#soldat muller
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C1. Recto
"On va pas se replier, on s'entretuera pour l'honneur des nĂŽtres, la mĂ©moire d'nos oubliĂ©s. Vie dure et luxure, courir aprĂšs le temps, rĂȘver d'figer l'sablier." SCH - Gomorra (A7)
â 4 ans plus tard âÂ
Le tambour contre mes tempes ne cesse de raisonner. LâĂ©puisement fait battre mon cĆur, et son rythme est sensiblement trop Ă©levĂ©.
DĂšs que lâordre de repos est entendu par tous, ils sont comme dĂ©faits de leur obligation la plus lourde Ă porter. Tous les soldats, peu importe leur rang, se dĂ©font de leurs armes et de leur charge. Cette fois-ci, notre camp sâĂ©tablit autour dâun point dâeau qui semble dĂ©sertĂ© : le fleuve Aoos, aussi appelĂ© la Vjosa. Lâendroit est idyllique, calfeutrĂ© de monts, construit autour de lâeau claire et limpide. Cette Ă©tendue dâeau sâapparente Ă une rĂ©compense pour avoir traversĂ© tout le territoire.
Lâancien monde lâappelait Albanie. Moi, je ne lâappelle pas, je la savoure.
AprĂšs lâagitation, je suis tĂ©moin dâune scĂšne rafraĂźchissante qui semble se dĂ©rouler en dehors du temps : tous les hommes et femmes plongent dans lâeau. Des sourires sâallument, des mains se tendent, les reflets dĂ©formĂ©s par les mouvements de lâeau apparaissent dĂ©tendus.
Jâimagine ce moment comme un baptĂȘme : ils se lavent de leurs pĂ©chĂ©s en attendant les prochains, tentant de regagner un semblant dâhumanitĂ© entre les deux.
Je descends du dos de Troie, un cheval tachetĂ© de noir et de blanc. Bien quâon ait toutes sortes de vĂ©hicules, les chevaux restent sĂ»rs et pratiques pour traverser pas mal dâendroits, notamment lĂ oĂč une voiture ne peut pas se frayer un chemin.
Troie baisse la tĂȘte en sâarrĂȘtant devant lâĂ©tendue agitĂ©e afin de plonger ses lĂšvres Ă la surface pour se dĂ©saltĂ©rer Ă volontĂ©.
Je mâassois en bord de rive et remplis ma gourde en lâimmergeant Ă mon tour. Lâeau est froide, douce, et a un arriĂšre-goĂ»t de pas assez. Ou peut-ĂȘtre est-ce moi qui dĂ©tiens cette amertume ? Aucune eau ne pourrait Ă©tancher ma soif de libertĂ© et pourtant, jâessaie toujours de mâabreuver.
Je sors une pomme de mon sac et la plonge dans lâeau avant de lâessuyer rapidement avec le chiffon qui lâenveloppait. Puis, sans attendre, je croque dedans.
â « Ma Commandante ? »
Une voix féminine me sort de mon goûter.
Je lĂšve les yeux sur ma gauche, et le Sergent Muller sâapproche de moi.
â « Oui, Sergent ? Je rĂ©ponds en mĂąchant mon fruit.
â Comment sâest passĂ©e la traversĂ©e ?
â Bien. Il nây avait aucun obstacle. Jâen profite pour mordre Ă nouveau dans la pomme. Depuis combien de temps ĂȘtes-vous basĂ©e ici, deux semaines, câest ça ?
â Tout Ă fait. Tout est prĂȘt pour vous accueillir. »
Muller caresse le front de Troie, qui a arrĂȘtĂ© de boire pour profiter de son attention. Pendant quâelle sâoccupe de lui, je mâamuse dâentendre le Sergent Natalia Muller devenir aussi douce.
â « Et toi, mon grand, tâinquiĂšte pas, tu seras en forme pour le dĂ©part. Je vais bien mâoccuper de toi. »
Mes sourcils se froncent dâincomprĂ©hension, et je me redresse pour la regarder en face.
â « Troie nâest-il pas censĂ© rester dans mes rangs ?
â Vos rangs ? »
Muller sâĂ©carte du cheval pour ne fixer son attention que sur moi.
â « Le journal des ordres mentionne votre matricule seulement sur ce camp, ma Commandante. »
Je sens tous les tendons de ma gorge se nouer, mais mes cordes vocales parviennent encore Ă vibrer sans fausse note.
â « Il semble me manquer cette information. Quâen est-il pour vous ?
â Je me rends au front dans trois jours, comme la plupart des soldats ici, ma Commandante. »
Je respire, exaspérée.
Si Muller ne se trompe pas⊠Quâest-ce que je dis ? Muller sait lire. Je suis la seule quâon trompe ici.
â « Merci, Sergent. Occupez-vous bien de celui-lĂ . »
Muller me fait un signe de tĂȘte avec respect. Je caresse une derniĂšre fois mon compagnon de balade et lui offre ma pomme en guise de remerciement. Le noble destrier et Muller sâĂ©loignent dans la direction opposĂ©e tandis que je tourne le dos Ă la Vjosa.
Je me dirige vers la tente oĂč tout le monde a prĂ©cĂ©demment dĂ©posĂ© son arme. Une grande table est cernĂ©e de mĂ©tal, de munitions et dâaluminium en tout genre. Des jeunes soldats sâaffairent afin de les nettoyer et de vĂ©rifier leur utilisation. Ils sâarrĂȘtent et se raidissent lorsque je dĂ©pose un pied devant eux.
â « DĂ©tendez-vous, soldats. Jâaurais besoin de vous.
â Oui, ma Commandante, me rĂ©pond un visage rempli de taches de rousseur.
â OĂč puis-je trouver le journal des ordres ? »
Celui Ă ma gauche a un point jaune dans son iris presque noire. Je le remarque parce quâil est obligĂ© de me regarder lorsquâil me tend les papiers. Câest un gage de respect, mĂȘme si je ne me sentirais pas offensĂ©e quâil ne le fasse pas. Il semblerait quâon joue tous aux mĂȘmes jeux, avec les mĂȘmes rĂšgles stupides.
Je feuillette la dizaine de papiers. Mon matricule nâapparaĂźt nulle part si ce nâestâŠ
Sous la légende « Camp ».
Autrement dit, aucun départ pour la Commandante Blo.
En bas, au centre de la feuille, des initiales accélÚrent ma migraine encore un peu.
Je dĂ©pose les papiers qui mâencombrent dĂ©sormais.
â « Matricule ?
â E42y.
â E83r.
â Nouveaux⊠Je vois. Merci. Continuez ce que vous faisiez, mais nâoubliez pas dâarrĂȘter.
â Oui, Commandante Blo. »
En partant, des objets captent mon attention alors quâils se trouvent dans ma vision pĂ©riphĂ©rique. Un plan se dessine aussitĂŽt dans ma tĂȘte.
Et si je mâen allais ?
Je marche, plie légÚrement les genoux pour cueillir une lanterne qui était par terre.
Avoir un tel statut mâoctroie un certain Ă©ventail de choix, dont : me barrer si je le veux, uniquement avec moi.
Vaut mieux savoir partir avant dâexploser et de disperser les bouts de mon cervelet sur les murs en toile.
Ăa ferait dĂ©sordre.
Ăpousant les contours de la Vjosa, guidĂ©e par une lanterne et surveillĂ©e par les Ă©toiles, je me fraye un chemin jusquâĂ ce que lâaccĂšs soit restreint. Je plante MĂ©ka dans le sable et le gravier, elle semble de plus en plus forte. Mon Ă©pĂ©e reste toujours prĂšs de moi.
Je mâagenouille au bord de lâeau afin de nettoyer le poignard dans ma poche, encore tachĂ© de sang. Il ne mâappartient pas, je lâai trouvĂ© par terre un peu plus tĂŽt. Jâignore qui lâa tenu et qui lâa senti, mais ça servira Ă nous dĂ©fendre une prochaine fois.
En frottant la lame, jâĂ©clabousse ma veste blanche et la tache lĂ©gĂšrement. Jâen profite pour la retirer afin de nettoyer la manche en frottant le tissu vigoureusement.
Je mâarrĂȘte et admire la technologie qui constitue cette veste : les fibres sont si denses que rien ne peut sây accrocher.
MĂȘme pas lâhistoire, mĂȘme pas les preuves, rien.
Et dans la logique de la Nation, sâil nây a pas de preuve, il nây a pas de meurtre.
Je la dispose sur le manche de MĂ©ka pour quâelle puisse sâĂ©goutter dans le sable blanchi par la lune.
Je soupire, capture de lâeau entre mes mains pour en verser contre mon visage.
La lumiĂšre nocturne est si forte que je devine facilement les contours de mon portrait dans ce miroir qui semble sans fond. Mes yeux bleus, fatiguĂ©s, trahissent le poids de cette vie qui mâa Ă©tĂ© donnĂ©e. Je lĂšve le regard vers le calme obscur du ciel en priant quâil mâassaillisse, mais les pensĂ©es ne cessent de sâentrechoquer. Je pose mes index contre la migraine habitant aux abords de mon front et ressens le battement Ă lâintĂ©rieur.
Parfois, jâimagine mes mains remplies dâĂ©pines pour pouvoir transpercer toutes mes pensĂ©es assassines.
Mais il apparaĂźt que mes doigts ne sont pas des roses, et je ne peux que subir tout ce que je suppose.
Je ferme les yeux et laisse mes mains trouver le bout de ma longue tresse blonde pour la défaire, petit à petit.
LâhĂ©ritage de la tresse.
Les trois mÚches représentent les trois racines auxquelles on ne peut échapper : le passé, le futur et le présent.
Les cheveux noués avec une intention détiennent tous les secrets à travers le temps.
Parfois, jâaimerais les arracher, comme si ça pouvait retirer toute ma mĂ©moire. La dĂ©lier jusquâĂ ce quâil ne reste plus rien de moi.
Mais je nâen ferai rien.
Alors, dans le but de glacer ces pensĂ©es meurtriĂšres, je me penche en avant pour plonger mes cheveux progressivement dans lâeau. Ils se mĂȘlent au lĂ©ger courant et mon cuir chevelu sâĂ©lectrifie Ă la diffĂ©rence de tempĂ©rature. Je vide lâair de mes poumons pour prendre le contrĂŽle de mes ressentis et faire le vide.
Ăa.
Je sais faire.
Puis, des mains viennent Ă©pouser la forme de ma taille de chaque cĂŽtĂ©. Jâavais entendu et reconnu ses pas, je nâaurais jamais pris le risque dâĂȘtre attaquĂ©e de dos.
â « Quand je te dis dâarrĂȘter de rĂ©flĂ©chir, je voulais dire autrement quâen flirtant avec lâhypothermie, mais bon⊠câest peut-ĂȘtre efficace, aprĂšs tout. »
Je me redresse avec un léger sourire et défais ma chevelure des minces vagues.
â « Laisse-moi faire. »
Ses mains viennent envelopper mes cheveux afin de drainer lâeau qui en dĂ©coule. Il semble que la gravitĂ© rende les molĂ©cules que jâai empruntĂ©es Ă la Vjosa.
William est derriĂšre moi, tout rentre dans lâordre, il semblerait.
La vie en moi Ă©clot, mon buste est comme rempli de papillons ; le tambour est doux, leurs ailes battent Ă lâintĂ©rieur de ma peau.
Câest trĂšs agrĂ©able, ce genre dâattention, inattendue et pourtant si nĂ©cessaire.
AprĂšs avoir soigneusement drainĂ© lâeau, il coiffe mes cheveux en arriĂšre. Il sâassoit Ă mes cĂŽtĂ©s et on se regarde, amusĂ©s.
â « Vous croyez que dissoudre mes pensĂ©es dans ce fleuve pourrait fonctionner ? Je veux dire⊠Pour enfin ne plus rĂ©flĂ©chir ?»
Il rit doucement, en haussant les sourcils.
â « Tu parles ! MĂȘme ton fantĂŽme serait hantĂ© par ton propre esprit. »
Je lui souris et caresse sa joue avec le dos de mon index droit.
â « OĂč Ă©tiez-vous, Soldat William ?
â Soldat ? Nâavez-vous donc pas retenu mon intitulĂ©, Soldat Blo ?
â Il paraĂźtrait que vous ayez la mĂ©moire courte aussi, dans ce casâŠÂ »
Ă chaque fois quâil sâempare de mes lĂšvres, un sentiment mâenvahit comme si un produit tranquillisant se propageait dans mes veines.
AprĂšs ça, je suis comme ceux dans la riviĂšre : lâatrocitĂ© sâĂ©vapore, lâĂ©claircie sâinstalle, me berce et demeure.
â « Câest bon ? demande-t-il avec un air impatient.
â Quâest-ce qui est bon ?
â Tu vas arrĂȘter de me vouvoyer ?
â Non.
â Yâa personne autour de nous, Cassandra, on est presque mariĂ©s, câest bon !
â Ah oui⊠? »
Je lĂšve ma main gauche et scrute mon annulaire qui ne porte aucune bague.
â « Je nâen ai pourtant pas la preuve, mon GĂ©nĂ©ral. Il semblerait que je vous doive le respect, vous ĂȘtes mon supĂ©rieur aprĂšs tout.
â Et tu nâas pas non plus souvenir de mâaimer depuis⊠genre⊠quatre ans ?
â MhhhâŠÂ »
Dis-je en le regardant innocemment, feintant un manque de mémoire.
Il soupire en levant les yeux au ciel, un sourire moqueur sur les lĂšvres.
â « Ah parce que tu tâen souviens plus ? DĂ©cidĂ©ment⊠Faut-il que je te prenne sur ce putain de rocher pour que tu puisses remettre certaines idĂ©es Ă leur place ?
â Mes idĂ©es sont bien rangĂ©es, merci de vous en inquiĂ©ter. Maintenant, si vous me le permettezâŠÂ »
Je me relĂšve, le laissant dans une attente qui frĂŽle la pĂ©nibilitĂ©, puis retire mes habits un par un jusquâĂ me retrouver entiĂšrement dĂ©vĂȘtue devant lui.
Je fais mine dâignorer sa prĂ©sence en mâĂ©loignant. DerriĂšre moi, je le sens suivre chacun de mes mouvements avec beaucoup dâattention.
Je devine quâil affiche un air intriguĂ© et vexĂ©.
Ceci dit, le rocher lâa vite fait changer dâavis, surtout quand je mây suis allongĂ©e nue dessus.
â « Je risque dâavoir froid, mon GĂ©nĂ©ral. »
William se dĂ©plie et sâapproche Ă proximitĂ© de moi. Il rĂ©unit quelques branches avec facilitĂ© et allume un feu comme si câĂ©tait un jeu dâenfant. GrĂące Ă cette lueur supplĂ©mentaire, il apparaĂźt devant moi comme ce jour-lĂ .
