#santé psychique
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De la santé spirituelle
Votre seule chance d’être libres, c’est l’amour de vos ennemis. * L’identification, c’est vous prendre pour quelque chose que vous n’êtes pas vraiment. Mais ce que vous êtes absolument, vous ne pouvez pas ne pas l’être, vous ne pouvez pas ne plus l’être. ” Je suis” (aham brahmasmi, shivoham) est éternel. Seul ce qui se surajoute à “je suis” est périssable. Je vous en prie, ne remettez pas à…
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#Arnaud Desjardins#babillage de l&039;esprit#cogitations stériles#santé physique#santé psychique#santé spirituelle
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Me in the dark :
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/...[triggering]...\
Je suis en train de penser à des trucs mega badants et cela me permet de réaliser 2-3 trucs par rapport à comment mes peines enfouies dans mon subconscient se manifestent avec mes mécanismes de défenses
J'essaye d'écouter mon corps et de situer mes émotions (on dit merci aux exercices somatiques). Je ressens une grosse boule lourde comme du plomb dans mon ventre (estomac) et ma mâchoire est mega crispée. Peur et colère
Honnêtement, j'ai envie de courir au nightshop m'acheter une bouteille de vin blanc et de boire à la bouteille. J'ai envie de me prendre des grosses lattes de coke en faisant péter les basses afin de ne plus m'entendre penser ou/et de me prendre une de ces poutrelle de k histoire de m'évader ou/et de fumer la blinde de grosse ganga qui fait planer puissance 15000 pour taire toutes ces choses et visions horribles qui me hantent depuis trop longtemps, qui refont surface et m'éclatent à la gueule
Mais non.. jsuis dans mon lit en train de me dire que c'est pas facile tout ce que j'ai vécu ces 20 dernières années et je suis consciente que céder à mes pulsions empirait le tout. C'est donc ça, s'asseoir avec ses émotions. Eh binnn c'est dur ptnnnn. Je suis également consciente que mon psyché est bien atteint et que continuer de me droguer risquerait vraiment de me faire caler à tout jamais.
La raison pour laquelle je me suis débarrassée de ma voiture il y a quelques mois est qu'à défaut de me tuer, j'allais finir par tuer quelqu'un. L'angoisse, l'anxiété prenait trop le dessus. J'étais sur l'autoroute et une voix me disait "prends toi le mur, allé" "accélère et fonce dans le tas" (death wish hello). Mes pensées parasites étaient devenues incontrôlables ... j'avais personne à qui en parler. Je me disais que ça y est la schizophrénie s'était installée et que ces voix n'allaient plus me quitter mais non, là, ça va mieux, surtout depuis mon hospitalisation en psychiatrie et les visites chez le nouveau psy et tout le travail que je fais sur le côté pour améliorer ma santé mentale, psychique et régler mes problèmes d'addictions et tout le tralala et le blablabla
Je me comprends mieux, ouais. Ça va mieux. J'dis pas que je vais BIEN mais ca va bcp mieux mais ptn c'est dur de gérer cette envie de crever tellement puissante parfois, tellement on a mal à l'intérieur de soi tellement qu'on se sent .... j'sais pas.. j'ai encore du mal à mettre des mots la dessus: abandonné délaissé unlovable moins que rien insuffisant triste démuni vide inexistant inconsolable... inconsolable ouais. La mort, je l'ai connue bcp trop jeune, je l'ai vue et je l'ai touché. Je lui ai parlé. Elle ne m'a jamais quitté. C'est pour ça que je la trouve si attirante. Je me dis qu'elle doit être plus douce que la vie, c'est sur! Je sais que ça doit paraître fucked up mais si vous saviez ... mon cœur
C'est du lourd (wesh) mais j'pense réellement que si je survis à cette année (oui, survivre) alors tout sera possible pour moi. J'accepterai l'idée de vivre et voilà. J'suis tjs là, je me donne à fond (même si je ne me l'avoue pas). Dieu (whatever it means) sait à quel point j'essaye d'être là, d'être ici, de me construire et puis pourquoi pas, d'être bien ..... d'être bien, oui. J'ai plein de jolies visions aussi, faut pas croire. Plein de jolis projets, en veux-tu en voilà
Le mal est toujours là. J'ai mal mais j'crois sincèrement que je suis en train de tout cracher, petit à petit. Le venim, la souffrance, le mal être est en train de sortir.... je le vomis. Je le vomis vraiment en mode vade retro satana. Le passé est passé, je me dois d'avancer
60 jours sans coke et 14eme jour sans cuite (je n'ai bu que trois verres ces deux dernières semaines) et plus de 3 semaines de yoga journalier au compteur !! ..... yay
#mental illness#cestpasjoli#introspection#addiction#alcoholism#exposure therapy#metacognition#go shawty
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GRÈVE DE LA FAIM D’UNE USAGÈRE DE LA PSYCHIATRIE EN COLÈRE, EXTÉNUÉE MAIS PAS (DU TOUT) À COURT D’ESPOIRS
REVENDICATIONS
Liste complète sur g1graine.fr !
