#scintillais
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Tu es à moi, pas l'inverse, Ne l'oublie pas.
Dans l'obscurité de la pièce, la seule lumière était celle de ses yeux perçants. Des yeux qui scintillaient d'une assurance peu commune, d'un pouvoir indéniable. Elle s'approcha de lui, chaque pas résonnant comme une déclaration d'autorité.
« Écoute bien, » murmura-t-elle, sa voix douce trahissant la force sous-jacente de ses mots, « je veux que tu comprennes quelque chose. »
Il se figea, chaque fibre de son être tendue, attentif à ses moindres paroles.
Elle posa un doigt sous son menton, l'obligeant à la regarder dans les yeux. "Toi, tu es à moi," dit-elle lentement, articulant chaque mot avec une précision délibérée.
Un frisson le parcourut, mais il ne détourna pas son regard.
"Et ne l'oublie jamais," elle continua, "ce n'est pas l'inverse. Tu peux penser que tu as une certaine emprise sur moi, que tes gestes, tes paroles ou tes regards ont un effet. Mais à la fin de la journée, c'est moi qui tiens les rênes. C'est moi qui décide. »
Elle se pencha un peu plus près, ses lèvres frôlant son oreille. "Chaque fois que tu doutes, chaque fois que tu penses que tu peux prendre le contrôle, rappelle-toi de cet instant. Rappelle-toi de mes mots. Rappelle-toi de la réalité de notre relation."
Il hocha doucement la tête, absorbant ses paroles, se soumettant complètement à sa volonté.
Elle recula, le scrutant, cherchant la moindre trace de résistance dans ses yeux. Mais il n'y avait que de la dévotion, un engagement sans faille à la place qu'elle avait choisie pour lui.
"Bon garçon," murmura-t-elle avec un sourire satisfait. "N'oublie jamais que tu es à moi. Pas l'inverse."
Et dans cette déclaration, il trouva un confort étrange, une clarté dans la dynamique qu'ils avaient choisie. Elle était sa guide, sa reine, et lui, son fidèle serviteur.
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Le Voyage Cosmique
Les lumières de l'observatoire scintillaient doucement autour d'Elena alors qu'elle scrutait le ciel étoilé de Nova, sa planète natale. Assise devant ses écrans, elle étudiait les constellations, laissant ses pensées vagabonder parmi les étoiles. Son rêve était de découvrir les secrets cachés de l'univers, et son projet le plus ambitieux était de trouver un moyen de voyager à travers les dimensions.
Soudain, un signal inhabituel traversa ses écrans, émettant des pulsations lumineuses. Elena cligna des yeux, incertaine de ce qu'elle voyait. Elle ajusta les paramètres de son télescope et observa avec fascination les motifs complexes du signal. C'était comme si quelqu'un ou quelque chose essayait de communiquer à travers les étoiles.
Intriguée et excitée, Elena commença à tracer la trajectoire du signal à l'aide de logiciels de pointe. Plus elle analysait les données, plus elle était convaincue que ce signal était d'origine extraterrestre. Si elle pouvait déchiffrer son message, cela pourrait représenter une avancée révolutionnaire pour la compréhension de l'univers et des dimensions.
Nuits après nuits, Elena resta éveillée, plongée dans ses recherches. Elle s'imprégnait de chaque détail du signal, espérant trouver une réponse. L'obsession la consumait, mais elle était déterminée à percer ce mystère.
Finalement, après des semaines d'analyse intensive, Elena identifia un modèle caché dans les pulsations lumineuses. C'était comme un code binaire complexe, qui semblait indiquer des coordonnées spatiales. Avec précaution, elle introduisit ces coordonnées dans le système de navigation de son vaisseau spatial expérimental, le "Stellaire".
Tout était prêt. Le vaisseau était sur le point de décoller pour une expédition inédite à travers le cosmos, guidé par ce mystérieux signal. Elena se prépara mentalement et prit une profonde inspiration. Ses doigts tremblaient légèrement alors qu'elle activait les moteurs. Le Stellaire s'éleva lentement dans les airs, avant de gagner en vitesse, traversant l'atmosphère avec grâce.
Elena contemplait l'espace qui s'étendait devant elle, se demandant ce qui l'attendait au-delà des étoiles. Soudain, le vaisseau fut englouti par un éclat de lumière aveuglante, et le monde qu'elle connaissait disparut. Elle se retrouva propulsée dans une réalité différente, un endroit totalement étranger.
Laissant la surprise et l'excitation s'emparer d'elle, Elena fixa le tableau de bord, cherchant des repères familiers. Elle avait franchi le seuil de sa dimension, prête à explorer l'inconnu, sans savoir que sa rencontre avec cet univers étrange serait le début d'une histoire épique, où l'amour et la découverte se rejoindraient d'une manière inimaginable.
Elena flottait dans l'espace, son cœur battant la chamade. Autour d'elle, les étoiles semblaient briller d'une lueur différente, comme si elles la regardaient d'un œil curieux. Elle ajusta les commandes du Stellaire, cherchant à comprendre sa situation. Le vaisseau semblait intact, mais elle se trouvait clairement dans un endroit totalement nouveau.
Alors qu'elle naviguait à travers cet espace dimensionnel inconnu, Elena capta un signal de détresse faible et lointain. Intriguée, elle se dirigea vers la source du signal, espérant trouver des réponses. Bientôt, elle aperçut une planète luxuriante, ses forêts éclatantes et ses océans chatoyants.
Elle fit atterrir le Stellaire en douceur, se sentant à la fois anxieuse et excitée à l'idée d'explorer ce nouveau monde. En sortant du vaisseau, elle fut émerveillée par la beauté de la planète. Des créatures étranges se promenaient parmi les arbres, leurs formes évoquant une harmonie unique avec l'environnement.
Alors qu'elle s'aventurait plus profondément dans la forêt, Elena se retrouva face à face avec un guerrier imposant, vêtu d'une armure étonnante et portant une épée gravée. Elle recula instinctivement, incertaine de ce qui allait se passer. Le guerrier, nommé Kael, la fixa avec curiosité et approcha lentement, semblant aussi intrigué qu'elle.
Malgré la barrière linguistique, Elena et Kael parvinrent à communiquer à travers des gestes et des expressions. Ils partagèrent leur perplexité mutuelle quant à leur présence sur cette planète étrangère. Elena montra son vaisseau et les coordonnées du signal, et Kael fit de même avec son propre artefact, un cristal étincelant.
Les jours passèrent et Elena s'installa dans la tribu de Kael, apprenant leurs coutumes et partageant ses connaissances scientifiques. Kael se révéla être un guide attentionné, lui montrant les merveilles de son monde et la protégeant des dangers. Malgré leurs différences, une amitié profonde commença à naître entre eux, transcendant les barrières culturelles.
Alors que les mois passaient, Elena et Kael commencèrent à explorer l'énergie émanant des étoiles et des cristaux de la planète. Ils réalisèrent que cette énergie était liée au mystérieux signal qui les avait amenés ici. Elena utilisa ses compétences scientifiques pour analyser les énergies, tandis que Kael partageait son intuition et sa connexion profonde avec la nature.
Un soir, alors qu'ils observaient les étoiles étincelantes, Elena et Kael réalisèrent que leur rencontre n'était pas une coïncidence. Le signal, les énergies, tout cela les avait réunis pour une raison. Ils partagèrent un moment intense, réalisant que quelque chose de plus grand que tout ce qu'ils avaient connu les avait unis.
C'est ainsi qu'Elena et Kael se lancèrent dans une quête pour comprendre les énergies cosmiques qui les avaient amenés ici. Ils étaient déterminés à trouver un moyen de retourner dans leur dimension d'origine, mais en même temps, ils découvrirent que leur lien était bien plus fort que les frontières de l'espace et du temps.
Alors qu'Elena et Kael plongeaient plus profondément dans leurs recherches, leur compréhension des énergies cosmiques grandissait. Ils découvrirent que les cristaux de la planète étaient intrinsèquement liés aux étoiles, agissant comme des conducteurs d'une force mystérieuse qui unissait tous les aspects de l'univers.
Leur lien personnel s'intensifiait également. Les moments partagés à étudier les constellations et à observer les phénomènes célestes renforçaient leur lien, les rapprochant chaque jour un peu plus. Elena et Kael commençaient à réaliser que leur relation transcendait les frontières de leur propre existence, comme si leurs âmes étaient depuis longtemps liées par les étoiles elles-mêmes.
Un jour, alors qu'ils travaillaient côte à côte pour déchiffrer un ancien manuscrit sur les énergies stellaires, ils découvrirent un rituel ancestral capable de manipuler ces énergies pour créer un portail dimensionnel. Guidés par leur curiosité et leur amour naissant, ils entreprirent de construire ce portail dans l'espoir de retourner chez eux.
Les semaines passèrent à un rythme fiévreux alors qu'Elena et Kael collectaient les matériaux nécessaires et activaient les cristaux du portail. Le jour de l'activation finale arriva, et une lueur brillante émana du portail alors qu'il s'ouvrait devant eux. Cependant, au dernier moment, un doute s'insinua dans leur esprit.
Ils regardèrent autour d'eux, prenant conscience du monde magnifique et équilibré dans lequel ils s'étaient retrouvés. La planète semblait vivante, pulsant en harmonie avec les énergies cosmiques qui la traversaient. Ils se rendirent compte que leur présence ici n'était pas une coïncidence, mais une opportunité unique de vivre une vie en communion avec l'univers.
Finalement, Elena et Kael décidèrent de ne pas activer le portail. Ils choisirent de rester sur cette planète où leur amour avait fleuri, où ils pouvaient poursuivre leurs découvertes et vivre une existence en symbiose avec les énergies célestes. Le portail resta inachevé, témoignant de leur choix de rester ensemble.
Le temps s'écoula, et Elena et Kael vécurent une vie remplie d'aventures et de découvertes. Leur amour grandit, tout comme leur compréhension des liens qui unissent l'univers. Ils devinrent des gardiens de la planète, veillant sur les énergies qui les avaient guidés jusqu'ici.
Et ainsi, leur histoire devint légendaire, une romance tissée à travers les étoiles, reliant deux âmes égarées dans un voyage cosmique. Dans les cieux de la planète, les étoiles scintillaient avec une intensité nouvelle, témoignant de l'amour éternel d'Elena et Kael, et de leur décision de rester ensemble dans ce coin unique de l'univers infini.
Fin.
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" Vegan Free "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Eustass Captain Kid.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Sur la capitale de Wano Kuni, précédent la bataille opposant pirates de la génération terrible et Empereurs, Kid se perd. Il parcourt stands et allée à la recherche de sa bien aimée. Elle a disparu. Kid perd patience, il est grognon et devient de moins en moins tolérant de la foule l'entourant, il n'a qu'un objectif : lui mettre la main dessus. Il se le promet : lorsqu'il la retrouvera, elle ne s'éloignera plus jamais de lui. Ainsi, lorsqu'il lui met la main dessus, la pirate n'a d'autre choix que de se plier à ses caprices. Après tout, ce n'est pas comme si l'idée de passer les jours à venir à ses côtés lui était déplaisante.
Fanart : @/kashika_haya
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟎𝟔𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Après la défaite des deux Empereurs des mers, une immense fête avait vu le jour afin de célébrer cet incroyable évènement. Le tout durait déjà depuis six jours, du matin, jusqu'au midi pour s'étendre jusqu'au soir et continuer jusqu'au petit matin pour les plus braves. Les gens étaient fatigués, épuisés même. Ils manquaient sans arrêt de perdre conscience. Cependant, le sentiment de joie s'emparant des terres de Wano les empêchait de se reposer. Alors ils faisaient la fête jusqu'à s'effondrer comme des mouches. Et au milieu de ce spectacle réconfortant, la jeune femme marchait.
Au dessus de sa tête se tenait une luxueuse ombrelle faite d'une dentelle noire. Elle marchait sur ses solides bottes gothique, frappant solidement le sol à chacun de ses pas, et laissait sa robe suivre le tout. Le tissu de soie descendait jusqu'à ses chevilles et remontait jusqu'à ses poignets, laissant cependant ses clavicules, sa gorge et son décolleté grand ouverts. Plusieurs ombres se dessinaient sur son épiderme, et ses bijoux scintillaient sous les quelques rayons parvenant à se frayer un chemin sous son ombrelle.
« Mais où est-ce qu'elle est encore passée ? »
À quelques mètres de là, affalé sur un stand de nourriture, Eustass Kid se redressait durement. Il avait senti la présence à ses côtés disparaître, s'effacer. Le propriétaire du stand avait l'air effrayé, surplombé par une armoire à glace vivante, les cheveux rouge sanglant, mutilé au bras et recouvert de cicatrices. Cela n'empêchait à Kid d'avoir un air assez comique sur le visage; les joues gonflées et plusieurs morceaux de nourriture sur le menton. Il essuyait grossièrement le tout et faisait parcourir son regard sur la foule devant lui. Il ne lui fallut qu'une poignée de secondes avant de retrouver sa trace. Après tout, elle était bien la seule à se balader dans un tel accoutrement sous cette chaleur et surtout dans un tel pays.
Eustass Kid abandonnait alors son repas afin de rattraper la jeune femme à l'aide de grandes enjambées. En à peine une vingtaine de secondes, il avait déjà déposé sa main recouverte de graisse sur son épaule et observé les alentours afin de l'aider à se situer.
« Tu crois qu'il y a un stand pour végan ? Je ne vois que de la viande depuis tout à l'heure. » pesta la demoiselle.
Elle faisait gentiment tourbillonner son ombrelle sur son épaule pendant que Kid lui concédait un regard. Il glissait ses yeux noisettes sur son visage recouvert d'un maquillage sombre et scintillant, ainsi que de quelques bijoux. L'espace d'un instant, il en terminait ébloui. Elle n'était pas simplement jolie, elle était ravissante. La définition même de l'élégance.
« J'aurais pu demander à Killer de te préparer un truc. » répondit-il.
« J'avais envie de participer à la fête. » se justifia-t-elle.
La jeune femme soupirait. Elle entrouvrait ses jolies lèvres couvertes d'un noir mate et ne tardait pas à faire la moue en observant les alentours. Sa robe descendant jusqu'à ses poignets se trouvait large. Le tissu au niveau des manches s'étendait exagérément jusqu'à sa taille, résultat; elle avait préféré protéger ses mains d'une somptueuse paire de gants en dentelle sombre. Kid observait ses doigts frôler le manche de son ombrelle. Le geste était doux, précis et hypnotisant.
« Mhh, on devrait faire demi-tour. Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de végan ici, Kid. »
La jeune femme s'était arrêtée de marcher. Elle passait son regard sur la rue dans son ensemble, et grimaçait. Cependant, Eustass ne semblait pas de cet avis. Il s'empressait de grogner et de serrer les dents.
C'était la première fois que la demoiselle sortait du Victoria Punk depuis la guerre opposant les Empereurs des mers aux pirates de la génération terrible. Gravement blessée face à Kaido ainsi que son commandant le célèbre King l'Incendie, elle avait à de nombreuses reprises frôlé la mort sous les soins de nombreux médecins. Elle avait cependant, juste après son réveil, trouvé la force de se vêtir de ses plus beaux tissus, de se recouvrir de ses plus beaux produits, et d'aller parcourir le point central de l'île de Wano Kuni afin de déjeuner, à l'instar de déranger Killer. Malheureusement pour elle, son régime alimentaire ne semblait point correspondre à celui des habitants de l'île.
