#romaine tardive
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"Le terme yoga, qui, en sanskrit, désigne la discipline spirituelle, est “lié au latin jugum et a, chez les Anglo-Saxons la valeur de self-control ; il est apparu chez les Hellènes comme enkrateia et sophrosunè et, dans le stoïcisme, comme apatheia ; chez les Romains, comme la vertu purement romaine de temperentia et de disciplina, qui se reconnaît encore dans la maxime tardive du stoïcisme romain : nihil admirari. La même valeur réapparaît ultérieurement dans la chevalerie médiévale comme mesura et en langue allemande comme diu mâsze ; des héros légendaires de l'Espagne, décrits comme types nordiques, du blond Cid Campeador, on dit qu'il apparaissait comme 'mesuré' (tan mesurado). Le trait nordique de l'auto-discipline, de la retenue et de la froide modération se transforme, se falsifie, à des époques plus récentes, chez les peuples indo-germaniques déjà dénordicisés, ce qui donne lieu à la pratique de la mortification des sens et de l'ascèse."
Julius Evola, Il mito del sangue (1942)
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Sites Sacrés et Rituels dans l'Ancienne Religion Celte
Dans la religion des anciens Celtes qui vécurent dans l'Europe de l'âge du fer entre 700 avant notre ère et 400 après notre ère, certains sites naturels comme les sources, les cours d'eau et les bosquets étaient considérés comme sacrés. Ces lieux, ainsi que certains sites urbains, étaient souvent dotés de temples, de sanctuaires et de lieux de culte construits à cet effet. Les druides y accomplissaient des rituels et des prières, tandis que des offrandes de biens précieux et des sacrifices d'animaux et d'êtres humains étaient offerts aux dieux celtes pour gagner leur faveur et assurer la prospérité de la communauté. Les pratiques religieuses et les sites sacrés celtes survécurent initialement à l'expansion de l'Empire romain, mais à partir du 1er siècle de notre ère, ils firentt l'objet d'attaques directes et d'interdictions. Après la propagation du christianisme dans l'Antiquité tardive, la religion celte disparut presque totalement du continent européen.
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Ramsès
La passion des français pour l'ancienne Egypte, ses Pharaons, et sa civilisation, complexe à en être compliquée et souvent incompréhensible, est un phénomène étonnant. (NB : En admettant que d'autres nations partagent cet engouement, cela ne changerait rien à l'intensité de celui qui nous anime). Penser que Bonaparte, en plein chaos révolutionnaire, est parti aussi loin de ses ''sources normales'' d'intérêt, emmenant une escouade de savants est à peine croyable... Et ça a l'air de durer...
En 1797, lorsque le futur Empereur a pris cette décision étrange –aujourd'hui vue comme un fantastique coup de génie de cet homme qui en a pourtant eu tellement-- on ne connaissait l'Egypte des Pharaons qu’à travers les récits des historiens et voyageurs grecs de l’Antiquité. Sous la férule ottomane, ses monuments étaient à l’abandon, enfouis dans le sable... d'où ils allaient surgir soudain, par la vertu d’une expédition française, à la fois militaire et scientifique, où le nombre de ''savants'' était une grande première : 169 ‘’cerveaux’’ dont Monge, Saint-Hilaire ou Berthollet, tous placés sous l’autorité de Vivant Denon, dessinateur et graveur talentueux, dans un ‘’Institut d'Égypte’’ d'où allait naître une science nouvelle, l’Egyptologie.
En 1802, Vivant Denon publia 300 dessins et croquis dans un livre ''Voyage en basse et Haute-Égypte'' qui répandit aussitôt la passion de l'égyptologie dans les cercles cultivés et les ''Sociétés Savantes'' et valut à son auteur d'être nommé directeur général du Musée central des Arts (futur musée Napoléon, puis musée royal, aujourd'hui musée du Louvre). Les résultats complets parurent en 1809 sous le titre peu avenant de ''Description de l'Égypte ou Recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'Armée française''.
Le 15 juillet 1799, le lieutenant français Bouchard découvrit à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre en basalte noir d'un mètre de longueur, sur laquelle était gravé un décret de Ptolémée V, pharaon de l'époque hellénistique, rédigé en trois versions : en hiéroglyphes, (l'écriture sacrée des premiers pharaons), en démotique (une écriture égyptienne tardive datant du 1er millénaire av. J.-C.), et en grec ancien. (NB. Par ''époque hellénistique'', on désigne le temps qui va de la mort d'Alexandre le Grand à la défaite de Cléopâtre VII-Ptolémée à la bataille d'Actium, début de la domination romaine sur le monde grec, c’est-à-dire de –323 à -- 31, avant JC, ).
Une copie de cette pierre de Rosette arriva, en 1808, entre les mains de Jean-François Champollion qui entreprit de déchiffrer les hiéroglyphes, ces si jolis idéogrammes aux formes stylisées d'animaux, d'humains ou d'objets, conçus au IVe millénaire, et qui étaient alors une énigme absolue. C'est de cet enchaînement de hasards heureux que provient sans doute la ''passion égyptienne'' du peuple français (1,6 millions de visiteurs pour ''Tout-Hank-Amon'', en 2019, record jamais égalé... le précédent record étant détenu par... ''Tout-Hank-Amon 1967'', avec 1,24 million de visiteurs. Parions que Ramsès fera mieux, d’ici le 6 septembre...
Même si Howard Carter fut un british à 100%, il serait vain de nier le lien réel entre ''nous'' et ''eux''. (Petite incise sans intérêt, avant de revenir sur notre vieille amitié avec la momie de Ramsès II : nos bons maîtres savaient nous faire partager leurs enthousiasmes et les richesses programmatiques de MM. Mallet & Isaac, et je dois avouer une égyptomanie chronique qui me tient depuis la classe de 6 ème , et a mis ce pays juste derrière mon cher Maroc et la Grèce, qui est ma troisième patrie culturelle et… touristique (NDLR : Je vous parle d'un temps que les moins de ''tant'' d'ans ne peuvent pas connaître, avant les hordes qui piétinent sans les voir des beautés éternelles … dont ils ne garderont qu'un selfie raté où on aperçoit un bout de monument, mais caché par le chapeau criard de bobonne... Quel intérêt ?).
Si nous parlons aujourd'hui,de l'Egypte, c'est à cause, bien sûr, de l'arrivée à Paris, le 7 avril, de Ramsès II, ''en visite officielle''. Cet immense Roi trouve naturellement sa place ici, après notre réflexion récente sur les grands empires et leur fin : la civilisation égyptienne, impériale s'il en fut, a perduré plus de 3000 ans (''naissance'' vers l'an –3150, et fin officielle en l'an --30, quand Rome en fait une province de l'Imperium romanum). L'historiographie retient cinq siècles de prospérité (dits : le Nouvel Empire) et sept siècles de périodes plus troublées. La réalité est plus subtile et moins tranchée, ne serait-ce que parce qu’il s’agit de trois millénaires, durée unique dans l'Histoire ! Depuis leur origine –qui se confond avec les tout débuts de l’histoire écrite-- jusqu'à leur fin –résultat du triomphe du christianisme-- les grands principes de la culture égyptienne se sont maintenus, et le mode de vie au bord du Nil a très peu évolué, toujours rythmé par les crues, les dieux et les impôts (déjà !).
Pour Hérodote, ''l'Égypte est un don du Nil'', ce qui est exact, même si l'Egypte pharaonique se limitait à une mince bande de ''terre noire'' le long du Fleuve Sacré : quelque 30 000 km² (= 3 départements français) portant entre 0,5 et 4 millions d'habitants. Le régime des crues ''lissait'' les aléas météorologiques, même si les poteries les plus anciennes montrent un climat bien moins aride qu'aujourd'hui, comparable aux actuelles savanes kényanes, ce dont on pourrait déduire, en étant aussi cons que nos climato-dingos, que les cultures le long u Nil et les transports à dos d'âne ont produit de sacrés amas de leurs ‘’ gaz à effet de désert’’’ ! Passons...
Mais au moment où tant de français vont s'extasier sur les merveilles artistiques, sur les réalisations et sur les faits d'armes d'un Roi (de son vrai nom Ousirmaâtrê Setepenrê, Ramessou Meryamon, ce qui veut dire, m'assure-t-on, ''Puissant par l'harmonie de Rê, par Rê, issu de Rê, aimé d'Amon'', ce qui est un joli nom, facile à porter et pratique pour parapher des textes. Je pense que E. Macron devrait s'en inspirer : son règne laisserait peut être un souvenir moins négatif, devant l'Histoire !), il est bon de rappeler que, ayant régné pendant 66 ans, il se trouve à la 12 ou 15 ème place seulement parmi les Rois ayant eu les règnes les plus longs...assez loin derrière ''notre'' Louis XIV (72 ans), et le recordman Bernard VII de Lippe (1428-1511) et ses 81 années de règne sur un royaume confidentiel, en des époques où l'espérance de vie tangentait les 25 ans. En conclusion, je pense que personne ne va aller chercher les détails énoncés dans cet ''édito'' : ils sont tout-à-fait inutiles !
Un dernier point : on rappelle que le calcul de l'espérance de vie à la naissance est gratuitement fourni en appliquant –tout simplement-- cette formule, bien connue : L(x) = l(x+1)*1 + d(x)*0.5, --ce qui est, simplement aussi, la somme de ’’ i ‘’ à l'infini des L(i), et e(x) = T(x) / l(x).. (NDLR : on peut se demander si Elisabeth II –70 ans de règne), ou K'inkch Janaal Pakel 1er, le très célèbre roi de Palenque, au Mexique (68 ans) –par exemple-- auraient pris le risque d'un règne aussi long s'ils avaient connu cette formule. Mais ceci appartient à une autre lecture de notre Histoire...)
H-Cl.
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Cultiver sa mémoire
Il existe différents outils et techniques pour augmenter sa mémoire. La palme de l’efficacité revient aux orateurs romains, dans l’Antiquité tardive, qui avaient imaginé la précieuse méthode des « loci » (lieux) pour retenir leur discours���. https://moulayidriss1ercasa.e-monsite.com/blog/questions-pedagogiques/cultiver-sa-memoire-tout-un-art.html
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Les Goths, 1991
L'armée romaine et les barbares, 1993
La Noblesse romaine et les chefs barbares du IIIe au VIIe siècle, 1995
Les Slaves, 1999
Les sites archéologiques en Crimée et au Caucase durant l'antiquité tardive et le haut Moyen-Age, 2000
Les centres proto-urbains russes entre Scandinavie, Byzance et Orient, 2000
La nécropole gallo-romaine et mérovingienne de Breny (Aisne), 2002
Les peuples du Caucase du Nord, 2003
Des les Goths aux Huns, 2006
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Accès aux soins des personnes vivant avec un handicap : un comité territorial de la charte Romain Jacob pour le Nord-Franche-Comté
Les enquêtes montrent qu'une personne vivant avec un handicap consulte généralement plus tardivement pour des soins, présente des situations d'urgence plus fréquentes et des problèmes plus complexes. L'association Handidactique, créée en 2013 par Pascal Jacob, œuvre à l'amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées et des personnes qui interagissent avec elles, en s'appuyant sur les recommandations de la charte Romain Jacob. Conformément aux engagements de cette charte, Pascal Jacob, Valérie Ganzer (Directrice territoriale de l'ARS pour le Nord-Franche-Comté) et Roland Dysli (Directeur du Pôle médicoéducatif et handicap de la Fondation Arc-en-Ciel) ont installé un comité de suivi de la charte sur le territoire du Nord-Franche-Comté, en présence du Directeur Général de I'Hôpital Nord-Franche-Comté Pascal Mathis, ce vendredi 17 mai 2024. En Bourgogne-Franche-Comté des comités départementaux de suivi sont installés en Côte d'Or, en Saône-et-Loire, dans l'Yonne et le Jura depuis 2023, dans le Doubs depuis le début 2024. Le comité de Haute-Saône sera lancé ce 15 mai. L'installation du comité de la Nièvre est en cours. La région sera ainsi la première en France à disposer de comités départementaux, marquant l'engagement de l'ARS, de ses partenaires et de Pascal Jacob à favoriser, sans relâche, l'accès à la santé des personnes vivant avec un handicap. Read the full article
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Et finalement, le Tadjikistan 4/4 - Bartang Partie 1
Après deux nuits à Murghab en demi-pension (c’est l’usage dans les guest-house du coin et ça nous arrange bien d’esquiver le réchaud), on peine à quitter la table du petit dej’, sa panière à pain qui semble se remplir indéfiniment et sa toile cirée violette aux motifs provençaux (on aimerait bien savoir qui conçoit ces nappes de goût douteux). Chaque binôme part en décalé, Julie et Valère, les plus organisés, sont comme toujours les premiers, on les seconde, puis ce sera au tour de Camille et Romain qui dorment longtemps mais pédalent plus fort (une histoire de watt élevés apparemment). Le col qui nous sépare de la prochaine bourgade, Karakul, s’élève à 4655 m., ce sera le point culminant de cette petite promenade de santé. Pour se ménager, on avait prévu de bivouaquer juste avant et de le franchir le lendemain jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on a le temps et l’énergie pour le grimper le jour-même. On en faisait tout un plat mais finalement l’ascension se révèle largement abordable, surtout après ce qu’on a mangé sur la Wakhan. Improbable mais vrai, on rencontre au sommet trois français et leur Lada 4x4 (trop classe) qui se baladent dans le coin et qui nous offrent des barres de céréales pour célébrer l’ascension (ça paraît trivial mais pour nous barres de céréales = grand luxe). L’un d’eux, Vincent, travaille à Tachkent (en Ouzbékistan) et nous offre de nous héberger lors de notre retour à la civilisation d’ici quelques semaines. Ravis de cette rencontre inopinée et des vues incroyables que nous offre cette décidément mythique M41, on redescend de l’autre côté en quête d’eau pour camper. Il nous faudra prendre patience car les rivières alentour sont soit trop lointaines soit bien trop boueuses. On se pose enfin près d’un petit lac dans lequel nous ferons furtivement trempette (sauf Valère qu’un coup de froid cloue au lit dès notre arrivée). Cette fois, pas de conversation tardives (par tardive on entend après 20h), le vent est bien trop hostile. On arrive rapidement à Karakul le lendemain matin avec la perspective réjouissante d’un deuxième petit-déjeuner au chaud (manger pour pédaler et pédaler pour manger, la base). Karakul nous avait déjà parue un peu fantomatique il y a 4 ans mais ce sentiment est décuplé maintenant que la frontière est fermée et que le trafic est quasi nul. A notre grande surprise, on trouve quand même quelques denrées alimentaires basiques pour renflouer nos stocks (rien de fou non plus, on est sur des oignons et des biscuits secs).
