#spécialiste du cancer en hématologie
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indiacancersurgerysite · 4 months ago
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azveille · 6 years ago
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Mobilisation de chercheurs oncologues pour améliorer l'accès aux essais de phase précoce en France
PARIS, 14 mai 2019 (APMnews) - Des chercheurs oncologues français ont annoncé mardi lors d'une conférence de presse la création d'une association nommée Scopp dont le but est de favoriser le développement en France des essais cliniques de phase précoce en onco-hématologie, et l'organisation d'une journée de rencontres annuelle sur ce sujet.
Scopp (aSsociation aCadémique pour le développement en Oncologie hématologie des Phases Précoces en France), est créée par les Prs Fabrice Barlési de l'hôpital Nord à Marseille (AP-HM), Jean-Yves Blay, directeur du centre Léon-Bérard à Lyon, qui est président de l'association, Jean-Pierre Delord de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse, Antoine Italiano de l'Institut Bergonié à Bordeaux, Christophe Massard de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), Gilles Salles des Hospices civils de Lyon (HCL) et Jean-Philippe Spano de la Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP).
Ces initiatives font suite à la réunion organisée en novembre 2018 par le département de l'innovation thérapeutique et des essais précoces (Ditep) de Gustave-Roussy qui, à travers plusieurs tables rondes, était centrée sur la nécessité de lever les freins à l'accès précoce aux médicaments innovants en cancérologie (cf dépêche du 26/11/2018 à 19:03).
Christophe Massard, chef du Ditep, a rappelé que ces réunions existaient depuis 10 ans mais avaient lieu tous les deux ans. Compte tenu de l'évolution rapide des traitements en cancérologie, il y avait une nécessité de faire des réunions plus fréquentes; de plus il est apparu nécessaire d'en faire un événement regroupant tous les acteurs au niveau national (la prochaine aura lieu le 22 novembre 2019 à Paris). La création de l'association Scopp va dans le même sens d'un rassemblement national des spécialistes des phases précoces.
Antoine Italiano a rappelé que, malgré la position de la France auparavant plutôt en bonne place pour la participation aux essais cliniques de phase précoce en cancérologie, "on a clairement perdu du terrain: la proportion de patients inclus dans des études de phase I a diminué de 30% ces 5 dernières années".
C'est d'autant plus problématique que désormais, les patients inclus dans les études de phase I ne sont plus des patients en phase terminale mais des patients sélectionnés sur des caractéristiques précises pour leur possibilité de répondre aux traitements évalués. Ils peuvent être seulement en deuxième, voire en première ligne de traitement.
Les phases I ont changé de nature et la frontière entre recherche et soins s'est estompée. Dès la phase I, "on peut avoir des taux de réponse supérieurs à 20%, équivalents à ceux de traitements standards", a souligné le chercheur bordelais.
Plusieurs difficultés réglementaires ont conduit à cette perte d'attrait de la France pour les laboratoires pharmaceutiques et cette diminution des possibilités d'inclusion de patients. Ils s'agissait principalement des délais d'autorisation des essais par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), du nouveau système de désignation des comités de protection des personnes (CPP) devant donner leur avis sur les protocoles d'essais qui a entraîné des blocages, et de la mise en place du contrat unique, une "bonne idée" dont les conséquences pratiques néfastes n'avaient pas été anticipées.
"Faire connaître" les points positifs de la France
Le premier blocage a été résolu avec la création à l'ANSM d'une cellule "essais précoces" qui a permis de réduire les délais, à désormais moins de 45 jours en moyenne. On devrait ainsi voir des améliorations dans les inclusions des patients en 2019 par rapport aux années précédentes.
Une nouvelle "dynamique nationale" s'installe, a estimé Christophe Massard. Mais si l'on veut repositionner la France au niveau international en termes d'attractivité, il faut "faire connaître" cette évolution positive auprès des laboratoires pharmaceutiques, a-t-il souligné.
Les participants à cette conférence de presse ont tous estimé que c'était possible. "La France a une vraie attractivité, fondée sur son système de soins", a souligné Christophe Massard.
Elle a d'autres atouts comme "la capacité à recruter des patients complexes", notamment les patients présentant des cancers rares comme les sarcomes ou comme des formes rares de cancers fréquents (par exemple ceux présentant des translocations NTRK), selon Jean-Yves Blay. C'est lié notamment à l'accès sur tout le territoire aux outils moléculaires permettant d'identifier les mutations; une disponibilité large qui n'existe pas dans tous les pays. Les bases de données nationales regroupées dans le Health Data Hub constituent également un atout.
