#sans oui c'est non
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horyia · 8 months ago
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Voir ces avatars ĂȘtre utilisĂ©s sur des forums (ça fait toujours plaisir surtout quand il y a tellement mieux Ă  cĂŽtĂ©) pour au final se rendre compte que le crĂ©dit n'est pas mis... Je vais chercher mon chapeau et nez de clown, je reviens.
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kohakuhibiki · 1 year ago
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El pop a 5 ans dans un contex politik: tu di oué a toute mé fa tassion mé toé tu kont po
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gay-impressionist · 1 year ago
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Comme ça part de Nation, devant le kiosque Ă  journaux Ă  la sortie n°2 Av Dorian ? đŸ€”
Bonjour, est-ce qu’il y a des gens qui vont Ă  la Pride de Paris ?? Ce sera ma premiĂšre Pride ! đŸ«¶
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urween · 6 months ago
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots Description Ă  la troisiĂšme personne
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Il avait une ouĂŻe surdĂ©veloppĂ©e, tout le monde le savait. Les Ă©lĂšves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassĂ©es par un ballon, il les entendait. Les rires Ă  deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxiĂšme Ă©tage. D’habitude, aucun problĂšme Ă  s’endormir avec ces bruits, il avait dĂ©jĂ  dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empĂȘcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gĂ©missements c'Ă©taient autre chose encore.
Au deuxiĂšme Ă©tage il n’y avait que les Ă©tudiants ayant dĂ©passĂ© la majoritĂ©, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'Ă©tait lĂ©ger et rapide, tout l’inverse de ces derniĂšres fois. Parce que oui, “ces” derniĂšres fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fĂȘter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait Ă  regretter son ouĂŻe surdĂ©veloppĂ©e.
Il n’avait jamais bien dormi, c'Ă©tait pas son genre, mais ne pas dormir n'Ă©tait pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se rĂ©gĂ©nĂ©rer, il devait se reposer, pour Ă©viter d'ĂȘtre de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer Ă  la porte de cette chambre et demander poliment d'arrĂȘter de baiser tous les soirs n'Ă©tait pas non plus dans ses options. MalgrĂ© son caractĂšre, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours trĂšs mal Ă  l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il Ă©coutait sans le vouloir ces bruits Ă©tait un peu gĂȘnant, voire mĂȘme beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan Ă©tait parvenu Ă  localiser la chambre d’oĂč prĂ©venait tout ce boucan. C'Ă©tait la derniĂšre, tout au fond du couloir, Ă  environ cinq chambres de la sienne. Si sa mĂ©moire Ă©tait bonne, Oscar dormait lĂ -dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre Ă  se faire recaler par toutes ses conquĂȘtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'Ă©tait pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait ĂȘtre la deuxiĂšme personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas Ă  un trĂšs haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan sĂ©chait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien ĂȘtre. Et mĂȘme la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. MĂȘme si quelquefois il parvenait Ă  capter une voix, trĂšs douce, trĂšs tremblante, et il devait l'avouer, assez agrĂ©able Ă  entendre. Mais ce n'Ă©tait pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas Ă©couter, ses oreilles entendaient pour lui. Et mĂȘme avec des bouchons il entendait tout, puis de toute maniĂšre il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquiĂšme fois, il avait eu espoir que ça s’arrĂȘte, qu’ils arrĂȘtent. Mais ce n'Ă©tait pas arrivĂ©.
HonnĂȘtement, il Ă©tait un peu Ă  cran. Les Ă©lĂšves le remarquaient trĂšs clairement, dĂšs le dĂ©but de la semaine ils avaient vu que Wolverine Ă©tait d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus Ă  carreaux. Leur soulagement Ă©tait qu’au moins il n'Ă©tait pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir Ă  endurer ce regard enflammĂ© pendant une voire deux heures de cours. Logan Ă©tait simplement “invitĂ©â€, ou peut-ĂȘtre “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposĂ© un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusĂ©, ne voulant pas avoir Ă  se coltiner des Ă©valuations Ă  corriger et une cravate Ă  porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutĂŽt des entraĂźnements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élĂšves peut-ĂȘtre, lui demandait frĂ©quemment de les aider Ă  la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaĂźtre tout le monde, mĂȘme s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutĂŽt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutît avec qui il traünait.
AppuyĂ© contre un encadrement de porte, Logan ne dĂ©tacha pas son regard du jeune homme. Malicia Ă©tait passĂ©e parler Ă  Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilitĂ©, mais heureusement elle Ă©tait avec Bobby dans une chambre Ă  l'autre bout du couloir. Katt Ă©tait aussi passĂ©e pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait dĂ©jĂ  quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas ĂȘtre elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait Ă  beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à rùler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mùtres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derriùre ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a Ă©tĂ© comprĂ©hensive, elle m'a mĂȘme aidĂ© Ă  le rĂ©parer »
Le garçon souriait faiblement, il n'Ă©tait pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'Ă©tait mĂȘme lui qui l’avait ramenĂ©.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour ĂȘtre honnĂȘte, il voulait juste aller prĂšs d’un lac et regarder la forĂȘt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tĂȘte Ă  ce garçon lors de leur premiĂšre rencontre, il s'Ă©tait cachĂ© dans un buisson derriĂšre lui. Logan l’a Ă©coutĂ© lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour Ă©chapper Ă  des personnes qui ne l’apprĂ©ciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'Ă©tait dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il Ă©tait dĂ©solĂ© pour tout ce qu’il avait vĂ©cu. Logan l’a fixĂ©, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensĂ©es ?”. Ce Ă  quoi le garçon a rĂ©pondu : “j’interprĂšte les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se dĂ©tende un peu par la mĂȘme occasion. Le garçon lui a demandïżœïżœ pardon, il a dit ne pas avoir voulu ĂȘtre trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empĂȘcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e lĂ , Logan s'Ă©tait levĂ© et avait lentement soufflĂ©, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dĂ©rangĂ©. Le garçon s'Ă©tait encore une fois excusĂ©, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardĂ© pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre annĂ©es. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrĂŽlĂ© son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. AprĂšs, Logan l'avait emmenĂ© au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empĂȘcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il Ă©coutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attachĂ© Ă  ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'ĂȘtre qu’une invitation Ă  jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas Ă  ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante Ă©tait aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lñcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une biùre accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mïżœïżœchoire, ses muscles tendus, son cerveau en Ă©bullition. Bordel, ça faisait des annĂ©es qu'il n'avait pas Ă©tĂ© jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
SincĂšrement, il devrait avoir une mĂ©daille pour ne pas dĂ©jĂ  avoir lacĂ©rĂ© cette foutue porte de chambre, et peut-ĂȘtre au passage un des hommes Ă  l’intĂ©rieur. Mais c’était quelque chose de compliquĂ© Ă  contrĂŽler, la colĂšre elle Ă©tait faite pour sa mutation, elle Ă©tait compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de dĂ©foncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrĂštement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait Ă  peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il Ă©tait sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrĂȘtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussĂ©e, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sĂ»r il n’y avait personne, tout le monde Ă©tait dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le rĂ©frigĂ©rateur et y prit un soda, puisque l'alcool Ă©tait interdit dans l’établissement. Il but la moitiĂ© de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'Ă©tait de la biĂšre, mais le sucre gĂąchait tout.
Un bĂąillement le fit sursauter. Par rĂ©flexe ses griffes sortirent, prĂȘtes Ă  embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immĂ©diatement ses griffes, posant Ă  l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incomprĂ©hensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon dĂ©glutit faiblement, il avança et passa derriĂšre l’ülot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversĂ©, ok non peut-ĂȘtre pas autant, juste un peu dĂ©boussolĂ© alors. Ses yeux Ă©taient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'Ă©tait pas pour l’obscuritĂ©, il y avait au moins deux millimĂštres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mĂąchoire Ă©tait tendue, pas contractĂ©e mais elle l’avait Ă©tĂ© trĂšs rĂ©cemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le massĂ©ter. Et sa peau Ă©tait pigmentĂ©e, par du rouge amarante, posĂ© par points s’étirant petit Ă  petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'ĂȘtre aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur Ă©puisĂ©e, est-ce que ce t-shirt Ă©tait Ă  Oscar, est-ce que cette odeur Ă©tait la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et rĂ©gulĂ©e lorsque les clignements sont plus lents et contrĂŽlĂ©s »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la dĂ©sorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgĂ©e de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressĂ©, Ă©nervĂ© et frustrĂ©, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais mĂȘme dire que c’est moi mais j’aime pas ĂȘtre narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune Ă©mit une courte pause, juste le temps d'interprĂ©ter les rĂ©actions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumĂ©, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embĂȘterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse Ă  cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmĂšrent, Logan l'Ă©coutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cƓur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'Ă©tait bon signe. Sa gorge Ă©tait toujours serrĂ©e, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-ĂȘtre, ou alors une rĂ©action, oui une rĂ©action.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement Ă  Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais trĂšs bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensĂ©es, ça fait flipper, ou rire, ça dĂ©pend des personnes »
Sa gorge se desserra trĂšs lĂ©gĂšrement, et un souffle amusĂ© passa ses lĂšvres. Le garçon s'Ă©carta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla Ă  peu prĂšs stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau Ă  Logan et rĂ©pondit en montrant de la tĂȘte les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusĂ©, il la finit en quelques gorgĂ©es. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, rĂ©flĂ©chissant Ă  ce signe plutĂŽt qu'Ă  la question. La voix de Logan Ă©tait plus forte, d’environ trois dĂ©cibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage Ă©tait fermĂ©, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'Ă©taient pas contractĂ©s contrairement Ă  d’habitude, il Ă©tait plus dĂ©tendu Ă  certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, rĂ©pondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mùtre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, rĂ©pondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais dĂ©chiquetĂ© l’intestin d’Oscar si je te disais son prĂ©nom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mĂąchoire peut faire des dĂ©gĂąts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas trÚs content si tu mets dans le coma un de ses élÚves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermĂšrent sur les os solides de l’homme, crĂ©ant une chaleur diffuse Ă  ce niveau.
« Range ces armes, arrĂȘte de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraĂźcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derriĂšre ces yeux, un courant d’eau et d'Ă©lectricitĂ©, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derriĂšre ces beaux yeux. La mutation de ce garçon Ă©tait puissante, grande et dangereuse si elle Ă©tait mal contrĂŽlĂ©e, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accĂšs aux corps de n’importe quel ĂȘtre vivant, des poumons aux paupiĂšres, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cƓur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrĂŽler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrĂŽler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple ĂȘtre humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des annĂ©es. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ĂŽter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-ĂȘtre que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargĂ© d’électricitĂ© humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant Ă  l’encre rouge sur ses lĂšvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lĂšvres dangereuses qui pouvaient lui ĂŽter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es, il pouvait lĂ©gitimement Ă©prouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lĂšvres, ces lĂšvres qu’il embrassa Ă  pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empĂȘcher de gĂ©mir en sentant les lĂšvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensĂ© devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'Ă©tait tout l’inverse. Il Ă©tait doux, ses mouvements lents et contrĂŽlĂ©s, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant mĂȘme murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprĂ©tait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lÚvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frĂšre, il me l'a donnĂ© avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs oĂč ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait ĂȘtre aussi bruyant pour ĂȘtre honnĂȘte »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractĂšrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusĂ© qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapĂšze supĂ©rieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activitĂ© produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidĂ© parce que c'Ă©tait le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul Ă©tudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adorĂ© te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander Ă  Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le mĂȘme manoir que toi »
Logan posa ses lùvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrĂȘte d’autant rĂ©flĂ©chir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accĂ©lĂ©rĂ©e. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui Ă©claira les lĂšvres du plus ĂągĂ© fit pulser le cƓur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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banniĂšres par @/saradika-graphics
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petite-madame · 7 months ago
Note
Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai dĂ©jĂ  expliquĂ© en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. đŸ‡«đŸ‡·
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la rĂ©ponse va donc ĂȘtre longue. Alors, « comment on commence Ă  dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’ĂȘtre une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matĂ©riel sophistiquĂ© et onĂ©reux, j'ai commencĂ© avec le crayon et le carnet Ă  la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment trĂšs bien pour s'exercer/dĂ©marrer. AprĂšs, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien Ă©videmment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais trĂšs honnĂȘtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme Ă  la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matĂ©riel et de se rĂ©pĂ©ter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'Ă©chĂ©ance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au dĂ©but, ça va ĂȘtre tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal rĂ©el mais arriver Ă  l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au dĂ©but, je dis bien au dĂ©but, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste Ă  faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit Ă  petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu Ă  dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal Ă  gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
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Le Chevalier du Poisson aprĂšs s’ĂȘtre pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas ĂȘtre gĂ©rable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence Ă  aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est lĂ , qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumiĂšres, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidĂ©o est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidĂ©os comme "apprendre Ă  dessiner" ou "perspective pour dĂ©butant", "la thĂ©orie des couleurs pour les nuls", etc...C'est lĂ  que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des rĂšgles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la mĂȘme main ou la mĂȘme sphĂšre Ă©clairĂ©e diffĂ©remment mais ça sert. Bref, commencer Ă  dessiner, ça va ĂȘtre commencer Ă  comprendre comment transposer la rĂ©alitĂ© en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, dĂ©composer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetiĂšre, bouquin, chaussures, prise Ă©lectrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les dĂ©fis techniques ne sont pas toujours lĂ  oĂč on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la dĂ©composition des formes ainsi que de la façon dont la lumiĂšre frappe les objets.
