#se soulever
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Moussa MARA: ‘‘il y a un risque réel que les Maliens finissent par se soulever’’
Le parti Yèlèma (le changement) a animé, hier dimanche 7 janvier 2024, une conférence de presse dans son QG de campagne sis à l’ACI 2000 pour tirer la sonnette d’alarmes sur la situation du pays et faire des propositions. Le principal conférencier était l’ancien Premier ministre Moussa MARA. Le conférencier a mis l’accent sur le traitement approprié de cinq grands défis avec le soutien de tous…
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#Assimi Goita#finissent par#malien#maliennes#Mara#Moussa Mara#politique#réel#risque#se soulever#transition#Yelema
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C'est jeudi.......la journée sera philosophique aux désirs volcaniques !
Ceci est ce qui nous rend vivant. Combien de fois nous a-t'on répété que le désir n'était qu'une source d'insatisfaction ? Que l'unique salut pour l'âme et le corps était de construire son détachement ? Qu'il fallait laisser glisser, laisser couler, lâcher toutes nos prises, faire confiance à un dessein qui nous précède. Ne pas espérer frénétiquement un texto, un nouveau travail, un avenir meilleur, mais apprendre à aimer l'ici et maintenant.
Combien de fois nous a-t'on incité à nous mettre en retrait, dans l'écoute méditative ? Plus qu'une posture illusoire, la perspective du bonheur réside sans doute dans cette manière d'habiter le monde. De l'étreindre doucement sans le consommer. De le regarder avec lucidité, autant que gratitude.
Mais est-ce-que cela signifie qu'il faudrait se fondre dans une sorte de passivité ? Je ne crois pas. Peut-être faut-il trouver ce savant mélange entre acceptation et désir. Peut-être est-il temps de rendre hommage à cette fougue qui nous habite, à cette tension qui nous conduit à aimer, à vouloir transformer, à nous impatienter, à soulever des montagnes, à nous agiter. La puissance n'est pas qu'une volonté de domination. C'est aussi un feu à chérir, celui qui nous permet d'aller au-delà de nous-mêmes, de bâtir des projets, de bousculer notre propre existence aussi bien que cette société qui mérite si souvent qu'on la secoue.
Plutôt que de se tenir à distance, embrasser cette vie qui ne demande qu'à être vecue. S'ouvrir non pas à l'appel de la surface, mais aux désirs des profondeurs. À la passivité, répondons par le mouvement. Faisons-nous confiance et laissons jaillir cette lave en nous. Elle a l'odeur de l'avenir.
Je vous souhaite une journée de désirs volcaniques !
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CONTEXTE (Séoul, Mars 2024) Les regards du monde entier sont braqués sur la capitale sud-coréenne, BERCEAU DES HÉROS. Aujourd’hui, et comme tous les autres jours, les spectateurs ébahis assistent à des prouesses et à des sauvetages tous plus rocambolesques les uns que les autres. Ce matin, deux héros portent secours aux passagers d’un avion en perdition et retrouvent la terre ferme sains et saufs grâce à leur capacité à voler. Ce midi, les enfants s’émerveillent en regardant la compétition des héros les plus puissants, capables de soulever des camions d’une seule main sans trembler. Dans l’après-midi, on peut entendre les récits sur la prise d’otages déjouée par une héroïne douée d'invisibilité qui a pu prendre à revers les ravisseurs. Et ce soir, les foules se rendent au cinéma pour assister au nouveau blockbuster réunissant les héros les plus célèbres du moment. Toustes s’endormiront avec des étoiles plein les yeux, et se réveilleront encore demain pour assister à de nouvelles merveilles. “LES HÉROS SONT LES STARS DE NOTRE ÉPOQUE” titrent les journaux avec une grande facilité. Et ils ne sont jamais éloignés de la vérité. Sur vos écrans comme dans vos rues, iels sont partout, à presque en NORMALISER L’INCROYABLE. Et si un jour vous faites les frais de leur supériorité, vous vous souviendrez qu’ils ne sont finalement que des humains dotés de formidables capacités. Mais n’êtes-vous pas les coupables quand vous cherchez tant à les idéaliser ? CONCEPT BLINDING LIGHTS est un forum RPG de style capepunk qui se déroule à Séoul. Des événements trash, violents et/ou explicites pourront apparaître sur le forum, donc il est interdit aux moins de 18 ans. Le capepunk, c'est quoi ? Le capepunk est un sous-genre de la fiction superhéroïque qui traite du thème des superhéros d'une manière réaliste. Plutôt que de voir les superhéros sous le prisme de leurs actes héroïques, on les voit donc ici sous l'angle de leur côté humain, avec pour réflexion principale : Que feraient des êtres humains "normaux", avec leurs qualités et leurs défauts, s'ils possédaient des superpouvoirs ? Sur BLINDING LIGHTS, on s'intéresse en priorité aux dérives du pouvoir et aux problématiques humaines de personnages pourtant extraordinaires. Le capitalisme, la célébrité, la quête du pouvoir, l'injustice, et les inégalités sont donc au centre des thèmes abordés sur le forum. Ces thèmes seront récurrents sur BLINDING LIGHTS et rythmeront la vie de chacun.e. Notre souhait sur le forum est vraiment de déconstruire les histoires de superhéros classiques pour en faire quelque chose de plus humain. Les héro.ïne.s sont donc pour la plupart de véritables stars dans notre univers, et iels doivent apprendre à conjuguer leur vie privée avec un statut d'héro.ïne parfois difficile à supporter. Les personnages moralement gris, sombres, ou profondément tragiques sont les bienvenus sur le forum dans un souhait de permettre à chacun.e de jouer son personnage avec une grande liberté. Les personnages caricaturaux ou sensationnalistes sont également encouragés dans la mesure où RIEN N'EST "TOO MUCH" dans notre univers. BLINDING LIGHTS se veut un forum à intrigue évolutive où toustes jouent un rôle. En devenant l'un.e des héro.ïne.s de BLINDING LIGHTS, vous acceptez que chaque action de votre héro.ïne puisse avoir un impact sur l'ensemble du forum, et sur votre personnage. Chacune de vos décisions inrp entraînera forcément des répercussions, qu'elles soient positives ou négatives, et le forum - tout comme l'expérience de chacun.e - se verra évoluer en fonction des choix de chacun.e. L'intrigue générale pourra donc totalement progresser d'une façon inattendue selon les actions réalisées par vos personnages, et les intrigues nous permettront de faire évoluer l'histoire et Séoul en fonction de ce qui se passe dans la vie de tous les personnages.