On repart pour quitter le goudron de nouveau, direction la vallée de la Bartang, largement précédée par sa réputation de « c’est la plus belle mais la plus dure », principalement à cause des nombreuses rivières qu’il faut traverser et de l’état parfois désastreux des pistes. Nous on a prévu d’y aller doucement et ça s’engage plutôt bien, du moins c’est ce qu’on croit alors qu’on est tranquillement installés à notre premier bivouac. Jusqu’à ce que débarquent, entre la poire et le fromage, trois allemands en jeep qui nous soutiennent qu’il nous sera impossible de continuer sur cette voie car il y a eu un glissement de terrain qui a balayé une partie de la route désormais engloutie par la rivière. Bon… On décide de dormir dessus et d’en reparler tous les six le lendemain. Il se trouve qu’en se réunissant le jour suivant, tout le monde a déjà pris sa décision (sauf nous). Julie et Valère, qui doutaient déjà de s’engager sur cette piste accidentée sont maintenant d’avis de rebrousser chemin. Camille et Romain, quant à eux, veulent tenter la traversée de la frontière Tadjikistan – Kirghizstan car plusieurs touristes ont témoigné d’une progressive réouverture depuis quelques jours. Ce changement brutal de plan et ces au-revoir bâclés nous étourdissent et nous laissent tristes et indécis. Il est difficile de retranscrire l’intensité de ces moments-là où on est pétris d’incertitude et de déception à l’idée de laisser tomber cet itinéraire. Le fait d’être si isolés complique notre choix car on doit se contenter de l’avis d’une poignée de personnes, on n’a pas de moyens de communication et on ne peut pas se permettre de faire demi-tour trop tard car on n’aurait pas assez de nourriture (il n’y a aucun village avant ce fameux glissement de terrain). On prend le parti de retourner jusqu’à Karakul pour réfléchir plus posément. Alors qu’on vient d’atteindre la route, on aperçoit une voiture qui remonte de la vallée. On l’intercepte et on bombarde de questions les deux touristes espagnols qui en sortent. Ils se montrent beaucoup plus optimistes que nos interlocuteurs de la veille, nous montrent à leur tour des photos et nuancent la difficulté de la traversée, surtout à vélo. C’est grâce à eux qu’on décidera de tenter notre chance sur la Bartang. Les allemands seront quant à eux parvenu à faire rebrousser chemin à au moins six cyclistes, communiquant leur panique sans filtre et oubliant qu’on a l’avantage non négligeable de pouvoir porter notre véhicule en cas de pépin.
La vallée remplit ses promesses, on parcourt des plateaux herbeux puis d’autres secs et lunaires, on serpente le long de rivières transparentes puis on en surplombe des plus tumultueuses et boueuses, on est seuls dans cette immense beauté.
Julie, Valère et la M41.
Cabanon pré-col.
La concentration.
"Bienvenue au col Ak-Baital"
Pas un humain à la ronde.
Rencontre au sommet.
Youpi le col.
Avec Vincent et Joseph.
Un Simon emmitouflé mais heureux.
Zou la descente.
Des pâtes et au lit.
"Allons nous sustenter dans cette charmante taverne"
Assemblée générale.
Demi camion et bout de lac.
Karakul la trépidante.
"Une table pour 36 svp"
Chargée mais contente.
Marmotte dans une mauvaise passe.
Par ici la Bartang.
La belle piste.
Jusqu'ici tout va bien.
Juste avant de se séparer (bien tenté Romain).
De nouveau à deux.
C'est cassé.
Comme prévu, c'est beau.
Merci la signalisation.
Zig-zag steppiques.
Plat-en-ciel.
Unique rencontre du jour.
On n'a pas d'ombre mais on a une patate.
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"Le principe romain vrai, c'est-à-dire viril et hiérarchisé, celui qui a fondé notre grandeur, n'a absolument rien à voir avec cet universalisme de la Rome tardive et abâtardie."
Julius Evola, Vouloir n°73-75 (1991)
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Le role de l’afrique du Nord dans l’économie méditerranenne de l’antiquité tardive
La mer Méditerranée était le centre économique de l’Empire romain. Les armées romaines avaient établi un empire sur cette mer à l’époque de la République romaine, et en 200 après J.-C., la Méditerranée était toujours ce qui connectait le vaste Empire romain. Les plus grandes villes impériales se trouvaient sur la côte et les navires pouvaient traverser les eaux beaucoup plus rapidement qu’ils n’auraient pu traverser l’Empire par terre. Parmi les navires qui transportaient des gens, des nouvelles et des marchandises à travers la Méditerranée, il y avait des navires d’Afrique du Nord, une région qui jouait un rôle spécial dans l’économie méditerranéenne, car elle fournissait une variété de biens aux marchés de l’Empire, notamment du blé, des olives, des esclaves et de la poterie. La perte de l’Afrique du Nord aux Vandales en 439 après J.-C. eut un impact considérable sur l’économie du monde romain, mais elle n’interrompit pas le rôle important de la région dans l’économie méditerranéenne. Les marchandises et les céréales d'Afrique du Nord continuaient à circuler à travers la Méditerranée, mais dans une nouvelle situation de commerce entre différents États plutôt qu'avec un seul empire.
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Venasque
L’étymologie du nom « Venasque » viendrait du celto-ligure, « Vindasca (VIème siècle) ou « Vendasca » (Xème siècle). « vind » le préfixe d’origine celte, signifie blanc et « asca », le suffixe ligure, signifie rocher donc rocher blanc, et par extension, qui se voit de loin. En effet, l’expression prend tout son sens puisque Venasque est visible de loin, notamment de Carpentras, dans la plaine.
Venasque a donné son nom au Comtat Venaissin. Cette dénomination dériverait de « Comitatus Vendascensis », Comité de Venasque, une alliance entre les habitants des villages du pays de Venasque contre les attaques extérieures. De Comité, on passa à Comté puis Comtat.
Le village de Venasque possède trois monuments classés Monuments Historiques :
Le baptistère (1840)
Les tours (1892)
L’église (1906)
Le Baptistère
Un des plus anciens édifices religieux de France
« L’histoire de Venasque et celle du baptistère sont fortement liées à l’histoire de la Provence et chaque grande période historique semble avoir marqué la configuration architecturale de ce dernier.
Il a été rendu en 1er lieu à l’Antiquité puis progressivement au Moyen-Age. » thèse E.Dupuis
Il est possible qu’un groupe épiscopal ait pu s’ancrer sur le rocher suite au déferlement des invasions barbares qui auraient incité les évêques de Carpentras à trouver refuge à Venasque du VIe au IXe siècle et repartir ensuite à Carpentras.
le baptistère est situé au nord de l’église Notre Dame, relié à celle-ci par une sorte de « couloir ». Non visible de l’extérieur, il sert de soubassement au presbytère qui date du XIIIème siècle.
Son plan est en forme de croix grecque, l’espace central vouté d’arêtes, s’ouvre sur quatre absides englobées dans des massifs quadrangulaires. Le décor d’arcatures aveugles repose sur des colonnes de réemploi. On dénombre un total de 32 colonnes dont 8 de taille plus importante. Dans le sol se trouve l’emplacement, dans un mortier très ancien, de la cuve baptismale d’origine qui est octogonale.
Au même niveau que le sol de l’édifice, une petite crypte, située sous le chœur de l’église et datant du IVe siècle prouverait qu’une communauté religieuse s’est installée très tôt.
La base de tout évêché, dès le IVème/ Vème siècle, est représenté par une église-cathédrale où se trouve le siège de l’évêque, la cathèdre et un baptistère, dédié à Saint Jean-Baptiste.
A cette époque, il y a de nombreux catéchumènes et l’évêque célèbre le baptême des adultes par immersion deux fois par an, veilles de Pâques et de Pentecôte. Le mot baptême viendrait d’un verbe grec qui signifie « plonger, immerger ».
Le baptistère, bâti au VIème siècle peut-être sur les ruines d’un temple romain, a été remanié aux XI, XII, XIIIème siècles et restauré au XIXème siècle par les Monuments Historiques. Les chapiteaux présents dans l’abside ouest dateraient de l’époque mérovingienne. On trouve à l’abbaye de Montmajour, des chapiteaux similaires à ceux de Venasque.
Dans la voute de l’abside nord se trouvent l’emplacement des vases résonateurs en poterie fine pour améliorer l’acoustique. Cette technique romaine, empruntée aux grecs, sera employée dans les églises jusqu’à la période gothique.
Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments Historiques, découvrit l’édifice lors de son voyage dans le midi de la France, en 1834. Il sert alors de cave, son sol est en terre battue et il ne comporte aucune fenêtre. Restauré, il intègre la première liste des Monuments Historiques en 1840.
Les Tours
Extrait de « VENASQUE – Archéologie et Histoire » - Groupe Archéologique de Carpentras et de sa région.
« Les tours constituent le vestige le plus visible et le plus emblématique de l’Antiquité tardive. En avril 1995, le Service Départemental d’Archéologie du Vaucluse et le GACR ont réalisé des sondages sur la place publique au pied des tours. »
Extrait du Texte de Dominique Carru décrivant les résultats de cette opération :
« Les remparts de Venasque forment une ligne défensive placée au sud de l’agglomération perchée et il barre l’éperon naturel de son côté le plus exposé. Depuis longtemps les historiens sont intrigués par l’architecture singulière de cette enceinte, en particulier par la forme de ses trois tours massives, très détachées des courtines. D’abord considérées comme gallo-romaines, ces murailles furent attribuées avec réserve au Moyen-Age (XIIe siècle).La tradition locale tranchait pour une datation sarrasine plus que légendaire mais qui traduisait l’ancienneté du monument. Le rempart est fondé sur le rocher.
Son soubassement formant glacis est conservé sur 1,5m d’élévation. Au-delà en hauteur, sur une moulure de pierre de taille, trois à huit assises de petit appareil irrégulier appartiennent à la phase de construction antique. L’enceinte médiévale se superpose exactement à ces murs selon une reconstruction fidèle du plan originel. »
« …ces sondages ont donc apporté des éléments précis de datation pour le rempart de Venasque dont l’origine doit être désormais placée durant le Bas Empire (IIIe – IVe siècles). Ils ont révélé l’existence d’une nécropole paléochrétienne et mis au jour des éléments architecturaux (d’une porte monumentale ?), dont l’étude s’annonce prometteuse. »
« En 2013, le GACR participa de nouveau à un sondage effectué par le même service d’archéologie, sur l’emplacement dit de la Maison des Tours. Là encore, nous avons découvert un tronçon d’enceinte datant de l’antiquité tardive, comportant des blocs de remploi, dont l’un comporte une moulure identique à celles que l’on trouve à la base des Tours. Ces blocs, « hâtivement agencés », se situent sur un axe nord-est/sud-ouest, et ne sont pas alignés sur les courtines encore visibles. Le mobilier retrouvé a permis de dater cette portion de mur des Ve-VIe siècles. Si les précédentes observations avaient permis de trouver des traces d’une enceinte protohistorique dans l’épaisseur des tours restées en élévation, nous avions ici une juxtaposition des trois murs d’époques différentes : protohistorique au nord, médiévale au sud, antique entre les deux.
Ainsi donc, du IVe au VIe siècle, Venasque fut dotée d’une nouvelle enceinte, qui barrait à nouveau (et de manière monumentale cette fois) l’éperon rocheux, au nord du fossé sec, doublant l’enceinte protohistorique. Il est possible que la première fonction de l’enceinte ait été plus symbolique que réellement défensive, et qu’ensuite il ait fallu la renforcer en divers points, ce qui expliquerait les différents remplois, ainsi que l’abandon partiel des éléments architectoniques abandonnés au sol, peu de temps après leur élévation initiale.
Il est difficile d’émettre une hypothèse sûre expliquant cette nouvelle fortification. De nombreux historiens ont vu là les effets des incursions barbares, mais rien ne l’assure de manière indiscutable.Il semble que l’époque de construction de cette muraille corresponde plus ou moins à la fin de l’occupation du vicus de Notre-Dame-de-Vie, illustrant possiblement un énième (et dernier) mouvement de la population entre le site perché et le vicus de la plaine. La nécropole située sur le galcis des tours, ainsi que les tombes rupestres trouvées à proximité, indiquent clairement une nouvelle occupation du village autour du Ve siècle.
Selon D. Carru, les 18 inscriptions et 5 autels retrouvés sur le site de Venasque laissent à penser que l’oppidum avait gardé, malgré son abandon par sa population, un caractère cultuel important, expliquant possiblement et partiellement ce retour. »
L'église paroissiale Notre-Dame
Une source historique nous éclaire sur la datation de l'église. En 1258, l'abbé de Montmajour fit un don à l'évêque de Carpentras pour qu'il reconstruise l'église de Venasque. Le terme de reconstruction induit donc un édifice antérieur. Cet édifice primitif a du être bâti au VIème siècle, peut-être sous l'épiscopat de Saint Siffrein, car nous savons que ce dernier fit bâtir à Venasque une église dédiée à Sainte-Marie.
L'église du XIIIème siècle fut ensuite remaniée aux XVIIème et XVIIIème siècles.
L'aspect extérieur : des volumes francs bien équilibrés et une silhouette caractéristique
donnée par la toiture de pierre. Les proportions de cette église, aux arêtes nettes, donnent une apparence massive et imposante à l'édifice.
Le monument est orienté, c'est-à-dire que son choeur est dirigé vers l'est. Cette disposition classique d'une église est ici marquée d'une particularité : l'abside n'est pas dans l'axe de la nef. Cette singularité, que certains ont voulu voir symbolique, car rappelant le visage penché du Christ sur la croix, est plutôt due à l'intégration de l'édifice primitif du VIème siècle qui a pu être conservé dans la nouvelle édification du XIIIème siècle.
Des bas-cotés jusqu'au sommet du clocher, les masses architecturales s'étagent élégamment en s'amenuisant. Le clocher, est surmonté d'une balustrade. Sa toiture, à quatre pans, est décorée de motifs de crochets courant le long des arêtes. Surgissant des angles du clocher, quatre gargouilles saillantes permettent de cracher les eaux de pluie à distance des murs. La toiture est faite de dalles de pierre. Ce choix de matériaux pour la couverture d'un édifice est assez courant dans le Comtat, riche en carrières de pierre. Les murs et les toitures sont harmonieusement unifiés à travers ce matériau commun.
Deux portes pour cette église, la principale de style roman du XIIIème siècle et la
seconde du XVIIIème siècle aux lignes influencées par le baroque.
Le portail principal est d'époque romane. Abritée sous un porche voûté en berceau, la porte est encadrée par quatre colonnettes engagées, réunies par un corps de moulures passant au dessus de la porte : l'archivolte.
Les chapiteaux des colonnettes sont ornés de feuillages stylisés. L'un d'eux figure un aigle, un autre, endommagé, un visage humain.
A l'inverse du portail roman en retrait de la façade principale, la porte d'accès côté sud semble, elle, venir à l'avant des fidèles. La maçonnerie forme, en effet, un arrondi en saillie par rapport au mur. C'est notamment ce mouvement ondulatoire qui rapproche cette porte du style baroque. Le fronton triangulaire surplombant l'entrée est orné d'une inscription entourée d'un motif de guirlande. Au sommet de la porte, une statuette de la Vierge est placée dans une niche. Sa gestuelle des bras croisés sur la poitrine exprime sa dévotion à la mission qui lui a été confiée. Placée au-dessus de la porte, la statue rappelle le vocable de l'église dédiée à Sainte-Marie.
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Des idées en vrac et un contexte pour les 11 Braves ! (+ ceux qui ont reçus leur emblèmes des Saints à la fin, peut-être...)
Et voilà @ladyniniane ! J'espère que ça te plaira !
Bon ! Pas grand-monde doit s'y intéresser mais, l'Antiquité étant ma très grosse came en histoire, je vais vous parler des Braves et de ma manière de les voir !
(suite sous la coupe où il doit y avoir autant de fanon que d'explication en histoire antique que j'essaye de rendre aussi compréhensible que possible + préparez vous un bon cacao, des gâteaux et installez-vous confortablement, ça va être long)
Par contre, petit avertissement, j'ai surtout lu et étudié l'histoire antique ROMAINE de l'époque IMPERIAL pendant l'Antiquité TARDIVE (ce qu'on appelle aussi le "Bas-Empire" mais, je ne suis pas d'accord avec cette dénomination que je trouve péjorative, comme si la période était moins bien que la précédente alors qu'elle est juste différente), et je suis plus spécialisée dans les questions culturelles, en particulier religieuses. Il y aura donc surement des approximations car, je les code comme des peuples dits "barbares" à la romaine. Je vais essayer de ne pas réutiliser trop d'idée reçu pour éviter de trop les répandre mais, cela ne m'étonnerais pas qu'il y ait de grosses approximations car, j'ai une vision plus latine de cette époque. Je préciserais donc souvent et je mâtinerais surement ce billet d'explication sur la période car, juste, j'aime la période antique et que j'aime bien partager des trucs à ce sujet.
