#rigidité collective
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La posture juste
Notre psychopathie et notre rigidité collectives vont jusqu’à imaginer un transhumanisme pour s’assurer le contrôle absolu. Cela commence par la volonté d’améliorer le rendement des récoltes en répandant des herbicides et des pesticides dans les champs; cela continue par la modification du génome des espèces végétales que nous voulons voir pousser malgré la présence d’herbicides; cela se poursuit…
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À coups de marteau, diront certains ?
( bientot une page Miaou tseu )
À coups de marteau, diront certains ?
Cet article porte indéniablement la marque d’un esprit cynique, dans le sens classique du terme. À la manière des philosophes cyniques de l’Antiquité, il n’hésite pas à questionner, voire à démolir (À coups de marteau, diront certains ?) une figure sacrée comme celle de Socrate, en dévoilant ses possibles contradictions et failles humaines. Là où l’idéal platonique est souvent présenté comme un sommet de sagesse, l’article s’efforce de démontrer que, derrière cette façade, pourrait se cacher une dynamique plus trouble, teintée de pouvoir, de frustration et même de perversité.
Mais plus que de s'en prendre à Socrate ou au sous-socratique Platon, il se veut une critique de l'admiration aveugle, qu'elle soit portée à des figures historiques ou contemporaines. Cette admiration, qui mène souvent à la sublimation, devient un prétexte à la non-réalisation de soi. L'adage « l'élève dépasse le maître », pensé comme une invitation à la progression et à l’émancipation, est ici remplacé par une autre réalité : « l'élève ne peut pas dépasser le maître ».
Le cynisme ici ne consiste pas à rejeter purement et simplement les idées de Socrate, mais à en explorer les aspects ambivalents, souvent ignorés ou minimisés. Ce regard critique remet en question les illusions d’absolu ou de perfection, révélant l’humanité brute du philosophe. Cela peut déranger, mais cela éclaire aussi : en rendant Socrate faillible, l’article permet de le comprendre autrement, non plus comme un modèle intouchable, mais comme un homme complexe et contradictoire.
Deux forces en tension : tradition et culture vivante
Il y a deux grandes forces dans une civilisation, deux plaques tectoniques qui, en se rencontrant, peuvent soit ériger des sommets glorieux, soit provoquer des séismes dévastateurs. Ces deux forces sont la tradition et la culture vivante.
Le rôle de la tradition est de transmettre à la culture vivante une base solide, un terreau fertile, un garde-fou. Elle est le socle sur lequel s’appuyer pour éviter les dérives et conserver un lien avec le passé. La culture vivante, quant à elle, a pour rôle de s’adapter, de transformer et de nourrir la tradition. Sans cette interaction, la tradition risque de devenir un dogmatisme stérile, adorateur d’égrégores, une illusion figée déconnectée de la réalité. Une telle situation mène inévitablement à l’autodestruction.
L’histoire regorge d’exemples où cet équilibre a été rompu : des dogmes religieux figés à l’extrême, des partis politiques enfermés dans leurs certitudes, et plus généralement, des groupes d’individus qui, en se déconnectant du réel, sombrent dans le conflit et la division. Ces dérives ont conduit à des guerres, des massacres, et finalement à l’échec des civilisations elles-mêmes.
À l’échelle de l’individu
Lorsque la tradition devient dogmatique, elle impose une rigidité mentale qui se renforce à mesure que la croyance s’érige en certitude. Dans ce contexte, l’égrégore – cette construction collective de croyances et d’idées – finit par remplacer le réel, entraînant une déconnexion dangereuse.
À l’inverse, une culture vivante qui détruirait systématiquement la tradition, son propre terreau, provoquerait d’autres excès : une instabilité permanente, une perte de repères, et une incapacité à construire sur le long terme. Une culture qui rejette son histoire s’auto-sabote, condamnée à l’échec.
Conclusion : le jardinier de la civilisation
Je conclurai en prenant l’image d’un jardinier : quel jardinier travaillerait sa terre tout en refusant que des plantes y poussent ? Et quel jardinier cultiverait des plantes qui détruisent son propre sol ?
Une civilisation, comme un jardin, a besoin de cet équilibre : un terreau riche fourni par la tradition et des plantes vivantes, capables de s’épanouir, de s’adapter et de nourrir ce même sol pour continuer à prospérer.
Voici le texte corrigé pour l’orthographe et la grammaire, sans aucune modification ni censure :
L’ombre de Socrate
Socrate et l'idéal d'amour platonique : un refus de chair ou une impuissance sublimée ?
Socrate, figure emblématique de la philosophie antique, a profondément marqué l'histoire de la pensée en introduisant une notion singulière et controversée : l’amour platonique. Cet idéal, souvent interprété comme une forme d’amour détachée du désir charnel, semble ériger un mur infranchissable entre le corps et l'esprit. Mais que cache réellement cette posture ? Une quête spirituelle sincère, une incapacité physique ou une stratégie sadique de domination ?
L’amour platonique : idéal spirituel ou manipulation déguisée ?
Socrate, dans les dialogues de Platon, célèbre l’élévation de l’âme par le biais de l’amour. Selon lui, le véritable amour ne réside pas dans l’attirance physique, mais dans la contemplation des idées éternelles, notamment la beauté et la vérité. Il rejette le désir corporel comme éphémère et trompeur, le considérant comme un obstacle à l’élévation de l’âme.
Cependant, derrière ce discours idéalisé, une autre lecture s’offre à nous. Loin d’être une simple quête de spiritualité, l’amour platonique tel que pratiqué par Socrate pourrait refléter un plaisir sadique et manipulateur. En jouant avec les attentes de ses disciples, il entretient leur frustration, les enfermant dans une quête sans fin. Alcibiade, dans Le Banquet, témoigne de cette dynamique : fou de Socrate, il raconte comment ce dernier l’a repoussé malgré ses avances explicites. Ce refus, loin d’apaiser son désir, le plonge dans une souffrance psychologique que Socrate semble maîtriser à la perfection.
En se refusant, Socrate exerce un pouvoir paradoxal : il devient l’objet d’un désir qu’il ne satisfait jamais, créant une dépendance chez ceux qui l’admirent. Ce refus systématique, présenté comme une quête de vertu, pourrait bien cacher une incapacité physique ou une stratégie consciente pour dominer les autres.
La chair comme fondement de l’amour
Contrairement à l’idéal socratique, il semble évident que l’amour véritable implique la chair. Une mère qui serre son enfant dans ses bras incarne un amour profond et concret. Ce geste affectueux donne un socle tangible à une relation qui, sans cela, resterait froide et désincarnée. Que deviendrait un enfant à qui l’on dirait « Je t’aime » sans jamais le toucher, sans jamais lui offrir la chaleur d’un câlin ? Cet enfant manquerait d’une base affective essentielle, car l’amour s’exprime autant par les mots que par le corps. (Je donne en fin d’article la liste exhaustive des pathologies possibles que cela entraîne.)