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Quand ta jeune institutrice part en vacances avec ses parens : j'y crois pas ! à mon âge avec le travail que je fais je dois encore soulever ma robe pour que mon père puisse me claquer les fesses ?! c'est n'importe quoi ! Papa sourit de la colère de sa grande fille : et méfie-toi ! ton père est encore capable de te coucher sur ses genoux pour t'administrer une bonne fessée !
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À 5 ans, tu dis : " Maman je t'aime..." À 10 ans, tu dis : "Maman je t'aime fort !" À 13 ans, tu dis : " Maman, je peux ?" À 15 ans, tu dis : "Maman, ne m’embête pas." À 20 ans, tu dis : "Je veux quitter cette maison !" À 35 ans, tu dis : "Je veux retourner chez maman." À 50 ans, tu dis : "Ne pars pas maman." À 70 ans, tu dis : "Je donnerais n'importe quoi pour cinq minutes avec ma mère..."
Alors dis-moi, comment se conjugue le verbe "mère" ?? Quoi, n'est-ce pas un verbe ?! Tu en es vraiment sûr ?
Aimer, faire, donner, écouter, consoler, se réjouir, pleurer, embrasser, caresser, sentir, guérir, soutenir, protéger, élever, enseigner, accompagner, se rappeler, étudier, lire, nettoyer, cuisiner, nourrir, veiller, crier, chuchoter, chanter, sourire, courir, sauter, éduquer, comprendre, pardonner, subir, se morfondre, soulever, souffrir, se taire, parler, admirer, chérir...
Tu as bien raison, "mère" n’est pas un verbe seulement, mais tous les verbes d'une Vie
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Leur après-midi érotique arriva enfin...
Cette fois V. n'avait donné aucune consignes à O. Elle voulait un vrai effet de surprise. En arrivant dans l'appartement bleu elle le tira de suite vers la chambre où se trouve tenues et accessoires afin de passer un nouveau moment magique.
V. imposa les 2 tenues. Le pauvre O. se retrouva fesse nue avec juste un tablier de soubrette pour lui cacher le sexe. Quelques coups de cravache sur son fessier et hop une érection magistrale fit soulever le tablier. Délicieux 😛.
V. proposa de passer à la cuisine pour boire un café. Alternance de gorgées de café de fellation de cunnilingus... encore un moment divin dont ils ont le secret.
V. s'eclipsa dans la chambre et revint avec la cage de chasteté et le god bleu qu'elle avait installé à sa ceinture. "Enfile ça et fait la vaisselle" lança t'elle à O. Il exécute. Dès qu'il commence à laver les tasses il se sent transpercé. Avec les secousses intenses que lui inflige v. en le pénétrant, le bruit que fait la cage en tapant contre l'évier résonne dans toute la cuisine. La magie a encore opérée... cet instant divin se termina en toute intimitée sur le lit de la pièce voisine et je ne vous explique même pas la suite 😈. A moins que @titus6312 ...
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salut :)) pour votre écriture, peut-être vingt-et-un avec agatha? seulement si vous voulez le faire bien sûr <3
Avec plaisir
Agatha regardait Lilia, qui feuilletait une liste soigneusement écrite, ses sourcils froncés de concentration. Reader figurait en haut de cette liste, un nom qui, pour Agatha, évoquait des souvenirs mêlés de complicité et de trahison.
Agatha sentait son cœur se serrer à l'idée de retrouver Reader. Leur amitié avait autrefois été une source de lumière dans sa vie, mais la trahison qu'elle avait commise en essayant de lui prendre sa magie avait laissé des cicatrices indélébiles. Pourtant, étonnamment, Reader n’avait pas mal réagi à l'invitation au sabbat, ce qui la troublait encore plus.
Sur la route, Agatha avançait lentement, l'esprit assiégé par une multitude de questions. Chaque pas semblait plus lourd que le précédent, et l'angoisse s'accumulait en elle. Elle se demandait si Reader avait vraiment oublié le passé ou si elle jouait un jeu plus complexe. L'idée que Reader puisse se venger la dérangeait.
Les pensées d'Agatha tourbillonnaient, entre la peur de la confrontation et le désir de réparer ce qui avait été brisé. Le souffle du vent sur son visage était un rappel constant de la réalité qui l'attendait. La lumière du soleil déclinant projetait des ombres dansantes autour d'elle, comme si la forêt elle-même était témoin de son dilemme intérieur.
Agatha se tenait à l’écart du groupe, isolée dans un coin ombragé de la forêt. Les arbres, avec leurs troncs noueux et leurs feuilles bruissantes, semblaient l'entourer d'une barrière naturelle, mais la solitude ne lui apportait pas de réconfort. Le vent frais caressait son visage, portant avec lui une sensation d’inquiétude qui s’immisçait dans son esprit. Elle connaissait Reader par cœur, chaque nuance de son caractère, chaque ombre de sa colère. C’était une connaissance à la fois précieuse et terrifiante.
Alors qu'Agatha se perdait dans ses pensées, elle sentit une présence familière s'approcher. Reader apparaissait lentement entre les arbres, ses mouvements fluides trahissant une détermination palpable. Les yeux d'Agatha se plongèrent dans ceux de Reader, et elle y lut la colère qui brûlait encore. C'était une colère qui pouvait consumer, qui pouvait détruire tout sur son passage. Agatha se sentit frémir, une légère tremblement parcourant ses membres, alors qu'elle réalisait l'intensité de l'émotion qui émanait de Reader.
Reader avançait avec une assurance tranquille, chaque pas résonnant comme un écho dans le silence pesant qui les entourait. Agatha, bien qu'elle ait tenté de se préparer à cette rencontre, ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague d'angoisse. Quelles pensées obscures se tramaient dans l'esprit de Reader ? Quelles intentions cachées se dissimulaient derrière ce visage familier ?
Le vent se leva, soulevant quelques feuilles mortes autour d'Agatha, comme pour lui rappeler la fragilité de la situation. Elle pouvait presque sentir l’électricité dans l’air, une tension palpable qui annonçait la tempête à venir. Reader s'approchait toujours, et Agatha, piégée par son regard, se sentait à la fois attirée et repoussée. La peur de la vengeance de Reader, de sa capacité à faire du mal, l’envahissait. Elle était là, seule face à la tempête d'émotions qui menaçait de les engloutir toutes les deux.