Autre avertissement : nous serons dans un contexte ANTIQUE, comparé à un jeu avec une esthétique fantaisiste-médiéval et qui a une mentalité contemporaine (au sens "actuel" du terme). En mille ans, les mentalités changent. Il y a donc de forte chance que je doive faire référence à l'esclavage par exemple, avec des personnages qui sont positifs qui trouvent cela tout à fait normal. Leur donner la même mentalité qu'à l'époque du jeu serait très étrange et même incongrus car, juste, ils n'ont pas la même manière de voir les choses. Un truc d'historien pour résumer la manière dont les personnes raisonnent à dans le passé et pour éviter de projeter nos propres codes (enfin plus que nous le faisons de base, chaque analyse de sources étant forcément biaisés par la vision de l'auteur à n'importe quel époque [un communiste ne va pas avoir la même vision qu'un libéral pour des personnages comme les frères Gracques, Spartacus...]) c'est de se dire cette simple phrase "ils arrivent d'une autre planète". Donc, même pour les personnages du jeu, s'ils devaient rencontrer leurs ancêtres, ils se diraient qu'ils sont soit très étrange, soit horrible, soit primitif pour les plus prompte à juger (Edelgard, c'est toi que je regarde). Je vais essayer de maintenir des cohérences internes à leur époque, tout en nuançant avec la situation qui est assez singulière dans le jeu (mais on va y revenir).
Enfin, point de vocabulaire car, celui-là est important : je vais surement qualifié les peuples des Braves de "barbares" mais, pas au sens péjoratif actuel... enfin pas autant. Je vais l'utiliser dans la signification latine du terme (encore une fois, j'arrive chez des celtes avec mes grosses sandales de romaine) et ça va me permettre de vous expliquer au passage comment un mot peut évoluer en quelques siècles. Le mot barbare que nous connaissons aujourd'hui désigne une personne avec des moeurs considérés comme primitive. Le Larousse le définit ainsi : "qui agit avec cruauté, sauvagerie", et le CNRTL le définit comme "Étranger, soit par sa race, soit par son appartenance à une autre civilisation" + "Qui est étranger à telle race, à tel pays parce qu'il n'en parle pas la langue ou qu'il vit en dehors de sa civilisation", ce qui se rapproche plus du terme antique. Sauf que le terme a une histoire et à évoluer avec le temps.
A l'origine, il vient du terme grec barbaros / βάρβαρος et désigne toute personne qui ne parle pas le grec (d'où le mot "barbarisme" en linguistique qui désigne des mots mal prononcé). On a un terme linguistique qui désigne un groupe de personne qui ne parle pas grec. A noter que les grecs ont différents dialectes inter-compréhensible mais, certains sont considérés comme moins grecs que les autres car, ils s'éloignent plus des dialectes les plus courants (celui d'Athènes notamment qui a été la cité en position d'hégémonie sur une très longue période de temps connue et sourcée) : les Thraces par exemple, mais aussi les Macédoniens (vous savez, le peuple d'origine d'un certain Alexandre le Grand), sont considéré comme des semi-barbares car, leur langue s'éloigne du grec, ainsi que leur mode de vie. Le barbare, c'est aussi l'étranger mais, on vise surtout sa langue. Je le fais de tête mais, si je me souviens bien d'un texte de la bataille de Salamine (-480 avant notre ère), les armées perses sont décrits comme "bruyantes" et avec personnes qui ne se comprends car, l'armée perse est très hétéroclites à cause de la taille de son empire (sa réserve d'homme est infini pour un gars de l'Antiquité), surtout que le perse est l'archétype du barbare pour un grec.
C'est en passant dans le monde latin qu'on a vraiment un basculement de "il ne parle pas notre langue" à "il ne vie pas comme nous". Pour un latin, si vous apprenez à vivre à la romaine ou à la grecque et si en plus, t'a le saint-graal de la citoyenneté romaine, c'est bon, vous n'être plus forcément considéré comme un barbare. Ce sera moins vrai à la fin de l'Empire (même si ce des semi-barbares comme Stylicon ou Aelius qui sauvent les romains plus d'une fois après le bazar monstre qu'à été le IIIe siècle (période d'anarchie militaire) et pendant le IVe siècle). Mais, c'est à ce moment-là qu'on passe à la définition on va dire ethnique du terme "barbare" et, c'est dans cette définition que je l'utiliserais et par rapport aux (futurs) adrestians + leur source d'inspiration sont à chercher du côté des peuples dits "barbares" de l'Antiquité à différentes époques.
Les peuples des Braves sont donc des barbares au sens où ils ne vivent pas comme les adrestians.
Donc ! Dans mon idée, les différents peuples d'où viennent les Braves (Maurice incluse) ne sont pas au courant que les Nabatéens existent. On va partir du principe que les fiefs de leurs descendants sont situé à peu près là où leur peuple vivaient et on va reprendre la carte pour être bien clair :
J'ai surlignés les noms des familles qui nous intéressaient et ajouté les positions pour les Dominic et la famille de Lamine qu'on ne connait pas mais sinon, imaginez-vous que c'est la taille d'un continent ! Fodlan fait surement la taille de 3 pays européens voir plus ! C'est énorme ! Juste... énorme ! Et y a pas de voiture, évidemment, vous faites tout à pied, à cheval, en litière (donc à pied mais c'est pas vous qui marcher) ou en char ou rien, la plupart des gens ne voyageaient pas et restaient chez eux à vivre / survivre (sauf s'ils se font pousser par d'autres peuples qui les forcent à déménager mais, là aussi, on va y revenir). Il y a du commerce mais, je me l'imagine à échelle plus réduite, entre peuples voisins quand on ne s'échange pas des coups de poing en pleine poire, évidemment. Cependant, au vue de la géographie qu'on peut voir dans le jeu, je ne pense pas que ses peuples aient pu ou ait eu envie de traverser les montagnes pour rendre visite aux nabatéens, ils avaient déjà fort à faire entre eux. Vous me direz "oui, mais Sothis ?", j'y viens aussi. Le seul qui a potentiellement pu être en contact avec eux sont les Charon et leurs camarades mais, avec la tête des montagnes où se trouvent Garreg Mach, il est fort probable qu'ils n'aient pas trop chercher à savoir ce qu'il y avait derrière si leurs terres leurs suffisaient et que personne ne les poussait.
Par contre, attention, dans la réalité, les gens pouvaient se déplacer pour le commerce. Rien que l'exemple de la "Gaule" (nom romain pour définir un grand ensemble de peuples celtes [terme utilisé par les grec, "keltoi", on n'a pas de source où un celte dit comment ils se nomment eux-mêmes] mais, qui permet de délimiter un ensemble géographique qui a une relative unicité dans la manière de vivre en général), on suppose aujourd'hui que les routes romaines n'ont fait que repasser par-dessus les routes gauloises qui existaient déjà. D'ailleurs, pendant que je vous tiens, oubliez tout de suite le cliché comme quoi, la Gaule était LA grande résistante à l'Empire Romain, que les gaulois libres et sauvages se sont vaillamment unis et combattus face l'envahisseur et ont été méchamment réprimés et pousser à adopter le style de vie romain. Stop, on sort d'Astérix et Obélix, ce ne s'est pas du tout passé comme ça. Les échanges commerciaux étaient en fait très nombreux (notamment en esclaves et en poterie arrivés de Gaule en échange de vin romain par exemple, ou alors les gaulois qui vont vendre leurs compétences militaires à Rome), les routes pratiqués, il y avait même des alliances. Avant de combattre Rome, Vercingétorix, comme toutes les élites gauloises, a surement été éduqué à la romaine et on pense aujourd'hui que lui et C��sar se connaissaient en fait plutôt bien. La guerre des Gaules a bien eu lieu, je ne dis pas le contraire, mais c'était plus un dernier combat avec 2 civilisations qui avaient déjà commencé à se mélanger depuis un bail et qui se seraient encore plus rapprochés avec le temps, avec ou sans. Une des rares écrites qu'on a sur le sujet est le livre de propagande à sa gloire qu'à écrit César lui-même pour montrer sa force à Rome, "La Guerre des Gaules" + il a plagié le travail d'un certain Posidonius qui a écrit sur les celtes de la Gaule bien avant lui mais, dont le travail a été perdu [les aléas de plus de 2000 ans d'histoire] => il faut donc être très prudent quand on se penche sur les textes qui peuvent être repompés sur d'autres, et s'appuyer sur l'archéologie pour bien comprendre cette période. Si vous voulez des personnes plus rebelles, allez plutôt voir du côté de la Grande-Bretagne, conquise sous l'Empereur Claude où là, il y a eu plus de révolte qu'en Gaule. Ou si vous voulez une romanisation très rapide, lisez des articles sur la Dacie, où la romanisation a été extrêmement rapide et où des personnes de tous l'Empire ont été installé pour pouvoir défendre le limes.
Pour en revenir aux Braves, nous savons dans le jeu que les agarthans (humains déjà présent en Fodlan quand Sothis débarque) ont mis le continent de Fodlan a feu et à sang, qu'ils ont été repoussé sous terre par la Déesse qui a dû s'épuiser pour régénérer le continent. Je me représente la chose ainsi : les agarthans, 1er habitants de Fodlan, ont été combattu par la Déesse qui a peut-être immergé le continent (le thème du monde anéanti par une inondation est relativement commune dans l'Antiquité, autant avec l'histoire de Noé qu'avec l'histoire de Deucalion et Pyrrha, et fut reprise par Platon dans ses travaux avec l'Atlantide, pour montrer la chute de la civilisation idéale qu'il a imaginé comme à cause de son crime d'hubris [orgueil démesuré qui vous fait croire que vous êtes des dieux voir au-dessus d'eux, un des pires crimes de la Grèce antique]) ce qui a permis de faire table rase et de tout régénérer. Les agarthans sont donc allés se planqués dans les montagnes de Goneril mais, je pense que seul Fodlan a été touché par l'inondation. Si on regarde bien, Fodlan est souvent séparé des autres pays par des montagnes.
Je suppose donc ici que les futurs Sreng, Almyra et Duscur n'ont pas été touchés et que si vous viviez en hauteur, vous avez été relativement épargnés. Fort probable aussi qu'il n'y ait pas eu que les agarthans mais, d'autres peuples périphériques, peut-être arrivés plus tard et qui n'ont pas eu le temps d'entrer en contact avec les autres peuples avant que les agarthans fichent le bazar sur le continent, rayent les autres peuples de la carte et que Sothis soient obligés d'intervenir.
On a donc un Fodlan à moitié vide avec Sothis qui a surement recréer l'humanité vivant sur le continent mais, les Braves n'en font pas partie. Eux, ils sont issus des peuples fraichement débarqué de plusieurs endroits après avoir été poussé par d'autres peuples chez eux, ou pour trouver de meilleurs terres. Là, je m'inspire des grandes invasions barbares de l'Antiquité Tardive. Ils s'avèrent qu'ils ne pillaient pas l'Empire romain que pour le fun (pas que), c'est surtout qu'ils avaient d'autres peuples arrivés de l'Est qui les poussaient, ce qui les obligeaient à se déplacer pour trouver un endroit où s'installer, et ce qui est génial avec le système de défense romain, c'est qu'une fois que vous avez passer le limes et ses fortifications, c'est très dur pour l'armée impériale de vous arrêter. C'est donc open pillage pour tout le monde ! Après, il y a eu la pratique du foedus, où les romains vous donnaient une terre en priant pour que vous vous teniez tranquilles mais, je ne vais pas entrer dans les détails ici car, cela ne m'intéresse pas pour les Braves et que ce sont des notions de géopolitique / politique que je ne maitrise pas. Pour les peuples des Braves, ils cherchent une terre où s'installer pour la plupart, Fodlan est à moitié vide... allons-y ! Ils peuvent même surement se pousser entre eux à diverses occasions. Donc, ouaip, aller faire la connaissance de ce peuple là-bas, derrière des montagnes bien haute à gravir, alors que t'as tes gosses dans les bras, ton grand-père ou ton père sur le dos, un peuple à nourrir et ton bétail à ne pas laisser crever, que tu t'es sois fait chasser de chez toi soit que t'es partie pour trouver de meilleures / nouvelles terres pour nourrir tout le monde et que tu viens de déjà de passer des montagnes plus basses en croyant y rester plus d'une fois, c'est pas la priorité, très loin de là.
Je détaillerais les ordres et par où ils sont passé dans leur billet respectif mais, en gros, on a cette ordre pour le moment :
Goneril, de langue grec, est la 1ère arrivée. Elle vivait déjà sur les montagnes et connait juste les agarthans car, ce sont les voisins qui viennent piller leurs tous les mois pour éviter de cultiver eux-mêmes quand elle était petite. Elle peut avoir entendu parler des nabatéens mais, ça lui en touche une sans toucher l'autre car, ils vivent bien trop loin d'elle et qu'il n'y a pas de raison pour qu'ils interagissent à par pour le commerce. Elle a vu le continent être inondé et a pris ça pour une aide des dieux pour les débarrasser de leurs ennemis. Organisation en cité.
Blaiddyd, de langue basque (ancêtre de la langue aujourd'hui parlé en Duscur) puis latine quand ils seront implanté en Fodlan, ou plutôt ses ancêtres, vivaient dans les montagnes de Duscur avant de venir s'installer au nord des plaines de Tailteans un ou deux générations, après histoire d'avoir de meilleurs terres. On aussi vu l'inondation mais, comme ils ne connaissaient pas les agarthans ou rien d'autres, ils ont pris ça pour un signe de la colère des dieux et ont pris comme bouc-émissaires les sorciers, les personnes maitrisent la magie (je vais m'expliquer là aussi). Organisation en oppidum (terme latin pour désigné la ville en général (oppidum / oppida) mais, je l'utilise ici pour parler d'une ville fortifié.
Daphnel et Gloucester, de langue latine, sont deux peuples qui sont arrivés à peu près au même moment de Sreng en s'étant fait pousser par d'autres peuples. Ils s'installent d'abord sur les terres du futur Royaume (même si on ne doit pas parler du futur en histoire car, les gens de l'époque n'ont pas de boule de cristal) avant de se faire à nouveau poussé par d'autres vagues de peuples. Là, ils passent les montagnes et Ailell (merci les agarthans pour cette vallée de l'enfer d'ailleurs, même s'ils ne les connaissent pas) et arrivent à leur emplacement actuel où les Braves vont naitre, même s'ils vont tombé sur le peuple de Riegan installé là avant. Il va donc y avoir des frictions entre les trois peuples pour le contrôle du territoire. Organisation en oppidum.
Riegan, de langue grecque, est arrivé d'Almyra entre l'arrivée des précédents à Fodlan et leur nouveau "déménagement" en Leicester. Lui, c'est que les terres n'étaient pas suffisante pour nourrir tout le monde donc, une partie de la communauté a fait ses bagages, a pris la mer et est partie à l'ouest à la recherche de terres à exploiter (ce qui est inspiré des déplacements de population grecque, en Italie du Sud et en Sicile notamment et entres autres). Ils se sont installés là où sera la future Derdriu (c'est d'ailleurs toujours l'emplacement de la ville) car, c'était un endroit très facile à défendre. Par contre, ils ne vont pas du tout apprécier quand deux autres peuples (celui de Daphnel et de Gloucester) vont débarqué juste à côté de chez eux avec toutes les tensions qui vont avec. Organisation en cité.