La colline, le soleil et les yeux marron que je laisse mâenvoĂ»ter.
â « Je crois que je peux me rendre utile. »
(âŠ)
AprĂšs avoir renfilĂ© nos sous-vĂȘtements, il mâa assise entre ses jambes.
Sa veste recouvre les miennes pour me tenir chaud.
Le calme est accompagnĂ© des doux mouvements de ses doigts dans mes cheveux, reconstituant la tresse que jâavais dĂ©faite auparavant.
Je fixe le feu sans vraiment le voir, absorbĂ©e par le bruit incessant dans ma tĂȘte.
â « Quâest-ce que tu attends, Cassandra ? »
Je nâai pas oubliĂ© lâamertume, mĂȘme si ces baisers ont su lâadoucir momentanĂ©ment.
Les tambours reviennent pour faire battre mon cĆur et raviver ma migraine.
â « Des rĂ©ponses, William. »
Les branches craquent sous le feu, ce dernier sâagite lentement sous mes yeux et, dans mon dos, ses mains sâarrĂȘtent sur mes cheveux.
â « Ă quelles questions puis-je en apporter ? » mâinterroge-t-il.
Je tourne la tĂȘte pour pouvoir lui faire presque face.
â « Pourquoi je ne pars pas avec tout le monde ? »
Il soupire, pince furtivement ses lĂšvres et passe une main dans ses cheveux.
â « Jâallais tâen parler ce soir, je tâai rejoint notamment pour ça.
â Le journal des ordres a Ă©tĂ© publiĂ© il y a deux jours, tu le savais quand on a parlĂ© hier. Jâai mĂȘme pu constater quâil Ă©tait signĂ© de la part dâun GĂ©nĂ©ral. Zachary William, ça te parle ? »
Je vois sa mĂąchoire se contracter.
â « Ce nâĂ©tait pas une information urgente, Cassandra.
â Son caractĂšre semble accessoire pour toi, sauf que ça change beaucoup pour moi. Comme toujours, il faut mendier pour avoir la vĂ©ritĂ©, mon GĂ©nĂ©ral. »
Il baisse la tĂȘte avant de me regarder Ă nouveau.
â « Mendier pour la vĂ©ritĂ© ? Tu la veux, la vĂ©ritĂ© ? Jâai rĂ©duit de moitiĂ© lâeffectif pour ce combat. Tout le monde est Ă bout de force.
â Est-ce mon cas aussi ? Je ne le crois pas !
â Ouais, câest ça le problĂšme quand on ignore ses limites et quâon veut aller trop vite. »Â
Il plante ses yeux contre moi.
â « Dois-je te rappeler quâil nous faut les buter le plus rapidement possible, Will ?
â Plus vite on les tuera, plus vite on risque de se faire laminer. Ils ont survĂ©cu Ă toutes les attaques prĂ©cĂ©dentes, tu comprends ? »Â
Mon souffle se raccourcit alors que ma colĂšre sâagrandit.Â
â « Et nous aussi, câest pour ça quâon est ici. Câest quoi le problĂšme ? Nâas-tu plus les couilles qui sont supposĂ©es aller avec ton grade, mon GĂ©nĂ©ral ? »
Je lui arrache le bout de ma tresse qui lui restait dans la main en sautant du rocher.
En rejoignant le bord de la rive, jâenfile le reste de mes habits sans prendre la peine dâĂ©couter sa rĂ©ponse.
Le bout de ma manche encore humide me fait frissonner.
Il me rattrape et endosse son uniforme gris.
Mon visage reste fermé, hermétique, pour ne pas laisser transparaßtre trop de colÚre.
â « Je sais que ça ne te plaĂźt pas, mais le plan ne changera pas.
â Et je peux savoir pourquoi ? »
Je retire ma tresse de lâintĂ©rieur de ma veste.
â « Parce que câest un ordre.
â De qui ?
â Le mien. »
Lâagacement dĂ©vore mon systĂšme et mon sourire trahit ma sensibilitĂ©.
Il sâĂ©loigne pour rĂ©cupĂ©rer sa veste sur le rocher.
Les papillons ont muté et se nourrissent de ma chair sans répit.
â « Un ordre de perdre la guerre, tu mâimpressionnes. »
Il fronce les sourcils en sâapprochant Ă nouveau de moi.
Il laisse lâincomprĂ©hension planer sur son visage sans essayer de la masquer.
â « Douterais-tu de mes ordres, Cassandra ?
â Pour vous, ce sera âCommandanteâ, vu que vous semblez ne me traiter que comme lâune des vĂŽtres. »
Je vois quâil lutte contre les mots qui courent dans sa tĂȘte.
Il tente de ne pas mâarracher les yeux.
â « Je nâaime pas quand tu laisses parler ton ego aussi fort, mâannonce-t-il dâun ton navrĂ©.
â Et moi, je nâaime pas quand tu joues au connard. Comme ça, on est quittes, William. »
Je me retrouve essoufflée de vérité et ensevelie de questions.
Jâentends encore ma voix rebondir sur lâeau.
Il reste imperturbable et installe une atmosphĂšre acide et pesante.
Certaines guerres sont froides, et son attitude me faisait comprendre pourquoi.
William fait quelques pas vers moi, mais je nâai aucune envie quâil puisse envahir mon espace.
Ma colĂšre le rejette tout entier.
Alors quâil approche lentement, je sens un courant dâair frais remplir le creux crĂ©Ă© par les papillons qui sont dĂ©jĂ en train de me digĂ©rer.
â « Si par âjouer au connardâ, tu entends quâil est de mon devoir de veiller au bon dĂ©roulement de chaque mission, de chaque voyage, de chaque putain dâattaqueâŠ
Il marque une pause, puis poursuit :
â Que je ne dois pas perdre trop dâhommes, de femmes, de munitions et de temps⊠Alors ouais, je joue au connard. »
Sa voix résonne au fond de mes entrailles et y laisse quelques entailles.
â « Quand je joue, je ne perds jamais. Sauf que cette fois, câest diffĂ©rent.
â En quoi câest diffĂ©rent, putain William ? Jâai fait ça des milliers de fois ! Pourquoi tu me laisses moisir dans un camp ? »
Ma bouche reste entreouverte alors que mes yeux cherchent des réponses dans les siens.
â « Parce que maintenant, je dois aussi me soucier de ta protection. »
En regardant ses cils battre, je vois tout au ralenti. Son cri sâest figĂ© dans lâespace mais rĂ©sonne encore en moi.
Je vois sa colĂšre perler sur son front, je sens ma bouche sâentre-ouvrir et ma langue se dĂ©coller de mon palais.
Mes empreintes sâimpriment contre les lignes de ma main pendant que je serre mon poing.
â « Me⊠protĂ©ger ? »
Jâentends ma voix comme un Ă©cho en lĂ©ger dĂ©calage.
Entre ce que je veux quâil comprenne et ce que je peine Ă traduire, jâignore oĂč on va pouvoir atterrir.
â « Et les gens sous mon commandement, William ? Qui va les protĂ©ger, les guider, les soutenir pendant des jours ? Tu as, certes, des sacrifices Ă faire pour que ton travail soit irrĂ©prochable.
Mais moi, je suis la commandante de 1200 personnes, dont 540 qui sont ici. Ils ont besoin de leur commandante sur le terrain.Peut-ĂȘtre que ça te dit rien vu que tâes trop occupĂ© Ă regarder les gens mourir depuis ton trĂŽne. JâespĂšre au moins que le spectacle te plaĂźt. »
Mon cri avait rempli tout le vide en moi et en dehors.
Le temps sâimmobilise.
Quelque part, autour de moi ou Ă des milliards dâĂ©toiles de lĂ , le sablier ne sâĂ©coule pas comme il devrait.
Jâentends chaque grain tomber, rebondir contre des parois vitrĂ©es.
Plus rien nâest pressĂ©, tout est arrĂȘtĂ©.
Qui a pété le sablier ?
Il semble ĂȘtre en train de regarder la coupable.
Les flammes Ă©clairent son profil droit et la lune, le gauche.
Je vois ses deux visages fixer le mien comme si jâĂ©tais la seule qui pouvait voir tout de lui.
Qui, de Zachary ou de William, sâapprĂȘtait Ă me rĂ©pondre cette fois-ci ?
â « Je me dois de te protĂ©gerâŠ
Peut-ĂȘtre est-ce Zachary, alors ?
â ⊠de toi-mĂȘme. »
Perdu.
CâĂ©tait William.
Et de toute façon, câest toujours William.
Cette phrase touche un nerf ou une artÚre, sûrement les deux, et provoque un sourire, un rire, puis des larmes coincées au bord de mes yeux.
â « Ăa tâamuse ? » dit-il.
Il fronce les sourcils.
â « Wow⊠Alors, tâas vraiment oubliĂ©, pas vrai , William ? »
Je lĂšve la tĂȘte, souriant Ă la lune, les lĂšvres tremblantes, encore brĂ»lĂ©es par son amour.
Je sais pourquoi il veut me protéger.
Mon sourire se transforme en grimace au moment oĂč je me tourne pour arracher mon Ă©pĂ©e du sol.
Je sens mes doigts se serrer sur la lame encore plus froide que ma peau.
En me remettant face Ă lui, jâenvoie le manche de MĂ©ka pile entre ses cĂŽtes pour lui couper le souffle.
Contraint, il tombe Ă genoux, et lĂ , le sablier mâa surprise en sâĂ©coulant Ă nouveau normalement.
Par habitude, je manipule MĂ©ka pour que son manche se retrouve dans ma main et soudain sa pointe est contre la pomme dâAdam de lâinconnu que jâaime depuis trop longtemps.
Ma main gauche tient ses cheveux par lâarriĂšre de son crĂąne et la menace froide sâappuie contre sa trachĂ©e sans mĂȘme la transpercer.
â « Tu as vraiment oubliĂ© qui jâĂ©tais. Alors, Ă mon tour de te rafraĂźchir la mĂ©moire. Qui est-ce qui se tient en face de toi ? »
Il Ă©tait lĂ , sous le choc, saisi, trahi par ses Ă©motions lui aussi.
Sans mĂȘme ouvrir la bouche, je lis son regard dĂ©solĂ©.
â « Commandante Cassandra Blo. »
La lame, mĂȘme retirĂ©e et pointĂ©e vers le sol, laisse une trace dans son cou.
Je me redresse et aucune pitié ne lui est adressée dans mon regard.
Mon arme se retrouve Ă nouveau ancrĂ©e Ă mes cĂŽtĂ©s pour me servir dâappui.
â « Comment peux-tu mĂȘme insinuer que je perdrais si jâallais me battre ?Je me suffis Ă ma protection, je ne tâai jamais attendu pour ça. Je te prĂ©viens, pĂšse bien tes mots ou je tâĂ©gorge sur-le-champ, soldat. »
Je pose mon poignet sur lâarrondi du manche en lâobservant attentivement.
Je mâaccroupis pour parler plus bas et plus prĂšs de son visage.
â « Nâoublie pas que tu es similaire en tous points Ă ceux pour qui la vie nâest quâun souvenir Ă prĂ©sent. »
En finissant ma phrase, je sens des frissons mâenvahir, lâamertume parcourir mon dos et mes bras.
Menacer celui que jâaime avec autant dâaplomb semble irrĂ©el et pourtantâŠ
â « Je sais que tu ne perdrais pas, dit-il dâune voix calme en interrompant le discours dans ma tĂȘte.
â Alors pourquoi tu parles de me protĂ©ger ?
â Parce que ce qui me distingue de ceux quâon conjugue au passĂ©, câest que tu portes mon enfant. »
Sans mĂȘme lâordonner Ă mon corps, je me recule et me redresse.
Je fais quelques pas vers lâeau et ramasse le poignard sec qui attendait dans le sable et le gravier.
Je regarde lâeau bouger librement et transporter les fines vagues de lumiĂšre ailleurs.
Je balance lâarme dans lâeau et la suis des yeux sur quelques mĂštres.
Je nâai jamais autant souhaitĂ© ĂȘtre un couteau transportĂ© par un courant que maintenant.
Je regarde la rive en face et je ne peux pas mâempĂȘcher de me demander si fuir reste une rĂ©ponse enviable.
â « Sâil te plaĂźtâŠÂ »
Un chuchotement interrompt le bruit de lâeau.
Sa voix cassée continue sa phrase.
â « Sâil te plaĂźt⊠Me force pas Ă faire ça⊠Cassandra, me force pas Ă rompre mon ordreâŠÂ »
Je nâose pas lui faire face.
â « Je ne peux plus faire comme si on nâavait pas tout Ă y perdre. »
Jâignore si câest lâangoisse ou lâexaspĂ©ration qui me pousse Ă enfin le regarder.
Lui ferme les yeux, assis sur ses chevilles.
Si je ne le connaissais pas, je me dirais quâil est en train de prier.
â « Quâest-ce que tu as Ă y perdre, toi ? »
Quand ses yeux trouvent les miens, ses pupilles sont dilatées.
Ce nâest pas lâeffet de la noirceur, câest sa douleur que je parviens Ă dĂ©celer.
â « Quâest-ce que jâai Ă perdre ? »
Il est sidĂ©rĂ© par ma question, au tel point quâil est obligĂ© de la rĂ©pĂ©ter pour lâassimiler.
Je reste de marbre et attends la riposte.
â « MĂȘme si câest mon jeu, je ne joue que parce que jâai dĂ©jĂ tout donnĂ© Ă cette guerre. Jâai perdu toute mon humanitĂ©, Ă de nombreuses reprises. Jâai enterrĂ© des amis et condamnĂ© encore plus dâennemis. Mon unique espoir naĂźt en toi. Je refuse catĂ©goriquement de manquer mon unique chance de ne pas finir comme un corps sabordĂ© par sa propre Ăąme. »
Mon visage sâoriente Ă nouveau devant lâeau, mais le son de sa voix dĂ©clenche un flot de regrets contre mes joues.
Jâentends quâil se remet sur ses pieds, mĂȘme sâil nâavance pas.
â « Je ne vivrai plus comme ça, que tu le veuilles ou non. Alors, dâaccord, Cassandra⊠Tu peux mâen vouloir de te protĂ©ger, et câest vrai, je ne te considĂšre plus seulement comme un soldat, mais je ne perds pas de vue que tu en restes un. »
Je lĂšve les yeux au ciel, vĂ©rifiant sâil sâabat sur moi ou si ce nâest quâune impression.
Il se dĂ©place jusquâĂ mâatteindre et reste sur ma gauche.