B/ ️ POUR LA NEURODIVERSITÉ, LA FIN DES DISCRIMINATIONS, L’INCLUSION DE TOUS-TES : “Rien sur nous sans nous”
🔎 Constat : les personnes neurodivergentes / en situation de souffrance psychique sont encore bien trop souvent stigmatisées par la société. Les associations censées défendre leurs droits sont pour une grande partie d’entre elles tenues par des aidant-es et non pas par les personnes directement concernées, Au même titre que les autres oppressions, la psychophobie se cumule avec d’autres systèmes de domination : seule une approche intersectionnelle globale est en mesure d’aider toutes les personnes directement concernées sans distinction, sur des principes d’égalité.
🎯 Objectifs : il faut impérativement changer les représentations et discours sur la neurodiversité pour qu’ils cessent de stigmatiser, voire d’inciter à la haine. Les personnes directement concernées par les problématiques de santé mentale doivent rester unies et solidaires dans les luttes pour leurs droits, malgré les tentatives de séparation entre “bons” et “mauvais” malades, les hiérarchisations, etc. La société dans toutes ses parties et dans tous les domaines doit favoriser l’inclusion des personnes neuroatypiques / en situation de handicap psychique / souffrant de troubles psychiques.
☑️ A mettre en place
Reconnaissance des discriminations psychophobes comme des délits discriminatoires
Sensibilisation de toute la société et tout le corps médical ainsi que la police (avec formations obligatoires) sur les violences exercées sur les personnes en situation de handicap psychique
Création de campagnes de prévention et d’information inclusives sur la santé mentale et contre la psychophobie (faites par les personnes directement concernées elles-mêmes)
Meilleure éducation sur le sujet par les personnes directement concernées à toutes les échelles de la société (école, travail, culture, médias…)
Fin de la pathologisation des personnes queer (trans, non-binaires, homosexuelles, bi, pan, asexuelles, intersexes, etc)
Prise en compte des dynamiques intersectionnelles dans les violences psychophobes et dans la prise en charge en santé mentale en général (par exemple : inégalités quand on est une femme, quand on est racisé-e, etc dans l’accès aux diagnostics et leur attribution)
Prise en compte de la parole des psychiatrisé-es/neuroatypiques lorsque sont signalées des VSS (violences sexistes et sexuelles)
Meilleur accompagnement des personnes psychiatrisées souhaitant devenir parent-es (fin de l’omerta sur cette question de la parentalité chez les personnes psychiatrisées, meilleur accès à l’information et arrêt des entraves plus ou moins implicites dans le processus)
Meilleure représentation des personnes handicapées dans tous les domaines de la vie publique et professionnels (y compris en politique et dans les médias)
Mise en place d’un système scolaire inclusif pour les personnes neuroatypiques ou ayant des problématiques en santé mentale
Abolition de la mise sous tutelle et de la privation de capacité juridique (cela doit être remplacé par un système assisté pour permettre aux personnes directement concernées de faire leurs propres choix)
Gestion plus participative des MDPH, en incluant des personnes directement concernées dans les décisions et les administrations
Arrêt des discours eugénistes sur les handicaps psychiques
Remise en question profonde du diagnostic HPI, des tests de QI, de l’étiquette empruntée à la médecine nazie “Asperger��� ; fin des hiérarchisations des personnes sur la base d’une prétendue “intelligence” (toujours très mal définie ou trop restrictive au demeurant) ou sur l’utilité sociale
Arrêt des distinctions plus ou moins tacites entre les “malades légers” et les “malades sévères/profonds/irrécupérables”
Arrêt des représentations édifiantes, fétichisantes, paternalistes, dévalorisantes, déshumanisantes, diabolisantes du handicap psychique
Meilleure aide à l’enfance et prise en compte des violences intra-familiales qui se déploient de manière systémique dans toute la société
Plus d’inclusion des personnes directement concernées dans les processus de soins, les établissements de santé, les métiers de la santé mentale
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Toutes les revendications → https://g1graine.fr/ Signe la pétition → https://www.change.org/p/pour-la-neurodiversit%C3%A9-la-sant%C3%A9-mentale-et-une-grande-r%C3%A9forme-de-la-psychiatrie
#g1graine#psychiatrie folle de rage#sauvons nos folies#antipsy#anti psychiatry#psychiatrie#france#up the baguette#fols#mad pride
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Le bruit causé par les transports augmenterait le risque de suicide, selon une étude de l'Institut tropical et de santé publique suisse. La circulation routière est en cause et dans une moindre mesure les chemins de fer.
