaux noirs
Et les chevaux blancs : joyeux,
Ils peuvent lĂ librement suivre
La brise de mer tout imprĂ©gnĂ©e dâembrun.
La voĂ»te bleue oĂč plane le soleil
SâĂ©panouissait , profonde , brillante,
Couronnant les marais de son vaste contour ;
Dans le lointain clair
Parfois un goéland vole ;
Parfois un grand oiseau projette son ombre,
Ermite aux longues jambes des Ă©tangs dâalentour.
Câest un chevalier aux pieds rouges ;
Ou un bihoreau qui regarde, farouche,
Et dresse fiĂšrement sa noble aigrette,
Faite de trois longues plumes blanches...
DĂ©jĂ cependant la chaleur Ă©nerve :
Pour sâallĂ©ger, de ses hanches
La jeune fille dégage les bouts de son fichu.
Et la chaleur, de plus en plus vive,
De plus en plus devient ardente ;
Et du soleil qui monte au zénith du ciel pur,
Du grand soleil les rayons et le hĂąle
Pleuvent à verse comme une giboulée :
Tel un lion, dans la faim qui le tourmente,
Dévore du regard les déserts abyssins!
Sous un hĂȘtre, quâil ferait bon sâĂ©tendre!
Le blond rayonnement du soleil qui scintille
Simule des essaims, des essaims furieux,
Essaims de guĂȘpes, qui volent,
Montent, descendent et tremblotent
Comme des lames qui sâaiguisent.
La pĂšlerine dâamour que la lassitude brise
Et que la chaleur essouffle,
De sa casaque ronde et pleine
A ĂŽtĂ© lâĂ©pingle ; et son sein agitĂ©
Comme deux ondes jumelles
Dans une limpide fontaine,
Ressemble Ă ces campanules
Qui, au rivage de la mer, étalent en été leur blancheur.
Mais peu Ă peu devant sa vue
Le pays perd sa tristesse ;
Et voici peu Ă peu quâau loin se meut
Et resplendit un grand lac dâeau :
Les phillyreas, les pourpiers,
Autour de la lande qui se liquéfie,
Grandissent, et se font un mol chapeau dâombre.
CâĂ©tait une vue cĂ©leste,
Un rĂȘve frais de Terre-Promise !
Le long de lâeau bleue, une ville bientĂŽt
Au loin sâĂ©lĂšve, avec ses boulevards,
Sa muraille forte qui la ceint,
Ses fontaines, ses Ă©glises, ses toitures,
Ses clochers allongés qui croissent au soleil.
Des bĂątiments et des pinelles,
Avec leurs voiles blanches,
Entraient dans la darse ; et le vent, qui Ă©tait doux,
Faisait jouer sur les pommettes
Les banderoles et les flammes.
Mireille, avec sa main légÚre,
Essuya de son front les gouttes abondantes ;
Et Ă pareille vue
Elle pensa, mon Dieu ! crier miracle !
Et de courir, et de courir, croyant que lĂ Ă©tait
La tombe sainte des Maries.
Mais plus elle court, plus change
Lâillusion qui lâĂ©blouit,
Et plus le clair tableau sâĂ©loigne et se fait suivre.
Ćuvre vaine, subtile, ailĂ©e,
Le Fantastique lâavait filĂ©e
Avec un rayon de soleil, teinte avec les couleurs
Des nuages : sa trame faible
Finit par trembler, devient trouble,
Et se dissipe comme un brouillard.
Mireille reste seule et Ă©bahie, Ă la chaleur...
Et en avant dans les monceaux de sable,
Brûlants, mouvants, odieux !
Et en avant dans la grande sansouire, à la croûte de sel
Que le soleil boursoufle et lustre,
Et qui craque, et Ă©blouit !
Et en avant dans les hautes herbes paludéennes,
Les roseaux, les souchets, asile des cousins !
Avec Vincent dans la pensée,
Cependant, depuis longtemps
Elle cÎtoyait toujours la plage reculée du VaccarÚs;
Déjà , déjà des grandes Saintes
Elle voyait lâĂ©glise blonde,
Dans la mer lointaine et clapoteuse,
CroĂźtre, comme un vaisseau qui cingle vers le rivage.
