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#supergranfondo
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SUPERGRANFONDO GALIBIER – IZOARD
A Serre-Chevalier, le 22 Juin 2019
  Après une 1ere édition réussie l’an dernier à Valloire, c’est Serre-Chevalier qui accueille cette cyclosportive « grand format » : pas moins de 198km et 4650m D+ ! Les cols du Galibier (par 2 fois) et de l’Izoard sont les vedettes de l’épreuve pour les participants du Supergranfondo. Un Médiofondo de 101km et 2300m D+ est aussi au programme avec la boucle de l’Izoard pour contenter le plus grand nombre ; ceux qui sont moins entrainés ou ceux qui redoutent la météo, car cette année ne verra pas le beau ciel sans nuage de 2018 !
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         Ce samedi 22 juin à 5h du matin, ce n’est pas le réveil qui sonne mais l’orage ! Les prévisions n’étaient pas si mauvaises et pourtant il pleut fort et ça ne lâche pas durant le petit déjeuner. Dans ces conditions je préfère remonter les roues alu sur le vélo et m’apprête à affronter des conditions difficiles… comme trop souvent cette saison. 7h15 ça se calme légèrement mais le sas de départ est vide ; tout le monde est aux abris pendant que je croise Rodolphe qui sagement s’élancera 3 heures plus tard sur le médiofondo (et je dois dire que ça me tente beaucoup aussi). A 5 min du départ sous l’invitation de Didier Marinesse on se dirige sur la ligne où j’aperçois David Polveroni, Stefano Sala et David DeVecchi.
7h30 c’est parti, et la pluie semble vraiment se calmer mais les routes détrempées nous arrosent copieusement ! Direction le col du Lautaret et un premier passage au Galibier : dans ces 1ers km les sensations sont loin d’être bonnes et je me laisse glisser souvent aux alentours de la 10eme place ; Stefano et David P. impriment souvent le tempo et c’est en fin de Lautaret que la 1ere accélération s’effectue en même temps que le soleil semble vouloir percer ! Dès le début du Galibier, David P. prends quelques longueurs d’avance et le rythme suffit à faire des dégâts : nous voilà déjà plus que 5 : les 2 David, Stefano, Julien Gueydon et moi. Je prends la tête du groupe et passe au sommet sous le soleil pour effectuer la descente technique qui suit ; à l’aise sur une chaussée encore mouillée j’enfile les virages jusqu’à Plan Lachat où Stefano lâche les chevaux dans les longues lignes droite menant à Valloire ; ça va vite, pas le temps d’avoir froid mais on perd David P.
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                Après avoir fait le tour de la station, on repart dans l’autre sens pour une 2eme ascension du Galibier, par son versant le plus rude cette fois ! J’emmène notre groupe dans la difficile rampe menant aux Verneys puis Stefano me relaie et j’ai le bonheur de constater que la réputation de « suceur de roue » de Julien n’est pas usurpée : pas moyen de le faire participer ! Il en va ainsi jusqu’à Plan Lachat où la route se cabre de nouveau : très à l’aise, mon tempo semble faire mal et je prends quelques mètres d’avance sans vraiment le vouloir ; j’insiste un peu et le trio qui me suit se disloque : les un derrière les autres, on est ainsi tous égaux face à la pente ! Julien craque pour de bon tandis que David D. me rejoint, Stefano se trouvant à quelques secondes. Craignant l’italien dans la descente, je maintien un gros tempo jusqu’au sommet et mène la descente. Le transalpin fait son retour juste avant le Lautaret et nous voilà tous les 3 avec déjà d’importants écarts que j’ai pu constater au sommet.