Les troubles psychiques touchent près d'un milliard de personnes dans le monde. En Suisse, on estime qu'environ 1,4 million de personnes souffrent de problèmes de santé mentale et que près de 1000 personnes mettent fin à leurs jours chaque année, a indiqué mercredi l'Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) dans un communiqué.
L'étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, a analysé les données de 5,1 millions d'individus de la Swiss National Cohort de 2001 à 2015, âgés de 15 ans et plus. Elle montre que pour chaque palier supplémentaire de 10 décibels du bruit moyen à domicile causé par la circulation routière, le risque de suicide augmente de 4%.
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Welcome to the Wake up Program
Vous vous sentez perdu ? Vide ? Observé ? Seul(e) ? Bizarre ? Nous sommes là pour vous !
Notre équipe travaille sur l'étude de la capacité à programmer notre subconscient pour nous amener dans une nouvelle réalité. Certaines personnes restent bloquées dans cette nouvelle réalité, ce qui est extrêmement mauvais pour leur santé physique et morale, et c'est pour cela que nous sommes là, pour vous aider à retrouver vos esprits. Certains décrivent cela comme un "rêve vivant", d'autres comme un "horrible cauchemar vivant", et c'est ce dernier qui nous intéresse. Racontez-nous votre rêve et nous vous aiderons à vous réveiller.
On peut être dans une autre réalité, sans le vouloir. Nous avons déduit que ces passages dans une autre réalité ne sont que des crises de déréalisation, mais nos sujets sont certains qu'il s'agit de quelque chose de beaucoup plus effrayant.
Symptômes potentiels :
Sensation de vide
Sensation de vertige
Picotements dans tout le corps, en particulier dans les mains
Maux de tête
nausées
Hallucinations visuelles/auditives/cénesthésiques
Vision floue
Points noirs dans le champ de vision
Sentiment de ne pas être réel
Envoyez-nous un message sur "Posez-moi une question" (anonyme ou non) pour nous raconter votre rêve. Apportez-nous le plus de détails possible sur votre rêve et quelques informations sur votre état psychique et physique (carences, troubles alimentaires, traumatismes, troubles psychiques, etc.) afin que nous puissions vous aider au mieux.
C'est juste un rêve, réveillez-vous. ꒰ঌ👁໒꒱
suivez le #wake up program pour aider les gens à se réveiller
Aucune information confidentielle (vos rêves, votre prénom, vos pronoms, votre âge, etc.) ne sera partagée avec autrui. Votre vie privée restera privée 👁.
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L’espoir est lié à notre capacité à nous projeter dans l’avenir, à visualiser l’événement, il crée une mise en mouvement et un processus de créativité, d’action. Avoir de l’espoir est un fonctionnement de bonne santé psychique car il entraîne automatiquement une ouverture sur demain. Il ouvre le chemin, crée une perspective, un élargissement de perception qui est indispensable pour bien vivre au quotidien.
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Pour confier sa santé à un gouvernement, il faut être foutrement con, mais s’en remettre à une organisation supranationale acoquinée à une firme multicondamnée, cela ne relève plus de la connerie mais de la dégénérescence psychique…
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« L’atmosphère actuelle n’est pas religieuse mais thérapeutique. Ce que les gens cherchent avec ardeur aujourd’hui, ce n’est pas le salut personnel [...] mais la santé, la sécurité psychique, l’impression, l’illusion momentanée d’un bien-être personnel. »
Christopher Lasch
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Prison et psychiatrie : à l’intersection.
Crédit image : Nina Chanel Abney -2014 Untitled "FUCK T*E *OP"
« Il n'est à mon sens pas possible d'être anti-validiste, de critiquer les institutions d'enfermement tout en défendant le système carcéral (sans voir les liens évidents). » Harriet de Gouge.
Quel lien y’a t’il entre la prison et la psychiatrie, au-delà du fait que ce soit toutes deux des institutions ?
Entre récidives et réhospitalisations, privatisations et investissements de la part de groupes privés, exploitation de la mains d’oeuvre dans les ESAT ou en prison à moindre coût, conditions de vies handicapantes voir mortelles (violences psychologiques et/ou physiques, promiscuité, environnement pathogène, espérance de vie réduite et taux de suicide élevé) la psychiatrie et la prison partagent bien plus que de simples similitudes ; elles sont en réalité les deux faces d’une même pièce qui souvent se substituent l’une à l’autre.