« Hey, reste ici. »
D'une voix ferme, Kid avait parlé. Il l'avait vue commencer à faire demi-tour, et s'était empressé de saisir son bras. Elle relevait alors des yeux confus dans les siens passablement énervés.
« Je vais demander à Killer de me faire à manger, c'est rien, Kid. » déclara la jeune femme. « Je suis trop fatiguée pour taper un scandale et c'est pas comme si je pouvais les menacer. » plaisanta-t-elle.
« Quand même. » grogna son capitaine. « T'as participé à tout ça, ils vont t'en remercier comme il se doit. »
« Depuis quand je suis après la reconnaissance ? » elle rit. « Kid, c'est stupide, rentrons. »
Eustass dévisageait la demoiselle du regard. Il observait la lueur épuisée dans son regard, la fine goutte de sueur longeant sa tempe et sa respiration coupée. Son corset en était sûrement le responsable ᅳil l'avait vue s'évanouir souvent à cause de cela, et l'avait à reprise menacée de la laisser tomber la fois suivante, ce qu'il ne fit évidement jamaisᅳ, mais il sentait que la fatigue en était aussi pour beaucoup. Alors il préférait ne pas insister et la laisser le tirer en direction de leur navire.
Cependant, alors que le couple commença à faire demi-tour, un voix appelant leur nom se mis à retentir. Eustass arquait un sourcil tandis que la jeune femme lui lançait un regard curieux.
« Mademoiselle ! » s'exclama une voix féminine et mûre.
Une jolie femme en kimono arrivait devant les deux pirates. Elle s'était faufilée à travers la foule de passants, une grande assiette imposante déposée dans ses deux mains qu'elle tendait droit devant elle. Elle avait un splendide sourire tiré sur les lèvres, dévoilant ainsi une poignée d'élégantes rides sur les traits de son visage et marchait à petits pas ᅳle bas de sa tenue un peu trop étroit pour faire davantageᅳ sur une paire de chaussures en bois.
« J'espère que je ne suis pas trop en retard ? Excusez moi. » s'empressa-t-elle de déclarer une fois devant le couple.
« C'est quoi ce bordel ? » s'impatientait Kid.
La jeune femme assénait un discret coup de coude dans les côtes de son capitaine et s'empressait d'avancer d'un petit pas afin de cacher son vilain faciès auprès de la femme devant elle. Eustass grognait, frappé par les extrémités de l'ombrelle et grimaçait peu après. Il la laissait cependant faire.
« Monsieur Killer nous a expliqué que vous aviez un régime spécial dû à vos croyances. » expliqua la jolie femme en lui tendant l'assiette. « J'ai utilisé des produits uniquement de provenance de notre île, mais tout est mangeable ! »
La demoiselle arquait un sourcil. Elle se tournait ensuite vers Eustass.
« Killer a fait ça ? » elle demandait.
« Qu'est-ce que j'en sais ? » répliqua le rouge, les joues rosées et fuyant l'intensité de ses yeux du regard.
« C'est toi qui lui a demandé de faire ça ? » elle insistait. « Kid, c'est adorable. » murmura-t-elle.
« J'ai rien fait du tout, ferme la, je vois pas de quoi tu parles. »
« Mais oui, bien sûr. » rit la jeune femme.
Rapidement, elle se retournait et allait saisir l'assiette. Elle coinçait le manche de son ombrelle entre son bras et sa poitrine afin de la saisir de ses deux mains, et remerciait la femme devant elle. Elle la gratifiait d'un tendre sourire, s'excusait de la gêne occasionnée et en retour, recevait elle aussi des remerciements. Puis, juste après, la femme retournait d'où elle venait. Elle s'enfonçait dans la foule, disparaissant l'instant suivant. Peu après, la jeune femme se tournait vers Eustass.
« Tiens. »
Elle laissait le plat tomber nonchalamment dans la paume de sa main, et s'empressait de piquer un sushi de légumes. Eustass arquait un sourcil, néanmoins, il ne fit aucune remarque. La jeune femme l'avait devancé en enfournant un bout de nourriture dans sa bouche et en reprenant sa marche.
« C'est encore chaud, c'est délicieux. » commenta-t-elle. « Merci Kid. »
« Contente toi de reprendre des forces. On en aura tous besoin avec ce qui va arriver dans les jours à venir. »
« Kid, t'es bien trop pessimiste. » elle rit. « Tu as vaincu un Empreur, célèbre le ! »
« Ça va pour une fois, mais là ça fait bientôt une semaine. Ça me tape sur les nerfs. » avouait-il.
« Tout te tape sur les nerfs. » plaisantait la demoiselle. « Ça manque juste un peu d'action, mais ça va revenir, ne t'en fais pas. Pas la peine de ruiner l'ambiance. »
Kid roulait des yeux. Il secouait légèrement son moignon, pris par une sensation désagréable dans celui-ci, avant d'observer la rue sur laquelle ils avançaient. Les gens devant eux s'écartaient sur leur passage et la jeune femme les ignorait royalement. Elle préférait piquer plusieurs morceaux de différents types de nourriture dans l'assiette que lui tendait Kid avant de les mâchouiller joyeusement. Elle ouvrait grand la bouche et prenait morceau par morceau, par peur d'abîmer son maquillage. Eustass l'observait faire, émerveillé par le moindre de ses mouvements et par la façon dont même la moindre simple action qu'elle pouvait faire, se transformait en quelque chose d'élégant et de somptueux.
« Goûte ça, c'est super bon. »
La jeune femme s'était tournée en direction de son capitaine et lui avait tendu une brochette de légumes. Eustass roulait des yeux, mais obéissait tout de même ᅳil le fit tout en pestant dans sa bardeᅳ. Une fois satisfaite, la demoiselle terminait la bouchée qu'il avait prise et passait ses lèvres sur son pouce et son index. De son côté, Kid crachait le morceau de nourriture au sol, et se retournait comme si de rien n'était.
« Mouais, pas mal. » mentit-il alors.
« Tu crois que Killer est retourné au navire ? » demanda la demoiselle. « Il faudrait que je le remercie. »
« Il s'occupe des provisions avant notre départ. » répondait Kid.
« On part bientôt ? C'est trop tôt. »
« C'est une mauvaise idée de trop rester ici, ça se transformera en champ de bataille, je le sens. Les autres sont d'accord avec moi. »
« Tu crois que la marine va venir pour nous capturer ? »
« On a vaincu des Empereurs, ils laisseront pas ça passer. Nos primes vont augmenter, certains d'entre nous prendront la place de Kaido et de Big Mom. » commenta Eustass d'un ton étrangement bien solennel.
La jeune femme offrait un étrange regard à Kid. Elle avait relevé son ombrelle sur son autre épaule pour mieux l'observer et avait esquissé un petit sourire timide. Elle admirait les traits dur de son visage, ses fines lèvres colorées d'un rouge mate, sa chevelure couleur sang relevée par ses lunettes d'aviateur, et son léger haut noir dévoilant la chute de son torse. Lorsque Eustass remarquait finalement l'insistance de son regard, il allait arquer un sourcil. Il tendait l'assiette dans sa direction, pensant sûrement qu'elle avait encore faim, cependant, elle se contentait de glisser ses doigts habillés sur son avant-bras et de se rapprocher de lui.
« Quoi ? » demanda son capitaine.
« Tu es incroyablement séduisant, ça vient juste de me frapper. C'est tout. » elle sourit.
Kid ignorait ses propos, cherchant à cacher son embarras, malgré le fait que ses joues vinrent violemment se mettre à rougir. Il battait des cils, balbutiait; à la recherche d'une réponse, cependant, rien ne vint. La jeune femme se contentait alors de fièrement lui sourire, avant d'attraper un morceau de nourriture, puis de faire joliment volte-face. Elle poursuivait sa marche sur ses imposantes bottes, respirant gentiment sous ses poumons compressés par son corset de dentelle et laissait son somptueux regard glisser sur l'intégralité de la rue. Elle faisait ensuite tourbillonner son ombrelle, par le manche en bois de celui-ci, et compressait ses lèvres les unes contre les autres avant de les relâcher dans un petit bruit de pop divertissant.
Kid observait d'un œil attentif l'assiette qu'il tenait se vider. Quelques minutes plus tard, il abandonna le plat sur la première surface venue et allait essuyer la paume de sa main contre son horrible pantalon. La jeune femme l'observait faire, furieusement ennuyée.
« On peut rentrer, maintenant ? Je suis épuisée. » avouait-elle une fois Kid revenu devant elle.
« Rentrons. » acquiesçait ce dernier.
La demoiselle lui offrit un sourire gratifiant en retour. Elle ne tardait pas à entremêler son bras au seul qui lui restait. Elle resserrait sa prise sur le manche de son ombrelle de sa main restante, papillonnait des yeux dans les siens et sentait immédiatement son cœur s'emballer. Il battait fort contre sa poitrine, forçant ainsi son sang à pulser violemment dans ses veines et son corps à se réchauffer. Kid la rendait bien plus que nerveuse, c'était beaucoup plus intense et agréable que ça. Elle observait son imposante carrure, contrastant avec le regard attendri qu'il posait sur elle, et sentait immédiatement ses joues prendre en chaleur ainsi qu'un sentiment fort s'emparer d'elle.
« Regarde devant toi avant de te casser la gueule. » pesta soudainement le pirate. « Je te rattraperai pas une troisième fois. »
La demoiselle roulait des yeux, le snobant royalement. Elle tournait son visage devant elle, raffermissant sa prise sur son bras, et laissait échapper un doux sourire.
« Tu sais très bien que c'est faux. » articula-t-elle. « Tu me rattraperas toujours. »
« Bien sûr que non. » maugréa Kid, faussement agacé.
La pirate se contentait de rire. Elle laissait éclater son rire cristallin et plissait les yeux. Kid en rougit davantage. À la fois embarrassé et à la fois charmé par elle, il se contentait de l'observer discrètement faire alors que plusieurs personnes se retournaient vers eux et allaient curieusement les observer. Ils observaient la jolie jeune femme, vêtue de cette somptueuse robe noire, ouverte sur sa poitrine et tombant sur ses poignets, de ce corset sombre, de ses chaussures, ombrelle et de tous ces bijoux tout aussi noirs et métalliques surplombant son épiderme. Puis ils la comparaient à Kid, avant de brusquement s'en retrouver surpris.
« Viens par ici. » murmura soudainement la jeune femme.
Elle apercevait une petit allée entre deux immenses maisons et s'empressait de glisser sa main dans celle de Kid et de le tirer dans cette direction. Le toit des bâtiments permettait au lieu d'être à l'abri du soleil, la demoiselle en profitait donc pour refermer son ombrelle et se tourner vers Kid. Elle se pinçait gentiment les lèvres, abandonnait son ombrelle contre un des deux murs de la ruelle, et avançait jusqu'à lui.
Ses mains tombaient sur les pectoraux de son capitaine. Elle laissait le tissu en dentelle passer sur sa peau meurtrie, et les yeux de Kid s'écarquiller. Elle observait son bras tourné en un moignon, puis son autre bras musclé et veineux ainsi que ses ongles colorés en un rouge similaire à celui sur ses lèvres.
« Bon sang, ce que tu es magnifique. » souffla-t-elle, complètement époustouflée.
Flatté et fier, Eustass esquissait un rictus satisfait. Il passait son bras libre dans son dos, la poussant ainsi jusqu'à la faire tomber contre son torse, et apportait sa bouche à la sienne. Car, contrairement à la jeune femme ; Eustass Kid ne résistait jamais à la tentation. Il collait sa bouche couverte d'artifices à la sienne. Leur rouge à lèvres se mélangeait alors dans une pâte moite tandis que leur bouche vinrent se mouver langoureusement l'une contre l'autre.
La jeune femme remontait ses bras autour de sa nuque. Les yeux clos, elle glissait ses doigts fraîchement manucurés et acérés sur la cicatrice de Kid au niveau de sa nuque. Elle remontait ensuite jusqu'à son visage. La sensation lui provoquait des papillons dans le ventre. La pensée qu'elle touchait un homme, un vrai, la rendait folle et ivre d'amour. Alors elle l'embrassait plus fort. Elle entrouvrait les lèvres, pénétrait sa bouche de sa langue, et poussait un lourd gémissement étouffé contre lui. Kid accueillait le tout dans un grognement de plaisir. Il attrapait une de ses fesses de la paume de sa main, l'étranglait de ses doigts, et poussait son bassin contre le sien. La jeune femme souriait en retour. Elle glissait sa main dans sa chevelure, agrippait quelques mèches, et caressait sa joue de l'autre.
Kid finissait par la plaquer contre le mur sur lequel il avait précédemment fit dos, et à souffler fortement du nez. Il la sentait haleter. Sa respiration se faisait saccadée, mais elle ne lui permettait pas se s'arrêter. Car, à chaque fois qu'elle pensait que Kid allait se reculer; elle raffermissait sa prise sur lui, geignait dans les aiguës et le collait davantage contre lui. Le tout dura plusieurs minutes, jusqu'à ce que, à bout de souffle, la jeune femme tire le visage de Kid en direction de sa poitrine et, elle, relève durement sa tête dans les airs afin d'enfin proprement respirer.
Et lorsque Kid relevait son regard dans le sien, précédemment étouffé par ses seins, elle ne put s'empêcher de rire face à la couleur rouge revêtue par sa peau. Elle était légèrement plus pâle que ses cheveux, et l'expression sur son visage insistait sur le tout. Il avait la mâchoire contractée et les yeux injectés de sang. Kid s'accrochait à sa taille, le regard plongé dans le sien et respirant fortement par les narines. Et, l'instant suivant; il retournait passionnément l'embrasser.
#eustass x reader#eustasscaptainkid#eustass kid#eustass kid x you#eustass kid x reader#eustass captain kidd#one piece eustass kid#one piece
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Les étoiles me mèneront toujours jusqu’à toi
Fandoms : Naruto / Doctor Who
Relationship : Thirteen x Sakura
Voici ma participation pour le Crossover Ships Week 2023 pour le prompt : Réincarnation.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Sakura prit sa tête entre ses mains lorsqu’une violente douleur la traversa. Elle n’avait jamais ressenti cela. C’était comme si sa tête allait exploser à cause du trop plein d’informations. Des milliers d’images défilèrent dans sa tête. Elle baissa ses mains et ouvrit les yeux. Elle se souvenait de tout. Elle s’appelait Rose Tyler et elle s’était régénérée.
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto et Doctor Who est une série de la BBC.
@crossover-ships-brainrot
AO3 / FF.NET
Le Docteur courut aussi vite qu’il pouvait. Le vaisseau se dirigeait tout droit vers un trou noir, avec à son bord une dizaine de personnes. Il avait réfléchi à toutes les possibilités et avait trouvé une seule solution. Il devait réunir tout le monde dans un partie du vaisseau et détacher l'autre partie pour empêcher le trou noir de les aspirer entièrement. Mais pour ça, quelqu'un devait rester au risque d'être aspirer. Il n'y avait que lui qui pouvait le faire. Mais il n'aurait pas pensé que Rose l’assommerait pour prendre sa place.