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         La descente du Lautaret est peu difficile et très roulante mais dès le début je dois m’employer pour rester au contact. Stefano écrase les pédales et me surprend sur un relais avec une grosse attaque : tout à droite à plus de 110RPM ça ne tient pas longtemps et mètres après mètres le duo s’éloigne même si je ne lâche pas l’affaire presque jusqu’au Monêtier-les-Bains. Obligé de m’avouer vaincu face à un duo qui se relaie la course devient alors beaucoup moins intéressante : on a fait 87km, il est reste…111km ! Les écarts étant stratosphériques et les coureurs éparpillés de partout, je n’ai d’autre choix que de continuer seul à tenter de maintenir une bonne allure : après un arrêt express à Chantemerle où mes parents m’attendent pour que je récupère 2 bidons et laisse l’imper, je file à Briançon en prenant garde dans la circulation qui commence à être importante. La suite est monotone : heureusement je connais très bien le parcours et vois défiler Queyrières, L’Argentière-la-Bessée et Mont-Dauphin. La route s’élève de nouveau du côté de Guillestre où je vois déjà qu’une bonne partie de mes forces m’ont abandonné (déjà 50 bornes tout seul). La petite route de la Viste pour éviter l’entrée des gorges du Guil finit de m’achever ; la descente ultra pourrie qui suit n’est guerre plus attrayante et c’est avec un certain soulagement que je reprends la route des gorges au niveau de la maison du Roy. Je continue mon bonhomme de chemin jusqu’à la combe du Queyras où mon pneu éclate ! Une bonne déchirure sur le flan… réparation compliquée avec une pompe récalcitrante ; je repars presque à plat après de longues minutes et m’arrête une 2eme fois : nouvelle tentative pour mettre plus de pression mais rien n’y fait et je repars en espérant trouver de l’aide auprès d’un participant du petit parcours ; c’est chose faite au niveau du col de l’Ange Gardien où un coureur ne parlant qu’anglais me dépanne quand même. Il reste à espérer que la chambre à air n’éclate pas au niveau de la déchirure du pneu !
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       Avec tous ces évènements je suis bien loin de mon état de grâce du Galibier : et ce qui devait arriver, arriva : un concurrent se rapproche dans les 1ers pourcentages de l’Izoard et ce n’est pas un renfort puisqu’il s’agit de notre « ratonneur » ! Bref je continue comme si j’étais seul et vais le tracter jusqu’au sommet du col où je lui impose un arrêt pour remplir les bidons et avaler quelques pates de fruits. À tout moment je m’attendais à une attaque de sa part car je ne montais vraiment pas vite et il avait l’air facile mais rien ! Même pas un brin de panache pour partir seul… Nouveau fait de course dès le 1er virage de la descente ; je perds un patin de frein à l’avant ! (je n’ai toujours pas compris comment il a pu « s’éjecter » ?) Du coup la descente devient très tendue d’autant que des gouttes font leur apparition avant que l’orage et le déluge s’abatte sur nous au niveau de Cervières avec un vent de malade en bonus ! Malgré tout c’est toujours moi qui roule devant et ça me permet au moins de choisir mes trajectoires pour la descente finale sur Briançon : totalement frigorifié il reste à remonter du bas de la ville jusqu’à l’arrivée 7-8km plus loin ; je ressens un petit sursaut d’énergie et monte assez fort jusqu’à St Chaffrey (aussi vite que David d’après strava !) mais ça ne suffit pas pour décrocher mon passager qui bien entendu à moins de 500m de l’arrivée place sa petite attaque pour aller s’octroyer la 3eme place… minable, et pas de honte le gars ! 30’ plus tôt David DeVecchi parti seul dans l’Izoard aura tenu jusqu’au bout pour devancer Stefano Sala et signer un joli doublé.
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       Pour ma part, je peu regretter de mettre un peu trop découvert dans le Galibier et on peu bien imaginer tout un tas de scénario possible, je n’aurai jamais pensé à celui-ci qui me voit me faire décrocher dans cette « fausse » descente du Lautaret ! Malgré tout la 3eme place scratch me tendait les bras, sans cette bonne dizaine de minutes perdue sur crevaison. Il faut donc se contenter de cette 4eme place et la victoire de la catégorie de 30-39 ans atténue quelque peu la déception. En espérant un max de courses sous le soleil maintenant, car là, ça commence à faire beaucoup !
