#santé publique Mali
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Alerte sanitaire : Des produits aphrodisiaques « 100% naturels » contiennent des substances dangereuses - la DPM met en garde le public
Par Boub’s Sidibé | La Direction de la Pharmacie et du Médicament (DPM) du Mali a récemment émis une alerte sur la consommation de certains produits aphrodisiaques commercialisés comme “100% naturels”. Ces produits, disponibles librement sur le marché, contiennent en réalité des substances actives potentiellement dangereuses, telles que le sildénafil et le tadalafil, habituellement utilisées…
#Alerte DPM Mali#Aphrodisiaques 100% naturels#Effets secondaires aphrodisiaques#Produits aphrodisiaques dangereux#santé publique Mali#Sildénafil et tadalafil
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Une aide militaire sous conditions
L’aide au développement et l’aide en sécurité doit être conditionnée à l’adhésion aux valeurs humanistes des Lumières qui sont universelles.
Il ne faut pas soutenir un régime dictatorial qui oppresse sa population. Le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël qui pratique un régime d’Apartheid contre les Palestiniens n’est pas normal. Cette aide aurait du être accompagné de contreparties. Le soutien de la France aux pays du Sahel contre les guérillas Islamistes ne s’est pas accompagné d’une exigence de démocratie et de développement humain. La protection américaine de l’Arabie Saoudite contre l’Iran et l’Irak a été fait malgré le fait que l’Arabie Saoudite fait la discrimination homme/femme, la torture, le régime dictatorial monarchique, etc. Au Gabon, la France a soutenu la dynastie Bongo au pouvoir pour permettre au pays de prospérer mais en échange on a pas demandé de progrès démocratiques et humains. Du coup maintenant les Gabonais se sont détournés de la France. Au Mali, il n’y a pas eu d’exigences à l’aide militaire, les Maliens ont vu que cela protégeait le dictateur au pouvoir et se sont tournés vers les milices Wagner. Cela crée du ressentiment dans la population. C’est une trahison des valeurs universelles de la DUDH.
A Taiwan, en Ukraine ou en Corée du Sud, la protection de l’Ouest a ses exigences en terme d’élections, de progrès humain de lutte contre la corruption. Ces pays ont fait des progrès humains formidables: ce sont de vraies démocraties respectant les droits de l’homme, avec de vraies élections, sans persécutions des femmes ou LGBT+, ils n’agressent pas leurs voisins, etc. C’est donc possible.
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, l’Iran a lancé une salve de 300 missiles et drones sur Israël dans le but de tuer un maximum de gens sans pouvoir discriminer civils et militaires. C’est un crime de guerre. Si l’Iran ou ses alliés au Moyen Orient venaient à renouveler une telle attaque, Israël aura besoin de l’aide militaire des pays occidentaux pour la défense de sa population. Cette aide doit être sous conditions: l’arrêt des massacres à Gaza, l’arrêt de la violence dans les territoires occupés et la fin du régime d’Apartheid contre les palestiniens. L’aide de l’Ouest s’arrête au respect des valeurs humanistes universelles. La déclaration des droits de l’Homme est universelle. Ce n’est pas du néo-colonialisme, il n’y a pas d’occupation e ce qu’ils font est inacceptable. Ils sont signataires de la DUDH.
Si un régime est aidé sans adhérer à ces valeurs quelles seront les conséquences? Le soutien inconditionnel à Israël a aussi conduit à soutenir le gouvernement israélien qui massacre des Gazaoui en toute impunité.
Il faut négocier ces conditions publiquement. Il faut que les violences s’arrêtent. Il faut que quand l’Occident arrive, il y ait de la sécurité, des écoles, la santé, du développement et de la prospérité. Sinon, la déception est grande et cela nourrit le fait que les populations se détournent de l’Occident.
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Conditional military assistance: https://www.aurianneor.org/conditional-support/
Quand la force est légitime: https://www.aurianneor.org/quand-la-force-est-legitime/
Pour une défense européenne: https://www.aurianneor.org/pour-une-defense-europeenne/
Le compas moral: https://www.aurianneor.org/le-compas-moral/
Immigration: https://www.aurianneor.org/immigration/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Guerre et Paix à l’ONU: https://www.aurianneor.org/guerre-et-paix-a-lonu-en-1961-lavion-du/
Les rouges et les jaunes: https://www.aurianneor.org/les-rouges-et-les-jaunes-foulards-rouges-contre/
La preuve qu’on sait ne pas se battre. – Quand la force n’est pas légitime…: https://www.aurianneor.org/la-preuve-quon-sait-ne-pas-se-battre-quand-la/
Arrête de financer la haine: https://www.aurianneor.org/arrete-de-financer-la-haine/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
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NIAMEY - Le chef militaire autoproclamé du Niger a proposé samedi un retour à la démocratie dans les trois ans et a mis en garde un bloc régional contre l'utilisation de la force militaire. Le général Abdourahamane Tiani, le chef du coup d'État du mois dernier, a affirmé qu'il avait donné au gouvernement 30 jours pour élaborer un cadre pour un retour à la démocratie après une période de transition qui « ne peut pas dépasser trois ans ». Il a également ajouté qu'une intervention militaire étrangère pour rétablir l'ordre constitutionnel aurait « des répercussions sur toute la région ». Le général Tiani, dans une allocution à la télévision publique Tele Sahel, a affirmé : « C'est en grande partie grâce au professionnalisme et au courage de notre force que le Niger est resté le verrou qui empêche des hordes de terroristes de déstabiliser toute notre région. Soyons clairs, si nous sommes attaqués, ce ne sera pas une promenade de santé. Les développements interviennent après que le bloc régional ouest-africain, tout en espérant toujours résoudre la crise au Niger par des moyens diplomatiques, a affirmé qu'il était prêt à appliquer la force pour renverser le coup d'État du 26 juillet si les négociations échouaient. Une délégation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Ecowas) est arrivée samedi au Niger pour rencontrer les chefs militaires du pays et le président déchu Mohamed Bazoum. Mme Kathleen FitzGibbon est arrivée à Niamey pour diriger la mission américaine au Niger, a annoncé samedi le département d'Etat américain. Mme FitzGibbon, diplomate de carrière possédant une vaste expérience en Afrique, "renforcera les efforts pour aider à résoudre la crise politique en ce moment critique", a-t-il déclaré. Des militaires dirigés par le général Tiani, chef de la garde présidentielle, ont pris le pouvoir en juillet et ont pris M. Bazoum en otage. Il reste en détention avec sa famille et des membres du gouvernement. La CEDEAO a adopté une ligne dure contre les militaires en fermant les frontières, en imposant des sanctions sévères et en activant une force en attente. Les hauts officiers militaires représentant les États membres du bloc avaient élaboré un plan pour entrer au Niger, a affirmé le Dr Abdel-Fatau Musah, commissaire du groupe économique chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, après des réunions à Accra, la capitale du Ghana, vendredi dernier. La junte et ses alliés, le Mali et le Burkina Faso voisins – tous deux sous régime militaire – se préparent à contrer une éventuelle intervention militaire. « En cas d'attentat, nos dirigeants ont dit que nous étions prêts. Nous sommes prêts à soutenir le Niger », a affirmé le ministre de la Défense du Burkina Faso, Kassoum Coulibaly, à le média publique russe RIA, après la réunion des chefs militaires à Accra. Les putschistes n'avaient aucune intention de collaborer avec le groupe de mercenaires Wagner soutenu par le Kremlin ou de nuire au président déchu, a affirmé au New York Times le Premier ministre Ali Lamine Zeine, installé par la junte. Le Niger a été un allié occidental clé et un bastion relatif de stabilité dans l'une des régions les plus instables du monde. Les États-Unis ont une base de drones militaires dans le pays et la France y stationne environ 1 500 militaires, ciblant les insurgés affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique en Irak et en Syrie, en coopération avec les forces nigériennes. La nation enclavée, plus de deux fois la taille de la France, se classe parmi les états les moins développés. Il a une population de plus de 25 millions d'habitants et l'un des taux de natalité les plus élevés au monde. BLOOMBERG
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Congés anticipés, troubles dans les établissements scolaires. Plusieurs dizaines d'élèves (63) coupables de troubles dans leurs établissements scolaires ont été transférés au centre de service civique de Bimbresso pour un ‘'redressement disciplinaire''. Congés anticipés, troubles dans les établissements scolaires Au lycée moderne d'Abobo lors d'une cérémonie de salut aux couleurs, le lundi 13 décembre 2021, en compagnie de la Ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné, le Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré annonçait que les élèves coupables de troubles dans les établissements scolaires seront transférés dans des centres de service civique pour une ‘'resocialisation''. Congés anticipés, troubles dans les établissements scolaires A lire aussi Ce bienfait insoupçonné de l'orgasme sur notre santé Deux semaines après cette annonce, 63 élèves issus de plusieurs établissements scolaires à Abidjan et à l'intérieur du pays viennent d'être transférés à Bimbresso. Soumis à des visites médicales Le gouvernement a donc décidé de jouer la carte de la fermeté face aux troubles semés par des élèves dans leurs écoles. Ces élèves seront instruits au respect de l'ordre et de la discipline et feront des travaux d'utilité publique. A lire aussi Rétrospective Afrique des événements politiques qui ont marqué l'année 2021 Dès leur arrivée, ils ont été soumis à des visites médicales et seront accompagnés, tout le long de leurs séjours, par des psychologues. Autre mesure stricte, ils sont interdits de visite durant les deux semaines qu'ils passeront dans ce centre. Sercom Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique RECOMMANDÉ POUR VOUS Wagner: Bamako dément tout déploiement de mercenairesLe Mali dément tout déploiement de mercenaires du groupe…Emmanuel Macron s’adresse aux soldats français : « Je suis fier…
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Coronavirus : la vérité, rien que la vérité, toute la vérité... pour le moment !
L’un des drames de notre temps, c’est que nos élites, gouvernants, journalistes, intellectuels… n’ont, à de rares exceptions près, aucune vision globale des choses et des faits. En cause, les programmes de notre Education nationale et les grandes écoles, plus soucieuses d’imprégner leurs élèves des idéologies dominantes et d'une soi-disant ''efficacité à court terme'' que de les former à voir large et loin, à avoir l’esprit analytique et critique, y compris sur eux-mêmes, ce qui est difficile. Et pourtant... en regardant les choses de loin un instant, on se rend vite compte que la ‘’pandémie’’ dont nous venons de nous extraire n’avait rien de dramatique.
A la seule condition de le faire avec prudence et honnêteté, il faut toujours remonter aux faits et, le plus souvent possible, aux chiffres. Ils servent trop souvent aux malveillants à tout rendre incompréhensible (''Don't bother me with facts, they only confuse the issue'' disait Mark Twain : les faits compliquent toute discussion), mais ils sont paradoxalement la lumière qui éclaire le chemin pour ceux qui voudraient comprendre. Or... que disent-ils, avec un entêtement qui ne suffit pas à convaincre ceux qui croient aux informations officielles et aux affirmations répétées assez souvent pour avoir l'air d'être ''la vérité'' ? Bon an mal an, il y a dans le monde, en période hivernale (du 21 déc. au 21 mars sous nos latitudes), 200 000 morts par jour, dont 6 % pour des causes pulmonaires, et ce n’est pas une variation de 2 ou 3 % pendant trois mois qui peut changer grand-chose à ce bilan annuel ! On sait déjà qu’il sera meilleur cette année qu’en 2018 : l’INSEE et l’INED ont compté, en France 57441 morts en mars 2020 contre 58641 en mars 2018, 11,9 % de moins en 2020. Pas de quoi élever des stèles aux morts de cette pandémie !
Autre observation, qui mérite réflexion : les Chinois, qui sont bien placés pour savoir que le virus communiste a fait beaucoup plus de morts que les épidémies (entre 60 et 80 millions de chinois sur un demi siècle. Et, avec ce qui est en cours, ce total devrait encore monter...), ont baptisé le covid 19 ''le virus du PCC'' (NB : PCC = Parti Communiste Chinois). La Chine, soumise à la férule impitoyable d'un parti communiste aux ambitions de domination mondiale, et raciste de surcroît (Ouighours et toutes ethnies non Han), a commis une erreur dramatique, pour ses populations et pour le monde, en ne surveillant pas suffisamment la sécurité des laboratoires où s'expérimentent des vaccins et des armes biologiques. Elle avait pourtant été mollement rappelée à l’ordre à deux reprises par l’OMS, mais a menti dès décembre, en ordonnant que tous les tubes contenant des ''coronavirus OGM'' soient déplacés ou détruits pour éviter que des enquêteurs ne les découvrent.
Troisième sujet sur lequel une réflexion approfondie s'impose : alors que l’Occident a eu un taux de mortalité / Covid-19 de 16 décès par million, ce taux tombe à 0,7 par million d’habitants en Afrique (25 fois moins qu’en Europe et en Amérique du nord). Et pourtant, sur ce continent où les élites se bâtissent des fortunes insolentes (personne n'a oublié les palais des Ben Ali, Mugabe, Bokassa et autres –ces dictateurs sanglants, tous ''ex-socialistes'' jusqu'à leur confiscation du Pouvoir !--... les peuples sont redevenus très pauvres depuis le départ des colonisateurs. L'explosion démographique est terrifiante, les villes sont devenues de monstrueux bidonvilles, parfois des cloaques, les infrastructures sont très dégradées lorsqu'elles ont survécu, et les systèmes de santé sont presque partout à l'abandon. On attendait donc une énorme catastrophe sanitaire, avec le covid 19. Or l'Afrique a nettement moins de morts, en absolu comme en relatif. Pourquoi ?