Agatha se tenait là, le cœur battant, tandis que Reader s'approchait lentement, sa silhouette se découpant contre la lumière tamisée qui filtrait à travers les branches des arbres. Reader pencha la tête sur le côté, ses yeux scrutant Agatha avec une intensité déconcertante.
"Pourquoi trembles-tu ?" demanda Reader, sa voix douce mais ferme, comme une caresse sur la peau d'Agatha.
Agatha, prise au piège par cette question, hésita un instant. Elle ne pouvait pas avouer sa peur, alors elle opta pour un mensonge.
"C'est le froid," murmura-t-elle, sa voix à peine audible.
Reader s'approcha encore, réduisant l'espace entre elles, plongeant son regard dans celui d'Agatha. Un frisson parcourut le corps d'Agatha alors que Reader effleurait délicatement le contour de son visage avec un doigt.
"Tu n'as jamais su me mentir," dit Reader, son ton empreint d'une douce reproche. "Ne me dis pas que tu as peur ?"
Agatha était perdue, en proie à un tourbillon d'émotions. Malgré la peur qui l'envahissait, elle appréciait la proximité de Reader, cette connexion qui les liait d'une manière inexplicable. Reader, comme si elle avait perçu ce conflit intérieur, se pencha et murmura près de l'oreille d'Agatha :
"Ne t'inquiète pas. Je ne compte pas te tuer. Contrairement à toi, je ne fais pas de mal aux gens que j'aime."
Ces mots résonnèrent dans l'esprit d'Agatha, mêlant soulagement et confusion. Reader s'éloigna alors, laissant Agatha dans un état d'égarement, tandis qu'elle rejoignait les autres sorcières, emportant avec elle une part de l'incertitude qui habitait Agatha.
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la mécanicienne et le glaçon ll ft. sunghoon
Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j'aime me décrire comme une mécanicienne de l'être humain. Dit comme ça, ça pouvait paraître bizarre mais je n'étais pas très loin de la vérité. Après tout, mon travail consistait techniquement bien à réparer les gens.
Là où ils avaient des clés à molette pour démonter des carrosseries, je n'avais que mes deux mains pour retaper des squelettes endoloris. Mais pas besoin de clé de douze quand on avait de l'huile de coude et qu'on connaissait les deux-cents six os qui composaient notre corps sur le bout des doigts. Néanmoins, j'aimais définir mon métier comme celui d'une garagiste pour humains. Faire rouler les mécaniques internes d'un seul geste, dénouer les tensions avec quelques mouvements précis. Dans un sens, c'était presque un art. Savoir où se trouvaient exactement les organes qui nous remplissaient et pouvoir les manipuler sans même les voir n'était pas donné à tout le monde. Et plus que ça, j'aimais pouvoir me dire que j'étais capable d'apaiser la souffrance des autres, que je pouvais les accompagner sur le chemin de la guérison.
Les véhicules dont je m'occupais étaient divers et variés, chacun avec leurs propres soucis. Parfois, ce n'était qu'une simple pièce à remonter ou à bouger pour la remettre à son emplacement d'origine. Un moteur à faire ronronner plusieurs fois et à différentes vitesses pour le décrasser et lui permettre de rouler à nouveau, en toute sérénité. D'autres fois, c'était plus compliqué et il fallait soulever le capot pour vérifier s'il n'y avait pas d'autres problèmes en profondeur. Réitérer les séances de mécanique pour trouver où se trouvait la faille et la réparer en douceur, un outil après l'autre. Et ce n'était pas toujours facile. Au contraire. Néanmoins, s'il y avait bien un mot pour me décrire c'était la persévérance.
Même si parfois, il y avait des engins plus complexes à diagnostiquer.
Comme le jeune homme qui me faisait face et m'observait intensément depuis bien cinq minutes. Le tout, sans avoir ouvert la bouche une seule fois depuis qu'il avait mis un pied dans le cabinet.
« Il ne parle pas ? » je m'enquiers auprès de l'homme qui l'accompagne, les lèvres étirées par une grimace. Celui-ci laisse échapper un rire avant de donner un léger coup d'épaule au plus jeune. « Sunghoon ? » Oh. La statue de glace qui se trouvait dans la chaise à ses côtés s'appelait donc Sunghoon. « Il n'est pas muet. A vrai dire, il est même plutôt bruyant quand il s'y met. » C'est à mon tour de pouffer, une main couvrant ma bouche. L'objet de notre discussion fronce les sourcils avant de croiser les bras sur son torse. « Je vous entends, vous savez. » bougonne-t-il à voix basse et mes lèvres frémissent à nouveau. Je pose mon menton sur le dos de ma main, mes yeux parcourant les contours de son visage. Il semblait comme taillé à la serpe, avec des traits délicats mais indubitablement masculins. « Enchantée, Sunghoon. » je souffle, avec un sourire avenant. Il me jette un coup d'oeil furtif avant de porter son attention sur l'aquarium installé dans un coin de la pièce. « Dr Eu-nil n'est pas là ? C'est lui s'occupe de moi, d'habitude. » m'interroge-t-il du bout des lèvres, observant le mouvement des poissons dans leur cage de verre.
Je vois. Il avait décidé de jouer les récalcitrants. Très bien. S'il pensait que ça allait m'atteindre, il pouvait se fourrer un doigt dans l'oeil. Même si je pratiquais pas depuis longtemps, j'en avais connu des plus coriaces. « Il est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. C'est moi qui reprends ses rendez-vous pendant son absence. Pourquoi ? Ça pose un problème ? » je demande avec un rictus amusé. Tout en le fixant sans ciller. Il doit sentir le poids de mes iris dardés sur lui parce qu'il se risque à une nouvelle œillade dans ma direction avant de plisser les lèvres. « Aucun. » Je souris plus franchement, me redressant sur ma chaise avant de taper mes mains l'une contre l'autre. « Alors c'est parfait ! D'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis Y/n. » Il ne bronche pas et ça ne fait qu'approfondir mon amusement. « Tu permets que je te tutoies ? Il paraît qu'on va passer un bon moment ensemble, toi et moi. » Ses yeux sombre croisent à nouveau les miens, insondables. « Si vous...Si tu veux. » Mes paupières se plissent et je me demande un instant s'il y a quelque chose chez moi qui le gêne. Il ne semblait pas mal à l'aise à proprement parler, mais j'avais l'impression qu'il restait sur la défensive sans savoir quelle en était l'origine. J'allais avoir largement le temps de creuser, de toute façon.