5 - Utiliser des rĂ©fĂ©rences. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des rĂ©fĂ©rences n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmĂ©s comme Alex Ross ont un studio oĂč ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mĂȘmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tĂȘte ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler réguliÚrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu réguliÚrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se dĂ©courager. Je me rĂ©pĂšte mais les artistes Ă©tant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va ĂȘtre long. Tu vas commencer par copier tes artistes prĂ©fĂ©rĂ©s et ta tĂȘte va exploser car un jour tes dessins vont ressembler Ă  Mucha et le lendemain ça sera Ă  One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic corĂ©en. C'est encore plus dur pour les artistes dĂ©butants aujourd'hui car ils sont confrontĂ©s, Tiktok aprĂšs Tiktok, tableau Pinterest aprĂšs tableau Pinterest, Ă  un dĂ©luge constant d'influences, Ă  une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicitĂ©. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands dĂ©fis des artistes dĂ©butants en 2024.
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C'Ă©tait joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que dĂ©butant que quand tu vas commencer, tes progrĂšs vont ĂȘtre proche de ça :
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Ils ne seront pas linĂ©aires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du dĂ©couragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessinĂ© quelque chose qui te tiens Ă  cƓur pour la premiĂšre fois, mĂȘme si tu dĂ©testeras ce mĂȘme dessin deux mois plus tard, c'est ça ĂȘtre un artiste, fĂ©licitations!
8 - Ne pas se comparer Ă  des illustrateurs de folie. Paix Ă  son Ăąme mais si tu vois une vidĂ©o du regrettĂ© Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entiĂšres sans traits de construction, Ă  main levĂ©e, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, Ă  ton rythme. Pareil avec les gens de ton Ăąge. Ne te compare pas Ă  un mec de 13 ans Ă  Singapour qui dessine dĂ©jĂ  comme un artiste confirmĂ©. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cƓur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois Ă  la mairie, Ă  la mĂ©diathĂšque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie GeneviĂšve, retraitĂ© de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chĂšres comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-ĂȘtre augmentĂ© depuis le temps oĂč je l'ai achetĂ©) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donnĂ©. Moins connue mais Ă©galement gratuite, Fire Alpaca, trĂšs honorable aussi!
Clip Studio Paint est Ă©galement trĂšs bien. Tu peux l'avoir soit avec un systĂšme d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des rĂ©fĂ©rences et ne pas se dĂ©courager.
J’espĂšre avoir rĂ©pondu Ă  ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
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"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (mĂȘme si personne ne m’a demandĂ© de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la rĂ©f, demandez Ă  vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
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rollinginthedeep-swan · 8 months ago
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RPG et anxiété.
Tw : Anxiété généralisée.
Encore un sujet qui va me stresser une fois publiĂ©, dont j'avais envie de parler sans trop savoir comment et, ce soir, je tente le coup. Parlons "relations" sur les rĂ©seaux/rpg et anxiĂ©tĂ© ! C'est quelque chose dont je souffre et contre lequel je lutte Ă  peu-prĂšs chaque jour. Les pensĂ©es intrusives sont terribles, la crainte qu'un quiproquo dĂ©bile plus encore suite Ă  des Ă©vĂšnements passĂ©s qui, j'en suis certaine, auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s. Je peux me prendre la tĂȘte et rĂ©flĂ©chir trop vite, trop longuement, sur des petits riens un peu insignifiants tout en craignant que certaines situations passĂ©es se reproduisent. Quand c'est comme ça, j'ai tendance Ă  serrer les dents, attendre que mes craintes soient indirectement contredites et respirer de soulagement aprĂšs en silence, et hop ni vu ni connu ! (Appelez moi la houdini du stress. Bon par contre, les maux de ventre sont un peu moins fun. ) L'objectif n'Ă©tant pas de me flageller mais ne pas empiĂ©ter sur l'espace des autres. Oui, c'est contraignant, mais mes troubles ne doivent jamais empiĂ©ter sur le loisir des autres. C'est mon problĂšme, je suis suivie pour ça.
NĂ©anmoins, tout ce que je peux dire c'est qu'il est plus qu'essentiel de :
Tenter de communiquer en cas de doutes. Et surtout, ne pas faire de suppositions qu'on valide par le biais de nos propres certitudes et rejeter une personne sous prĂ©texte qu'elle n'a pas su communiquer une information selon vos propres critĂšres. (on le rappel, les troubles dys, la neuAtypie, la fatigue etc... existent.) En discutant, on se rend trĂšs souvent compte qu'en rĂ©alitĂ©, ce n'est pas du tout ce qu'on pensait. On s'Ă©pargne ainsi un drame inutile - a-t-on vraiment le temps pour ça, btw ? (NON.) - et l’opportunitĂ© de, peut-ĂȘtre, renforcer des liens entre Rpgistes tout en mettant ïżœïżœ la porte des comportements problĂ©matiques qu'on a trop longtemps laissĂ© passer par le passĂ©. (En Ă©vitant de mettre de cĂŽtĂ© des personnes sous prĂ©texte qu'elles sont un peu diffĂ©rentes, au passage.)
Ne pas oublier qu'on ne sait pas tous forcĂ©ment parler de nos doutes ou qu'on a pas toujours envie de le faire par crainte d'agacer l'autre, qu'on est des ĂȘtres humains avec une vie en dehors du RPG, de tumblr, de discord, et qu'on est dĂ©sormais nombreux-ses Ă  ĂȘtre plus qu'adulte avec une vie IRL franchement dĂ©jĂ  assez compliquĂ©e. (Et puis bon, les Ă©tudiant-es et/ou les plus jeunes aussi ont le droit d'ĂȘtre crevĂ©-e-s, et on connaĂźt ni la vie des autres, ni leurs contraintes ou l'Ă©tat de leur santĂ©.)
On va pas le rĂ©pĂ©ter - si - mais la bienveillance, vraiment, c'est un banger. À consommer sans modĂ©rations.
Pour ma part, je ne peux que conseiller aux personnes de venir me parler si quelque chose a été mal perçu. Et sentir sans avoir de confirmations, tourner en rond sur 'ce truc qui ne va pas mais impossible de savoir quoi', c'est quelque chose de profondément déstabilisant ?
En ce qui concerne la gestion de ma propre anxiété, je ne sais toujours pas totalement comment vraiment vivre avec, mais je le fais au quotidien et je suppose que je chaque jour, je me débrouille un peu mieux. C'est pas mes seules contraintes, néanmoins, les autres sont bien plus privées.
Bref, je sais pas trop si ce poste est bien utile ou sera bien perçu mais voilà.
Des bises sur vous,
Swan qui ne sait pas si elle va laisser ce poste ?
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mare-avatars · 10 months ago
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Quand je vois tous ces forums forums 'pour public mature et averti' qui ne sont pourtant que "interdit aux -16ans", j'ai VRAIMENT envie de secouer des gens.
On le sait que c'est pour pouvoir poster vos publicitĂ©s sans balise [hide] sur PRD et dans le chan gĂ©nĂ©ral de serveurs de pub, mais damn ça ne vous gĂȘne pas de potentiellement jouer des trucs sensibles avec des mineurs.es juste pour avoir de la visibilitĂ© ? Non parce que news flash de vieille : Ă  16 ans on est ni mature, ni averti.e, on pense l'ĂȘtre mais on est ultra influençable et impressionnable.
A mesure que la population rpgique prend de l'ùge, il va vraiment falloir qu'on trouve un moyen de protéger les jeunes. C'est pas sain ou normal de jouer des ships tourmentés ++ avec un age-gap de 11 ans entre les personnes de chaque cÎté de l'écran, surtout quand le.a plus jeune a vu ses années lycées/fac impactées par la pandémie et le.a plus vieux se souvient du passage à l'euro. J'vais pas parler de grooming ou de manipulation, mais juste rappeler qu'il y a une différence monstrueuse de vécu et de recul. Evidemment que c'est à gérer au cas par cas et que j'ai des potes rpgique en début de vingtaine... Evidemment aussi que c'est pas avec elleux que j'écris mes trucs les plus sombres.
Les trentenaires-ou-presque, on a tous vécu des situations louches dans le rpg, j'crois que c'est un peu notre devoir de veiller sur celleux qui débarquent maintenant et n'ont pas nos expériences traumatiques pour savoir se méfier...
Dans la mĂȘme veine, il va aussi falloir qu'on trouve une façon de distinguer les forums +18 qui le sont parce qu'ils traitent de q* et ceux qui sont +18 parce que la communautĂ© a conscience des sujets et des tw abordĂ©s et ne veut pas interagir avec des ENFANTS. Oui, un adolescent est un enfant. Non, pas moyen de contourner, vous sonnez juste comme Jean-Kylian, 23 ans qui vient en Twingo tunĂ©e pour chercher sa copine 'mature pour son Ăąge' sur le parking du collĂšge. C'est glauque.
*aucun mal Ă  ĂȘtre sur un forum olĂ© olĂ©, il n'y a pas de jugement, ce sont juste deux communautĂ©s diffĂ©rentes qui n'ont pas besoin d'ĂȘtre toujours foutues dans le mĂȘme panier.
Fin bref, j'arrĂȘte de /rant/, j'vous encourage juste Ă  vous interroger sur les prioritĂ©s morales des gens qui ont des forums darkos mais qui laissent la porte ouverte aux enfants. On se sait et on souffle un peu.
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dazeofcoral · 16 days ago
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Padawans du rp, la vieille génération et la nouvelle...
Aujourd'hui, on est confronté à une réalité ; la communauté rp est vieille, on aime ni le lire, ni l'écrire mais c'est un fait.
L'Ăąge de la plupart des rpgistes se situe entre 25 / 35 ans, il y en a encore qui sont au delĂ  des 35, parce que surprise, ils ont commencĂ© le rp il y a 20 ans, quand eux mĂȘme Ă©taient encore des enfants.
J'ai vu des rpgistes pointées du doigt parce qu'elles ont pris sous leur ailes une jeune fille de 14 ans. Encore s'il y avait des conversations étranges, je dirais. Encore s'il y avait des demandes d'informations personnelles, je dirais...
Mais non, c'est des rpgistes de 30-35 ans qui montrent Ă  une gamine de 14 ans comment remplir une fiche, qui lui apprennent les bases mĂȘme du rp, le codage pour les fiches, oĂč chercher les avatars, noter les crĂ©dits, expliquent les TW, ... Et puis on a la police du rpg qui voit le mal partout et qui va les traiter de choses atroces parce qu'elles passent du temps Ă  parler Ă  une gamine de 14.. mais oĂč va-t-on ?
Je me souviens, Ă  mon Ă©poque (bonjour moi fossile) j'ai connu grand max 4 personnes de +18 ans sur un forum de +200 membres. Des jeunes femmes d'une vingtaines d'annĂ©es, des membres, mĂȘme pas dans le staff. Le reste, on Ă©tait toutes et tous de jeunes gens entre 12 et 18 ans. La fonda avait Ă  peine 16 ans et un des modo 14 ans. À l'Ă©poque, c'Ă©tait rare les gens au delĂ  de la vingtaine et pourtant c'est aussi ces gens lĂ  qui ont montrĂ© les base du rp Ă  de jeunes gens. Qui rp parfois encore aujourd'hui.