Retour sur images : l’hygiène est à un niveau déplorable en Afrique (comme en Inde) Il y a là, tous les ans une ou plusieurs épidémies de ''faible'' ampleur (ébola, choléra…) dont on n’a même pas connaissance en Europe, à l’exception des fonctionnaires de l’OMS, des ambassades, des volontaires de l’aide sociale et sanitaire, des quelques ONG et fondations honnêtes (on me dit qu'il y en a !), etc... et les Africains ont donc des systèmes immunitaires habitués à réagir à toutes sortes de provocations. Un second facteur (dont nous avons parlé la semaine dernière) c’est qu'il y a, dans toutes les pharmacies africaines, du Maroc (SANOFI) à l’Afrique du Sud, des produits à base de quinquina (qui se synthétise en quinine et finalement en chloroquine). Dès qu’il y a un soupçon de fièvre, les molécules antivirales du quinquina, quelle qu’en soit la forme, la taille ou la dénomination pharmaceutique, sont sollicitées. Et tous les africains en prennent, régulièrement, depuis leur plus tendre enfance, ce qui les rend, d'une certaine façon, plus ou moins immunisés devant une attaque virale nouvelle. Mais ce ne sont pas les ''Big Pharmas'' et leurs agents d’influence (certains -dont tous les réseaux sociaux- prononcent les noms de Karole Lacombe ou de... Olivier Véran, et de presque tous les membres des Comités soi-disant scientifiques officiels) qui vous le diront.
(NDLR - Pour la petite histoire, vers la fin du XIX ème siècle, la minuscule société Picon de Philippeville, en Algérie a été subventionnée par l’Armée française pour ouvrir des usines ailleurs et même en France. Les médecins militaires avaient constaté que les soldats buvant régulièrement du Picon à l’apéritif semblaient immunisés contre le paludisme et le choléra. Pour mémoire, le Picon (''Amer'' !) est obtenu avec des zests d'orange, des racines de gentiane et du quinquina. CQFD !).
Une autre remarque qu'il faut bien se résoudre à faire : des pays qui vivent sous une dictature ou sous la loi islamique (et pire, islamiste !) ont de plus mauvais résultats, en matière de lutte contre la pandémie. En Asie, la Chine de Xi Jinping -mais pas Taïwan, ni la Corée du sud (NDLR - en Corée du nord, la situation est ridicule, comme son ''leader'' : zéro cas, donc zéro mort -chiffres officiels ! L'épidémie s'est arrêtée à la frontière, comme en France lors de Tchernobyl !). En Afrique, c'est le Mali et au Moyen-orient, l'Iran, soumis à la charia'a, qui ont souffert du non-respect des contraintes du confinement. En France, c'est dans les zones où il y a des communautés musulmanes importantes (ex. : Mulhouse-Colmar ou la Seine-Saint-Denis, à l’exception de Marseille-nord, où on pouvait trouver, à l’IHU-Méditerranée-Infection du Pr Raoult, autant de chloroquine que nécessaire...
En Europe, et même si ''ça passe mal'', l'Espagne (officiellement), la France, et l'Italie (sans le dire), les grands pays les plus proches du ''rêve (?) socialiste'', se sont mises au confinement général après avoir raté tout ce qui aurait permis de diviser par cinq le nombre de décès. Quant à l’institution ''Union Européenne'', elle a commencé par nier le problème en refusant de trancher sur les masques et le matériel médical, la fermeture des frontières, les mesures à prendre, etc… sous le prétexte absurde de l’urgence à faire entrer dans l’Union deux pays musulmans, l’Albanie et la Macédoine. C’est fait : Macron a contresigné l’accord (Qui en a entendu parler ?). Quand elle a enfin ouvert les vannes, il était bien trop tard ! Coût estimé : de 60 à 70 000 morts dont ces gouvernements portent la responsabilité.
En conclusion de ce premier ''bilan'' de la pandémie dite ''covid 19'' (car l'OMS, asservie à la Chine, a refusé de laisser le nom ''Virus-Wuhan'') il est clair qu'aucun pays ne pourra plus jamais envisager à nouveau des mesures comparables (lire : aussi stupides et aussi assassines) à celles dont nous sortons, piteusement... si celui-là ou un autre virus revenait. Il faut donc préparer le futur. Pour la France, ça veut dire beaucoup, beaucoup moins de gouvernement, de fonctionnaires (donc d'impôts voraces et de taxes cannibales), de normes paralysantes, d'inutiles décrets chronophages et de lois perverses... mais plus de libertés, une refonte totale de la communication publique et moins de notre socialisme actuel, rampant et insidieux, fait d’impôts confiscatoires, générateur de panique et qui s'oppose à ce que nous reprenions le chemin de la fabrication et de l'accumulation de richesses qui seul, peut amener un retour à plus de prospérité. Il y a du pain sur la planche !
H-Cl.
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Les Confinettes Massalia #2
Un peu de notre quotidien loin de vous C'est tous les vendredis C'est court C'est drôle ...enfin pas tout le temps Et surtout ça nous fait plaisir !
”En attendant ... pour de vrai” par Pascale
À la radio, J'ai entendu parler du roman de Rebecca Lighieri, "Il est des hommes qui se perdront toujours" (édition P.O.L) qui est paru peu de temps avant le confinement. Le roman se passe dans les années 90 dans une cité à Marseille et d'après les critiques entendues c'est un véritable petit bijou ! En attendant de pouvoir découvrir le livre "pour de vrai", voici un lien relayé par la librairie L'Histoire de l'œil dans sa confi(lec)ture#1 qui permet déjà un petit avant goût ... vivement le déconfinement !
vimeo
“Évasion quotidienne” par Sabine
Dans le sillage d’Ulysse avec Sylvain Tesson. L’Odyssée revisitée. J'ai passé ma semaine au rythme de cette évasion quotidienne que j'attendais avec impatience... j'adore ! > Voir les 5 premiers épisodes
youtube
Quête géopoétique Sylvain Tesson s’empare de l’"Odyssée" d’Homère pour retracer les dix ans d’errance du vainqueur de la guerre de Troie. S'inspirant des reconstitutions cartographiques de l'helléniste Victor Bérard (1864-1931), cette quête géopoétique l’entraîne sur les lieux jalons du poème qu’il arpente en compagnie d'habitants et de spécialistes (philosophes, vulcanologues, archéologues…). À la lumière des enseignements tirés du récit homérique, écrit au VIIIe siècle avant J-C, ce fascinant carnet de voyage livre aussi une puissante réflexion sur l’homme et la société contemporaine.
PS : c'est ça que je veux faire quand je serais plus grande!