Il fléchit les genoux pour aligner nos yeux facilement.
â « Pardonne-moi, Commandante Blo, de tâavoir offensĂ©e. Tu es mon Ă©gale, mais tu es aussi mon plus beau reflet. Alors je te protĂ©gerai, je te surprotĂ©gerai et ça⊠Peu importe ce que ça peut me coĂ»ter, y compris ton amour. »
Je le fixe furtivement et fuis immĂ©diatement son regard un peu trop lourd, tandis que le mien se remplit Ă nouveau dâune eau trop salĂ©e, Ă©vaporant ma tristesse en se versant contre mon visage fatiguĂ©.
Ses yeux noisette sâĂ©taient transformĂ©s en un noir abyssal.
La profondeur de son Ăąme donne le mal de mer Ă la mienne.
Sa main glisse contre ma nuque pour la maintenir, mais ça nâa rien dâune menace.
Il parle bas contre mon oreille et je ferme les yeux pour mâimbiber et me noyer dans la derniĂšre promesse :
â « Aucune lame ne pourrait dĂ©faire ni ma volontĂ©, ni ma parole, ni mon destin. Alors la prochaine fois que tu penses Ă me tuer, fais-le. »
Sa présence me fait autant de bien que de mal.
Je sais que je ne parle plus au GĂ©nĂ©ral, mais jâai du mal Ă lâaimer aussi quand il devient Zachary.
Je rouvre les yeux pour prendre la parole.
â « Je tâen prie, ne me fais pas croire que lâamour que tu me portes nâest quâune arme de plus braquĂ©e contre moi. Si ce nâest pas moi qui le fais, dis-moi, qui va bien pouvoir changer le monde pour notre enfant ? »
Jâose enfin le verrouiller nos regards pendant quâil glisse ses doigts jusquâĂ mon Ă©paule.
â « Fais-moi confiance, pour ça.
â Non, toi, fais-moi confiance. Jâai appris Ă me battre et je veux, pour la premiĂšre fois de ma vie, que ça prenne une dimension autre que conquĂ©rir. Je refuse dâapporter un enfant Ă ce monde, je me dois de lui donner celui quâon nous a promis. Tu te souviens ?
â Le monde parfait quâon nous a vendu nâexiste pas, Cassandra.
â Exactement. Alors laisse-moi aider Ă le construire pour quâil existe demain. »
Il se redresse et essuie son nez pour lâempĂȘcher de couler.
Il patiente un peu avant de répondre en fixant un point vers le bas.
Jâen viens Ă me demander si le poids du silence nâĂ©crase que moi.
Câest pour ça que je dĂ©cide de le briser.
â « Parfois, jâoublie ton statut Ă cause de lâamour qui mâaveugleâŠ
Je déglutis avant de cracher la vérité.
â Et puis je me rends compte que tu nâes quâun politique parmi les autres : tu maĂźtrises lâart dâutiliser beaucoup de mots⊠Vides dâĂ©motion. »
Il sâimpose en face de moi et bloque ma vue.
â « Ne viens-je pas de te prouver tout lâamour que je te porte ?Quâest-ce quâil faut que je fasse, Cassandra, putain ?Â
â Je te lâai dit. »
Jâavance ma tĂȘte et fais rebondir mes yeux contre son Ćil droit, puis le gauche, pendant quelques secondes, pour le sonder.
â « Confiance. »
Je recule lĂ©gĂšrement mon visage du sien puis continue dâobserver la moindre de ses rĂ©actions.
Comme on caresse une pétale du bout des doigts, il vient effacer les émotions amÚres qui pleuvent sur mon visage inquiet avec ses pouces.
Je le regarde, la lÚvre inférieure tremblante.
â « Pourquoi tu tiens tant Ă te prouver que tu peux te battre, Cassandra ? »
Sa main repose contre ma mĂąchoire.
Pendus au fil du temps, le moment nous encapsule et nous rend prisonniers de nos plus grandes peurs.
La sienne, câest de vivre sans moi.
La mienne, câest⊠de vivre sans moi.
Quelque chose se fracture en moi, dans le vide laissé par les papillons.
Il a raison, je veux me prouver que je peux me battre.
La force commence Ă me quitter, alors je saisis doucement son avant-bras.
Il a une expression du visage trĂšs particuliĂšre.
Il est Ă la fois inquiet tout en paraissant ne douter de rien.
Ses cils sont encore empaquetés par le passage de ses larmes.
Je cĂšde et ne lutte plus contre mon instinct qui ne veut que se confondre Ă lui.
â « OĂč es-tu ? »
Je caresse ses yeux grĂące aux miens.
â « Je suis lĂ .
â Non, lâhomme que jâaime. Que reste-t-il de toi ?
â Il en reste tout ce que tu mâaccordes, Cassandra. »
Sa main se dirige contre mon ventre, puis la mienne vient la rejoindre.
â « Toi aussi, comprends-moi. Jâai encore plus Ă faire, ne vois-tu pas ? Je ne sais pas quand cette guerre cessera et je veux que cet enfant ne connaisse rien de tout ça, Will. Rien de nous, comme ça. Il est hors de question, tu mâentends bien, que mon enfant sache que ses parents sont des tueurs comme nous.
â Je ne suis pas un tueur, et toi non plus, Cassandra.
â Tu crois que je lave quoi dans la riviĂšre ? Tu crois quâon fait quoi exactement ? Sous ordre de la Nation et de sa Gloire, on a fait de nous des meurtriers. FormĂ©s, payĂ©s, fĂ©licitĂ©s Ă chaque Ăąme arrachĂ©e, primĂ©s pour la moindre goutte de sang versĂ©e. »
Quelques sanglots sâarrachent de moi, je les retiens difficilement alors quâil me prend contre lui.
â « Tout ce que je veux faire, je veux le faire vite. Plus vite les pays restants sont conquis, plus rapidement notre enfant peut grandir sans avoir Ă devenir un combattant de plus. »
Je finis ma phrase en grimaçant et en posant une main sur mon visage pour dissimuler ma douleur.
Quand je tue un homme, je nâouvre aucune barriĂšre, je ne rends rien plus facile.
Je renonce à mon humanité pour le priver de la sienne.
Tout ça pourquoi ?
Pour créer un monde parfait, bùti sur des corps empilés.
Mes pleurs sâaccĂ©lĂšrent, la migraine compresse la fatigue jusquâĂ la faire exploser partout en moi.
Il collecte mon corps qui sâaffaisse contre lui et il serre son Ă©treinte pour mâaider Ă tenir debout.
â « Dâaccord, Cassandra. »
Ses lÚvres réchauffent mon cuir chevelu pendant que je continue de me transvaser contre lui.
â « Je vais rompre mon ordre. Tu vas pouvoir combattre. »
Dans ce moment-là , alors que sa voix vibre contre moi, je sens un tambour différent.
Contre mon front sâabat calmement son rythme cardiaque.
Jâaimerais pleurer contre son cĆur toute ma vie entiĂšre.
Je profite de mes derniÚres forces pour me décoller de lui alors que je fondais presque à sa chaleur.
La cire de ma peau portait presque les moulures de son corps.
Mon attention se dirige et sur la trace fine laissée par Méka sur son cou. Une ligne rouge, imprimée soigneusement par ma plus fidÚle alliée.
Mes lĂšvres trouvent instinctivement sa peau, juste Ă cet endroit.
Je la frĂŽle Ă peine, un baiser Ă lâallure dâune plume pour contrebalancer lâĂ©crasante prĂ©sence de MĂ©ka.
Ses frissons mâaccordent un pardon que je nâose mĂȘme pas demander.
Mon regard vide se dépose péniblement dans le sien.
â « Il faut que tu te reposes pour ĂȘtre prĂȘte. »
Ses mots agissent comme un sort qui mâenveloppe.
Sacré produit tranquillisant qui finit toujours par devenir paralysant.
AimantĂ©e contre lui, je mâeffondre de fatigue et il me porte pour me ramener au camp.
Je lâentends extirper MĂ©ka pour nous conduire toutes les deux dans le jour dâaprĂšs.
Alors que mon arme flotte au-dessus du sol grĂące Ă sa poigne, je me rappelle que mes espoirs sont toujours en suspens, quelque part.
Mon corps est Ă©teint, mais mon esprit sâallume encore plus fort.
Quâen est-il des Ă©pines ?
Dois-je les planter avec le manche ou les extirper avec la lame ?
Quand est-ce que ces questions finiront-elles par sâapaiser au lieu de mâembraser ?
Est-ce que le feu consume autre chose que mes pensées ?
Quand est-ce que la lave finira par sâarrĂȘter de couler ?
Ă vrai dire,
Je lâignore.
Comme arrachée de mon sol,
Je suis de nouveau la fleur cueillie qui ne pourra plus Ă©clore.
Et, je dois lâavouer,
La colline me manque encore.
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Frohe Weihnachten
by Ealasaid
Soldat Baumer and Soldat Muller celebrate the holidays.
[for the Officers' Club Christmas in the Trenches exchange!]
Words: 1366, Chapters: 1/1, Language: English
Fandoms: 1917 (Movie 2019)
Rating: Teen And Up Audiences
Warnings: No Archive Warnings Apply
Categories: M/M
Characters: Soldat Baumer (1917), Soldat Muller (1917)
Relationships: Soldat Baumer/Soldat Muller (1917)
Additional Tags: Slice of Life, Christmas Fluff, Canon Era
2023-12-26T18:09:36.000Z2023-12-21T01:17:10.000Z
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germans live au, thatâs pretty much it. i just, i love it so much, i worked out most of a story and maybe one day iâll actually post it if i get enough interest.
#1917#1917 film#my art#soldat muller#soldat baumer#german sniper#german pilot#baumer is just happy to be here#the story gets REALLY angsty cos you know i crave that mineral#thank you silven for naming my son warner#executive decision his last name is schröder now
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Iâm calling you out guys for all those posts about Baumer being just young innocent soldier who did nothing wrong and how Muller was like dad to him!
#1917#1917 movie#1917 meme#william schofield#thomas blake#blakefield#joe blake#soldat baumer#soldat muller#lieutenant leslie#private kilgour#private rossi#private cook#actually everyone#wrong use of photoshop
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Resident Evil
Jill Valentine | Chris Redfield | Claire Redfield | Leon S Kennedy | Ethan Winters
Umbrella Albert Wesker | William Birkin | Ozwell E Spencer | HUNK | Morpheus
Resident Evil 0 Billy Coen | Rebecca Chambers | James Marcus | Lurker | Proto Tyrant
Resident Evil 1 Lisa Trevor | Barry Burton | Brad Vickers | George Trevor | Zombie | Cerberus
Resident Evil 2 Brian Irons | Sherry Birkin | Annette Birkin | Ada Wong | Marvin Branagh | Katherine Warren | Mr X | Licker
Resident Evil 3 Nikolai Zinoviev/Nicholai Ginovaef | Nemesis | Mikhail Viktor | Carlos Oliveira | Tyrell Patrick
Resident Evil Code Veronica Alexia Ashford | Alfred Ashford | Alexander Ashford/Nosferatu | Edward Ashford | Veronica Ashford | Stanley Ashford | Thomas Ashford | Arthur Ashford | Steve Burnside | Rodrigo Juan Raval | Bandersnatch | T-078 | Hilda KrĂŒger | Hilbert KrĂŒger | D.I.J
Resident Evil 4 Ramon Salazar | Jack Krauser | Luis Sera | Ashley Graham | The Merchant | Ingrid Hunnigan | Mike | Verdugo | Regenerador
Resident Evil 5 Sheva Alomar | Excella Gionne | Ndipaya | Popokarimu
Resident Evil 6 Piers Nivans | Derek Simmons | Carla Radames | Jake Muller | Helena Harper | Deborah Harper
Resident Evil 7 Jack Baker | Marguerite Baker | Lucas Baker | Zoe Baker | Joe Baker | Mia Winters | Eveline | Molded
Resident Evil 8 Alcina Dimitrescu | Bela Dimitrescu | Cassandra Dimitrescu | Daniela Dimitrescu | Mother Miranda | Little Eva | Karl Heisenberg | Donna Beneviento | Angie Beneviento | Salvatore Moreau | Rosemary Winters | Maiden | The Duke | Lycan | Sturm | Soldat
Chronicles Javier Hidalgo | Manuela Hidalgo | Sergei Vladimir | IvanÂ
Revelations Jack Norman | Alex Wesker | Natalia Korda | Moira Burton | Rachel Foley
Operation Raccoon City Lupo/Karena LesProux | Bertha/Michaela Schneider | Four Eyes/Christine Yamata | Beltway/Hector Hivers | Spectre/Vladimir Bodrovski | Vector
Jonah Wesker
Ships/Groups Ashford Twins | Claire x Alfred | Birkin x Wesker | Valenvaef | Weskertine | Valenfield | Beladonna | Rebecca x Billy | Leon x Ada | Wolfpack | Albert x Alex
RE Trivia | RE Meta | RE Headcanon | Fanfic Umbrella Pharmaceuticals
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đ«đ·Le PĂšre Louis DELARUE (1913-1998)âïž
Il est lâaumĂŽnier de la 10e DP. Il a Ă©tĂ© brevetĂ© en 1954 en Indochine. Il rĂ©dige son texte sur la torture au lendemain des attentats des deux stades dans la banlieue dâAlger (10 fĂ©vrier 1957), faisant 12 morts et 45 blessĂ©s dans la foule qui assiste aux matchs. Dâabord destinĂ© Ă quelques officiers de la 10e DP, le texte est repris par Massu pour quâil bĂ©nĂ©ficie Ă toute la division.âš
« Nous nous trouvons en face dâune guerre dâun type nouveau, dâune guerre rĂ©volutionnaire. Nos dĂ©fenses habituelles : supĂ©rioritĂ© dâarmement, courage et savoir-faire au combat, ont Ă©tĂ© tournĂ©es. Nous sommes en face du terrorisme dans toute sa lĂąchetĂ©, dans toute son horreur [âŠ].
Entre deux maux, faire souffrir passagĂšrement un terroriste pris sur le fait, et qui dâailleurs mĂ©rite la mort, en venant Ă bout de son obstination criminelle par le moyen dâun interrogatoire obstinĂ©, harassant, et dâautre part, laisser massacrer des innocents que lâon sauverait si, par les rĂ©vĂ©lations du criminel, on parvenait Ă anĂ©antir le gang, il faut sans hĂ©siter choisir le moindre : un interrogatoire sans sadisme, mais efficace [âŠ].