Charon, de langue grecque, arrivée des gorges de Fodlan pour trouver de meilleure terre. Ils ont tracé à travers la future Alliance, passé les montagnes, ont "légèrement" poussé eux-mêmes les Gloucester et se sont installés dans leur fief actuel. La Brave était surement déjà adulte à ce moment-là. Eux, j'hésite à leur faire connaitre les Nabatéens mais, de loin, sans vraiment s'intéresser à eux à part pour le commerce. On verra ça à l'écriture du billet sur elle. Organisation en cité.
Lamine, elle, arrive d'Albinéa à la recherche de meilleure terre. Son peuple a donc traversé le bras de mer entre sa terre d'origine et Fodlan et ils se sont installé sur l'actuel plateau de Brionnic. Cela va être plus ardue pour elle car, je connais assez mal l'organisation des peuples germaniques, faudra que je me penche plus dessus. On verra à l'écriture mais, pour le moment, elle parle une langue germanique et vit dans un village fortifié.
Dominic et Fraldarius, de langue latine, arrivent aussi de Sreng à peu près en même temps, également pousser par d'autres peuples et à la recherche de meilleures terres car, vous avez eu une explosion démographique. Ils vont s'installer autour des plaines de Tailteans, le peuple de Fraldarius au bord d'un lac pour les ressources qui s'y trouvent, celui de Dominic près d'une grande forêt (si les romains craignent les forêts, on a des barbares plus à l'aise avec), également pour les ressources mais aussi pour des raisons religieuses. Ils sont voisins avec les Blaiddyd, et autant vous dire tout de suite que ça se passent très mal entre eux quand ils sont venus leur rappeler qui étaient les premiers arrivés dans la région. Organisation en ville relativement fortifié (un oppidum désigne plus une ville fortifié situé sur une hauteur alors qu'eux, ils sont en plaine [avec toutes les précautions à prendre dans l'utilisation de ce terme latin pour décrire un phénomène gaulois et / ou italien] + un fait urbain bien organisé alors qu'eux, ils sont d'installation plus récente et ils tâtonnent encore dans leur organisation) + constructions de crannog pour le peuple de Fraldarius pour stocker leurs récoltes sur le lac.
Maurice, de langue grecque, dont le peuple arrive des steppes d'Almyra après avoir été poussé par d'autres peuples. Eux, ils ne vont pas s'installer mais, plutôt rester nomades dans l'actuels régions d'Edmund où ils tournent en vivant principalement de l'élevage, même s'ils peuvent s'arrêter un temps pour faire paitre leurs bêtes quand ils trouvent un bon endroit. Leur mode de vie et leur organisation est donc nomade.
et enfin, les derniers arrivés, c'est le peuple de Gautier, de langue latine. Ce dernier était surement encore bébé quand les peuples plus au nord qu'eux les ont "gentiment" poussés à aller s'installer ailleurs. Ils ont donc passé l'actuelle frontière et se sont mis à se déplacer dans le nord et les plaines d'Itha avec leurs chevaux et leurs troupeaux, même s'ils s'arrêtent au sud en hiver et s'installent en hiver pour la saison froide, tout cela pour le plus grand plaisir des peuples déjà là. Organisation semi-nomade donc.
Normalement, tout le monde est là, et c'est aussi étalés sur plusieurs dizaines d'années. Pour les humains créés par Sothis (qui sont identique aux peuples des Braves, même s'ils ne viennent pas du même endroit), ils vivent principalement au sud des montagnes d'Oghma, entre l'est du massif montagneux et l'Airmid. Ils sont surtout le long des fleuves (accès à l'eau est primordiales) et vivent en contact avec les nabatéens. En Hevring et Hrym, y a pas grand monde mais, ils sont bien plus nombreux dans la partie centrale autour de fort Merceus et au niveau des 3 fleuves qui s'entrecroisent.
Comme vous avez pu le remarquer, j'ai précisé les langues et les modes d'organisations. C'est autant parce que très honnêtement, il doit avoir tellement de dialectes et de variations que les groupes linguistiques sont soit inter-compréhensible mais, pas de manière total. De grandes chances qu'il y ait des points de langue qui varient entre les peuples. Les modes d'organisations varient aussi selon quelle est la région d'origine de tout le monde, ce qui permet aussi de mieux me repérer + d'ajouter au fait que c'est des peuples qui ne se ressemblent pas tant que ça (et si on a plus de personnes qui parlent latin, c'est tout simplement par pur favoritisme).
ça par contre, c'est un point assez faux : pendant l'Antiquité, on est souvent en contact avec des peuples voisins, et donc qui vous ressemblent jusque dans l'équipement militaire. On va de nouveau prendre l'exemple de la Guerre des Gaules : il est possible que certains des guerriers gaulois portaient des casques de type Coolus-Manheim (du nom de l'endroit de leur découverte) qui équipaient aussi et surtout les légionnaires. Légionnaires qui vont ensuite récupéré des inventions gauloises, comme les protèges-joues. Et les gaulois se battaient en phalanges, peut-être inspirés des phalanges grecs comme celles qu'ils ont pu rencontré dans le sud de l'actuel France ou ailleurs, étant de bons mercenaires recherchés pour leurs aptitudes au combat (ils sont aussi très connus pour être d'excellents commerçants et artisans). Pendant la bataille des Thermopyles, les perses devaient avoir des équipements relativement proches des grecs car... bein... c'est juste le plus efficace d'avoir des équipements qui sont performants. Il y a des différences, bien évidemment mais, en règle générale, les peuples de l'Antiquité qui se croisent (et se castagnent aussi, on ne va pas se mentir) se connaissent relativement bien.
Là, j'ai pris la liberté de faire en sorte que les différents peuples ne se connaissent pas ou alors très mal et avec des langues qui se mélangent et pas grand-monde qui se comprend car, on ressort juste d'un gros coup de balai qu'à été obligé de donner Sothis qui a fait un continent quasi vide et donc, avec des peuples de différents horizons qui débarquent pour s'y installer, d'où des mélanges de cultures et de genre qui détonnent et provoquent souvent des tensions.
Surtout que les tensions, dans ces mondes-là, on a pas besoin de grand-chose pour que cela arrivent ! T'as coupé des arbres qui sont considérés comme à moi ou tu m'as volé un troupeau de mouton, on va te faire payer les conséquences ! Sérieusement, pour une cité comme Athènes (qui est très connu et souvent pris en exemple, même si cet exemple est à relativiser à cause de sa taille colossale pour l'époque et sa richesse), si vous êtes pas en guerre tous les deux, trois ans, c'est que c'est une période à marquer d'une pierre blanche car, c'est en moyenne le temps entre deux guerres à l'époque de la Grèce Classique. Ouaip, ça arrive souvent, et les gaulois sont à peu près du même bord même si là, on manque de sources pour bien connaitre les intervalles. Evidemment, il y a des alliances, du commerces, des peuples qui sont amis / cousins qui peuvent se rejoindre, d'autres qui ne peuvent pas s'encadrer mais, là encore, on est dans un tout nouveau Fodlan avec des nouveaux venus qui se déplacent encore donc, ils n'ont pas encore pu apprendre à ne pas se méfier les uns des autres. Ils peuvent faire du commerce entre eux mais, c'est pas sans méfiance (car y a toujours le risque de se faire dégager par d'autres peuples qui débarquent). Pour les peuples latins, ne pas oublier que dans la langue latine réelle, on dit "moi et les autres", on se fait passer avant, tellement que c'est dans la langue donc, tu fais passer ta famille (l'individu passe après le bien de sa famille et n'est pas encore parfaitement défini, même si tu fais aussi les choses pour ta pomme) et ton peuple en premier et tu essayes de survivre comme tu peux.
+ je vais maintenant utiliser le nom des Braves pour désigner leur peuple, pour éviter de répéter ce mot tout le temps.
On a donc 3 gros blocs : un qui est de langue grecque et de civilisation grecque (avec Goneril et Riegan surtout, Charon en périphérie et Maurice n'a que la langue et aurait plus le comportement d'une goth) + un qui est de langue latine mais, est plus de culture celte ou barbare en général + pour les futurs adrestians, ils sont de langue germaniques mais, ont une culture inspiré de l'Empire Romain avec les nabatéens comme source d'inspiration plutôt que les grecs (et le complexe d'infériorité en moins) + Lamine qui est isolée comparé aux autres.
Du point de vue hygiène car, je peux le caser et que c'est un cliché encore très répandu pour décrire les celtes comme étant des gars libres et sauvages de l'image d'Épinal : les celtes sont habillés de manière colorés et propres ! Ils sont COLORES et PROPRES !!! Un truc qu'on sait avec les celtes, c'est que les romains les décrivent comme des personnes très soucieux de leur corps et de la propreté. Et on parles des romains, des gars qui passent leur temps dans des bains et avec des tonnes de sources où ils parlent des soins du corps. Donc, si les romains disent qu'ils sont pires qu'eux, c'est que vraiment, un gars comme Abraracourcix d'Astérix qui se nettoie qu'une fois par an, ils seraient vu comme le dernier des malpropres et dégouteraient surement tout le monde. Leurs vêtements sont également très colorés et avec des motifs superbes. Là, ils sont dans le même bateau que les grecs qui avaient également des vêtements très colorés, tout comme leurs bâtiments (même si ce cliché-là à tendance à disparaitre, encore heureux). Si quelque chose est sale ou abimé, c'est qu'il y a une raison, comme nous aujourd'hui, les gens prenaient soin de leurs vêtements (surtout que c'est long à tisser et cher mais, c'est ultra solide, surement plus que nos habits d'aujourd'hui quand c'est bien fait). ça peut être un vêtement de travail ou autre mais, si vous allez voir un reconstituteur historique et vous lui demander pourquoi il n'a pas sali son costume pour faire plus historique (ce qui doit souvent arriver en reconstitution), il va surement vous répondre ça.
Les Braves portent donc des vêtements adaptés à leur situation et à leur activité, tout en étant très colorés. Pour ceux qui peuvent se le permettre, ils ont surement quelques bijoux, en verre notamment même si c'est un luxe mais, les gaulois sont passé maitre dans la maitrise du verre donc, j'aime bien m'imaginer le côté qui parle latin avec quelques petites perles par-ci par là en verre coloré ou en corne. Le côté grec aurait plus des accessoires en métal (Goneril aime beaucoup ça et devrait bien s'entendre avec Hilda sur la question). Autre point important, pour ceux qui parlent le latin et qui ont un style de vie inspiré de loin des celtes, oubliez les barbes et les moustaches. Les grecs parlent parfois de celtes à moustaches mais, uniquement pour des personnages spécifiques et si on a retrouvé quelques représentations à barbe de celte, c'était surement aussi un personnage spécifique. Ils sont donc tous rasé de près. Pour le côté de culture grec, quand les hommes sont jeunes, ils se rasent et ce n'est qu'à l'âge mur qu'on se laisse pousser la barbe (et comme on dirait, il ne nous reste surtout que des copies romaines pour les bustes des gens importants et pour un romain, un grec = un homme avec une barbe). Riegan ne porte ni barbe ni moustache, même s'il est le doyen de son peuple mais là aussi, je vais y revenir.
Ensuite, attaquons-nous au pan religieux et là, je vais être plus longue (enfin, encore plus que d'habitude) car, c'est une partie qui m'intéresse énormément en histoire mais aussi, car il y a énormément de cliché à ce sujet. Nos peuples de Braves ne connaissent pas le culte de la Déesse. Peut-être que le peuple de Goneril rend un culte à la divinité de l'Inondation qui les a débarrassés des agarthans mais, ils ne savent pas que c'est Sothis et lui donne un autre nom. Ce sont donc des peuples que je voie comme polythéiste, avec tout un panthéon de dieu qu'on invoque selon ses besoins et avec des gestes précis hérités de ses parents. Ils doivent demander ce qu'ils ont besoin à la divinité qui correspond (tu veux des terres fertiles, tu vas demander à la déesse de l'agriculture / un voyage qui se passe bien, dieu des voyageurs / un survivre à l'accouchement, la déesse des accouchements / revenir vivant de la guerre avec le voisin qui a coupé un de vos arbres, le dieu ou la déesse de la guerre...) et faire un certain nombre d'action précises et toujours les mêmes MAIS, si tu te loupes à une étape, t'es bon pour tout recommencer car, la procédure aura eu un souci. Il y a également des animaux précis à offrir à un dieu ou une déesse précis. Les victimes sont d'ailleurs considérés comme consentante (ce qui est important pour leur magie vu que cela s'en inspire) pour se faire sacrifier aux dieux. Cela peut également être des offrandes sans effusions de sang, avec des fleurs ou des plats cuisinés. Il y a également un culte rendu aux ancêtres. Selon eux, ces offrandes et ses gestes ont été décidé de manière antédiluviennes après diverses situations, ce qui peut être une longue négociation avec la divinité et le chef de la communauté (inspiré de l'histoire du roi romain Numa Pompilius négocie avec Jupiter quel sorte de tête il doit lui offrir, où Numa propose des tête d'oignon, puis Jupiter corrige en des têtes humaines et Numa continue en disant des têtes de poupée). Là aussi, leur magie s'inspire de cette manière de négocier, ou au moins s'explique par la négociation constante avec les dieux. Ils croient également en les signes des dieux qui peuvent se manifester de différentes façons dans leur environnement (bruit, action, élément, miracle, bête qui nait avec un trait inhabituel, blessure...), ce qu'on retrouve également en magie.
Là, je vais surement m'attaquer un cliché qui existe plus entres historien mais, je préfère en parler plutôt que de laisser le doute : la religion romaine a longtemps été considéré comme plus "froide" que les autres à cause de son absence de mythologie et de foi, ainsi que les romains d'être superstitieux (pour donner un exemple : si une tuile tombe de votre toit et à failli vous tomber sur la tête, c'est un mauvais signe, faites ce qu'il faut pour demander aux dieux de l'aide et rester coucher). Cette absence de foi est également présente dans la religion grecque mais, elle est moins critiqué à cause de sa mythologie très riche. C'est un cliché qui existe à cause de la manière dont nous, à notre époque et au 19e siècle où on a bien commencé à étudier la question, voyons la religion, soit la religion chrétienne pour un pays comme la France où tout est avant tout basé sur la foi. Il s'agit donc d'une orthodoxie, et on analysait les religions dans le prisme d'une orthodoxie (donc tout le monde à la même façon de penser, un dogme). Cependant - et là je vous invite à lire les livres de John Scheid qui a considérablement renouvelé la question et changé la perspective - la religion antique est bien plus dans une orthopraxie soit, une manière de faire plus qu'une manière de penser. Le mot même de religion vient du latin "religio, -onis" qui, selon le dictionnaire de latin de Henri Goelzer aux éditions Bordas signifie : " exactitude à remplir ses devoirs ; intégrité", "scrupule"... on est donc plus dans l'idée de faire quelque chose de manière scrupuleuse que vraiment de penser la chose.