Je ne suis plus sur beaucoup de forums mais l'an passĂ© j'Ă©tais encore sur plus de dix forums et pas un seul forum avec un seul membre sous les 20 ans (du moins, qu'on sait, parce que mentir sur son Ăąge est trĂšs populaire), donc je me demande, oĂč diable voulez-vous qu'un.e gamin.e qui s'intĂ©resse au rp Ă©crit aille s'inscrire? Et oui, pour moi 14 piges c'est une gamine, mais la dite gamine dans la gĂ©nĂ©ration actuelle et l'Ă©poque oĂč on vit sait des choses que moi-mĂȘme je n'ai compris que vers mes 25 ans, ce qui en soit est trĂšs dĂ©rangeant mais c'est un autre dĂ©bat. On ne parle pas encore du style de personnages jouĂ© par cette rpgiste, ni du style de liens qu'elle recherche, on parle du simple fait qu'une gamine de 14 ans s'est intĂ©ressĂ©e, s'est inscrite sur un forum qui ne mets aucune limite d'Ăąge et qui a trouvĂ© un groupe de rpgistes plus ĂągĂ©es qui lui expliquent les base du rp. De quel droit traiter ces rpgistes comme si elles Ă©taient Dutroux en personne ? De quel droit afficher leurs pseudos sur une page de rĂ©seaux en disant que c'est des pĂ©do-..., alors qu'elles aident une gamine Ă  dĂ©couvrir un hobby qu'on adore tous-tes? Je me sens obligĂ© de prĂ©ciser qu'aucune d'elle n'a de personnages qui a un lien romantique avec celui de la joueuse de 14 ans, donc aucun rp mal placĂ© en cours, aucun propos mal placĂ©, je sais mĂȘme qu'elles ont expliquĂ© Ă  la dite jeune fille qu'elle ne devait pas espĂ©rer trouver un lien love parce que son Ăąge va refroidir les autres rpgistes, et Ă  raison ! Aucune personne majeure ne veut faire du rp romance avec en face un.e partenaire qui ne l'est pas, on cringe tous, c'est normal. Mais notre police de bonnes mƓurs sur rpg a encore frappĂ©. Alors je vous pose sincĂšrement la question, oĂč des enfants de 12-18 ans doivent-ils apprendre Ă  rp, comme nous l'avons fait Ă  l'Ă©poque, s'ils ne peuvent Ă  aucun moment parler Ă  des rpgistes plus ĂągĂ©s sans quoi ces derniers sont accusĂ©s d'ĂȘtre des ĂȘtres infĂąmes? Et me dites pas que ces jeunes gens n'ont qu'Ă  aller sur des rpg my little ponies, c'Ă©tait de notre gĂ©nĂ©ration, celle-ci grandit avec des sĂ©ries qui font passĂ©e cinquante nuance de grey pour une saveur vanille, shining, saw et l'exorciste pour des films barbies. Donc les forums pour bĂ©bĂ©s n'existent pas, les forums basĂ©s sĂ©ries sont peuplĂ©s par des vieux, comment font les jeunes ?
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crococookie · 9 months ago
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Tips pour RP avec des personnages ayant des troubles dys.
Je parle surtout avec mon vécu et les difficultés que je retrouve au quotidien.
(Mon texte ne sera pas corrigé via un correcteur en ligne. Risque de faute.)
‱ Éviter un maximum d'utiliser des polices avec des empñtement.
C'est aussi agréable pour nous que lire un pavé barré. (Lexend de Google font... Just perfect).
‱ Prenez le temps de sĂ©parer les lignes de dialogue du reste du texte.
Changer de couleur ne suffit vraiment pas. Sautez au moins une lignes avant et aprĂšs. Surtout si l'espacement des lignes est petite.
‱ l'Ă©criture inclusive c'est ok, mais pas pour tout. Le mĂ©lange de mots (celleux, createurices etc...) c'est juste une difficultĂ© en plus pour nous.
Comme certains point mĂ©dian ! Au mieux, demandez a la personne avec qui vous jouez si iel prĂ©fĂšre le ‱, le . ou encore le bon vieux - (mon pref ! Celui qui le convient me mieux). Et le TOP DU TOP ! Utilisez des mots neutres, tout simplement. Genre "Les hommes et les femmes" dire "les personnes" aux lieux de celleux. (C'est mieux si l'Ă©criture inclusive Ă©tait vraiment inclusive pour un max de gens).
‱ Essayez d'ĂȘtre assez bref.
Genre ça sert vraiment a rien de broder le texte en rajoutant des mots inutiles pour dire que EugÚne mange une tranche de pain de mie. Joliment le décrire, oui. En faire une tonne, non. Pas besoin de remonter jusqu'à la pouce du blé.
‱ Si on rĂ©pond a cĂŽtĂ© de la plaque, nous le dire avec bienveillance.
Il arrive (souvent) qu'on lisent mal une phrase, ce qui peut changer le sens de la réponse qu'on nous a envoyé. Ce n'est pas un manque d'attention mais juste que parfois, certains mots se changent en d'autre mots, ce qui est problématique pour la conpréhension su texte.
‱ Écrire et surtout lire nous prend plus de temps et plus d'Ă©nergie.
Nous pressez ne sert a rien a part nous mettre mal. Quand le texte devant vos yeux, mĂȘme avec la plus grande concentration au monde, est illisible (fatigue, stresse...). Bah on ne peut rien y faire.
‱ Nous rattraper sur nos fautes sans notre accord peut ĂȘtre... ExtrĂȘmement vexant et baisser notres estimes de nous.
On sait qu'on fait des fautes, et mĂȘme avec une super explication on l'a refera au premier coup de fatigue. Écrire est surtout un plaisir, on n'as pas forcĂ©ment envie d'avoir un court de français, mĂȘme si de base le geste Ă©tait bienveillant.
‱ Surtout... SURTOUT laissez nous une chance.
Personnellement j'ai souvent ressenti de la honte a cause de ça. Je fais des fautes, je passe mes RP au correcteur orthographique, mais certaines fautes restes.
Bien-sûr, chaque dys est unique. Certaines choses dites ici ne sont pas valable pour tout le monde. C'est surtout mon vécu et ce que j'ai pu entendre en parlant avec d'autre dys rpgiste (trop rare malheureusement, souvent pas honte).
C'est pour ça que le mieux Ă  faire, c'est d'en parler en amont. A vous, personnes dys, de prĂ©venir en cas de problĂšme. Et a vous, les autres, d'ĂȘtre cool pour que tout le monde puisse partager un passe temps/passion dans la joie et la bonne humeur.
Les dys (et autres), n'ayez pas honte. Ce n'est pas parce que votre Ă©criture n'est pas parfaite que vous Ă©crivez mal. Nous ne sommes pas bĂȘte, pas fainĂ©ants, et non, nos troubles dys ne sont pas une "simple excuse pour mal Ă©crire" mais bien un handicap.
N'hésitez pas a rebloguer si vous voulez rajouter quelque chose (surtout des petits conseils) ou a tout simplement le dire en commentaire.
Et soyez bienveillant, il y a déjà trop de colÚre en ce moment.
La bise ! ♄
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clhook · 2 months ago
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Ces derniers temps je pense beaucoup Ă  ma meilleure amie d'enfance et d'adolescence avec qui j'ai plus trop de contact parce qu'elle sera pas Ă  mon mariage et ça me travaille beaucoup, pas parce que j'aurais aimĂ© l'inviter mais plutĂŽt par nostalgie de la relation qu'on avait petites, quand on pensait Ă  l'avenir on Ă©tait persuadĂ©es qu'on vivrait dans la mĂȘme ville je serais bibliothĂ©caire et elle fleuriste (ça ça s'est bien rĂ©alisĂ© pour le coup mdr) et on serait tĂ©moin au mariage l'une de l'autre et on serait marraine des enfants de l'autre mais ça s'est pas passĂ© comme ça je suis partie et elle est restĂ©e lĂ  oĂč on a grandi, on voulait plus les mĂȘmes choses de la vie et surtout j'ai commencĂ© Ă  assumer de vouloir des trucs qu'elle ne voulait pas alors qu'avant je m'Ă©crasais pour faire comme elle. Je pense pas que la relation Ă©tait spĂ©cialement toxique mais en tout cas trĂšs dĂ©sĂ©quilibrĂ©e elle Ă©tait la meneuse extravertie jolie etc et moi la suiveuse rĂ©servĂ©e un peu cheum lol je pense que ça la flattait d'avoir toujours quelqu'un avec elle qui la rendait encore mieux par comparaison. Moi je disais rien parce que j'avais trop peur d'ĂȘtre seule mais maintenant j'ai ma vie ma maison mon keum mon travail et je suis loin donc on s'est pas quittĂ©es en mauvais termes mais juste on s'est Ă©loignĂ©es et maintenant se suivre sur instagram c'est le seul aperçu de la vie de l'autre qu'on a. Bref tout ça pour dire que je rumine beaucoup sur le fait de vivre mon mariage sans elle tout en Ă©tant sĂ»re que j'ai pas envie qu'elle soit lĂ  non plus c'est difficile Ă  apprĂ©hender mais j'Ă©tais trkl dans mon coin avec mes pensĂ©es sauf que ma mĂšre m'a dit hier qu'elle avait laissĂ© une lettre pour moi chez mes parents et ça m'a mis dans un Ă©tat d'angoisse pas possible parce que j'ai peur de lire cette lettre et d'ĂȘtre assaillie de sentiments pas sains pour moi ou ĂȘtre obligĂ©e de reprendre contact (parce que j'ai clairement pas envie, je suis trĂšs bien maintenant avec seulement la nostalgie de ce qu'on avait) et en mĂȘme temps ne pas la lire me rendrait foldingue parce que je suis la meuf la plus curieuse de la terre bref je sais pas quoi penser de cette histoire đŸ€ȘđŸ€ȘđŸ€Ș oui vous avez lu jusque lĂ  pour cette conclusion je suis bien dĂ©solĂ©e pour vous
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rageauventre · 3 months ago
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10 CHOSES QUE JE DETESTE SUR LES FORUMS. Part 01.
les avis longs comme une baguette de pain sous une fiche alors qu'elle est a moitié rempli, ou parce-que c'est soit l'amie, soit un avatar de folie, soit un pseudo de folie, soit un caractÚre de folie. Mais il n'y a encore ni histoire, ni réellement de fond de matiÚre. Et parfois ça arrive sur des fiches presque vide. En plus saucer quelqu'un comme ça, je souffle fort.
Les forums avec des designs en petits caractĂšres. AllĂŽ ? Revoyez vos normes, on a mal aux yeux !
Les demandes de liens a tout va juste pour du smut ou alors sans rĂ©el fond de base rp. "Tiens, nos persos ont vu le mĂȘme arbre, on les fait potes ?" Bah non ?
Les demandes et établissements de liens pour strictement rien faire derriÚre ou abandonner le rp au bout de deux réponses. Bah oui on sait tous que brainstorm un lien ça ne demande pas de prendre du temps hein.
Les fétichistes des fcs.
Les fétichistes du smut.
Les relations toxiques entre les personnages type dark romance avec des relation hyper anti-féministes mais les joueurs.euses derriÚre l'écran se disent féministes. Lol, t'aimes que ton personnage se fassent traiter comme de la merde avec des actes immorales (séquestration, violence et j'en passe) mais t'es féministe. Alala la romantisation...
Le manque de recherche. Et ça va pour tout : utilisation/vendre de drogue, alcoolisme, maladie etc.
Les crĂ©as(teurs/trices) impatients. Vous ĂȘtes chiants.
Cette communautĂ© qui essaie pas de se remettre un peu en question. Je ne prĂŽne pas la perfection sur ma personne, je suis loin de l'ĂȘtre (trĂšs loin), mais vraiment lĂ  depuis quelques annĂ©es c'est de pire en pire.
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sh0esuke · 6 months ago
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" Batcomputer "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Jason Todd / Red Hood
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : Ça n'Ă©tait pas une obsession, mais ça allait au delĂ  d'un simple crush.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟔,𝟓𝟔𝟑.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Peu importait le nombre de fois que je me faufilais ici, la grandeur de la Batcave ne cessait de m'impressionner. Toute cette surface inexplorĂ©e, ces nombreux trophĂ©es qui dĂ©coraient l'endroit, j'Ă©tais sans arrĂȘt laissĂ©e bouche bĂ©e. C'Ă©tait peu croyable qu'un tel endroit puisse exister, qui plus est sur la propriĂ©tĂ© de Bruce Wayne. La piĂšce gĂ©ante et le dinosaure avaient attirĂ© mon attention la premiĂšre que j'Ă©tais venue ici, deux gigantesques objects qui autrefois eurent menacĂ© la vie de Batman. À prĂ©sent, c'Ă©tait plutĂŽt les Ă©lectroniques mis Ă  disposition, ainsi que la sĂ©lection de vĂ©hicules non loin de lĂ . Entre avions, voitures, camions et motos, il avait l'embarras du choix. Les ordinateurs de Batman Ă©taient de vĂ©ritables bĂȘtes, des crĂ©ations bien trop en avance sur leur temps.