De lâimplacable soleil
Tout à coup la brûlante échappée
Lui lance dans le front ses aiguillons : la voilĂ ,
InfortunĂ©e! qui sâaffaisse,
Et qui, le long de la mer sereine,
Tombe, frappée à mort, sur le sable.
à Crau, ta fleur est tombée!... Î jeunes hommes, pleurez-la !...
đ· Sur le VaccarĂšs
Un extrait du chant X de MirÚio (Mireille), de Frédéric Mistral. Mireille s'est enfuie de chez elle pour implorer les Saintes-Maries-de-la-Mer d'infléchir la décision de son pÚre qui refuse de la voir mariée au vannier Vincent, ce qui équivaut pour lui à une inacceptable mésalliance. Elle traverse la Camargue écrasée de soleil et est frappée d'insolation sur les rives de l'étang de VaccarÚs...
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Un enterrement Ă Ornans est un tableau peint par Gustave Courbet entre 1849 et 1850. Le peintre avait 33 ans lorsqu'il rĂ©alisa cette Ćuvre de grandes dimensions qui fut l'objet d'une violente polĂ©mique lors de sa prĂ©sentation au Salon de peinture de 1850. On a alors reprochĂ© au tableau sa vulgaritĂ© et les critiques ont accusĂ© Courbet de peindre « le laid », « le trivial » et « l'ignoble ». L'Enterrement Ă Ornans devient vite une Ćuvre manifeste du rĂ©alisme dont Courbet fut le chef de file ; un peintre engagĂ© pour l'Art mais aussi pour la RĂ©publique.
Le contexte historique
Courbet achĂšve Un enterrement Ă Ornans en 1850, Ă une pĂ©riode charniĂšre pour lâhistoire de France comme pour lâhistoire de lâart moderne. Louis-Philippe a Ă©tĂ© destituĂ© en 1848, et en dĂ©cembre 1848, Louis-NapolĂ©on Bonaparte, futur NapolĂ©on III, a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident de la rĂ©publique.
En 1850, dans cette Ă©poque sensible au contexte social, les artistes ne se rangent pas forcĂ©ment aux cĂŽtĂ©s de la classe ouvriĂšre et de son combat (Courbet participera Ă la Commune seulement en 1871) mais ils se dĂ©tachent de la bourgeoisie qui rejette les nouvelles formes dâart. Lâartiste vĂ©ritablement novateur tend Ă sâisoler et Ă se marginaliser : aprĂšs la BohĂšme, forme de vie alĂ©atoire mais libre des artistes romantiques, la deuxiĂšme moitiĂ© du xixe siĂšcle voit lâapparition de lâimage de lâartiste maudit, qui n'est plus au service des institutions et des pouvoirs en place comme auparavant, et qui n'est compris que par une petite Ă©lite intellectuelle et artistique.
La scĂšne
Ornans, la ville natale de Gustave Courbet, est une petite localité de 4 000 habitants située à 25 km de Besançon dans le Doubs en Franche-Comté. Dans le tableau, on retrouve en arriÚre-plan les caractéristiques du paysage de la région : des falaises calcaires qui encadrent les méandres encaissés de la Loue (un affluent du Doubs qui traverse la ville d'Ornans).
à partir de la Révolution, du fait du nombre croissant de morts, l'exiguïté des sites entraßne l'exurbanisation des cimetiÚres, traditionnellement implantés autour de l'église du village. à Ornans, la population s'est opposée à ce transfert pendant des décennies et il faut attendre septembre 1848 pour qu'un nouveau cimetiÚre hors du village soit inauguré. Dans le tableau c'est précisément dans ce nouveau cimetiÚre à l'écart de la ville que se déroule l'enterrement. De plus, les personnages regroupés masquent les autres tombes et les murs du cimetiÚre, ce qui nous laisse penser que la fosse a été creusée au milieu de nulle part. Le peintre fait figurer la scÚne à un moment précis : le convoi vient d'entrer dans le cimetiÚre et s'est scindé en trois groupes (les officiants, les hommes et les femmes).