Ces institutions qui dans un cas comme dans l’autre promettent réhabilitation, réinsertion, correction ou soin, peuvent difficilement cacher leur véritable motif : celui d’éloigner du système les personnes les plus en marge afin de maintenir un ordre social capitaliste, supremaciste et blanc.
L’hypothèse de Penrose
Les liens entre le milieu carcéral et la psychiatrie sont étudiés depuis quelques années déjà, notamment dans les pays anglo-saxons dans le cadre des disability studies et/ou disability justice par des activistes anti-validistes et/ou abolitionnistes, noir.es et/ou handicapé.es (Talila Lewis, Jamelia Morgan, Stella Akua Mensah, Liat Ben Moshe…).
Mais déjà bien avant l’avènement d’une sociologie du handicap et des mouvements de lutte anti-validistes, une étude publiée en 1939 mettait en lumière la relation étroite qui lie les populations des hôpitaux psychiatriques et des prisons.
Avec ce que l’on nomme aujourd’hui "L’hypothèse de Penrose" le mathématicien et psychiatre eugéniste Lionel Penrose démontrait il y a plus de 84 ans déjà que la population carcérale dans une localité donnée augmentait ou diminuait en fonction du nombre de lits occupés dans les établissements psychiatriques.
Pour faire plus simple : d’après les résultats de cette étude, lorsque les populations des hôpitaux psychiatriques sont réduites, le nombre de personnes incarcérées augmentent et vice versa.
Aujourd’hui en France alors qu’environ la moitié des lits en psychiatrie ont été supprimés en moins de 40 ans, le nombre d’incarcération à augmenté de 88% dans le même intervalle de temps.
Pour l'anthropologue Didier Fassin : « Ce n’est pas l’augmentation de la criminalité qui explique que l’on enferme plus, mais la moindre tolérance de la société française et la plus grande sévérité de son système punitif [... ] : on criminalise des faits qui ne l’étaient pas auparavant et on sanctionne plus durement les délits et les crimes. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es en prison.
« Le complexe industrio-carcéral renforce le colonialisme, le racisme et le validisme, ce qui conduit à des arrestations ciblées, à la criminalisation et à des taux d'incarcération plus élevés pour les personnes racisées, les personnes handicapées et les personnes racisées handicapées. » Syrus Ware, Joan Rusa et Giselle Dias.
Si le système judiciaire durcit sa politique en matière de délinquance et de criminalité, il vise évidemment certains groupes en particulier.
Ainsi en France «77 % des personnes détenues appartiennent à des minorités ethniques, se répartissant en 35 % de noir.es, 32 % d’arabes et 5 % de Roms.» et la majorité des détenu.es sont des hommes* présentant dans 55% des cas au moins un trouble psychiatrique et dans 45% des cas un handicap psychique à leur arrivée.
Pour la chercheuse américaine en justice sociale Leah Pope « Si les noir.es et racisé.es sont plus susceptibles d'être impliqué.es dans le système de justice pénale, il est prouvé qu'iels sont moins susceptibles d'être identifié.es comme ayant un problème de santé mentale. De plus, iels sont moins susceptibles d'avoir accès à un traitement une fois incarcérés. »
Les noir.es et racisé.es handicapé.es se retrouvent davantage en prison qu’en psychiatrie tout d’abord parce qu’iels ont moins accès au service de soins psychiatriques et donc au diagnostic que les blanc.hes.
L’incarcération massive de noir.es et racisé.es handicapé.es, s'explique aussi par le fait que certains comportements ou délis, alors qu’ils seront pathologisés chez les blanc.hes handicapé.es seront criminalisés et pénalisés chez les noir.es ou racisé.es handicapé.es.
De plus ces personnes -du fait du racisme systémique- se trouvent placées (ghettoïsation, gentrification, discriminations sur le marché du travail et de l’immobilier, ZEP, centre de détention pour migrant.es…) dans des environnements ou situations accentuant la précarité, la marginalité, l’exclusion et les menant sur la voie de la délinquance.
Ce sont aussi des populations davantage surveillées et controlées (concentration de l’action des forces de l’ordre dans les quartiers populaires et banlieues , politiques strictes sur l’immigration des personnes non-blanch.es, profilage racial…) et les délits qu’elles commettent sont plus sévèrement punis. Ainsi elles ont plus de chance de se voir condamner à une peine de prison ferme que d’avoir accès à des soins adaptés et réguliers ou un suivi psychiatrique.
La violence de la prison et de la psychiatrie.