C'Ă©tait la raison de ma venue ici.
J'Ă©tais penchĂ©e sur le clavier, le dos cambrĂ©, mes doigts tapotant sur celui-ci. J'effaçai la composition de mon mot lorsque je me trompai, retapai le tout, et en mĂȘme temps je regardai ce qui Ă©tait prĂ©sentĂ© sur la dizaine d'Ă©crans devant moi. Articles, camĂ©ras, vidĂ©os, interviews, c'Ă©tait Ă  n'en plus finir.
Je me sentais chanceuse. AprĂšs tout, si je me trouvais ici, je le devais Ă  Dick. AprĂšs de nombreuses supplications et des promesses faites en l'air dont je ne me souvenais plus, il m'avait amenĂ©e dans la Batcave afin que je puisse profiter des avancĂ©es technologiques de son pĂšre. Mon ordinateurs Ă©tait moins performant. C'Ă©tait Ă  peine si j'avais accĂšs Ă  certains sites, plus d'un m'Ă©taient fermĂ©s. Mais ici ? C'Ă©tait comme si j'Ă©tais une sorte de dĂ©esse. Je voyais absolument tout, Ă  travers n'importe quoi. Dick avait disparu, il m'avait laissĂ©e seule. Outre moi, personne ne se trouvait dans la Batcave. Le Batcomputer m'Ă©tait ainsi prĂ©sentĂ©, livrĂ© Ă  lui-mĂȘme.
C'était ce dont je fus persuadée, avant de sentir quelqu'un à cÎté de moi.
Une tasse se déposa sur le bureau, une main abßmée y était rattachée. Elle était fumante, d'elle se dégageait une délicieuse odeur de sucrée, elle m'en donna l'eau à la bouche.
« Mademoiselle. »
J'arquai un sourcil, me redressai.
« Monsieur Alfred, bonsoir. Je ne savais pas que vous étiez ici.. »
Il se recula, de son regard il me scruta.
« Lorsque quelqu'un s'introduit dans la Batcave j'ai tendance à m'y rendre. » déclara-t-il. « Puis-je connaßtre la raison de votre visite ? Monsieur Bruce ne rentrera pas avant une petite heure. »
« Oh, euhâžș Oui. »
Me grattant la nuque, je zieutai la porte de sortie âžșsa direction du moins.
« Je suis à la recherche de Poison Ivy. »
« Voilà qui est bien curieux, aux derniÚres nouvelles mademoiselle Isley réside à Arkham. »
« Oh. Hein ? Vraiment ? Harley Quinn, alors. »
Nerveusement, je me saisis de la tasse. Je laissais mon corps retomber sur la chaise de Batman, croisant les jambes et apportant l'élixir sucré à mes lÚvres. J'étais certaine que parler davantage ne me sauverait pas. Je m'enfonçais plus qu'autre chose.
« Mademoiselle, comment vous ĂȘtes-vous introduite ici ? »
« Dick m'a ouvert la porte. »
« Plaßt-il ? »
« Si si, je vous assure. C'est moi qui lui ai demandé. »
« Ainsi dans le but de retrouver mademoiselle Quinn ? »
« Ivy, ou elle, oui. »
Je terminai de prendre ma gorgée, elle était un peu plus chaude que prévu. Je repris ensuite la parole. Le thé m'avait définitivement détendue.
« Je n'ai pas accÚs à leurs dossiers d'Arkham, et le dark web c'est du charabia pour moi, alors je me suis dis que je pouvais venir ici. Vous savez, comme tout le monde, et puis Batman m'a déjà fait venir ici un paquet de fois, je pense pas que ça le dérangera. »
« Les conditions étaient différentes. » contesta-t-il. « Vous n'avez pas été invitée, c'est dérangeant. »
« Je sais ! Je suis désolée. »
Le majordome zieuta les Ă©crans, il pivota de maniĂšre Ă  lever la tĂȘte et les observer plus simplement. Ils Ă©taient tous allumĂ©s, prĂ©sentant des photographies et documents Ă  propos de Poison Ivy. J'abandonnai ma tasse sur le bureau au mĂȘme moment. Reculant la chaise de mes pieds, je croisai mes bras contre ma poitrine.
« Que cherchez-vous ? »
J'Ă©tais persuadĂ©e que ma couverture allait tenir. J'Ă©tais crĂ©dible, extrĂȘmement crĂ©dible, il me suffisait de gagner suffisamment de temps et mon plan rĂ©ussirait. Une heure avant que Batman ne rentre ? C'Ă©tait presque trop beau pour ĂȘtre vrai.
« Mademoiselle ? »
« Hein ? »
Je clignai des yeux, les sourcils plissés.
« Oui ? Vous avez dit un truc ? »
« Que cherchez-vous, exactement ? »
« Euh, des informations..? »
« Si vous désirez retrouver mademoiselle Quinn, il vous faudra bien plus que fouiller ses dossiers en tant que psychiatre. » observa-t-il. « Ils ne vous mÚneront certainement pas à sa nouvelle cachette. »
Les nombreux Ă©crans changĂšrent lorsqu'il se mit Ă  taper sur le clavier. Ma curiositĂ© Ă©tait piquĂ©e, aprĂšs tout c'Ă©tait la premiĂšre fois que je voyais le majordome de Batman toucher Ă  un Ă©lectronique. Les seuls fois oĂč je l'avais vu il s'Ă©tait contentĂ© de nous saluer et de nous mener Ă  la Batcave. Je ne savais pas qu'il Ă©tait aussi utile aux Waynes. Sa rapiditĂ© et efficacitĂ© me laissĂšrent bouche bĂ©e. En un instant, il me montra des camĂ©ras de surveillances projetant Harley Quinn. J'Ă©tais abasourdie. J'allais jusqu'Ă  me lever et me rapprocher de lui. Les images Ă©taient plus que rĂ©centes, elles Ă©taient prises en live. Sur celles-ci, je pouvais voir la blonde mener une petite armĂ©e d'hommes dans un garage, elle se tenait sur un grand conteneur boisĂ©. Mes yeux s'Ă©carquillĂšrent.
J'étais embarrassée.
« Est-ce bien ce que vous cherchiez ? Je vous envoie l'adresse du port, veuillez patienter. »
Une seconde plus tard, mon téléphone vibra. Je l'extirpai de mon pantalon taille basse et l'allumais.
« Merci... »
Jetant un Ă©niĂšme coup d'Ɠil vers la sortie, je me pinçai les lĂšvres.
Ça n'Ă©tait pas surprenant que j'aie Ă©tĂ© attrapĂ©e la main dans le sac, aprĂšs tout, qui oserait s'introduire dans la base secrĂšte du Batman ? C'Ă©tait de la pure folie. J'avais cependant espĂ©rĂ© qu'une demie heure ne s'Ă©coule avant que cela se produise.
« Bien, ce sera tout, j'imagine. » parla Alfred. « Je vous raccompagne. »
Il rĂ©cupĂ©ra ma tasse, commençait Ă  reculer. Plongeant mes mains dans les poches de ma mini veste de velours, je fis la moue. J'avais compris que je n'Ă©tais pas la bienvenue. Ça restait comprĂ©hensible. Je lui obĂ©is donc, marchant juste derriĂšre lui jusqu'Ă  devancer la Batmobile et nous dirigeant vers les escaliers mĂ©talliques. Je conservais mon expression contrariĂ©e tout le long. J'Ă©tais vraiment déçue.
Celle-ci se fana Ă  la vue de Dick.
« Alfred ! »
« Ohâžș »
VĂȘtu de ses habits de civil, il nous rejoignit. Alfred et moi nous arrĂȘtĂąmes, lui laissĂąmes le temps d'arriver Ă  notre hauteur, juste en bas des escaliers.
« Monsieur Richard, quel plaisir de vous voir. Êtes-vous aussi Ă  la recherche de Poison Ivy ? »
« Quoi ? Non, non. » il s'étonna et me pointa du doigt. « Je suis ici pour elle. »
« Moi ? »
« Bah, ouais. Je t'ai fait entrer ici, tu te souviens ? Ça serait impoli de ma part de pas venir voir comment tu t'en sors. »
« J'imagine. »
« Je la raccompagnais, monsieur Richard, elle a tout ce qu'il lui faut. N'est-ce pas, mademoiselle ? »
Je baissai la tĂȘte.
« Oui c'est bon.. »
PlutĂŽt mourir que de dire la vĂ©ritĂ©. MĂȘme avec un couteau sur la gorge, j'aurais refusĂ© d'avouer mes vĂ©ritables intentions, je prĂ©fĂ©rais largement jouer la carte de la super-hĂ©roĂŻne idiote. Et puis, une idiote, ça je l'Ă©tais... Une stupide fille guidĂ©e par ses sentiments.
« Alfred, ça ira. Je m'en charge. »
« Vous ĂȘtes certain ? Il me paraissait queâžș »
Plus aucun son ne survint.
Je relevai la tĂȘte et vis Dick et Alfred Ă©changer des messes basses, mon ami chuchotait quelque chose Ă  l'oreille du majordome et, Ă  la vue de ses yeux Ă©carquillĂ©s, je fronçai les sourcils.
Mes mains s'attardĂšrent dans le bas de mon dos, elles se touchaient, mes doigts se trituraient le temps qu'ils finissent de se moquer de moi. J'Ă©tais penchĂ©e dans leur direction, presque sur la pointe des pieds. Ça n'Ă©tait pas leurs chuchots qui me dĂ©rangeaient, aprĂšs tout Alfred avait Ă©levĂ© Dick, ça faisait sens qu'ils aient leurs sujets de discussion, mais c'Ă©tait l'expression du majordome qui me perturbait. Il Ă©tait.. Il Ă©tait si surpris. Ses joues Ă©taient colorĂ©es d'une fine couche de rose et il n'arrĂȘtait pas de me dĂ©visager. La tasse dans ses mains s'Ă©tait mĂȘme mise Ă  trembler, elle Ă©tait prĂȘte Ă  sauter de son socle. Je ne pouvais qu'ĂȘtre curieuse. Moi aussi je voulais savoir. Et, Ă  vrai dire, j'avais peur qu'ils aient percĂ© ma couverture, je voulais m'assurer que Dick ne parlait pas de moi. Je voulaisâžș
« Je, hum, je vais vous laisser. »
Alfred se racla la gorge.
« Monsieur Bruce ne va pas tarder à rentrer, excusez-moi. »
« Merci, Alfred. » parla mon ami.
Je marchai dans sa direction, ignorant le majordome qui s'en allait à toute vitesse, immédiatement, je me saisis de son poignet, j'y enroulai mes dix doigts. Mon regard croisa le sien.
« Eh, qu'est-ce que tu lui as dit ? »
Il me sourit.
« Poison Ivy ? Sérieusement ? »
« Quoi..? »
La maniĂšre avec laquelle il me regardait, celle avec laquelle il parlait, tout me mettait en garde.
J'avais l'habitude de ses moqueries, d'aussi loin que je me souvienne, Dick avait toujours Ă©tĂ© un garçon avec un grand humour. Lors de mes dĂ©buts en tant que hĂ©roĂŻne indĂ©pendante, Batman ayant cru que j'Ă©tais une vilaine, ou une espĂšce de fan dĂ©rangĂ©e, avait cherchĂ© Ă  me faire abandonner. Il avait appelĂ© Nightwing pour cela. Il fut forcĂ© de me suivre aux quatre coins de Gotham, m'assistant dans ma chasse aux vilains. MalgrĂ© tout, je n'avais pas lĂąchĂ© l'affaire et, de part ma mutation gĂ©nĂ©tique, j'avais rĂ©ussi Ă  me faire une place parmi ses collĂšgues en collants. Je restais plus jeune que Dick, mais avec son humour et acrobaties, il avait tout de suite su me plaire. Je m'entendais bien avec ses autres frĂšres, mais lui c'Ă©tait diffĂ©rent. Ainsi, j'Ă©tais bel et bien habituĂ©e par ses taquineries. NĂ©anmoins, dans une telle situation, je ne pouvais pas dire que j'apprĂ©ciais ĂȘtre leurs cibles.
Il se gratta la nuque et rit.