Classement
http://www.grandtrophee.fr/resultats.php
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      Strava
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Overcoming Isolation And Making It A Positive
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We’re nearing the third week of ‘lockdown’ and self-isolation. For many active athletes it is a difficult and stressful time as we come to terms with many new aspects of life and how it will change. If you haven’t already done so, now is the time to talk to your Coach about your future training and skills development. Whether you have a Coach or not, now is the time to take stock and evaluate your options for 2020. Up until this time you may have been following a training plan assuming events will happen this season. Some of you may be completing a training block and about to enter the next phase of training perhaps leading to an event in July or August.
Let’s think about 2020 events for a moment
This realisation may hurt a bit but there is not going to be any racing any time soon. At the time of writing, the earliest potential for events is going to be July but it’s very doubtful (in my opinion) that regulations will be sufficiently lifted to enable events to go ahead much before the Autumn 2020. There will be no series of events as we have known it in the past that will have any real meaning or comparison with years past or future. International events are also unlikely to happen this season for the same reasons as for the UK. Also, consider that many countries have restrictions that are more severe than here in the UK and, in many instances, borders are closed and likely to be very controlled for the foreseeable future.
It’s not all doom and gloom
OK, time for some perspective, context and evaluation. The lack of competition for many is going to be a real hit both mentally and physically and it’s important to recognise that strategies are necessary to minimise the detrimental effect. If competition is not your thing, there are still going to be the same issues to overcome. It all comes down to the goal setting you engaged in earlier this year. Each of us will have specific goals for our season. It doesn’t matter what those goals were. They could be to ride your first 100 miles, to break through a PB barrier, to race your first enduro, to race your first Ironman, to ride for more than two hours - it really doesn’t matter, a goal is a goal. To achieve your goal there will be a plan of what you need to develop in terms of fitness and skill. Some plans will be very specific and others much less so. Each plan, whether an informal plan from a mate or a plan from a Coach or other source, is designed to help you achieve your goal. Therefore, if our goals are no longer valid, then our plans are also invalid. Time for re-assessment of our goals for 2020.
But, I don’t want to change my goals or plans to achieve them
I get that, I really do and so here’s a couple of things to consider. Training for any goal is about preparing the body and mind to achieve that goal. This applies to competitive and other goals. Preparing the body Goals, by their very nature, tend to be something beyond what we would normally do physically. Therefore, our preparation will add a level of stress to help our bodies get used to the demands we expect to make in order to achieve the goal. This stress also puts pressure on our immune system and our ability to prepare for the next stress in our preparation. With training intensity comes a more intensive pressure on our immune system which, in turn makes us less able to fight infection - not a happy scenario at present. Preparing the mind Possibly the most important aspect of achieving a goal is adopting an appropriate mindset. A particular focus is required to complete specific training for the goal. Also, training the mind to cope with physical stress is an important part of the whole process. The difference between achievement and failure is rarely to do with physical preparation but more to do with mental preparation. The constant pressure to achieve can be invigorating as each mini-goal is met. However, without the purpose of a goal, the training becomes less meaningful. At best, in those circumstances, the mind can accept a temporary lack of goal or reason for physical preparation but there will come a moment when that acceptance descends into a feeling of training without purpose and, potentially, into a lack of motivation and hopelessness.
New goals required!
OK, time to move forward if we’re going to make the best of 2020. In fact, there’s no time to lose. This is an important moment so let’s focus! A, B, C Goals Many regard a goal as their main objective in the year and often, in their mind, have just one goal. If you’re like that, you’re missing a trick here! Your ’A Goal‘ is the one major goal you want to achieve. It’s the one where you’re going to be at your peak of physical fitness and mental preparation. It’s the one single objective of the season/year. In 2018 my ‘A Goal’ was winning my age category in the Medio SuperGranFondo starting in Valloire, France and finishing on the summit of the Galibier in the Alps. ‘B Goals’ are significant events (competitive our otherwise) that are tests of fitness both physical and mental. These are the events that tell you that you’re on track or the need to re-evaluate so you can still hit your ‘A Goal’. My ‘B Goals’ in 2018 were events in The Vosges and from Morzine, France. ‘C Goals’ are the identifiable steps required to achieve your ‘B Goals’. They could be other events or training goals such as an improvement in FTP. One of my ‘C Goals’ was to improve my FTP, another was to lose some weight! Eight months training and I improved my FTP from 197 watts to 283 watts and my weight from 79 kgs to 71 kgs on my ‘A Goal’ race day - I came 1st in my age category at the summit of the Col du Galibier. The training (physical and mental), the ‘C Goals’, the ‘B Goals’ are all steps to putting you in the best condition to achieve your ‘A Goal’.