« La prise en charge institutionnelle est de par sa conception même une forme de violence. » Kate Rossiner et Jen Rinaldi
Au-delà des violences policières parfois mortelles qui peuvent précéder l’incarcération, le milieu carcéral est un lieu qui contribue à créer, entretenir ou accentuer les handicaps psychiques (anxiété, dépressions, addictions, troubles psychotiques…) et/ou physiques (violence, négligence des soins, innaccessibilité ) et/ou les maladies (VIH, hépatite C, tuberculose, diabète…). La promiscuité, l’insalubrité et la surpopulation des prisons, en font des lieux extrêmement pathogènes et les conditions de détention jouent sur la santé mentale et physique des prisonnier.es
En psychiatrie aussi les conditions de détention (isolement, contention, soins sans consentement, violences physiques/psychiques/sexuelles…) accentuent les maladies, les handicaps et/ou la détresse psychologique des populations incarcérées.
Les noir.es et racisé.es sont davantage vulnérables face à ces violences institutionnelles. Puisqu’en plus du classisme propre à la prison et de la psychophobie inhérente aux hôpitaux psychiatriques, ces dernier.es expérimentent aussi le racisme. Iels ont par exemple plus de chances que les blanc.hes d’être placé.es en psychiatrie sans leurs consentements et d'être catégorisé.e comme «personne à haut risque» mais aussi moins de chance de recevoir des soins adaptés (cf syndrome médittéranéen).
Enfin, ces lieux de détentions en plus d'être handicapants et propices au développement de maladies et troubles, sont aussi mortels : l’espérance de vie y est réduite et les morts par suicide y sont extrêmement fréquentes.
Récidives et réhospitalisations.
Pour les défenseur·euses de l'institutionnalisation, la prison et la psychiatrie permettraient d'offrir un contexte et des ressources aux individu·es marginalisé·es et inadapté·es, afin qu'iels puissent se (ré)insérer dans la société. Mais la réalité est tout autre.
La réhabilitation, la réinsertion ainsi que le soin qui devraient être des priorités, sont délaissés au profit de pratiques violentes et punitives.
D’après les chiffres, la prison crée des conditions (précarité, isolement, handicap…) propices aux récidives : 63 % des personnes condamnées à une peine de prison ferme sont à nouveau condamnées dans les 5 années suivant leur libération.
La psychiatrie est elle aussi un lieu propice aux réhospitalisations ( cf syndrome de la porte tournante). Plus on passe de temps en psychiatrie plus on à de chances d’être à nouveau hospitalisé.e : après trois mois de détention un·e patient·e à une chance sur cinq d'être à nouveau hospitalisé·e, au bout de vingt-quatre mois, la probabilité est de une chance sur deux.
Les institutions participent à la reproduction et même l’aggravation des inégalités, en contribuant à la stigmatisation, le développement de handicaps, de troubles et/ou de maladies, la précarisation et l’isolement des populations incarcérées.
Alors pourquoi donc entretenir et renforcer des institutions aussi inefficaces en termes de réhabilitation/réinsertion ?
Privatisation et exploitation
« L’emprisonnement de masse génère des profits en même-temps qu’il dévore la richesse sociale. » Angela Davis
Au-delà de la condamnation des conditions d'incarcération appauvrissantes, handicapantes et violentes qui sévissent au sein des institutions, le lien entre la lutte anti-validisme (pour la désinstitutionnalisation) et la lutte anti-carcérale repose aussi sur la volonté d’en finir avec l’exploitation des personnes institutionnalisées.
Car avec l’émergence des complexes carcéro-industriels et médico-industriels, les institutions sont en passe de devenir de véritables entreprises. Entre la privatisation des hôpitaux psychiatriques et des prisons et la sous-traitance de la main d'œuvre dans les prisons et ESAT par des entreprises publiques et/ou privées, les populations institutionnalisées sont envisagées comme un véritable marché propice aux investissements.
« L'objectif a toujours été de faire du profit sur le dos de celleux qui sont jugé·es sans valeur, par tous les moyens. Le profit ne provient pas seulement de l'extraction de la main-d'œuvre, mais aussi de la marchandisation de leur incarcération, institutionnalisation […] » Talila TL Lewis
C’est aussi pour ces raisons que le système à tout intérêt à ce que ces institutions ne désemplissent pas.
Ainsi 30% de la population carcérale travaillent pour un salaire mensuel moyen de 280 euros alors que les frais de vie en prison s’élèvent en moyenne à 200 euros par mois.