Les personnages
Les 27 personnages pressés en double rang sont tous des habitants d'Ornans que Courbet avait fait poser un à un dans son atelier. Comme à l'église, les hommes (à gauche) et les femmes (à droite) sont séparés. Les hommes portent des costumes noirs et plusieurs d'entre eux un chapeau haut de forme. Les femmes quant à elles portent des coiffes blanches et des capuches noires ; plusieurs d'entre elles tiennent un mouchoir blanc dans la main et pleurent le mort (la description suivante est issue des données des archives municipales et des actes notariés).
Courbet, Un enterrement à Ornans schéma personnages.jpg
Les individualités
Le curĂ© (10) : habillĂ© en grande pompe, il porte le costume funĂšbre et lit les textes de son brĂ©viaire (livre liturgique contenant les priĂšres Ă lire chaque jour par les prĂȘtres) qu'il tient Ă la main. Il fait face au rĂ©volutionnaire de l'autre cĂŽtĂ© de la fosse.
Le fossoyeur (13) : Antoine Joseph Cassard, fils de cordonnier et paysan pauvre, a posé sa veste et son bonnet de laine sur les bords de la fosse qu'il vient de creuser comme l'indique la couleur de la terre. Il attend l'arrivée du cercueil et pose un genou au sol. Si son regard, à mi-hauteur de la toile, tourné vers le groupe des « officiants de l'au-delà » et de la haute croix, nous entraßne vers l'univers spirituel de la cérémonie, le reste de son corps tourné vers la fosse nous attire vers le « monde d'en bas » et sa réalité : l'ensevelissement du cadavre.
Les ensembles de personnages
Les quatre porteurs : ils sont munis de gants blancs, de tenues noires et de grands chapeaux Ă bords ronds. Ils soutiennent le cercueil entourĂ© d'un drap blanc et dĂ©tournent leurs visages du mort (Ă la campagne, on exposait le corps plusieurs jours avant l'enterrement et la pestilence des morts est peut-ĂȘtre Ă©voquĂ©e ici par le peintre). Ce sont probablement un artisan cordonnier (1), un propriĂ©taire cultivateur-rentier (2), un musicien (que l'on retrouve dans la toile AprĂšs dĂźner Ă Ornans) (3), et un propriĂ©taire (4). Ces deux derniers sont des amis de Courbet.
Les cinq sacristains : ils se tiennent en arriĂšre du curĂ©, Ă gauche du cercueil et sont vĂȘtus de blanc. L'un d'entre eux est le porte-croix ; c'est un propriĂ©taire-vigneron (7). Les deux autres en (5) et (6) sont respectivement un musicien et un artisan cordonnier. Ă l'extrĂȘme gauche de la toile derriĂšre les porteurs est peut-ĂȘtre reprĂ©sentĂ© le grand-pĂšre de Courbet dĂ©cĂ©dĂ© un an plus tĂŽt (il n'est pas visible ici). Le groupe des sacristains est « reliĂ© » au ciel par la croix qui surmonte la foule et les falaises en arriĂšre-plan.
Les deux enfants de chĆur : le premier (8) lĂšve la tĂȘte vers le porteur, dont il vient de toucher le chapeau avec son cierge. Le second (9) au premier plan porte le vase d'eau bĂ©nite.
Les deux bedeaux : employĂ©s laĂŻcs dâĂ©glise, ils s'assurent du bon dĂ©roulement des cĂ©rĂ©monies religieuses. Celui de gauche (11) est un vigneron aisĂ© tandis que celui de droite (12) est un cordonnier modeste. La couleur rouge de leur costume et de leur toque les fait sortir tout droit d'une toile italienne du bas Moyen Ăge, cependant on a retrouvĂ© dans la sacristie de l'Ă©glise d'Ornans une de ces toques.
Le groupe des hommes : au premier plan les bourgeois et notables, un juge de paix (14), le maire d'Ornans Prosper Teste (15), un ancien gendarme devenu prĂȘteur sur gages tenant un mouchoir Ă la main (17) et un meunier enrichi (19) ainsi qu'un avocat (20), ami de Courbet. Au second plan figurent deux amis d'enfance du peintre : un rentier cĂ©libataire (16) et un bourgeois aisĂ© (18).