Shifting the goal posts
So, what is going to be your ‘A Goal’ for 2020? Whether you’re focussed on competition or not, you’ll need to pick a goal for the Autumn in the UK or perhaps August at the earliest. Also, let’s assume competition will return to some normality for 2021. At the moment we do not know if there will be any events later this year but we’re hoping it will be the case. I’d suggest picking an ‘A Goal’ with perhaps an earlier ‘B Goal’ for 2020. If the ‘B Goal’ doesn’t happen then switch the ‘A Goal’ to a ‘B Goal’ and identify an ‘A Goal’ in 2021. It’s all about having a plan and the flexibility of mind to evaluate and change if necessary.
Planning to hit our goals
Let’s assume we’ve found an ‘A Goal’ for early October, 2020. Our ‘B Goal’ is about four weeks before. The time between the goals we can use for ‘sharpening’ performance and ensuring we are fit for our ‘A Goal’. So, what do we do in the time before our ‘B Goal‘? Of course the answer to that question will depend upon our current preparedness and where our fitness need to be for our ‘B Goal’. Given those two parameters we can flesh out a plan. However, we live in pure centred times and we will need to think creatively about how we can prepare to meet our goals. We can only do this in the context of our restrictions of movement placed on us by ‘lockdown’ and this is the context in which we can prepare.
In the UK
In the UK we have regulations about our movement outside of our homes. Compared with other countries we are fortunate to be allowed one form of exercise a day including a run, walk or cycle. However, there is little additional guidance about how long we can exercise other than we “should minimise the time spent outside of the home”. There have been variations on the theme from #StayAtHome to ‘close to home’ to a politician’s suggestion that up to an hour would be appropriate. Firstly, the fundamental message is ‘Stay At Home’. That seems to be the bedrock of the regulations. Secondly, we “should minimise the time spent outside the home”. It is within this context in the UK that we can prepare to achieve our goals.
It’s all about perspective
With the change in our goals comes a different perspective and the need to become more creative about how and where we prepare ourselves. The following will not suit everyone’s preparations but are meant to serve as ideas to consider by athletes and coaches alike. Train more than once a day In normal times the pressure on available time to train is extraordinary and is often crushed into a relatively short period in the day. Currently, some are able to enjoy the gift of time. In those circumstances two or three or four separate but shorter training sessions in the day become possible. Mix it up Like many I belong to Strava and my Strava feed often shows athletes engaged in various activities each day. Walking, running, indoor rowing, virtual rides, HIIT, body weight exercises, stretches, balance drills, circuits, etc. - the list is almost endless. Exercise outside the home For cyclists this is a great training opportunity but, remember, (at the time of writing) you should minimise the time spent outside of the home. Therefore, make good use of the limited time you have, ensure you remain focussed on your session whether it is something intense or more relaxing say, a recovery ride. Crucially, make sure it is not the only session you do that day - refer back to the section ‘Mix it up’ above. Regular evaluation and flexibility Be prepared to be flexible. Evaluate your training and approach every 7 to 10 days and make adjustments based upon availability of time and current regulations. Being flexible is an excellent quality, the ability to think and adjust ‘on-the-go’ will be invaluable as you in achieving your goal. Flexibility helps keep you fresh and alert and see any changes in restrictions as an opportunity rather than a threat to your performance. Get creative Move that turbo trainer out of the garage and put it outside. Body weight exercises can be done outside or in a different room. Create a circuit of activities around your home and garden if you have one. Vary the time for each activity you create.