Je baisse enfin les yeux sur le dossier ouvert sur mon bureau. Park Sunghoon. Né le 8 décembre 2002. Activité : patinage artistique de compétition. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les yeux une seconde avant de reprendre ma lecture. Syndrome fémoro-patellaire et élongation de la cuisse gauche après une chute. Antécédents d'abutement à la hanche. Des termes qui m'étaient familiers et qui me tirent une nouvelle grimace. « Ça ne doit pas faire du bien. Tu peux encore marcher ? » je lance à son intention, penchant la tête sur le côté. À priori, je n'avais pas remarqué de béquilles quand ils étaient entrés dans la pièce mais ça ne voulait pas dire qu'il ne peinait pas à mettre un pied devant l'autre. Il était très facile de faire comme si tout allait bien. J'en étais le premier exemple. Sunghoon hausse les épaules, le dos bien droit. Il se trouvait de profil et je note la présence d'un grain de beauté sur le côté de son nez pointu. Il hoche la tête pour acquiescer et je note quelques informations sur mon calepin.
Charmant mais pas très bavard. Doit souffrir le martyr mais ne laisse rien paraître.
Je continue de l'interroger sur ses antécédents pour obtenir le plus de données possibles, cochant des cases ou non sur mon dossier en fonction de ses réponses. J'aimais avoir une estimation générale du patient qui se trouvait en face de moi avant toute autre chose et ça me permettait de le cerner avant d'en arriver à la partie pratique. De pouvoir agir en prenant tout en considération, pour que la séance se passe le plus mieux possible pour tout le monde. De toute façon, peu importe que les mots puissent être manipulés, le corps finissait toujours par dire la vérité. Alors autant que l'on parte sur une base de confiance, vu que nous allions nous revoir à de nombreuses reprises.
« Très bien, je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » je reprends, en tapotant mon calepin sur le bord de la table avant de le repousser en son centre. Puis je lève les yeux vers son entraîneur. « À priori, je pense qu'on en aura pour moins d'une heure. Je vais faire un examen global pour voir s'il n'y a pas autre chose qui se cache là-dedans et je vous le rends. » j'explique, en désignant Sunghoon d'un geste de la main, le tout additionné d'un clin œil malicieux. « Après ça, on pourra établir un diagnostic et voir ensemble pour programmer les prochaine séances. » Il hoche la tête avant de me confier le jeune homme et de prendre la sortie pour effectuer des achats pendant que je m'occupe de son poulain.
Nous nous retrouvons tous les deux seuls et je recule dans ma chaise, la faisant rouler sur le sol pour contourner mon bureau. Enfin, le bureau d'Eu-nil. Qui était devenu le mien, pour le moment. Lui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses mains étaient nonchalamment posées à plat sur ses cuisses mais son regard n'était pas aussi détendu que le reste de son corps. Je sentais ses yeux me suivre au moindre mouvement et je m'arrête en plein milieu de la pièce. « Je vais me laver les mains et on pourra commencer. Tu peux aller t'installer tranquillement sur la table, en attendant. » Je me lève de mon siège, grimaçant à la sensation lancinante qui tiraille ma hanche gauche. Elle était devenue familière, avec le temps mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'en était pas moins douloureuse. L'instant d'après, mon visage a retrouvé son expression habituelle et je disparais dans la pièce de l'autre côté pour me désinfecter.
Je reviens une poignée de minutes plus tard, les manches de ma blouse désormais relevées au niveau des coudes et je constate qu'il en a profité pour suivre ma directive. Il se tenait toujours aussi droit et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a quelque chose de profondément princier chez lui.
Ce n'était pourtant pas quelque chose d'inhabituel quand on pratiquait le patinage artistique. Les entraînements portaient autant sur la pratique des figures et la maîtrise de la glace que sur la prestation scénique. Savoir effectuer un triple axel était, certes, impressionnant mais ça n'avait jamais autant d'effet que lorsqu'il était réalisé avec grâce. Ceux qui réussissaient n'étaient pas les plus doués au niveau technique, mais ceux qui avaient compris qu'il fallait allier celle-ci avec une élégance certaine pour éblouir tant le public que les juges.
Et Sunghoon semblait l'avoir intégré. Ou peut-être que ça faisait simplement partie de sa personnalité. Je n'en savais pas suffisamment à son propos pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.
J'approche, attrapant mon tabouret à roulettes pour me rasseoir dessus et je me poste à côté de la table. « Je vais commencer par la partie inférieure, vu que c'est la raison pour laquelle tu es là. Si tu ressens une gêne, une douleur ou quoi que ce soit d'inconfortable, fais moi signe, d'accord ? » je déclare à son intention, la tête penchée sur le côté. Il hoche la sienne, acquiesçant à mes paroles. « Pardonne-moi mais ça risque d'être un peu frais. En tout cas au début. » je rajoute, avec une grimace. Ses yeux se dirigent vers mes mains, les miens suivant sa trajectoire et je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings par réflexe. Mais je secoue la tête, me redressant sur ma chaise. « Est-ce que tu peux te remettre debout un instant ? » Il s'exécute, toujours sans un mot.
Je débute mon inspection, mon cerveau repoussant aussitôt toutes les questions que je me posais à son sujet pour se concentrer sur l'essentiel. Aussi intrigant soit-il, mon objectif principal était de déterminer s'il n'y avait pas autre chose à traiter, en plus du reste. J'accompagne mes gestes de commentaires pour le prévenir de mes intentions ou pour le faire se mouvoir d'une manière précise, afin d'observer ses mouvements. Je gardais néanmoins un œil sur son visage, à l'affût de la moindre crispation.
Une fois allongé sur la table, je survole ses jambes et je prends le temps de tester toutes ses limites. Flexion, extension, torsion. Quand je me penche pour vérifier qu'il n'y a pas de fissure quelconque au niveau du bassin, plusieurs choses se produisent simultanément.