Lâhorreur de ces assassinats de femmes, dâenfants, dâhommes dont le seul crime fut dâavoir voulu, par un bel aprĂšs-midi de fĂ©vrier, voir un beau match de football, nous autorise Ă faire sans joie, mais aussi sans honte, par seul souci du devoir, cette rude besogne si contraire Ă nos habitudes de soldats, de civilisĂ©s. »
âšLe texte de lâaumĂŽnier des parachutistes rĂ©pond Ă une offensive mĂ©diatique coordonnĂ©e des alliĂ©s des terroristes : le 15 fĂ©vrier TĂ©moignage chrĂ©tien publie des lettres de Jean Muller dĂ©nonçant la torture ; le 29 mars LâExpress publie la lettre de soutien Ă son directeur, Jean-Jacques Servan-Schreiber, du gĂ©nĂ©ral de BollardiĂšre ; en mars Pierre-Henri Simon publie Contre la torture.
âšInspirĂ© par les thĂ©oriciens de la guerre rĂ©volutionnaire que sont Lacheroy, Trinquier, Hogard, le dispositif mis en place par les parachutistes prend le contrĂŽle de la casbah et neutralise les terroristes. De son cĂŽtĂ©, le texte de lâaumĂŽnier rĂ©pond Ă la propagande mĂ©diatique alors que les autoritĂ©s ecclĂ©siastiques tardaient Ă fournir une position claire et que lâaumĂŽnerie militaire ira jusquâĂ lui reprocher de ne pas avoir sollicitĂ© son avis, sans critiquer son texte sur le fond.
Son engagement auprĂšs des parachutistes lui vaudra le non renouvellement de son contrat et son rapatriement en mĂ©tropole en janvier 1961.âš
Le colonel Trinquier explique dans La Guerre moderne (p. 20) :
« Ă la lumiĂšre des Ă©vĂ©nements actuels, nous pouvons sans difficultĂ© prĂ©voir dans les grandes lignes le dĂ©roulement dâune prochaine agression : quelques hommes de main organisĂ©s et bien entraĂźnĂ©s feront rĂ©gner la terreur dans les grandes villes ».
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 âListen, I seen my fair share of....everything really. But was putting a propeller engine on top of a man really needed?â Faking joining a cult, pretending to be some idiot villager with no sense of self preservation. Jake Muller is still thinking on that one soldat.Â
 @firehillsâ
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Novembre 2016, Donald Trump est Ă©lu PrĂ©sident des Etats-Unis Ă la surprise de tous les gens bien informĂ©s. De nombreuses tentatives de dĂ©stabilisation de sa campagne avaient eu lieu avant lâĂ©lection (Carter-Page, Papadopoulos, Malafort etc..), dont je ne vais pas parler, faute de place. En fait, je vais mâintĂ©resser presque exclusivement au cas du gĂ©nĂ©ral Flynn tant il me parait Ă©vident quâil est lâhomme qui devait ĂȘtre dĂ©truit car sans doute aucun il en savait trop.
Avant de prĂ©senter les faits et uniquement les faits, il me faut dâabord, comme dans une piĂšce de thĂ©Ăątre, rĂ©pertorier les principaux acteurs ainsi que les fonctions quâils occupaient.
Tout le monde connait Obama et Trump, mais dans ce cas-là , les personnages secondaires sont tout aussi intéressants et je vais commencer par la constellation de ceux qui entouraient Obama.
En voici la liste, avec leurs fonctions. Jo Biden, Vice-PrĂ©sident des USA et candidat en 2020 contre Trump. Loretta Lynch, ministre de la Justice, secondĂ©e dans ses fonctions par Sally Yates, numĂ©ro deux du mĂȘme ministĂšre (le DOJ) qui a la tutelle sur le FBI, la police fĂ©dĂ©rale US, dont le patron Ă©tait James Comey. La conseillĂšre pour les affaires de sĂ©curitĂ© (Nationale Security Advisor) Ă©tait Susan Rice tandis que le chef de la CIA Ă©tait John Brennan et le patron des organisations de sĂ©curitĂ© James Clapper.
Venons-en au gĂ©nĂ©ral Michael T Flynn. DĂ©mocrate, issu dâune famille dĂ©mocrate, grand soldat sâil en fĂ»t, spĂ©cialiste du renseignement et de lâaction psychologique, Lieutenant GĂ©nĂ©ral, câest-Ă -dire gĂ©nĂ©ral trois Ă©toiles, il est nommĂ© Ă la tĂȘte des services de renseignement de lâarmĂ©e en Juillet 2012 par le PrĂ©sident Obama et donnera sa dĂ©mission en Avril 2014, le pouvoir en place nâaimant guĂšre ses discours sur les dangers que reprĂ©sentaient lâIslam militant ainsi que son apparente indiffĂ©rence au danger Russe.
Il rejoint la campagne de Trump pour ĂȘtre nommĂ©, aprĂšs lâĂ©lection au poste prestigieux de « National Security Advisor », celui qui murmure Ă lâoreille du PrĂ©sident pour toutes les questions relatives Ă la dĂ©fense et Ă la sĂ©curitĂ© des USA. Inutile de dire quâen tant que chef du service de renseignement de lâarmĂ©e, il devait ĂȘtre au courant de lâendroit oĂč tous les cadavres Ă©taient enterrĂ©s en Lybie (Benghazi), en Ukraine, au Moyen-Orient, en Syrie avec le financement dâIsis par Hilary Clinton pour faire tomber Assad et que sais-je encore. Il Ă©tait donc lâhomme Ă abattre, car ses rĂ©vĂ©lations auraient pu mettre en cause tout lâappareil du parti dĂ©mocrate et en conduire un certain nombre en prison, pour corruption (voir le fils de Jo Biden en Ukraine et en Chine).
Et abattu, il le fut trĂšs vite, et voici la façon dont cela sâest passĂ©.
Commençons par la version officielle.
En DĂ©cembre 2016, le parti DĂ©mocrate aux USA se rend compte que son ordinateur central a Ă©tĂ© « hackĂ© « et fait savoir que les coupables sont les services secrets Russes, qui ont transmis les informations ensuite Ă Wikileaks, qui les publient, ce qui est bien sĂ»r une preuve que les Russes cherchaient Ă faire Ă©lire Donald Trump. Notons que le FBI nâa jamais eu accĂšs Ă cette machine pour vĂ©rifier ces affirmations, ce qui est âŠĂ©tonnant et sans prĂ©cĂ©dent.
Le 12 Janvier 2017, aprĂšs lâĂ©lection de Trump, Ignatius, grand reporter au New-York Times, sort un dossier extrĂȘmement compromettant sur le futur PrĂ©sident Trump, qui, lors dâune visite antĂ©rieure en Russie, se serait livrĂ© Ă quelques fantaisies sexuelles Ă Moscou. Le message est clair. Poutine a suffisamment dâinformations de ce type sur Trump pour forcer le nouveau PrĂ©sident des USA Ă faire ce quâil lui dira de faire.
Le 24 Janvier, le gĂ©nĂ©ral Flynn, qui a pris ses fonctions Ă la maison blanche le 20 janvier prĂ©cĂšdent prend un coup de tĂ©lĂ©phone du numĂ©ro trois du FBI, Peter Stzrock lui demandant si lui et lâun de ses collĂšgues peuvent passer le voir pour faire connaissance, ce quâil accepte. Les deux compĂšres arrivent et lui posent quelques questions sur un coup de tĂ©lĂ©phone quâil a donnĂ© Ă lâambassadeur Russe (sous Ă©coute bien entendu, et dont le personnel du FBI avait les minutes), et dans lequel il demandait Ă lâambassadeur de faire passer le message que Trump voulait revenir Ă de meilleures relations avec la Russie. Le gĂ©nĂ©ral dit quâil ne se souvient pas trĂšs bien, refusant ainsi de rĂ©pondre aux questions du FBI, et tout le monde se sĂ©pare bons amis. Coup de tonnerre : Dans les jours qui suivent, le FBI met en accusation le gĂ©nĂ©ral pour avoir refusĂ© de rĂ©pondre au FBI lors de son interview et notre homme est obligĂ© de dĂ©missionner, pour ĂȘtre ensuite trainĂ© devant les tribunaux, forcĂ© de vendre sa maison pour payer sa dĂ©fense et finir par se reconnaitre coupable dâun crime quâil nâa pas commis lorsque le FBI lui dit que sâil continue Ă se dĂ©fendre, ils vont sâen prendre Ă son fils.
Le cas Trump semble clos : PĂ©nĂ©tration de lâordinateur du parti DĂ©mocrate par des Russes, dossier salace prouvant que Trump Ă©tait susceptible dâĂȘtre la victime dâun chantage de la part de Moscou et principal conseiller faisant des offres dâapaisement Ă lâambassadeur de Russie avant mĂȘme dâĂȘtre au pouvoir Ă Washington. La messe Ă©tait dite, Trump Ă©tait un agent au service de la Russie.
Une commission dâenquĂȘte est demandĂ©e contre Trump par les dĂ©mocrates. Le ministre de la Justice de lâĂ©poque, choisi par Trump, monsieur Session, ancien SĂ©nateur du Sud qui avait pris un verre avec lâambassadeur Russe un an avant et dont nul ne saura jamais sâil Ă©tait idiot, complice ou les deux Ă la fois, se dĂ©siste et confie le dossier au numĂ©ro deux du DOJ de lâĂ©poque, un monsieur Rosenstein, homme de lâĂ©tat profond sâil en fut qui enclenche les mĂ©canismes lĂ©gaux qui mĂšneront Ă la crĂ©ation de la commission dâenquĂȘte dite de « Muller », ancien patron du FBI et grand copain de Comey oĂč ne figureront que des juristes dĂ©mocrates. Cette commission va empoisonner la vie de Trump pendant deux ans avant de rendre ses conclusions en 2020 en concluant quâils nâont rien trouvĂ© et quâil nây a rien dans le dossier, ce que tout le monde savait au bout de trois mois.
Premier coup dur pour les dĂ©mocrates. Mais ce nâest que le dĂ©but. Le gĂ©nĂ©ral Flynn change dâavocat, car le FBI, loin de le laisser tranquille aprĂšs ses « aveux », veut lui faire faire six mois de prison. Il demande Ă un avocat absolument remarquable, une femme, Sydney Powell, de le dĂ©fendre, virant la grande firme dâavocats qui lâavaient for mal dĂ©fendu jusque-lĂ . Et cette femme fait dĂ©couverte stupĂ©fiante aprĂšs dĂ©couverte stupĂ©fiante et je vais les citer non pas dans lâordre oĂč elle les a faites, mais dans leur chronologie
1. Elle dĂ©couvre que le FBI avait mis sous surveillance et sous Ă©coute le gĂ©nĂ©ral Flynn dĂšs quâil avait rejoint la campagne de Trump, en Mars 2016, ce qui Ă©tait strictement illĂ©gal. Elle dĂ©couvre de plus que le FBI, aprĂšs neuf mois dâĂ©coutes, concluait le 4 Janvier 2017 que rien ne pouvait ĂȘtre reprochĂ© au gĂ©nĂ©ral et quâil fallait fermer le dossier. Ce Ă quoi, Peter Stzrock sâoppose sur ordre de Comey et le gĂ©nĂ©ral reste sous surveillance.
2. Elle dĂ©couvre que le 5 Janvier, Obama demande Ă Comey de ne pas dire Ă Trump que le gĂ©nĂ©ral est sous surveillance parce quâObama ne serait pas sĂ»r que Trump ne soit pas un agent Russe, ce Ă quoi Comey acquiesce, alors que ni lui ni Obama nâont la moindre preuve de quoi que ce soit contre Trump ou Flynn. En fait, Comey continuera Ă obĂ©ir Ă Obama et Ă trahir Trump ce qui est une forfaiture, jusquâĂ ce quâil soit virĂ© par Trump.
3. Elle dĂ©couvre que le mĂȘme 5 Janvier 2017, une rĂ©union a eu lieu Ă la Maison Blanche oĂč sont prĂ©sents Obama, Biden, Clapper, Susan Rice, Sally Yates, Brennan, Comey⊠et que la dĂ©cision est prise Ă la fin de la rĂ©union de tout faire pour faire tomber notre gĂ©nĂ©ral. Et lâordre est donnĂ© (par qui ?) de monter un piĂšge pour faire tomber Flynn. Ce qui fut fait lors de la visite Ă Flynn du 24 Janvier. On a retrouvĂ© les notes manuscrites de lâagent qui accompagnait Stzrock lors de la visite et il voulait savoir si le but Ă©tait 1) de le faire virer,2) de le mettre en prison ou 3) de discrĂ©diter lâadministration Trump. Et lâordre, parfaitement illĂ©gal de faire cette visite, fut donnĂ© par Comey qui sâen est vantĂ© dans une rĂ©union publique dans laquelle ses propos ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s. Et câest pendant cette visite que les deux mafieux ont piĂ©gĂ© le gĂ©nĂ©ral en crĂ©ant un crime (refus de rĂ©pondre aux questions du FBI), lĂ oĂč il nây en avait pas alors que le gĂ©nĂ©ral pensait que câĂ©tait une visite amicale. Par exemple, ils nâont pas prĂ©cisĂ© au gĂ©nĂ©ral quels Ă©taient ses droits (Miranda), quâil pouvait se faire aider dâun avocat. Qui plus est, il est parfaitement lĂ©gal de mentir au FBI si cela porte sur question pour laquelle ils ne sont pas mandatĂ©s. Or ils nâĂ©taient mandatĂ©s pour rien du tout, ayant Ă©tĂ© envoyĂ©s par James Comey « au culot ». On pense Ă la phrase de Beria Ă Staline : « DĂ©signez- moi le criminel, je me charge de trouver le crime ».
4. Elle dĂ©couvre que James Comey avait montrĂ© le dossier crapuleux le 6 Janvier 2017, le lendemain de la rĂ©union avec Obama Ă la maison blanche Ă Trump et Flynn en sachant quâil Ă©tait faux de bout en bout (ce que les notes internes du FBI prouvent) et que ce dossier montĂ© par un agent secret anglais en poste en Russie pendant des annĂ©es a Ă©tĂ© payĂ© par le Democratic National Congress (DNC) pour 50 % et par la campagne dâHillary Clinton pour les 50 % restant, ce que savait parfaitement Comey. Or le code Ă©lectoral amĂ©ricain interdit de faire travailler un non-citoyen lors dâune campagne, ce quâont fait le DNC et Hillary Clinton.
5. Par dâautres sources, on apprend que Comey, Clapper, Brennan & Co ont demandĂ© la mise sous Ă©coutes dâune grande partie des Ă©quipes de Donald Trump avant et aprĂšs le 20 Janvier, en utilisant ce faux dossier comme justification, ce qui fĂ»t fait, en sachant quâil Ă©tait faux et sans en prĂ©venir les juges qui dĂ©livraient les autorisations, ce qui est crime passible de la prison Ă vie.