Change the mindset
Key is the mindset you adopt during the new reality of lockdown. Sure, you can continue focussing on your pre-isolation goals but just reflect on where that might lead. You won’t be hitting your ‘A Goal’ because it no longer exists. I guess the real change for most athletes, especially competitive ones, may revolve around the idea of a loss of hard won fitness - a very real concern. However, studies show that fitness will be retained through a much reduced level of training. It won’t be a level of fitness where you can go and race immediately but it will be a basis for ‘sharpening’ and ‘honing’ fitness prior to an event. It is a level of fitness that you would expect with about four weeks to go to the event. Finally, have confidence in yourself and your fitness. Have confidence that a change in regime will contribute to well-being and provide a new focus. Have confidence that your preparation will be sufficient to achieve your goals during 2020. Be flexible and adapt, greet each ‘difficulty’ as an opportunity to embrace and develop. Most of all, don’t forget to have some fun! Read the full article
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SANTINI GF MONT VENTOUX
A Vaison-la-Romaine, le 17 Juin 2018
   C’est avec grand plaisir que je retourne au pied du Ventoux pour cette cyclo qui change de nom mais qui reste au top niveau en termes d’organisation et prestations : exit GFNY et bienvenu au GF Mont Ventoux mais pour le reste rien ne change ! Nicolas Garcera et Lucie Hiegel sont aux manettes d’une très belle cyclo où tout est mis en œuvre pour une fantastique journée : vidéos live de la course, moto ardoisier, voiture d’assistance, ravitaillement de bidons à la volé pour les 100 premiers, sécurité du parcours, magnifique maillot offert avec l’inscription, arrivée au sommet du géant de Provence ; voici quelques exemples de ce qui fait la réussite de cette épreuve qui accueille 2500 cyclistes !
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     Comme à chaque fois, logeant à Mirabel-aux-Baronnies, je profite des 10km jusqu’à Vaison pour réveiller les muscles ! Le temps est au beau fixe, il devrait juste y avoir un peu de vent mais rien n’empêchant d’arrivée au sommet comme un jour de la semaine l’avait laisser craindre avec des rafales à 200km/h !
7h30 le départ est donné et je veille à rester pas trop mal placé dans cet important peloton. Très vite le 1er col se profile : le col de la Péronière, et il est montée très vite ! Je rétrograde mais reste accroché au 1er groupe, qui s’étire encore dans la partie finale. Déjà à fond, les sensations sont loin d’être bonnes mais ça passe avant de filer plus calmement dans la vallée du Toulourenc. Après 30km la 2eme difficulté est là : le col des Aires par Brantes étire une nouvelle fois le peloton. Bien placé au pied je passe bien la partie raide mais souffre de nouveau sur le sommet et il faut m’employer dans la descente pour rester au contact. Au 41eme km arrive la bifurcation des 2 parcours et on se retrouve une bonne trentaine pour affronter la 1ere grosse difficulté du jour.
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      Après un 1er ravitaillement, Montbrun-les-Bains marque le début de la longue ascension du col de l’Homme Mort : un col globalement roulant (12km à 4%) mais avec quelques pourcentages par endroit tout de même. Un homme c’est échappé mais sera repris à mi-pente. Je truste les dernières places du groupe, m’obligeant à être très vigilent en cas de relance pour ne pas «sauter» ! Je ne suis toujours pas au mieux mais ça ne passe pas si mal et une descente rapide dans un 1er temps nous conduira directement vers Sault, en évitant Aurel et la « rencontre » avec le petit parcours ; une bonne idée d’autant que l’arrivée sur Aurel était un peu dangereuse.  Après une petite frayeur du côté de St-Trinit où victime d’une petite cassure je dois batailler un temps dans le vent pour boucher un trou de 100m… tout rentre dans l’ordre à Sault où nous sommes une vingtaine avec un homme parti seul : Nicolas Reynaud.