Mes doigts se posent sur sa taille, effectuant volontairement une pression plus forte sur le côté droit et mon souffle se coupe aussitôt lorsque quelque chose rentre en collision avec mon sternum. Je recule de quelques pas à cause de la puissance de l'impact, les yeux écarquillés et j'ai l'impression de manquer d'air. Mes mains se posent sur ma poitrine et j'essaye d'inspirer tant bien que mal. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est imiter le poisson hors de l'eau, des larmes de douleur perlant au coin de mes yeux. « Doc ? Doc ? » La voix de Sunghoon me paraît lointaine, comme étouffée. Il s'était redressé sur la table de massage, les yeux écarquillés et une profonde inquiétude s'affichait sur son visage. « Je suis désolé, je ne voulais- » Je secoue la main devant lui, ma tête suivant le même mouvement. J'aimerais lui dire que ce n'est pas grave, que ce n'était qu'une réaction de son corps face à la douleur mais je suis incapable de lui répondre par des mots en cet instant. Calme toi, y/n.
Je ferme les yeux, pinçant les lèvres et je pose une main sur mon ventre. « Qu'est-ce que- » Sans le regarder, je lui fais signe de ne pas bouger de l'autre main. Puis j'essaye de faire redescendre le peu d'air contenu dans mes poumons vers mon diaphragme avant d'inspirer un court instant et de répéter le processus jusqu'à ce que mon souffle revienne à la normale. Ce qui se produit après de longues secondes, mes paupières se rouvrant d'elles-mêmes lorsque je retrouve enfin la paix. « Est-ce que...ça va ? » m'interroge Sunghoon, le visage plissé par la culpabilité. Je déglutis, avançant pour m'appuyer contre le bord de la table. « Je... » je débute, la voix enrouée après avoir manqué si subitement d'air. « Ça va. Enfin...Je crois. » Puis je ris, sans pouvoir m'en empêcher. Le jeune homme qui me fait face m'observe comme si une corne s'était mise à pousser sur mon front et ça fait redoubler mon hilarité, mes gloussements pareils à des bris de verre. J'essuie les larmes qui étaient venues naître au coin de mes yeux avant de reprendre mon souffle une seconde fois. « Désolée. Je me disais simplement que notre rencontre aura été percutante. » je plaisante, levant le nez dans sa direction. Il rougit aussitôt, déviant les yeux avant de plisser les lèvres. « Je... Je suis désolé. Pardon. » Je souris devant son air profondément gêné, tapotant gentiment son tibia. « Ce n'est pas grave, Sunghoon. C'est même un très bon indicateur de ta condition, dans un sens. » Si il avait réagi comme ça, c'est que la blessure était importante. « Mais je crois que je vais quand même éviter de réitérer l'expérience. Question de survie. » Une fois suffisait. Si ça avait été plus brutal, je n'étais pas sûre d'avoir tenu sur mes deux jambes. « On va y aller plus doucement, d'accord ? N'hésite pas à me dire si j'appuie trop fort. » Il hoche la tête et je lui fais signe de se rallonger. Puis nous reprenons la séance en douceur, mes doigts se faisant plus légers contre sa peau.
Néanmoins, je sens ses muscles se tendre ici et là sur mon passage. « Est-ce que tu peux enlever ton haut ? » je demande, en le faisant se rasseoir sur la table après un certain temps. Il se raidit et je vois ses pommettes rosir. « Mon quoi ? » demande-t-il, les yeux légèrement écarquillés et je retiens de justesse le petit rire qui menaçait de passer la barrière de mes lèvres. « Ton haut. Est-ce que tu peux l'enlever ? Ça sera plus facile pour moi, pour travailler. » Il mâchonne sa lèvre intérieure pendant un instant et j'en profite pour étudier son profil de plus près. Puis il marmonne de manière indistincte avant de relever les bords de son pull fin pour le passer au-dessus de sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les muscles sec qui roulent sous sa peau pâle à mesure de ses mouvements. Comme la plupart des patineurs, il était tout en longueur et il avait été affûté pour le mouvement et la vitesse. Préparé à subir des sauts et diverses pirouettes, à retomber sur ses pattes avec élégance et à ne faire qu'un avec le mouvement de balancier qu'imposait ce sport.
Sunghoon avait posé ses mains sur ses cuisses, ses yeux regardant absolument partout sauf dans ma direction. Et je n'arrivais à le décrire autrement que comme adorable. « Respire, Sunghoon. » je souffle, non sans dissimuler mon amusement. « Je vais juste vérifier l'équilibre de ta colonne. Histoire de voir s'il n'y a pas quelques vertébrales ou des dorsales qui se sont déplacées. C'est assez fréquent à cause des réceptions à répétition. » je lui explique, avant de contourner la table pour me placer dans son dos. « Je vais partir des épaules et descendre petit à petit. » Mes gestes suivent aussitôt mes paroles et je suis le chemin indiqué, débutant par la haut de son torse avant de presser mes doigts le long de sa colonne, disque après disque.
Il devient raide quand je m'attaque aux lombaires et je me stoppe aussitôt, avançant ma tête au-dessus de son épaule pour apercevoir son visage. « Tu as ressenti quelque chose ? » je demande, les sourcils froncés. Mais il secoue imperceptiblement la tête et je fais la moue, dubitative. « Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Il gigote et j'aperçois ses poings désormais serrés. « Tes mains. » murmure-t-il et je hausse un sourcil. « Mes mains ? Qu'est-ce qu'elles ont ? » je l'interroge, en baissant les yeux sur mes dix doigts. Il semble vouloir dire quelque chose avant de se raviser, d'essayer encore et de ravaler ses paroles à nouveau. « Elles sont...froides. » finit-il par lâcher après un certain temps et je pouffe, frottant mes paumes l'une contre l'autre. « Désolée. » Il secoue les épaules sans un mot et j'attends d'avoir les mains plus chaudes pour reprendre mon inspection. « C'est mieux comme ça ? » Il marmonne une réponse dans sa barbe et j'en conclus que ça devait faire l'affaire parce qu'il ne bronche pas davantage.
Je termine l'auscultation de son dos avant de le faire se rallonger pour m'occuper de la partie cervicale. Assise sur mon tabouret, je glisse sur le parquet pour me retrouver au niveau de sa tête et je glisse mes deux mains sous celle-ci pour la prendre en coupe. Ses cheveux soyeux chatouillent ma peau et je pose mes pouces à la naissance de sa mâchoire. « Tout va bien ? » je murmure, en baissant la tête vers lui. Ses yeux croisent les miens une seconde et il hoche la tête sans un mot. « J'imagine que oui. » je réponds, avec un léger sourire. Je poursuis alors mon travail en commençant par sa nuque, ses paupières se fermant très vite sous la sensation.