6. La chambre des reprĂ©sentants, conduite par monsieur Schiff, un fanatique anti Trump, a fait passer de nombreuses auditions Ă tous ces gens, Comey, Brennan, Claper, Sally Yates, Susan Rice qui passaient ensuite sur NBC, CBS, CNN ou donnaient des articles au Washington Post ou au New York Times etc. en assurant quâils avaient vu, de leurs yeux vu les preuves de la culpabilitĂ© de Trump. Les minutes officielles de ces auditions viennent dâĂȘtre publiĂ©es par Richard Grenelle, le haut fonctionnaire en charge de la conservation de ce genre de dossiers Ă la grande fureur de monsieur Schiff, des dĂ©mocrates et des media. Aucune de ces personnes nâindique avoir jamais vu la moindre preuve dâune quelconque culpabilitĂ© de Trump, car cette fois- lĂ , chacun Ă©tait sous serment et risquait la prison Ă vie en cas de parjure. Ce qui ne les empĂȘchait pas continuer de mentir dĂšs quâils Ă©taient sortis. Le plus Ă©tonnant est cependant la rĂ©alitĂ© suivante : pourquoi donc les RĂ©publicains prĂ©sents lors de ces auditions nâont-ils pas fait « fuiter » ces informations Ă leurs amis dans la presse ? DâoĂč jâen dĂ©duis que Trump nâa pas que des amis au parti RĂ©publicain et que lâĂ©tat profond a soigneusement noyautĂ© le parti rĂ©publicain aussi⊠(Le SĂ©nateur Graham vient Ă lâesprit, je ne sais pas pourquoi.).
7. Dans ces auditions â et sous serment-le patron de CrowdStrike, la firme qui gĂ©rait lâordinateur soi-disant hackĂ© du parti dĂ©mocrate, a dit quâil nâavait aucune preuve que lâordinateur ait Ă©tĂ© attaquĂ© et encore moins par les Russes. Il est donc probable que cela aussi Ă©tait un mensonge, mais alors pourquoi Julien Assange est-il encore en prison en Grande-Bretagne pour avoir Ă©tĂ© complice du viol de lâordinateur du DNC, qui nâa probablement jamais eu lieu, et cela Ă la demande du ministĂšre de la Justice des USA, ce repaire de brigands ? Assange doit ĂȘtre libĂ©rĂ© tout de suite.
8. On vient dâapprendre- vendredi dernier- que Jo Biden avait demandĂ© et obtenu la mise sur Ă©coutes non pas des ennemis des USA mais de ses adversaires politiques amĂ©ricains, ce qui est un autre crime. Et de mĂȘme pour Sally Yates, Susan Rice, Clapper Brennan qui tous, et en particulier Ă la fin du deuxiĂšme mandat dâObama, voulaient absolument savoir ce que prĂ©parait Trump. Et toutes ces Ă©coutes Ă©taient illĂ©gales. DĂ©jĂ , le SĂ©nateur RĂ©publicain Rand Paul va les convoquer tous pour quâils rĂ©pondent Ă ses questions sous serment, y compris monsieur Biden, qui ne semble pas avoir un respect trĂšs Ă©levĂ© pour la Loi et va devoir venir sâexpliquer avant les Ă©lections, au SĂ©nat et devant des RĂ©publicains. A mon avis la carriĂšre de Biden va connaitre un arrĂȘt brutal et il va peut-ĂȘtre devoir passer par la case « prison » oĂč il risque dâĂȘtre entourĂ© de camarades du parti. Qui sera le candidat DĂ©mocrate et comment ce candidat sera tâil dĂ©signĂ© ? ⊠est donc la question suivante.
9. Et pour finir, cerise sur le gĂąteau, le DOJ, Ă la demande de Sidney Powell, a retirĂ© toutes les charges contre notre gĂ©nĂ©ral, ce qui nâempĂȘche pas le Juge Sullivan, grand copain dâĂric Holder, lui-mĂȘme ex-ministre de la Justice dâObama pendant quelques annĂ©es, de vouloir continuer Ă le juger pour un parjure qui nâa jamais eu lieu. Ce doit ĂȘtre le premier cas dans lâhistoire des USA oĂč le parquet dit que le prĂ©venu est complĂštement innocent et quâil a Ă©tĂ© victime dâune tentative dâassassinat judiciaire abominable et que le juge entend continuer Ă le juger. A mon avis la Cour Supreme va devoir intervenir.
Je mâarrĂȘte ici non faute de matĂ©riel, je pourrais Ă©crire le double de ce que jâai dĂ©jĂ Ă©crit mais je suis arrivĂ© au point « CQFD », oĂč il nây a plus rien Ă prouver tant les faits sont accablants. Rajoutons que maintenant que Flynn a Ă©tĂ© innocentĂ©, il va pouvoir parlerâŠ
RĂ©sumons.
Cette affaire est infiniment plus grave que le Watergate, oĂč Nixon avait simplement essayĂ© de couvrir maladroitement quelques bras cassĂ©s qui avaient tentĂ© de cambrioler les locaux du DNC sans en avoir reçu lâordre. LĂ , il sâagit dâune tentative de coup dâĂ©tat, prĂ©parĂ© avec soin par un groupe criminel, qui avait pris le contrĂŽle des services secrets, du FBI et du MinistĂšre de la Justice, tous noyautĂ©s Ă mort avant le changement dâadministration, pour se dĂ©barrasser dâun homme qui avait gagnĂ© les Ă©lections Ă la loyale.
Et cette action a Ă©tĂ© totalement couverte par ce quâil est convenu dâappeler les media officiels (CNN, NBC, CBS. NYT, Washington Post) qui, pour lâinstant, refusent de mentionner ce qui est sans doute le plus grand scandale politique de lâhistoire des Etats-Unis, en parlant dâune manĆuvre de diversion. Seuls Fox et Breitbart se sont battus pour soutenir le PrĂ©sident Ă©lu sous les lazzis des bien-pensants.
Et voici ma conclusion : je crois que depuis Watergate, les journalistes du monde entier se sont dits que leur rĂŽle Ă©tait de faire tomber les rĂ©gimes « de droite » et que pour cela, puisque la droite Ă©tait dans son essence mauvaise, tous les moyens Ă©taient bons, y compris criminels. Pour beaucoup de journalistes, aujourdâhui, la fin -dĂ©truire la droite-justifie les moyens. Et câest comme cela que lâĂ©tat de droit disparait.
Et comme toujours, cette maladie est arrivĂ©e chez nous quelques annĂ©es aprĂšs et nous souffrons donc du mĂȘme mal. Le but de nombre de journalistes français est aujourdâhui purement et simplement de dĂ©truire les gens de droite, en les empĂȘchant de sâexprimer par tous les moyens. Conclusion : A quoi donc aujourdâhui reconnait -on un journaliste de gauche (plĂ©onasme) ? Au fait quâil est favorable Ă la censureâŠ
Il faut donc que ces criminels et leurs complices dans les media passent en jugement et aillent en prison et pour tres longtemps. Je fais confiance Ă messieurs Barr (le nouveau ministre de la Justice, qui ressemble beaucoup Ă Droopy le basset et qui a lâair dâen avoir la tĂ©nacitĂ©) et Durham (le procureur spĂ©cial choisi par monsieur Barr, qui lui ressemble Ă un furet) pour terminer leurs enquĂȘtes avant la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, car si Trump Ă©tait battu, tout cela resterait impuni. LâĂ©tĂ© va ĂȘtre chaud, voire caniculaire Ă Washington et va durer jusquâau dĂ©but Novembre, date des Ă©lections prĂ©sidentielles.
Et ma derniĂšre remarque sera pour dire que le PrĂ©sident Trump a fait preuve dâune incroyable force et dâune rĂ©sistance stupĂ©fiante pendant toute cette pĂ©riode. Nâimporte qui dâautre y aurait laissĂ© sa peau et sa santĂ© mentale, ce qui lui vaut toute mon admiration. Sâil est rĂ©Ă©lu, je ne doute pas que les Clinton et en particulier madame Clinton, rejoindront en prison tous les autres criminels qui se sont essayĂ©s Ă fomenter un coup dâĂ©tat aux USA. Reste la question de ce qui arrivera Ă Obama, le comploteur en chef. Peut-ĂȘtre Trump le graciera-t-il par respect pour la fonction PrĂ©sidentielle ? VoilĂ qui serait un coup mortel pour la vanitĂ© immense de ce tartuffe sanctimonieux.
Si tout cela est suivi de condamnations, alors lâatmosphĂšre dans le monde deviendra Ă nouveau respirable et le danger de guerre reculera partout, lâĂ©tat profond amĂ©ricain ayant Ă©tĂ© dĂ©truit, ce qui, aprĂšs tout, Ă©tait la premiĂšre promesse Ă©lectorale du PrĂ©sident Trump. Souhaitons que la mĂȘme chose arrive en France !

Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave sâest fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlĂ©taire en 2001 â Des Lions menĂ©s par des Ăąnes â(Ăditions Robert Laffont) oĂč il dĂ©nonçait lâEuro et ses fonctionnements monĂ©taires. Son dernier ouvrage âSire, surtout ne faites rienâ aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL Ă©crites ces derniĂšres annĂ©es. Il est fondateur et prĂ©sident de Gavekal Research (www.gavekal.com).
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Annette Muller, l'enfant du Vel d'Hiv : une leçon pour le présent 78682 homes
http://www.78682homes.com/annette-muller-lenfant-du-vel-dhiv-une-leon-pour-le-prsent
Annette Muller, l'enfant du Vel d'Hiv : une leçon pour le présent
Il est important de lire et dâĂ©couter les tĂ©moignages de rescapĂ©s de la Shoah ou du gĂ©nocide des Tutsis du Rwanda. Ou ceux, aussi, dâanciens enfants-soldats. Si Ă©prouvants que soient leurs rĂ©cits, il faut sây confronter. Pour ne pas fermer les yeux sur ce que les hommes ont su faire de pire et pour tenter de comprendre lâengrenage des horreurs. Pour se rappeler aussi que ce qui sâest passĂ© hier ou ailleurs peut arriver tout prĂšs de chez nous demain, sous des formes sans doute un peu diffĂ©rentes,âŠ
homms2013
#Informationsanté
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Sauver le genre humain, mais comment ?, le 11 novembre 2018 â Retranscription
Retranscription de Sauver le genre humain, mais comment ?, le 11 novembre 2018. Merci Ă Eric Muller !
Bonjour, nous sommes le dimanche 11 novembre, et pas nâimporte quel 11 novembre : le 11 novembre 2018, câest-Ă -dire un siĂšcle aprĂšs une Ă©norme boucherie, un carnage extraordinaire :des millions de personnes qui sont mortes, des jeunes soldats, mais pas seulement des jeunes soldats. Ă certains endroits dans cette « guerre civile europĂ©enne » comme on lâa appelĂ©e, il y avait des gens qui sont venus qui nâavait pas envie de venir. Ceux quâon a fait venir dâAfrique, ceux qui sont venus dâAustralie, de Nouvelle-ZĂ©lande, du Canada, des Ătats-Unis⊠pour se joindre au grand massacre. Chez nous, ce sont surtout des populations, effectivement, de soldats qui sont mortes, mais en quantitĂ© absolument considĂ©rable de dizaines, de centaines de milliers, des millions de jeunes homme. Et dans dâautres pays, ce sont surtout les populations civiles qui ont Ă©copĂ©, comme en Turquie, oĂč il y a eu lĂ des millions de morts, de morts civiles.
Une occasion de penser, donc â mais câest pas ça qui nous manque : les occasions de penser, malheureusement, ne nous manquent pas, et moi, jâai eu personnellement, lâoccasion de beaucoup rĂ©flĂ©chir câes trois jours de la semaine derniĂšre (mardi, mercredi, jeudi) oĂč jâai parlĂ© de mon dernier livre DĂ©fense et illustration du genre humain. Jâai parlĂ© de cela Ă diffĂ©rents auditoires. Vous ĂȘtes venus, vous les lecteurs du blog. Vous pouviez venir aussi bien Ă Lille mardi, que vous pouviez venir aussi Ă Paris, jeudi, pour vous joindre Ă un petit groupe de psychanalystes, et dans une piĂšce oĂč on pouvait mettre vingt-cinq personnes, vous Ă©tiez jâai bien cinquante, mais ça sâest trĂšs bien passĂ©.
Lâenseignement que je tire dâavoir parlĂ© de ce livre trois jours de suite, câest la chose suivante, et elle aurait dĂ©jĂ pu mâapparaĂźtre Ă partir des compte-rendus â jâallais dire des critiques mais ce nâest pas des critiques, je vais vous expliquer pourquoi â des compte-rendus qui ont Ă©tĂ© fait de ce livre.
Ce livre nâa pas produit de critiques, câest ça qui est tout Ă fait extraordinaire. Personne nâa pris la peine de dire : « Ce livre nâest pas bien » dâune maniĂšre ou dâune autre, ce qui veut dire que ceux qui lâont lu peuvent considĂ©rer quâil nây a rien Ă en tirer, ou bien quâil faudrait en dire beaucoup de bien â ce qui a Ă©tĂ© le cas de deux personnes. Deux personnes mâen ont dit un tel Ă©norme bien que jâĂ©tais un peu gĂȘnĂ© Ă lire leur texte, Mais elles ont Ă©tĂ© trĂšs isolĂ©es.
Sur quoi cela attire-t-il mon attention ? De la mĂȘme maniĂšre que mes contact avec vous ces trois jours de la semaine Ă©coulĂ©e, câest que câest un livre qui est trĂšs exigeant. Il est trĂšs exigeant parce quâil demande une conversion. Il demande Ă celui qui va souscrire aux thĂšses de ce livre , il demande de changer sa perspective de vue sur les choses de cinq ou six maniĂšres diffĂ©rentes â je nâai pas comptĂ© â et non seulement de changer de perspective sur cinq ou six choses trĂšs importantes dans notre vie, mais de les combiner de la maniĂšre que je suggĂšre. Et Ă ce moment-lĂ , câest autre chose qui apparaĂźt. Câest tout Ă fait autre chose : une autre reprĂ©sentation, non seulement du monde mais aussi de ce quâest notre espĂšce â le genre humain â Ă lâintĂ©rieur de ce monde, et le rapport que nous avons avec les choses qui sont extĂ©rieures (ou mĂȘme celles que nous produisons et que nous avons une tendance extrĂȘmement nuisible Ă appeler artificielles), et qui nous sommes Ă lâintĂ©rieur mĂȘme de ce cadre, avec la vision un peu dĂ©centrĂ©e que nous ont produit diffĂ©rentes rĂ©volutions de la maniĂšre de voir les choses, Darwin Ă une Ă©poque, Freud Ă une autre et ainsi de suite. Et lĂ , pourquoi est-ce que je prĂŽne cette autre maniĂšre de voir les choses ? Mais, bien entendu, parce quâelle me paraĂźt ĂȘtre lâalternative. Elle me paraĂźt mĂȘme ĂȘtre la seule alternative qui donne une petite chance de survie Ă notre espĂšce Ă la surface de la terre.