Ce refus systématique n’est-il pas l’œuvre d’un pervers, qui prend plaisir à torturer ses disciples en se refusant à eux ? Ce refus n’est pas neutre : il joue sur le désir pour asseoir son emprise. Chaque regard, chaque parole devient un instrument de pouvoir. Sous couvert de philosophie, Socrate impose une torture psychologique déguisée en sagesse, transformant l’amour en une arme de domination.
Ce sadisme, volontaire ou inconscient, renforce l’image d’un Socrate au-dessus des besoins ordinaires, mais crée une souffrance bien réelle chez ceux qui l’entourent. En suscitant le désir tout en le frustrant, il se place en maître absolu, jouissant de sa supériorité. Un complexe de supériorité est souvent le fruit d'un complexe d'infériorité.
Socrate, décrit comme un homme au physique ingrat et vieillissant, pourrait également avoir sublimé une incapacité physique en un idéal philosophique. En rejetant la chair, il évite le risque d’un échec ou d’une humiliation. Son amour platonique devient alors une façade pour dissimuler une faiblesse, qu’il transforme habilement en vertu.
Illusion ou complémentarité ?
Peut-on vraiment dissocier l’amour de la chair de l’amour de l’esprit ? Si l’idéal socratique semble mépriser le corps, il n’est peut-être qu’un complément à une réalité plus vaste. La chair donne corps à l’amour, tandis que l’esprit lui confère une profondeur. Mais vouloir réduire l’amour à l’un ou l’autre semble réducteur.
Socrate, qu’il soit impuissant manipulateur ou les deux, nous laisse face à une question troublante : son amour platonique était-il une quête sincère ou un moyen de satisfaire une forme de plaisir pervers ? Derrière le masque du sage se cache peut-être un homme bien plus complexe, pour qui l’abstinence n’était qu’un jeu de pouvoir. Si l’amour véritable implique l’union du corps et de l’esprit, alors l’idéal de Socrate pourrait bien être une illusion, voire une forme de domination dissimulée sous les atours de la philosophie.
On peut considérer qu'il a refusé de protéger sa vie et de s'offrir, non pas à la mort, mais à la punition. Est-ce là la preuve que cet article est juste ? Quoi qu'il en soit, Socrate a bu le poison, la cynique que je suis pense qu'il y a meilleure eau à boire. Il suffit de suivre les animaux.
La dernière phrase attribuée à Socrate avant sa mort est rapportée dans le dialogue Phédon de Platon, qui relate les derniers instants du philosophe. Voici cette fameuse phrase :
"Crito, nous devons un coq à Asclépios. Payez cette dette, n’y manquez pas."
On ne sait pas si Crito a payé le coq. Mais plus tard Diogène attrape un poulet, le plume intégralement, le brandit devant les élèves de Platon et déclare triomphalement :
"Voici l’homme de Platon !" Faisant référence à celui-ci qui propose une définition de l’homme : "L’homme est un animal bipède sans plume."
Comment Diogène s'est il procuré le le poulet ? nul ne le sait ...
© Jeanne acœur de pierre
Hacker de pierre ?
Quelle pierre ?
La pierre des philosophes ...
1. Dépression majeure
Le manque de contact physique peut entraîner une profonde dépression, car il limite la production d’endorphines et d’ocytocine, des hormones liées au bien-être et à la régulation des émotions. L'isolement peut intensifier les pensées négatives et le sentiment de solitude, aggravant ainsi la dépression.
2. Trouble de l’attachement
Chez les enfants, l'absence de contact physique peut provoquer des troubles graves de l'attachement, comme le trouble réactionnel de l'attachement. Ces enfants peuvent devenir incapables de former des relations affectives stables et développer des comportements évitant ou agressifs.
3. Anxiété chronique
Le contact physique a un effet calmant sur le système nerveux en réduisant le cortisol (l’hormone du stress). Sans ce contact, l’anxiété peut devenir omniprésente, avec des symptômes tels que des crises de panique, une hypervigilance ou une peur constante d’abandon.
4. Syndrome de privation affective (ou "privation sensorielle")
Ce syndrome, souvent observé chez les enfants institutionnalisés ou dans des contextes de négligence sévère, se manifeste par un retard de développement, une apathie, une dépression profonde et parfois des comportements autodestructeurs. Chez les adultes, il peut conduire à un désengagement émotionnel et à des troubles dissociatifs.
5. Troubles de l’humeur et de la régulation émotionnelle
Le contact physique aide à réguler les émotions. Son absence prolongée peut entraîner des comportements impulsifs, des sautes d’humeur ou une hypersensibilité aux conflits.
6. Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou comportements compensatoires
Pour combler le vide émotionnel, certaines personnes peuvent développer des comportements compulsifs, comme l’accumulation d’objets, des rituels répétitifs ou une obsession pour le contrôle.
7. Hallucinations et troubles psychotiques
Dans les cas extrêmes d’isolement prolongé, comme chez les détenus en isolement total ou les personnes gravement isolées, des symptômes psychotiques peuvent apparaître, tels que des hallucinations auditives ou visuelles.
8. Trouble du stress post-traumatique (TSPT)
L’absence de contact physique dans des contextes traumatiques, comme la maltraitance ou la négligence, peut exacerber un TSPT. Les victimes peuvent éviter tout contact futur, renforçant ainsi leur isolement.
9. Syndrome de Hikikomori
Ce phénomène, observé principalement au Japon, implique un retrait social extrême. L’absence de contact physique et émotionnel renforce un cercle vicieux d’isolement, d’anxiété sociale et de dépression.
10. Risques physiques et cognitifs
Le manque de contact physique affecte non seulement l’esprit mais aussi le corps. La privation peut affaiblir le système immunitaire, entraîner des douleurs chroniques et réduire les capacités cognitives, particulièrement chez les jeunes enfants en plein développement.
En résumé, le contact physique est bien plus qu’une simple interaction : il est un besoin fondamental. Son absence prolongée peut provoquer une détresse psychologique profonde, impactant tous les aspects de la vie mentale et émotionnelle.