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    Tous les favoris sont là pour aborder les gorges de la Nesque dont ceux que je connais très bien comme Pierre Ruffaut, les frères Buchetet, Julien Sauvigné, Duncan Alexander, Damien Vuillier ou Mickael Rodriguez, mais l’écart augmente régulièrement car à peine la moitié du groupe roule. Pour une fois je fais partie de ceux qui ne participent pas trop et je n’aime pas ça mais je n’ai pas vraiment le choix avec ma forme actuelle. On accuse alors près de 4’ de retard au moment de prendre la route du Ventoux peu après Bédoin. De suite Duncan puis Mickael imprime un rythme soutenu et je reste bien placé pour aborder l’épingle de St-Estève qui nous fait entrer dans le vif du sujet : près de 10km à 9% très régulier jusqu’au Chalet Reynard ! ça part fort avec 3 coureurs dont Mickael et Duncan qui prennent quelques longueurs mais je reste bien placé. Puis 3-4 gars me passent et j’accroche la roue de Julien mais doit me résoudre à laisser filer : pendant les 3-4 premiers km je résiste bien et nous sommes tous en visuel avec de faibles écarts. Loïc et Benjamin me doublent vers le Pavillon de Rolland et encore une fois je parviens à rester dans les roues un moment mais les 2 frères ont enclenché la remontada pour reprendre et déposer tout le monde ! Je me retrouve alors seul et les 3 derniers km avant le Chalet Reynard sont plus pénibles. Au Chalet on récupère les concurrents du petit parcours et on attaque les 6 derniers km tantôt vent de face, tantôt vent favorable. Un coureur belge me reprend et je m’accroche une nouvelle fois mais doit encore m’avouer vaincu avant de revenir et passer Nicolas qui paye les efforts de son échappée. Le dernier km est toujours aussi dur mais les places sont faites et j’en termine en 11eme position (9eme des < 39ans).
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    10’ plus tôt les frères Buchetet ont donc tout renversés en partant prudemment et reprenant un à un tous les concurrents ! Julien Sauvigné va chercher une belle 3eme place. Pour moi le top10 y était presque mais je ne pouvais pas faire mieux ! J’ai tenté d’arriver au pied du Ventoux avec le maximum de force mais ça n’a pas suffi avec l’étrange sensation de ne pas trop souffrir mais l’incapacité à hausser le ton ne serait-ce que de 0,5km/h ; un peu frustrant comme situation (manque de force et de puissance pour faire mieux). Il faudra encore bien gérer les efforts le WE prochain car l’enchainement Galibier-Izoard-Lautaret-Galibier risque d’être indigeste pour le Supergranfondo !
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     Classements : https://www.gfmontventoux.com/classements/index
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LES 3 COLS
A La Tour de Salvagny, le 10 Mai 2018
  C’était cette année la 38eme édition pour cette cyclo des monts du Lyonnais toujours parfaitement organisée par le TAC cyclo ! Remise des dossards, plateau repas, remise des prix tout s’organise sans attente et la course est parfaitement encadrée ; c’est sans conteste l’une des meilleures organisations que je rencontre.
  Pour ce jeudi de l’ascension, la météo a bien changé ; exit les températures estivales et de la pluie est annoncée. D’ailleurs quelques gouttes m’accompagnent en début de trajet mais cela s’estompe et une fois sur place, si le temps est gris, le ciel n’est pas si noir que ça ! Je prévois tout de même manchettes, gilet et sur-chaussures au cas où et me dirige sur la ligne de départ où du beau monde a répondu présent : mes habituels camarades tels Julien Sauvigné, Rodolphe Lourd, Fred Ostian, Jeremy Brunello, Jean Francis Pessey ou Paul Emile Lorthioir sont là tout comme Jordan Sarrou (Vététiste international), des coureurs de l’ECSEL, Pierre Ruffaut, les frères Buchetet… : ça risque d’être animé !
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        Le parcours légèrement modifié s’annonce plus musclé : en effet l’exigeante montée de la croix Perrière fera suite à celle de Châteauvieux pour un enchainement qui peut s’avérer déterminant ! A 8h45 le départ est donné, neutralisé pour sortir du milieu urbain, c’est au pied de la montée de Ste Consorce que le départ réel est donné. Je veille à rester dans les 1eres places et ce début de course est exceptionnellement calme : même le col de la Luère est gentiment abordé tant et si bien qu’un groupe encore conséquent se retrouve sur la route des crêtes. Ça s’anime enfin dans la descente qui suit pour aborder la côte de Châteauvieux.