Parce que, quâest-ce quâon a en ce moment ? Je vous le dis rapidement â je vous rappelle des choses que vous savez dĂ©jĂ : on a, dâune part, un ultra-libĂ©ralisme conservateur qui dit aux gens quâil nây a pas de problĂšme, quâil suffit dâun peu de dĂ©termination, un peu de bonne volontĂ© et un peu de force de caractĂšre, de traverser la rue pour trouver un bon emploi⊠VoilĂ : « Si on est pauvre et quâon nâest pas content, on nâa quâĂ travailler un peu plus, et puis on cessera dâĂȘtre pauvre, et tout sâarrangera », une reprĂ©sentation qui va Ă lâencontre de toute description rĂ©aliste du monde tel quâil est â pour autant quâune reprĂ©sentation de ce type-lĂ ait jamais existĂ©, en tout cas, elle nâexiste plus maintenant. Jâai dĂ©jĂ attirer lâattention sur le fait que les gens qui disent comme ça « Traversez la rue, vous allez trouver lâemploi qui vous convient, vous allez devenir riche ou vous allez devenir milliardaire » sâils y croient, eh bien, câest grave en soi parce que ça veut dire que ce sont des gens qui nâont pas accĂšs Ă une information fiable sur le monde tel quâil est. Sâils mentent, sâils disent cela en sachant que ce nâest pas vrai, Ă ce moment-lĂ , jâai dĂ©jĂ employĂ© le mot de « criminel » et je nâhĂ©siterai pas Ă le rĂ©utiliser.
Et en face de cela, il y a une opposition qui apparaĂźt. Câest une opposition qui manque de moyens. Qui manque de moyens de reprĂ©sentation, qui tombe facilement dans des thĂšses complotistes, qui relie ces thĂšses complotistes par des pointillĂ©s faute de mieux. Et ça, je le dis souvent, câest parce quâon refuse, on refuse Ă une opposition Ă cet ultralibĂ©ralisme, on refuse les moyens dâavoir accĂšs Ă lâinformation et Ă des thĂ©ories dignes de ce nom, et on produit, on soutient en particulier quelque chose quâon essaye de vendre au public sous le nom de « science Ă©conomique » et qui est un simple discours idĂ©ologique qui sert essentiellement aux financiers pour dire au reste du monde â aux politiques pour commencer et au reste du monde par la suite : « Laissez-nous faire; on a compris comment ça marchait et câest trĂšs trĂšs compliquĂ©. Il ne faut pas que vous vous en occupiez, et de toute maniĂšre, il nây a pas moyen que cela fonctionne autrement. » Et ça aussi câest criminel. Ce nâest pas simplement que la « science » Ă©conomique soit quelque chose auquel on croit ou on ne croit pas, comme lâastrologie. Non, câest criminel parce que câest lâarmature, câest lâoutil intellectuel qui est utilisĂ© par des gens pour nous imposer un certain type de solutions auxquelles ils ne croient pas eux-mĂȘmes, et auxquelles les prix Nobel dâĂ©conomie ne croient pas non plus quand ils nous proposent des solutions â admirables en terme de logique de profit â qui nous permettent de ne faire augmenter la tempĂ©rature Ă la surface du monde que de quatre degrĂ©s et demi⊠De qui se moque-t-on en donnant des prix Nobel dâĂ©conomie a des « zouaves » de ce type lĂ ? (je reprends un vocabulaire un peu tintinesque).
Alors, dâun cĂŽtĂ©, on a ça, et par ailleurs, on a des gens de bonne volontĂ© qui essayent de vivre dans les interstices de ce systĂšme en disant : « Ce nâest pas pour nous, on ne sâen occupe pas » mais qui nâutilisent que des solutions absolument individuelles. Je vais vous lire un petit passage dâun truc quâon mâa envoyĂ© tout Ă lâheure â je remercie la personne qui mâa signalĂ© ça â câest quelquâun qui Ă©crit : « Qui aurait Ă©tĂ© assez insensĂ© pour croire que le recyclage aurait pu arrĂȘter Hitler, que le compostage aurait pu mettre fin Ă lâesclavage ou nous faire passer aux journĂ©es de huit heures, que couper du bois et aller chercher de lâeau au puits aurait pu sortir le peuple russe des prisons du tsar, etc. » Câest un certain Monsieur Derrick Jensen, câest un militant Ă©cologiste amĂ©ricain, mais câest un militant Ă©cologiste de choc, je dirais politique, comme vous avez pu le voir dans le passage que je viens de citer. Il nous explique : « La culture de la consommation et la mentalitĂ© capitaliste nous ont appris Ă prendre nos actes de consommation personnelle (ou dâillumination) pour une rĂ©sistance politique organisĂ©e », et lĂ , il attire lâattention sur quelque chose que vous savez : ce sont ces gens qui vous disent : « Eh bien, voilĂ : moi je prends des solutions individuelles de ce type-lĂ , et si tout le monde faisait pareil, eh bien nous irions tous ensemble dans la bonne direction », en mettant entre parenthĂšses quâil faudrait au moins que des centaines de millions de personnes aient la possibilitĂ© de le faire de la mĂȘme maniĂšre, si pas des milliards, en mettant entre parenthĂšses le fait quâil faudrait, pour ĂȘtre appliquĂ©, que ce soit un « impĂ©ratif catĂ©gorique » comme disait Kant â quelque chose que lâon ne peut appliquer que parce que cela sâapplique Ă tout le monde -, en mettant entre parenthĂšses quâil faudrait des centaines de millions, des milliards de personnes qui soient en position de le faire, en fait, on ignore la possibilitĂ© dâune solution.
Il y a trop dâendroits au monde â pour prendre un seul exemple â oĂč les terres sont polluĂ©es et oĂč faire un jardin [potager] dans son jardin serait extrĂȘmement dangereux. Je vous lâai racontĂ© Ă lâĂ©poque, câĂ©tait il y a quelques annĂ©es : un ami Ă moi qui me parlait de ce type de solutions et qui mâavait expliquĂ© que, lĂ oĂč il se trouvait, il nâavait pas la possibilitĂ©, malheureusement lui, dâappliquer ces bons principes parce que la terre dans la ville de LiĂšge oĂč il habite est tellement polluĂ©e â elle a Ă©tĂ© polluĂ©e pendant des centaines [dâannĂ©es], des siĂšcles, et il faudrait encore au moins des dizaines dâannĂ©es pour la dĂ©polluer â que ce genre de chose nâest pas possible.
Et ce que je vois maintenant est un peu dommage. Câest que, ces personnes qui sont un peu, je dirais, coincĂ©es dans des solutions de type purement individuel, [elles] Ă©voluent pour la plupart vers une reprĂ©sentation du monde qui est, elle aussi, de type individualiste, câest-Ă -dire le mode de pensĂ©e survivaliste : « Bon, eh bien, on nây arrivera peut-ĂȘtre pas, effectivement : on nâest peut-ĂȘtre pas assez nombreux Ă vouloir aller Ă vĂ©lo ou Ă planter des courgettes sur notre balcon etc. Câest grave, mais on va quand mĂȘme sâarranger », et on va sâarranger en petits groupes qui vont respecter ce genre de principes, et qui vont se dĂ©fendre, et qui vont organiser des oasis etc. Et lĂ encore, ça portera peut-ĂȘtre dans le meilleur des cas sur des petits groupes, dâisolats qui vont pouvoir vivre de telle et telle maniĂšre⊠Mais si il nây a plus assez dâoxygĂšne dans lâatmosphĂšre, sâil y a trop de gaz qui sont toxiques pour nous, si on ne trouve plus dâeau potable et en quantitĂ© suffisante dans le monde, si ce que nous appelons « les aliments assimilables » ne sont plus en quantitĂ© suffisante (voir le film La route), il nây aura pas de groupe survivaliste qui sâen sortira.
Alors, quâest-ce quâil faut faire ? Et bien, ce que jâespĂšre moi, câest quâon va adopter mes propositions de changer la maniĂšre de regarder le genre humain, comment il se situe dans le monde, ce quâil est, quâest-ce que sont les individus, les sujets, Ă lâintĂ©rieur de cela, et quâon va pouvoir, lĂ , retrouver des solutions aux questions que nous nous posons. Et lĂ , ce ne sont pas nĂ©cessairement des rĂ©ponses inattendues, dont on nâa jamais entendu parler. On va retomber, Ă mon avis, sur pas mal de choses que lâon connaissait dĂ©jĂ , Ă une Ă©poque, sous le nom de « socialisme utopique » probablement, ou « socialisme petit-bourgeois » si je pense Ă Sismondi. Quâest-ce que câest que ces termes de « socialisme utopique », de « socialisme petit-bourgeois » ou de « socialisme chrĂ©tien », etc. ? Ce sont les termes, pĂ©joratifs bien entendu, utilisĂ©s par Marx et Engels dans le Manifeste communiste. Il faut peut-ĂȘtre se dĂ©barrasser une fois pour toutes de ces qualificatifs infamants, et se dire que câest lĂ , peut-ĂȘtre, quâil y a les sources dâinspiration les plus importantes pour nous.
Ăa ne veut pas dire quâon puisse faire un monde comme ce que ces gens ont essayĂ© de dĂ©crire, les choses ont changĂ© considĂ©rablement : nous sommes plus nombreux, la technologie nous permet de faire un certain nombre de choses⊠Il y a, dans ce socialisme « utopique » ⊠« petit-bourgeois », etc., un peu dâillusions sur la nature humaine qui serait peut-ĂȘtre meilleure quâelle ne lâest en rĂ©alitĂ©, mais il y a lĂ un terreau fertile, et jâespĂšre quâavec mes cinq ou six petits changements de paradigme, avec le regard diffĂ©rent que je propose sur la maniĂšre dont nous sommes et dont nous pourrions ĂȘtre â et qui provoque la conversion de quelques personnes, ce qui est trĂšs encourageant â quâon pourra provoquer la percolation, câest-Ă -dire le fait que des petites conversions de ce type aient lieu de voisin Ă voisin, de parent Ă parent, et que nous pourrions peut-ĂȘtre aller rapidement dans la bonne direction.
Il ne faut pas se faire trop dâillusions : il y a des gens qui sont, je dirais, les quatre fers dans des solutions de type « se dĂ©barrasser de telle ou telle minoritĂ© » pour faire avancer les choses. Ce sont des gens qui feront difficilement machine-arriĂšre, mais on ne peut pas se permettre le luxe de dire quâon va mettre un certain nombre de personnes de cĂŽtĂ© pour la solution du genre humain, de sa survie Ă la surface de la terre, dans un monde oĂč on retrouverait de la diversitĂ©, oĂč lâon reproduirait ce paradis terrestre quâon aurait pu faire â et quâon a peut ĂȘtre connu, dâailleurs, comme le disent certains, Ă une Ă©poque oĂč on Ă©tait des chasseurs-cueilleurs. CâĂ©tait peut-ĂȘtre ça, on nâaurait peut-ĂȘtre jamais dĂ» en sortir, on nâaurait peut-ĂȘtre dĂ» jamais planter du blĂ© et essayer de sâadapter à ça et ainsi de suite⊠Mais il est un peu tard, il est un peu tard pour envisager ce type de solutions : il faudra trouver des solutions avec sept milliards de personnes ! Et pour ne pas prendre des raccourcis comme de nous dire : « Oui mais, il y a des solutions qui sont possibles avec etc. etc » et quand jâai fait le calcul lâautre jour, pour quelquâun, en disant : « Comment est-ce quâon pourrait faire ? De combien faudrait-il baisser le nombre dâhumain Ă la surface de la Terre pour que votre solution optimiste soit envisageable ? » Il faudrait rĂ©duire â câest approximatif â il faudrait quand mĂȘme rĂ©duire dâun facteur de lâordre de mille fois Ă dix mille fois. Donc ça, câest quand mĂȘme Ă©norme, câest quand mĂȘme trĂšs difficile Ă faire !
Allez, on va essayer autant quâon peut. On va essayer de sauver le monde, le genre humain a la surface de notre planĂšte qui est si belle, mĂȘme quand on fĂȘte des anniversaire tragiques de la maniĂšre peu subtile donc nous essayons de rĂ©soudre nos problĂšmes (jâai trouvĂ© une petite pĂ©riphrase pour remplacer le mot que je mâapprĂȘtais Ă vous dire).
Allez, passez un bon dimanche.
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Trivia XXIX: Slaget vid CaransebeÈ
eller
Hur du fÄr ett fylleslagsmÄl att urarta pÄ sÀmsta möjliga sÀtt
Ă
ret Ă€r 1788, och som vanligt i europeisk tidigmodern historia Ă€r det lĂ„ngt ifrĂ„n frid och fröjd pĂ„ Balkan. Under de senaste nĂ„gra hundra Ă„ren har Osmanska Riket och Habsburgska monarkin (the artist later known as Ăsterrike-Ungern) Ă€r Ă„terigen i krig med varandra. För enkelhets skull kan vi kalla landet för Ăsterrike i denna text. Kriget började egentligen med att Osmanska riket förklarade krig mot Ryssland, efter att ryssarna provocerat turkarna under flera Ă„rs tid. Sedan nĂ„gra Ă„r var Ăsterrike och Ryssland allierade, och kejsar Josef II var dĂ€rför tvungen att ge sitt fulla stöd i kriget. Hans intresse för att dra ut i krig pĂ„ Balkan kan bĂ€st beskrivas som fesljummet, i synnerhet eftersom Preussen nyligen seglat upp som ett hot vid Ăsterrikes norra grĂ€ns, och ett uppror dessutom pĂ„gick i Belgien. För genom en lĂ„ng och komplicerad historia av strategiska Ă€ktenskap tillförde Belgien sĂ„klart Ăsterrike vid den hĂ€r tiden.