En psychiatrie, il n’y a pas de travail à proprement parler, mais bien des frais d’hospitalisation qui peuvent monter jusqu'à 450 euros dans le public et encore davantage dans le privé auquel s'ajoutent des frais de vie. Même si le travail en psychiatrie n’existe pas, le travails des psychiatrisé.es lui existe : une partie des patient·es ayant été incarcéré·es pendant une longue période bénéficient du statut de travailleur·euses handicapé·es et sont orienté·es pour travailler au sein d’ESAT, où le salaire moyen est de seulement 750 euros.
La main-d’œuvre carcérale et psychiatrisée en plus d'être bon marché ne bénéficie pas de droit du travail, ce qui avantage encore les entreprises.
« Le fait que de nombreuses entreprises présentes sur le marché mondial s’appuient aujourd’hui sur la prison en tant que source non-négligeable de profits explique la rapidité avec laquelle ces prisons se sont mises à proliférer alors que les études officielles montraient un taux de criminalité en baisse. » Angela Davis
La lutte anti-validiste doit être anti-carcérale et anti-raciste.
Alors que la désinstitutionnalisation est défendue par pratiquement l’ensemble des militant.es handi.es et anti-psychiatrie (et soutenue par l’ONU), le cas de la prison n'est ni compris ni discuté au sein des luttes anti-validistes blanches en France.
La prison, qui compte un nombre extrêmement élevé de personnes handicapées et poly-handicapées se trouve dans l’angle mort de la lutte anti-validiste française.
Et il y a une explication simple à cela : l'écrasante majorité des détenu·es sont des personnes noires, racisées, des migrant·es, des roms, des sdf et le mouvement anti-validiste français est sans surprise blanc, raciste et classiste.
Prôner la désinstitutionnalisation sans soutenir l’abolition de la prison, c'est promouvoir la criminalisation du handicap, la transinstitutionnalisation** et l’incarcération d’un nombre toujours grandissant de personnes noires/racisées/pauvres et/ou handicapées.
Les oppressions systémiques créent et/ou accentuent la précarité et donc par découlement le handicap et la criminalité.
Ainsi les luttes anti-validistes doivent se dresser contre toutes les formes de discriminations (racisme anti-noir.es, classisme, putophobie, transphobie, grossophobie, psychophobie…) et d’exploitations capitalistes (emplois précaires, institutionnalisations, écocides, colonialisme, traite d’êtres humains…) qui amènent les individu.es (en particulier noir.es et racisé.es) à subir la précarité et/ou le handicap ou à se diriger par défaut vers la voie de la délinquance.
*Le terme homme est utilisé ici en tant que catégorie sociale
** Un processus par lequel des individu.es, soi-disant désinstitutionnalisé.es en raison des politiques de soins communautaires, se retrouvent dans des institutions différentes. Par exemple, les personnes qui sortent des hôpitaux psychiatriques ou qui n'y sont plus admis.es se retrouvent fréquemment dans des prisons, foyers, établissements médico-social, maisons de retraite...
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La fibromyalgie (également appelée syndrome polyalgique idiopathique diffus ou SPID, fibrosite ou fibromyosite) est une maladie qui associe des symptômes physiques de type douloureux et des symptômes psychiques. Reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en 1992, sa nature et son existence font encore l’objet de controverses dans le monde médical. Qu'est-ce que la fibromyalgie ? La fibromyalgie est une maladie qui associe douleurs musculaires ou articulaires permanentes, fatigue chronique, troubles du sommeil, symptômes dépressifs et troubles anxieux. La personne qui en souffre se plaint d’avoir mal partout sans interruption pendant des mois. Des stimulations habituellement indolores peuvent provoquer des douleurs, et des douleurs normalement supportables peuvent être ressenties comme intenses. Dans plus de 80 % des cas, la fibromyalgie touche les femmes entre 30 et 55 ans. Elle apparaît plus fréquemment autour de la ménopause.
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p. 116 : (Je ne suis pas convaincue par la thèse selon laquelle) l'éthos thérapeutique désinstitutionnalise le moi. Au contraire, rarement une forme culturelle a été aussi institutionnalisée. De plus, contrairement à ce que dit Foucault, le récit thérapeutique produit non pas du plaisir mais une multiplicité de formes de souffrance. (...) je dirais que le récit thérapeutique a produit une multiplicité de formes de souffrance, car nous pouvons dire avec l'anthropologue Richard Schweder : "Une ontologie causale de la souffrance contribue à causer la souffrance qu'elle explique, de la même façon que les représentations d'une forme de souffrance peuvent être un élément de la souffrance qu'elle représente." En d'autres termes, puisque la vocation principale de la psychologie a été de faire diminuer toutes les formes de souffrance psychique au moyen d'un idéal non défini de santé et de réalisatino de soi, et puisque le discours thérapeutique a en fait contributé à créer une mémoire personnelle de la souffrance, il a, par une étrange ironie, créé une grande partie de la souffrance qu'il est censé faire diminuer."