Un frisson le traverse lorsque j'entame le haut des cervicales, disque après disque et mes lèvres frémissent à cette vue. Puis sa voix brise le silence qui s'était instauré jusqu'à présent, mes mouvements s'arrêtant presque aussitôt.
Tu as pratiqué le patinage artistique ?
Le temps semble se figer. Ou s'allonger. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir. Sa question semble résonner encore et encore dans la pièce, rebondissant entre les quatre murs. Et je prends une profonde inspiration, mes doigts immobiles entre les mèches épaisses à la base de son cou. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » je demande, en passant ma langue sur mes lèvres. « Tu as l'air d'en connaître beaucoup sur cette discipline. Plus qu'une simple kinésithérapeute, en tout cas. »
Son ton était égal mais sans le moindre jugement. Et je sentais une pointe de curiosité dans sa voix, des questionnements simples et désintéressés. À mon plus grand étonnement, ça suffit à apaiser la morosité qui pointait le bout de son nez à chaque fois que j'évoquais cette partie de ma vie. Il ne me connaissait pas. Encore moins celle que j'avais été avant et ça avait quelque chose de rassurant, dans un sens. « J'en ai fait pendant quasiment onze ans. » je finis par confier, mes dents triturant ma lèvre inférieure. « Pourquoi est-ce que tu as arrêté ? » m'interroge-t-il, après une poignée de secondes. Un triste sourire étire le coin de ma bouche et je regarde fixement le mur devant moi. « Si ça ne tenait qu'à moi, je serais encore sur des patins. » je débute, avant de laisser échapper un rire que j'aurais aimé moins cynique. « Mais la vie a décidé que ce n'était pas fait pour moi. Alors je fais du mieux que je peux pour aider ceux qui en ont encore la possibilité. »
Je me rends compte à cet instant des cheveux sombres entortillés autour de mes doigts et je déglutis avant de leur rendre leur liberté. L'instant d'après, mes yeux croisent ceux de Sunghoon.
Débordants de nouvelles questions, de réflexions et de tant d'autres choses encore. Il n'était pas bavard mais son regard exprimait tant d'émotions à la seconde qu'il était facile de s'y perdre.
« Est-ce que ça te manque ? » Son interrogation apporte avec elle son lot de souvenirs et je soupire. « Parfois, pas du tout. Mais il y a des jours où c'est douloureux de ne plus pouvoir faire ce que j'aimais le plus au monde. » J'avais rarement remis les pieds dans une patinoire, depuis mon accident. Parce que ça aurait été comme se trouver devant la vitrine d'une pâtisserie sans pouvoir goûter le moindre gâteau. Et que je n'avais pas la moindre envie de m'infliger ce supplice. « Comme si j'avais perdu l'un de mes membres, tu vois ? Une sorte d'extension de moi-même. » je poursuis, avec un air très certainement nostalgique. « Après, il y a des choses plus graves au monde. J'ai fini par l'accepter, avec le temps. Et mon métier actuel me convient très bien. » je termine, en haussant les épaules. « Je fais des rencontres étonnantes et je me prends des coups de genou dans le sternum ? Que demander de plus ? »
L'humour, ma marque de fabrique pour changer subtilement de sujet. Enfin, je n'étais pas certaine que ce soit si subtil que ça mais il a la délicatesse de ne pas rebondir dessus, se contentant de plisser les lèvres à la suite de ma remarque.
Son entraîneur réapparaît à la porte un peu avant la fin de mon examen et nous le rejoignons une fois que celui-ci est terminé, Sunghoon rhabillé et toujours assis aussi droit sur sa chaise. Je fais un résumé de mes observations suite à la séance et elles ne sont pas bien longues. Outre les problèmes indiqués au préalable sur son dossier, il n'y avait pas grand chose à remettre en place. Mais le plus important allait mettre un certain temps à être traité correctement, s'il voulait pouvoir gambader à nouveau sur la glace. « Tout s'est bien passé ? » me demande le plus âgé et je pouffe, une main devant la bouche. Nous échangeons un regard avec Sunghoon, qui ne passe pas inaperçu de son accompagnateur et celui-ci fronce les sourcils. « Comme sur des roulettes. » je réponds, en retenant une furieuse envie d'exploser de rire. À la place, je m'accoude au bureau et je pose mon menton sur mes mains entrelacées. « Je dirais même que c'était à couper le souffle. » je rajoute, avec un large sourire. Sunghoon, lui, m'envoie des éclairs avec les yeux avant de reprendre une expression tout ce qu'il y a de plus composée en apercevant le regard suspicieux de son entraîneur. « Je ne sais pas si j'ai envie de savoir ce qui s'est passé, en fin de compte. » Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, amusée. « Rien dont vous n'avez à vous inquiéter, promis. » Petit clin d'oeil en direction de mon patient, qui fronce les sourcils et croise les bras sur son torse. « On a terminé ? » lâche-t-il avec une moue contrite. Je pousse le planning que j'ai griffonné à la main dans leur direction, élaboré en fonction du nombre de séances que j'estime nécessaires pour le soigner correctement. « Je vous laisse coordonner ça avec son emploi du temps et me contacter pour poser les prochains rendez-vous. »
Je me lève de mon siège avec une grimace, m'appuyant imperceptiblement au bord du meuble pour soutenir mon poids. Puis je désigne Sunghoon d'un geste du menton. « Si vous constatez la moindre aggravation dans sa démarche, ligotez-le et amenez-le moi, d'accord ? » Nouveau regard meurtrier de la part du concerné et je glousse devant son air contrarié. « Ou passez-moi un coup de fil et je me débrouillerai pour faire le déplacement. » Son entraîneur hoche la tête, complice et ils se redressent à leur tour, rejoignant la porte de mon cabinet. Je contourne le bureau pour aller à leur rencontre.
Et mon cœur tressaille involontairement en sentant une nuance dans la poignée de main de Sunghoon. Celle que j'avais reçu à son arrivée avait été froide et vite expédiée. Là, ses doigts étaient tièdes contre les miens et ils restent plus longtemps que la première fois, insufflant une douce chaleur sur ma peau. Nos regards se croisent à nouveau et je vois des choses que je n'arrive toujours pas à interpréter dans ses sombres iris. Sa main effleure la mienne en se retirant, faisant naître un frisson à la base de mon dos. Sa haute stature se détournant pour quitter la pièce à la suite de son entraîneur, s'éloignant petit à petit le long du couloir.