Présent lors de la conférence de presse; Lotfi Boudali, directeur des médicaments en oncologie et hématologie à l'ANSM, a rappelé les améliorations apportées par l'agence qui ont permis une accélération des autorisations, tout en enjoignant les promoteurs d'essais de "travailler en amont" pour bien comprendre les questions que peuvent se poser les autorités afin d'anticiper.
Quant à la Scopp, son objectif est de fédérer les cliniciens spécialistes des phases précoces et de devenir leur représentant pour échanger à la fois avec les décideurs administratifs, l'industrie et les associations de patients, avec pour but final l'accès rapide des patients aux nouveaux médicaments.
Un objectif est notamment de permettre l'extension des essais de phase précoce aux enfants et aux patients âgés.
fb/ab/APMnews
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lafhp · 6 years ago
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Le Médipôle Lyon-Villeurbanne : un nouvel acteur de la prise en charge en cancérologie
Avec le regroupement de 7 cliniques dont la clinique du Tonkin, du Grand Large et la clinique Mutualiste, le Médipôle Lyon-Villeurbanne va offrir aux patients de la région lyonnaise une prise en charge complète et personnalisée en cancérologie, pour une grande majorité des cancers de l’adulte. 
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Le regroupement des 7 cliniques sur un site unique permet de mettre en commun non seulement les moyens matériels, les autorisations de traitements pour la majorité des spécialités de cancérologie, mais surtout les compétences médicales et paramédicales pour le mieux-être des malades. 26 lits en hôpital de jour accueilleront les patients suivis en chimiothérapie et 740 lits seront à disposition pour des hospitalisations. Un service de radiologie sur place sera complémentaire à la prise en charge médicale.
En 2017, plus de 2 500 patients ont été soignés pour un cancer dans les structures qui composent aujourd’hui le Médipôle. Celui-ci proposera, début 2019, une prise en charge en Hématologie, Pneumologie, Oncologie digestive, Oncologie urologique, Oncologie gynécologique, Oncologie neurochirurgie. 
Un équipement de pointe (3 salles d’endoscopie digestive, 25 salles de bloc, une réanimation...) sera mis à disposition de 65 professionnels de santé dédiés à la cancérologie (dont plus de 35 médecins). En tout, 350 spécialistes composeront l’ensemble du corps médical de cette structure. Des équipes mobiles seront complémentaires notamment pour la nutrition, les soins palliatifs…
Ce service de cancérologie accompagnera le patient, ainsi que sa famille, dans la prise en charge de son cancer. Du diagnostic à la prise en charge (que ce soit avec de la chimiothérapie, une hospitalisation de jour/longue durée, des soins palliatifs), les équipes pluridisciplinaires proposeront aux patients une prise en charge médicale et paramédicale de haute qualité. Une infirmière de coordination dédiée accompagnera chaque patient dans son parcours de soins pour faciliter les échanges entre les différents acteurs des soins, organiser une hospitalisation ou aider à préparer une sortie ou une hospitalisation à domicile. 
On estime environ 54 000 nouveaux cas de cancer du sein chaque année, en France. Aussi, au sein du Médipôle, une zone d’information sera dédiée à cette prévention De plus, un programme PRACTise (Programme de Réadaptation Après Cancer Traité) personnalisé sera proposé à chaque patiente : il alternera, sur plusieurs semaines, entre des séances collectives et individuelles pour une prise en charge multidisciplinaire par une équipe de médecins, kinésithérapeutes, éducateurs sportifs en activités adaptées, infirmières, assistantes sociales, diététiciennes et psychologues. 
Médipôle Lyon-Villeurbanne est le résultat d’une démarche innovante de coopération hospitalière entre le groupe CAPIO et l’offre de soins du groupe mutualiste lyonnais RESAMUT.
Contact : Marion Mellier  - [email protected] 04 72 40 54 10
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indiacancersurgerysite · 5 months ago
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Comment le Dr Rahul Bhargava change l'avenir des greffes de moelle osseuse à Gurugram ?