Ăsterrike ger sig in i kriget under 1788, ett Ă„r efter att det börjat. Med en enorm armĂ© pĂ„ bortĂ„t 100 000 soldater gĂ„r man in pĂ„ osmanskt territorium i vad som idag Ă€r sydvĂ€stra RumĂ€nien. Det Ă€r slutet pĂ„ september nĂ€r man slĂ„r lĂ€ger för natten inte lĂ„ngt frĂ„n byn CaransebeÈ. Som brukligt Ă€r skickades lĂ€tta ryttare ut för att rekognoscera terrĂ€ngen och försöka lokalisera fienden. Ryttarna skred försiktigt fram och korsade floden TimiÈ. PĂ„ andra sidan floden rĂ„kade de pĂ„ en grupp romer som slagit lĂ€ger och erbjöd sig att sĂ€lja sprit till soldaterna, som gladeligen accepterade och genast började supa istĂ€llet för att rekognoscera.
Hemma i lĂ€gret mĂ€rker man att ryttarna inte Ă€r tillbaka, och en grupp infanteri skickas ut för att leta efter dem. Redan hĂ€r mĂ€rker man att 1788 Ă„rs österrikiska officerar inte sett skrĂ€ckfilmer, och alltsĂ„ inte förstĂ„r att det Ă€r en dïżœïżœlig idĂ© att gĂ„ ut i smĂ„ grupper för att leta efter tidigare smĂ„ grupper som letade efter nĂ„gon farlig stor grupp. Hur som helst kommer infanteristerna ocksĂ„ fram till det romska lĂ€gret, dĂ€r det Ă€r hejdundrande spritkalas pĂ„ gĂ„ng. Infanteristerna gick raskt dit och krĂ€vde att fĂ„ ta del av spriten de med, vilket ryttarna blĂ„vĂ€grade. Det var ju deras sprit! För att göra det hela vĂ€rre började de barrikadera sig runt sprittunnorna. Ett högljutt brĂ„k uppstod, och mitt i alltsammans avfyrade nĂ„gon ett vapen. Det blev startskottet för 1788 Ă„rs EM i friluftsbarslagsmĂ„l.
NÄgonstans under detta tumult började nÄgon ropa "Turci, turci!" ("turkar, turkar!"). Plötsligt mindes ryttarna att de ju egentligen skulle leta efter fienden samt att de var dyngraka och blÄslagna. I panik för att fienden nÀr som helst skulle dundra in tog de sig raskt upp i sadeln igen och började galoppera hem mot lÀgret för att undkomma med livet i behÄll. Infanteristerna gjorde detsamma. För att ytterligare spÀ pÄ förvirringspotentialen i den österrikiska armén kom soldaterna frÄn mÄnga olika delar av Europa och talade mÄnga olika sprÄk. DÀr fanns lombarder, österrikare, serber, kroater, slovener, tjecker, polacker, ungrare och Ànnu fler. NÄgra officerare försökte stoppa det hela genom att ropa "HALT! HALT!" pÄ tyska, men mÄnga panikslagna soldater kunder bara höra "ALLAH! ALLAH!" och fortsatte ha panik.
Hemma i lÀgret Àr det nu mitt i natten, och de som inte har nattvakt sover. Plötsligt hörs ett ett tilltagande muller av hovar nÀrma sig lÀgret och alldeles snart rider en stor grupp ryttare rakt igenom. Ett vaktbefÀl fastslog, egentligen inte helt orimligt, att det mÄste vara en rÀd av turkiska trupper, och beordrade artillerield. Snart nedsjönk lÀgret i ett virrvarr av rök och panik, med nyvakna soldater som sköt mot skuggor i mörkret som om turkarna var överallt. Egentligen var de alla pÄ samma sida.
Det hela gick sÄ lÄngt att armén blev tvungen att göra en illa planerad retrÀtt frÄn den icke-existerande fienden, och för att göra det hela Ànnu vÀrre ramlade kejsar Josef II av sin hÀst under retrÀtten och ned i en liten bÀck. Allt som allt dog omkring tusen personer i den icke-turkiska icke-rÀden dÄ dyngraka panikslagna ryttare dundrade in i lÀgret. Vidare förlorade man tre kanoner och kistan med arméns lönelista.
TvĂ„ dagar senare ankom den turkiska armĂ©n till platsen. De fann hundratals döda och sĂ„rade soldater kvarlĂ€mnade, och Ă„tertog enkelt CaransebeÈ utan nĂ€mnvĂ€rt motstĂ„nd. Kriget pĂ„gick i tre Ă„r till, och slutade med att nĂ€stan ingenting egentligen förĂ€ndrades pĂ„ kartan.
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Chronologie gĂ©nĂ©rale de la vie dâAdolf Hitler (1889-1945)
-20 avril 1889: Naissance Ă Braunau am Inn, petite ville autrichienne, Ă la frontiĂšre allemande, dâAdolf, fils dâAloĂŻs et de Klara Hitler.
-1895: Adolf Ă la Volksschule (Ă©cole primaire) de Fischlam.
-1898-1898: Hitler entre Ă lâĂ©cole des BĂ©nĂ©dictins de Lambach.
-1899: AloĂŻs Hitler sâĂ©tablit Ă Leonding, village proche de Linz.
-Septembre 1900: Le jeune Adolf entre Ă la Realschule de Linz.
-1903: Mort dâAloĂŻs, devenu en fin de carriĂšre douanier-chef.
-Mai 1906: Premier voyage dâAdolf Ă Vienne.
-1907: Il arrĂȘte ses Ă©tudes sans avoir obtenu le baccalaurĂ©at (Abitur). Il se rend Ă Vienne pour se prĂ©senter Ă la section peinture de lâAcadĂ©mie des Beaux-Arts; Ă©chec. Echec aussi en architecture, faute de baccalaurĂ©at. En dĂ©cembre, mort de Klara, sa mĂšre.
-De fĂ©vrier 1908 Ă mai 1913: Il est Ă Vienne oĂč il frĂ©quente les milieux occultistes et antisĂ©mites. Il vit chichement de ses tableaux et aquarelles.
-De mai 1913 Ă aoĂ»t 1914: Il sĂ©journe Ă Munich oĂč il retrouve les mĂȘmes milieux.
-3 aoĂ»t 1914: LâAllemagne dĂ©clare la guerre Ă la France.
-16 aoĂ»t 1914: Il sâengage dans lâarmĂ©e bavaroise.
-9 novembre 1914: Il est nommé caporal.
-2 décembre 1914: Il reçoit la croix de fer de 2e classe.
-Octobre 1916: Il est atteint à la cuisse par un obus au cours de la bataille de la Somme, évacué dans un train sanitaire, soigné dans un hÎpital militaire de la banlieue de Berlin.
-1er mars 1917: RĂ©incorporĂ© dans le 16e RĂ©giment dâInfanterie bavaroise.
-14 octobre 1918: GazĂ© devant le village de Werwick, il est aveugle. EvacuĂ© en PomĂ©ranie, Ă lâhĂŽpital de Pasewalk.
-3 novembre 1918: Emeutes Ă Kiel (dans la flotte de guerre).
-7 novembre 1918: Emeutes Ă Hanovre.
-8 novembre 1918: Emeutes Ă Cologne et Ă Munich (proclamation de lâindĂ©pendance bavaroise); le mouvement rĂ©volutionnaire gagne toute lâAllemagne; formation de âConseils dâOuvriers et de Soldatsâ (soviets).
-9 novembre 1918: Abdication de Guillaume II; proclamation de la RĂ©publique allemande.
-11 novembre 1918: Armistice entre Allemands et Alliés (Erzberger et Foch) signé à Rethondes.
-Fin novembre 1918: Hitler quitte Pasewalk pour Munich.
-2 janvier 1919: En Allemagne, grĂšve gĂ©nĂ©rale organisĂ©e par les Spartakistes (communistes); mouvement Ă©crasĂ© par lâEtat-Major (Groener) avec lâaccord des sociaux-dĂ©mocrates.
-11 au 15 janvier 1919: La semaine sanglante, assassinat de Karl Liebknecht et de Rosa Luxembourg, leaders spartakistes.
-28 juin 1919: Signature du traitĂ© de Versailles avec lâAllemagne; celle-ci non associĂ©e aux dĂ©bats.
-11 août 1919: Signature de la constitution de Weimar; République libérale et parlementaire: Président de la République élu pour sept ans: Ebert, social-démocrate; le chancelier (nommé par le Président); le Reichsrat (représentation des Lander), le Reichstag (assemblée élue pour quatre ans à la proportionnelle et au suffrage universel).
-12 septembre 1919: Hitler rencontre Drexler, fondateur du Deutsche Arbeiterpartei, Parti ouvrier allemand.
-1920: RĂ©sistance de lâAllemagne au traitĂ© de Versailles, formation de corps-francs; flotte de guerre allemande Ă Scapa-Flow. Le nouveau rĂ©gime menacĂ© par les extrĂȘmes.
-Mars 1920: Putsch de Kapp (extrĂȘme-droite) qui Ă©choue devant la grĂšve gĂ©nĂ©rale; les soulĂšvements ouvriers (Ruhr) sont matĂ©s. Echec du gouvernement social-dĂ©mocrate.
-7 août 1920: Fondation du N.S.D.A.P, Nationalsozialis-tische Deutsche Arbeiterpartei.
-1921: LâAllemagne rejette le chiffre des rĂ©partitions fixĂ© Ă Spa.
-Mars 1921: Sanctions: les troupes françaises occupent les ports du Rhin. Hitler reçoit les pleins pouvoirs au sein du parti.
-29 juillet 1921: A lâinstigation de Rudolf Hess, Hitler est proclamĂ© Fuhrer (et non prĂ©sident) du N.S.D.A.P. Son service dâordre Stosstruppe devient Sturm Abteilung (Section dâAssaut sigle S.A.) garde prĂ©torienne sous les ordres de Rohm.
-Janvier 1923: Occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges.
-8 novembre 1923: Dans la soirĂ©e, Hitler et ses partisans envahissent le Burgerbraukeller brasserie de Munich oĂč von Kahr, chef du gouvernement de BaviĂšre, favorable Ă lâautonomie du pays et Ă la dynastie des Wittelsbach, tient une rĂ©union. Ils lâobligent Ă accepter la nomination dâun nouveau gouvernement dont Hitler serait le chancelier. Dans la nuit, von Kahr reprend la situation en main.
-9 novembre 1923: Au matin, la police et lâarmĂ©e bavaroises tirent sur les nazis, 14 morts. Hitler et Ludendorff (gĂ©nĂ©ral dâune armĂ©e qui devait marcher sur Berlin) sont arrĂȘtĂ©s. Hitler et Hess sont emprisonnĂ©s Ă Landsberg.
-DĂ©cembre 1924: Hitler quitte la prison de Landsberg.
-1925: Hindenburg président du Reich.
-1928: 12 députés nationaux-socialistes entrent au Reichstag.
-Janvier 1929: Himmler promu chef des SS.
-Octobre 1929: Hitler rencontre Eva Braun.
-Septembre 1930: 107 nationaux-socialistes sont Ă©lus.
-FĂ©vrier 1932: Hitler se hĂąte de solliciter la nationalitĂ© allemande pour pouvoir se prĂ©senter aux Ă©lections prĂ©sidentielles. Il nâobtient que 36.8% des voix. Câest Hindenburg qui est rĂ©Ă©lu.
-30 janvier 1933: Hitler est nommé chancelier du Reich.
-1er février 1933: Dissolution du Reichstag.
-27 février 1933: Incendie du Reichstag.
-20 mars 1933: Le premier camp de concentration est ouvert par Himmler Ă Dachau.
-23 mars 1933: LâActe dâHabilitation donne Ă Hitler les pleins pouvoirs.
-31 mars 1933: Il dissout tous les Landtage, assemblées locales des Lander.
-Avril 1933: Goering crée la Gestapo.
-2 mai 1933: Dissolution des syndicats. Durant tout le mois: premiers autodafés de livres.
-Juin et juillet 1933: Disparaissent le parti social-démocrate, le parti national-allemand et les partis catholiques.
-20 juillet 1933: Ratification du concordat avec le Saint-SiĂšge.
-21 septembre 1933: CrĂ©ation de lâUnion de secours des pasteurs protestants.
-27 septembre 1933: Ludwig Muller est nommĂ© EvĂȘque du Reich des ChrĂ©tiens allemands, protestants, pronazis.
-29 au 31 mai 1934: Synode de Barmen de lâEglise confessante protestante, hostile aux nazis.
-29 au 30 juin 1934: Nuit des longs Couteaux, au cours de laquelle sont massacrés la plupart des dirigeants SA.
-2 aoĂ»t 1934: Mort de Hindenburg. Hitler âFuhrer et chancelier du Reichâ.
-19 août 1934: Un plébiscite confirme Hitler avec 89.9% des voix.
-20 octobre 1934: Le Synode confessionnel de Dahlem proclame lâĂ©tat dâurgence pour lâEglise protestante.
-2 janvier 1935: Lâamiral Canaris prend la direction du contre-esprionnage militaire (Abwehr).
-16 mars 1935: Création à Cologne du service catholique de défense contre la nouvelle idéologie.
-15 septembre 1935: Lois de Nuremberg enlevant aux juifs la citoyenneté allemande et la totalité de leurs droits civiques.
-7 mars 1936: Remilitarisation de la Rhénanie.
-Mai 1936: Le pasteur NiemĂŽller adresse Ă Hitler un mĂ©morandum pour protester contre le nĂ©o-paganisme et lâantisĂ©mitisme.
-17 juin 1936: Heinrich Himmler devient chef de la police allemande.
-1er au 18 août 1936: Jeux Olympiques de Berlin.
-25 octobre 1936: CrĂ©ation de lâAxe Rome-Berlin.
-25 novembre 1936: Pacte antikomintern entre lâAllemagne et le Japon.
-28 avril 1937: ProcÚs à Berlin des catholiques résistants.
-1er juillet 1937: Arrestation du pasteur Martin NiemĂŽller.
-16 juillet 1937: Création du camp de concentration de Buchenwald.
-18 fĂ©vrier 1938: Hitler convoque Ă Berchtesgaden Kurt von Schuschnigg, chancelier dâAutriche, et lui lance un ultimatum. Schuschnigg rĂ©siste et dĂ©cide un plĂ©biscite pour une Autriche libre et allemande, indĂ©pendante et sociale, unie et chrĂ©tienne. Allemande ne signifie pas rattachĂ©e au Reich, mais germanophone.
-12 mars 1938: Hitler, qui ne veut pas de ce référendum, ordonne à ses troupes de franchir la frontiÚre.
-13 mars 1938: Hitler proclame lâannexion de lâAutriche.
-EtĂ© 1938: Lâopposition civile et militaire prĂ©pare un plan pour renverser Hitler.
-18 aoĂ»t 1938: Le gĂ©nĂ©ral Ludwig Beck dĂ©missionne de son poste de chef dâĂ©tat-major Ă cause du plan de Hitler contre la TchĂ©coslovaquie.