Très bien au pied, ça se corse à mi-pente et pire encore sur une relance je lâche prise et le groupe explose. Je suis plus que limite dans les gros pourcentages mais les écarts restent faibles et tout rentre dans l’ordre à Yzeron mais ce rappel à l’ordre ne m’incite guère à l’optimisme : en difficulté après moins de 50 bornes en se trouvant au sein d’un groupe encore bien fourni, cela ne sent pas très bon ! La descente sur Thurins est vite avalée et nous voilà déjà au pied de la croix Perrière où Bastien Duculty attaque. Pas de réaction, n’ayant je pense pas grand-chose à perdre, je décide de contrer et rejoint l’homme de tête qui réalise une grosse montée. Bien occupé dans sa roue je suis tant bien que mal et 3 hommes dont Jordan Sarrou et Félix Delolme nous rejoignent après le sommet : à 5 les relais s’organisent de suite mais nous n’auront jamais plus de 1’30 d’avance ; dans le final de la Croix Trouilloux, après une vingtaine de km d’échappé et un vent bien défavorable nous sommes repris par une vingtaine d’hommes ; la chance est passée !
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                                           Avec Jean Francis (Photo Katy Chenal)   
Si le passage à Duerne offre un peu de répit, la descente sur Ste Foy l’Argentière est faite à vitesse grand V : au bas, à la relance, me voilà une première fois au rupteur : je raccroche les roues difficilement, et vais faire l’élastique jusqu’à Montromant où le manque de force se fais sentir. On fait se qu’on peu avec Fred et Jean Francis ; Fred tente en solo de boucher le trou tendis que Jean Francis me tire jusqu’au sommet où nous basculons à une petite minute. Je reprends les commandes dans la descente avant de laisser faire Fabien Oules revenu de derrière comme un avion : nous passons ainsi la route des crêtes à 3 et bientôt 2, Jean Francis craquant pour de bon. Je fais la descente (seul terrain où je suis encore efficace) sur la Brévenne puis nous nous relayons jusqu’à la côte de St-Pierre-la-Palud où je dois laisser filer Fabien malgré ses encouragements. Il reste une grosse dizaine de km à boucler, ce sera chose faite en mode touriste pour terminer 17eme (6eme des 30-39 ans).
  Résultats : https://www.taccyclo.fr/wp-content/uploads/2018/05/GP.pdf
  Après le Week-end de la Lozérienne, je pense que la récup n’était pas optimale : une épreuve finie vraiment sur les rotules plus le voyage, c’était difficile et j’ai de suite senti que les sensations n’étaient pas extra. Cela dit vu le niveau présent aujourd’hui, il m’aurait été compliqué de rentrer dans le top 10. La journée n’est pas si mauvaise avec de nouveau une belle course et pas une goutte de pluie. Place à présent à un petit break pour revenir à la compétition dans 3 semaines avec la montagne à l’honneur : Time, Ventoux et SuperGranfondo !
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SUPERGRANFONDO GALIBIER IZOARD
À Valloire, le 23 juin 2018
   Voila une nouvelle cyclo qui fait son apparition au calendrier avec cette Supergranfondo qui propose un magnifique parcours de 180km avec le Galibier dans les 2 sens et la boucle de L’Izoard autour de Briançon. L'arrivée au sommet du géant des Alpes rajoute du prestige à cette épreuve faisant partie du grand trophée et mise en place grâce aux stations de Valloire et de Serre Chevalier. L'an prochain c'est d’ailleurs « Serre Che » qui accueillera la course.
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       Arrivé sur place la veille je récupère le dossard et un beau maillot à l’effigie de l’épreuve. Je suis un peu inquiet quant à ma forme avec de bonnes courbatures dans les cuisses à la suite du bricolage de la semaine. Mais plus grave encore, je me trouve pris de frissons et peut être d'un peu de fièvre dans la soirée ; dans ces conditions c'est le forfait assuré pour le lendemain matin 😭. Heureusement après une nuit correcte, ça va mieux et si les jambes sont encore lourdes je suis bien présent au départ en compagnie de Rodolphe Lourd, David De Vecchi, Fred Ostian, Paul Emile Lorthioir ou Stefano Sala et pas mal de bons grimpeurs 😁.