Je vous conseille son livre "Quand faire, c'est croire" qui explique cela bien mieux que moi ou le livre de Robert Turcan "Rome et ses dieux" qui explique bien la question et de manière accessible mais, pour résumer très grossièrement, un romain se fiche de croire, l'important est de bien faire les gestes pour que les dieux soient avec eux. On passe du côté grec mais, c'est pour ça que les grecs ont autant de versions d'un même mythe : c'est pas grave de ne pas penser la même chose tant que les gestes restent toujours ceux de tes ancêtres. On ne modifie donc pas les gestes pour toujours avoir les dieux de son côté dans telle ou telle action, autant avec un présage qu'avec un sacrifice. Bon, ça empêche pas les filoutages car, vous pouvez recommencer le sacrifice animal jusqu'à ce que vous obteniez le résultat que vous voulez avoir. Un de mes exemples de magouillages préférés que j'ai lu dans le livre de Turcan, c'est que quand vous n'avez plus de boeuf blanc à sacrifier, vous pouvez tout bêtement en prendre un avec des tâches noires et le barbouiller à la craie et voilà ! Vous l'avez votre boeuf blanc prêt à être sacrifié ! (et j'arrête pas de me poser la question de comment on fait quand il pleut et que ça enlève la craie mais bon, bref ! Je suis déjà assez longue). Un autre exemple très connu "d'arrangement" des romains pour avoir le résultat qu'ils veulent (je rappelle qu'ils considèrent avoir conquis leur Empire sans jamais avoir lancé aucune hostilité, c'est toujours les autres qui les ont poussé à la guerre après qu'ils aient utilisé tous les recours possibles [tient, Edelgard l'aimerait bien celle-là] car évidemment, vous pouvez conquérir tous le pourtour méditerranéen sans avoir déclenché aucune guerre vous-même [sarcasme, même si certains Royaume ont été donné aux romains en absence d'héritier]), c'est que si vous voulez que les poulets de Rome aient bon appétit (un bon présage), vous les laissez tout bêtement à jeûne la veille. Et voilà ! Bon courage pour défendre Rome de l'envahisseur !
De plus, leur côté "superstitieux" (je n'aime pas cette tournure mais, je n'en voie pas vraiment d'autres) est également compréhensible. Le dieu est plus un super-citoyen avec une zone d'action précise et limité à ses compétences. Il va donc vous prévenir via différentes manières. Cela peut être des rêves, des accidents ou autre signes donc, leur "superstition" est plus lié à une attention particulière aux signes car, un corbeau qui croissent devant votre nez peut être un signe des dieux pour vous dire de surtout pas sortir de chez vous, vous allez avoir des problèmes. Pour mieux comprendre, je vous conseille ici d'aller lire la mort de Tibérius Gracchus tel que la raconte Valère-Maxime dans son livre I, passage IV, 2, vous allez juste halluciner en voyant toutes les crasses qu'il s'est pris en une seule journée avant de se faire assassiner par ses collègues en lui jetant des bouts de bancs du sénat en pleine figure (et y en a qui se plaigne que les assemblées nationales actuelles sont trop bruyantes ou indisciplinées). C'est un excellent exemple d'un auteur qui essaye de justifier l'assassinat de quelqu'un en disant qu'il l'a bien chercher car, il n'a pas fait attention à tous les signes que lui ont envoyé les dieux pour lui dire "N'Y VAS SURTOUT PAS MEC !" (et renseignez-vous aussi sur les deux frères Gracches au passage, ils sont très intéressants).
Tout ça pour dire car, je pourrais parler de religion romaine pendant des heures, que les Braves n'ont pas une orthodoxie religieuse, mais une orthopraxie. Fort à parier que s'ils rencontraient leurs descendants, ils ne comprendraient pas du tout leur manière de rendre un culte à Sothis car pour eux, croire n'est pas tant la question que de bien faire le rite. Tu demandes quelque chose à une divinité (protection, voeu, accomplissement de quelque chose...), il te rend le service demandé et toi, tu reviens le remercier avec une autre offrande à la fin. Le tout avec énormément d'observation de son environnement pour ne pas louper un signe des dieux, même s'ils peuvent négocier des trucs et s'arranger de temps en temps dans la mesure du possible. Ce sont des éléments qu'on retrouve aussi dans leur magie qui diffère beaucoup de la magie actuel de Fodlan.
En effet, si j'ai bien saisi, la magie à Fodlan sont avant tout des formules, des concepts et des calculs ont dirait + les emblèmes mais, vu que cela arrive sur la table surtout avec le soutien d'Hanneman et Alois et les répartition des statistiques des personnages (avec trop peu de magiciens de bases sans emblèmes pour faire une bonne comparaison avec les autres [même si Manuela est celle qui a la croissance magique et la résistance la plus faible du jeu, Hubert se débrouille très bien avec son absence d'emblème {bien que sa position de boss ennemi peut expliquer cela}] je vais éviter de trop m'étendre dessus. Donc, imaginez bien qu'en 1 000 ans, la magie a dû beaucoup évoluer. De plus, il serait logique de penser que la magie actuelle est surement plus... sûre que celle d'il y a 1 000 ans. On peut surement aussi imaginé que vu que - théoriquement - tout le monde peut faire de la magie, celle-ci est soit présente dans l'environnement, soit dans le corps des individus. Vu qu'on parle d'humain ici, je vais partir du fait que la magie se trouve principalement dans l'environnement, et que l'art magique est surtout un art qui consiste à rediriger les flux d'énergie magique pour obtenir ce qu'on veut avec.
Alors voici celle des Braves tel que je l'imagine : je pense que les Braves ont développé leur magie en observant leur environnement et selon leur besoin (métier, manière de vivre, défense [surtout défense]...), ce que j'appellerais la "sorcellerie" pour la différencier de la magie actuelle de Fodlan. Ils ont d'ailleurs bien essuyé les plâtres car, à ce moment-là, on en est encore aux balbutiements de la magie. Ils redirigent donc l'énergie autour d'eux avec différentes techniques (mouvement, parole, utilisation d'un objet pour donner un rythme...) et font passer la magie dans leur corps pour tenter d'obtenir un résultat mais, ce n'est pas... aussi simple que cela en a l'air. Etant donné qu'on ne sait pas comment faire de la magie et qu'on tâtonne beaucoup, c'est un processus qui est extrêmement violent pour le corps, qui vous blessera à coup sûr et si vous n'êtes pas capable d'endurer vos blessures, tant pis pour vous et ravi de vous avoir connu. D'ailleurs, mieux vaut commencer jeune pour rapidement habituer votre corps. Les Braves en tout cas ont tous commencé à pratiquer enfants, même si c'était très douloureux. Cela va des os cassés ou réduit en bouillie, aux organes dans tous les sens, des aliments que vous ne pouvez plus supporter, des difficultés à respirer, à voir, à parler, l'impression de brûler ou de geler en permanence, sensibilité accrus aux froids et à la chaleur, nécessité de boire beaucoup plus que la normal, le corps qui part en morceaux, des envenimations et des empoissonnement... le tout pour votre entrainement.
Cependant, ce n'est pas tout, vous allez aussi payer un tribut physique visible : au fur et à mesure que votre corps apprend à supporter la magie qui circule en lui pour provoquer des miracles ou des phénomènes surnaturelles, il va également se déformer pour prendre des similarités avec l'élément que vous contrôler (toujours qu'un sauf pour des sorciers extraordinairement âgés et / ou résistants car juste, votre corps ne peut pas en supporter plus et cela évite les mélanges qui ne se marient pas bien), que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur de votre corps. Les Braves ont relativement eu de la chance car, ils ne sont pas devenus trop difforme et ils peuvent cacher leurs "fiertés" (ce qui permet de faire un joli effet de surprise à l'ennemi qui s'approche un poil trop près) mais, vous pouvez perdre complètement votre forme humaine à la longue. Edelgard trouve les nabatéens inhumains car, ils se transforment en dragon, elle a jamais vu un sorcier avec une vie entière de pratique !
La sorcellerie n'est pas non plus héréditaire : si vous êtes un sorcier, vos enfants ne le seront pas forcément. Ils auront un maitre à portée de main mais, la philosophie des sorciers est plutôt que chacun doit trouver sa manière à lui de faire de la magie, celle qui s'adapte le mieux à ses besoins et son organisme, ce qui fait que pratiquement personnes n'a deux fois la même méthode.
Vous me demanderez sans doute, pourquoi s'infligez de telles souffrances ? Vous avez énormément de chance d'y passer, vous allez finir difforme à coup sûr, peut-être traiter comme un monstre si un coup du sort fait que les sorciers deviennent mal vue, et vous ne pouvez même pas épargnez à vos enfants de souffrir pour suivre vos pas car, tout est à recommencer quasi à zéro à chaque fois. Les Braves vous répondraient tous les onze que ce n'est pas une question de souffrir eux-mêmes mais, plus une question d'éviter à son peuple de souffrir. Avoir un sorcier dans son village permet non seulement de le défendre, mais aussi d'apporter des miracles et des bienfaits à votre peuple en manipulant la nature autour de vous et ça, ils sont tous prêts à payer le prix fort pour. Pour les Braves, leur peuple et leur famille compte plus que tout autre chose, même s'ils doivent subir milles souffrances et frôler de (trop) près la mort dès le plus jeune âge. Ils voient les effets de la magie sur eux comme une sorte d'offrande : ils gagnent une puissance incommensurable auprès des dieux mais, en échange, ils doivent donner leur forme humaine et leur vie en offrande. De plus, tout est volontaire, comme pour les sacrifice animal car, pour eux, si "l'offrande" n'est pas volontaire, cela risque de créer des malédictions. Vous devez donc payer votre puissance avec votre corps et votre corps seulement. Les onze le font donc sans regret ni doute car pour eux, c'est la survie de leur peuple qui est en jeu.
De plus, si vous survivez, votre magie est puissante. Genre, vraiment puissante, le genre de magie capable de faire des miracles, plus utile que simplement créer une boule de feu que vous balancer sur votre adversaire, aussi forte soit cette boule de feu. Je détaillerais les pouvoirs des Braves dans leur billet à eux mais, pour donner un exemple, l'ancêtre de Lorenz, pour le moment Sextus Gloucester Gravis (soit "Le Sérieux" ou "Sévère, rigide", ou le "Lourd" au sens physique du terme) est issus d'une famille de potier et à la base appris la magie en s'inspirant de son travail et à visée défensive (contre les autres là-bas, Riegan qui parle une langue bizarre et Daphnel). Il manie donc la terre MAIS, en plus de pouvoir la contrôler, il peut également faire en sorte que la composition des sols permettent à telle ou telle plante de pousser plus facilement ou refertiliser les champs. Et s'il était stupide, Gravis pourrait aussi rendre les terres ennemies complètement stériles mais bon, autant demander directement aux voisins de vous envahir pour récupérer les vôtres de terres très fertiles. On a donc une magie qui a souvent une application pratique dans la vie de tous les jours et à la guerre (soit aussi la vie de tous les jours). Bon par contre, les sorciers évitent de se battre entre eux car sinon, ça peut finir en cataclysme. Alors, quand deux sorciers se rencontre de manière hostile, ils vont surement échanger quelques coups sans utiliser la magie pour se jauger avant de s'arrêter, surtout s'ils sont de compétences égales.
Autre chose qui arrive quand maitriser la sorcellerie, c'est que votre corps devient beaucoup plus résistant (après tout ce que vous lui avez fait subir volontairement, tu m'étonnes), autant à la maladie qu'aux blessures qu'au passage du temps. Il faut continuer à pratiquer la sorcellerie pour que la magie continue d'irriguer votre corps et qu'ils ne se mettent pas à dysfonctionner (il fonctionne autant grâce à la magie qui le traverse en continue qu'avec du sang à un certain stade). Les sorciers peuvent donc vivre extrêmement longtemps, voir plusieurs générations. C'est pour ça que même s'il est le doyen de son clan, Riegan continue à se raser et ne porte pas la barbe. C'est tout simplement que physiquement, il a la petite trentaine même pas car, son vieillissement a énormément ralenti à cause de sa magie en lien avec le temps et en particulier la foudre. Ils peuvent devenir plus sensibles à certaines choses à cause de leur pouvoir (Blaiddyd qui maitrise la glace et la neige est très sensible à la chaleur excessive par exemple, tout comme Dominic qui contrôle les plantes) mais, en général, ce qui pourraient tuer un humain ordinaire les blesse à peine. Leurs capacités de régénération sont également bien plus puissantes : un oeil arraché peut repousser au bout de quelques mois / années par exemple. Cependant, ça les condamne aussi à voir les personnes qui leur sont chères mourir les unes après les autres. C'est le prix à payer pour leur puissance... et ça les mets dans une position délicate quand ils rencontrent un autre sorcier d'un autre peuple.
Même quand ils cachent leur fierté quand c'est possible, les sorciers se "sentent" entre eux. Ils peuvent en général dire si la personnes en face est un sorcier ou non à son odeur ou à l'énergie qu'il dégage. Un autre signe distinctif qui se retrouve dans tous leur peuple, c'est que les sorciers ne se coupent jamais les cheveux. Même s'ils savent que la magie vient de l'extérieur d'eux, ils pensent que leurs cheveux conservent la magie qui circule en eux et leur fait une sorte de réserve quand ils poussent. Ils évitent donc de les couper sauf obligation ou quand ils doivent les utiliser. Les sorciers ont donc les cheveux extrêmement longs et ça peut permettre de se reconnaitre entre eux. Là, je m'inspire des francs : ils liaient les cheveux au pouvoir et donc, les rois francs avaient les cheveux longs. D'ailleurs, quand ils sont devenu chrétiens, ils ont rattachés cette vision des choses au personnage biblique de Samson qui tire également sa puissance de ses cheveux. Truc "marrant" d'ailleurs, c'est que lors des luttes de pouvoir à l'époque mérovingienne, pour évincer quelqu'un, on le tondait puis, on l'envoyait chez les moines histoire qu'ils ne retrouvent jamais ces cheveux et s'en débarrasser, pour dire à quel point c'était LE symbole du pouvoir.
Donc, les sorciers vivent très longtemps et peuvent se reconnaitre entre eux, tout en sachant qu'ils n'ont pas intérêts à s'affronter car sinon, leur peuple risque de déménager à nouveau pour trouver de meilleurs terres... autant vous dire que s'ils viennent de peuples voisins qui ne peuvent pas s'encadrer, c'est assez compliqué car, d'un côté, l'autre sorcier est souvent le seul à vous comprendre de manière profonde (ils sont dans le même bateau qui va voguer très longtemps et ils ont dû s'infliger les mêmes souffrances), mais ils ne peuvent techniquement pas être amis car sinon, ils risquent d'hésiter avant de défendre leur peuple. Bon, pour les Braves, ils combattront pour leur peuple, même s'ils doivent tuer quelqu'un qu'ils connaissent depuis des siècles et s'arracher le coeur en le faisant mais, ils pensent quand même à ce scénario possible.
En règle générale, cela finit par un pacte de non-agression entre sorciers, ils peuvent discuter un peu tout en évitant les sujets sensibles, ou se retrouver pour pratiquer une magie encore plus poussées lors de certaines conjonctions astrales qui rend la magie encore plus présente autour d'eux. Etant donné que les Braves sont particulièrement puissants, ils ont vécu très longtemps (la doyenne les onze étant Goneril qui a vécu plusieurs centaines d'années) alors, ceux qui étaient voisins les uns des autres ont surement pu développer une forme d'amitié (Blaiddyd notamment, qui est le plus en "avance" on va dire sur son temps avec les personnes qui ne sont pas de son peuple, pour des raisons que j'expliquerais dans son billet à lui) mais, la défense de leur peuple reste tout de même une priorité absolue. Blaiddyd pour rester avec lui (Alexander Blaiddydis Simplex Princeps) est peut-être le plus sympathique avec les voisins (Goneril est un cas un peu particulier vu son âge), et surtout les autres sorciers qui sont dans le même bateau que lui, si ces mêmes voisins débarquent pour les chasser de chez eux, il les gèlera jusqu'à l'âme comme n'importe qui.