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Reynolds propose des roues légères avec profil de 25 mm
Pour compléter sa collection route, Reynolds lance les Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB et les AR 25 DB. Une gamme de roues légères avec un profil de 25 mm. Pour affronter les pentes, Reynolds propose une gamme complète de roues légères avec profil de 25 mm, déclinées en 3 versions, les Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB et les AR 25 DB. Comme à son habitude la marque américaine utilise un profil identique de 25 mm, le D2 optimisé pour des pneus de 28 mm de section, mais des composites et des moyeux différents. Les modèles haut de gamme des roues légères Reynolds, Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB, adoptent ainsi le composite C6 alors quel les AR 25 DB sont sur du C3, un composite tout aussi résistant mais plus lourd. Ces roues permettent d'obtenir un bon compromis aéro-rigidité-poids. Crédit reynolds Au top les roues sont équipés de moyeux Reynolds/I9 Torch Road, le second modèle exploite des moyeux Reynolds/Ringle Super Bubba X Road et en entrée de gamme on a des moyeux Reynolds/Ringle Ringle SRX Road. Enfin le rayonnage est en 20 av/24 ar rayons sur le haut de gamme et passe ensuite à 24 av/24 ar sur les deux autres modèles. Fiche technique roues Reynolds Black Label 25 Pro DB Les Black Label 25 Pro DB comptent parmi les roues les plus légères du moment. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR6 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/I9 Torch Road - Rayonnage : 20 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 251 g - Prix : 2 360 € environ Fiche technique roues Reynolds Black Label 25 Expert DB Les Black Label 25 expert DB présentent un bon rapport qualité prix. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR6 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/Ringle Super Bubba X Road - Rayonnage : 24 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 286 g - Prix : 1 950 € environ Fiche technique roues Reynolds AR 25 DB L'entrée de gamme est constituée par les AR 25DB. Un produit plus accessible mais plu slourd. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR3 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/Ringle Ringle SRX Road - Rayonnage : 24 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 432 g - Prix : 1 485 € environ Contact : Reynolds, Axoreo Read the full article
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"Die Welt in Gelb"
La collection de livres de poche “Universal Bibliothek” a été lancée par l’éditeur Reclam en 1867. Elle est aujourd’hui une des plus populaire auprès des lycéens et des étudiants du fait de son petit format et de son prix modique (aux alentours de 5€) - certains titres classiques, comme le Wilhem Tell de Friedrich Schiller, dépassent ainsi allègrement la barre des 5 millions d’exemplaires vendus. La ligne graphique actuelle a été établie en 2012 par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman. Elle utilise exclusivement le caractère DTL Documenta (1993) de Franck E. Blokland. Au sein de la collection, un code chromatique identifie les différentes séries : jaune (la plus représentée) pour les classiques en allemand, bleu pour les ouvrages didactiques, orange pour les éditions bilingues de classiques littéraires ou philosophiques, magenta pour les essais, rouge pour les ouvrages en V.O. (anglais, français, italien, latin, etc.) et vert pour les éditions commentées des classiques.
collection Universal Bibliothek, conception graphique par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman, Reclam Verlag, 2012.
Quelle stratégie d’image de marque l’éditeur semble-t-il adopter ici ? Expliquez.
La stratégie de marque mise en place par Reclam Verlag à travers la nouvelle ligne graphique de la collection Universal Bibliothek, semble être de vouloir se placer comme référence actuelle dans le livre classique de poche.
En effet, graphiquement, tout est fait pour créer un principe de collection très fort qui surpasse la singularisation des titres. Ce principe graphique va donc engager la posture d’autorité de la maison d’édition et de la collection comme un gage de qualité plutôt que l’intérêt que le livre seul pourrait évoquer au lecteur.
Chaque couverture est construite sur le même modèle composé de ces quatre éléments. Le fond est en aplat coloré vif d’une des cinq teintes précises selon le genre auquel le titre appartient. Au centre en haut, se tient un encart blanc qui s’adapte à la taille du titre et du nom de l’auteur qui y est placé en fer à gauche. Une barre noire sépare le bas de l’encart et le reste du fond. Le même caractère est utilisé pour toutes les informations écrites de la couverture, le DTL Documenta, toujours en noir.
Les seuls éléments pouvant déroger à ce cadre sont les éventuelles images ajoutées pour certains titres. Ce sont les seuls éléments graphiques qui apportent un peu de singularité. Cependant, ces images ne vont jamais réellement perturber le principe de collection, car leur place est définie ce qui permet de garder un certain systématisme. Les photos sont placées en dessous du nom de l’auteur dans le bas de l’encart blanc et les autres types d’éléments graphiques comme les dessins sont placés dans le coin inférieur droit de la couverture, sur l’aplat du fond.
Un autre élément qui bouscule légèrement ce système n’est autre que le code couleur pour distinguer les branches de la collection UB. Ainsi, depuis la dernière refonte de 2012, un besoin de distinction entre les types de livres publiés au sein de la UB s’est remarqué. Cette collection existant depuis 1867, la quantité de titres parus est colossale. L’arrivée en 2009 de titre de non-fiction a notamment été le déclencheur de cette initiative. Ainsi, ce code couleur guide les lecteurs pour mieux s’y retrouver. Cinq teintes en plus du jaune déjà présent ont été choisies pour représenter ces séries. Cela permet de rapidement voir à quelle branche appartient à un titre tout en gardant les autres marqueurs forts de la collection et donc de garder ce fonctionnement en ensemble.
De ce fait, cette rigidité visuelle met en avant l’appartenance de chaque titre dans la collection UB de Reclam Verlag et donc la sélection et l’image que la collection représente plutôt que le titre seul. Cela s’explique par le catalogue de cette collection majoritairement composé de classiques. Il n’y a pas besoin de spécialement faire transparaître l’univers spécifique du livre, car le choix de l’éditeur fait posture d’autorité et s’engage auprès du lecteur d’une qualité constante et sur des titres publiés sous cette collection sur lequel le lecteur peut se reposer.
Reclam Verlag avec la collection UB va même plus loin puisque cette collection est devenue tellement iconique pour leur maison d’édition que son principe graphique s’est développé jusqu’à devenir son identité graphique. Évidemment, le jaune, couleur principale de la collection UB depuis 1970 est devenu synonyme de la maison d’édition, une couleur justement choisie pour sa fraîcheur et son impact visuel fort et attirant dont la majorité de leur catalogue est recouvert, car c’est la couleur de la littérature en langue allemande. Le DTL Documenta en noir est aussi beaucoup utilisé dans la majorité des contextes censé représenté la maison d’édition, leur logo est un fond jaune avec Reclam en DTL Documenta... En outre, le favicon, c’est-à-dire, le logo représentant leur page web est une version simplifiée d’une couverture jaune de littérature en langue allemande de la collection UB.
Ces couvertures ont fait des livres de la UB de Reclam les ouvrages auxquels on pense quand on veut des livres de poche pratiques et accessibles sur lesquels on peut faire confiance autant lors d’un voyage que dans le cadre de ses études. Un véritable lien d’appartenance s’est créé entre la maison d’édition Reclam et les lecteurs de la UB qui ne vont donc pas toujours acheter le livre pour ce qu’il est en tant qu’objet unique, mais plutôt pour son insertion comme part de l’Universal Bibliothek.
Quel rôle le caractère typographique choisi par les deux graphistes joue-t-il dans un tel positionnement ?