Mais la sensation de ses doigts pressés contre les miens persiste bien après son départ. Et je me dis qu'en fin de compte, « percutante » était peut-être bien la définition adéquate pour définir ma rencontre avec Park Sunghoon.
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Elle est forte. Non pas à cause de ce qu’elle peut soulever, mais pour la façon dont elle élève les autres lorsqu’ils sont au plus bas. Non pas parce qu’elle est capable de résister à la tempête, mais parce qu’elle naviguera dans la tempête et vous montrera ensuite comment faire de même. Non pas parce qu’elle est indestructible, mais parce qu’après chaque chute, elle se relèvera toujours, toujours. Elle est forte. Non pas parce qu’elle a choisi d’être, mais parce que le monde l’exigeait. Elle a traversé l’enfer, fait face à des batailles que la plupart ne comprendront pas et pourtant, malgré tout, elle choisit toujours d’être gentille ; d’être douce entre les mains du monde qui essayait de la briser. Sa force vient de l’intérieur. D’apprendre à transformer la douleur en pouvoir, le chaos en paix, les blessures en sagesse. Forte est celle qui connaît sa valeur et refuse de se contenter de moins. Forte est elle, qui ne reculera pas, qui se battra pour ce en quoi elle croit. Forte est elle, qui a l’amour enveloppé dans son cœur, le courage tissé dans ses os et le feu qui coule dans ses veines
Alysha Waghorn
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La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant.
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
« Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.
NO SOCIETY
John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur – « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
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Cover details.
La Mode nationale, no. 47, 27 novembre 1897, Paris. No. 1. — Coiffures de jeunes femmes. Modèles de la Maison Lenthéric, 245, rue Saint-Honoré, Paris. Bibliothèque nationale de France
(1) La coiffure de jeune dame que représente notre dessin peut être exécutée par la personne même.
On séparera d'abord les cheveux d'une oreille à l'autre en les ramenant en avant pour placer un léger crépon, afin de soulever un peu le devant; et on épinglera les pointes sur la petite natte qui sert de fondation.
On relèvera ensuite mollement les cheveux de la nuque, gu'on épinglera sur le point d'appui.
On posera alors derrière le nouveau peigne le grand carré, genre empire, dernière création de Lenthéric. Ce peigne, d'une allure des plus élégantes, soutient les cheveux, qui reposent dessus en détordant. Il doit être posé légèrement incliné en arrière afin de couper la ligne de la nuque, que dans toutes ses coiffures Lenthéric essaye d'atténuer autant que possible en diminuant la distance du bas de la nuque au chignon.
Le devant sera agrémenté de trois petites coques superposées et deux de côté.
Cette coiffure, très coquette, peut se faire de même avec le chignon zénith, autre création toute récente de Lenthéric.
(1) The young lady's hairstyle represented in our drawing can be done by the person themselves.
We will first separate the hair from one ear to the other, bringing it forward to place a light crepe, in order to lift the front a little; and we will pin the points on the small mat which serves as a foundation.
We will then gently raise the hair at the nape of the neck and pin it to the point of support.
We will then place behind the new comb the large square, empire style, Lenthéric's latest creation. This comb, with a most elegant appearance, supports the hair, which rests on it while untwisting. It must be placed slightly tilted back in order to cut the line of the nape, which in all his hairstyles Lenthéric tries to attenuate as much as possible by reducing the distance from the bottom of the nape to the bun.
The front will be decorated with three small shells one above the other and two on the side.
This very flirtatious hairstyle can be done in the same way with the zénith bun, another very recent creation by Lenthéric.
—
(2) Cette coiffure très simple se fait avec les cheveux mêmes de la dame, sans postiche.
Les cheveux de la nuque sont légèrement tournés de gauche à droite afin d'éviter de les relever en racine droite.
Le chignon se fait en prenant les cheveux tous ensemble, en les tordant mollement et en les épinglant pas trop haut sur le dessus de la tête.
Le devant se frise légèrement, surtout pour les personnes ayant les cheveux courts.
On fait ensuite deux coques en arrière et une petite boucle de chaque côté du front.
Une bonne exécution donne une coiffure des plus seyantes, qui peut se faire également avec le nœud néo-gordien pour le chignon et le néréide pour le devant.
(2) This very simple hairstyle is done with the lady's own hair, without a hairpiece.
The hair at the nape of the neck is turned slightly from left to right to avoid raising it at the right root.
The bun is done by taking the hair all together, twisting it loosely and pinning it not too high on the top of the head.
The front curls slightly, especially for people with short hair.
We then make two shells at the back and a small loop on each side of the front.
Good execution gives a most becoming hairstyle, which can also be done with the neo-Gordian knot for the bun and the néréide for the front.
#La Mode nationale#19th century#1890s#1897#on this day#November 27#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#detail#description#bibliothèque nationale de france#dress#hair#collar#Modèles de chez#Maison Lenthéric
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« Ça suffit pas la misère pour soulever le peuple, les exactions des tyrans, les grandes catastrophes militaires, le peuple il se soulève jamais, il supporte tout, même la faim, jamais de révolte spontanée, il faut qu’on le soulève, avec quoi ? Avec du pognon. »
Louis-Ferdinand Céline
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Elle était divine lorsque mon vit lui avait déversé ce plaisir... Elle le buvait comme le nectar de la vie... Je lui ai souris et l'ai repoussée sur le lit... allongée sur le dos... j'ai repris le bandeau et m'en suis servit pour lui attacher les mains aux barreaux du lit... les bras ainsi maintenus, le corps bien tendu, elle me regardait... Je voyais dans son regard tout le plaisir qu'elle avait eu en me suçant si goulûment.