p. 131 : "En réalité, le modèle psychologique est "utile" pour faire face à la nature insaisissable du moi et des relations sociales à l'époque de la modernité tardive. Il est "utile" pour structurer des biographies différentes, il propose une technique permettant de réconcilier l'individu avec les institutions dans lesquelles il opère, de faire face aux bouleversements qui sont devenus une partie intégrante de toutes les vies modernes. Enfin, et c'est peut-être le puls important, il permet de préserver le sentiment de sécurité du moi, qui est fragilisé par le fait que le moi est en permanence représenté, évalué et validé par les autres. Comme le dit Richard Sennett, "tout le problème (...) est de savoir comment structurer le récit de notre vie aujourd'hui, dans un capitalisme qui nous pousse à la dérive."
p. 135 : "(...) habitus émotionnel (...). Mais cela semble indiquer que le capitalisme a fait de nous des rousseauistes : non seulement parce que les champs émotionnels nous ont conduits à exposer et à raconter publiquement notre identité, non seulement parce que les sentiments sont devenus des instruments de classification sociale, mais aussi parce qu'il existe maintenant de nouvelles hiérarchies du bien-être émotionnel, conçu comme la capacité à accéder à des formes socialement et historiquement déterminées de bonheur et de bien-être."
Illouz, Eva, ibid.
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[Univadis] Chemsex : un guide pour les professionnels de santé
🧠 Un guide pour mieux accompagner les chemsexeurs La Fédération Addiction et AIDES publient le guide « Aller vers les chemsexeurs » pour permettre aux professionnels de santé d’optimiser leur prise en charge. Le chemsex, pratique combinant substances psychoactives et rapports sexuels, pose des défis complexes en matière d’addictions, de santé mentale et sexuelle. 👉 Points clés : • Importance d’une approche pluridisciplinaire (addictologie, santé mentale, sexologie, infectiologie). • Nécessité d’adapter la réduction des risques au contexte spécifique du chemsex (évaluation de la consommation, utilisation de matériel stérile, modes alternatifs comme le plug anal). • Prise en compte du double stigmate lié à la sexualité et à la consommation. 🔑 Les experts, comme le Pr Laurent Karila, insistent : il faut traiter simultanément l’addiction et les troubles psychiques pour éviter les rechutes. Une approche globale est la clé pour accompagner efficacement les personnes concernées. #SantéSexuelle #Addiction #Chemsex #RéductionDesRisques #ProfessionnelsDeSanté #PriseEnCharge
Un guide publié par la Fédération Addiction et AIDES vise à améliorer la prise en charge des chemsexeurs en valorisant une approche pluridisciplinaire associant santé sexuelle, addictions et santé mentale.
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Biométéorologie : définition et explications
See on Scoop.it - EntomoScience
La biométéorologie est un domaine interdisciplinaire de la science qui étudie les interactions entre la biosphère et l'atmosphère (terrestre) sur des échelles de temps de l'ordre des saisons ou plus courtes, par opposition à la bioclimatologie. Elle regroupe les incidences du climat sur les êtres vivants.
AquaPortail
Signification "biometeorologie"
publiée le 02/11/2017 (mise à jour le 01/09/2023)
Spécialisations biométéorologiques
"Selon le domaine de spécialisation, la recherche est basée sur des études plus précises :
la phytobiométéorologie : effets climatiques et météos sur les plantes, en particulier les cultures; appliquée à l'agriculture, elle est appelée l'agrométéorologie. La biométéorologie phytogénétique traite des influences météorologiques sur la croissance des plantes et la répartition géographique, l'aire de distribution, l'endémisme, la spéciation végétale...
la zoobiométéorologie : effets climatiques et météorologiques sur les animaux, en particulier en ce qui concerne les animaux de ferme; la biométéorologie entomologique se distingue parmi d'autres en examinant les effets des conditions atmosphériques sur les insectes, en particulier les ravageurs ou les indésirables (par exemple les moustiques), en raison de leurs effets parfois néfastes sur la santé humaine ou les cultures.
la biométéorologie humaine, biométéorologie médicale, météoropathologie ou météorophysiologie traitant de l'influence du climat et du temps sur l'homme. (...)"
Objets d'investigation
La réaction des processus biologiques (et purement biochimiques) aux influences météorologiques est appelée biotropie, tandis que les réactions correspondantes de systèmes biologiques entiers sont appelées météororétrie.
Une majorité de la population a confirmé dans les études démoscopiques être sensibles aux conditions météorologiques. Cependant, les relations elles-mêmes sont généralement de nature complexe, parfois difficiles à prouver et parfois contradictoires.