Le DTL Documenta a été le caractère choisi lors du redesign de la collection UB en 2012. Ce caractère a été créé par Frank E. Blokland en 1986 et vient remplacer le caractère Stempel Garamond précédemment utilisé dans la ligne graphique à partir de 1969 initié par Alfred Finsterer puis gardé par Brigitte et Hans Peter Willberg. Le DTL Documenta est un caractère sans empattement ce qui fait historiquement plutôt référence à l’histoire du livre imprimé. Cela permet de mettre en avant le sérieux de la collection et donc le fait de vouloir se placer comme référence d’un genre qui appelle au sérieux de son contenus comme la littérature, les livres d’études et les essais publiés par Reclam Verlag avec Universal Bibliothek.
Néanmoins, cette dimension de rigueur et de sérieux exposé à travers un caractère typographique sans empattement était déjà présente avec l’utilisation du Stempel Garamond, celle-ci étant d’autant plus forte avec ce caractère qui utilise directement des formes typographiques du début de l’imprimerie. Ce qu’apporte le DTL Documenta, c’est une lisibilité hors pair notamment quand il s’agit d’imprimer du texte dans un petit corps. En effet, ce caractère à peu de contraste entre ses pleins et déliés et possède un aspect robuste ce qui lui confère une lecture beaucoup plus agréable comparée au Stempel Garamond. Cette composante est très importante compte tenue que la collection UB est une collection au format poche avec du texte en plus petit, mais aussi par sa posture d’accessibilité qui demande donc une grande lisibilité.
Enfin, le DTL Documenta est un caractère moderne qui évoque donc mieux la portée de référence actuelle que souhaite incarner la collection UB et les éditions Reclam. D’une part, le DTL Documenta, à la manière de UB à un lien fort avec la tradition, ses formes s’inspirent notamment de la tradition typographique danoise de la renaissance. Pourtant, comparé à d’autres caractères s’inspirant de cette tradition, le DTL Documenta ne reprend pas directement ces formes historiques pour laisser place à l’aspect robuste évoqué plus tôt. D’autre part, son design ayant été pensé pour une utilisation agréable autant analogique que numérique, ce caractère apparaît avec un aspect adapté à une utilisation actuel tout en conservant une part historique. La collection UB est elle aussi dans cette tension entre son histoire et les codes graphiques et éditoriales petit à petit mis en place et sa volonté d’être une collection actuelle et tournée vers son temps. Utilisé le DTL Documenta dans le renouvellement graphique de la UB fait donc complétement sens quant à sa posture de référence.
De quelle manière cette collection s’inscrit-elle dans une tradition assez typique de l’édition allemande en littérature et en sciences humaines au vingtième siècle ?
La collection UB s’inscrit dans une tradition de l’édition allemande du vingtième siècle qui se matérialise dans des collections de livres de poche où le principe de collection surpasse la singularisation des titres à travers la stratégie de marques des maisons d’édition. En effet, plusieurs collections de maisons d’édition allemande depuis le début du vingtième siècle veulent se placer comme référence du livre de poche classique et accessible. Les traitements graphiques de ces collections mettent plus en avant le principe de collection plutôt que chaque titre individuellement puisque ce sont les choix des maisons d’édition et leur posture d’autorité sur la qualité de leur publication qui est évoquée ainsi. Ces traitements graphiques rigides mais spécifiques à chaque collection vont alors représenter ces collections et créer un effet d’associations chez leur lectorat.
collection Insel Bücherei, Insel Verlag, 1912.
Par exemple, on peut penser à la collection Insel Bücherei de Insel Verlag. Cette collection crée en 1912 s’incarne à travers une utilisation d’un fond à motif différent pour chacun de ses titres. En plus de ce fond, un encart blanc où se trouve le titre et le nom de l’auteur est placé au milieu de la couverture. Ici, le principe de collection ressort aux dépens de la singularité des titres, car les motifs choisis pour chaque couverture sont faits au hasard et n’ont aucun but sémantique lié au livre. De ce fait, c’est plutôt le fait d’utiliser des motifs du même style graphique ainsi que la répétition des mêmes éléments d’informations qui permettent d’identifier la collection Insel Bücherei au premier coup d’œil.
collection edition suhrkampf, conception graphique par Willy Fleckhaus, Suhrkampf Verlag, 1963
Ces principes se retrouvent aussi dans le travail du graphiste Willy Fleckhaus pour plusieurs collections de l’éditeur Suhrkampf Verlag. Par exemple, la collection edition suhrkampf crée en 1963 est composé de titres aux couvertures en aplats colorés avec le même systématisme pour les informations comme le titre et le nom des auteurs et noir ou blanc selon le contraste et avec le même caractère. Chaque fond correspond à une des 48 teinte définis au préalable et est donné aléatoirement au livre publié. Cela donne donc une cohérence globale très forte avec une envie de collectionner les titres d’ES pour avoir cet effet d’arc-en-ciel créer par la collection. Bien que chaque livre soit sa couleur, c’est l’accumulation de ces livres et l’effet créer dans sa bibliothèque qui en font des livre automatiquement reconnaissable et vu comme une entité à part entière sous la collection ES.
D’ailleurs, il est intéressant de noter que l’encart présent dans la collection Insel Bücherei ainsi que l’utilisation d’aplats de couleurs vives d'edition suhrkampf sont des éléments que l’on retrouve dans le redesign de Cornelia Feyll et Friedrich Forssman pour la Universal Bibliothek de Reclam Verlag comme (peut-être) une évocation de ces collections très marquante de l'édition allemande.
7436 signes
Dutch Type Library | DTL Documenta
Friedrich Forssman on the new Reclam design (designmadeingermany.de)
Die Welt in Gelb (reclam.de)
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Mafia: retour à Lost Heaven
Après dix huit ans, c’est toujours le même plaisir de rejouer à ce jeu. Les graphismes ont certes un petit peu vieilli mais cela ne gâche en rien le jeu en lui-même. Au contraire, ça lui donne, je trouve, un charme certain rajoutant d’avantage de nostalgie.
Mais qu’en est-il de l’histoire ? C’est celle d’un chauffeur de taxi des années 30, Tommy Angelo, qui se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Par un malheureux concours de circonstance, celui-ci se retrouve contraint de rejoindre la Mafia s’il espère survivre quelques années de plus. S’ensuit un schéma plutôt classique de règlements de compte, de courses poursuites, de récupération d’argent en échange d’une protection de la famille et d’autres missions tout aussi passionnantes et riches en rebondissements. Ces missions, au nombre de vingt sont toutes fun à jouer, même si certaines d’entre elles peuvent paraitre assez longues, voire anodines. On pense notamment à l’une des toutes premières missions qui tout en donnant un côté assez réaliste au jeu peut s’avérer assez ennuyeuse et peu passionnante.