Je me suis mis à genoux en emprisonnant ses jambes avec les miennes... me suis penché.. sans rien dire je lui ai léché le bas ventre, quelques baisers plus tard j'étais sur ses seins qu'elle avait fermes et bien durs. Je l'ai regardé... Elle se mordait la lèvre inférieure pour ne pas gémir.. elle savait qu'elle ne le devait pas. Je me suis mis à lui sucer les tétons qui pointaient plus que de raison.. elle avait envie de gémir je le sentais, elle retardait son plaisir et il valait mieux pour elle... Je me suis redressé, l'ai fixée et d'un coup de rein forcené je l'ai pénétrée !! mes doigts faisaient rouler ses tétons... Mon vit allait et venait , je la sentais frissonner... Plus fort et plus vite .. je la pénétrais au plus profond de sa chatte... Je savais qu'elle ne pourrait retenir le râle de jouissance qui allait arriver... J'aimais la prendre comme un fauve et j'aimais surtout qu'elle ne puisse pas me toucher... la pire punition pour elle.... Mes mains sur ses cuisses que je tenais bien écartées, mes couilles qui la tapaient à chaque fois que je m'enfonçais en elle... Encore un instant ... je le savais... je le sentais... Je l'ai senti se soulever un peu, elle me regardait droit dans les yeux .. Enfin, le râle se fit entendre, sur mon vit elle a joui .. je suis resté en elle, mêlant mon sperme à sa jouissance... Cette femme me fait perdre tous mes sens.......
MartyWha@20230203
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** suite de l'imagine sur Brando**
La nuit tombait sur Rome
enveloppant la ville dans une atmosphère de mystère et de sensualité. T/P le cœur battant la chamade, se trouvait à nouveau en présence de Brando. Ils étaient montés sur la terrasse d'un immeuble abandonné, dominant les rues animées en contrebas. Le vent chaud de lété caressait leur peau, ajoutant une tension électrique à l'air déjà chargé de désir.
Brando se rapprocha lentement, ses yeux sombres fixés sur elle. "Je savais que tu ne pourrais pas résister," murmura-t-il, sa voix grave résonnant comme une promesse interdite.
Immédiatement, ses pensées embrouillées par la proximité de son corps, par ce mélange enivrant de danger et d'attraction. Elle sentait chaque fibre de son être vibrer sous le regard intense de Brando.
"Peut-être que c'est toi qui ne pouvais pas résister," répliqua-t-elle finalement, défiant l'arrogance de Brando par un sourire provocateur
Sans avertissement, il l'attira brusquement contre lui, leurs lèvres se rencontrant dans un baiser féroce et passionné. La chaleur de son corps contre le sien, la force de ses mains sur sa taille, tout semblait irréel, comme si le monde entier avait cessé d'exister, ne laissant qu'eux deux, consumés par un désir irrésistible
Leurs baisers devinrent plus urgents, leurs mains explorant avidement chaque centimètre de leur peau. Brando, toujours maître de lui-même, poussa T/P contre le mur de la terrasse, sa respiration lourde dans son oreille. "Tu sais que tu joues avec le feu, n'est-ce pas?" murmura-t-il, ses lèvres effleurant son cou.
"Et toi, tu crois que je vais me brûler?" répondit-elle, sa voix tremblant d'excitation.
"Je sais que tu le veux," dit-il en glissant une main sous son chemisier, ses doigts caressant sa peau brûlante
T/P gémit doucement, ses mains agrippant les cheveux de Brando l'attirant encore ~''s près. "Peut-être que je veux plus que ça"
Souffla-t-elle.
Brando sourit contre sa peau, son regard s'embrasant de désir. "Je peux te donner tout ce que tu veux," dit-il avant de la soulever dans ses bras et de l'emmener à l'intérieur du bâtiment, dans une pièce à l'abandon,.
I|s tombèrent sur un vieux matelas, leurs corps enchevêtrés, la passion les consumant. Les vêtements volèrent, leurs respirations se mêlèrent, et bientôt, ils ne furent plus qu'une seule entité, mouvante et haletante, en quête d'un plaisir inégalé.
Brando, toujours dominant, prit le contrôle, ses mouvements précis et déterminés, tandis que T/P
s'abandonnait complètement, perdue dans la chaleur et l'extase de l'instant. Chaques gémissement, chaques soupire dans la pièce témoignant de la tension que faisait ressentir Rome et sa nouvelle arrivante.
Alors qu'ils reprenaient leur souffle allongés côte à côte sur le matelas délabré, Brando tourna la tête vers T/P un sourire satisfait aux lèvres, 'Je t'avais dit que Rome pouvait te dévorer. N
T/P, le regard encore brillant de passion, répondit avec un sourire tout aussi provocateur. "Peut-être que j'aime être dévorée."
Brando éclata de rire, la tirant contre lui. "Tu es vraiment une fille unique, T/P. Peut-être que Rome n'a jamais rencontré quelqu'un comme toi."
Et tandis que la nuit avançait enveloppant leur liaison interdite dans un voile de mystère et de désir, ils savaient tout les deux qu'ils avaient franchis une ligne. Une ligne
Qui rendait leur relation encore plus dangereuse et remplie de tension.
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suggestion de faceclaim pour le pré-lien you really fucked it up this time
ils étaient beaux, ils étaient jeunes, ils étaient amoureux. rien ni personne n'aurait pu, n'aurait du, les séparer. et pourtant, la vie en a décidé autrement.
dés leurs première rencontre ce fut le coup de foudre, feeling amical très rapide, comme si ils se connaissaient depuis des années. ibán est rapidement devenu quelqu'un d'important pour celest et le père de cette dernière ; volontaire, passionné, bosseur, drôle, le gendre idéal.
[...]
idylle adolescente, amour innocent, heureux, ils l'étaient, ensemble rêvaient d'un avenir radieux où tout les deux reprendraient le karting quand le père de celestina ne pourrait plus. futur utopique mais pourtant qui leurs plaisait, jusqu'au jour où il est parti, laissant le coeur de celestina en mille morceaux.
[...]
entendre le son de sa voix ce matin là lui a fait un choc, retomber nez à nez avec son regard perçant lui a soulever le coeur. au bord du malaise, les mots lui manquent, juste une envie, lui mettre une gifle, mais trop studieuse, préfère aller se cacher dans la réserve, pour laisser sortir les larmes qui montaient bien trop vite, devant ce fantôme du passé.
celestina attend avec impatience son premier amour sur LA ISLA BLANCA. n'hésitez plus et courez vers ce pré-lien qui promet des feels à n'en plus finir ! ♥
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«Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais, je mouille. "
Il lui arrivait de soulever son tee-shirt gris pâle pour exhiber ses seins :
"Tu as vu comme ils sont gros aujourd'hui ? Tu as vu, Oksar ?"
Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : “Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais.»
(Bruno Le Maire, Fugue américaine, Gallimard - 2023)
7 romans en 7 ans et 3000 milliards de dettes… Dilatator et les finances publiques françaises, dont on attend, non sans une certaine impatience. un prochain épisode devant un tribunal compétent…
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