« C'est ça ton excuse pour voir mon frangin ? Qu'est-ce que tu lui as dit ? Qu'elle t'avait volé une orchidée ou un truc du genre ? Et tu pensais qu'Alfred goberait ton histoire ? »
« Aah ! Tais toi ! » je m'empressai de crier. « Et puis de quoi tu parles déjà ? Je suis amoureuse de personne ! »
« Vraiment ? C'est bizarre ça. »
« N'importe quoi.. »
« T'as pourtant l'habitude de patrouiller dans les mĂȘmes endroits, tu flirtes constamment dĂšs que tu le vois et je compte plus le nombre de fois oĂč tu lui as demandĂ© de faire Ă©quipe avec toi pour attraper l'Épouvantail ou Harley. »
Humiliée. J'étais Humiliée.
Je relevai mes mains dans le but de fermer sa bouche toutefois Dick fut plus rapide et se saisit de mes poignets. Il les emprisonna d'une main. Je détournai donc le regard.
« J'ai vu juste ? »
« Non. »
« Ah ? Tu continues de nier ? C'est bien dommage.. »
De son autre main, il me toucha le bout du nez. Puis me relĂącha et s'Ă©loigna.
« Ta perte. »
« J'ai pas menti. » mentis-je. « J'avais des recherches à faire. »
« Sur lui ? »
Effarée, j'ouvrais grand la bouche.
« Hein ? Mais t'es malade ? » m'exclamai-je. « Je vais pas le surveiller ! Jason peut faire ce qu'il veut, c'est sa vie. »
Le rictus de Dick s'agrandit.
« Queâžș Pourquoi tu souris ? »
« Jason ? »
« Oui, Jason. Je viens de te le dire, je le surveille pas. » me répétai-je, exaspérée.
Je n'avais pas percuté.
Ce fut deux secondes plus tard que je me rendis compte de ma bĂȘtise. Sans attendre, mes yeux s'ouvrirent en grand, j'apportai mes mains Ă  mes lĂšvres et lĂąchai un petit cri angoissĂ©. Dick Ă©clata de rire.
« J'ai dit Jason ? Ah ! Ohâžș Je voulais direâžș Oh mon Dieu ! Je voulais dire autre chose ! »
Je n'Ă©tais pas dans mon Ă©tat normal. J'Ă©tais folle. Je sombrais dans la folie.
J'avais bataillĂ© comme un beau diable pour accĂ©der au manoir de Bruce Wayne, j'y avais passĂ© une semaine en tout, Ă  persuader Dick sans rien rĂ©vĂ©ler. À la force de mon sang, de ma sueur et de mes larmes. Mes vĂ©ritables intentions Ă©taient restĂ©es cachĂ©es. Cependant, avec l'arrivĂ©e de Alfred et tout ce qui avait suivi, ma couverture avait commencĂ© Ă  craqueler et, Ă  prĂ©sent, voilĂ  qu'elle Ă©tait mise Ă  nue. La Batcave ? Bien sĂ»r qu'elle m'intĂ©ressait ! Mais si j'Ă©tais ici avant tout, c'Ă©tait uniquement pour lui. Dick avait-il vu clair dans mon jeu depuis le dĂ©but..? Je peinais Ă  y croire. Pour l'instant j'Ă©tais bien trop occupĂ©e Ă  me cacher derriĂšre mes mains et Ă  geindre pour y rĂ©flĂ©chir.
« J'ai rien dit.. T'as mal entendu, ça doit ĂȘtre ça... »
« Bien évidemment. » rit-il de plus belle. « T'es totalement pas amoureuse de lui, j'ai tout imaginé. »
Pour répondre, je levai mon pouce en l'air.
« T'as tout pigé. »
« Ou sinon, tu peux juste lui envoyer un message et tenter ta chance. »
Sa main se posa sur le sommet de mon crĂąne, de celle-ci, il me força Ă  relever la tĂȘte. Ses yeux se plongĂšrent dans les miens, j'en oubliai la chaleur qui Ă©manait de mon corps ou les battements fou de mon cƓur. Je battis des cils, lui me sourit.
« Tu sais qu'il habite pas ici ? Tu espérais quoi, le croiser à la Batcave ? »
« Non.. »
Parfaitement.
C'était tout à fait ça.
« Prends son numéro, je te le donne. Je suis certain qu'il sera content. »
Mes mains tombĂšrent sur son torse. De maniĂšre exagĂ©rĂ©e, je m'y accrochai, suivit d'un long gĂ©missement. MĂȘme mes genoux menaçaient de lĂącher. J'Ă©tais envahie par un profond sentiment de honte, mĂ©langĂ© Ă  de la frustration. C'Ă©tait insurmontable, je doutais de pouvoir m'en relever. Dick m'observait avec amusement. Pour lui, cela ne signifiait pas grand chose. Ça ne devait pas ĂȘtre la premiĂšre fois qu'il voyait une fille perdre pieds pour son frĂšre. Mais pour moi.. C'Ă©tait la fin de mon existence.
« Aah, je déteste ma vie ! J'oserais plus jamais regarder Alfred dans les yeux ! Je vais me terrer dans ton jardin, laisse moi.. »
Il me tapota me dos.
« Ça va aller, tu t'en remettras. » chuchota-t-il. « C'est pas comme si tu t'en cachais.. Presque tout le monde sait que tu en pinces pour lui. »
« Adieu. »
C'Ă©tait la phrase de trop. Les larmes aux yeux, je tombais Ă  mĂȘme le sol. PosĂ©e sur mes genoux, j'apportai mes mains Ă  mon visage, je le cachai derriĂšre mes paumes et mes doigts, ainsi, je bloquai entiĂšrement ma vue et empĂȘchai Dick de me regarder. Je n'aurais pas supportĂ© de le voir dans un tel moment.
Révélation aprÚs révélation, j'avais l'impression qu'un poids d'une tonne venait de me tomber dessus.
« Ma vie est fichue. » marmonnai-je. « Je regarderai plus personne dans les yeux, tu sais quoi ? Je vais aller vivre dans une grotte. »
Un cri étouffé m'échappa.
Il Ă©tait impossible que Jason m'aime en retour, je ne faisais que me ridiculiser auprĂšs de sa famille. C'Ă©tait la goutte d'eau qui faisait dĂ©border le vase. Avec Dick en tant qu'ami, je savais que je ne verrai jamais la fin de cette histoire. Je ne pouvais rien y faire. Mon cƓur battait pour lui, lors de mes patrouilles, je rĂȘvais de le croiser. Je dĂ©sirais bosser avec lui, me battre Ă  ses cĂŽtĂ©s, mĂȘme si cela ne durerait qu'une mince soirĂ©e. N'importe quoi. MĂȘme des miettes. Il Ă©tait si... Il Ă©tait fantastique. Il m'ĂŽtait les mots de la bouche. Je le voyais faire du coin de l'Ɠil, toujours lĂ  Ă  l'observer lorsque nos chemins se croisaient, et je ne me lassais jamais d'entendre criminels ou hĂ©ros conter ses nombreux exploits. Il Ă©tait une espĂšce de lĂ©gende, une contradiction, un oxymore dont la splendeur me hantait mĂȘme jusque dans mes songes.
Était-ce de ma faute si je me retrouvais prise dans ses filets..? Il Ă©tait juste si mystĂ©rieux... MĂȘme Batman lui-mĂȘme refusait de m'en dire plus Ă  son sujet.. J'aurais acceptĂ© des bribes. Juste une info' ou deux, ou de quoi constituer un dossier et des analyses poussĂ©es.
« Eh ! »
Dick claquait des doigts.
« Tu m'écoutes ? C'est quoi ce sourire béat que tu nous sors, tu m'inquiÚtes. »
« Quâžș »
« Ma parole... »
Accroupi devant moi, il passa sa main dans sa chevelure. Mes yeux se plissĂšrent.
« Ça te tuerait d'ĂȘtre honnĂȘte ? Te fais pas de bile, je te jugerai pas, c'est promis. »
« PlutÎt mourir. » je sifflai.
« Alors tu comptes faire quoi ? » il m'interrogea. « Tu veux lui tourner autour jusqu'à la fin de ta vie en espérant qu'il te remarquera, ça me paraßt audacieux. »
« Non.. » je murmurai et secouai la tĂȘte. « Et puis qu'est-ce que ça peut te faire, hein ? C'est pas de toi dont je suis amoureuse que je sache... »
« Effectivement. » sourit-il. « Mais vois-tu, quand il s'agit de ma famille je suis assez protecteur. Surtout envers Jason. »
« Pourquoi ? »
« Ça, c'est quelque chose que tu devras voir avec lui. Aller, viens. »
Il se releva et me tendit sa main. Je m'en saisis sans attendre, et le suivis.
« Qu'est-ce que tu fais ? »
Dick ne me lùcha pas, il refusait, à la place de continuer notre discussion dans la Batcave, à l'abri de tous, il nous fit sortir du sous-terrain. Nous empruntùmes le passage secret au travers de l'horloge et, passant à cÎté de Alfred qui s'en allait à l'étage, nous nous en allions en direction de la porte d'entrée. Dick marchait calmement. Il me guidait sans mal. Au travers de son langage corporel, je le sentis toutefois légÚrement pressé, une pointe d'excitation dans le regard. Ma main toujours pressée dans la sienne, l'idée de m'en défaire ne me vint pas à l'esprit.
Dick s'arrĂȘta finalement. Devant les deux immenses portes, il ralentit le pas, se dĂ©barrassa de ma main et me toisa. J'en fronçai les sourcils. La porte de sortie Ă©tait juste lĂ .
J'ouvris la bouche, prĂȘte Ă  parler, cependant Dick me devança.
« J'ai une question à te poser. » dit-il.
Ses bras se croisĂšrent contre son torse, il me bloquait le chemin.
« Mhh ? »
« Je sais que tu n'es pas à l'aise, et que c'est un sujet délicat pour toi. Je vois bien dans quel état ça te met de parler de lui.. Mais j'aimerais connaßtre tes intentions. »
« Mes intentions..? »
« Si tu aimes Jason, je veux savoir à quel point. » il clarifia.
« Euh, jeâžș »
Mes mains s'accrochĂšrent Ă  mes bras, l'expression offensĂ©e sur mon visage parlait pour moi-mĂȘme.
« Dick, Ă©coute c'estâžș Jeâžș Je suis pas sĂ»re que ce soit l'endroit pour en parler. Et puis je vois pas pourquoi tu en fais autant... »
« Fais-moi confiance. » il me sourit. « Parle. »
« Eh bien.. »
Détournant le regard, je grimaçai.
« Ça me fait bizarre.. » confessai-je. « Je pourrais pas te dĂ©crire ce que je ressens exactement, je sais juste que dĂšs que je le vois j'ai envie d'ĂȘtre auprĂšs de lui. Il est si... »
Je soupirai lourdement. Quant Ă  Dick, il Ă©touffa un rire, l'arĂȘte de son nez pincĂ©e par son index et pouce.
« Je sais que vous ĂȘtes frĂšres, mais tu l'as dĂ©jĂ  vu sans son masque ? Non, oublie, tu l'as dĂ©jĂ  vu avec son masque ? » je m'exclamai, les yeux pĂ©tillants. « Je dois avoir l'air stupide Ă  l'observer Ă  la moindre occasion. Il est juste wow. J'en reste bouche bĂ©e. »
« Attends. Son masque ? »
« Me lance pas sur le sujet, je t'en supplie. »
« Je vois. » rit-il. « Et c'est tout ? »
« Oh par pitié, si seulement. »
Mes mains s'accrochĂšrent aux cĂŽtĂ©s de mon visage, de mes doigts, je m'agrippai Ă  mes cheveux. Trop de pensĂ©es se bousculaient dans ma tĂȘte, je surchauffais.
« Dick je te promets je suis tout à fait normale le concernant. Simplement je.. »
« Tu..? »
« J'ai pas les mots. »
Mes bras tombĂšrent.
« Je sais jusque que j'ai envie de plus. »
« J'ai envie de plus qu'ĂȘtre une simple collĂšgue en collants moulants. » repris-je avec dĂ©termination. « Je veux savoir sa couleur prĂ©fĂ©rĂ©e, je veux passer mes soirĂ©es Ă  le voir, entendre sa voix, admirer encore plus la maniĂšre adorable dont ses yeux se plissent quand il rigole. Je le veux. »
Mes propos semblĂšrent l'avoir pris de court, Dick arquait un sourcil.
« Ça m'a l'air audacieux. »
« Ça l'est. C'est dĂ©bile aussi. » j'acquiesçai. « Je sais pas si il m'apprĂ©cie. Il est tellement mystĂ©rieux.. »
« Et donc..? »
« Hein ? »
« Tu le veux ? » répéta-t-il.