“De la puissance des chefs d'œuvre...” par Emilie
Cette semaine, vacances scolaires obligent, le rythme de ma maisonnée est un peu différent. Un long week-end a fait du bien et tant mieux, car le nouveau cadre fixé par le Président, s'il nous permet de nous projeter un peu, enfonce le clou des annulations et éventuels reports. Il est évident que la réouverture des lieux culturels n'est pas pour tout de suite et nous devons envisager que les troubles persistent longtemps. Alors, pour me changer les idées, je regarde les longs films du répertoire cinématographique que la télévision publique propose. “Barry Lindon” d'abord, puis “Paris-Texas”. Ah, “Paris-Texas” !... celui-ci appartient à mon panthéon personnel et je le revois avec beaucoup, beaucoup d'émotion. La photo est magnifique, la bande son hypnotisante... Je m'aperçois que je l'apprécie avec un regard différent de celui de mon dernier visionnage qui doit dater d'il y a quinze ans. Je craque toujours pour Harry Dean Stanton et pour Natassja Kinski, qu'on attend en frémissant les trois quarts du film. Mais Hunter Carson, le petit garçon, m'arrache les larmes des yeux lui aussi. En tout cas, je le revois encore une fois avec un plaisir intact. De la puissance des chefs d'œuvre...
“Tirer des leçons” par Camille
Ce que cette pandémie m'apprend : - la patience - la joie des choses simples - ce qui est important, ce qui l'est moins - prendre soin de ma santé, de mon corps - l'importance des relations sociales - le pouvoir de la solidarité - prendre du recul - prendre le temps ... à suivre
"Le festival confiné" par Guillaume
Extrait du “Vagabond des étoiles” de Jack London par Marion
C’est l’histoire d’un condamné à mort qui passe les cinq dernières années de sa vie en camisole de force et s’évade par la pensée, grâce à l’auto-hypnose.
« Je suis Darrell Standing. On m’arrêta, les mains encore teintes de sang. Je ne discuterai pas sur la question de savoir qui du professeur Haskell ou de moi avait, dans notre querelle, tort ou raison. Cela ne regarde personne. Le fait brutal est que, dans une vague de colère, de cette colère rouge qui a été mon fléau à travers les âges, j’ai tué mon collègue. Les rôles du tribunal témoignent que j’ai accompli cette action. Pour une fois, je suis d’accord avec eux. Ce n’est pas pour ce meurtre, cependant, que je vais être pendu. Non. Comme châtiment, je fus condamné à la prison pour la vie. J’avais trente-six ans à cette époque. J’en ai quarante-quatre à présent. Les huit années intermédiaires, je les ai vécues dans la prison d’État de Californie, à San Quentin. Cinq de ces années, je les ai passées dans les ténèbres d’un, cachot. C’est ce qu’on nomme, dans le langage des lois, la détention solitaire. Les hommes qui l’endurent l’appellent « la mort vivante », Durant ces cinq années, pourtant, j’ai réussi à m’évader de mon tombeau, à m’en évader, séquestré comme je l’étais, en un vol inouï que bien peu d’hommes libres ont connu. Oui, je ris de ceux qui ont cru m’emmurer dans ce cachot et qui devant moi ont ouvert les siècles. J’ai, à leur insu, vagabondé, ces cinq ans, à travers toutes mes existences passées. Bientôt je vous conterai cela. J’ai tant de choses à vous dire que je ne sais trop par quel bout commencer. »
PS1 : Merci Joanne Journée pour l’inspiration !
PS2 : Je trouve que le dessin de Guillaume va à merveille avec cet extrait
“Voyager en musique” par Jérémy
Le confinement asphyxie. On le ressent plus ou moins tous et toutes. Alors c'est un peu déjà vu mais, voyager en musique de chez soi c'est possible avec https://radiooooo.com/ ! Ici, l'idée n'est pas de vous donner une playlist teintée soleil ou plage mais de sa balader sur Radiooooo. C'est une carte du monde sur laquelle on choisit un pays et une décennie (car oui vous allez pouvoir voyager dans le temps aussi) le site nous trouve une playlist. Et ça fait du BIEN, tout simplement. Perso je vous conseille vivement le Chili des années 90s. (ou le Mali des 80s). Bonne écoute !
“Refuser mon impuissance” par Fanette
(Clic droit sur l’image pour l’afficher en grand)
“Lire : un première nécessité ?” par Nathalie
À l’usage de ceux qui, comme moi, seraient terriblement en manque de librairies et de bibliothèques. Non pas que je sois à court de livres à lire finalement, mais c’est vraiment les lieux qui me manquent. Ces endroits où nous nous rendons disponibles à la lecture, à la découverte, au plaisir de tourner des pages, de lire des 4e de couverture, de tomber sur ce fameux bouquin dont untel ou unetelle nous a parlé ou celui dont on a entendu beaucoup de bien à la radio, de caresser les belles illustrations de ces ouvrages pour la jeunesse qui regorgent de créativité et d’intelligence, de voyager à travers les photos et paysages sur papier glacé, de saliver sur des recettes qu’on ne fera jamais, d’imaginer se mettre à la broderie anglaise ou au macramé, d’avoir l’idée d’un cadeau… Bref, ça me manque ! Petit conseil donc, en attendant la réouverture : n’hésitez pas à envoyer un mail à votre librairie... La mienne a volontiers répondu présente car c’est la cata pour elle (comme pour d’autres) ! Et, on peut toujours se prêter des bouquins entre voisins ou amis voisins – en respectant les gestes barrières bien sûr !
“Mon occupation de la semaine !” par Éric
#LesConfinettesMassalia#librairies#ÊtreSolidaire#VoyagerEnMusique#SevaderParLaPensée#CeQuiEstImportant#CeQuiLestMoins#FilmsMythiques#CarnetsDeVoyage#LireDécouvrir#VoisinTropSympa
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Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè
Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè Ouagadougou, 18 fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, évoquent à leur Une, le retrait de la force Barkhane au Mali, la demande d’intégration dans la Fonction publique, des élèves-infirmiers inscrits sur titre de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo Dioulasso,…
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Lutte contre le cancer : Le Mali partage son expérience au cours d’un webinaire des médias africains.
Lutte contre le cancer : Le Mali partage son expérience au cours d’un webinaire des médias africains.
Le cancer demeure un véritable problème de santé publique à l’échelle planétaire. Les statistiques sont implacables et attestent de la nécessité d’agir pour circonscrire les différentes formes de cancer. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le cancer du sein sévirait chez plus d’un 1,38 million de personnes dans le monde avec une mortalité annuelle qui interpelle la conscience collective.…
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Hawa Dicko : Une Pionnière Engagée dans la Santé Publique au Mali
Hawa Dicko s’impose comme une figure incontournable de la santé publique au Mali. Ancienne responsable du service social du Centre d’Écoute, de Soins et d’Animation des Personnes Vivant avec le VIH (CESAC) (en savoir plus), elle a marqué de son empreinte la lutte contre le VIH en soutenant des milliers de personnes vivant avec le virus. Aujourd’hui, en tant qu’assistante sociale chargée du…
#ARCAD Santé Plus#Autonomisation des femmes Mali#CESAC VIH Mali. Lutte contre la stigmatisation VIH#Hawa Dicko#Leadership communautaire#lutte contre le paludisme#Protection des enfants Mali#santé publique Mali
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Vidéo : Cours de Naturopathie n°02 : Hygiène Vitale
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Ah tiens au fait c’est pas pour troller mais y a que Marine le Pen qui veut prendre des mesures pour arrêter la France-Afrique. Et Cheminade mais bon, à ce compte là mon voisin aussi ça a le même impact.