Les Braves ne vont pas beaucoup sortir de leur peuple tout le long de leur vie. Ils ont décidé de se dévouer corps et âme à lui alors, ils doivent toujours rester à ses côtés, coute que coute et en toutes circonstances. Ils restent donc avec lui pour les protéger et les aider avec leur pouvoir. Ils peuvent aussi tenir un rôle religieux pour interpréter les signes des dieux auxquels ils seraient plus sensibles, même si eux même diront qu'ils ont juste un bon sens de l'observation, nécessaire à la sorcellerie, tout comme la curiosité et l'envie de comprendre comment fonctionne son environnement à un niveau très poussés. Même s'ils n'approuveraient surement pas les "dégâts" corporels et tous les risques liés à la sorcellerie, je pense que cet état d'esprit de vouloir tout savoir et connaitre serait apprécié de Claude (même s'il n'aimerait pas le côté replier sur son peuple uniquement et je me fiche des autres), Hanneman et Linhardt.
S'ils voyageaient et tombaient par hasard sur des nabatéens, je pense qu'ils seraient plus curieux qu'autre chose en fait. Pour eux, ils les interpréteraient surement comme des sortes de sorciers héréditaires avec un seul pouvoir et quelque chose qui renforce leur pouvoir dans leur sang, surtout qu'il n'y a pas le côté aléatoire comme chez les humains dans le jeu. Tous les nabatéens ont un emblème en naissant alors, ça enlève le paramètre du hasard que les sorciers n'apprécieraient surement pas. Par contre, ils n'essaieraient pas de leur voler car, la magie, c'est comme un sacrifice animal : la victime / celle qui subit doit être consentante. En plus, fort à parier qu'ils ne voient pas l'utilité d'avoir un emblème en plus de leur sorcellerie ou alors, ils se demanderaient si cela risqueraient pas de faire un mélange peu recommandable avec toutes les déformations qu'a subi leur corps.
Car encore une fois, ils ne connaissent pas les nabatéens et si les choses avaient juste suivi leur cours, ils ne les auraient surement pas rencontrés de manière hostile : les onze se seraient demandés qui arrivaient chez eux, s'ils risquaient de devoir défendre leurs terres et ils se seraient surement montrer toutes les fiertés dehors pour bien prévenir "si tu as des intentions hostiles, c'est à tes risques et périls ! Un sorcier protège cette ville et on se battra jusqu'à la mort !". Mais, en voyant juste des messagers arrivés, ils les auraient surement écouter. En plus, au moins du côté grec, les messagers / émissaires sont protégés par la loi et les dieux donc, on ne les attaque pas. Ils n'ont pas non plus de raisons de s'en prendre aux nabatéens car juste, ils sont trop loin de chez eux et de leurs préoccupations pour en avoir quelque chose à cirer.
Mais vous allez me rappeler que les Braves sont censé avoir combattu pour Némésis, et j'y viens car, c'est là que les agarthans rentrent à nouveau en scène, quand le continent semble se stabiliser et les mouvements de population se réduire. De ce que nous savons, Némésis, un bandit aidé par les agarthans, a tué Sothis pour transformer son corps en l'Epée du Créateur, puis a attaqué Zanado avec les agarthans. De mémoire, les Braves arrivent toujours après l'évènement.
Je propose donc ce déroulement des faits : Némésis est un chassé d'un peuple de langue grecque après un crime (tentative de prendre le pouvoir, mise en danger de la cité / peuple, meurtre, outrage aux dieux... un mélange de tout ça... faites votre choix vu que j'ai pas encore fait le mien) qu'on trouvé les agarthan et qui, en échange de son aide, lui ont promis de lui donner tout le pouvoir qu'il désirait et de régner sur Fodlan s'ils les aidaient à anéantir les Nabatéens. Némésis s'est donc introduit dans le Tombeau-Sacré en suivant leurs ordres, à tuer Sothis et leur a ramené son cadavre. Là, les agarthans ont mis au point l'Epée du créateur et lui ont transmis son emblème pour qu'il puisse l'utiliser. Avec encore quelques petits coups de pouces des agarthans (qui utilisent une forme de magie encore différentes de la sorcellerie), il devient aussi puissant qu'un sorcier, surtout qu'il supporte très bien l'emblème.
Némésis va alors massacrer les Nabatéens, ce qui finit avec la Tragédie de Zanado. Ils récupèrent alors les corps et les armes des nabatéens (les futures armes sacrées du jeu), ce qui conduit à la création des Reliques et ils leur faut à présent des porteurs. Les agarthans ont en effet pour objectif de créer encore plus de chaos pour saccager la création de Sothis, en se servant de Némésis comme bras armé. Ils ne savent pas que Seiros / Rhéa a survécu mais, ils se doutent qu'il doit bien rester quelques nabatéens par-ci par-là dans le sud alors, ils ont pour projet de déjà soumettre le nord ou au moins de le rendre impuissant (histoire de donner à Némésis ce qu'il a demandé en échange de ses services), afin de peut-être pouvoir recruter des soldats pour l'armée du brigands, puis d'aller détruire la dernière création de Sothis : les humains du sud (puis éventuellement recommencer s'il y a encore de nouveau arrivant par appel d'air).
Pour porter les Reliques, ils décident de jeter leur dévolu sur les sorciers les plus puissants de Fodlan, à savoir ceux qu'on appelle aujourd'hui les Braves.
Je détaillerais dans leur billet car, celui-là est déjà bien trop long mais, Némésis va tous les battre avec les agarthans mais, ils ne vont pas leur infliger une simple défaite. Ils vont les écraser, les réduire à néant et leur faire choisir : soit tu m'obéis personnellement, soit je prend son indépendance à ton peuple et vous devrez m'obéir comme des esclaves, ce qui est la pire des choses qui puissent arriver, finir comme esclave (en particulier en zone grecque). Les sorciers choisissent donc tous de se soumettre uniquement eux-mêmes : c'est leur défaite, c'est eux qui se sont fait écraser, c'est à eux d'en payer le prix, comme en sorcellerie où tu payes chaque erreur par des douleurs terribles. Pour marquer leurs soumissions, Némésis leur arrache leur fierté de sorcier, puis les force à boire le sang et à utiliser les Reliques comme arme. Et là, les Braves comprennent comment ils ont été fabriqués : un sacrifice ne peut être que consentant car, sans ce consentement, cela crée des malédictions qui vous poursuivent à jamais. En buvant le sang et en récupérant les Reliques, ils sentent tous que des vies ont été sacrifié de force pour les créer et ils sentent toutes les malédictions qui entourent ses armes, hurlés par les Nabatéens à leur mort. Mais, ils n'ont pas le choix, c'est ça où leur peuple doit se soumettre à Némésis. Ils limitent donc la casse en se contentant d'obéir à ce brigand. Pour le moment, les agarthans ne veulent pas les utiliser, se sont surtout des tests pour voir si tous les corps réagissent aussi bien que Némésis à l'emblème. Vu qu'ils ont déjà habitué leur organisme à se modifier ou à subir des influences extérieures, ils pourraient mieux recevoir l'emblème comparé aux autres humains.
Ils continuent donc leur vie de leur côté et pendant un temps, à part l'épée de Damoclès au-dessus de leur tête, tout reste normal, même si leurs fiertés ne se régénèrent pas ou mal. Ils ont des enfants entre temps, et ils se rendent compte que contrairement à la sorcellerie, ça se transmet par le sang et ils ont très peur de transmettre les malédictions alors, ils vont enterrer les Reliques avec les hommages funéraires pour tenter de réduire ces malédictions en leur offrant une tombe. Cependant, avec le temps, le pouvoir de l'emblème commence à s'entrechoquer et à entrer en conflit avec leur sorcellerie. Les deux pouvoirs se mélangent très mal, et finissent par les dévorer pour les tuer à petits feux. Le principal antagonisme est que l'emblème est une magie qu'ils ont obtenu sans le consentement de la personne à qui elle appartenait, alors que la sorcellerie a beau être très violente pour le corps, elle est relativement adoucie par le fait qu'à chaque fois que vous l'utiliser, vous êtes consentant et vous êtes le seul à en subir les conséquences. Les deux ne pouvaient donc que s'opposer et s'entredévorer, sauf que ça se fait dans le corps de quelqu'un qui est certes très résistant mais, il a lui-même des limites, surtout que l'emblème dérègle leur pouvoir. Goneril par exemple, dont le pouvoir principal est de pouvoir modifier son apparence et sa taille, commence à ne plus pouvoir garder un corps relativement stable (et renoue avec les douleurs de l'entrainement).
Etant donné que leurs enfants avec un emblème ont eu le temps de devenir adultes, ils leur interdisent de pratiquer la sorcellerie pour qu'ils ne meurent pas de la même manière qu'eux. Pour la seconde génération, l'emblème est plus ou moins naturellement dans leur sang, la sorcellerie ne serait surement pas rentrer en collision avec car, ce serait leur propre forme de magie développé par eux-mêmes. Sauf que les Braves ne pouvaient pas le savoir et ils ne prendront pas le risque que leurs enfants (et petits-enfants pour certains) subissent une telle torture.
Quand les armées de Wilhelm et de Seiros arrivent, les Braves sont à bout de force et presque tous à moitié mort, consumé par l'emblème. Les armées du sud pensent que Némésis et les Braves se sont alliés volontairement et que le bandit se cache dans les peuples "alliés", avec les Braves pour généraux. Ils vont donc faire le tour des peuples des sorciers pour tenter de le retrouver, notamment en visant les villages qui ont des sorciers connus. Les Braves vont les combattre mais, c'est plus pour éviter la domination de leur peuple que par soumission à Némésis surtout que la plupart sont sur le point de mourir à ce moment-là. D'ailleurs, les hommes de Wilhelm (hors les personnes qui vont recevoir l'emblème des Saints) ont très peur des sorciers. C'est une forme de magie qu'ils ne connaissent pas, et ils voient juste des gens qui ont un corps complètement déformé. La première Brave qu'ils vont affronter est Goneril, qui n'arrête pas de grandir et de rapetisser de manière erratique avec son corps qui se boursouffle quand elle essaye de changer d'apparence ou de tenir la sienne, des membres qui apparaissent ou disparaissent et ce qui ressemblent à des orbites crevés à plusieurs endroits de son corps. Autant vous dire que les soldats, ils avaient déjà peur mais là, je ne vous explique pas la panique quand ils voient son pouvoir dégénérer ! Ou qu'ils entendent les histoires autour d'elle et de ses prouesses dans son clan. Si Seiros et les autres comprennent à peu près que sa magie est considéré comme normal, bien qu'étrange à ce moment-là, pas grand-monde dans l'armée a la même conclusion et commence à voir les sorciers comme des monstres, voir à penser qu'il faudrait les éliminer purement et simplement. Evidemment, Seiros, Cichol et les autres ne sont pas au courant et ils le seraient, ils auraient repris les choses en main pour éviter qu'ils pensent ainsi.
Par contre, ils n'ont pas vraiment la présence d'esprit de prendre plus de précautions que cela quand ils annoncent aux peuples des Braves : "maintenant, vous êtes dans l'Empire d'Adrestia, je suis votre empereur, vous allez devoir m'obéir et je compte bien vous faire payer pour ce que vous avez fait aux nabatéens". L'Empire Romain était plus un ensemble de cités regroupés sous l'autorité de l'Empereur qui sert de liant, avec des lois souvent particulières à chaque cité, des citoyennetés différentes jusqu'à l'édit de Caracalla, des traditions propres... mais là, ils font plutôt en sorte d'effacer leurs particularités pour les faire rentrer dans un moule adrestian. La sorcellerie est interdite et ils doivent calquer leur organisation sur celle des villes adrestiannes. Pour la sorcellerie interdite, ça se comprend du point de vue des alliés de Wilhelm : les sorciers les plus puissants sont les alliés de Némésis et ont des pouvoirs qu'ils contrôlent mal pour eux donc, c'est limite une mesure de santé et de sécurité public de l'interdire. Mais pour les gens de leur peuple (à qui ont a refusé d'enterrer les sorciers avec tous les honneurs des morts au combat), c'est pas vraiment la meilleure des nouvelles car, les sorciers aidaient énorm��ment la communauté. Surtout qu'ils ne savent même pas ce dont ils parlent avec ce canyon rouge et ce peuple là... les nabaté... ein... a... trucs là. Cela crée donc un profond ressentiment qui leur font même relativiser Némésis : Némésis a peut-être tué à petit feu leur sorcier et protecteur mais, il ne les a jamais soumis ou imposer de règles absurdes, ou accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis. Donc, cela crée énormément de ressentiment dans tous les peuples des Braves.
Leurs enfants avec un emblème sont encore plus furieux que les autres car, on vient un peu de tuer leur père ou leur mère alors, au moins un d'entre eux dans chaque fratrie va récupérer la Relique enterrer et rejoint Némésis, autant pour venger leurs parents que pour rendre son indépendance à leur peuple. Pour ce dernier, il n'attaque pas l'armée de Seiros et Wilhelm sur conseil des argathans. Il esquive l'armée du sud pour qu'ils puissent faire tomber tous les peuples un par un, crée du ressentiment et ainsi récupérer un maximum de volontaire (dont plusieurs capables de maitriser les Reliques) pour ensuite les battre, amenant un maximum de chaos en Fodlan. Némésis continue donc de se déplacer à travers Fodlan avec ces troupes en les appâtant là où il veut qu'ils aillent, pour achever un sorcier sur le point de mourir ou qu'ils les trouvent tous par exemple, tout en comptant sur le ressentiment créé pour que ceux qui portent un emblème le rejoignent. Il le fait pour le peuple de Gautier par exemple, pour que les adrestians arrivent en hiver et le débusquent plus facilement qu'en été où ils se déplacent tout le temps à la recherche de p��turage.
Côté adrestian, les généraux commencent à se douter de plus en plus que quelque chose cloche. Ils commencent à se poser la question à la deuxième Brave qu'ils affrontent, Maurice (j'ai pas encore son nom grec - même si le mot Maurice vient du latin, je me débrouillerais - mais, c'est une femme). Elle est la seule à avoir conservé sa Relique à ses côtés dans une sorte de sac funéraire car, étant nomade, elle ne voulait pas l'abandonner au milieu de nulle part au risque que quelqu'un la récupère (Gautier fait à peu près pareil en l'enterrant dans la zone où ils passent l'hiver). Elle les combat donc avec sa relique mais, comme vous le savez, elle va finir par se faire dévorer par son pouvoir et transformer en bête. Elle va arriver à s'enfuir jusqu'à la forêt sans trop blessé son peuple mais, celui-ci est annexé quand même et les adrestians essayent de les fixer dans l'actuel Edmund, même s'ils n'ont pas les moyens de contrôler leurs allées et venues sur le territoire (fixer les populations nomades par un pouvoir plus central sédentaires, histoire de mieux les tenir, voir de les forcer à abandonner leur mode de vie nomade pour les faire rentrer dans la norme, une grande histoire qui a encore de beaux jours devant elle). Les armées du sud repartent en essayant de comprendre ce qui se passe (c'est la première fois qu'ils voient quelqu'un se transformer ainsi en bête sombre à cause de l'emblème ou de la sorcellerie, ou les deux donc, il leur faut un peu de temps pour comprendre) et essayent de collecter des informations mais, ils restent concentrer sur la conquête militaire pour tenir le nord, la punition des "coupables" de Zanado et la rechercher de Némésis qui les esquivent toujours (tout en récupérant toutes les personnes qui ont décidé de le rejoindre pour libérer leur peuple et se venger, plusieurs avec des reliques) mais, ils comprennent qu'ils ont attaqués les mauvaises personnes que lorsqu'ils vont affronter Lamine, la dernière des onze Braves. Avant, je pense qu'ils ne sont pas juste dans l'état d'esprit de seulement pouvoir penser à les écouter. Mettez vous à leur place : ceux que vous pensez être complice de l'assassin de toute votre famille, de votre peuple et de votre divinité protectrice vous disent qu'ils n'y sont pour rien... évidemment que vous ne les croyez pas ! Même s'ils se doutent de plus en plus de quelque chose quand ils disent tous la même chose, ils ne sont juste pas dans le bon état pour plus y réfléchir (et les agarthans se frottent les mains). Cichol, son épouse Eriu, celui a reçu son emblème (Lukas venant de la cité d'Aegir, l'ancêtre de Ferdinand) et Indech sont les premiers à comprendre mais, ils ne sont pas vraiment écouter (Cethleann est encore trop petite à ce moment-là). Ils discutent notamment avec les autres membres du peuple des Braves, qui leur racontent ce qui s'est passé avec Némésis et qui leur dise que ce qu'ils font, c'est juste jeter de l'huile sur le feu en agissant ainsi avec eux. Ils essayent donc de prévenir qu'ils courent à leur perte mais, ils ne sont vraiment pas écouter.