« Tu sais ce que j'aimerais ? Réellement ? »
J'allongeai mes bras devant moi.
« J'aimerais qu'il me tombe dans les bras. J'ai envie.. bordel, j'ai envie de l'avoir rien que pour moi. Je suis certaine qu'il est adorable. Il ferait le parfait petit-ami. Et rigole pas ! Je sais que c'est bizarre, je peux pas m'en empĂȘcher. »
« Je rigole pas, promis. »
Et pourtant.. Dick avait beau se cacher derriĂšre sa main, je l'entendais pouffer. Il Ă©tait mort de rire, complĂštement hilare.
« Mais quand mĂȘme... T'es sĂ»re que c'est ce que tu recherches ? » reprit-il.
Passant sa main sur sa nuque, il m'offrit cette fois-ci un regard un peu plus sévÚre. L'atmosphÚre s'alourdit simultanément. Je rétractai mes bras auprÚs de moi, j'apportai mes mains devant moi, contre mon ventre.
« Tu l'as déjà vu faire, t'as dû comprendre qu'il a des problÚmes lui aussi. Il est pas facile à aimer, mon frangin. »
« Tu déconnes ? »
Dick me questionna du regard.
« T'essaies de faire fuir toute chance qu'il se case ou quoi ? » m'étonnai-je.
« Je suis réaliste. » il contesta. « Jason est violent, il est instable. Je doute qu'il soit un match pour quelqu'un comme toi. »
« Sur ce point je suis d'accord. »
« Vraiment ? »
« Pas sur le fait que ce soit un énorme taré, non, ça; j'adore. » déclarai-je. « Mais ton point sur nos différences. »
Je ne le connaissais pas bien. Si Red Hood était le fils adoptif de Batman, alors il devait avoir grandi dans la richesse lui aussi, quelque chose que moi je n'avais jamais vraiment connu. Je n'avais pas quinze mille jets privés ou une armée de véhicules. N'était-il pas trop bien pour moi..? Le choc de culture entre nous deux serait fou.. Supposant qu'il veuille de moi en premier temps.
J'avais peur de ne pas ĂȘtre Ă  sa hauteur. Jason me paraissait hors d'atteinte, j'avais beau moi aussi combattre le crime, je ne faisais que lui courir aprĂšs. Jusqu'Ă  maintenant, je n'avais jamais rĂ©ussi Ă  l'atteindre. Ça me faisait peur.
« Jason est plutÎt normal, tu sais. » me signala Dick. « Outre son amour pour les armes à feu, j'ai jamais connu quelqu'un qui a autant les pieds sur terre. »
« Alors.. »
Mes yeux s'ouvrirent.
Pressant mes mains l'une contre l'autre, entremĂȘlant mes doigts au passage, je ne pus rĂ©sister Ă  l'envie de le questionner davantage. La façon dont il vantait son frĂšre ne faisait qu'attiser ma curiositĂ©. Il le dĂ©peignait tel que je l'avais imaginĂ©. Perfection.
« Il a une copine ? »
Dick fit non de la tĂȘte.
« Oh. Et.. Est-ce que... »
Soudain embarrassée, je me pinçai les lÚvres.
« Tu sais ce qu'il pense de moi..? »
« Pourquoi tu lui demandes pas toi-mĂȘme ? Propose lui un truc, je t'ai envoyĂ© son numĂ©ro. »
« Jamais ! Autant me jeter dans la fosse aux lions tant que j'y suis, ah ! »
« Tu me perds.. Je pensais que tu le voulais ? »
« Dick, mon petit Dick. »
Je m'approchai de lui, déposai mes mains sur ses épaules.
« C'est à peine si j'ose le regarder dans les yeux, qu'est-ce qui te fais croire que j'aurais les boules de lui proposer un rencard ? »
« Bonne question..? »
« Je pourrais pas. Jamais. » conclus-je.
Il roula des yeux.
« Je rigole pas ! » je grondai, frustrée. « La derniÚre fois que nos regards se sont croisés j'ai foncé dans un mur ! »
Il s'Ă©touffa. Dick se mit Ă  tousser bruyamment contre son poing, le visage froissĂ© par la confusion. Cela me mit davantage dans l'embarras. J'aurais peut-ĂȘtre dĂ» garder ce souvenir pour moi...
« Je peux pas.. Ou alors... Je sais pas. Je sais pas, Dick. »
J'abandonnai ses Ă©paules pour aller toucher mes joues, dĂ©tournai en mĂȘme temps le regard. Elles Ă©taient brĂ»lantes.
« Il me rend trop nerveuse. J'oserai jamais. »
« Je l'aime vraiment, tu sais. Il m'intéresse. » je repris peu aprÚs, le fixant de nouveau. « C'est la premiÚre fois que je ressens ça pour quelqu'un. »
« Je m'en doute. Je t'ai jamais vu dans un tel état. » il acquiesça.
« N'en parle Ă  personne, d'accord ? Je me sens pas prĂȘte Ă  dire quoique ce soit. »
« Quoi ? »
« Dick. »
Il soupira, visiblement contrarié.
« Bon, d'accord. Comme tu veux, ta perte. » céda-t-il en levant les mains en l'air.
« Ça m'Ă©vitera une Ă©niĂšme humiliation face Ă  lui, je t'en serai pour toujours reconnaissante, mon ami. » insistai-je gracieusement, Ă  deux doigts de m'incliner.
Dick roula des yeux au ciel, visiblement, il n'Ă©tait pas convaincu. C'Ă©tait nĂ©anmoins le cadet de mes soucis. J'Ă©tais encore nouvelle dans le monde des super-hĂ©ros, je ne voulais pas tout gĂącher Ă  cause de mes sentiments. Jusqu'Ă  prĂ©sent, trouver une excuse pour voir Jason avait fonctionnĂ©, m'en contenter n'Ă©tait Ă©videment pas assez, j'aurais aimĂ© plus, mais ainsi Ă©tait la vie. J'espĂ©rais qu'avec le temps quelque chose voie le jour entre nous. Un peu comme Batman et Catwoman. Leur alchimie Ă©tait folle, peut-ĂȘtre suivrions nous le mĂȘme chemin. Je m'imaginais dĂ©jĂ  sienne, coincĂ©e dans son Ă©treinte, gloussant et l'embrassant vivement. Dick pouvait dire ce qu'il voulait, mes tripes ne me mentaient pas. J'Ă©tais persuadĂ©e qu'en forçant les choses je perdrais l'opportunitĂ© de voir quelque chose Ă©clore entre nous.
Ça ne me dĂ©rangeait pas de patienter.
Tant que je pouvais le voir, tant que le son de sa voix me parvenait aux oreilles le temps d'une soirée. C'était tout ce que je réclamais en échange de mon silence.
Se raclant la gorge, Dick s'approcha des portes d'entrée. La sortie du manoir était juste devant, il venait enfin de libérer le passage, son interrogatoire arrivait à son terme.
« Je te raccompagne ? »
« Je patrouille ce soir, ça ira. »
« T'es pas obligée tu sais, il me semble que Red Robin et Robin s'en chargent déjà. »
« Ah ! Parce que tu les penses capable de passer Gotham au peigne fin ? » ironisai-je.
« Parce que toi si ? »
« Certainement pas. Mais si on s'y met à plusieurs les rues seront plus sûres. »
Je marchai jusqu'Ă  lui.
« Et puis j'ai besoin de me changer les idées. »
Dick hocha la tĂȘte. Il me laissait passer en premiĂšre, n'ouvrant que la porte de gauche. Il me suivait ensuite.
Il n'Ă©tait pas trĂšs tard, j'aurais peut-ĂȘtre mĂȘme le temps de rendre visite Ă  Harley Quinn et ses nouveaux petits copains si je me dĂ©pĂȘchais, histoire de la faire rejoindre son amoureuse Ă  Arkham. C'Ă©tait sĂ»rement ça qu'elle cherchait. Cette pensĂ©e me vint alors que j'admirai ma montre. Je ne tardai pas Ă  la ranger sous ma manche.
Je relevai la tĂȘte. Deux ombres me firent face.
« Dick, au sujet de Jason jeâžș »
Mon expression se fronça.
Ma mine s'effondra.
Sortant du manoir, Dick prit moins de temps que moi Ă  le remarquer. Un peu comme si... Un peu comme si il s'y Ă©tait attendu.
« Salut Dick. »
« Oh, salut Jason. »
Je reculai d'une marche. Mon corps pencha vers l'arriĂšre, il tangua dangereusement.
« T'as enfin reçu mon message ? »
« Tu m'écris pendant que je me bats contre Double Face, j'ai pas quinze bras. »
Jason. Jason Ă©tait lĂ .
CalĂ© contre la porte fermĂ©e du manoir, vĂȘtu de son costume de Red Hood, il Ă©tait bel et bien lĂ . Lui et Dick se tenaient cĂŽte Ă  cĂŽte. Jason n'avait ni retirĂ© son masque ni sa capuche, ses yeux Ă©taient d'un rouge sang, identique Ă  la couleur du reste de ses vĂȘtements. MalgrĂ© tout, je pouvais sentir la lourdeur de son regard sur moi alors qu'il dĂ©croisait ses bras de son torse. Il me pesait sur les Ă©paules. J'en Ă©tais assommĂ©e.
« Vous en avez mis du temps Ă  sortir de lĂ , j'ai cru que j'allais devoir venir vous chercher moi-mĂȘme. » rĂąla-t-il.
Je déglutissais.
« On avait des trucs à régler. » expliqua Dick.
« Je m'en doute. »
Il nous avait entendu ? Quelle question.. Bien sĂ»r qu'il nous avait entendu ! J'avais mal aux tympans. Mon cerveau frĂ©tillait dans tous les sens puisque tous mes neurones Ă©taient en Ă©bullition. Ils sursautaient, tanguaient au bord d'un gouffre dangereusement profond. Je n'Ă©tais moi-mĂȘme plus apte Ă  penser. L'Ă©cho des pulsations de mon cƓur se percutait jusqu'aux veines de mes poignets. Je palpitais dans tous les sens. Du bout de mes doigts jusqu'Ă  ma jugulaire... J'Ă©tais asphyxiĂ©e. J'angoissais. Il Ă©tait lĂ , un simple mĂštre nous sĂ©parant. Je peinais Ă  y croire.. Depuis combien de temps attendait-il ici ? J'avais bien remarquĂ© sa moto garĂ©e juste en bas, venait-il d'arriver ? Peut-ĂȘtre qu'il n'avait pas entendu assez de notre conversation pour se faire sa propre idĂ©e..
Pétrifiée, il m'était impossible de faire quoique ce soit, mon corps ne me répondait plus. J'étais bien trop abasourdie par ce que j'avais en face de moi.
Dick donna un coup de coude Ă  Jason. Il lui chuchota une phrase au creux de l'oreille, et celui-ci haussa un sourcil âžșdu moins de ce que je compris, son masque cachant cette partie de son visage. Jason se dĂ©colla rapidement de la porte et s'Ă©carta de son frĂšre. Quant Ă  ce traĂźtre de Dick, lui se contenta de me sourire. Un flamboyant sourire qui me poignardait en plein cƓur.
« Je vais vous laisser, j'aiâžș Je dois aider Alfred avec la vaisselle. »
« Eh ! » je l'interpellai.
Dick se faufilait déjà derriÚre la porte ouverte.
« Bonne soirée ! »
« Dick, merde ! T'es pas sympa ! »
« Bisou, bisou ! »
Sa réponse fut accompagnée d'un salut de sa main. C'était la seule chose que j'apercevais avant qu'il ne referme la porte et ne disparaisse totalement. Puis rien. Dick ne revenait pas, Jason n'avait pas disparu, et moi je refusais de bouger. C'était à peine si j'osais regarder ailleurs.
J'avais l'impression que si je bougeais un muscle il allait se mettre Ă  parler. Peut-ĂȘtre que si je restais ici il s'en irait, ou alors je deviendrais invisible.
« Qu'est-ce que tu fous ? »
Eh merde.
« Mhh ? »
Jason me pointa du doigt, il fit tourner son index dans un geste circulaire, me désignant.
« T'as peur ? Je vais pas te mordre. »
EmbarrassĂ©e, j'hochai la tĂȘte. Je bougeais un peu, croisais mes jambes.