Que Macron et Fillon regardent ailleurs en meumeumant très fort quand ils entendent “France-Afrique” ça m’étonne pas tellement, mais c’est vrai que Mélenchon n’a pas pipé ne fût-ce qu’un mot.
Bon après le fait que personne ne parle du sujet, ni directement, ni quand un candidat le mentionne, ne me fait pas tomber de ma chaise de surprise non plus - La plupart des gens ne savent même pas ce qu’est le Franc CFA ( je me permets d’ailleurs de vous mettre une vidéo issue d’une série absolument essentielle, quoique parfois un peu déprimante ) :
youtube
Pour autant c’est important de savoir ce genre de choses, et pour tous ceux qui gnangnantent que Macron c’est pas si terrible comparé à Le Pen, c’est assez simple, ce dont vous avez peur pour vos faces, il va continuer à le faire subir à quelques quatorze pays dans des proportions grotesques, inimaginables en France.
La France-Afrique est encore vivante, et en bonne santé.
Aujourd’hui encore la France maintient une quinzaine de pays (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et République centrafricaine ) sous le joug de règles post-coloniales extrêmement rigides, qui les maintiennent de fait sous sa tutelle.
Cet article (la traduction est pas transcendante, l’original en anglais est à la fin) liste en détail les conditions dans lesquelles ces pays et leurs gouvernants doivent gérer leurs affaires sous l’oeil de la France, que je résume ici :
“Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :
1 . La dette coloniale pour les avantages de colonisation de la France
Les pays nouvellement «indépendants» doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation
2 . Confiscation automatique des réserves nationales
Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale. ( traité dans la vidéo )
3 . Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturel découvert dans le pays
La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement un refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
4 . Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques
5 . Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays
6 . Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts
Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.
7 . Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation ( Vous la voyez, la mainmise sur l’armée et surtout l’état-major ? C’est plus qu’il n’en faut pour renverser un chef d’état réticent )
8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA ( traité dans la vidéo )
9 . Obligation d’envoyer le rapport annuel France du solde et de réserve
Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétaire des banques centrales des ex- colonies, et le secrétaire de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies est effectué par la France banque centrale / du Trésor.
10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France
11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale
Nous continuons à nous gorger des ressources de nos prétendues anciennes colonies. Une partie non négligeable des grandes fortunes françaises actuelles vient des bénéfices colossaux générés par la colonisation.
Détester Le Pen, c’est très bien. Mais les raisons pour laquelle on la déteste, si on a un minimum d’intégrité, valent aussi pour tous ceux qui soutiennent cette politique.
Arrêtons de faire semblant de nous indigner du fascisme, ou plutôt, arrêtons de cantonner cette indignation à Le Pen. Le fascisme, on le cautionne par nos votes dans une parfaite légèreté d’esprit depuis des décennies - tant qu’il est ailleurs, c’est pas grave. La xénophobie du Front National frappe les victimes du Front Républicain.
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La drépanocytose, une maladie génétique délaissée
A l’occasion de la Journée mondiale, zoom sur une affection méconnue qui touche tous les ans 300 000 nouveau-nés en Afrique. Trois cent mille. C’est le nombre d’enfants africains qui naissent chaque année atteints de drépanocytose, une affection encore largement méconnue et pourtant mortelle à grande échelle. Une journée mondiale lui est consacrée le 19 juin, l’occasion de faire le point sur cette maladie génétique négligée.
La drépanocytose déclenche une déformation des globules rouges en croissant qui viennent obstruer les petits vaisseaux sanguins, provoquant des crises vaso-occlusives, responsables de douleurs parfois insupportables. Outre la douleur, la maladie entraîne une anémie et une sensibilité plus importante aux infections. « Au Mali, le pourcentage des décès dans la population d’enfants de moins de 5 ans sans suivi médical se situerait entre 50 % et 80 %, explique le professeur Dapa Diallo, professeur d’hématologie et directeur du Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD) de Bamako, alors qu’au CRLD ce pourcentage est inférieur à 1 %. » Preuve que, si on ne sait pas encore la guérir, il est possible de prévenir au mieux ses infections graves en vaccinant les enfants et en leur administrant un antibiotique.
Traitement de fond « Le dépistage néonatal est donc une priorité. C’est pourquoi la Fondation Pierre Fabre, très impliquée dans la lutte contre la drépanocytose, conduit une étude au Togo, au Mali et en RDC, pour mesurer les performances d’un test de dépistage rapide et peu coûteux », explique le professeur Marc Gentilini, membre du comité scientifique de la Fondation. Un dépistage d’autant plus important qu’il existe un traitement de fond permettant de diminuer les crises, qui a montré son efficacité chez les enfants africains. Une molécule, l’hydroxyurée, fait en effet chuter de 70 % la mortalité d’enfants atteints vivant en Afrique, comme l’a démontré une étude publiée dans le New England Journal of Medecine en 2018.
Autre avantage, l’hydroxyurée diminue fortement les douleurs – ce qui résout le problème d’accès quasi impossible à la morphine. Toutes les familles ne peuvent pas s’offrir le médicament bien que, tombé dans le domaine public, il soit relativement peu coûteux. « A titre d’exemple, la prise en charge d’un enfant drépanocytaire au CRLD coûte annuellement entre 270 000 francs CFA et 575 000 francs CFA [412 euros à 876 euros] dans un contexte où le revenu annuel brut par habitant est inférieur à 460 000 francs CFA [700 euros] », illustre le professeur Dapa Diallo. Les patients pris en charge par le Centre ne font pas d’avance de frais avant les soins et bénéficient d’un forfait annuel de prise en charge qu’ils payent pour partie en fonction de leurs revenus.
L’aide internationale en question Mais, pour soigner plus largement la population infectée, l’association Drep Afrique a évalué qu’il « faudrait 500 millions de dollars par an » pour produire cette molécule, souligne le professeur le professeur Jean-Benoit Arlet, responsable du Centre national de référence de la drépanocytose de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris et coordonnateur du comité scientifique de l’association Drep Afrique. Pour lui, la solution passe forcément par un système d’aide internationale pour que les populations bénéficient d’un accès gratuit à l’hydroxyurée.