Je détaillerais surement plus dans son billet à elle mais, Lamine est l'une des plus dangereuses de tous car, elle sait soigner, mais aussi tuer avec son venin (car chaque remède contient une dose de poison alors, pour maitriser l'un, il faut connaitre l'autre). Elle peut donc empoisonner toute personne qui l'entend simplement chanter ou en le griffant (ou alors, elle utilise sa fronde qui est une arme redoutable, surtout bien manier [un projectile en plomb peut parfois transpercer un casque romain, et le crâne qui a en-dessous]). Sauf qu'elle, elle était en train d'agoniser dans son coin, ignorait complètement qu'il y avait d'autres sorciers qui avait subi la même chose qu'elle (Goneril ne compte pas car elle est la 1ère à avoir été vaincu et Charon ne leur a pas parlé vu qu'elle a failli tous les réduire en cendre pour protéger son peuple), et quand elle les voie arriver, elle ne fait rien car juste, elle est devenue dangereuse pour son peuple et elle leur dit de la tuer avec une flèche. Elle leur explique que le sang qu'on l'a forcé à boire a déréglé sa sorcellerie et maintenant, il suffit de l'approcher à dix pas pour être empoisonné (plusieurs hommes de Wilhelm en ont fait les frais, ont juste respiré le même air qu'elle et sont mort sur le coup à cause du poison). Elle meure de son propre venin avant de pouvoir s'expliquer mais, ça les force un peu à vraiment repenser à tout ce qu'ils ont appris, à écouter ceux qui leur criait depuis des mois "on est surement en train de faire le jeu des agarthans ! On s'en prend aux mauvaises personnes !" mais, le mal est déjà fait.
Coup sur coup, ils se rendent compte que y a un peu la moitié du continent qui les haït et là, ils ont vraiment rejoint Némésis de leur plein gré pour retrouver leur indépendance et se venger + leurs hommes ont développé une terreur viscérale des sorciers et les chassent pour s'en débarrasser (la loi interdit la sorcellerie mais, n'autorise pas à tuer les sorciers pour être des sorciers) + les sorciers, ne pouvant plus pratiquer, tombent comme des mouches, ce qui fait que les villages de plus petites tailles qu'ils protégeaient deviennent des proies faciles pour leurs voisins et donc, guerre interne à l'Empire qui n'existe que de nom au nord et à l'est + le clan de Maurice est massacré à cause de sa transformation car, les peuples voisins ont maintenant peur que tous les membres de son peuple devienne comme elle (ça aurait pu arriver à ceux des autres Braves mais, étant donné qu'eux, ils ne se sont pas transformé en bête assoiffée de sang et / ou viennent de communautés plus grosses ou mieux implantés, ils sont épargnés et / ou arrivent mieux à se défendre malgré les pertes [même si les goths ont été un peuple extrêmement puissant et redouté, tellement que c'est leur mise à sac de Rome en 412 sous le roi Alaric (roi des wisigoths qui finiront par s'installer en Espagne, qui sont différentes des ostrogoths, plus tardif et qui s'installeront en Italie) qui signe la fin de l'Empire Romain en Occident pour les contemporains et les historiens]) + Némésis a un peu multiplié ses effectifs par on ne sait plus combien et arrive avec ces armées (et une des filles de Lamine les déjà rejoint avec la Gemme Rafail).
Ici, on a un phénomène historique que d'un côté, je trouve fascinant et de l'autre, je déteste car, ça complique la compréhension des évènements et / ou efface des éléments. On n'a pas un Brave, mais deux : vous avez ceux que j'ai appelé les Braves tout le long de ce billet, au nombre de 11, qui sont des sorciers, et ont reçu leur emblème de force, ce qui les a tués à petits feux, ET les enfants des Braves, au nombre de 10 (il manque l'enfant de Maurice qui tente surtout de survivre avec sa famille), qui ont rejoint les armées de Némésis, qui ont reçu l'emblème naturellement quand ils sont nés, contrairement à leur parent. C'est assez courant dans les récits historiques ou non (surtout ceux à visée hagiographique) que des personnages soient fusionnés au fils du temps pour en faire un. Cela peut être pour renforcer le rôle d'un personnage (dans le cas d'une hagiographie, le gars qu'on essaye de vendre comme un saint peut rencontrer un type qui était saint ou de réputation de sainteté à la place d'un autre [car plus important ou alors, on remplace une personne lambda par un saint / chef de communauté religieuse respecté]) ou alors pour simplifier le récit en introduisant moins de personnages et en faisant jouer à un acteur plusieurs rôles au lieu d'avoir une personne différentes par action (les hagiographies sont souvent recopiés les unes sur les autres, ça arrivent très souvent => exemple de ça : Saint Etienne d'Obazine, dont l'hagiographie est en grande partie fausse historiquement mais, on l'a écrit ainsi pour rendre le saint local encore plus saint et le justifier comme saint, même au niveau local). Il est donc fort probable qu'au début, on ait eu conscience qu'il y avait deux générations bien distinctes (même si on a surement effacé le côté corruption de la génération des parents) et qu'au fur et à mesure, on ait fusionné les deux personnages historiques en un seul pour créer les Braves tel qu'on les connait à Fodlan à l'époque du jeu. Avec ceci, la future aide de Seiros avec les mensonges autour de Némésis et des Reliques ont aidé mais, ça arrivera après.
Là j'avoue, Seiros commence à se demander si elle n'a pas fait plus de mal que de bien en voulant venger sa famille et récupérer leurs os pour les enterrer car, vous avez juste 10 personnes bien remontées en train d'aider Némésis en tant que généraux, maniant les os de sa famille transformés en armes qu'elle tentait de récupérer qu'ils ont déterrés de leur tombe, le tout en hurlant qu'ils sont là pour venger leur parent et libérer leur peuple du joug adrestian qui les ont réduit en esclavage pour eux. Ils ne sont pas esclaves au sens où ils sont considérés comme des objets sans droit ou presque mais, entre la tentative d'imposer le mode de vie adrestian, les lois, la destruction d'un élément de leur société très important (les sorciers) et leur soumission à l'autorité impériale, leur peuple le vive un peu de cette manière. Autant vous dire qu'elle est tout sauf bien. Elle voulait juste récupérer récupérer sa famille et essayé de faire en sorte que la Tragédie du Canyon Rouge ne recommence pas, et elle se retrouve avec une guerre continentale car, la vengeance l'a aveuglée, elle ne voulait pas écouter des gens qui se prétendaient innocents, ni ceux qui tentaient de la prévenir qu'ils tombaient dans un piège la tête la première et maintenant, ces mêmes personnes lui en veulent à mort, ce qu'elle comprend très bien, et leurs ennemis les agarthans doivent bien rire dans leur trou.
Pendant un temps, on se retrouve donc avec une armée du sud en position défensive dans la zone du plateau de Brionnac. C'est l'anarchie complète au nord, l'armée adretienne reste plus ou moins unie mais, c'est dur de résister au vue de la remise en question générale de l'état-major. Que les soldats n'aient pas penser à assassiner leur empereur et leurs commandants pour les remplacer par quelqu'un de plus à leur gout que cela ne m'étonnerait même pas (grande tradition romaine à l'époque de l'anarchie militaire et après). Ils sortent d'une bataille qui a touché des civils quand une des filles de Lamine vient les voir. Pas celle qui se balade avec l'oeil d'un Nabatéen transformé en arme et qui cherche à se venger, une autre, celle dont descend Mercedes et Jéritza. Ils pensent qu'elle veut aussi tenter de se venger mais, elle dit juste que tout ce que sa mère désirait, c'était que son peuple aille bien et soit en bonne santé. Qu'elle a mis sa vie en jeu et sa propre humanité pour devenir une sorcière capable de guérir n'importe quel maux et là, ils ont du mal à arriver à sauver tout le monde car, elle n'est plus là pour les soigner, les protéger et qu'eux-mêmes ne peuvent juste pas soigner tout le monde avec ce qu'ils leur restent. Ils doivent s'en remettre aux dieux mais, il y a tellement de monde à soigner qu'ils ne savent même plus à quel dieu demander que personne ne meurt. Alors, elle vient presque les supplier que tout cela s'arrête pour retrouver une vie normale, et ajoute qu'elle a juste aucune idée de comment ça se passe dans les autres peuples, qu'elle s'en fiche éperdument mais, cela doit surement ressembler à chez eux.
ça fait un énorme électrochoc à Seiros et lui rappelle ce que voulait Sothis fondamentalement : la paix. Que Fodlan soit en paix et aille bien. Elle ne voulait pas la guerre. Ce n'est pas eux qui ont lancé les hostilités mais, maintenant qu'ils ont les mains dedans, ils doivent aller jusqu'au bout pour arrêter Némésis et les agarthans avant qu'ils ne fassent encore plus de mort et de souffrance. Elle dit alors à la fille de Lamine de prier Sothis car, elle est capable de tous les miracles et dont il faut prononcer le nom qu'en cas de situation très difficile pour qu'elle te guide vers la lumière, puis repart avec plus d'énergie que jamais !
Donc, Wilhelm et elle changent plusieurs choses : déjà, les peuples conquis ne sont plus obligé de se conformer au mode de vie du sud, la sorcellerie est réautorisé et ils tiennent mieux leurs hommes pour qu'ils ne tuent pas le premier type avec des écailles sur la figure venu. Ils essayent d'être plus à l'écoute des peuples. Ils vont finir par adopter le mode de vie du sud, mais ce sera plus tard, à la fin de ce qu'on appelle la Guerre des Héros et plus par la multiplication des échanges et l'imitation des élites puis des couches plus inférieurs, ce qui mène à l'assimilation entre les deux cultures (et même en face, on récupère des trucs utiles du nord, comme la côte de mailles ou certaines techniques artisanales). Ils autorisent aussi les peuples des Braves de 1ère génération (donc ceux qui sont mort et enterrés) à leur rendre un culte (ce qui n'est pas si rare étant donné qu'on parle de sorcier, ils pouvaient être assimilés à des héros au sens grec du terme). Déjà, ça calme pas mal les ardeurs, et Seiros et ses alliés commencent à imaginer l'histoire réécrits pour épargner les familles des Braves qui n'ont rien demandé, même si des membres ont rejoint Némésis. Ils continuent la guerre jusqu'à la bataille aux plaines de Tailteans où Seiros tue Némésis, ainsi que les 10 Braves de 2ème générations. Là, les agarthans récupèrent les onze corps et les conservent jusqu'à l'époque du jeu (afin de servir de boss final sur VW).
Là, le calme revient à peu près. Il y a encore des révoltes mais, le plus gros et le plus durs de la guerre des héros est passés. Quand tout Fodlan est pacifié sous la bannière d'Adrestia et qu'elle est acceptée sans trop de problème, sous le petit-fils de Wilhelm, elle se termine et ensuite, on a les évènements du jeu : la création de l'Eglise de Seiros, les histoires inventés par Rhéa pour protéger sa famille et celles des Braves...
Dans cette histoire-là, si elle autorise les familles des Braves à conserver leur Relique, c'est pour plusieurs raisons :
1 - c'est là où y a le moins de risque vu qu'ils ont l'emblème pour la contrôler. Ils ont découvert que les humains ne pouvaient pas manier les reliques sans l'emblème correspondant et, ils ont fini par comprendre que si Maurice s'est transformé en bête, c'est à cause de son pouvoir de sorcière et du pouvoir de l'emblème qui rentrait en opposition (ce qui expliquerait pourquoi c'est le seul cas connu de personne qui se sont transformé en bête démoniaque par excès d'utilisation de son emblème / Relique). Donc, il n'y a pas trop de risque pour la famille des Braves qui - a ce moment-là - ont tous un emblème majeur
2 - c'était un souhait des familles de récupérer ces armes. Elles sont liés au pire pan de leur histoire mais, cela reste un des seuls objets qui restent de deux d'entre eux
3 - même si au départ, c'était un symbole de honte et de défaite, ils lient à présent les Reliques aux Braves et les considèrent comme un symbole de protection
4 - pour tout bêtement se défendre les uns contre les autres. Même si on a une simili pax romana à ce moment-là, sait-on jamais.
Les Reliques des Héros sont donc confié à la famille des Braves qui, avec leur puissance et celle de l'emblème, gagne en importance au fil du temps (notamment dans la protection du peuple / village / cité / oppidum) et crée la haute-noblesse petit à petit, même si un processus très long avec divers étapes que je ne vais détaillé ici car... fiou ! J'avais pas vu que j'avais parlé aussi longtemps ! Enfin bon, quand on parle d'Antiquité et de FE3H...
Bon ! Je crois que j'ai à peu près tout dit niveau contexte général de la guerre des héros et des Braves ! Je pense que je ferais un billet pour chaque Brave, vu que j'ai pas mal d'idée sur eux entre deux billets sur l'UA "bye !" mais, ils risquent d'être plus espacé car, ils me demandent plus de recherche pour faire un ensemble cohérent et plus ou moins crédible. Là, c'est allé assez vite car, j'ai tout noté de tête ou pratiquement avec des connaissances générales que j'ai en tête mais, j'ai beaucoup de lacune sur les peuples barbares et ça fait un moment que j'ai pas fait d'histoire grecque donc, faudra que je remette le nez dedans. J'espère que ce billet où on a beaucoup d'histoire antique réelle (en espérant que je n'ai pas trop mis d'erreur dedans et sinon, prévenez-moi pour que je corrige tout ça ou pour en débattre sur quelques points) avec des éléments d'histoire autour de FE3h vous a plu. Je dois avouer que je suis très curieuse des évènements autour de la guerre des héros, autant à cause de la période historique probable (même si dans le jeu, ils ont les mêmes armures depuis 1 000 ans, on peut ignorer ce détail), qu'à cause des enjeux autour (une préquelle sur ça Intelligent System s'il vous plait ! siou plait, siou plait, siou plait... Et une sur la Guerre du Lion et de l'Aigle aussi ! [même si on va sans doute devoir se contenter des travaux de fans pour ça... aller voir le travail que fait yams brainrot sur tweeter à ce sujet d'ailleurs, même s'il est passé à autre chose, ces dessins sont vraiment magnifique ! {compilation ici + autre tweet que j'ai sous la main 1 2 3 4 5}]) donc, il y a pas mal de chose à dire
Bref ! Après ce très long billet, j'espère que ça vous aura plus et que cela ne vous gêne pas si je vous embête de temps en temps avec l'époque des Braves en plus de l'UA "bye !" (des éléments pourraient être retrouvé dans cet univers), et quand j'aurais fini, ma réécriture de CF où y a une justice dans ce bas-monde et le karma (que je posterais quand je l'aurais terminé et je vais arrêter de me dire que j'ai bientôt fini sinon, des idées à ajouter entre temps en mode "faut que tu mettes ça !" vont popper toutes les trois jours). Merci pour votre attention et votre patience !