Il ne savait pas combien de temps il était resté inconscient, mais il devait se dépêcher avant qu'il ne soit trop tard. Il venait à peine de la retrouver, après tous ces siècles passés sans elle. Il avait perdu Amy, Rory et River, mais Rose était réapparue dans sa vie. Elle n'était plus humaine. Le TARDIS avait changé quelque chose en elle qui faisait qu'elle ne pouvait plus vieillir et qu'elle ne pouvait plus mourir.
Pour la première fois depuis des années, il était heureux. Ils pouvaient enfin vivre ensemble pour toujours. Mais les choses ne s'étaient pas déroulés comme il le fallait et ils allaient être à nouveau séparés. Il arriva au cœur du vaisseau, là où il devait se séparer en deux. La porte était fermée. Il essaya de l'ouvrir avec son tourne-vis sonique, mais rien n'y faisait. Rose avait dû l'avoir bloqué. Il la vit à travers la vitre de la porte et il frappa de toutes ses forces.
« Rose ! Cria-t-il. Rose, ouvre-moi ! -Pas question, dit-elle en faisant les derniers réglages de l’ordinateur central. Il est hors de question que tu te sacrifies. -Ne t’inquiète pas, je trouverai un moyen de revenir. Mais je t’en supplie, ouvre cette porte. »
Rose s’approcha de la vitre.
« Promets-moi de ne pas arrêter de courir. Tu dois voyager, trouver des compagnons et leur faire découvrir l’univers. L’univers à besoin de toi. »
Il n’en avait rien à faire de l’univers, pensa-t-il. Tout ce qui comptait, c’était de mettre Rose en sécurité. Elle posa sa main sur la vitre et le Docteur l’imita. Il la supplia du regard d’abandonner cette idée. Rose sourit, malgré les larmes qui coulaient le long de ses joues.
« Les étoiles me mèneront toujours jusqu’à toi, dit-elle. »
Sans le quitter du regard, elle pointa son tourne-vis sonique qu’elle avait fabriqué dans le monde de Pete vers l’ordinateur et le vaisseau se sépara en deux. Le Docteur se sentait impuissant. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était regarder Rose se faire aspirer par le trou noir alors que la partie du vaisseau dans laquelle il se trouvait s’éloignait.
Après avoir mis tout l’équipage en sécurité, le Docteur retourna à bord du TARDIS. Pourquoi continuer à aider l’univers, pensa-t-il amèrement, alors que l’univers lui prenait toutes les personnes qu’il aimait.
******
Sakura s’allongea par terre et regarda les étoiles. Le ciel était dégagé et elle avait l’impression qu’elles scintillaient de mille feux. Elle avait toujours aimé regarder les étoiles. Elles l’apaisaient et la réconfortaient. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, les étoiles lui avaient toujours apporté cette sensation de bien-être. Quand elle était petite, elle voulait voyager à travers l’univers pour pouvoir visiter des galaxies lointaines. Elle était persuadée que c’était possible et elle en était toujours persuadée.
Naruto s’allongea à côté d’elle. Sakura tourna la tête vers lui et sourit. Il avait été greffé du bras il y a quatre mois et avait insisté pour partir en mission avec elle. Il s’agissait d’une mission de deux jours, assez simple, mais Sakura était heureuse de passer du temps avec son meilleur ami.
« Encore entrain de regarder les étoiles, se moqua-t-il gentiment. -Je les trouve réconfortantes. -Tu crois toujours pouvoir voyager dans les étoiles ? »
Sakura lâcha un petit rire et lui tapa légèrement l’épaule. Naruto ne put s’empêcher de grimacer.
« Arrête de te moquer. »
Mais elle était persuadée que quelque chose allait changer arriver. Quelque chose d’important qui pourrait changer sa vie. En rentrant de mission, Sakura eut l’étrange impression que les étoiles l’attiraient de plus en plus. C’était comme si elles l’appelaient. Chaque jour, elle avait l’impression que son cerveau assimilait de nouvelles connaissances, des choses qu’elle n’avait jamais appris. La nuit, elle faisait des rêves étranges, peuplés de créatures inconnues et de planètes lointaines. Mais certaines choses étaient récurrentes. Une boîte bleue qui était plus grande à l’intérieur et un homme avec des visages différents. Un jour, alors qu’elle dormait le nom de cet homme lui vint à l’esprit.
« Docteur ! Appela Sakura en se réveillant brusquement. »
Elle prit sa tête entre ses mains lorsqu’une violente douleur la traversa. Elle n’avait jamais ressenti cela. C’était comme si sa tête allait exploser à cause du trop plein d’informations. Des milliers d’images défilèrent dans sa tête. Londres, Powell Estate, Jacky, Mickey, le Docteur, le TARDIS, Bad Wolf, le monde de Pete, John, ses retrouvailles avec le Docteur, le trou noir.
Sakura baissa ses mains et ouvrit les yeux. Elle se souvenait de tout. Elle s’appelait Rose Tyler et en étant aspirée par le trou noir, elle s’était régénérée. C’était la seule explication qu’elle avait trouvé. Elle n’aurait jamais cru que Bad Wolf était capable de faire cela. Elle avait atterri à Konoha étant bébé. Les Haruno l’avaient trouvé sous les cerisiers en fleurs et l’avaient appelé Sakura. Mais contrairement au Docteur, elle n’avait aucun souvenir de sa vie passée jusqu’à aujourd’hui. Sakura se souvint du sentiment qu’elle avait que les choses allaient changer. Mais elle n’aurait jamais cru à ce genre de changement.
******
Plusieurs semaines étaient passés et Sakura n’avait plus qu’une idée en tête, retrouver le Docteur. Mais elle n’avait aucun moyen de le contacter. Depuis qu’elle avait retrouvé la mémoire, elle essayait de construire un appareil qui pourrait être capable d’envoyer un signal au TARDIS. Elle savait que se serait compliqué et que cela lui prendrait du temps. Mais elle était certaine d’une chose. Peu importe le nombre de fois qu’ils étaient séparés, ils finiraient toujours par se retrouver.
******
Le Docteur abaissa la manette, mais le TARDIS ne voulait pas l’écouter et n’en faisait qu’à sa tête. Ils se dirigeaient vers une destination inconnue au fin fond de l’univers et cela inquiétait le Docteur. Il y eut une violente secousse et elle tomba par terre. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Le TARDIS s’arrêta tout à coup et le Docteur se dirigea vers l’écran. Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle lut les instructions. Ses cœurs battaient tellement forts qu’elle crut qu’ils allaient sortir de sa poitrine.
C’était impossible. Elle fit une nouvelle vérification et le résultat était le même. Rose était là. De l’autre côté de la porte. Elle se souvint de ce jour fatidique où Rose avait disparu. C’était impossible qu’elle ait survécu. Mais peut-être… Le Docteur sentit l’espoir monter en elle. Peut-être que Rose était toujours vivante. Après tout, ce n’était pas la première fois que quand elle croyait ne plus la revoir, Rose réapparaissait miraculeusement dans sa vie.
Le Docteur savait juste qu’elle se trouvait dans un village nommé Konoha, sur une planète similaire à la Terre mais qui se trouvait à des millions d’années lumières de là où s’était trouvé le trou noir.
Le Docteur sortit du TARDIS en courant. Elle se trouvait devant un bâtiment qui était en démolissions. Elle entra à l’intérieur et failli perdre l’équilibre en sentant une violente secousse. Elle arriva dans un couloir complètement démoli.
« Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Se demanda-t-elle. »
La terre trembla à nouveau et le Docteur vit une silhouette arriver vers elle en courant. Il s’agissait d’une jeune femme, mais ce n’était pas Rose. Elle avait des cheveux rose et lorsqu’elle arriva vers le Docteur, elle put voir ses grands yeux verts.
« Il ne faut pas rester là, dit-elle. Courez ! »
Elle lui prit la main et elles partirent en courant. Le Docteur eut l’impression de retourner plusieurs siècles en arrière quand elle avait rencontré Rose. Cette fille n’était pas Rose, mais pourtant elle ressentait la même chaleur et la même douceur dans ses cœurs. Le Docteur regarda derrière elle et vit deux Cybermen. Elles sortirent du bâtiment et la jeune femme lui lâcha la main. Le Docteur ressenti un manque, mais elle reprit ses esprits lorsque la jeune femme frappa le sol avec son poing et que le bâtiment s’écroula.
« Waouh ! S’exclama le Docteur. Impressionnant. »
La jeune femme sourit jusqu’aux oreilles.
« Merci. »
Elle regarda en direction du bâtiment en ruine.
« J’ai dû faire une erreur de calcul, marmonna-t-elle. Les Cybermen n’auraient jamais dû entendre mon appel. »
Le Docteur l’observa. Elle avait parlé bien trop doucement et elle n’avait pas compris ce qu’elle venait de dire. Elle ne ressemblait pas à Rose. Mais pourtant, elle savait que c’était elle. Tout dans son être savait que c’était Rose. Peut-être qu’elle s’était régénérée. Après tout, il y a encore beaucoup de chose qu’elle ignorait sur Bad Wolf.
« Est-ce que tout va bien ? Demanda la jeune femme, remarquant que le Docteur l’observer. -Oui, très bien. »
Le Docteur sourit jusqu’aux oreilles. Soudain, un autre Cyberman arriva vers elles. Le Docteur se dirigea vers le tableau électrique du bâtiment. Les fils électriques étaient par terre. Elle passa son tourne-vis sonique sur le tableau. Lorsque le Cyberman marchera sur les fils, il sera électrocuté, pensa-t-elle. Mais elles devaient vite partir, c’était dangereux aussi pour elles.
« Allons-nous en, dit le Docteur. »
Elle prit la main de la jeune femme, qui la suivit sans poser de questions. Elles entrèrent dans le TARDIS. Le Docteur se dirigea vers le tableau de bord, tandis que son invitée regarda autour d’elle.
« C’est… Commença-t-elle. -C’est plus grand à l’intérieur, continua le Docteur. »
Elle s’approcha du Docteur, affichant un immense sourire au visage.
« Je savais que tu entendrais mon appel. -Rose, sourit le Docteur. -Désormais, je m’appelle Sakura. »
Un autre nom de fleur, pensa le Docteur.
« Qu’est-ce que tu en penses ? Demanda Sakura. Est-ce que c’est une bonne ou une mauvaise différence ? »
Jamais le Docteur ne s’était sentie aussi heureuse.
« Une bonne différence, répondit-elle. »
Sakura lui prit la main et la serra.
« Les étoiles me mèneront toujours jusqu’à toi. »
Cette phrase qui lui avait fait tant de peine, la rendait désormais heureuse. Elle prit Sakura dans ses bras et l’embrassa. Elle venait de la retrouver et elle ne voulait plus passer une seconde loin d’elle.
Peu importe ce qui se passerait. Qu’elle s’appelle Rose ou Sakura. Elle était enfin avec le Docteur, à bord du TARDIS, pour toujours.
Fin
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Une nuit bien douce pour passer cette nouvelle année sous le ciel. A minuit je l'ai regardé sans nuage et chacune des étoiles qui scintillaient m’a fait penser à Vous. Vous qui avez croisé mon chemin pour un moment plus au moins longtemps. Un seul mot m’est venu à l’esprit Merci … Merci pour toutes ces rencontres, ces éclats de rires, ces clins d’œil, ces grandes discussions, ces dégustations, Merci pour toutes ces découvertes, pour toute cette richesse humaine que vous donnez sans compter. Alors cette année écoulée bonne ou mauvaise selon nos perceptions reste pour moi une année d’exception, celle qui aura contribué à mon apprentissage de la vie au contact de mes rencontres juste là un cadeau d’être vivant. Chaque matin tout comme vous, j’ai posé mes pieds au sol, ma respiration qui alimente ma machine ne m’a pas laissé tomber, alors c’est les larmes aux yeux de bonheur et de gratitude que je Vous souhaite à tous, une année 2024 à la hauteur de celle que nous venons de tourner, de pouvoir apprécier nos expériences car elles auront le mérite d’être là.
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THE BONES REAVERS
WILLOW FANFICTION
PART 7
Part 7
The Bone Reavers
La nuit était tombée sur Tir Asleen, calme et apaisante. Une multitudes d'étoiles filantes scintillaient la voûte céleste. Tout le royaume était endormi. Exceptée Kit qui n’arrivait pas à trouver le sommeil. Pensant à la souffrance de son frère, le conflit avec le roi Hastur, la perte de Graydon, l’absence d’Elora et son père qui lui manquait toujours autant. Elle aurait tant aimé l’avoir à ses côtés, écouter ses conseils, s’entraîner et combattre avec lui. Elle avait grandit sans réellement le connaître, ignorant tout de sa vie, de son passé. Tous ces moments qui lui avait été volés. Elle repensait aux paroles de son frère. Oui, pourquoi Sorsha ne leur avait-elle rien dit ? Pour les protéger certes. Mais à quel prix ? Elle restait persuadée que tous ensemble, ils auraient pu éviter la montée des ténèbres. Madmartigan lui avait laissé un vide immense qu’elle ne put jamais réellement combler. Même si la rencontre de Jade lui avait apporté tant de bonheur. Elle ne pouvait s’empêcher d’être rongée par la crainte que son amie ne l’abandonne également maintenant qu’elle connaissait ses véritables origines. Elle la sentait tellement distante depuis qu’ils étaient tous rentrés.
Comme à son habitude, depuis son plus jeune âge, Kit se vêtit d’une tunique noire à capuche afin de dissimuler son visage et quitta sa chambre pour rejoindre celle de Jade. Elle avait besoin de sa présence, d’entendre sa voix, d’être à ses côtés, mais Jade représentait bien plus encore pour la princesse. Elle était son soutien moral, sa présence la réconfortait et la rassurait. Non seulement, elle se sentait protégée à ses côtés mais elle avait besoin d’elle dans sa vie. La dernière pièce du puzzle de son existence qui venait combler ce dernier espace vacant. Elle qui voulait tout simplement être aimée, ignorait qu’elle l’était depuis un certain temps par la personne qui comptait le plus. Jade était la seule à pouvoir combler une partie du vide qu’avait laissé l’absence de son père. Mais lorsqu’elle arriva, son cœur se brisa en mille morceaux.
Jade s’apprêtait à partir.
Leurs regards se croisèrent. Jade put lire dans les yeux émeraude de sa bien-aimée, toute la souffrance qui venait de lui déchirer le cœur.
La jeune chevalier fut prise au dépourvu.
Jade : Kit… Je…
Comme à son habitude, Kit dissimula sa douleur par la colère.
Kit : Qu’est ce que...Tu m’abandonnes... comme… une… lâche !!!
Jade : Kit, écoute-moi… Je… Je me dois de le faire.
Kit : Je viens avec toi !
Jade : Non. Je dois le faire seule. Je suis désolée. Tu… Tu as un royaume à gouverner et moi je...