Mais, pour l’heure, la drépanocytose n’attire pas les financeurs. « En 2018, alors que 20 milliards de dollars étaient consacrés à lutter contre le VIH, moins de 20 millions sont allés à la drépanocytose. Nous sommes dans un rapport de 1 à 1 000 sans commune mesure avec le nombre de malades que l’on estime à 15 millions pour la drépanocytose et de 26 millions pour les patients touchés par le VIH ��, regrette Jean-Benoit Arle. Or le nombre de victimes pourrait augmenter dans les années à venir car, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), entre 10 % et 40 % de la population d’Afrique subsaharienne est porteuse d’un gène drépanocytaire et pour qu’un bébé soit porteur, il suffit que chacun des parents lui transmette le gène muté.
Ce qui signifie que des parents porteurs sains du gène ont 25 % de risques d’avoir un enfant atteint. La drépanocytose a beau être considérée depuis dix ans comme une priorité de santé publique par toutes les instances de décision en santé au monde, elle a été laissée de côté parce qu’estimée chère et incurable. Le professeur Dapa Diallo juge qu’« on a privilégié le financement de la lutte contre les maladies infectieuses pourvoyeuses de grandes mortalités, mais curables comme le paludisme ».
De plus, la drépanocytose manque singulièrement de relais dans la communauté internationale. « Les personnes concernées dans les pays industrialisés qui auraient pu faire bouger les choses, sont issues de milieux sociaux peu favorisés, sans réseaux médiatiques et éloignés des milieux de décision », avance aussi Jean-Benoit Arlet. Enfin, le poids économique et social de ce fléau reste à évaluer pour convaincre les bailleurs de fonds. Trois facteurs qui expliquent en partie cet oubli meurtrier.
Source : Le Monde, le 19 juin 2019
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Général Clément-Bollée: G5 Sahel? «On va dans le mur»
Diffusion : jeudi 6 juin 2019
Le Général Bruno Clément-Bollée. Le général Bruno Clément-Bollée. (Photo: Claude Verlon / RFI)
« Au Sahel, arrêtons le massacre », écrit le général Clément-Bollée dans sa dernière tribune. L'officier français à la retraite a commandé notamment l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, il est consultant international en matière de sécurité. Il porte un diagnostic très sévère sur le dispositif Barkhane et sur le G5 Sahel. « On va dans le mur », dit-il. Bruno Clément-Bollée répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : Au Sahel, vous parlez de « descente aux enfers ». Est-ce que vous n’y allez pas un peu fort ?
Bruno Clément-Bollée : Je trouve que le bilan est de plus en plus lourd et surtout j’ai le sentiment qu’avec les solutions que nous proposons, tant au niveau de la communauté internationale qu’à celui des acteurs locaux, nous allons dans le mur. Et on peut imaginer d’arriver à des choses qui pourraient être effroyables. Je vois quelque chose qui ressemblerait à une situation à la centrafricaine, avec des seigneurs de guerre locaux qui se sont arrangés des fiefs dans lesquels ils règnent en maîtres. Ou pire, et ce que j’observe de pire, ce sont des affrontements intercommunautaires qui commencent à se multiplier. On a parlé des Dogons contre les Peuls, avec 200 morts au mois de mars…
A Ogossagou, au centre du Mali ?
Exactement… On a parlé des Mossis contre les Peuls, un peu plus au sud, au Burkina Faso, on a également entendu parler de la dizaine de morts entre Baoulés et Malinkés en Côte d’Ivoire et on a parlé également du Tchad, avec des confrontations entre ouaddaïens et arabes, à l’est du Tchad, à la frontière soudanaise… Moi, je me dis : mais, où est-ce qu’on va ?
La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, constate que les efforts de l’Europe et des États membres en faveur du G5 Sahel augmentent, mais que le niveau de sécurité se détériore.
C’est exactement ce que je constate, moi aussi. Non seulement cela n’arrange pas la situation, mais même, cela empire. Quand je vois la perception que les populations locales ont maintenant des forces dites étrangères, des acteurs étrangers qui sont venus pour les aider, c’est assez effrayant. Quand on me dit qu’une colonne française qui sort de son cantonnement se fait caillasser, je me dis qu’il y a quelque chose qui se passe qui n’est pas normale.
Au nord du Mali ?
Pas seulement. On l’a entendu aussi au Niger, puisque le président Issoufou a même été mis au courant de cette situation. Bien sûr, on se pose des questions, comme tout le monde. Au total, quand j’essaie de prendre un peu de recul, je dis stop. Arrêtons ! Compte tenu du volume d’engagement que nous consentons aujourd’hui dans la région sahélienne, avec les bilans humains, les bilans financiers… On pourrait aussi parler du coût de la Minusma, qui est à un milliard de dollars par an, du coût de la force Barkhane qui est à 700 millions d’euros annuels.
Sous l’impulsion de cinq États sahéliens, avec le soutien de François Hollande, puis d’Emmanuel Macron, a été lancé le G5 Sahel. Est-il vraiment opérationnel ?
Le G5 Sahel, une force comme celle-là, de 5 000 hommes – puisque chaque pays a 1 000 hommes à fournir –, j’observe que cette force du G5 Sahel, en fait ce n’est pas une force coordonnée entre cinq pays. Ce sont cinq pays qui se coordonnent de façon bilatérale sur leurs frontières respectives. Et donc il n’y a pas vraiment d’effort commun.
Ce sont juste quelques patrouilles mixtes en certains endroits ?
Oui, c’est peut-être un peu plus que cela, mais guère plus.
Est-ce qu’il y a des maillons faibles dans le G5 Sahel ?
Dans la liberté d’action qu’ont acquise les mouvements islamistes radicaux, nous voyons bien qu’il y a des pays qui sont plus sensibles que les autres. Le Mali et le Burkina Faso, actuellement, sont vraiment les points faibles. Étonnamment, un pays comme le Niger, qui est placé entre tous les groupes islamistes, semble s’en sortir un peu mieux que les autres.
Et comment expliquez-vous cette réussite relative de l’État du Niger ?
Je crois qu’il y a d’abord une motivation, au plan politique, qui est peut-être un peu supérieure au Niger qu’ailleurs. Quand je vois les efforts qu’a déployés le président Issoufou pour dialoguer avec l’extérieur, pour accueillir des bases, pour mettre des bases de drones chez lui, etc. Je pense qu’ils sont plus attentifs et plus motivés. Je connais bien l’armée nigérienne, comme les autres armées dont nous venons de parler. L’armée nigérienne est une armée qui, quand même, avait une certaine cohésion. Une armée qui se tenait. Mais à quel prix ? Quand on voit l’effort de défense nigérien, c’est un peu plus de 15% du PNB du pays, c’est énorme !
Selon beaucoup, l’armée malienne est construite autour de gens du sud. Mais ceux-ci ont-ils la capacité d’intervenir au nord du Mali ?