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👨‍⚕💉💊🩺 Les statistiques de leucémie sous les soins d'un hématologue-oncologue indien de premier plan sont impressionnantes, et de nombreux témoignages de médecins, de consultants et de patients affirment la haute qualité de son traitement contre le cancer du sang. 👨‍⚕💉💊🩺
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azveille · 7 years ago
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Agnès Buzyn, l'étonnant parcours d'une hématologue devenue ministre de la Santé
PORTRAIT Vaccins obligatoires, budget de la Sécu, retraites... La ministre est sur tous les fronts pour tenir les promesses phares du président. Un défi à la mesure de cette hématologue reconnue, tardivement gagnée par la politique.
Elle a risqué sa vie pour Emmanuel Macron et il n'en sait rien. Le 7 mai 2017, à 19 heures, jour du second tour de la présidentielle, Agnès Buzyn est hospitalisée. Elle a passé la journée dans le service de réanimation de la Pitié-Salpêtrière et les médecins envisagent une ponction lombaire pour vérifier qu'elle n'est pas victime d'une hémorragie cérébrale. Brusquement, la patiente prend conscience qu'elle n'a pas votée. Pas question de zapper l'isoloir en cette journée historique. Elle signe illico une décharge à ses toubibs pour les dégager de toute responsabilité en cas de décès et file glisser son bulletin dans l'urne. Un bulletin au nom d'Emmanuel Macron, cela va sans dire. 
Du Agnès Buzyn pur sucre. Derrière sa mise bourgeoise et sa voix fluette, la ministre de la Santé cache une volonté de fer. Les Français s'en sont vite rendu compte. Depuis qu'elle a été nommée, elle a déjà augmenté de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires malgré la réticence des Français. " Notre pays était dans la déraison ", souffle-t-elle à l'évocation du nombre d'enfants récemment morts de méningite ou de rougeole. Elle a aussi arraché à la forteresse Bercy une hausse rapide des taxes sur les cigarettes afin de porter le prix du paquet à 10 euros en 2020. " Je ne pense pas que le courage nuise en politique ", glisse-t-elle avec malice. Ça tombe bien. Du courage, il lui en faudra pour tenir sa feuille de route bien garnie. En vrac : mettre de l'ordre dans les 584 milliards de dépenses de la Sécu, convertir les médecins à la " révolution de la prévention ", réaliser le big-bang des retraites à points, trouver 15 milliards d'économies dans la santé ou encore garantir le remboursement à 100 % des lunettes, prothèses dentaires et auditives. Le tout d'ici à 2022 ! 
Volonté de fer 
Rien ne prédestinait cette professeure de médecine à plonger dans le grand bain de la politique en devenant l'une des ministres techniciennes phares de la Macronie. Car si elle enchaîne depuis dix ans les postes à la tête d'organismes de santé publique, Agnès Buzyn s'est toujours tenue à bonne distance des partis. Durant la campagne présidentielle, l'alors présidente de la Haute Autorité de santé s'était bien gardée de soutenir un candidat. Tout juste a-t-elle accepté de rencontrer le staff de François Fillon pour discuter de son programme santé, mais à la condition que la réunion ait lieu à l'Assemblée nationale, lieu plus neutre que le QG du candidat LR. " Si François Fillon avait été élu, je pense qu'elle aurait aussi pris du galon ", estime ainsi un proche de la ministre. 
Le 16 mai 2017, à l'heure où tous les aspirants ministres attendaient fébrilement à côté de leur téléphone, Agnès Buzyn inaugurait, elle, le colloque Hôpital Expo. Et elle fut la première étonnée, quand elle ralluma son mobile, de voir qu'elle avait reçu treize " appels en absence " d'un numéro masqué… Edouard Philippe l'invite à Matignon l'après-midi même et Emmanuel Macron la reçoit le lendemain, à peine quatre heures avant l'annonce du gouvernement. " J'ai dit au président de la République que je n'étais pas douée pour la langue de bois, il m'a répondu “ne changez rien”, s'amuse-t-elle. 
Fille de chirurgien 
Sociale-démocrate, remariée à Yves Lévy, ex-conseiller ministériel sous Hollande et actuel patron de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), cette mère de trois garçons navigue entre le centre et le centre gauche. Plus Modem de Bayrou que PS d'Hamon. En octobre dernier, elle a adhéré à La République en marche. " C'est une forme de clarté vis-à-vis des autres ministres, du président de la République et des élus de la majorité ", déclare-t-elle. Sans compter qu'elle n'exclut pas de poursuivre une carrière politique, au Sénat ou dans les instances européennes après son expérience ministérielle. Déjà, beaucoup la voient en caution de gauche de l'exécutif, alors que l'étiquette " président des riches " colle de plus en plus aux Weston du chef de l'Etat. " C'est une construction de journalistes, minimiset-elle. Emmanuel Macron ne m'a jamais demandé d'incarner l'aile gauche du gouvernement. Simplement, par nature, mon ministère est celui qui défend les mesures en faveur des plus pauvres et des plus fragiles. 