7h30, beau soleil et température correcte à Valloire on part tout de suite dans la pente en direction du Galibier. Ne sachant pas comment vont répondre les jambes je me cale dans les 1eres places mais reste à l'abri laissant Rodolphe nous dicter le rythme. Ça s’anime un peu du côté de Bonnenuit avec Anthony Laubal qui s’échappe ; rien n’est fait pour le reprendre rapidement, on continue sur un bon petit tempo qui nous emmène au sommet où la sélection s'est déjà bien opérée. Pour ma part tout va bien et la rapide descente du Galibier permet à Stefano et 2, 3 coureurs de créer un écart vite comblé dans la descente du Lautaret. Nous ne sommes même pas 20 en tête et une fois arrivé à Briançon les relais s’organisent ; tout le monde passe et les km défilent vite : l'Argentiere, Mont Dauphin, Guillestre où la route s’élève de nouveau. On arrive alors en l'entrée des gorges du Guil où surprise on nous fait prendre une petite route gravillonnée à souhait et avec une bonne côte en surplomb des gorges 😱. Stefano file en solo et nous perdons un ou deux éléments pour se retrouver une douzaine en direction du col d'Izoard.
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            L'Izoard, un des mes cols favori 😍 ne m’inquiète pas plus que ça mais je reste sur la défensive. Peu avant Arvieux j’encaisse bien une 1ere accélération puis la rampe de Brunissard fait le ménage : je ne suis pas si mal et accroche les roues de Rodolphe, David et Paul Émile alors que Fred lâche quelques longueurs. Je tiens jusqu’à 1 km de la Casse Déserte où je passe avec 20’ de retard : au sommet Stefano est toujours en tête devant Rodolphe et David, Paul Émile à quelques encablures et moi 5eme pas très loin (une quarantaine de secondes) 😃. La rapide descente sur un billard est un régal ; Fred me reprend alors que je reviens sur Paul Émile. À Cervières, Fred n’est qu'à 10’’ mais je suis pris de crampes m’obligeant à ralentir pendant un moment : Fred s'en va et Paul Émile ne revient pas : me voilà seul 5eme pour finir de descendre sur Briançon (à 1’ de mes ex-partenaires) et attaquer la longue montée du Lautaret 😳.
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      À la sortie de Briançon, les jambes répondent encore bien mais les bidons se vident vite 😕 et pas de ravito à Chantemerle où je pensais en trouver un ! Petit coup au moral jusqu’au Monétier les Bains où enfin je rempli les bidons avec soulagement. Paul Émile en profite pour passer mais m'attend pour rouler ensemble : heureusement car on trouve parfois du vent de face. On arrive ensemble au Lautaret mais nous avons perdu beaucoup de temps (à 8’ d’après les « survols » Strava !) ; je prends tout de suite les commandes et m'isole : les jambes sont toujours bonnes et une fois passé le 1er km de ce Galibier, on prend du vent plus favorable ; j’en profite pour accélérer un peu plus, creusant l’écart pour assurer le top 5. Je reviens même sur Stefano qui paie les efforts de son échappée : euphorique j’en remet une couche et me calmerait juste pour les 2 derniers km où je vois que les places sont faites : 4eme au sommet de sa Majesté du Galibier, 2eme des 30-39 ans, c’était juste impensable quelques heures plus tôt 😃. 10’ avant, David l'emporte devant Rodolphe après un mano à mano serré, Fred prenant la 3eme place tout près.
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    Voilà une très belle course dans un cadre magnifique et avec des prestations correctes ; un beau maillot, une médaille de Finischer et une organisation sans fausse note. Le bilan perso est très bon ; tout ne fut pas simple mais je n’ai pas connu de vrai coup de moins bien, le seul regret étant peut-être ne n’avoir pas fait le forcing peut avant la Casse Déserte où j’en était capable mais les 3 premiers étaient vraiment fort 😉. Reste à bien récupérer pour le WE prochain avec un enchaînement grimpée + cyclo !
Classement:
https://1drv.ms/x/s!Ak-Rnrxuiqn2hf0nsjJYvGzqF_Aytw
Strava :
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