Actuellement, non. Nous voyons bien que les armées, les outils de sécurité et de défense au Mali et au Burkina Faso se font étriller. Donc il y a manifestement un problème de cohésion au sein de l’idée de sécurité et défense malienne, parce qu’il n’y a pas d’unité nationale au Mali et que les revendications autonomistes ou indépendantistes du nord font que ces armées originaires du sud sont mal acceptées.
Pour contrer l’influence grandissante des jihadistes, l’Europe mise sur le développement. L’alliance Sahel va financer plus de 600 projets dans la zone pour un montant total de 9 milliards d’euros. Est-ce une réponse ?
Je demande à voir l’exécution sur le terrain. Parce que, au résultat sur le terrain – j’y vais régulièrement –, je ne vois pas grand-chose sortir. Vous savez, la communauté internationale ne fait pas confiance aux acteurs locaux. Mais on aurait peut-être intérêt à changer complètement notre vision des choses et à faire plus confiance aux acteurs locaux. La confiance n’exclut pas le contrôle.
Il y a quelques mois, vous avez écrit au directeur de l’Agence française de développement : « Monsieur le directeur, osez le privé en Afrique ». Pourquoi cette lettre ouverte ?
J’ai fait la connaissance, au Mali, du patron des patrons. Mamadou Sinzi Coulibaly, qui, lui, dit exactement ce que je viens de vous dire : « Osez le privé ». Nous sommes des acteurs privés. Au Mali, au Niger, au Burkina Faso, au Tchad, en Mauritanie, nous pouvons faire des tas des choses. Il a lui-même, d’abord, donné l’exemple de l’engagement et du courage, en apostrophant, il y a quelques semaines, les autorités judiciaires de son pays, et en les dénonçant publiquement et nommément à la télévision pour leur corruption au Mali. Cela a fait, bien sûr, une petite bombe ! Et c’est la rue qui le protège.
Le partenariat aujourd’hui, au Sahel, entre les militaires français et les développeurs français de l’AFD, est-ce que cela ne risque pas de mettre en danger ces derniers, c’est à dire les développeurs ?
Je pense que, si notre force Barkhane peut être accompagnée par des projets de développement, possiblement d’ailleurs tenus par des privés, eh bien pourquoi pas, cela pourrait être une bonne façon de les aider à s’intégrer. Mais aujourd’hui, nous en sommes loin.
Nous sommes loin de l’adhésion des populations locales ?
Oui, nous sommes loin d’une force intégrée. Si notre action a été saluée au Mali en 2013, reposez la même question aujourd’hui dans les rues de Bamako et vous allez voir…
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Par Christophe Boisbouvier Source: RFI
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Curiosité #62 : Sénégal : l’hôpital de Ninéfécha, « don des Hauts-de-Seine », cherche repreneur [Archive Le Monde 2013]
Plusieurs articles que j'avais écrits pour Le Monde en 2013 ne seront plus hébergés sur le site du journal à compter de fin juin 2019 - la fin de leurs pages de blogs invités. Je reproduis ceux qui me sont le plus chers ici. /// Pour atteindre le village de Ninéfécha depuis Kédougou, chef-lieu de la région sénégalaise du même nom, il faut compter une heure de piste. Là, au beau milieu de la région la plus pauvre du pays, coincé entre les frontières du Mali au nord-est et de Guinée au sud, Ninéfécha émerge en contre-bas des collines. Quelque 500 habitants y vivent dans des huttes traditionnelles. En face, un hôpital, une école, un internat (et des champs de maraîchage) sont menacés de fermeture. Le tout a été financés à hauteur de 6 millions de francs français (914 000 euros) en 2000 par le Conseil Général des Hauts-de-Seine, et a été réalisé deux ans plus tard sous la houlette de la fondation humanitaire de l’ex-Première dame sénégalaise Viviane Wade. Après la victoire de Macky Sall sur Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle sénégalaise en mars 2012, Viviane Wade a fait savoir que sa fondation, Agir pour l’Éducation et la Santé, créée après l’élection de son mari en 2000, ne paierait plus le personnel en charge de la restauration des élèves, de la surveillance des bâtiments et du nettoyage. La ministre de la santé alertée du cas Ninéfécha En conséquence, l’internat ne compte plus que quelques élèves, et l’effectif des huit classes a été divisé par deux. « Nous assurons un service minimum avec l’aide du PAM (programme alimentaire mondial) », indique sur place Dolo Keita, président d’une communauté rurale qui regroupe Ninéfécha et une quinzaine de villages alentour. L’hôpital emploie encore dix personnes, deux sages-femmes appointées par le ministère de la santé et huit personnes détachées par le ministère des forces armées, dont le médecin chef. Celui-ci, Babacar Ndao, assure que « l’hôpital fonctionne normalement ». Mais d’après Francis Klotz, directeur du grand hôpital de Dakar entre 2004 et 2008 et ex-membre du conseil d’administration d’Agir pour l’Éducation et la Santé, la continuation des services de soin « dépendait quasi intégralement des financements de la fondation », qui se sont taris. Car cette fondation, qui œuvrait dans les domaines de la malnutrition et de l’accès au microcrédit, a connu sa Bérézina après la défaite d’Abdoulaye Wade. Dans les mois suivants, elle a été liquidée et ses 200 employés licenciés. Les 835 millions de francs CFA (1,2 million d’euros) prêtés et réclamés à Viviane Wade par Antenna, une fondation suisse spécialisée dans la recherche et la diffusion de technologies adaptées aux besoins des pays en développement, sont remboursés par Abdoulaye Wade, selon la presse sénégalaise. Sollicitée, Viviane Wade n’a pas souhaité répondre à nos questions. Le cas Ninéfécha, selon nos informations, a été transmis à la ministre sénégalaise de la santé, Marie Awa Coll Seck. Celle-ci a donné instruction à ses conseillers de trouver des solutions pour assurer la pérennité des soins. Jusqu’en 2012, le ministère de la santé versait déjà à l’hôpital de Ninéfécha une petite subvention de fonctionnement. Mais avec dix consultations par jour, plus rien ne plaide pour un sauvetage urgent de l'hôpital par les autorités, qui ont bien d'autres dossiers brûlants à gérer pour la santé des 13,8 millions de Sénégalais. Un programme d’entraide médicale conclu en juin 2001 au Haras de Jardy On est loin ce qui avait été prévu par le programme d’entraide médicale conclu entre la fondation Éducation Santé et la Société d’économie mixte Coopération 92. Cette société à capitaux publics et privés a vu le jour à l’initiative de Charles Pasqua, président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 1988 à 2004, à des fins humanitaires en Afrique francophone. Elle a été créée en 1992, l’année où la loi sur l’administration territoriale de la République française a permis aux exécutifs locaux d'établir des liens directs avec des communes dans les pays du Sud. L’hôpital de Ninéfécha, établissement de santé privé à but non lucratif, doit alors couvrir un bassin de population de 30 