Juive ashkénaze, fille d'un chirurgien orthopédique rescapé d'Auschwitz et d'une psychanalyste en crèche, Agnès Buzyn vit depuis l'âge de 8 ans dans les très chics Ve et VIe arrondissements de Paris. Elle a fréquenté le collège et le lycée de l'Ecole alsacienne, puis intégré la fac de médecine après avoir hésité avec des études d'agronomie. " C'était une bosseuse, plutôt réservée et peu politisée, se rappelle un de ses camarades. Je la chambrais parce qu'elle portait toujours de très beaux foulards ". La jeune fille sage se lâche pendant les vacances. A 16 ans et demi, elle fait le tour des Etats-Unis en bus, dort dans les gares routières de la frontière mexicaine et écume les salles de hardrock new-yorkaises avec ses cousins américains. L'un d'eux, Mark Mendoza, surnommé The Animal, n'est autre que le bassiste du groupe de metal Twisted Sister. 
Dès ses premières années à l'hôpital, Agnès Buzyn se montre très à l'aise. Il est vrai que son père, qui exerçait en clinique, l'emmenait régulièrement au bloc opératoire le jeudi lorsqu'elle était enfant. En 1992, elle prend la tête de l'unité de soins intensifs d'hématologie de l'hôpital Necker. " Elle était très ambitieuse, voire intrigante, pointe le professeur Philippe Even, ancien doyen de cet hôpital. Elle voulait très vite être nommée professeure de médecine. " Spécialiste des greffes de moelle osseuse, elle rejoint en 2002 un groupe d'une dizaine d'hématologues qui va faire avancer la recherche sur la leucémie et publier dans les plus prestigieuses revues. " Elle était la plus jeune de la bande, se souvient Norbert Ifrah, aujourd'hui président de l'Institut national contre le cancer (Inca). Nous avions des discussions passionnées, mais elle ne prenait jamais la parole sans avoir un argumentaire rigoureux. 
Devenue professeure de médecine en 2004, Agnès Buzyn vise le poste de chef du service hématologie de l'hôpital Necker, l'un des meilleurs d'Europe. Elle va se heurter de plein fouet au machisme du milieu hospitalier. Les mandarins font bloc derrière Olivier Hermine, qui aligne plus de publications universitaires qu'elle, et, après des années d'une concurrence féroce, ce dernier est élu à une très large majorité par un petit comité d'hématologues. De cette époque, la ministre retient surtout le harcèlement moral que lui fait subir son chef. " Il me tenait à l'écart des réunions, prenait systématiquement le contre-pied de mes décisions. A tel point que je disais l'inverse de ce que je pensais pour le bien-être des malades !, raconte-t-elle. Cela a été une période terrible. Si je n'avais pas eu mes enfants, je crois que j'aurais pu me suicider. " Plusieurs fois, elle tire la sonnette d'alarme auprès de la direction de Necker, de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) ou même des ministres de la Santé successifs. Personne ne lui tend la main. " Si vous attaquez votre chef de service, vous êtes morte ", lui serine-t-on au contraire pour la dissuader d'agir. 
« Placardisée » à Necker 
Sensible à cette question, la ministre de la Santé porte une attention particulière à la souffrance des personnels hospitaliers. Elle suit de près les actions de l'Association Jean-Louis Mégnien, créée en mémoire du cancérologue qui mit fin à ses jours à l'hôpital Georges-Pompidou, et déplore le quasi-immobilisme de Martin Hirsch à l'APHP. Isabelle Bourgault-Villada, dermatologue à l'hôpital Ambroise-Paré, qui souffre depuis plus de dix ans des agissements du professeur Saiag, en a souvent discuté avec elle. " Agnès m'a très justement dit un jour : “Quand tu es harcelée, tout le service est contre toi et veut te voir partir”. Si elle n'avait pas été placardisée à Necker, elle aurait certainement continué sa carrière de médecin. C'était sa véritable vocation. 