En plus de l’histoire en elle-même. Quelques éléments annexes sont présents à travers une « collection » de véhicules ayant existé dans les années 30. Le contenu est assez léger mais le plaisir est là quand même, les mécaniques de jeu rendant le tout plutôt agréable même si on ne peut que constater une certaine rigidité dans les actions du protagoniste, mais dont il est facile de ne pas tenir rigueur, à cause l’âge du jeu. En plus de tout cela, on a quelques aspects intéressants notamment en ce qui concerne le rapport aux autorités. En effet, il faut faire bien attention à ne pas effectuer d’action illégale (excès de vitesse, meurtre, accident de la route…) sous peine d’une simple amende, d’une arrestation ou encore d’une chasse à l’homme contre toutes les forces de police de la ville.
En plus du mode histoire, d’autres modes de jeu sont disponible. Le mode libre circulation tout d’abord qui permet d’explorer la ville librement avec les véhicules débloqués lors du mode histoire. On trouve aussi le mode ultra libre circulation qui permet de débloquer de nouveaux prototypes de véhicules grâce à diverses missions assez « spéciales ».
Pour ce qui de l’ambiance générale, la population de Lost Heaven est assez active, la musique est bonne même si elle ne m’a pas marqué plus que ça.
En somme, Mafia est un très bon jeu qui se laisse apprivoiser très facilement encore aujourd’hui, avec des personnages attachants, une histoire captivante et un gameplay assez varié. Un jeu à faire pour ceux n’ayant pas pu le faire lors de sa sortie.
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Une vie avant une autre
Imaginez simplement n’importe quel animal qui muerait. Il faut parfois assurément je crois savoir panser pour ses idées. Il y a plusieurs raisons à cela, parfois parce que ressentir est aussi penser avant les autres. Parfois parce qu’il ne nous resterait au contraire autre chose. Il y a quelques années j’avais une ami qui pendant une rupture m’avait compté ses méfaits. Bien que le pardon eu fait le même ouvrage que le temps, ses indications m’avaient en sommes toujours parus claires, commes ces panneau reflechessisant dans ses virages de campagnes. Une assurance dans la nuit, une rare certitude.
Je pense ne jamais chercher à avoir raison. Peut-être tout au plus a aider la pensée collective dont je ne souhaite jamais faire complètement partie. Beaucoup n’apprennent leur mort que bien trop tard et il seront encore plus rare a vouloir en subir le blâme avant que le sort ne s’apparaisse. Que faire alors si l’on se suffis, rien car la belle lit. Il faut je pense savoir aussi avoir son propre cran tant que l’air cordial nous anime. Bien heureux celui qui passera Trois en héros, si il est parmis nous les chances ne pourront nous quitter mais certaines rigidités existeront toujours, comme les panneaux reflechissants dans la nuit.
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Maniology - Holly Jolly Starter Kit
Hellow tout le monde! Aujourd’hui, je vous parle d’une marque que j’apprend à connaître depuis quelques mois et affectionne de plus en plus : Maniology!
Il s’agit d’une marque américaine de plaques et vernis à stamping connue anciennement sous le nom de Bundle Monster. La qualité des produits est excellente, le design des plaques original et les couleurs des vernis intéressantes. Depuis 2 mois je reçois la Mani X Me box, un abonnement mensuel dans lequel je reçois 2 plaques, 2 vernis à stamping et un article surprise. C’est une belle façon de grossir sa collection petit à petit et d’avoir une petite nouveauté avec laquelle nailarter tous les mois. J’ai particulièrement adoré la boite d’octobre avec laquelle j’ai confectionner les nailarts suivants :
Je trépigne déjà de recevoir ma boite de novembre qui devrait arriver vers le milieu du mois.
Il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commandé le Holly Jolly Starter Kit, une édition limitée sorti pour les fêtes et j’ai décidé de vous présenter le kit! Je désirais un stamper supplémentaire de la marque et je me suis dit que prendre un kit avec 2 plaques et 2 vernis allait en valoir la peine pour le shipping (le ship gratuit n’est pas dispo en dehors des USA). À ce moment, le Holly Jolly Kit venait juste de sortir et je me suis laissée tenter.
Comme déjà mentionné, le kit comprend 2 plaques, 2 vernis, un stamper transparent taille XL (le plus gros que je possède maintenant) et un scraper. Je trouve que les scrapers de Maniology manquent de rigidité et je ne pense pas l’utiliser, mais il reste sympathique. Une vieille carte bancaire, de membre ou carte-cadeau fait hyper bien le travail et leur taille est plus agréable à manipuler.
Le tampon, lui, je peux déjà dire même sans l’avoir encore essayé que je vais l’adorer. Sa taille, idéale pour stamper sur l’intégral des ongles (surtout le pouce), est agréable à avoir en main.
Sa transparence est parfaite et même si son silicone est moins tendre que le Ice cube stamper, il reste de bonne envergure et je sais que je n’aurai aucune difficulté à l’utiliser. Ce tampon est la raison principale de mon achat, mais le reste du kit ne déçoit pas non plus!
La boite comprend 2 vernis à stamping et le premier, Frosty, est carrément ma couleur favorite.
C’est un crème turquoise mi-foncé dont la teinte n’est pas du tout agressive et donne l’impression de vouloir tourner au vert-de-gris. Il va être idéal pour les nailarts d’hiver à venir.
L’autre vernis, Confetti, est un fuchsia bien flashy avec une petite dose de holo discret mais à l’effet hyper intéressant.
Le combo de couleurs est sympathique pour une boite au thème hivernal, mais ça reste pour moi des couleurs cool à utiliser tout au long de l’année. Rajouter ces 2 teintes dans ma collection de vernis à stamping a été la 2e raison de l’achat de ce kit!
Et avec tout ça, vient 2 plaques, M078 et M079. La première sur le thème de Noël et la seconde sur celui du Nouvel An.
Sans trop réfléchir, il me vient 2-3 idées de nailart avec ces plaques, alors vous allez sûrement recroiser ces motifs dans mon feed en décembre! Le kit m’a coûté 25$ USD pour une valeur initiale de 32. Un deal agréable pour l’ajout de quelques nouveautés de saison dans ma collection :)
Je vous laisse avec un petit nailart rapide réalisé avec le vernis Frosty et la plaque M022 que j’avais commandé en même temps que le kit. Ses motifs sont un peu plus de saison que ceux de Noël, je vais me garder les plaques du kit pour décembre :p Les deux autres vernis utilisés sont Music Box de ILNP et Marshmallow de Essie et j’ai rajouté un fini mat... parce que je suis obsédée par matifier mes vernis holo ces temps-ci XD
On reparle de Maniology avec la Mani X Me box de novembre? J’espère que vous avez aimé ce petit aperçu du Holly Jolly Starter Kit! Ce genre de boite est l’idéal pour un débutant du nailart qui n’est pas encore équipé. D’ailleurs, bientôt je vous fait un article sur les outils essentiels du nailart au stamping :)
À plus les cocos! xXx
#maniology#hollyjollystarterkit#hollyjolly#maniqc#qcblog#blogqc#starterk#stamping#stampingkit#stampingnailart#nailart#fallnailrt#manixmebox#onglesquebec#ongles#onglesdujour#vernisàongle#nailartaustamping
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5 détails qui rendent la Ferrari Portofino si spéciale
Plus rapide, plus confortable, plus fluide et plus efficace — la nouvelle Portofino de Ferrari n'a pas beaucoup changé dans le concept, mais c'est mieux que le California T en tout point. C'est la voiture la plus importante de Ferrari pour des raisons clés, à commencer par le flux de revenus, et c'est un indicateur évident comment la petite entreprise à Maranello (et peut-être son auditoire) a changé les 25 dernières années.