Kit laissa éclater sa colère : Je n’en veux pas de ce royaume si tu n’es pas à mes côtés !!! Je… Je suis ta princesse. Tu es mon chevalier et je t’ordonne de rester !!!
Jade restait calme : Je n’obéirai pas à cet ordre.
Elle s’avança pour partir mais Kit s’interposa en la repoussant.
Jade : Kit, je t’en prie, ne fais pas ça.
Kit : Faire quoi !!!! Ça !!!!
Elle la frappa de nouveau.
Jade : Arrête. Je ne veux pas me battre contre toi.
Kit : Mais fuir comme une lâche, ça tu peux !!!!
La princesse continuait à provoquer son amie en la repoussant par des coups aux épaules à répétition.
Jade ; Kit, arrête !!!
Mais Kit devint de plus en plus agressive : Que fais-tu de notre serment sacré !!!! Et ce collier que tu m’as donné !!!!!
Elle arracha le collier et le jeta à terre.
Jade : Kit, je t’en prie. Je ne brise pas notre serment !!!
Kit : T’enfuir en pleine nuit comme…
Jade : Je ne suis pas ton père… On vivra ces aventures, toi et moi. Rien que toi et moi. Je te le promets.
Dans sa rage, Kit ne l’écoutait plus et la frappa de plus en plus violemment. Jade fut obligée de riposter. Par un croche pied, la princesse la fit trébucher sur le lit. Leurs regards se soutenaient l’un l’autre. Jade pouvait y lire non seulement toute la douleur mêlée à la rage mais aussi tout le désir qui vibrait en elle.
Sans un mot, la princesse embrassa passionnément sa chevalier. Baissant sa garde l’espace de quelques secondes, Jade en profita pour la faire basculer sur le dos et la bloqua par les poignets.
Leurs regards brûlaient d’une passion dévorante trop longtemps enfouie et qui ne demandait qu’à être libérée.
Kit : Je t’aime Jade. (Sa voix était suppliante. Sa colère laissa couler quelques larmes qu’elle ne put dissimuler).
Jade : J’attendais ce moment depuis si longtemps.
Lorsque leurs lèvres se rejoignirent, pour la première fois de sa vie, Kit n’émit aucune résistance et se laissa envahir par une puissante sensation de plaisir qui se propageait dans tout son corps et fit naître aux creux de ses reins de fins picotements de chaleur. A l’instant même où leurs lèvres se séparèrent, un léger trouble envahit la princesse, une sensation de manque, similaire à une aspiration qui aurait arraché une partie de son âme.
Jade : Un seul mot et j’arrête.
Kit : Non. Je… Je veux dire, n’arrête pas.
Tout en douceur, de crainte qu’elle ne se braque, enfermée dans son silence, Jade la déshabilla tendrement. Kit la laissa faire. Son corps libéré de ses vêtements, respirait pleinement la fraîcheur de l’air qui venait la frôler. Jade la caressa de ses yeux noisette. Sans un mot, elle commença à embrasser chaque parcelle de son corps. Le contact de ses lèvres tièdes sur sa peau libéra les premiers gémissements d’un plaisir trop longtemps enfermé. Sa chair frémissait sous l’effervescence d’un délicieux plaisir. Son âme vibrait sous les caresses de sa bien aimée et son cœur brûlait de passion. Kit se laissa entraînait dans l’étreinte de la joute amoureuse de sa dulcinée. Leurs corps fusionnaient comment deux amantes séparées depuis des lustres que le temps avait enfin réunies et qui les transportaient aussitôt dans une extase infinie, incommensurable, insaisissable. La nature se déchaîna. La tempête se leva, la mer se souleva, une puissante bourrasque immergea Kit tout d’un coup, soumise à des vertiges prodigieux. Elle plongea dans les abîmes d’une jouissance merveilleuse. Jade l’aima avec toute la tendresse et la douceur qu’elle pouvait lui offrir afin de ne pas la brusquer. Leurs mains se rapprochèrent et leurs doigts s’entrelacèrent. Puis, tout devint calme. Leurs corps rassasiés se reposaient, l’une contre l’autre. Dans le silence de la chambre, seules résonnaient leurs respirations encore accélérées par la joute amoureuse.
Jade embrassa avec tendresse Kit endormie et apaisée. Elle se leva, s’habilla, déposa le collier à côté de sa dulcinée : Pardonne-moi Kit pour ce que je vais faire. Je t’aime.
Et partit sans se retourner. Faisant galoper son cheval aussi vite qu’elle le pouvait comme pour chasser sa douleur et ses larmes qui coulaient le long de son visage.
*******
Le chemin fut rude, long et éreintant. Seule, Jade ne cessait de penser à Kit. Elle avait conscience que son absence allait lui déchirer le cœur. Qu’elle prendrait comme une trahison son agissement, mais elle ne pouvait procéder autrement. Kit représentait tout ce pour quoi les Bone Reavers se battaient.
Lorsqu’elle arriva enfin au campement, exténuée, elle s’écroula. Lori, la récupéra.
Lori : Scorpia !!!! Viens vite !!!
Dès que Scorpia vit Jade dans les bras de Lori, elle accourut et la prit dans ses bras.
Scorpia : Amenons-la dans ma tente. Je vais m’occuper de toi, petite sœur.
Sous la tente, Jade éclata en sanglots et se jeta dans les bras de sa sœur.
Jade : Je l’ai abandonnée.
Scorpia : Ça va aller, petite sœur. Ça va aller.
Lorsque Jade fut reposée et rassasiée, elle rejoignit sa sœur à l’extérieur, assise sur le perron, le regard droit devant, et se posa à ses côtés.
Scorpia : Comment te sens-tu ?
Jade : Brisée mais reposée.
Scorpia : Petite sœur, tout cela est à toi si tu acceptes ton héritage.
Toutes deux contemplaient le campement, leur unique demeure ainsi que tous ces Bone Reavers qui avaient appris à vivre cachés pour survivre.
Jade : Scorpia, parle-moi de ma famille, de mon peuple. Qui suis-je réellement ?
Scorpia : Aussi loin que je m’en souvienne, nous avons toujours été des esclaves en quête de liberté. D’un côté, utilisés pour assouvir des desseins maléfiques et de l’autre, poursuivis, traqués comme des hors-la-loi dans le but de nous anéantir. Nous avons dû apprendre à survivre, faire de ces bois sauvages notre demeure et de ces masques notre symbole de peur. Quoi que tu aies pu entendre, notre père était las de tous ces combats, ces meurtres qu’il commettait au nom de cette sorcière. Tout ce qu’il a fait, ce fut pour notre liberté mais jamais Bavmorda ne nous aurait affranchis. Je me souviens, la dernière fois que je l’ai vu, il m’a demandé de tenir sa promesse : celle de libérer notre peuple. Promesse que j’essaie d’honorer depuis que je suis devenue leur cheffe.
Elle tourna son regard vers Jade : Avec toi à mes côtés, nous tiendrons cette promesse. Mais avant tout, tu ne dois plus porter, ni cette tenue, ni ces couleurs.
La jeune chevalier resta silencieuse et suivit sa sœur.
Jade n’était plus une chevalier mais une Bone Reavers. Si majestueuse dans sa nouvelle tenue aux couleurs de l’automne. Une longue tunique verdâtre qui s’étendait jusqu’au bas de ses reins, une cuirasse châtaigne avec des épaulettes afin de protéger sa poitrine jusqu’à sa taille, des protections aux avant-bras et des jambières qui recouvraient son pantalon chocolat, vêtue d’une longue cape à capuche noire et tenant l’épée que Ballantine lui avait offert.
Scorpia était émerveillée devant sa nouvelle sœur : Il te manque ceci.
Elle lui donna 3 poignards qu’elle attacha à sa cuisse droite.
Scorpia : Je t’apprendrai à t’en servir.
Scorpia sourit : Tu es enfin chez-toi petite sœur.
Toutes deux marchaient au milieu de leur semblables.
Scorpia : Je ne pourrai jamais imaginer ce que tu as vécu à Tir Asleen, ni celle que tu as été obligée d’être. Oublie tout ce que tu as pu entendre sur nous. Regarde par toi-même. Ici, tu es leur souveraine. Personne ne te demandera d’être celle que tu n’es pas.
Jade ne voyait aucune agressivité en chacun. Juste des personnes qui essayaient de survivre et de s’entraider, partageant des repas, des soirées à parler tous ensemble, une communauté unie et loyale. Elle qui avait dû se battre pour se faire accepter à Tir Asleen, ici, elle se sentait chez-elle, à sa place. Elle pouvait tout simplement être, elle, pas d’ordres à suivre. Elle pouvait enfin libérer la personne qu’elle était vraiment.
Jade : Tu as pu tous les libérés.
Scorpia : Malheureusement non. Certains ont perdu la vie dans les mines. Ce fut un véritable carnage. Nous tuâmes autant de trolls que nous pûmes mais plus je libérais mes frères, plus j’en voyais périr sous les lames de ces créatures. Il y eut un tremblement, des rochers tombaient entraînant avec eux nos ennemis mais aussi nos semblables. J’ai tout de suite pensé à toi et… Boorman. J’ignorais si vous vous en étiez sortis.
*******
Lorsque Scorpia descendit dans les mines, elle se réfugia dans une crevasse et attendit. L’arrivée d’un troll, elle l’attaqua par derrière et l’égorgea avec son poignard. Elle prit les clés et commença à libérer les premiers prisonniers. Ce fut le début d’affrontements violents et sanglants. Les captifs étranglaient les trolls de leurs chaînes qui les avaient retenus depuis tellement d’années dans ces mines obscures où le temps n’avait plus d’emprise où la lumière n’étais qu’une illusion et l’air un souvenir qui se perdait au fil des ans. Libérant toute leur rage qu’ils avaient étouffée au fond d’eux sans aucune pitié pour leurs bourreaux.
D’un seul coup, un tremblement entraîna le détachement des roches qui en tombant emmenaient sur leur passage aussi bien les trolls que les prisonniers.
L’un d’eux s’adressa à Scorpia : Nous devons sortir ou nous allons tous mourir ici !!!
Scorpia : Il nous faut trouver une issue !!!
Elle scruta du regard les alentours : Là bas !!!!
Ils empruntèrent une sorte de tunnel creusé dans la roche, au bout duquel, ils se retrouvèrent devant un lac.
Scorpia : Nous allons plonger. Restons bien unis.
Ils plongèrent tous. Quelques mètres plus loin, Scorpia vit une lueur scintiller en surface. Elle se dirigea vers cette clarté et se retrouva hors du lac, loin des profondeurs de la mines.
Ils étaient enfin libres.
*******
La nuit était tombée sur the Wildwood.
Scorpia et Jade, allongées à même le sol, l’une à côté de l’autre, scrutaient les étoiles.
Jade : Scorpia, je…
Scorpia : Tu penses à Kit.
Jade hésita : Tu es ma sœur et Kit est ma…
Scorpia : Tu es une Bone Reavers avant tout. Le sang qui s’écoule dans tes veines est le même que le mien, celui de notre père. La famille de ta bien aimée, nous ont pourchassés pour nous anéantir. Ils t’ont volé à ta famille et t’ont menti. J’ai cru que j’étais la dernière de notre lignée jusqu’au jour où je t’ai retrouvée.
Jade : Nous ne pouvons continuer à commettre les mêmes erreurs que nos aînés. Nous pouvons instaurer un nouveau règne, toutes ensemble. Kit n’est pas comme sa mère ou son père.
Scorpia : Fugueuse, impulsive, arrogante mais amoureuse de toi. Crois-tu que Sorsha acceptera votre liaison. Crois-tu qu’elle laissera sa princesse de fille s’amouracher d’une Bone Reavers. Crois-tu que Tir Asleen acceptera cela. Nous sommes des hors-la-loi à leurs yeux. Nous sommes ceux qui avons combattu du côté de Bavmorda. Toi, ma petite sœur, tu étais remplie de haine et de colère envers nous.
Jade resta un instant pensive : Et toi Scorpia… Accepteras-tu ?
Scorpia resta silencieuse.
Les deux sœurs s’amusèrent à compter les étoiles.
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Histoire Horreur. Titre: Les ombres de la nuit.
I- Le Défi du Camping
C'était une nuit d'été, les étoiles scintillaient au-dessus du lac tranquille où cinq amis s'étaient aventurés pour une nuit de camping. Emily, Mike, Sarah, Alex et Jess étaient tous des adolescents avides d'aventure et de frissons. Ils avaient monté leur tente près du lac et allumé un feu de camp pour se réchauffer dans la fraicheur de la nuit.
Emily, prenant une bouchée de marshmallow grillé: -"Bon, qui veut commencer avec une histoire de fantôme ?
Cette nuit vas s'appelle "la nuit des histoires effrayantes " telment mon histoire vas vous faire flipper !
Mike, en jetant des branches dans le feu :
-Moi je commence! ll y avait une fois, dans une vieille maison abandonnée...
1-La Maison des Échos
Chapitre 1: L'Héritage Inattendu
Emma reçut un appel un matin gris d'automne, l'informant qu'elle avait hérité de la vieille maison de sa grand-mère, située à l'orée d'une petite ville rurale. Elle se souvenait des visites d'enfance, des contes mystérieux racontés au coin du feu, mais surtout des recoins sombres de cette grande maison victorienne qui l'avaient toujours effrayée
En arrivant sur place, elle ouvrit la porte grinçante de la vieille maison victorienne. la maison semblait encore plus imposante et austère qu'elle ne l'avait imaginée.
Les murs étaient couverts de papier peint fané, et une épaisse couche de poussière recouvrait les meubles anciens. Les fenêtres poussiéreuses, les volets grinçants, tout semblait avoir été figé dans le temps. Malgré son état délabré, la maison avait un charme particulier que seule une bâtisse centenaire pouvait posséder.
Emma avait décidé de s'installer ici pour quelques mois afin de remettre la maison en état et de décider de son avenir.
Elle le décida malgré une certaine appréhension, espérant transformer cet endroit en un foyer chaleureux. La première nuit, après une longue journée de nettoyage, elle s'effondra dans le vieux lit à baldaquin de la chambre principale
Chapitre 2: Les Premiers Signes.
À minuit, alors qu'Emma s'endormait difficilement dans une chambre un bruit léger, comme des murmures. Elle se redressa, tendant |'oreille. Le son semblait provenir du couloir.
Pensant que c'était le vent s'infiltrant à travers les fenêtres mal isolées. Elle se retourna dans son lit, tenta de se rendormir. Mais les sons persistèrent semblant se rapprocher.
Incapable d'ignorer les sons, elle se leva pour inspecter la maison. Elle prit une lampe de poche et sortit de la chambre. Le couloir était sombre, les ombres dansaient sur les murs au rythme de la lumière vacillante. Chaque pas qu'elle faisait résonnait dans la maison silencieuse. Elle
suivit les murmures jusqu'à une porte
fermée au bout du couloir.
Emma prit une profonde inspiration et ouvrit la porte. La pièce était vide, sauf pour un vieux rocking-chair placé près de la fenêtre. Alors qu'elle s'approchait, le rocking-chair se mit à bouger doucement, comme si quelqu'un venait de se lever.