Mes pupilles se perdaient sur son corps, j'Ă©tais bien trop gĂȘnĂ©e pour lui faire face. Je ne pouvais mĂȘme pas lui rĂ©pondre de vive voix, malgrĂ© tout, ça ne m'empĂȘchait pas de l'admirer. Son costume de Red Hood m'avait toujours plu. Ça lui donnait l'allure nonchalante d'un hĂ©ros et d'un criminel Ă  la fois. La capuche et le masque y Ă©taient pour beaucoup. Jason Ă©tait si imposant, une vĂ©ritable montagne de muscles. Il..
Il m'ĂŽtait les mots de la bouche.
Mon bas ventre s'emballait à sa simple vue. À l'instar de papillons frîlant les recoins de mes organes, ils paniquaient, autant par manque d'air que d'excitation. Exactement comme moi.
Jason m'appela.
« Écoute.. »
Un soupir s'échappa depuis le derniÚre son masque. Il semblait prendre son courage à deux mains avant de, quelques secondes plus tard, abandonner. Jason finit par repousser sa capuche, me dévoilant sa chevelure corbeau à l'éclat blanchi. Puis, il se chargea de son masque qu'il rangeait dans la poche de sa veste. Il me dévoila ainsi ses beaux yeux. Sa paire de lÚvres. Son nez.
Immédiatement, ma respiration se coupait. Elle se coinçait dans ma gorge.
J'en avais mal Ă  la poitrine.
« Jeâžș Jason... »
Il réduisit l'écart nous séparant. Sa main se saisit de la mienne, Jason tira dessus sÚchement, il m'attirait contre lui. Nos nez manquaient de se frÎler.
« Tu le pensais ? »
« Queâžș De quoi ? »
« Ce que t'as dit à Dick à mon propos. Tout ce que tu lui as dit. »
« Oh, mon Dieu. Tu as tout entendu ? »
Mes yeux s'Ă©taient ouverts en grand.
« Du début à la fin. » il acquiesça. « Réponds-moi, tu le pensais ? »
J'Ă©tais intoxiquĂ©e par son odeur. Son parfum avait envahi mes poumons et s'y Ă©tait logĂ© jusqu'Ă  s'introduire dans le tissus de ma chair. Mon corps tout entier Ă©tait enivrĂ© par ce doux nectar. Je perdais le fil de notre conversation. Ne songeant qu'Ă  lui, qu'au son de sa voix. Mon bas ventre pĂ©tillait de dĂ©sir. Mes paupiĂšres s'ouvraient et se fermaient Ă  rĂ©pĂ©tition. À le sentir si proche de moi, j'en devenais vaseuse.
« Oui. »
Il grogna.
« Je sais queâžș On ne se connaĂźt pas trĂšs bien, » insistai-je. « on est trĂšs diffĂ©rents mĂȘme. Tu me plais, Jason, c'est tout ce que je sais. »
« Moi ? »
Je battis des cils.
« Toi. »
« On dirait que c'est mon jour de chance. » plaisanta-t-il, un sourire arrogant dessiné sur ses lÚvres.
« Je voulais pas que tu l'apprennes comme ça, merde, je sais mĂȘme pas si je voulais que tu l'apprennes un jour. » paniquai-je. « Mais, c'est que.. »
« Moi aussi. »
Sa main libre se saisit de mon menton. Il m'attirait Ă  lui, nos bouches se frĂŽlĂšrent de justesse.
« Mhh ? »
Le temps de percuter, nous nous Ă©tions tant rapprochĂ©s que je sentais Ă  prĂ©sent son souffle caresser ma lĂšvre supĂ©rieure. Il Ă©tait doux. Finement chaud, il contrastait avec la fraĂźcheur de l'air qui planait autour de nous. Mon regard ne quittait plus le sien. Mes yeux s'Ă©taient perdus dans ses pupilles, je craignais de ne plus en trouver la sortie. D'un bleu pĂ©tillant, ils se mariaient avec le ciel noir dorĂ© d'Ă©toiles qui nous surplombait, accompagnĂ© par les rayons de la lune braquĂ©s sur nous. Idem pour le teint de sa peau. Ainsi Ă©clairĂ©, il ne m'eut jamais paru aussi splendide. Ou alors c'Ă©tait peut-ĂȘtre notre proximitĂ©. Ou ses mots. Je n'en savais rien.
Ce dont j'étais persuadée en revanche, c'était que je ne voulais plus jamais le quitter. Rester auprÚs de lui, l'admirer, lui parler, c'était des choses que je désirais faire jusqu'à mon dernier souffle.
« Je savais que je t'avais tapĂ© dans l'Ɠil, mais pas Ă  ce point. » grogna Jason.
Il raffermit sa prise sur mon visage, le regard instable. Quant à nos mains elles refusaient toujours de se séparer, ça n'était pas inconfortable pour autant, au contraire.
« Et si je t'invitais prendre un café, mhhh ? Histoire de faire les choses proprement. »
« Ton chez toi ou le mien ? » je le questionnai.
Un rictus taquin naquit sur ses lĂšvres.
« Pourquoi pas chez moi ? Personne nous y dérangera. »
« Quâžș »
« Pose pas de questions, tu comprendras rapidement. » il répliqua. « T'as prévu un truc là tout de suite ? »
Je secouai la tĂȘte. Un peu trop vite Ă  mon goĂ»t..
« Je suis libre. Toute la soirée. »
« Ah bon ? Je pensais que.. Tu sais quoi, oublie. »
J'eus beau le questionner du regard, il n'élabora point. Jason me devançait, il se dirigeait jusqu'aux escaliers et, nos mains toujours reliées, en descendit les quelques marches. Il me guida calmement. Je le suivis de prÚs.
Sa moto Ă©tait juste Ă  cĂŽtĂ©, je voyais oĂč il venait en venir, pour autant, ça ne me rassurait pas. J'Ă©tais plus nerveuse qu'autre chose. Ce fut avec apprĂ©hension que je m'en approchais, c'Ă©tait la premiĂšre fois que je me tenais aussi prĂšs d'elle. Jason extirpa du siĂšge un casque et me le tendit, quant Ă  lui, il rĂ©cupĂ©ra son masque depuis sa poche. La moto n'Ă©tait pas trĂšs imposante, rayĂ©e Ă  certains endroits, maladroitement garĂ©e, comme si Jason s'Ă©tait empressĂ© d'en descendre. Des traces de pneus verticales dĂ©rangeait le sol composĂ© de petite pierre. D'ici, je la sentais chaude. Mes pensĂ©es se confirmĂšrent en dĂ©posant la paume de ma main sur le siĂšge de cuir. Au devant, juste au dessus du phare, le symbole rouge sang de Batman y avait Ă©tĂ© peint. Curieuse, je fis le tour du vĂ©hicule.
« T'es déjà montée sur une moto ? » me demanda Jason, masqué.
« Non, jamais. »
« Tu plaisantes.. Pas vrai ? »
« Non. » ris-je.
Je lui faisais à présent face, la moto nous séparant.
Ses beaux yeux me manquaient déjà..
« T'as peur ? » il insistait.
Je secouai la tĂȘte.
« Je te fais confiance. »
Jason me tendit sa main en guise de réponse, je m'en saisis et, sans attendre, me fit grimper dessus. Je m'assis sur le derriÚre du siÚge.
« T'es bien installée ? »
« Mhh, c'est bon. »
« Accroche toi à moi. » dit-il en montant à son tour.
« Heiâžș Comment ? »
L'idée de passer mes bras autour de sa taille me paraissait folle. Mes mains se mirent à trembler rien qu'à cette idée.
« Comme ça. »
Jason passa ses bras dans son dos et se saisit durement de mes poignets, il les emprisonna autour de ses doigts. Je lĂąchai un cri de surprise. Puis, il me força Ă  passer mes bras autour de sa taille, il les y fixa et dĂ©marra la moto un instant plus tard. Le moteur vrombit. Chaque partie du vĂ©hicule se mit Ă  chauffer, Ă©branlĂ©e, je ne pus m'empĂȘcher de me cramponner Ă  lui. Mes doigts s'accrochĂšrent Ă  sa veste. Je frĂŽlais de prĂšs son estomac. MalgrĂ© ma familiaritĂ© avec ce genre d'engins, me tenir sur l'un d'entre eux aux cĂŽtĂ©s du garçon de mes rĂȘves me rendait tout sensible. La chaleur du vĂ©hicule se mĂȘla Ă  la mienne, j'en frissonnais.
« C'est... »
Jason tourna la tĂȘte.
« T'es bien ? Confortable ? »
« Oui. »
Absolument pas.
« Cool. Je vais démarrer, me lùche surtout pas. »
Si j'avais su que me tenir sur sa moto avec lui au volant serait aussi intime, j'aurais peut-ĂȘtre reconsidĂ©rĂ© la chose. Mon regard se perdait sur l'horizon, le jardin de la propriĂ©tĂ© de Bruce Wayne ne m'avait jamais semblĂ© aussi intĂ©ressante... Notre position n'avait rien de sensuel. Mal interprĂ©ter la chose Ă©tait la derniĂšre de mes envies. C'Ă©tait complexe Ă  le dĂ©crire, mais l'endroit oĂč se situaient mes mains âžșsur son corpsâžș la proximitĂ© de nos bassins et la tension qui rĂ©gnait entre nous, en plus de la promesse d'un rendez-vous nocturne... C'Ă©tait la chose de trop.
Je voulais dĂ©tester Dick de m'avoir piĂ©gĂ©e. Il l'avait fait d'une telle facilitĂ©.. C'en Ă©tait aberrant. Il avait vu clair dans mon jeu depuis le dĂ©but et, malgrĂ© ma maladresse, n'avait pas hĂ©sitĂ© Ă  forcer cette rencontre. Je lui en voulais d'avoir fait tout ce cinĂ©ma et de s'ĂȘtre jouĂ© de ma dĂ©tresse. Cependant, j'Ă©tais si comblĂ©e. J'Ă©tais ravie Ă  un tel point que je fus incapable de rĂ©primer le sourire qui s'Ă©tait installĂ© sur mes lĂšvres. Tandis qu'il nous fit sortir de la propriĂ©tĂ© de son pĂšre, Jason ne le remarqua pas.
Je me contentais de plaquer ma poitrine Ă  son dos, de mĂȘme pour mon visage âžșmalgrĂ© le casque. ProfondĂ©ment, j'inspirai son odeur.
La rapiditĂ© avec laquelle il conduisait me donner l'impression de voler, nous filions dans l'air Ă  la vitesse de l'Ă©clair. Le moteur accompagnait le tout de ses vrombissements. Je n'osais pas rouvrir mes paupiĂšres pour le moment. J'apprĂ©ciais le contact du vent avec mon corps, il Ă©tait d'une froideur dĂ©licieuse, il passait au travers de mes organes, me confĂ©rant ainsi une impression de fraĂźcheur inĂ©galable. C'Ă©tait plus qu'agrĂ©able. Sans parler de mon pauvre cƓur qui pulsait dans ma poitrine. Ses battements faisaient Ă©chos jusque dans les extrĂ©mitĂ©s de mes doigts. Ils Ă©taient paniquĂ©s, lourds, puissants. Je m'accrochais davantage Ă  la veste de Jason, ignorant la symphonie qui se jouait dans ma poitrine. Je ne pus y Ă©chapper, mais fis mine de rien.
Je le laissais me mener à son chez lui, aveugle, charmée par l'idée que je me faisais de lui. Ignorante des mises en garde de son frÚre, je ne fis que me cramponner à lui et rouvrir enfin les yeux.
J'admirais la vue que j'avais sur Gotham, l'esprit déjà bien occupé à imaginer le chemin que prendrait cette soirée. Elle qui avait si bien commencé... Je me demandais de quelle maniÚre elle se conclurait.