Les choses importantes sont toujours là, bien sûr: un rapport puissance-poids impressionnant, un rendement spécifique fou-élevé, l'aérodynamique étudiée, le design italien et le flair. Il ya de nouvelles pièces de technologie, aussi, mais ils ne sont pas toujours visibles à l'œil nu.
Affichage vidéo passager
Écrans d'affichage de diverses technologies sont partout dans les voitures ces jours-ci, et le plus souvent ils sont de la variété haptique-Touch. Le principe directeur pour les concepteurs automobiles semble être que les écrans plus grands sont mieux. La Portofino obtient également un, beaucoup plus grand que celui dans la voiture qu'il remplace, et il peut être divisé pour montrer deux vues différentes ou ensembles de données. Aussi dur que cela puisse être pour les geeks de la vieille école Ferrari à envelopper leurs esprits autour de Split Touch-screens et des cartes 3D, l'écran principal de Portofino n'est pas susceptible d'obtenir plus d'une mention de passage dans la revue de lecteur typique.
Ce qui apparaît plus avec force est un deuxième écran tactile, et quelque chose que nous n'avons pas vu ailleurs-un allongé, 8,8 pouces LCD directement devant le passager avant, caché au-dessus de la boîte à gants de Portofino dans l'espace où vous pourriez vous attendre une bande de garniture. Cet écran permet au passager d'afficher un ensemble de données distinct, à partir de compteurs de performance comme la vitesse de la route et RPM pour NAV invite à des choix de divertissement, indépendamment de ce qui est en face du pilote ou sur l'écran plus grand dans la pile centrale.
Veuillez cliquez ici pour en savoir plus sur le site concernant Autoardio BMW F20
Évents Fender
Les fentes, les lèvres ou les grumeaux en tôle Ferrari ne sont généralement pas des ornements simples, mais les évents ou les canaux pressés dans les ailes avant de Portofino font partie d'une solution aérodynamique particulièrement astucieuse et esthétiquement intéressante. Travaillant en conjonction avec un bord de port mince de chaque ensemble de phare, les évents fournissent un couple d'avantages significatifs.
En effet, le combo fente/évent réduit considérablement la traînée, parce qu'il vide l'air extra-turbulent qui tend à collecter autour des puits de roue d'une manière plus prévisible. Cet air s'écoule comme un «rideau d'air» plus dense des aérations de puits de roue vers l'arrière, près des flancs de la Portofino, selon les ingénieurs Ferrari. C'est l'un des plus grands contributeurs à une réduction de 6 pour cent de la traînée, par rapport à la Californie T.
Boîtiers Turbo en fonte
Les collecteurs d'échappement de la Portofino sont maintenant coulés en une seule pièce avec le boîtier Turbo, plutôt que soudés à partir de pièces séparées. C'est quoi le problème avec ça? Où commencer?
Oui, nous commençons à voir des collecteurs d'échappement qui sont jetés dans, plutôt que boulonnés à, la culasse, sur les voitures plus piétonnes que la Portofino, et nous avons vu un exemple plus rudimentaire de ce que Ferrari a fait avec son turbocompresseur V8S. Cela vient de Hyundai quand il a lancé son 2,0-litre turbo injection directe quatre dans la Sonate en 2010. Mais il est venu seulement après Hyundai (l'un des plus grands du monde, les plus doués fabricants) a passé des années à développer un procédé breveté pour fabriquer le collecteur monobloc/cas de turbine, puis a dû chercher longtemps et dur pour un fournisseur qui pourrait effectivement fabriquer Il. Et le casting unique de Hyundai est un collecteur plus conventionnel, de type fourche.
Sous-plateaux en aluminium
Underplateaux sur le fond des voitures de production ne sont rien de nouveau, et ils ont coulait vers le bas d'une certaine façon à certaines des voitures les moins chères que vous pouvez acheter. Pourtant, même dans les voitures chères avec de vastes sous-plateaux, ces dispositifs de limitation de traînée ont tendance à être moulé à partir de plastique ou un composite léger. Les sous-plateaux de la Portofino sont estampillés d'aluminium et attachés avec des boulons plutôt que des attaches de type Dzus ou autre chose.
Ils ne sont pas conçus comme des plaques de dérapage géant, mais ils ont probablement ajouter une certaine protection dans ce contexte. Les sous-plateaux en aluminium de Portofino fournissent effectivement le cadrage structurel que le plastique ne pouvait pas. Cela permettait aux ingénieurs Ferrari d'enlever la masse ailleurs dans le cadre de la Portofino avec des extrusions ou des moulages plus légers. En bref, les plus lourds sous-plateaux en aluminium ont été cruciaux pour alléger le cadre de la Portofino 70 livres par rapport à la Californie T, tout en offrant une augmentation de 35 pour cent de la rigidité en torsion statique.
Cadres de siège en magnésium
Nous avons vu le magnésium dans les applications de l'automobile d'après-guerre depuis au moins les années 1950, des roues de course aux cas de boîte-pont dans la basse et puissante Volkswagen Beetle. Alliages de magnésium ont fait un peu de retour à travers les années 2000, grâce en partie à des avances de fabrication et généralement dans les voitures haut de gamme via une accolade ici ou un cas là-bas. Pourtant, avec de rares exceptions (comme le coléoptère), il ya généralement une façon moins coûteuse de le faire.