Emma recula, terrifiée. Les murmures s'intensifièrent, se transformant en cris étouffés.
Elle retourna précipitamment dans sa chambre et ferma la porte à clé, son cœur battant la chamade. Elle tenta de se convaincre qu'elle avait imaginé les bruits, mais une peur sourde s'installait en elle .
Chaque nuit, les murmures devenaient plus distincts. Emma pouvait presque discerner des mots, des voix d'enfants riant et chuchotant. Parfois, elle entendait des pas légers dans le couloir, comme si quelqu'un courait dans la maison. Ces phénomènes inexplicables la rendaient de plus en plus nerveuse, mais elle attribuait tout cela à son imagination et à la vieille maison qui craquait.
Chapitre 3 : L'Apparition
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants, leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres
Chapitre 4: Le Journal de Grand-Mère.
Une nuit, alors qu'elle explorait le grenier,
Emma découvrit un vieux coffre verrouillé couvert de
toiles d'araignée.
En le forçant, elle trouva une collection de journaux intimes et de photographies anciennes, des lettres
jaunies. Les journaux appartenaient à sa grand- mère, relatant une histoire qu'Emma ignorait totalement. Sa grand-mère avait adopté deux enfants orphelins dans les années 1940. Mais les enfants, selon les écrits, niétaient jamais partis, contrairement à ce que l'on avait toujours cru. lls étaient morts dans des circonstances mystérieuses, et les journaux s'achevaient abruptement avec des pages tachées de larmes et de sang. Emma découvrit que sa grand-mère avait souvent écrit sur des phénomènes étranges dans la maison.
Les entrées parlaient de chuchotements nocturnes, de portes qui s'ouvraient et se fermaient toutes seules, et d'ombres mouvantes. Une page en particulier attira son attention : "Je les entends encore. Les enfants. lls ne me laissent pas en paix.
Le cœur d'Emma se serra. Sa grand-mère avait-elle été hantée par les mêmes voix qu'elle entendait maintenant ?
Sa grand-mère avait tenté de communiquer avec eux, sans
succès.
Emma devint obsédée par la maison cherchant des réponses dans chaque recoin.
Les voisins, lorsqu'elle les interrogea, devinrent étrangement silencieux à la mention de la maison. Une vieille femme lui confia finalement que les enfants avaient été retrouvés morts enfermés dans le sous-sol apparemment par leur propre mère qui avait perdu la raison. Leurs esprits n'avaient jamais trouvé le repos.
Chapitre 5: Les Échos du Passé.
Chaque nuit, les voix devenaient plus fortes.
Des ombres fugitives traversaient les couloirs, et des objets se déplaçaient d'eux-mêmes. Emma commença à voir les silhouettes des enfants,leurs visages pâles et leurs yeux vides de toute expression, apparaître brièvement dans les miroirs et les fenêtres.
Un soir, en se regardant dans le miroir de la salle de bain, Emma vit derrière elle un garçon et une fille, les mêmes qu'elle avait
vus dans les photos anciennes. Leurs visages étaient figés dans une expression de terreur. Lorsqu'elle se retourna, ils avaient disparu, mais elle sentit une main glaciale agripper son épaule.
Chapitre 6: La Descente dans la Folie
Un soir, après une longue journée de nettoyage et de rangement, Emma s'installa dans le salon avec un livre. Alors qu'elle lisait, elle sentit un courant d'air glacé.
Levant les yeux, elle aperçut une silhouette fugitive dans le miroir du salon. Une petite fille en robe blanche, les yeux vides, la fixait.
Emma se retourna brusquement, mais il n'y
avait personne. Son cœur battait la chamade. Elle décida de consulter les anciens journaux intimes de sa grand-mère qu'elle avait trouvés dans le grenier.
Chapitre 7 : La Terreur Nocturne
Cette nuit-là, les murmures reprirent de plus belle. Emma, déterminée à comprendre ce qui se passait, installa des enregistreurs dans toute la maison. Les sons capturés étaient effrayants: des voix enfantines suppliant de l'aide, des rires sinistres, et des bruits de pas rapides courant dans les couloirs.
Vers minuit, alors qu'elle réécoutait les enregistrements, un hurlement perçant retentit dans la maison. Emma se précipita hors de sa chambre, suivant le cri jusqu'à la salle de séjour. Là, elle vit une silhouette floue d'un enfant, ses yeux brillants de désespoir, fixant quelque chose derrière elle.
Emma se retourna lentement et vit une ombre noire, grandissant et se tordant
comme si elle cherchait à l'engloutir. Prise de panique, elle courut vers la porte d'entrée, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Les cris des enfants résonnaient tout autour d'elle, la harcelant.
Rêve :
.....un ancien autel, couvert de symboles occultes. Des bougies éteintes entouraient une photo des enfants. En observant l'autel, Emma sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et vit les enfants fantomatiques, leurs visages marqués par la douleur et la peur. Soudain, une voix caverneuse retentit : "Ils veulent être libérés."La voix semblait provenir de l'ombre qui la hantait depuis le début. Comprenant qu'elle devait aider les enfants à trouver la paix, Emma s'avança vers eux, mais tout à coup, les murs de la pièce commencèrent à onduler comme des vagues.
Les symboles sur l'autel se mirent à briller d'une lueur étrange et les enfants disparurent dans une brume évanescente.
Emma se sentit aspirée vers le sol, et la scène autour d'elle se dissipa, laissant place à une lumière blanche éclatante.
Elle se réveilla en sursaut, le cœur battant, dans son lit.
La chambre était plongée dans I'obscurité. Elle se demanda si tout cela nétait qu'un rêve, mais quelque chose en elle refusait de le croire. Cela semblait bien trop réel...
Alors qu'elle tentait de calmer sa respiration, des cris lointains et désespérés retentirent, semblant venir de l'extérieur de sa chambre. Emma frissonna. Les enfants
étaient-ils toujours là, quelque part attendant d'être libérés ? Elle se leva doucement, décidée à découvrir la vérité, les voix devinrent des cris perçants, résonnant à travers toute la maison. Emma descendit au sous-sol, une lampe torche à la main. .Elle découvrit une porte qu'elle n'avait jamais vue auparavant, scellée par des chaînes rouillées. Le sous-sol était froid et humide, et une odeur de moisi envahissait l'air Forçant la porte, elle entra dans une petite pièce où deux petits lits étaient encore dressés, comme un sanctuaire morbide. Au centre de la pièce, une silhouette sombre se tenait immobile.
Chapitre 8 : Le Face-à-Face Final
La silhouette se tourna lentement vers Emma, révélant le visage défiguré de sa grand-mère. "Tu ne devrais pas être ici" murmura la silhouette avec une voix rauque .
Les enfants apparurent de chaque côté, leurs yeux brûlant de haine et de douleur.
Emma se sentit paralysée par la peur. La silhouette de sa grand-mère avança lentement vers elle, tendant une main squelettique. Les enfants commencèrent à murmurer en même temps, leurs voix se mélangeant en une cacophonie de douleur et de terreur. La pièce se mit à tourner, et Emma sentit un froid glacial l'envahir.
Alors que la main squelettique effleurait son
visage, Emma sentit une douleur intense dans sa poitrine. Les murmures devinrent des hurlements, et tout devint noir.
Le lendemain, les voisins trouvèrent la maison déserte. Emma avait disparu sans laisser de trace. Les rumeurs coururent que la maison avait toujours été maudit, et que les esprits des enfants cherchaient à attirer les vivants pour les rejoindre dans leur souffrance éternelle.
Certaines personnes prétendirent avoir vu des lumières étranges et entendu des cris provenant de la maison pendant la nuit.
D'autres affirmèrent que la silhouette d'une jeune fille pouvait parfois être aperçue à la fenêtre, observant silencieusement les passants avec des yeux remplis de terreur.
Malgré les recherches intensives, Emma ne fut jamais retrouvée. Sa disparition devint une légende locale, et la maison resta inhabitée, hantée par les souvenirs de ceux qui avaient été piégés par les ombres. Les murmures des enfants résonnaient toujours dans les rêves des rares courageux qui osaient s'en approcher, leur rappelant que certaines portes ne devraient jamais être ouvertes.
.................................................
-Emily : pas mal, pas mal
- Alex, en roulant des yeux : "C'est sûr, tu ferais mieux de laisser ça aux experts."
Les histoires continuaient ainsi, chacun des amis tentant de surpasser l'autre avec des contes de fantômes plus extravagants et effrayants. La nuit avançait, et lambiance changea progressivement. Ce qui avait commencé comme une soirée amusante prit une tournure plus sombre.
Alors que les flammes du feu de camp vacillaient, et que les ombres dansaient autour d'eux, Alex repris la parole : "D'accord, à mon tour. Écoutez bien.
Histoire à suivre.....
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De neige et de miel .I
Résumé : Dans la paisible ville de Maplewood, Emma, une apicultrice en difficulté financière, retourne pour les fêtes de fin d'année. Confrontée à la perspective de perdre l'entreprise familiale, elle trouve du réconfort dans les vieilles traditions de Noël.
Warning : Aucun
Mots : 1348
Histoire totalement originale, ne pas copier ou traduire s'il vous plait.
Chapitre 1 : Retour à Maplewood
La nuit était tombée sur la petite ville de Maplewood, la neige recouvrant les rues étroites de son manteau blanc étincelant. Les lumières de Noël scintillaient joyeusement le long des trottoirs, créant une atmosphère chaleureuse et accueillante. Dans une vieille maison en briques rouges, Emma terminait de préparer ses bagages, se préparant mentalement pour son retour dans sa ville natale.
Elle avait toujours aimé Maplewood. C'était là qu'elle avait grandi, parmi les ruches de son père et les fleurs colorées de sa mère. Mais ces derniers temps, le destin semblait s'acharner contre elle. L'entreprise familiale de production de miel était en difficulté financière, et malgré tous ses efforts, Emma se retrouvait à court de solutions.
Pourtant, il y avait quelque chose dans l'air de Maplewood pendant les fêtes de fin d'année qui semblait apporter un peu de réconfort, même dans les moments les plus sombres. C'était comme si la magie de Noël enveloppait la ville entière, effaçant les soucis et les chagrins, du moins pour un temps.
Emma soupira en fermant sa valise, sachant qu'elle devait affronter sa famille avec les nouvelles peu réjouissantes sur l'entreprise. Mais en même temps, elle se réjouissait à l'idée de retrouver l'ambiance familiale et les traditions bien-aimées qui étaient une partie intégrante de Maplewood.
Le trajet en voiture jusqu'à Maplewood était calme, laissant à Emma le temps de réfléchir à sa situation. Elle se demandait si elle aurait dû accepter l'offre de rachat de l'entreprise par une grande société agroalimentaire. Cela aurait certainement résolu ses problèmes financiers, mais au prix de perdre l'héritage familial qu'elle chérissait tant.
À mesure qu'elle approchait de la ville, Emma sentit une boule se former dans sa gorge. Elle se demandait comment sa famille réagirait à la nouvelle de ses difficultés financières. Mais elle chassa ces pensées sombres de son esprit, se concentrant plutôt sur les souvenirs joyeux de Noël qui l'attendaient.
Lorsqu'elle arriva enfin à Maplewood, la ville était encore plus magnifique que dans ses souvenirs. Les maisons étaient décorées avec soin, chaque fenêtre illuminée par des guirlandes scintillantes et des lanternes festives. La place principale était ornée d'un grand sapin de Noël, dont les lumières colorées brillaient de mille feux.
Emma se gara devant la maison de ses parents et coupa le moteur, se laissant envelopper par le silence paisible de la nuit. Elle prit une profonde inspiration, puis rassembla son courage et sortit de la voiture, récupérant sa valise dans le coffre.
La porte d'entrée s'ouvrit avant même qu'elle ait pu sonner, révélant sa mère qui se tenait sur le seuil avec un sourire radieux.
"Oh, Emma, tu es enfin là !" s'exclama-t-elle en l'attirant dans une étreinte chaleureuse. "Quel bonheur de te revoir, ma chérie."
Emma se laissa aller contre sa mère, sentant les soucis de la journée fondre comme neige au soleil. C'était ça, la magie de Maplewood. Peu importait les difficultés auxquelles elle était confrontée, tant qu'elle était entourée de sa famille et de l'amour inconditionnel qui les unissait.
"Ça fait du bien d'être de retour à la maison," murmura Emma, se sentant soudainement émue par la familiarité réconfortante de son foyer.
Sa mère la relâcha et l'invita à entrer, refermant la porte derrière elles. À l'intérieur, la maison était décorée avec autant de soin que l'extérieur, chaque recoin étant orné de guirlandes, de bougies et de décorations festives.
"Ton père et ton frère sont dans le salon en train de préparer le feu de cheminée," déclara sa mère en l'entraînant à travers le hall. "Viens te réchauffer un peu avant le dîner."
Emma suivit sa mère dans le salon, où elle trouva son père et son frère en train de disposer des bûches dans l'âtre. Le feu crépitait joyeusement, répandant une douce chaleur dans la pièce. Son frère se leva et vint l'embrasser sur la joue.
"Salut, Emma, content de te revoir," dit-il avec un sourire sincère.
Emma lui rendit son sourire, sentant son cœur se serrer un peu plus. Elle savait qu'elle devrait bientôt leur annoncer la nouvelle sur l'entreprise, mais pour l'instant, elle voulait simplement profiter de l'instant présent, de la chaleur de sa famille et de l'esprit de Noël qui enveloppait la maison.
Le dîner fut un moment de retrouvailles joyeuses, rempli de rires et de souvenirs partagés. Mais malgré l'ambiance festive, Emma sentait le poids de ses préoccupations peser sur ses épaules. Elle savait qu'elle ne pourrait pas garder ses problèmes financiers cachés indéfiniment, mais elle n'était pas prête à gâcher l'atmosphère de Noël avec de mauvaises nouvelles.
Après le dîner, Emma se retrouva seule dans sa chambre, repensant à la journée qui venait de s'écouler. Elle se demandait comment elle pourrait annoncer la nouvelle à sa famille sans les inquiéter ni les attrister. Mais alors qu'elle se laissait submerger par ses pensées sombres, elle entendit soudain un bruit de pas dans le couloir.
La porte s'ouvrit pour révéler sa mère, qui se tenait sur le seuil avec une expression préoccupée.
"Emma, est-ce que tout va bien ?" demanda-t-elle doucement. "Tu as l'air soucieuse."
Emma se mordilla la lèvre inférieure, se demandant si elle devait partager ses préoccupations avec sa mère. Mais alors elle se souvint de tout le soutien et de l'amour que sa famille lui avait toujours apporté, et elle se sentit soulagée de pouvoir partager son fardeau.
"Je suis désolée, maman," commença-t-elle doucement, se sentant soudainement émue par la présence réconfortante de sa mère. "Les choses à l'entreprise ne vont pas très bien en ce moment. Nous avons du mal à joindre les deux bouts, et je ne sais pas quoi faire."
Sa mère s'approcha d'elle et prit ses mains dans les siennes, lui offrant un sourire encourageant.