Les deux rĂ©volutionnaires : ils portent le costume portĂ© par les rĂ©volutionnaires entre 1792 et 1793 (c'est-Ă -dire au moment de la PremiĂšre RĂ©publique) soit un demi-siĂšcle plus tĂŽt. Nous sommes en 1849 et Courbet a assistĂ© Ă l'avĂšnement de la DeuxiĂšme RĂ©publique en 1848. Le premier (21) porte des guĂȘtres blanches et le second au premier plan (22) des bas bleus. La main tendue vers la fosse, ce dernier semble officier en mĂȘme temps que le curĂ© en face de lui. Ce face-Ă -face incongru entre la RĂ©publique et l'Ăglise est Ă mettre en lien avec l'engagement politique de Courbet qui sera un partisan de la Commune de Paris en 1871.
Le groupe des femmes : En tĂȘte du cortĂšge au premier plan sont reprĂ©sentĂ©es les femmes de la famille de Courbet. Sa mĂšre (23) et trois de ses sĆurs (24)-(25)-(26). La petite fille Ă l'extrĂȘme droite du tableau (27) est une petite cousine de l'artiste.
La religion et la mort
Dans Un enterrement Ă Ornans se mĂȘlent conjointement les thĂšmes de la mort et de la religion Ă travers l'enterrement, un rite funĂ©raire occupant une place fondamentale car il soude dans le chagrin la communautĂ© villageoise. Au-delĂ du rite religieux en lui-mĂȘme, l'univers de l'Ćuvre est chargĂ© de symboles ayant des liens avec la religion et la mort.
Ainsi, une tradition apocryphe indique que « lors de l'agonie du Christ, la terre trembla, se fissura et fit jaillir le crĂąne d'Adam enfoui depuis des millĂ©naires ». Courbet a justement reprĂ©sentĂ© un crĂąne dans le tableau, Ă droite de la fosse. On retrouve ce crĂąne symbolique dans Hamlet et Horatio au cimetiĂšre peint par Delacroix en 1839, seulement dix ans auparavant. Ce mĂȘme crĂąne, ainsi que les os croisĂ©s et les larmes sur le drap mortuaire, signifient que « l'initiĂ© va renaĂźtre Ă une nouvelle vie ». S'agit-il d'une vanitĂ© ou une allusion Ă l'univers de la Franc-maçonnerie (Courbet ferait rĂ©fĂ©rence Ă la sourde et secrĂšte tradition maçonnique Ă Ornans) ? Le chien, quant Ă lui, alimente aussi l'univers symbolique. En effet, dans de nombreuses sociĂ©tĂ©s, l'animal accompagne l'homme dans l'au-delĂ et est souvent prĂ©sent lors des cĂ©rĂ©monies sacrĂ©es (dans l'Ăgypte ancienne ou chez les Incas par exemple).
La facture du tableau
Courbet a rĂ©alisĂ© son tableau dans le grenier de la maison familiale d'Ornans qui lui servira d'atelier pour de nombreuses autres toiles (dont L'Atelier du peintre en 1855). Du fait de la pente du toit, Courbet doit peindre sur une partie de la toile tandis qu'il enroule les parties droites ou gauches prĂ©cĂ©demment rĂ©alisĂ©es. On distingue Ă©galement les coutures qui divisent la toile en trois tiers de haut en bas. Il dit Ă ce sujet : « Il faut ĂȘtre enragĂ© pour travailler dans les conditions oĂč je me trouve. Je travaille Ă lâaveuglette ; je nâai aucune reculĂ©e. Ne serai-je jamais casĂ© comme je lâentends ? Enfin, dans ce moment-ci, je suis sur le point de finir 50 personnages grandeur nature, avec paysage et ciel pour fond, sur une toile de 20 pieds de longueur sur 10 de hauteur. Il y a de quoi crever. Vous devez imaginer que je ne me suis pas endormi. »
La préparation de la toile
On trouve du blanc (de plomb) à grain épais qui donne une teinte d'ambre brûlé, devenue apparente lorsque les couches de peintures ont séché. Cette technique a assombri le tableau et a atténué les tons froids (les mains et les visages ont été réalisés au pinceau et soulignés au bistre (couleur brun-noirùtre préparée à partir de la suie) par des traits apparents.
Les zones indéterminées du premier plan (sol, terre) et de l'arriÚre-plan (ciel, falaise) ont probablement été réalisées au couteau.