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e642 · 3 months ago
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C'est bientĂŽt la rentrĂ©e et comme je suis dans un gouffre sans fond de dĂ©sespoir et de mollesse, je vais dresser une liste de choses qu'il faut que je fasse avant l'entrĂ©e en 2025, dans l'ordre chronologique (bon ya des trucs qui sont pas faciles Ă  situer donc je vais voir oĂč les mettre):
- Tout bien refaire mes fiches d'organisation et trier mon ordinateur (mon cÎté psychorigide revient au galop aprÚs 3 mois de déchéance)
- Rappeler tous les cons qui veulent pas rĂ©pondre Ă  mes demande de stages (ça fait bcp d'appels pour quelqu'un qui dĂ©teste appeler mĂȘme ses parents, son mec ou ses potes, d'ailleurs ça fait qq annĂ©es que j'ai instaurĂ© un safe word d'appel, si quelqu'un m'envoie un message oĂč il y a Ă©crit "courgette" c'est que l'appel est important et mĂ©rite que je le prenne, mais si c'est pas une urgence vitale en gĂ©nĂ©ral ça m'Ă©nerve)
- Avoir mon permis (je suis Ă  2 ans de conduite, 2000€ de dĂ©pensĂ©, des litres de larmes et de mascara, il est temps que ça cesse ce calvaire)
- Donner mon sang tous les deux mois et donc prendre rdv prochainement en septembre (faut que je reprenne du poids du coup parce qu'Ă  43kg je doute de survivre mĂȘme si j'ai pu montrer une certaine rĂ©sistance Ă  la perte de sang dans mes annĂ©es mutilation)
- Prendre rdv chez le médecin (que je comprenne pourquoi j'ai envie de vomir tout le temps, pourquoi j'ai mal aux reins, pourquoi je suis fatiguée, pourquoi je saigne pas pendant 2 mois puis aprÚs 6L en 2 jours et un petit test IST pour voir s'il reste une once de respect de mon mec à mon égard)
- Trouver un stage (par pitié acceptez-moi en stage que je ne sois pas obligée de demander les EHPAD, jme sens déjà bien trop en fin de vie pour faire un stage en soins palliatifs)
- Essayer d'instaurer des repas variés, à intervalles réguliers et un petit dej solide (non parce que c plus possible de manger un bout de salade par jour quand je suis stressée)
- Diminuer le RedBull (passer de 1/j Ă  1 tous les deux jours, on en est Ă  ce stade d'addiction oui)
- Essayer de diminuer la clope (pas de volonté réelle pour le moment donc ça m'étonnerait)
- Faire du Yoga 1x par jour ou tous les deux jours et peut-ĂȘtre reprendre la course, ou m'inscrire Ă  l'escalade (par contre 250€ une licence, pour ce prix, j'espĂšre que le massage des mollets est inclus)
- Manquer le moins de cours possible et essayer de maintenir un 13.5 de moyenne, c'est le dernier semestre faut se bouger le fion
- Aller au cinéma au moins 2 fois par mois au.pire et 1 fois par semaine au mieux (pour maintenir la culture cinématographique que je Fake depuis des mois)
- Me séparer de mon copain (à moins d'un miracle et d'une prise de conscience rapide et profonde, ça me paraßt malheureusement inévitable, ce qui veut dire me préparer à une rupture...)
- M'inscrire dans une association (parce que c'est intĂ©ressant mais surtout parce que je vais pouvoir dire dans mes lettres aux masters "eh regardez jsuis peut-ĂȘtre une merde en cours mais j'aide les enfants qui se font harceler a l'Ă©cole prenez moi")
- Restée moins confinée dans mon appartement (aller respirer, marcher, chier, peu importe mais dehors, comme ça ça réduit les moments de vide et de grattage compulsif)
Bon déjà ce sera pas mal ça en vrai, je rajouterai bien trouver une maniÚre de me faire de l'argent facilement mais à moins de dealer, ça me paraßt pas trÚs faisable, aprÚs pas vu pas pris comme on dit hm
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a-room-of-my-own · 2 months ago
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#oui les hommes s’en foutent#mais rassurez-vous ils se foutent aussi de tout le reste Je trouve ce que tu as dit hyper intĂ©ressant. C'est honnĂȘtement ma thĂšse, de plus en plus, Ă  mesure que j'avance dans la vie, sans que j'ai quoi que ce soit d'autre que mon expĂ©rience pour la soutenir. Je ne sais pas Ă  quoi ça tient, mais j'ai le sentiment que nous, les hommes, les mĂąles humains, peu importe, ne tenons pas Ă  la vie matĂ©rielle autant que les femmes. J'entends "tenir" au sens premier du terme. On y est moins connectĂ©s, ou on s'y connecte moins, je ne sais pas. Des religieux radicaux aux fans supposĂ©ment ultra-rationalistes d'Elon Musk, par exemple, il y a toujours un gouffre de l'idĂ©al vers le rĂ©el qui doit ĂȘtre franchi. L'idĂ©al, c'est oĂč le quotidien devrait ĂȘtre vĂ©cu, et le contact avec le rĂ©el est toujours difficile. C'est le moment des larmes, ou de la colĂšre, ou, dans les pires des cas, de la destruction, j'entends la destruction entendue pour rectifier le dĂ©calage entre l'idĂ©e et le concret, ou signer un manifeste en faveur de l'idĂ©e au dĂ©triment du concret. J'ai la conviction que les hommes peuvent vivre une existence entiĂšre purement au travers de symboles et de structures esthĂ©tiques qui auront dĂ©terminĂ© leur _histoire_. Je pense que la structure principal d'un homme, en gĂ©nĂ©ral et pas en particulier, c'est une structure narrative. Je pense que si on sort de sa narration, il y a dĂ©sarroi. Au mieux, pour lui-mĂȘme, au pire, pour les autres.
Alors c’est juste mon hypothĂšse, mais je pense que ça a beaucoup Ă  voir avec le fait de vouloir remplir le vide crĂ©Ă© par l’incapacitĂ© de concevoir / d’engendrer.
D’un cĂŽtĂ© il faut contrĂŽler les femmes et leur capacitĂ© Ă  engendrer, de l’autre il faut crĂ©er de multiples formes de conception, voire tenter grĂące Ă  la technologie de les remplacer : par les mĂšres porteuses puis les utĂ©rus artificiels, par la robotique, par la technologie 

Tout dans la nature rappelle que ce qui est nourricier au sens premier du terme est fĂ©minin. Plus les hommes se distancient du fĂ©minin pour essayer de trouver leur identitĂ© propre, plus ils peuvent se rĂ©fugier dans l’abstrait ou l’artificiel. Ou dans le mensonge, en racontant dans leurs mythes que les femmes ne sont que des fours, que l’ñme vient de la semence masculine, que les femmes sont des hommes ratĂ©s etc

C’est un mensonge et ils le savent. Mais pour le maintenir il faut non seulement se tenir Ă  distance du fĂ©minin mais aussi le dĂ©valoriser. Tout ce qui a trait aux femmes est humiliant, infĂ©rieur, niais, ce qui rentre en confrontation directe avec l’orientation sexuelle de la majoritĂ© d’entre eux. Comment rĂ©concilier le fait d’ĂȘtre attirĂ© sexuellement par un ĂȘtre qu’on jalouse et qu’on mĂ©prise?
En considĂ©rant que le sexe est par nature un pĂ©chĂ©. Que la femme est tentatrice, que son corps est sale, qu’elle est impure. Encore une raison de se rĂ©fugier dans l’abstrait et l’artificiel ! Mais ça ne protĂšge pas de la colĂšre, qui s’abat sur les femmes qui mĂȘme quand elles n’ont rien ont toujours trop.
J’ai toujours envie de rigoler quand je vois des hommes Ă©crire des scĂ©narios catastrophe sur les robots qui tueraient l’humanitĂ© et dont il faudrait restreindre le libre arbitre. On voit bien ce que les hommes pensent d’eux-mĂȘmes. Aucune femme n’a jamais pensĂ© que ce serait une bonne chose de briser le libre arbitre de ses enfants et d’en faire des serviteurs dociles. Il n’y a qu’un homme pour se dire « je ferai mieux que les femmes » (une crĂ©ature sur mesure) « qui ensuite me tuera » (parce que je suis incapable de l’aimer correctement).
Le jour oĂč les hommes auront dĂ©passĂ© leur trauma collectif de ne pas avoir d’utĂ©rus on pourra peut-ĂȘtre avancer mais c’est pas pour demain.
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rollinginthedeep-swan · 9 months ago
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Rp dans l'ordre ou non ?
C'est un sujet que j'avais envie d'aborder depuis quelques temps et je me sens inspirée. Alors, Rp strictement dans l'ordre est-il à vos yeux totalement primordiale ? Ne pas le faire vous culpabilise-t-il complÚtement ?
Pour ma part, j'ai arrĂȘtĂ© de rĂ©pondre strictement dans l'ordre. (Rarement quand mĂȘme et je continue de culpabiliser un peu quand mĂȘme, alors qu'en rĂ©alitĂ©, j'Ă©vite un cercle vicieux dont je vais vous parler plus bas.) J'ai mon propre schĂ©ma. DĂ©jĂ , je fonctionne forum par forum, et gĂ©nĂ©ralement - pas toujours - par personnage. Si j'ai envie de tel thĂšme et de tel perso, je me rĂ©serve un moment pour Ă©crire avec. Pour contextualiser, il faut savoir que j'ai pas moins de dix personnages - jugez pas j'ai aucun self control TT - et que, parfois, je ne suis absolument pas d'humeur avec tel ou tel personnage. J'essaie nĂ©anmoins de me donner des restrictions, mais pas trop. Pourquoi ?
Parce que, par le passé, je tenais absolument à répondre dans l'ordre de mes réponses. Et ça été un échec complet. J'ai perdu la motivation pour certains personnages, simplement parce que tel RP sur le moment ne prenait pas. Attention, le RP était trÚs bien, ici le partenaire RP et son écrit ne sont 'pas du tout remis en cause. (Mon cerveau par contre, oui, un peu. Alalala, sacré Brian*, t'es relou quand tu veux.) Mais je suis du genre - et j'étais pire avant - à me foutre la pression et à vouloir faire en sorte que mes partenaires RPs aient vraiment de quoi répondre. (Promis je me soigne autant que possible.) En me bloquant, en voyant la liste de réponses s'allonger, je tombais dans une drÎle de spirale. Culpabilité -> Page blanche -> inactivité -> Culpabilité -> Page blanche ... Et on recommence, bref, vous avez l'idée.
À mon retour dans la sphĂšre public du RPG, j'ai dĂ©cidĂ© de ne plus me mettre cette pression. (une de moins, c'est jamais de refus) Étonnement, ça marche vraiment. Je me donne une certaine limite, si jamais ça fait un mois, j'essaie de me bouger dans la limite du possible et du temps que j'ai parce que bon j'ai trois Job et des trucs persos relous alors que je suis bien dans mon canapĂ© avec mon chat, mon thĂ© et mon rp. *rire jaune*.
Oups, je m'Ă©gare.
Choisir le RP suivant me dĂ©bloque mĂȘme parfois pour le RP d'avant, dĂ©truisant ainsi cette maudite spirale qui finissait par me faire faire un personnage kleenex. Bref, c'est ma mĂ©thode imparfaite, mais qui fonctionne vraiment dans mon cas quand je bloque et n'arrive pas Ă  trouver un scĂ©nario pour la continuitĂ© d'une trame. Ça convient pas Ă  tout le monde et peut-ĂȘtre (j'espĂšre vraiment pas) que ça peut contrarier mes partenaires RP, mais promis, sans ça je vous assure que je serais bien plus longue. (Et rappel : quand la liste me dĂ©passe, je trĂ©passe.) J'ai des part' gĂ©niaux, qui plus est, et je suis contente d'avoir rencontrĂ© autant de perles Ă  mon retour, je pensais pas ça possible. (Je voulais le glisser lĂ  quelque part quand mĂȘme, coucou vous qui lisez ceci, ça gaze ?)
Et vous, vous avez un systĂšme pour vos Rps qui sort un peu du lot ?
*Brian c'est le nom qu'une amie donne à son cerveau, la marque est déposée, déso.
Bref, des bises,
Swan
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originalaccountname · 3 months ago
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Fun BSD French translation details and choices - Episode 39 (by someone who does not understand Japanese but thinks the differences with the English translation/subtitles are fun)
General notes:
During the play, the characters turn towards their "leader". In French, they refer to him as their "master".
Because ability users/gifted are just called "people who have superpowers" in French, the tone of the play falls comically short. "These angels sent to purge us fallen angels who dared love humanity too much... These angels, they have superpowers!"
Today's quotes:
Tumblr media
Ranpo: Pourquoi moi et pas eux, hein? (Why me and not them?!) Fukuzawa: C'est trĂšs simple... (It's very simple...) Ranpo: Non, sans blague?! (Yeah, no kidding?!) Ranpo: Look at all the people in this city! Fukuzawa: Well... Ranpo: Well?!
Tumblr media
Ranpo: M. Fukuzawa! À tout à l'heure, hein? Vous me rejoindrez! (Mr Fukuzawa! See you later, right? Catch up to me!) Fukuzawa: Oui, je te rejoindrai. (Yes, I'll catch up with you.) Ranpo: Fukuzawa-san! See ya later! Fukuzawa: Fukuzawa-san, huh?
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