#fe3h#Seiros fire emblem#wilhelm von Hresvelg#(et en regardant le wiki je me rend compte qu'il a un 2e nom (Paul)... tria nomina pour tout le monde !)#Ten Elites#les 11 Braves (+ peut-être les premiers qui reçoivent l'emblème des Saints)#ces derniers sont pas certains à part pour Lukas où j'ai plus d'idée sur lui (favoritisme de Ferdinand)#J'espère que cela vous a plu !
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J'ai ouï-dire que tu étais médiéviste et je me demandais si tu avais des recommandations d'ouvrages sur le sujet, spécifiquement la société médiévale en France ou le passage de l'Antiquité au Moyen-Age. Ce sont des sujets qui m'intéressent beaucoup mais j'ai l'impression d'être remplie de clichés et de présupposés à leur propos. Merci!
Mais c’est que c’est très vaste, comme sujet ! Il y a tellement à dire, et dans des directions tellement différentes... En revanche, il y a beaucoup d’excellents historiens (et romanciers) médiévistes en France, qui ont laissé des ouvrages très importants pour la compréhension du Moyen Âge. Certains sont devenus des classiques heureusement réédités en poche ‒ parce que les éditions universitaires, c’est beau mais c’est cher.
Soit dit en passant, en 2017 est sorti un ouvrage collectif qui pourrait taper plutôt pile au centre de tes préoccupations : Le vrai visage du Moyen Âge. Au-delà des idées reçues, dirigé chez Vendémiaire par Nicolas Weill-Parot.
Que la violence y ait régné sans partage, que les puissants y aient exercé une impitoyable domination sur les faibles, que la justice y ait été cruelle et expéditive, qu'une religion fanatique y ait régenté la vie des hommes, à peine tempérée par les superstitions les plus extravagantes, qu'on n'y ait eu que de très approximatives connaissances dans les domaines de la science, de la médecine ou de l'hygiène, qu'on y ait méprisé les femmes et méconnu tout ce qui était étranger aux frontières de l'Occident, pour la majorité d'entre nous, cela ne fait aucun doute : le Moyen Âge, interminable parenthèse entre les accomplissements de l'Antiquité et les merveilles de la Renaissance, est le point de référence obligé lorsqu'on veut dénigrer les temps obscurs auxquels nous avons échappé pour accéder enfin à la modernité. Autant d'idées reçues que les plus grands spécialistes français de la question contestent avec force.
Je ne l’ai pas lu (mais je sens qu’il va finir sur ma liste des courses), mais je pense qu’il devrait valoir (le catalogue compile de grands noms de la recherche actuelle) le très bon livre de Régine Pernoud, Pour en finir avec le Moyen Âge, paru en poche chez « Points Histoire » en 2014. Régine Pernoud était (elle est morte en 1998) une des grandes spécialistes de Jeanne d’Arc, et plus largement de la condition féminine au Moyen Âge. Partant d’un point de vue catholique, elle a mis en évidence le rôle du christianisme dans l’émancipation des femmes occidentales, et son remarquable travail a nourri plusieurs générations de chercheurs (elle est née en 1909), comme a pu le faire remarquer son successeur à la tête du Centre Jeanne d’Arc, Philippe Contamine, lequel soulignait dans une belle élégie le caractère de Cauchon de la vieille demoiselle autant que son talent ‒ et sa plume, car Régine Pernoud écrit comme tous les grands médiévistes, soit magnifiquement.
Pour continuer dans la vulgarisation bien faite, il y a un célèbre blog, Actuel Moyen Âge. Tenu par une poignée de doctorants (le quatuor d’origine s’est étoffé, certains sont retournés à leurs travaux universitaires), le site se propose ni plus ni moins que de diffuser au grand public la recherche contemporaine en histoire médiévale. Il s’agit dans l’ensemble de mettre en lumière les parallèles entre la société médiévale et la nôtre, non sans humour, mais jamais sans une réflexion sérieuse sur ce que les Modernes sont souvent tentés de se penser pionniers...
En parlant de pionniers, je pense que personne ne peut physiquement parler d’histoire médiévale sans citer deux chercheurs sans doute fondamentaux pour la compréhension du Moyen Âge : Jacques Le Goff et Georges Duby. Tous deux ont beaucoup travaillé la discipline alors naissante de l’histoire des mentalités. Le Goff fut un grand vulgarisateur qui s’efforça de communiquer le sens de l’Histoire à un large public ; outre la symbolique, l’imaginaire politique, les croyances, même les rêves, il s’est intéressé à la culture populaire, l’alimentation, les vêtements, jusqu’à la gestuelle au Moyen Âge. Ses nombreux ouvrages sont constamment réédités. Mais moi, en bonne littéraire, j’ai un gros faible pour l’autre idole des médiévistes, Georges Duby, célébré tant pour ses travaux et sa qualité de passeur de savoirs que pour son style d’écrivain, lumineux et vivant. Duby a eu de nombreux traits de son génie au cours de ses quarante et quelques années de carrière, mais il a notamment repris les travaux de l’anthropologue Georges Dumézil, fameux pionnier de la mythologie comparée et inventeur de la tripartition indo-européenne, que Georges Duby a appliquée au Moyen Âge avec un grand succès.
Ce ne sont pas nécessairement des ouvrages généralistes que je te propose là, mais je pense que si quelques titres te tapent dans l’œil, ça te donnera fatalement envie d’élargir à d’autres sujets. En plus, ces livres sont pour la plupart faciles à trouver pour pas cher. Ils se lisent comme des romans (surtout Duby, qui fait vivre ses sujets comme pas deux sans jamais se départir de son érudition de chercheur) et traitent de thèmes finalement très proches de nous, comme la condition féminine (Dames du XIIe siècle de Duby vient juste de ressortir en poche !), ce qui nous conduit justement à supposer sans savoir.
En fait, quand il s’agit de découvrir le Moyen Âge par ses habitants, il y a deux chouettes livres que je recommanderais particulièrement : La Vie quotidienne au Moyen Âge de Jean Verdon (lui aussi excellent historien des mentalités) chez Perrin, « Tempus », mais surtout, surtout, une merveille : Une journée au Moyen Âge, aux Belles-Lettres (un peu plus cher, mais très beau cadeau de Noël !) par Chiara Frugoni. Fille d’un grand médiéviste italien, Arsenio Frugoni, Chiara Frugoni-Settis (elle est mariée à un très grand archéologue antiquiste italien), elle-même considérée comme l’un des plus grands chercheurs de son pays, a repris des travaux de son feu père (elle a 80 ans) pour donner vie à une petite ville italienne au Moyen Âge, de l’aube à la nuit, en évoquant avec précision et élégance tous les aspects de son activité bourdonnante : c’est follement beau, amusant, surprenant, instructif, et servi par une iconographie remarquable. Dans la même collection, je recommande aussi son Moyen Âge sur le bout du nez : lunettes, boutons et autres inventions médiévales.
Je pense que tu en apprendrais beaucoup aussi sur le Moyen Âge avec un de mes chouchous, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental de Michel Pastoureau (Points Histoire). Alors, Pastoureau, c’est un peu un dieu vivant pour moi ; non seulement il est historien des idées et des symboles, mais c’est un écrivain superbe et un excellent vulgarisateur scientifique. Tout est recommandable chez lui, mais tu peux te culturer gratuitement en podcastant une série d’entretiens accordés à France Culture (dans le magazine « Hors-champs » de Laure Adler) au sujet d’un de ses domaines de recherches, l’histoire des couleurs. Il travaille aussi sur l’héraldique et les bestiaires médiévaux, ce qui lui donne l’occasion de parler de la manière dont certaines images traversent la société humaine de la préhistoire jusqu’à nous.
Justement, tu pourrais aussi t’intéresser à l’Histoire politique de l’alimentation de Paul Ariès (Max Milo), qui a récemment étudié le rôle non pas simplement de la nourriture mais bien des règles de commensalité, des restrictions, des justifications qui la cadrent tout au long de la civilisation, soulignant sa place finalement centrale dans l’élaboration des sociétés. C’est une synthèse de nombreux travaux de préhistoriens, d’anthropologues et d’historiens qui se lit comme un roman, mais en plus son auteur, politologue, est un orateur passionné qui a résumé son travail en plusieurs conférences visibles sur YouTube tout à fait gratuitement, donc... À bonne entendeuse.
Tu auras remarqué que je me suis abstenue de faire allusion à l’autre partie de ta question, qui portait sur la transition de l’Antiquité au Moyen Âge ; voire, je m’en suis éloignée sur la pointe des pieds... Le fait est que c’est très délicat d’y répondre, et je connais moins d’ouvrages faciles d’accès sur le sujet. On peut toutefois tenter de débroussailler un peu le terrain...
Première remarque : on appelle cette période le « haut Moyen Âge », du moins traditionnellement, mais ses limites ont été beaucoup contestées depuis la fin du XXe siècle. On s’accorde à dire qu’il faut de toute façon la circonscrire aux seuls territoires ayant appartenu à l’Empire romain, soit l’Europe occidentale, orientale et méridionale (tout sauf la septentrionale, quoi), ainsi que l’Asie et l’Afrique autour du bassin méditerranéen, sachant que ces frontières s’élargissent à mesure que l’on se rapproche de la période suivante, dite du Moyen Âge central (puis vient le Moyen Âge tardif, ou bas Moyen Âge).
En fait, le problème central, c’est celui même de la définition de Moyen Âge, laquelle expression ne vaut guère mieux que les « âges sombres » anglophones... Et oui : l’âge « moyen » se situe entre l’Antiquité classique, gréco-romaine, révérée par les intellectuels d’autrefois, et la Renaissance, qui comme son nom l’indique, fut considérée a posteriori comme le salut culturel de l’Europe... Les historiens contemporains, à mesure que la recherche médiéviste progressait, n’ont cessé de battre en brèche ce cliché d’un Moyen Âge exclusivement obscurantiste et culturellement stérile ; mais ils n’étaient pas seuls à devoir pourfendre les a priori négatifs parce que les antiquistes ont dû lutter aussi pour refouler l’idée de « décadence » de l’Empire romain, et imposer à la place la notion d’« Antiquité tardive » ‒ pour mieux rejeter l’image d’une période « barbare » dépourvue de culture propre. Aussi, si l’on considère traditionnellement que l’Antiquité européenne prend fin en l’an 476 de notre ère à la chute de l’Empire romain d’Occident, la recherche historique contemporaine préfère de plus en plus insister sur la continuité entre Antiquité tardive et Haut Moyen Âge.
À noter que je suis médiéviste littéraire de formation, donc la date butoir de 476 ne me gêne pas vraiment aux entournures : pour moi, le Moyen Âge commence symboliquement avec les Serments de Strasbourg (842) et, moins symboliquement, avec le Cantilène de Sainte Eulalie (880)... C’est-à-dire quand le philologue peut pointer un doigt triomphant sur une page de texte roman en s’écriant : « mais c’est que ça n’est plus du latin ! ». Pour un historien, c’est un chouïa moins fastoche. Mais si tu veux un aperçu sérieux de la période de transition historique entre Antiquité et Moyen Âge, je peux te recommander de fureter par exemple chez l’ATEG, l’association « Antiquité tardive en Gaule », subdivision de plusieurs labos archéologiques et historiques situés sur les anciens territoires gaulois ; l’association a partie liée avec l’INRAP, l’Institut national de recherches préventives, et vise à favoriser la communication entre chercheurs à l’échelle internationale et transdisciplinaire. Leur colloque a lieu tous les deux ans, la sixième édition datant de 2019 ; le programme s’intitulait : « L’Antiquité tardive dans le centre et le centre-ouest de la Gaule (IIIe-VIIe siècles) ». Tu vois qu’en ce moment, on encadre largement la fameuse date de 476 !
Le bleu est la couleur de la France. Dans ce rôle ses origines sont anciennes : elles se situent vers le milieu du XIIe siècle, lorsque le roi Louis VII adopte deux attributs de la Vierge, le lis et l’azur, pour en faire les premières armoiries royales. Par ce choix, non seulement il rend hommage à la mère du Christ, patronne du royaume, mais surtout il tente d’effacer le souvenir d’une mort infâme qui, quelque temps plus tôt, a souillé tout ensemble la dynastie capétienne et la monarchie française : celle de son frère aîné Philippe, jeune roi de quinze ans, déjà sacré et associé au trône, tombé de cheval le 13 octobre 1131 à cause d’un misérable cochon de ferme vagabondant dans une rue de Paris.
L’ouvrage de Michel Pastoureau raconte cet événement insolite, oublié de tous les livres d’histoire, et étudie dans la longue durée ses multiples conséquences. À bien des égards, cet accident provoqué par un animal impur et méprisé, que les chroniques qualifient de porcus diabolicus, loin d’être anecdotique, apparaît comme un événement fondateur.
= comprendre le Moyen Âge grâce à un cochon gyrovaguant en 1131. Elle est pas belle, la vie ?
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Guess who’s there ? Et oui, c’est bien le retour des Historically Accurate Kaamelott. Aujourd’hui, on va voir ensemble comment aurait été habillé le centurion Caius Camillus si Astier ne l’avait pas habillé chez Wish.
Je crois que tout le monde voit plus ou moins à quoi ressemble un légionnaire romain. Et en vrai, on retrouve un peu de ça dans la version Antiquité tardive. Sauf qu’il y a quand même une sacré évolution.
La principale, c’est le plastron. On est pas tout à fait dans l’image des plates grises des romains d’Astérix. Ce genre de plastron, que j’appelle “plastron d’écaille” étaient très en vogue à la fin de l’antiquité et se retrouvent encore des siècles plus tard, notamment chez les arabes et les perses lors des premières croisades.
Vous remarquerez encore une fois le côté un peu bling-bling des couleurs : c’est pas parce que l’Empire romain s’essouffle qu’on va s’habiller fadement. La principale utilité de cette couleur blanche étant bien évidemment d’indiquer aux soldats qui est le mec à suivre sur le champ de bataille (même si je trouve que c’est très salissant).
Il y a aussi le paramètre non négligeable du climat breton : notre cher Caius est ici doté de chaussettes généreuses, d’une grosse tunique de laine, d’une cape et d’un bon pantalon (que j’aurais pu rallonger encore, mais je ne voulais pas nous priver de la vue de ces belles gambettes)
On retrouve les deux armes de corps à corps du soldat romain : le gladius, glaive long, et le pugio, dague servant au combat rapproché. le casque est quand à lui un modèle un peu plus ancien, que j’ai cependant mis là pour illustrer la grande règle de l’armement antique : ”la récup’, c’est du bon.” En effet, l’armée romaine n’a jamais été uniforme et les armements de chacun provenaient parfois de parents éloignés ou d’héritages. On observera tout de même la présence de protège-joues à la gauloise, qui illustrent la deuxième grande règle de l’armement antique : “si ça marche chez l’ennemi, y a pas de raison que ça marche pas chez nous.”
Il y a encore pas mal de choses à dire mais je les garde pour un prochain épisode sur le soldat romain de base.
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PATRIMOINE | Nécropole de l’Antiquité tardive à Autun (Saône-et-Loire) ➽ https://j.mp/3pwoKAP Cette fouille est d’une importance majeure pour la définition des pratiques funéraires de l’Antiquité tardive en Gaule romaine
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