L'étude des influences des champs électromagnétiques naturels forts, comme dans les orages, et les parasites atmosphériques naturels font également l'objet de recherches biométéorologiques.
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via Wikipédia
Biométéorologie — https://fr.wikipedia.org/wiki/Biom%C3%A9t%C3%A9orologie
"La biométéorologie est la science des impacts des phénomènes atmosphériques sur les êtres vivants (plantes, animaux et humains) sur une période courte allant de la journée à une saison."
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Image : La biométéorologie humaine
La biométéorologie humaine - Persée https://www.persee.fr/doc/rural_0014-2182_1990_num_118_1_4678
[article]
Isabelle Klis-LilienthalMaryse Desroziers
Études rurales Année 1990 118-119 pp. 113-120
Fait partie d'un numéro thématique : Météo / Espaces péri-urbains
Extrait :
"La biométéorologie, [...] étudie l'influence à court terme des conditions météorologiques.
Les mesures effectuées couramment par les services météorologiques visent à une connaissance générale du climat et des principaux facteurs énergétiques régissant l'évolution de l'atmosphère. Aussi les paramètres mesurés ou observés ne sont-ils pas toujours adaptés aux problèmes biologiques ; certains éléments caractérisant l'atmosphère (électricité, rayonnement dans différentes longueurs d'ondes, etc.) et pouvant avoir une influence sur des processus biologiques ou psychiques ne font pas partie des mesures de routine dans les stations [Perrin de Brichambaut 1978]."
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Santé mentale : Briser les tabous et améliorer la prise en charge
Santé mentale : Briser les tabous et améliorer la prise en charge Longtemps restée dans l’ombre, la santé mentale peine encore à se faire une place de choix dans notre société. Pourtant, les troubles psychiques touchent un nombre croissant de personnes, tous âges et milieux sociaux confondus. Face à ce constat alarmant, il est crucial de briser les tabous et d’améliorer la prise en charge de la…
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COMMENT VA TON ÂME ?
« Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1.2).
En général, quand on souhaite la prospérité à quelqu’un, c’est en rapport avec la fortune ou la santé. C’est ce que signale le début de ce verset, lequel continue avec une affirmation concernant la prospérité de l’âme. En effet, Jean laisse entendre que l’âme de Gaïus était en bonne santé. Gaïus était une personne épanouie, bien dans sa peau, en un mot, équilibrée. Jean lui souhaite de prospérer, de la même manière, dans sa santé physique et matérielle. C’est comme si Jean lui disait : « Je souhaite que tes affaires et ta santé prospèrent aussi bien que ton âme prospère. Que tu sois en toutes choses aussi bien que tu l’es dans ta tête, dans ta foi, dans tes émotions, dans ta vie intérieure ».
La vie intérieure de Gaïus était épanouie. Son âme était dans un processus d’épanouissement. En effet, Jean emploie le présent : « Ton âme prospère ». Ce qui signifie qu’il y a chez cet homme des progrès spirituels et psychiques, qui ont été observés par Jean. Gaïus avait mal à son âme au moment où il est devenu un disciple de Christ. Mais, la grâce de Dieu, opérant dans la vie de cet homme, avait commencé un travail de guérison intérieure, pour l’amener à ce bien être intérieur. Gaïus avait dû connaître des périodes difficiles, mais au moment où Jean lui écrit, l’âme de Gaïus était sur la voie de la sérénité.
Ce texte nous communique un message d’espoir.
Il se peut, suite aux moments difficiles, et aux périodes sombres que vous avez traversées, que votre âme soit malade. Alors que votre âme a subi des blessures profondes, Dieu souhaite que votre âme soit restaurée. Il souhaite qu’après la disette et la détresse, votre âme connaisse un temps de prospérité.
Tout n’est pas scellé pour toujours. Alors qu’il était au fond d’un abîme de désespoir, le psalmiste crie à Dieu : « Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Eternel ! » (Psaume 130.1). Après cet appel au secours il ajoute : « Mon âme compte sur le Seigneur » (Psaumes 130.6). Alors que son âme était triste et blessée, il a été relevé, et dit à son âme : « Mon âme, retourne à ton repos, car l’Eternel t’a fait du bien » (Psaumes 116.7).
Un encouragement pour ce jour :
Oui Dieu veut faire du bien à votre âme ! Il désire que votre âme prospère, qu’elle sorte de la misère dans laquelle elle a été plongée suite aux drames qui ont secoué votre vie. Tout comme l’âme de Gaïus a prospéré, croyez que le temps est venu pour vous de voir votre âme prospérer.
Paul Calzada
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