000 personnes, comprenant, outre Ninéfécha, les trois villes de la région : Kédougou, Salémata et Saraya. Les soins qui y sont prodigués doivent aussi faire baisser le taux de mortalité infantile et éviter le transfert systématique des malades les plus graves vers l’hôpital de Tambacounda, à 270 kilomètres vers la côte ouest. L’accord entre Viviane Wade et Charles Pasqua a été officialisé lors d’une soirée de gala donnée le 22 juin 2001 au Haras de Jardy, à côté de Versailles, en marge de la deuxième visite officielle d’Abdoulaye Wade en France. Viviane Wade avait choisi la localité de Ninéfécha sur les conseils d’un proche, le père catholique valenciennois Xavier Gobaille, décédé en 2010. Membre de la congrégation du Saint-Esprit, il avait été envoyé au Sénégal en 1981. En 17 ans de présence, il s'était attelé à la construction d’écoles de brousse et au forage de puits pour les 3 000 Bediks - l’une des dizaines d’ethnies sénégalaises - éparpillés à Ninéfécha et dans les villages alentour. Le 6 novembre 2002, Charles Pasqua avait inauguré le site en compagnie du couple présidentiel. Contacté pour cet article, il n’a pas souhaité répondre à nos questions. Un service de télémédecine en brousse Les nouveaux partenaires n'ont pas lésiné sur les moyens : l’hôpital de Ninéfécha dispose, dans deux bâtiments, d’une maternité, d’un bloc de chirurgie, d’une salle de radiographie et d’échographie, d’un laboratoire médical, de bureaux de consultation en médecine générale et gynécologie-obstétrique, et d’un 4X4-ambulance. Un service de télémédecine ouvert initialement a été abandonné très vite après l’inauguration. « L’hôpital a été conçu pour donner un accès aux soins aux Bédiks, qui étaient particulièrement isolés » explique le professeur Francis Klotz. Malgré ces bonnes intentions, c’est l’accessibilité du site qui a limité son impact sanitaire. Le système d’acheminement des patients a vite périclité : aux premiers jours, deux navettes gratuites quotidiennes faisaient les allers-retours avec Kédougou et Salémata ; aujourd’hui, il n’y a plus qu’une jonction quotidienne entre Kédougou et Ninéfécha, pour 2 000 francs CFA (3 euros) l’aller-retour. « Dans un schéma régional cohérent, cet hôpital aurait dû être construit dans la ville de Kédougou. Tout le monde pense que Ninéfécha remplit un rôle d’hôpital régional alors qu’ils renvoient des malades de là-bas chez-nous. On est dépassé par l’afflux », se plaint, Bassirou Ndiaye, médecin au centre de santé de Kédougou. Dissolution de la SEM Coopération 92 sur des présomptions d’emplois fictifs Ninéfécha est l’un des nombreux projets soutenus financièrement par Coopération 92. La société est d’abord intervenue au Gabon, puis dans d’autres pays d’Afrique francophone, en Asie et à Haïti. L’hôpital est emblématique des « éléphants blancs », surnom donné à ces infrastructures financées à grands frais et devenue coquilles vides. « Les conditions de transparence n’étaient jamais réunies. Nous étions convoqués pour valider des dossiers déjà tout ficelés. Aucun bilan chiffré n’existe sur ce que sont devenues les infrastructures financées mais plusieurs ONG locales ont donné des retours négatifs », confirme Vincent Gazeilles, conseiller général du canton de Clamart (Europe Ecologie-Les Verts), et ancien membre du conseil d’administration de Coopération 92. La société est dissoute le 21 avril 2008 en séance publique du conseil général des Hauts-de-Seine sur des présomptions d’abus de biens sociaux. Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire en juillet 2004 pour des malversations financières présumées. L'affaire a été classée en 2008 pour vice de forme après des réquisitions bancaires effectuées par la police sans autorisation. Le Conseil général des Hauts-de-Seine fut son principal actionnaire. Il alimentait tous les ans la SEM avec 1% du budget départemental au titre de la coopération décentralisée. Plusieurs entreprises privées siégeaient à son conseil d’administration, aux côtés des élus du département, comme la branche construction de Bouygues en Île-de-France, Vivendi, la Lyonnaise des Eaux, l’électronicien Thomson. « Sans que l’on sache bien ce qu’elles s’y faisaient, puisqu’elles ne participaient pas au financement des projets de développement », raconte Vincent Gazeilles, qui a adressé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy en mai 2005. « L’opportunité de faire du bien utile » Élu président du Conseil général des Hauts-de-Seine en avril 2004, à la suite de Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy est devenu automatiquement président de Coopération 92. Mais dès juin 2004, le commissaire aux comptes de la société refuse d’en valider les comptes. Trop compromettant pour un futur candidat à la présidentielle ? « Nicolas Sarkozy et sa directrice de cabinet au Conseil général, Chantal Jouanno, m’avait donné pour ligne de gérer toutes les aides au développement avec la plus grande rigueur. Ce qui a été fait », dit Jean-Jacques Guillet, ex-président de Coopération 92 (après Nicolas Sarkozy) et actuel maire de Chaville (Hauts-de-Seine). François Jay, directeur de Coopération 92 du temps de Jean-Jacques Guillet, se souvient de Ninéfécha comme d'un "quasi désert médical". "Vu des Hauts-de-Seine, ils se sont sûrement dits, à tort, que les populations locales feraient des kilomètres une fois que le centre de santé serait ouvert, commente Jérôme Clouzeau, conseiller technique auprès de la ministre sénégalaise de la santé. Les structures de ce type n’ont de sens que si elles sont soutenues dans la durée. Ninéfecha a des raisons d’exister, mais ses activités doivent être redimensionnées ». L’hôpital de Ninéfecha permet de soigner les cas bénins de gastro-entérites, des infections respiratoires et les cas de paludisme parmi les villageois. Il traite aussi des cas de Sida dont sont atteints les orpailleurs guinéens et maliens attirés par les ressources aurifères de la zone. Les enfants d’une quinzaine de villages bénéficiaient, jusqu’à la fermeture partielle de l’internat, de cours de langues et d'un enseignement en matière d'agriculture durable. S’il trouvait repreneur, l’hôpital pourrait pérenniser son rôle principal : celui d’un soutien au développement à l’échelle de la communauté de Ninéfecha. S'il trouvait repreneur...
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Analyse des Décisions Stratégiques du Conseil des Ministres du 25 septembre 2024 : Impact sur la Gouvernance, l'Économie et la Société Malienne
Le mercredi 25 septembre 2024, le Conseil des Ministres du Mali, présidé par le Colonel Assimi GOITA, s’est réuni pour adopter plusieurs mesures importantes qui auront des implications directes sur la gouvernance, l’économie, et le quotidien des citoyens maliens. Cet article analyse les décisions marquantes prises lors de ce conseil, leurs impacts potentiels sur la société malienne, et les…
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