"Chérie, tu sais que nous sommes là pour toi, peu importe ce qui se passe," dit-elle doucement. "Nous trouverons une solution ensemble, comme nous l'avons toujours fait."
Les larmes embuèrent les yeux d'Emma alors qu'elle sentait le poids de ses préoccupations commencer à se dissiper. C'était ça, l'amour inconditionnel de sa famille. Peu importe les défis auxquels ils étaient confrontés, ils les affronteraient ensemble.
"Merci, maman," murmura Emma, sentant un soulagement immense l'envahir. "Je ne sais pas ce que je ferais sans toi."
Sa mère lui offrit un sourire radieux et l'attira dans ses bras, la serrant contre elle avec force.
"Tout ira bien, ma chérie," murmura-t-elle doucement. "Nous sommes une famille forte, et nous surmonterons cela ensemble."
Emma se laissa aller contre sa mère, sentant un mélange de gratitude et d'amour l'envahir. Peu importe ce que l'avenir leur réservait, elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur sa famille pour la soutenir.
Alors que la nuit avançait et que les étoiles scintillaient au-dessus de Maplewood, Emma sentit un regain d'espoir l'envahir. Peut-être que les choses étaient difficiles en ce moment, mais elle refusait de se laisser abattre. Avec l'amour et le soutien de sa famille, elle trouverait un moyen de surmonter ses difficultés et de trouver le bonheur à nouveau.
Et qui sait ? Peut-être que cette période de Noël magique apporterait également de nouvelles opportunités et des rencontres inattendues. Après tout, dans une ville comme Maplewood, où les traditions et les miracles de Noël étaient monnaie courante, tout était possible.
Alors qu'elle se blottissait sous sa couverture, le cœur léger et l'esprit rempli d'espoir, Emma se laissa emporter par le doux murmure de la neige qui tombait dehors, sachant que peu importe ce que l'avenir lui réservait, elle avait sa famille à ses côtés et l'amour de Maplewood pour l'accompagner sur son chemin. Et peut-être, juste peut-être, quelque chose de merveilleux l'attendait au coin de la rue.
#romantic#original character#christmas#love#slow burn#original post#original story#fiction#creative writing#family#holidays#santa claus
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Les Étoiles et la Mer
Dans un monde où le ciel embrassait l’océan, les Étoiles étaient des jeunes filles célestes qui scintillaient de mille feux. Elles observaient la Mer, vaste et profonde, avec une curiosité insatiable. La Mer, quant à elle, était un jeune homme de caractère, dont les vagues reflétaient les humeurs changeantes. Chaque nuit, les Étoiles descendaient doucement vers la Mer, espérant effleurer sa…
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VISION ÉTONNANTE DU CIEL
Donné à ma sœur, Zipporah Mushala le 9/06/16
Dans une vision de la nuit, le Seigneur m'a permis de voir un de ses serviteurs monter au ciel.
Cet enfant de Dieu était un chrétien normal comme vous et moi.
Il croyait en la sainteté et ne se contentait pas d'y croire, il la pratiquait.
Jacques 1:22 dit : "Mettez la parole en pratique, et ne vous bornez pas à l'écouter, ce qui vous induirait en erreur."
Si nous entendons mais ne faisons pas, nous n'irons pas au Ciel.
Galates 6:7 dit aussi : "Ne vous laissez pas tromper : On ne se moque pas de Dieu. L'homme récolte ce qu'il a semé."
Le Seigneur m'a dit que cette femme pratiquait la sainteté et la soumission à Dieu dans la prière.
Elle pratiquait la sainteté guidée par le Saint-Esprit et non la religion.
J'ai vu son âme entrer dans le monde spirituel.
Lorsque j'étais dans le monde spirituel avec elle, je voyais tout ce qu'elle voyait et ce qui lui arrivait.
Je l'ai vue monter au ciel à toute vitesse et l'enfer était bien en dessous d'elle.
J'ai vu le gouffre de l'enfer noir et grand ouvert, mais c'était comme s'il y avait une séparation invisible entre le ciel et l'enfer.
J'ai immédiatement su dans mon esprit qu'il était impossible de traverser ce qui séparait le Ciel et l'Enfer et j'ai immédiatement su qu'elle n'irait jamais en Enfer (Luc 16:26).
J'ai versé beaucoup de larmes de joie quand j'ai vu cela. Les larmes n'ont cessé de couler.
Quand vous êtes sur terre et que vous êtes un vrai chrétien, vous ne le savez pas mais Dieu a assigné de nombreux anges pour vous garder et vous protéger.
J'ai vu ce qui ressemblait à une armée d'anges monter au ciel avec cette femme.
Leurs vêtements étaient en or étincelant et ils avaient des boucliers et des épées à la main.
Leur travail sur terre était terminé et ils l'avaient ramenée saine et sauve à la maison.
Lorsqu'ils sont arrivés aux portes du Ciel, les portes nacrées et étincelantes se sont automatiquement ouvertes au maximum pour les accueillir !
J'ai vu les mots "Bienvenue au Royaume des Cieux" écrits sur le dessus.
La Bible dit : "Cherchez et vous trouverez". Si vous cherchez le paradis, vous le trouverez et si vous cherchez l'enfer par votre style de vie, vous le trouverez et vous serez accueillis quel que soit l'endroit où vous irez.
J'ai vu l'un des anges qui ressemblait à leur chef pousser un grand cri qui s'est répercuté dans tout le ciel en disant : "Un autre guerrier puissant est rentré à la maison ! "
J'ai vu Jésus se précipiter vers les portes du Ciel, des larmes de joie coulant sur ses vêtements.
Il avait les bras grands ouverts.
Je vous le dis aujourd'hui, si vous vous languissez de Jésus sur terre, il sera le premier à vous accueillir au Ciel ! Il t'aime tellement.
Jésus l'a serrée dans ses bras et j'ai vu que tout son corps était secoué par de grands sanglots de joie et il lui a dit : "Merci d'être venue à la maison !
Je n'ai pas pu m'en empêcher et j'ai commencé à louer le Seigneur.
Immédiatement après que Jésus l'ait serrée dans ses bras, le Ciel tout entier a éclaté de joie.
C'était comme s'il y avait un protocole dans le ciel et qu'ils avaient tous attendu que le Sauveur l'accueille en premier.
Littéralement, tout était en fête au Ciel, y compris les rues d'or.
C'était comme si les rues étaient vivantes !
J'ai vu les rues d'or scintiller en signe de célébration !
Quand elles scintillaient ainsi, elles produisaient un son d'applaudissements comme celui de beaucoup de gens qui applaudissaient !
Les rues d'or n'étaient pas immobiles, mais elles se déplaçaient doucement comme des vagues d'eau paisibles et je ne voyais même pas où elles s'arrêtaient.
Les rues d'or ne sont pas comme vous les imaginez.
Elles étaient transparentes comme du verre, vivantes et pourtant solides !
Je voyais de l'herbe et des fleurs qui étaient sur le sol, mais les rues d'or étaient comme suspendues un peu plus haut que le sol, mais je ne voyais pas ce qui les suspendait.
Quand j'ai marché sur les rues d'or, elles m'ont souri comme si elles étaient très heureuses !
J'ai vu deux aigles qui avaient l'air puissants et qui avaient les ailes déployées vers l'arrière comme s'ils étaient prêts à décoller.
Ils se tenaient sur ce qui ressemblait à des lampadaires, se faisaient face et criaient d'une voix puissante en louant le Seigneur !
Je me suis dit : "Quoi ? un aigle peut louer le Seigneur ?".
Il n'y a pas d'autre façon de décrire le ciel !
C'est pourquoi la Bible dit : "Aucun œil n'a vu, aucune oreille n'a entendu, et aucun esprit n'a imaginé ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment".
Nos esprits humains ici sur terre sont trop petits pour imaginer les gloires du Ciel.
La femme regardait autour d'elle et ouvrait la bouche pour parler, mais aucun mot ne sortait.
Elle était totalement sans voix !
C'était plus que ce qu'elle avait espéré, imaginé et attendu.
Je l'ai entendue penser : "Si seulement les gens sur terre pouvaient voir cela, ils ne s'inquiéteraient pas du tout !
Elle s'est agenouillée et a commencé à verser des larmes de gratitude et à louer le Seigneur.
Les anges qui lui avaient été assignés sur terre se tenaient tous autour d'elle.
Tout dans le ciel était en fête pour accueillir cette femme venue au Ciel !
J'ai vu la petite herbe très verte se balancer.
Elle semblait vivante et elle souriait et louait le Seigneur et j'ai vu les fleurs très brillantes qui louaient toutes le Seigneur.
Les fleurs souriaient et certaines versaient des larmes de joie.
J'étais surpris qu'une fleur puisse produire des larmes !
Lorsque la larme a atterri sur le sol, une autre fleur a poussé au même endroit ! Elle a immédiatement grandi pour atteindre la même taille que les autres.
J'étais surpris et le Seigneur m'a regardé en souriant.
Il a dit : "Tout ici est vie ! il n'y a que joie et vie ici et rien ne meurt, pas même les plantes !
Le Seigneur était très beau.
Il avait une robe blanche et un tissu rouge sur une épaule.
Il m'a encouragé et m'a dit : "Rien de ce que tu fais n'est vain, la sainteté n'est pas vaine et chaque petite chose que tu fais à cause de la sainteté sera récompensée".
Il m'a dit : "Dites à mes enfants que tout ce qu'ils font n'est pas vain".
La vie et la joie que vous n'avez jamais imaginées vous attendent au paradis.
C'est pourquoi Jésus a dit dans la Bible : "Je suis le chemin, la vérité et la vie".
S'il est votre style de vie ici sur terre, il sera votre vie même après la mort.
Tout est plus réel au paradis.
C'est comme si vos sentiments avaient été renforcés.
Les couleurs sont plus vives, vos sens sont plus aiguisés, y compris votre ouïe et votre vue et le niveau auquel vous ressentez la joie !
Je pouvais ressentir tout ce qu'ils ressentaient.
Même les demeures transparentes se déplaçaient d'un côté à l'autre en célébrant !
C'était comme si elles étaient vivantes elles aussi ! J'ai vu un ruisseau d'eau cristalline et les petits poissons qui s'y trouvaient ont ouvert la bouche et ont commencé à louer le Seigneur pour avoir sauvé la femme.
Toute l'attention du ciel était tournée vers elle et personne n'était trop occupé.
J'ai vu les saints, aux visages brillants et étincelants comme les anges, courir pour l'accueillir.
Ils se ressemblaient tous et leurs visages étaient pleins de gloire ! Ils ressemblaient aux Anges et ils avaient tous le même âge, entre 20 et 25 ans.
La Bible dit que nous serons comme les Anges au Ciel.
Je savais qu'il y avait des gens de tous les âges, y compris le prophète Isaïe.
J'ai également vu trois personnes que j'avais personnellement connues dans la vie réelle.
Je vous le répète, il est impossible de décrire ce que j'ai vu et ressenti si vous ne le voyez pas vous-même.
C'est un endroit où Dieu, le créateur du ciel et de la terre, vit.
Il t'aime et il veut que tu vives avec lui pour toujours.
Tout ce que tu dois faire, c'est obéir et le Saint-Esprit te guidera.
Le Seigneur m'a dit que ce qu'il m'avait montré n'était qu'un aperçu du paradis.
Imaginez, ce que j'ai vu n'est qu'un petit bout. Cela semble impossible à l'esprit humain, mais souviens-toi qu'aucun esprit humain n'a la capacité d'imaginer les gloires du Ciel.
Il n'est pas étonnant que le diable essaie d'influencer les gens avec les choses du monde.
Tant d'autres choses, invisibles, nous attendent.
Cette expérience est un encouragement pour vous et moi à persévérer dans la voie de la justice, car le Père attend que nous vivions avec lui pour l'éternité.
Par: Rachael Abigail Mushala Chisulo
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La ferme jaune et la mer bleue.. la baie et le ciel scintillaient ✧˚ · .
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Hier midi mon chéri est venu manger à la maison et je suis trop trop trop contente parce que ça s'est HYPEEEER bien passé, tout le monde l'adore et lui aussi alors c'est vraiment trop cool
Le soir on est rentrés chez lui (c'était rigolo, j'avais l'impression d'être dans un film, d'avoir 25 ans et de faire le classique repas de dimanche midi avec la famille pour ensuite faire le debrief dans la voiture) et il m'a invité parce qu'il voulait trop trop me faire goûter les burgers du Cheesy dream, alors du coup on a aussi été chez Alan et je nous ai pris une ou deux bières chacun et une bouteille de soho pour la soirée
On a mangé en amoureux devant American gods et c'était trop trop bon
Petit couple de vieux quand dans la soirée on est restés plus d'une demie heure à la fenêtre à regarder un contrôle de police, des vraies commères (verdict : 6 mois de retrait de permis et 6 points en moins ???)
Ce matin c'était trop chouette aussi, je me suis préparée etc pendant qu'il faisait dodo mais au final j'avais pas cours donc je suis rentrée faire dodo avec lui
J'ai voulu sécher le cours de linguistique mais enfait la prof était pas là, j'étais trop heureuse
TD de civi, on a regardé des lives des Beatles c'était génial et après ça je suis rentrée voir mon amoureux, encore hehehe
Il était surpris de me voir si tôt mais il était heureux. On s'est motivés et je l'ai emmené faire des courses a aldi parce qu'il avait besoin de reprendre un gros sac de croquettes pour le gros bébé
Enfait on s'est arrêté chez le fleuriste avant et il a acheté une calathea white fusion, il faut qu'on lui trouve un nom d'ailleurs, mais du coup c'est notre plante a nous et ça m'a rendu trop heureuse (surtout que je veux cette plante depuis super longtemps hahaha)
Ensuite, aldi, et LAAAAA... On s'est fait plaisir 😭 après aldi on est passé acheter deux baguettes et en rentrant on a fait un méga gouter
Un goûter a base de
Cancoillotte
Mont d'or
Baguette croustillante
Jambon fumé
Pâtes de fruits
POUILLY FUMÉ ???
C'était absolument formidable et génialissime, nos yeux a tous les deux scintillaient de bonheur hahaha
Cet après-midi il a commencé à évoquer de façon très sérieuse l'idée que j'amène beaucoup d'affaires
Et que par conséquent
On vive ensemble
Tout ce qui se passe me paraît surréaliste tellement on est heureux ensemble
Et puis
C'est aussi tous les petits gestes qui comptent tellement
Il m'a acheté une brosse à dents exprès pour que j'ai toujours la mienne dans sa salle de bain
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Chapitre 74 : L'inavouable incident partie 1
C'était juste au cas où vous auriez besoin d'un peu de compagnie. Ajouta-t-il maladroitement, se sentant vulnérable en exposant son désir de se rapprocher d'elle.
Parker observa son partenaire avec un air amusé, un sourire en coin éclairant son visage. Elle déclara avec une certaine légèreté dans la voix :
Tout compte fait, pourquoi pas. Suivez-moi, ce n'est pas très loin d'ici.
Quelque peu surpris par son acceptation, le jeune homme sentit une bouffée de chaleur monter en lui, mélange d'excitation et d'appréhension, alors qu'il acceptait de l'accompagner.