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bottes de printemps
Nous sommes arrivés à l’enclos, j’ai trouvé ma place dans un corral, jeter mon sac poubelle, et a attendu pour la course pour commencer. Le d'allen iverson deux versions, porté par deux des plus grands noms dans le jeu, bryant et lebron, voir la couleur pourpre et vert [respectivement] utilisé plus une base de teinte blanche.inspired par l'anatomie humaine, la première chaussure de cette collection est ce qui en fait retour temps pour les festivités d'octobre.Alors, comment Sports Marathon veulent peser sur le débat. s’ avère une bouteille plastique capuchon était coincé dans Bottes De Marque Soldes.d’abord, clarifions certains termes. Tout ceci étant dit, je pense que comme l’hiver fait place au printemps, ces chaussures vont voir beaucoup moins d’utilisation sur mes courses en raison de leur poids et de rigidité. J’ai eu cou-emballage des problèmes dans le passé avec appartements comme les bottes boots femme en raison de l’étroitesse de la toebox, mais le silence vert monter mon pied comme un gant - pas de cloques comme j’ai eu avec le T6 Racer, pas même un seul point chaud. L'image de marque de ransom des caractéristiques telles qu'un logo en creux sur le talon latérale extérieure, et imprimé sur le insole. Les tailles vont de uk6 uk11, au prix de 140 Site De Chaussure Pas Cher. Le modèle insta pump fury, dans son 20e anniversaire, est réuni avec le vin des détaillants de luxe ethos inspiré sur le modèle éclectique. Vraiment, vous devez le faire. Le t-shirt noir fait un retour attendu avec le Botte De Neige Femme En Ligne coloris gris marl que la nouvelle addition. Si rien d’autre, de regarder mon Marathon Disney 2010 vidéo et photo vous-même derrière la caméra - n’importe qui peut le faire, et que je crois vraiment. L’avant pied- et la mi-pied-grève gaits étaient probablement plus fréquent lorsque l’homme a couru pieds nus ou en chaussures minimal, et peuvent protéger les pieds et les membres inférieurs à partir de certaines des blessures liées à l’impact connu par un pourcentage élevé de coureurs. Le Silence vert a déjà gagné lui-même une place importante dans ma chaussure de course rotation, et je vais certainement porter dans ma prochaine course (soit un 4-miler ou un 5K). Cette silhouette est également livré dans une version tweed avec feutre de laine du fournisseur toscane lanificio bigagli et un noir vibram outsole. Poursuivant son esthétique vintage est la langue éponge ouverte avec bottes vintage marque sur l'étiquette de tonguel.
www.botteshiver.com/
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Reynolds propose des roues légères avec profil de 25 mm
Pour compléter sa collection route, Reynolds lance les Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB et les AR 25 DB. Une gamme de roues légères avec un profil de 25 mm. Pour affronter les pentes, Reynolds propose une gamme complète de roues légères avec profil de 25 mm, déclinées en 3 versions, les Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB et les AR 25 DB. Comme à son habitude la marque américaine utilise un profil identique de 25 mm, le D2 optimisé pour des pneus de 28 mm de section, mais des composites et des moyeux différents. Les modèles haut de gamme des roues légères Reynolds, Black Label 25 Pro DB, les Black Label 25 Expert DB, adoptent ainsi le composite C6 alors quel les AR 25 DB sont sur du C3, un composite tout aussi résistant mais plus lourd. Ces roues permettent d'obtenir un bon compromis aéro-rigidité-poids. Crédit reynolds Au top les roues sont équipés de moyeux Reynolds/I9 Torch Road, le second modèle exploite des moyeux Reynolds/Ringle Super Bubba X Road et en entrée de gamme on a des moyeux Reynolds/Ringle Ringle SRX Road. Enfin le rayonnage est en 20 av/24 ar rayons sur le haut de gamme et passe ensuite à 24 av/24 ar sur les deux autres modèles. Fiche technique roues Reynolds Black Label 25 Pro DB Les Black Label 25 Pro DB comptent parmi les roues les plus légères du moment. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR6 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/I9 Torch Road - Rayonnage : 20 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 251 g - Prix : 2 360 € environ Fiche technique roues Reynolds Black Label 25 Expert DB Les Black Label 25 expert DB présentent un bon rapport qualité prix. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR6 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/Ringle Super Bubba X Road - Rayonnage : 24 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 286 g - Prix : 1 950 € environ Fiche technique roues Reynolds AR 25 DB L'entrée de gamme est constituée par les AR 25DB. Un produit plus accessible mais plu slourd. Crédit Reynolds - Jante : en carbone CR3 TL - Hauteur : 25 mm - Largeur : 21 mm interne, 30 mm externe - Caractéristiques : jante en carbone pour tubeless optimisée pour des section de 28 mm, fixation du disque par Centerlock, moyeux Reynolds/Ringle Ringle SRX Road - Rayonnage : 24 rayons avant et 24 arrière - Roulements : annulaires acier - Corps de cassette : HG11, XDR, N3W, 12° engagement, 3 cliquets - Poids : 1 432 g - Prix : 1 485 € environ Contact : Reynolds, Axoreo Read the full article
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La crème du design du packaging mondial a été dévoilée le 30 avril 2018 pour The Dieline Awards.
Sélection et décryptage de ces emballages qui touchent aux émotions en décuplant l’expérience d’utilisation.
Repenser la perception des cartes à jouer, c’est le défi que s’est lancé Seasons Playing Cards.
Pour la 2ème édition du "National Playing Cards Collection Day", les cartes jouent la finesse du quatre-feuilles, ce motif ornemental qui a représenté l'art manuel dans la révolution pré-industrielle et s'est finalement développé dans un symbole pour le luxe. Une conception novatrice permet à l’utilisateur d’ouvrir la boite d’un seul geste grâce au fourreau qui maintient la friction sur les bords et la rigidité de l’ensemble.
Innovation technique et d’impression sont aussi de la partie car l’ensemble a été imprimé en un seul passage pour permettre au projet de se parer d’une dorure à chaud tout en bénéficiant d’économies d’échelle grâce à un savant calcul de raccords au niveau du design. La dorure épouse ainsi parfaitement le papier perlescent de NEENAH® pour offrir un spectaculaire packaging miroitant. Cette parure sophistiquée permet de donner à l'étui de cartes une valeur historique et offre aux amateurs une précieuse expérience de l'art du jeu.
Autre style et nouvelle prouesse avec ODE, la gamme d’huiles haut de gamme venues de Grèce.
Conçus comme une ode à la poésie, enivrant et charnel, le packaging nous transporte dans un voyage de senteurs et de couleurs.
Le logo pour la gamme d'ODE a été conçu avec un changement constant de l'interlettrage comme les périodes différentes que nous trouvons dans la poésie ou les mesures d'une chanson. Traité comme une œuvre d’art, le design du packaging s’ancre autour d'un point commun que l’on retrouve dans chaque tableau, le cadre.
Design de parfum, graphisme d’œuvre d’art, Ode repense avec maestria les codes de l’huile pour sublimer la cuisine.
Ambiance nordique avec, le Cube, de la Scandinavian Airlines System, pour augmenter l’expérience du repas dans les airs.
L'inspiration du Cube vient de l'héritage scandinave et de la nature, influencé par les paysages nordiques. L'extérieur du Cube est d’un blanc apaisant avec des illustrations des montagnes norvégiennes, de la côte danoise et des forêts suédoises.
Quand le Cube est ouvert, le thème scandinave continue à se dérouler. Les couches indépendantes sont révélées avec en premier lieu la carte du menu. La conception du Cube est vraiment unique, inspirée par la culture à emporter. L'ouvrir c’est comme déballer un cadeau. Son ergonomie offre un gain d’espace, permettant au passager de continuer à lire ou de regarder un film pendant le vol. Les condiments, emballés séparément, donnent également la liberté de personnaliser son repas. Une merveille qui devrait inciter les autres compagnies à repenser l’expérience des repas servis à bord sur le modèle du ���consumer centric”.