L'omniprésence du noir et du blanc
Le noir ne forme pas une masse uniforme mais il présente au contraire des nuances charbonneuses ou bleutées. Les notes violentes de blanc s'y opposent : les draps des porteurs, les surplis du porte-croix, la chemise du fossoyeur, les bonnets et les mouchoirs des femmes ainsi que le chien blanc tacheté de noir au premier plan.
Le satin bleuté du drap mortuaire, qui n'est pas noir ou violet comme le veut la tradition, est une nuance particuliÚre. Courbet a utilisé ce drap de satin blanc pour « rattraper » un déséquilibre majeur dans la toile entre les blancs minoritaires et les noirs qui dominaient.
La palette de couleur
Outre le noir et le blanc, des touches de couleurs vives ponctuent la toile. Le rouge vermillon des bedeaux et des enfants de chĆur, Le jaune cuivrĂ© du vase du crucifix (le « vase » est la boule infĂ©rieure du support du crucifix), le vert olive de la blouse sur laquelle le fossoyeur est agenouillĂ©, les bas bleus, la culotte verte, la redingote grise et le gilet brun du rĂ©volutionnaire forment une « phrase colorĂ©e » qui traverse la toile et contraste avec le triste Ă©vĂšnement qu'est l'enterrement.
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LE THEOREME DE MARGUERITE -
RivĂ© aux Ă©motions dâune mathĂ©maticienne qui se sent en dĂ©calage avec le monde, ce rĂ©cit dâapprentissage passe par diffĂ©rentes atmosphĂšres et sâappuie sur une mise en scĂšne Ă©nergisante, des belles trouvailles et des moments de grĂące.
Un peu prĂ©visible mais touchant et souvent humoristique, ce film donne Ă ressentir la passion de Margueritte tout en explorant un milieu mĂ©connu, trĂšs majoritairement masculin et concurrentiel. C'est ce qui fait l'intĂ©rĂȘt du film, mĂȘme si son charme rĂ©side bien ailleurs.
Câest la narration qui reste Ă©tonnante, faite de petits bouts Ă©tonnants comme les parties de majong clandestines, ou les scĂšnes en boite de nuit avec la belle Noah. L'ensemble reste sans prĂ©tention, ce qui lui donne assez de rondeur pour reconnaĂźtre au film une capacitĂ© Ă exciter mĂȘme lâimagination des non matheux desquels je fais partie. Rien dâĂ©vident Ă filmer le ping-pong intellectuel fait de fonctions et d'intĂ©grales, mais il se mĂšne comme un pas de deux Ă suspense, et on se laisse alors cueillir par le phrasĂ© tremblĂ© de la Franco-Suisse Ella Rumpf.
MalgrĂ© une fin un brin fleur bleue, Anne Novion rĂ©ussit un pari difficile : restituer la fougue, la crĂ©ativitĂ©, lâobsession de la recherche en mathĂ©matiquesâŠrendre cinĂ©matographique une discipline rĂ©putĂ©e peu sympathique et Ă laquelle personne â ou presque â ne comprend rien.
Elle parvient Ă nous faire ressentir la passion de celles et ceux qui la pratiquent Ă un haut niveau tout comme ses applications dans la vie de tous les jours. Elle nous ouvre Ă©galement les portes d'un monde finalement semblable Ă tant d'autres, gouvernĂ© par l'esprit de compĂ©tition, les abus de pouvoir et un certain machisme masculin. Câest sur le registre de la traduction du langage mathĂ©matique en langage cinĂ©matographique et poĂ©tique que le film sâavĂšre le plus original. Les lignes de raisonnement et Ă©quations abstraites (et vĂ©ridiques) se projettent sur les murs transformĂ©s en tableau noir, telles des hiĂ©roglyphes indĂ©chiffrables pour le commun des mortels.
NOTE 13/20 - Ella Rumpf, nous attache Ă son caractĂšre presque autiste, comme en sont dotĂ©s certains HPI. Les esprits chagrins diront que tout est cousu de fil blanc dans la progression dramatique et que cette boss des maths finira bien Ă un moment ou Ă un autre par s'ouvrir un tant soit peu au monde extĂ©rieur et Ă l'amour, comme de bien entendu, pour un succĂ©danĂ© de comĂ©die romantique.Â
Mais c'est justement ça qu'on aime.