Parker prit la direction du bar le plus proche de la ville. Le Mirage. La jeune femme avait souvent l'habitude d'y aller en secret. Surtout quand son moral était au plus mal. Ils entrèrent à l'intérieur puis s'approchèrent du comptoir pour commander deux bières. L'endroit était plutôt cosy et chaleureux, décoré avec des lumières tamisées et des affiches de films policiers. Il y avait une ambiance détendue et conviviale, avec de la musique jazz en fond sonore.
Vous avez l'air de bien connaître cet endroit. Ça vous prend souvent ? Demanda-t-il avec un intérêt sincère, curieux de découvrir cette facette d'elle qu'il ne connaissait pas encore.
Tout dépend de mon humeur. J'ai besoin de me vider l'esprit en ce moment. J'ai rencontré pas mal de monde ici. Mais je n'ai pas encore trouvé la perle rare, malheureusement. Dit-elle, une pointe de tristesse dans la voix. Ses yeux se voilèrent un instant, révélant une solitude qu'elle peinait à dissimuler.
Il ne put s’empêcher de ressentir de la peine pour elle, réalisant combien elle souffrait de la solitude derrière son masque d’assurance.
Vous semblez souffrir, Parker. Vous voulez en parler ? Qu'est-ce que je pourrais faire pour vous aider ? Demanda-t-il avec douceur, espérant pouvoir alléger son fardeau.
Arrêtez ça tout de suite ! Je n'ai pas besoin de votre aide, ok ? Encore moins venant de vous. Nous sommes de simples collaborateurs, je vous rappelle. Qu'espérez-vous être de plus ? Répliqua-t-elle avec véhémence, sa voix se brisant sous le poids de la colère et de la douleur refoulées.
Je ne sais pas, je pensais qu'avec le temps, vous m'auriez un peu plus estimé. Dit-il. Vexé par sa réaction, son cœur se serrant d’une déception qu’il n’aurait jamais osé exprimer.
Parker lui ria au nez, un rire amer, comme pour se protéger de sa propre vulnérabilité.
Non, sérieux ? Vous vous faites des idées, chéri. J'hallucine. Je reviens, faut que j'aille pisser. Dit-elle en se levant brusquement, se dirigeant vers les toilettes pour échapper à cette confrontation émotionnelle.
Très remonté, le jeune homme sentit une détermination nouvelle s'emparer de lui. Il la suivit, bien décidé à obtenir des réponses. Lorsqu'elle sortit des toilettes, il l'attendait, le regard résolu.
Vous n'irez pas plus loin avant d'avoir réglé ça. Dit-il en lui bloquant le passage, sa voix ferme et ses yeux brûlant de détermination.
Parker le fixa, interloquée, mais aussi intriguée par cette audace inattendue.
Je peux savoir ce que vous faites ? Je vous rappelle que nous sommes dans les toilettes des femmes. Qu'est-ce que vous comptez faire au juste ? Allez-y, lâchez-vous, c'est le moment ! Répliqua-t-elle avec une suffisance feinte, espérant regagner le contrôle de la situation. Mulder se rapprocha d’un pas, réduisant la distance entre eux.
À quoi ça rime tout ça ? Qu'est-ce que vous insinuez ? Demanda Mulder, sa mine contrariée trahissant la confusion et la douleur qu’il ressentait, ses yeux s’attardant accidentellement sur les lèvres de la jeune femme avant de revenir à son regard.
Elle s’adossa au mur, se mordillant inconsciemment la lèvre inférieure, ses yeux scintillaient d’une lueur provocante :
Vous avez très bien compris, je crois. Surprenez-moi, chéri. Vous mourez d'envie de le faire, n'est-ce pas ? Ses mots flottaient dans l’air, chargés de sous-entendus, comme une invitation à franchir des limites.
Mulder se figea, choqué par ses propos. Son cœur battait à tout rompre, tiraillé entre la colère et l'incompréhension. L’audace de Parker l’ébranlait, mais une part de lui ne pouvait ignorer l'adrénaline qui courait dans ses veines.
Qu'est-ce qui vous prend ? Vous êtes dingue ? Vous n'avez visiblement aucune estime pour moi et vous avez le culot de me demander de… C'est encore un de vos jeux pervers, c'est ça ? Pardonnez-moi, mais vous avez réellement un problème décidément. S'indigna-t-il, sa voix tremblante d’une rage impuissante.
Parker semblait se délecter de la réaction de son partenaire. Elle éprouvait une satisfaction malsaine à le voir dans tous ses états, se délectant de sa vulnérabilité. Elle poursuivit, en tentant de ne rien laisser paraître :
Vous n'êtes qu'un dégonflé, agent Mulder. Pas étonnant que vous n'ayez personne dans votre misérable vie de parfait ringard.
Ces dernières paroles firent vriller le jeune homme. Une vague de colère brûlante le traversa, et en un instant, il se rapprocha d'elle, son corps presque plaqué contre le sien, emprisonnant Parker contre le mur. Sa main droite frappa à côté de sa tête, rendant leur proximité encore plus étouffante. L'espace entre eux était chargé d'une tension qui enflammait l'air :
Répétez ce que vous venez de dire ? Vous êtes allée beaucoup trop loin, Parker. Je vous interdis de me parler comme vous le faites ! Vous ne savez rien de moi ! S'exclama-t-il, le regard noir. Il semblait fou à présent, dépassé par l’émotion.
Parker, toujours coincée contre le mur, sentit une chaleur dangereuse monter en elle, son corps répondant instinctivement à la proximité enfiévrée de Mulder. Un éclat de triomphe passa dans son regard. Elle avait réussi. Mulder était hors de contrôle, exactement comme elle l’avait voulu. Un sourire effleura ses lèvres tandis que ses yeux s'attardaient sur ceux de Mulder, avant de murmurer doucement, presque comme une provocation ultime :
Vous avez l'air furax. Ça me rappelle des souvenirs. Vous vous rappelez du motel ? Sa voix était empreinte d’un certain sadisme, se délectant de la rage qu’elle avait provoquée.
Ça vous excite, hein ? Vous aimez me faire perdre patience. Vous devriez faire soigner cette obsession, Parker.
Menaça Mulder, son visage presque collé au sien, la colère dans les yeux. Leurs regards s'accrochèrent, étincelants d’un mélange de désir et de haine, la tension atteignant son paroxysme. Chaque fibre de leur être était en guerre contre l’autre, cherchant à dominer, à briser l’équilibre fragile de ce jeu malsain.
Parker mordit sa lèvre inférieure avec une mixture de frustration et d’excitation. Puis, contre toute attente, elle se redressa légèrement et, dans un geste soudain et passionné, pressa ses lèvres contre les siennes. Le baiser fut brutal, dévorant, comme si elle voulait consommer cette tension qui les consumait tous les deux depuis trop longtemps. Mulder resta figé, la brûlure du contact le paralysant d'abord, avant qu'une chaleur féroce ne monte en lui.
Puis en un éclair de défi et de désir inavoué, il répondit, ses lèvres venant à la charge, avec une intensité dévastatrice. Il ne se contenta pas de subir ce baiser : il le rendait avec une fougue provocatrice, cherchant à lui faire payer l’audace de ce geste.
Leurs lèvres se heurtaient avec une ferveur sauvage, se cherchant, se dévorant dans une danse sensuelle et haletante, où chaque mouvement trahissait la lutte entre leur désir et la colère qui bouillonnait en eux. Leurs baisers étaient vifs, désordonnés, presque désespérés, se dérobant aussitôt qu'ils se trouvaient, comme s’ils savaient qu’aller plus loin risquait de les réduire en cendres. Parfois, ils s’arrêtaient un instant, leurs lèvres à peine séparées, juste assez pour laisser échapper un souffle tremblant, avant de se retrouver à nouveau avec une intensité dévorante, chaque mouvement étant une attaque et une reddition simultanées. Leurs respirations s'entremêlaient, se transformant en un rythme frénétique. Chaque mouvement de leurs lèvres, chaque échange de souffle, était une bataille pour le contrôle, une tentative désespérée de canaliser cette attraction insatiable. Par moment, leurs baisers devenaient plus fugaces, presque violents, comme des éclats de rage contenue, pour ensuite s’étirer en une danse plus sensuelle, plus lente, mais tout aussi chargée. Parker, avide de domination et de défi, glissait lentement ses lèvres sur les siennes, effleurant chaque contour comme pour le torturer avant de l'embrasser avec une insistance presque cruelle. Ce n'était pas de la tendresse, mais une démonstration de pouvoir, chaque baiser un geste affirmant sa prise sur lui. Mulder, ivre de cette provocation, capturait chaque mouvement avec une réactivité provocatrice, ses lèvres s'ouvrant, se dérobant parfois, avant de revenir avec une ardeur presque punitive, comme un duel où chacun cherchait à marquer son territoire. Les doigts de Mulder glissèrent le long du mur, cherchant un point d'ancrage pour se retenir de la dévorer totalement. Ses jointures blanchirent, crispées contre la surface rugueuse, dans un effort désespéré pour ne pas céder entièrement à cette rage dévorante. De son côté, Parker laissait ses mains errer sur le mur, l'effleurant, luttant contre l’envie irrésistible de le tirer encore plus près d’elle, de se laisser totalement aller à cette tension qui les consumait. Pourtant, plus ils se cherchaient, plus la passion et la rage s’entremêlaient dans une danse violente et enivrante. Le baiser se fit plus féroce, plus exigeant, devenant une danse de domination, où chacun cherchait à prendre le dessus, à imposer leur volonté tout en s'abandonnant à l’autre. Ils alternaient entre des pauses haletantes où leurs fronts restaient proches, leurs souffles mêlés, et des éclats de passion où leurs lèvres se heurtaient violemment, se cherchant, se fuyant. C'était un jeu de duel brûlant et dangereux, où la chaleur de leur corps révélait une lutte pour le pouvoir. Malgré l’ardeur, derrière chaque geste, grondait une rage sourde, une haine dirigée autant contre l’autre que contre eux-mêmes pour avoir cédé à cette tentation dévorante, qui les détruisait un peu plus chaque jour. Submergé par l'intensité de la situation, Mulder, à bout de souffle, sentit sa raison vaciller, il rompit brusquement le contact. Leurs lèvres se séparèrent avec une dernière caresse brûlante. Il recula soudainement, son regard encore embrasé par une passion qu’il ne pouvait plus ignorer, mais qu’il tentait désespérément de contrôler.
Putain ça suffit ! Lâcha-t-il, la voix rauque, le souffle court, ses mots teintés de reproche, autant envers elle qu’envers lui-même.
Parker resta là, désorientée, son cœur battant à tout rompre, un mélange de surprise, de frustration, et de désir non assouvi visible dans ses yeux. La chaleur de leurs lèvres, encore vivace sur les siennes, la laissait pantelante, consciente que ce baiser n’avait fait qu’attiser les flammes de leur attirance dangereuse. Sa gorge se serra alors qu’elle sentit une vague de chaleur se diffuser en elle, un mélange grisant de culpabilité et de satisfaction. Elle n’avait jamais voulu aller aussi loin, mais l’intensité de la réaction de Mulder… elle n’avait pas pu résister.
Je voulais juste... vous donner une bonne leçon de respect, c'est tout... Pensez ce que vous voulez mais ce n'est pas ce que vous croyez... Ajouta-t-il, sa voix tremblante. Il peina à trouver les mots, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. Il reprit son souffle, conscient de la portée émotionnelle du moment. Incapable de rester plus longtemps dans cette proximité qui menaçait de le consumer, il s'éloigna d’un pas rapide, laissant Parker seule, encore vibrante de cette tension irrésolue.
La jeune femme n'avait toujours pas bougé. Elle dégagea d'une main ses cheveux vers l'arrière avec une fierté retrouvée. Un mélange d'euphorie et de frustration l'envahissait. Elle ne s’était jamais sentie aussi vivante depuis longtemps, malgré la prise de conscience qu’elle était allée trop loin. Les frissons parcouraient son corps alors qu'elle savourait cette première victoire sur elle-même, déterminée à ne pas s’arrêter là.
De son côté, Mulder se sentait complètement perdu. Le regret et la honte commençaient à envahir son esprit alors qu’il réalisait qu’il venait de se piéger dans un jeu pervers dont il ne pouvait pas sortir indemne. Le plaisir qu'il avait ressenti le dérangeait profondément, le conduisant à une profonde introspection. Il se méprisait pour avoir pris plaisir dans une situation aussi compliquée et émotionnellement chargée.
L'agent Scully l'avait rejoint un peu plus tard dans la journée. Mulder était encore dans son bureau à tenter de se concentrer sur son travail. Sauf que ses pensées étaient toujours fixées sur ce malencontreux incident avec Parker. Ce qui redoubla son irritabilité. En voyant son partenaire, Scully compris tout de suite que quelque chose cloché.
Mulder ? Est-ce que ça va ? Demanda-t-elle d'une mine contrarié.
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Evocation
Elle entra discrètement. Cependant, elle était attendue car la foule s’écarta sur son passage, formant un couloir jusqu’à l’autel. Ils étaient nombreux à être venu. Ils avaient répondu à l’appel de leur maitre. Ils baissèrent les yeux pour éviter de croiser son regard. Pourtant, elle cachait la tête sous une capuche noire, continuité de sa longue cape. Elle marcha lentement, au rythme de sa respiration. Les gens murmuraient un refrain dans une langue qu’on pensait disparue à jamais.
Le carrelage refroidissait ses pieds nus. Elle approcha de la table sur laquelle douze bougies brulaient. Six autres de chaque côté scintillaient au souffle provoqué par sa bure. Soudain, l’assemblée se mit à prier. La salle se remplit de leur plainte grave. Elle attendit qu’un prêtre approchât. Puis, elle leva les yeux pour découvrir un tableau aux contours magnifiques. Il racontait la vie de ce roi qui accéda à l’immortalité en offrant son âme aux maitres des enfers.
La foule continuait de chanter sur le même rythme. Elle laissa glisser sa cape, dévoilant d’abord de longs cheveux bouclés, puis des épaules solides à la peau douce, ensuite un corps fin. Sans arrêter leur chant, certains hommes admirèrent ses fesses fermes et rebondies. Ils baissèrent très rapidement la tête afin de ne rien montrer de leur curiosité. Car telle est la coutume, celui qui transgresse les règles aura les yeux crevés et la langue coupée.
Le manteau noir s’affaissa à ses chevilles. Elle attendit les mains ballant le long des hanches. Elle inspira, s’abreuvant des lamentations répétées de la foule. Deux autres prêtres habillés de bure à la tête encapuchonnée, approchèrent. Ils se positionnèrent de chaque côté de la jeune femme. Les personnages de la gravure semblèrent remuer. Elle distingua le dieu-roi dont le regard prenait petit-à-petit la couleur de la braise. Lentement, sa bouche formait un sourire semblable à un horrible rictus. Le premier religieux tendit la main droite levant l’index. Il fit un signe. L’assistance se tut immédiatement.