En 2008, la présidence de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) que lui offre Nicolas Sarkozy a des allures de porte de sortie. Qui se transformera en tremplin médiatique trois ans plus tard lors de la catastrophe de Fukushima. Alors que le séisme japonais émeut la planète entière et secoue les Français, le Premier ministre François Fillon envoie la patronne de l'IRSN en service commandé au journal télévisé de Claire Chazal. Le calme et la pédagogie d'Agnès Buzyn font mouche. Sous la technicienne perce la politique. Quelques mois plus tard, la ministre Roselyne Bachelot pensera à elle pour l'Inca et, en 2016, François Hollande la propulsera à la présidence de la très respectée Haute Autorité de santé. Aujourd'hui attaquée sur ses liens avec les industries pharmaceutiques, la ministre de la Santé répond sans ciller. Les sommes qu'elle touchait au début des années 2000 pour tester les médicaments de Bristol-Myers Squibb et Novartis contre la leucémie étaient reversées à une association. Elle n'a jamais bénéficié de contrat de consultant à l'année avec un laboratoire. Et une fois présidente de l'Inca en 2011, elle n'a plus accepté le moindre cadeau des industriels. Ce qui ne l'empêche pas d'assumer un point de vue nuancé : " Dans le cas de certaines maladies rares, où le nombre de spécialistes est très réduit, ce sont parfois les mêmes experts qui collaborent avec les industriels et les pouvoirs publics. Il y a des procédures pour les auditionner sans qu'ils participent au vote. 
Peu révolutionnaire 
Forte de ses premières victoires sur les vaccins et le tabac, la ministre experte va-telle s'attaquer de front aux ratés du système de santé et de la Sécu ? Certains en doutent. " Après Marisol Touraine qui a braqué les médecins, Emmanuel Macron passe le baume Buzyn, mais il n'y aura pas de révolution ", sourit un économiste. Chi va piano, va sano. Les Français seront remboursés à 100 % des lunettes, prothèses dentaires et auditives au mieux en 2019. Quant aux réformes des retraites à points et de la tarification hospitalière, ce sont des chantiers qui s'étireront tout au long du quinquennat. " Elle va répondre aux problèmes qui se posent à elle comme un médecin guérit des malades, mais elle n'a pas de ligne politique ", critique un ancien du ministère. Ses discours sur le tiers payant généralisé ou le Levothyrox ont en effet varié du tout au tout, à quelques semaines d'intervalle. " Agnès Buzyn a une idée assez précise de la trace qu'elle veut laisser en tant que ministre, juge son prédécesseur et patron du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Son problème majeur est de savoir si elle aura un accès suffisamment direct à Emmanuel Macron pour débloquer des crédits. " Pour l'heure, les contacts avec le président restent ultra-professionnels. La ministre de la Santé n'appartient pas au cercle des intimes et n'échange pas de SMS jusque tard dans la nuit avec le chef de l'Etat comme certains. " Il faut transformer le système de santé et mieux dépenser, assure-telle. En valorisant la qualité des soins et non la quantité, on fera des économies considérables. 
Dates clés : 1962 Naît à Paris. 1978 Fait le tour des Etats-Unis en bus. 1992 Chef de l'unité de soins intensifs d'hématologie de l'hôpital Necker. 2004 Nommée professeure de médecine. 2008 Présidente de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). 2011 Présidente de l'Institut national du cancer. 2016 Présidente de la Haute Autorité de santé. 2017 Ministre des Solidarités et de la Santé. 
Ce qu’ils disent d’elle
Roselyne Bachelot, ex-ministre de la Santé : " Elle a eu la courtoisie de m'inviter à dîner après sa nomination. Je n'ai pas senti qu'elle souhaitait mener une politique en rupture avec celle de ses prédécesseurs. 
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale : " Elle est très compétente, connaît parfaitement ses sujets. En conseil des ministres, elle intervient toujours à bon escient. Le travail avec elle est très fluide. 
Dominique Stoppa-Lyonnet, professeure de génétique, proche de François Fillon : " Son cheval de bataille est la lutte contre les actes inutiles et redondants en médecine. Elle n'est pas sectaire et a une grande qualité d'écoute. 
Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo.fr : " C'est une technicienne qui s'investit sur des sujets fondamentaux de santé publique. En augmentant le prix du paquet de cigarettes, elle a pris une décision courageuse qui réduira le tabagisme. 
Claude Leicher, président du syndicat de généralistes MG France : " Avec Agnès Buzyn, après Marisol Touraine, on est passé de l'idéologie au pragmatisme. C'est une ministre courageuse. Sur les vaccins obligatoires, sa main n'a pas tremblé. "
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