-29 septembre 1938: Accords de Munich. Le territoire des SudĂštes est cĂ©dĂ© Ă lâAllemagne.
-9 au 10 novembre 1938: Nuit de Cristal, gigantesque pogrom: une centaine de juifs sont assassinés, synagogues incendiées, cimetiÚres profanés, magasins et maisons saccagées.
-15 mars 1939: Liquidation du reste de la Tchécoslovaquie.
-21 mai 1939: Signature Ă Berlin du Pacte dâacier entre lâAllemagne et lâItalie.
-EtĂ© 1939: Des groupes de rĂ©sistants civils et militaires projettent de renverser Hitler pour empĂȘcher la guerre.
-23 août 1939: Signature à Moscou du Pacte germano-soviétique.
-1er septembre 1939: DĂ©but de la seconde guerre mondiale. Agression contre la Pologne.
-3 septembre 1939: La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre au Reich.
-27 septembre 1939: Capitulation de Varsovie, fin de la campagne de Pologne.
-Septembre 1939: Himmler réorganise et place sous son autorité la totalité des services de police qui deviennent le R.S.H.A: Reichssicherheitshauptamt.
-9 avril 1940: Attaque contre le Danemark et la NorvĂšge.
-10 mai 1940: Attaque contre la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et la France.
-14 juin 1940: Entrée des troupes allemandes à Paris.
-6 avril 1941: Attaque contre la Yougoslavie.
-21 au 22 juin 1941: Hitler envahit lâUnion SoviĂ©tique (plan Barbarossa).
-Juillet et aoĂ»t 1941: Protestation de lâEglise (Mgr von Galen) contre lâassassinat des aliĂ©nĂ©s.
-Novembre 1941: Lâavance allemande est stoppĂ©e devant Moscou.
-7 dĂ©cembre 1941: Nacht und Nebel Erlass: DĂ©cret Nuit et Brouillard. Tout ennemi du Reich doit ĂȘtre soit exĂ©cutĂ© immĂ©diatement, soit dĂ©portĂ© en Allemagne oĂč il disparaĂźtra sans laisser de traces.
-20 janvier 1942: ConfĂ©rence de Wannsee sur la solution dĂ©finitive de la question juive. Lâordonnance du 30 avril prescrit lâutilisation du travail des dĂ©portĂ©s sans limite de temps.
-30 juin 1942: LâAfrika Korps Ă 100 Km du Caire.
-AoĂ»t 1942: DĂ©but de lâoffensive de la 6e armĂ©e contre Stalingrad.
-7 et 8 novembre 1942: Débarquement allié en Afrique du Nord.
-Novembre 1942: LâindemnitĂ© que la France doit verser Ă lâAllemagne pour lâentretien des troupes dâoccupation passe de 400 Ă 500 millions par jour. Protestation inutile de PĂ©tain.
-31 janvier 1943: Capitulation de von Paulus Ă Stalingrad.
-Février 1943: Destruction du réseau de la Rose Blanche.
-5 avril 1943: Arrestation de Hans von Dohnanyi (beau-frĂšre du pasteur Bonhoeffer) et mise Ă lâĂ©cart du gĂ©nĂ©ral Hans Oster.
-13 mai 1943: Capitulation de lâAfrika Korps.
-10 juillet 1943: Débarquement anglo-américain en Sicile.
-3 au 9 septembre 1943: Débarquement anglo-américain en Italie.
-8 septembre 1943: Capitulation de lâItalie.
-28 novembre au 1er décembre 1943: Conférence des alliés à Téhéran.
-FĂ©vrier 1944: Arrestation des membres du cercle de Kreisau, catholiques, protestants, socialistes, syndicalistes.
-Avril 1944: ReconquĂȘte de la CrimĂ©e par lâArmĂ©e Rouge.
-4 juin 1944: Rome occupée par les troupes alliées.
-6 juin 1944: DĂ©but de lâavance des AlliĂ©s en Normandie pour crĂ©er un second front.
-22 juin 1944: DĂ©but de lâoffensive soviĂ©tique sur lâensemble du front oriental.
-20 juillet 1944: Attentat Ă la bombe de Stauffenberg dans la Wolfsschanze; Hitler nâest pas mort. Coup dâEtat rĂ©ussi Ă Paris (gestapo et SS emprisonnĂ©s) et Ă Vienne; Ă©chec Ă Berlin. DĂ©but des arrestations aprĂšs lâattentat de Stauffenberg dans la Wolfsschanze de Rastenburg.
-Août 1944: Début des procÚs devant le Tribunal populaire.
-15 août 1944: Débarquement des Alliés en Provence.
-25 août 1944: Libération de Paris.
-11 septembre 1944: Les troupes américaines atteignent la frontiÚre allemande.
-14 octobre 1944: Hitler ordonne Ă Rommel de sâempoisonner.
-22 janvier 1945: Les troupes soviĂ©tiques sont sur lâOder.
-4 au 11 février 1945: Conférence de Yalta.
-25 avril 1945: Jonction des troupes amĂ©ricaines et soviĂ©tiques prĂšs de Torgau, sur lâElbe.
-30 avril 1945: Suicide de Hitler et dâEva Braun.
-8 mai 1945: Capitulation sans conditions de lâAllemagne.
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Manon MĂŒller, savez-vous comment vos palestiniens ont lynchĂ© deux soldats israĂ©liens Ă Ramallah ?
 Manon Muller, juive ( ?) câest Ă enquĂȘter. Aucun juif, mĂȘme les plus haineux de soi, dont quelques uns se sont lancĂ©s dans lâaventure pentue de la destruction systĂ©matique du peuple juif, ne se sont pas convertis Ă lâIslam. Ils ont adoptĂ© soit le bouddhisme, le catholicisme, ou lâathĂ©isme⊠Aucun juif, ayant du sang juif [âŠ] from Riposte LaĂŻque http://ift.tt/2Dbg21W via IFTTT
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Mutatiile - partea a 2-a
http://ro.truth-seeker.info/respingerea-darvinismului/mutatiile-partea-a-2-a/
Mutatiile - partea a 2-a
 Mutatiile â partea a 2-a
Toate eforturile de a âgenera o mutaĆŁie folositoareâ s-au soldat cu eĆecuri. Timp de decenii, evoluĆŁioniĆtii au realizat multe experimente care sÄ producÄ mutaĆŁii la musculiĆŁele de oĆŁet, ĂźntrucĂąt aceste insecte se reproduc foarte rapid, iar mutaĆŁiile pot sÄ aparÄ foarte repede. GeneraĆŁii dupÄ generaĆŁii, aceste musculiĆŁe au fost supuse proceselor de mutaĆŁie, Ći cu toate acestea, nu s-a observat nicio mutaĆŁie beneficÄ. Geneticianul evoluĆŁionist Gordon Taylor a scris urmÄtoarele:
âEste un lucru izbitor, deĆi nu este menĆŁionat prea des, faptul cÄ deĆi geneticienii au reprodus musculiĆŁele de oĆŁet Ăźn laboratoare din Ăźntreaga lume, vreme de mai bine de Ćaizeci de ani â musculiĆŁe care produc o nouÄ generaĆŁie la fiecare a unsprezecea zi â, cu toate acestea, ei nu au vÄzut ĂźncÄ niciodatÄ apariĆŁia vreunei noi specii sau mÄcar a vreunei noi enzime.â
Un alt cercetÄtor, Michael Pitman, a comentat eĆecul experimentelor realizate pe musculiĆŁa de oĆŁet:
âMorgan, Goldsmith, Muller Ći alĆŁi geneticieni au supus generaĆŁii Ăźntregi de musculiĆŁe de oĆŁet la condiĆŁii extreme de cÄldurÄ, frig, luminÄ, Ăźntuneric, cĂąt Ći la tratamente chimice Ći radiaĆŁii. Au fost astfel produse toate tipurile de mutaĆŁii, practic de la cele mai banale pĂąnÄ la cele mai vÄtÄmÄtoare. EvoluĆŁia realizatÄ de mĂąna omului? Nicidecum: foarte puĆŁini dintre monĆtrii creaĆŁi de geneticieni au putut supravieĆŁui Ăźn afara sticlelor Ăźn care au fost creaĆŁi. Ăn practicÄ, mutanĆŁii mor, sunt sterili sau au tendinĆŁa de a reveni la fenotipul sÄlbatic.â
AcelaĆi lucru este valabil Ći pentru oameni. Toate mutaĆŁiile care au fost observate la fiinĆŁele umane au avut rezultate dÄunÄtoare. Iar Ăźn ceea ce priveĆte acest subiect, evoluĆŁioniĆtii au Ăźncercat sÄ arunce o perdea de fum Ći sÄ Ăźnregistreze exemple de mutaĆŁii evident dÄunÄtoare ca fiind âdovezi ale evoluĆŁieiâ. Toate mutaĆŁiile produse la oameni genereazÄ diformitÄĆŁi, infirmitÄĆŁi cum ar mongolismul, sindromul Down, albinismul, nanismul sau cancerul. Aceste mutaĆŁii sunt prezentate Ăźn manualele evoluĆŁioniste drept âmecanismul evoluĆŁionist la lucruâ. Inutil sÄ mai spunem cÄ un proces care lasÄ fiinĆŁa umanÄ cu o infirmitate sau bolnavÄ nu poate fi âun mecanism al evoluĆŁieiââ ĂźntrucĂąt evoluĆŁia prin definiĆŁie ar trebui sÄ producÄ forme care sunt mult mai adaptate supravieĆŁuirii.
Pentru a rezuma, existÄ trei motive principale pentru care mutaĆŁiile nu pot fi interpretate ca fiind Ăźn serviciul afirmaĆŁiilor evoluĆŁioniste:
l) Efectul direct al mutaĆŁiilor este dÄunÄtor: ĂntrucĂąt apariĆŁia lor este aleatoare, aproape Ăźntotdeauna ele afecteazÄ negativ organismele vii care le suferÄ. RaĆŁiunea ne spune cÄ intervenĆŁia inconĆtientÄ Ăźntr-o structurÄ perfectÄ Ći complexÄ nu va ĂźmbunÄtÄĆŁi acea structurÄ, ci mai degrabÄ o va deteriora. Ći Ăźntr-adevÄr, pĂąnÄ acum nu a fost observatÄ nicio âmutaĆŁie folositoareâ.
2) MutaĆŁiile nu adaugÄ nicio informaĆŁie nouÄ ADN-ului organismului: Ăn urma mutaĆŁiilor, particulele care formeazÄ informaĆŁia geneticÄ sunt fie smulse din locul lor, fie distruse sau mutate Ăźn locuri diferite. MutaĆŁiile nu pot sÄ facÄ un organism viu sÄ dobĂąndeascÄ un nou organ sau o nouÄ caracteristicÄ. Ele pot cauza doar anomalii precum un picior lipit de spate sau o ureche ce creĆte din abdomen.
3) Â Pentru ca o mutaĆŁie sÄ fie transferatÄ generaĆŁiei urmÄtoare, ea trebuie sÄ aibÄ loc Ăźn celulele reproducÄtoare ale organismului: O schimbare aleatoare ce apare la nivelul unei celule sau al unui organ al organismului viu, nu poate fi transferatÄ generaĆŁiei viitoare. Spre exemplu, ochiul uman modificat ca urmare a efectelor radiaĆŁiei sau datoritÄ altor cauze, nu poate fi transferat generaĆŁiilor urmÄtoare.
Este imposibil ca fiinĆŁele umane sÄ fi evoluat, ĂźntrucĂąt nu existÄ mecanism Ăźn naturÄ care sÄ genereze evoluĆŁia. Mai mult decĂąt atĂąt, aceastÄ concluzie concordÄ cu dovezile regÄsite Ăźn arhivele fosilifere, care nu demonstreazÄ existenĆŁa vreunui proces de evoluĆŁie, ci mai degrabÄ opusul.
#adn#adn dumnezeu#diformitati#evolutionism mutatii#informatia genetica#informatie genetica#mutatii#mutatii adn#Mutatiile - partea a 2-a
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Cirque du Somme
by JustJackboot
After Tom's mother dies, he goes to find Joe, who had run away to join a circus years ago. He tries to adjust to his new life surrounded by odd people from odd places with all sorts of talents and is captivated by one of the performers- an acrobat. Will Tom find his own talent? Can he fit into this strange new family? Will he find love?
(For the sake of this AU- we're going to pretend circuses were ethical and that all animals involved were treated well and lived happily)
Words: 3779, Chapters: 1/1, Language: English
Fandoms: 1917 (Movie 2019)
Rating: Teen And Up Audiences
Warnings: No Archive Warnings Apply
Categories: M/M
Characters: William Schofield, Tom Blake, Joseph Blake (1917), Sepoy Jondalar (1917), Private Malky (1917), Private Rossi (1917), Private Parry (1917), Private Atkins (1917), Lauri (1917), Lieutenant Leslie (1917), Soldat Baumer (1917), Soldat Muller (1917), Private Kilgour (1917), Major Hepburn (1917), Colonel Mackenzie (1917), Captain Smith (1917), Private Butler (1917), Private Cooke (1917)
Relationships: Tom Blake/William Schofield
Additional Tags: Alternate Universe - Circus, Alternate Universe, Slow Burn, Unresolved Romantic Tension, Tom is Baby, will is shy, Misunderstandings, Angst, Awkward Flirting, William Schofield Needs a Hug, joe is a good brother, but also kind of not, The Convoy Boys, i included way too many characters someone help, Acrobat!Will Schofield
source https://archiveofourown.org/works/25435576
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Cirque du Somme
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After Tom's mother dies, he goes to find Joe, who had run away to join a circus years ago. He tries to adjust to his new life surrounded by odd people from odd places with all sorts of talents and is captivated by one of the performers- an acrobat. Will Tom find his own talent? Can he fit into this strange new family? Will he find love?
(For the sake of this AU- we're going to pretend circuses were ethical and that all animals involved were treated well and lived happily)
Words: 3779, Chapters: 1/1, Language: English
Fandoms: 1917 (Movie 2019)
Rating: Teen And Up Audiences
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Characters: William Schofield, Tom Blake, Joseph Blake (1917), Sepoy Jondalar (1917), Private Malky (1917), Private Rossi (1917), Private Parry (1917), Private Atkins (1917), Lauri (1917), Lieutenant Leslie (1917), Soldat Baumer (1917), Soldat Muller (1917), Private Kilgour (1917), Major Hepburn (1917), Colonel Mackenzie (1917), Captain Smith (1917), Private Butler (1917), Private Cooke (1917)
Relationships: Tom Blake/William Schofield
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