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Tableau contemporain au couteau | Grand dégradé carré noir et blanc
Peinture réalisée au couteau à la peinture acrylique sur chùssis en bois recouvert d'une toile tendue en coton 100%
Rebords du tableau peints Ă la peinture acrylique noire
Finition / Protection : Ćuvre vernie Ă la bombe aĂ©rosol brillante
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/Ah5xGfgr-WE
Format : 80 cm x 80 cm x 3,5 cm
Diagonale : 113,1 cm
Poids approximatif : 1,5 kg
Date de création : 04/2024
Artiste : Jonathan Pradillon PiĂšce unique Ćuvre signĂ©e Certificat dâauthenticitĂ© fourni Emballage soignĂ©
Prix :Â 350 Euros.
Pour acheter cette peinture, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/grand-degrade-carre-noir-et-blanc
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0D3BYM76J?ref=myi_title_dp
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/2204082/grand-degrade-carre-noir-et-blanc
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/large-grayish-blue-square-gradient/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-grand-d%C3%A9grad%C3%A9-carr%C3%A9-noir-et-blanc-2004203
Etsy : https://jonathanpradillon.etsy.com/fr/listing/1712065538/peinture-abstraite-noire-et-blanche-o
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/oeuvres-d-art/17843266/grand-degrade-carre-noir-et-blancÂ
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Large-square-black-and-white-gradient/968246/11711329/view
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Picasso: Poulenc (Poetry: Ăluard): The Scene of Creation (Classic)
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Poulenc is one of the leading contemporary French composers. Based on the poems of Paul Ăluard, he wrote a collection of songs called "The Work of a Painter", the first of which is "Picasso". It's a magnificent song, and it's enough to sing about the process of Picasso's creation.
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Entoure ce citron de blanc d'Ćuf informe Enrobe ce blanc d'Ćuf d'un azur souple et fin La ligne droite et noire a beau venir de toi L'aube est derriĂšre ton tableau Et les murs innombrables croulent DerriĂšre ton tableau et toi l'Ćil fixe Comme un aveugle comme un fou Tu dresses une haute Ă©pĂ©e dans le vide Une main pourquoi pas une seconde main Et pourquoi pas la bouche nue comme une plume Pourquoi pas un sourire et pourquoi pas des larmes Tout au bord de la toile oĂč jouent les petits clous Voici le jour d'autrui laisse aux ombres leur chance Et d'un seul mouvement des paupiĂšres renounce
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Surround this lemon with shapeless egg white
Coats this egg white with a supple and fine azure
The straight and black line may well come from you
Dawn is behind your painting
And countless walls crumble
Behind your painting and you staring
Like a blind man like a madman
You raise a high sword in the void
One hand why not a second hand
And why not bare mouth like a feather
Why not a smile and why not tears
Right at the edge of the canvas where the little nails play
Here is the day of others leave to the shadows their chance
And with a single movement of the eyelids renounces
(2023.04.11)
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Dis-moi, pour toi
Quelle est la couleur de l'amour
Est-ce le bleu du ciel
Comme ce fameux jour
OuÌ nos aÌmes se sont reconnues
Et retrouveÌes pour toujours
Dis-moi, quelle est la couleur pour toi
Car, pour moi, l'amour
Ce ne sera jamais le noir du deÌsespoir
Ni le gris de ceux qui n'ont rien compris
Ce sera blanc, aussi blanc
Que la pureteÌ des sentiments
Que j'ai pour toi, oui crois-moi
Et notre amour sera eÌternel
Comme les couleurs de l'arc-en-ciel
Nous ferons un beau tableau
Qui rendrait jaloux Picasso
Je veux du rouge passion
Des reÌves aÌ l'horizon
Je veux pouvoir t'aimer
De mille et une façon
Je veux du bleu turquoise
Pour qu'on soit toujours en phase
Pour vivre dans l'extase
Dessine-moi l'amour
Je veux du rouge, du jaune
Dans mon coeur
Du bleu, du vert colorent mon bonheur
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Une chose qui me ressemble
L'orage et la pluie
Ăa fait deux choses
La pluie qui lave
Le vin blanc
Les rochers tout noirs et tout pointus oĂč on s'Ă©corche les pieds juste pour ĂȘtre plus prĂšs de l'Ă©cume des vagues qui se fracassent les unes sur les autres
Le sel dans les cheveux
Le verre polie par l'océan
Un grain de sable
Une poussiĂšre
Tout un univers
Le karma.