- Ba’al Hammon, dieu des dieux, roi des roi ! Nous t’implorons d’accepter cette offrande afin de nous permettre de ressusciter Tanit, celle qui régna à tes côtés, lança-t-il.
Il avança vers l’autel et prit un poignard posé au milieu des bougies. A ce moment, les deux autres prêtres empoignèrent la belle par les bras. Elle se laissa faire avant de fermer les yeux et de lever la tête. L’augure chuchota un nouveau chant repris en chœur par l’assemblée. Il caressa la peau de la jeune femme avec le bout du poignard, formant un dessin ressemblant à un triangle avec un trait et un cercle au sommet. Elle frémit mais resta debout, et ne chercha pas à fuir. Ensuite, il caressa de sa main, son cou offert. Le groupe présent chantonna de plus en plus vite, de plus en plus fort. Tout à coup, il leva le couteau avant de l’enfoncer brutalement dans la carotide de la sacrifiée.
Elle se mit à révulser. Ses mots s’étouffèrent dans son propre sang qui la quittait aussi bien intérieurement qu’extérieurement. Un filet se projeta sur la tunique de son agresseur. Toutefois, son corps ne tomba pas, retenu par les bras des deux autres chamans. L’assemblée continua de chanter.
- Tu ne nous trompes pas ! Tu tiens tes promesses. Tu fais honneur à nos besoins. Alors, je te demande d’accepter cette offrande afin de faire revenir Tanit, la bien aimée.
Juste après ses propos, le prêtre enfonça la pointe du poignard dans le ventre encore chaud de la morte. Il fit une plaie si grande qu’il put enfoncer sa main et arracher le cœur. Dès lors, il approcha du mur et colla l’organe encore plein de sang sur le visage peint du roi. Celui-ci absorba comme par magie, le liquide chaud pressé par la main criminelle. L’assemblée ne chantait plus mais hurlait le nom de Ba’al.
La figue du roi sur le tableau continua de sourire méchamment. Soudain, le prêtre crut voir ses yeux bouger. Il inspira fortement, frotta ses mains sur ses joues et chanta en phénicien.
- Qui es-tu misérable mortel pour m’appeler ?
Ils arrêtèrent de chanter et levèrent les yeux vers la femme qui, pourtant morte, venait de parler. Les deux sbires lâchèrent ses bras. Elle avança d’un pas vers le prêtre, ému devant tant de beauté. Il s’agenouilla et proclama qu’elle était la plus grande des déesses. Tanit défia le public avec ses pupilles devenues rouge. Elle marqua un temps avant de répéter sa question. Sentant son agacement, le prêtre répondit :
- Nous te prions d’apporter la fertilité dans le ventre de nos femmes, la fortune et la victoire à nos hommes. Aussi, nous te demandons d’accepter nos offrandes pour ta gloire.
La foule s’écarta de nouveau formant un long couloir. Tanit observa dans un silence absolu la venu d’une colonne. Alignés deux par deux, une dizaine d’enfants approchait lentement. Le drap noir attaché à leur petit corps les recouvrait de la tête au genoux. La déesse sourit, elle passa la langue sur ses lèvres rougie par le sang. Puis, elle attendit que les enfants qu’on ne pouvait reconnaitre, soient sacrifiés les uns après les autres. Ils furent égorgés sous les yeux de l’assemblée, de leurs pères et leurs mères, par les prêtres qui les accompagnait.
Le sang coula sur le sol jusqu’à la déesse. Elle se baissa, posa la main dans la rigole, et lécha le liquide toujours chaud avant de caresser ses seins jusqu’à les colorier en rouge. Ensuite, elle hocha la tête en direction du principal religieux avant de tomber brutalement sur le sol. Tinat venait de retourner chez les dieux.
Dehors, une immense foule regardait en hurlant la statue d’un dieu rappelant Ba’al Hammon. Elle salua les enfants encapuchonnés qu’on posait les mains immenses de la statue. Puis, d’un coup, à l’aide de chaines, elles remontèrent jusqu’à sa gueule grand ouverte, projetant le gamin dans un feu entretenu par des gardes. Le peuple acclama ces sacrifices, même s’il s’agissait de ses propres enfants. Partout, dans les rues, dans les temples, on évoquait les dieux en organisant des sacrifices d’esclaves et d’enfants.
Hors des murs, les légionnaires écoutaient les cris hystériques de ceux qu’ils assiégeaient. Voilà six mois qu’ils attendent la chute de la cité. Elle doit bientôt tomber, surtout depuis qu’ils ont détruit l’aqueduc menant l’eau potable. Les romains auront enfin gagné cette satanée guerre. Mais quelque-chose tracassa leur général. Il observa le ciel. Pour la première fois depuis longtemps, et contrairement à la période climatique du moment, des nuages noirs apparurent. Deux heures plus tard, la pluie tomba abondamment. L’armée romaine se trouva embourbée dans son propre camps. Le moral baissa en pensant que les cuves, les puits se remplissaient, rallongeant le siège de quelques mois.
Les sacrifices durèrent jusqu’à la nuit. Tout à coup, le silence inquiéta les sentinelles romaines. L’une d’elle n’entendit pas son meurtrier. Soudain, un cri, le son d’un cor et l’armée carthaginoise se précipita dans le camps encore endormi des soldats de Rome. Le massacre suivit la surprise. Les guerriers assiégés se déchainèrent sur leurs assiégeurs ; le sacrifice de leurs enfants fut accepté par leurs dieux. Ils remportèrent leur plus belle victoire. Ils rapportèrent chez eux les richesses accumulées par l’envahisseur. Et ils fêtèrent la fin du siège, en s’oubliant dans les bras de leurs femmes bénies par la déesse de l’amour.
Alex@r60 – juillet 2022
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┃ Puis-je te caresser ?
「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁𝚂 」 ▹ Gorou
─ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ 𝚁𝙴𝙰𝙳𝙴𝚁 ▹ ♀ Féminin
─ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Caresse | Confort | Crush réciproque | Flirt | Post Escapade | Thomas a un esprit perverti
─ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ R.A.S
Note ▹ Je vous souhaite à tous et à toutes beaucoup de chance pour que Gorou arrive jusqu'à chez vous. Ce One-Shot a été fait dans le but de vous porter chance !
─ " Que se passe-t-il (T/P) ? "
Sa voix te sortit de tes pensées, tandis que tu reposais le pinceau recouvert d'encre noir confortablement établie dans ta main sur le kotatsu du salon de thé. Ton regard baissé sur ton action, évitant de mettre de l'ancre de partout, se redressa vers les prunelles lagons du général en face de toi. Il te fixait sans détourner ne serait qu'un instant son regard, son oreille gauche s'agitant légèrement sur le haut de sa tête, tandis que sa douce queue caressait avec lenteur le tatami sur lequel vous êtes tous les deux assis. Il te fallu un moment pour réorganiser tes esprits, alors qu'en face de toi, le pauvre Gorou essayait de comprendre tes pensées sans jamais y mettre le doigt dessus.
─ " Je repensais aux paroles de Yae. "
Une voix étranglée te répondit, alors qu'un frémissement traversa tout le corps du jeune homme en face de toi. Sa queue balaya plus vite derrière lui, alors que la chaleur lui montait doucement aux joues. De la gêne ? Sans aucun doute. Mais au creux de son estomac se logeait une certaine angoisse des prochains mots qui allaient sortir d'entre tes lèvres. Appréhendant, ses oreilles se tordirent tandis que son regard lagon autre fois vif, partait sur le côté fixant un objet derrière toi.
─ " Aurais-tu voulu que je caresse tes oreilles et brosse ta queue ? " Une explosion de gêne se rependit sur tes joues et les siennes à ses mots. " Je suis désolée, oublies ce que j'ai dit ! Je ne savais pas où j'avais la tête ! "
─ " Oui. " Un simple mot qui ferma rapidement ton clapet, tandis que tu le fixais de tes grands yeux. " Je pense qu'il est trop tard pour dire le contraire... " Murmura-t-il perdant toute l'assurance dont il avait toujours fait preuve en face de toi et des autres. " Je ne sais pas com- "
─ " Je veux le faire. "
Ton excitation était sans appel. Si tu aurais pu te lever, tu l'aurais fait sans aucun problème. Ton regard lui était à couper le souffle, tes magnifiques yeux (C/Y) scintillaient rien que pour lui et par sa faute. Il se mentirait à lui-même s'il ne s'avouait pas vouloir ressentir tes caresses en te voyant si affective avec Kazuha, ou encore avec Taroumaru qui ventait tes grattouilles faites aux bons endroits. Ce n'est pas un chien, il est le général de Watatsumi, mais sa part canine à toujours enviée ses traitements de faveur que recevait le propriétaire du salon de thé Komore. Il sentait d'ici sa queue s'agiter le long de son dos, tandis que ses oreilles se dressaient sur le haut de sa tête.
─ " Général, laissez-moi le faire. " Plaidas-tu une nouvelle fois, en trouvant sa réponse longue à venir, ignorant la gêne qui montait rapidement au creux de ton estomac.
Il hocha la tête que pour seules réponses, son visage couvert d'embarras. Avec une facilité déconcertante, tu rejoignis le général de son côté du kotatsu, passant sous la chaude couverture qui reposait déjà sur les cuisses du jeune homme. Son regard lagon se forçait à regarder ton profil, ne s'autorisant pas à fuir, alors qu'enfin, il allait pouvoir confirmer les dire de Taroumaru. Ta chaleur frappa presque automatiquement sa cuisse quand tu pris place à ses côtés, serrés sur une place prévue que pour un être humain.
─ " Gorou, je peux ? "
─ " Oui. "
Sa voix était étranglée, mais il ne s'autorisait aucun demi-tour, affrontant son ennemie tête la première, comme il le ferait à la tête de ses hommes. Ses yeux suivirent ta main, comme pour confirmer que ses attentes canines allaient être satisfaites dans quelques instants. Aussitôt, ta main reposa dans ses cheveux, caressant avec affection l'arrière de son oreille, Gorou y réagit, se penchant bien plus dans la caresse ses yeux fermés. Sentant cette pression, ton regard tantôt posé sur tes gestes vérifiant de ne pas lui faire mal, fut appelé vers son visage.
Il était adorable, les yeux fermés, les joues légèrement rougies tandis que graver sur son visage, trônait un air de béatitude. Ratant un battement, ton cœur se gonfla à cette vue, fondant complètement dedans ce spectacle hors du commun. N'y tenant plus, tu laissas tes doigts vagabonder sans retenu sur le haut de ses cheveux, profitant de la douceur envoûtante de ses oreilles. Elles frémissaient contre tes doigts, ne lâchant pas un seul instant le visage du fort général en face de toi se tordant dans des expressions de plénitude.
─ " Gorou pourrais-tu arrêter de faire ce genre de visage. "
Le général ouvrir d'un seul coup ses yeux lagons pour rencontrer les tiens le regardant avec une telle intensité qu'il aurait pu vouloir fondre dessous. Pour ton propre bien, et le bien de ton cœur, il fallait de suite que cet adorable général arrête d'être si adorable. Il se recula d'un seul coup, posant ses doigts contre ses lèvres, ne lâchant pas un seul instant ton regard.
─ " Est-ce trop étrange ? "
─ " Non, non. C'était... " Tu pris une grande inspiration avant de dire les mots qui te trottaient dans la tête. " Différent. Tu es toujours si stricte, posée et rigoureux, que je ne m'attendais pas à te voir si mignon. " Murmuras-tu, faisant tiquer le pauvre général qui ne put cacher un certain sourire en te voyant dans un tel émoi rien que par sa faute. " Vraiment, même si tu ne l'as jamais remarqué, je suis encore plus amoureuse de toi. "
Un murmure qui ne lui échappa pas un seul instant, tes mots résonnèrent jusqu'à son cœur. Tu lui étais si précieuse. Rien que toi, combattant à ses côtés. Ou que toi, discutant de la formation militaire à adopter avec Kokomi. Ou que toi, entraînant ses soldats. Ou que toi, restant simplement avec lui pour déguster des desserts. Il se sentait défaillir, reculant toujours plus de peur de te sauter dessus débordant de joie et d'affection. Retenu par le kotatsu, Gorou prenant son courage à deux mains, glissa l'une des siennes jusqu'à ta joue, un sourire rayonnant sur ses lèvres.
─ " Définitivement, c'est (T/P) que j'aime le plus. "
Dans un rire commun, le roux te rapprocha de lui, son front contre le tien, alors que tendrement, tes doigts glissèrent sur sa main. Un regard amoureux pour l'autre, ce furent ses lèvres qui t'embrassèrent, comme une aile de papillon, la rondeur de ta joue, un rire bien heureux aux lèvres.
─ " A-t-on avis, nous pouvons dire oui à la prédiction de Yae, maintenant ? "
─ " Ce genre de chose t'intéresse (T/P) ? "
─ " Pas vraiment, mais je veux voir son visage surpris... " Marmonas-tu, ta tête reposant contre l'épaule de Gorou, tandis que tranquillement sa queue flattait le bas de ton dos. " Dis Gorou, je peux caresser ta queue ? "
Avant qu'il n'est pu répondre, ce fut la porte de votre pièce qui claqua contre la butée en un glissement, qui te répondit. Tournant la tête, vous aperçûtes devant vous un Thomas rouge écrivisse qui vous pointait du bout de son ballet. Il restait là, figé, ses mots se perdant dans sa gorge tandis qu'il continuait à faire le poisson en vous regardant tous les deux assis. Dans l'incompréhension la plus totale, vos doigts entrelacés, ce fut le pauvre Taroumarou vous révéla les pensés du pauvre Thomas.
─ " Wouaf, wouaf, wouaf " [ Traduction | " Thomas pensait sûrement que vous vous entraîniez à faire des chiots ! " ] Aboya le fier Taroumarou, alors que doucement, les joues de Gorou changèrent de couleur se cachant aux creux de ton cou, te laissant seule, dans la plus grande des incompréhensions de ta vie.
Masterlist ・ “ Happy Birthday ”
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La terre nous en apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu’elle nous résiste. L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle. Mais, pour l’atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot, ou une charrue. Le paysan, dans son labour, arrache peu à peu quelques secrets à la nature, et la vérité qu’il dégage est universelle.
J’ai toujours, devant les yeux, l’image de ma première nuit de vol en Argentine, une nuit sombre ou scintillaient seules, comme des étoiles, les rares lumières éparses dans la plaine.
Chacune signalait, dans cet océan de ténèbres, le miracle d’une conscience. Dans ce foyer, on lisait, on réfléchissait, on poursuivait des confidences. Dans cet autre, peut-être, on cherchait à sonder l’espace, on s’usait en calculs sur la nébuleuse d’Andromède. Là on aimait. De loin en loin luisaient ces feux dans la campagne qui réclamaient leur nourriture. Jusqu’aux plus discrets, celui du poète, de l’instituteur, du charpentier. Mais parmi ces étoiles vivantes, combien de fenêtres fermées, combien d’étoiles éteintes, combien d’hommes endormis…
Il faut bien tenter de se rejoindre. Il faut bien essayer de communiquer avec quelques-uns de ces feux qui brûlent de loin en loin dans la campagne.
Terre des Hommes, Antoine de Saint-Exupéry.
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