Tableau : Judith (1853) par Victor Mottez
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Faut ĂȘtre un homme, au bout d'un moment.  Il faut ĂȘtre un homme Il faut ĂȘtre Mais regarde Il faut avoir un visage Et mon visage est rouge et brĂ»lant, j'ai les pores qui suintent Il faut avoir des mains Mes mains sont moites Il faut avoir des jambes Mes jambes tremblent Le bout de mes doigts tremble Il faut avoir des pieds J'ai trĂ©buchĂ© dans mes pieds quand le sol m'a paru avoir le tournis Il faut avoir des bras Je me suis Ă©puisĂ© en essayant d'aller chercher du bois toute Ă l'heure Il faut avoir peut-ĂȘtre un coeur Et je sais bien que j'en ai un Il faut avoir des yeux pour ĂȘtre un homme Et j'ai le blanc de l'oeil tout jaune Et j'ai mon regard noir d'avant qui n'est plus vraiment celui d'avant Et j'ai toute la lumiĂšre de cette grande salle qui vient trembler dans mes yeux Parce que j'ai des larmes qui s'y baignent et parce que je suis inconsolable Mais regarde Il faut ĂȘtre un homme On trouvera bien un moyen Il faut bien Tout ira bien D'accord ? Tout ira bien Allez, faut ĂȘtre un homme maintenant Il a toujours fallu Et j'ai rĂ©ussi parfois J'ai Ă©tĂ© le chanteur des rues, celui Ă qui les beaux-parents qui ont trop bu demandent une chanson le dimanche aprĂšs-midi J'ai Ă©tĂ© l'amant Ă qui l'amour n'a jamais fait dĂ©faut Il avait un joli nom, mon amour Je me souviens La porte du jardin grinçait Elle entrait parfumĂ©e, me tombait dans les bras. J'ai Ă©tĂ© l'artiste qu'on ne paye pas assez mais qui ne s'arrĂȘte pas pour autant, celui qui peint les moulins pour mieux les combattre Tous ceux qui voulaient m'asservir, j'les dĂ©coupais en tableau J'ai rĂ©ussi parfois Mais c'Ă©tait difficile C'Ă©tait difficile surtout l'hiver Il faut ĂȘtre un homme parce qu'il le faut Et je cherche et j'essaie Je cherche dans mes yeux, Dans mon reflet je cherche l'homme qu'il faut ĂȘtre Et comme mon reflet s'efface, comme il est inconsistant, J'ai la mĂąchoire anĂ©sthĂ©siĂ©e J'ose plus serrer les dents J'ose plus percer le miroir de mon regard noir, celui d'avant Je n'ai plus rien de ma force sereine et pĂ©nĂ©trante Il faut ĂȘtre un homme et je ne suis que la peur ; la peur et les yeux tout mouillĂ©s d'un petit garçon Il faut ĂȘtre un homme parce qu'il faut bien ĂȘtre Il faut arrĂȘter les conneries Il faut arrĂȘter de dĂ©cevoir Il faut arrĂȘter d'ĂȘtre une honte J'ai trop jouĂ© Ă soulager ma vie La lutte est interminable et je vais pas la gagner Mais il faut ĂȘtre un homme Tout ira bien je le sens Parfois mes forces se rejoignent et moi je rejoins le monde dans un silence pesant Ca va aller, je le dirai Ă mon amour Ca va aller et je la rejoindrai Il faut ĂȘtre un homme Il faut y arriver, parce que tout le monde y arrive Tout le monde y arrive mieux que moi sans doute Mais il faut y arriver C'est difficile, c'est difficile surtout l'hiver Et l'hiver revient en octobre, c'est nuit dĂ©jĂ Ă 19h J'ai dans les veines un peu de tout, beaucoup d'alcool et de mĂ©docs Je sens mes forces me quitter mais Tout ira bien Je vais revenir encore une fois Il le faut Il faut ĂȘtre un homme Dans ma voix un cri est en train de s'Ă©teindre mais Il faut ĂȘtre un homme Il faut ĂȘtre pĂšre Il faut ĂȘtre Donc tout ira bien
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