Laetitia Masini pour provoke experience, source : The dieline awards 2018
Follow us 👉 https://www.instagram.com/provoke_experience/👈
#Packaging#Packaging Design#pack#product design#luxe#food#freshfood#consumer experience#consumercentric#veille#management#strategy#dielineawards#seasonplayingcards#ode#sas#casserlescodes
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Tenue Yoga Soldes
Mais uniquement les familles qui ne les nourrissent pas, ne les logent pas, ne les chauffent pas, etc. L'utilisation d'un matériau plus léger ici réduit la rigidité tout en conservant une certaine durabilité dans seulement la partie la plus remarquable de la mesh. jordan basket homme introduit le Badrock dans le milieu de l'année Athlitech Ballon Soldes civile 2011. Dîner, invités, dress code. À première vue, vous pourriez prendre pour un simple mise à jour couleur chemin de leur Chaussure neutre existant, le Rockridge. D'abord nike air basketball, la Michael s'impose ensuite comme un soulier de tous les jours dans les années d'après-guerre où la rareté des moyens de locomotion, ajouté aux pénuries, imposent de se déplacer la plupart du temps à pied, complète Hervé Saporis, directeur commercial et marketing de la PME familiale. C'est un succès qui repose sur un malentendu. iRF supplémentaire: Dans certains courriels de développement MT110, vous avez mentionné le 110 était le meilleur Chaussure que vous avez jamais porté. Cette femme acheter nike air jordan, mère de quatre enfants et consultante chez PwC Corporate Finance, était déjà entrée au capital de l'entreprise fondée en 1973 par les frères Guy et Yvon Rautureau. La dernière mouture dédiée à Super Mario a Vêtements Fitness Homme été personnalisée de deux manières. Soyez moyens égoÏstes, moins laches et les hommes politiques le seront aussi, ils ne sont que le reflet de la société. Au XVIIe siècle, Nicolas Poussin les peignait exactement comme cela. Présentée comme 'confortable et super stable», ce trois-flèche amorti Chaussure avec Dynamic Fascia bande de Inov-8 est un entraîneur de route quotidienne raisonnablement léger. Je ai aussi eu un bon succès avec l'ajout d'un soufflet étanche sommet ces Chaussures pour une course à travers nike hare de shin-profonde powder. Ils plébiscitent également les achats de livres, autre outil privilégié de transmission et de partage. Résultat: trois modèles (derbys en veau velours beurre frais, mocassins bicolores en veau velours gris et sable, bottines lacées en veau mélèze) auxquels le label apporte une touche preppy, dans l'esprit des Hamptons de la côte américaine. Pour Mika - ainsi que pour ma première collection masculine, j'ai dessiné des modèles en pensant à la scène. Respect à toutes ces familles qui peuvent jordan retro 2015 Athlitech Ballon Soldes vivre un enfant en le nourrissant, le logeant et l'habillant pour moins de 3 euros par jour. www.fr-yoga.com/yoga/tenue-yoga
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Le genre et l’habit. Figures du transvestisme féminin sous l’Ancien Régime Nicole Pellegrin
Du langage français bizarre hermaphrodite, De quel genre te faire, équivoque maudite, Ou maudit ? car sans peine aux rimeurs hasardeux, L'usage encor, je crois, laisse le choix des deux. (Boileau, Satires, 1705, XII, vers 1-3)
Travestir [...]. Se déguiser en prenant d'autres habits. Il étoit sévèrement défendu par la Loy de Moyse de se travestir, de prendre l'habit d'un autre sexe. À Caresme-Prenant on se travestit pour aller courir le bal sans être connu. Les espions sont obligez souvent de se travestir pour entrer dans une place, pour traverser un camp ennemi [...] se dit figurément en choses morales, pour dire Déguiser ses mœurs, sa pensée. (Furetière, Dictionnaire universel, 1690)
1Les mots sont équivoques, qui essaient de donner voix (une voie ?), à celles et ceux d'entre nous qui, refusant les oppositions binaires du masculin/féminin, vivent et pensent autrement le monde et leur appartenance à un sexe. Cet « autrement » est lui-même un piège puisqu'il s'affronte à un référent qui ferait autorité et qui est ici l'hétérosexualité, mais il permet de jeter le doute sur la soi-disant « nature » des stéréotypes. L'équivoque – un substantif féminin, n'en déplaise à Boileau ! –, peut doter de significations doubles, mais aussi triples, voire plus encore, tous les mots (que ce langage soit verbal ou vestimentaire, collectif ou individuel), mots qui, aujourd'hui comme hier, structurent et légitiment tout système de valeurs, mots qui le font jouer et le dépassent1. Interroger ces paroles et leurs dialectes est sans doute le meilleur des moyens pour s'affranchir de la rigidité des catégorisations sexuelles modernes et rendre compte de pratiques plurielles, prétendument hors normes mais qui ont une histoire2.
2Pour cela le flou (angoisse et/ou plaisir) que génère l'adoption des habits de l'autre sexe, doit devenir un objet d'étude, fondé sur la recension comparative et la réflexion théorique. Le vêtement, qu'il soit costume ou habit, est le premier des langages et informe (donne forme et révèle) toutes les relations sociales3. Parce que le transvestisme4, dans un monde régi par la hiérarchisation des sexes, est un tabou et un fantasme, parce que surtout c'est une expérience exceptionnelle (socialement périphérique et symboliquement omniprésente), les divers usages qu'il implique, ont un enjeu politique que, faute de mieux5, quelques exemples français voudraient ici illustrer.
3D'un Ancien Régime à l'autre, de la culture des apparences6 aux codes informulés des modes dites unisexes, du patriarcat à l'égalité proclamée des femmes et des hommes, de la tolérance condescendante à l'homophobie violente ou latente, les formes et les significations du transvestisme féminin n'ont cessé d'évoluer et de se recomposer sans jamais cesser d'intriguer. Énigmatiques manipulations d'habitus(habits et habitudes confondus) qu'il faut décrire avant de les pouvoir comprendre. Commencer donc par une « collection soigneuse de parcelles d'actes »7 et l'examen successif de la force des interdits, de la multiplicité de pratiques contradictoires et de l'ambivalence de la subversion vestimentaire.
Respecter l'interdit ou les tabous du vêtir masculin
4C'est une banalité de dire que dans les sociétés façonnées par la religion chrétienne, la référence à Dieu et à un au-delà surnaturel fournit un outillage mental qui conditionne toutes les consciences individuelles et façonne l'ensemble des représentations collectives. Il est plus rare de lire dans les usages vestimentaires anciens et jusque dans ceux de notre temps, le poids des prescriptions bibliques8. Pourtant l'interdit religieux de l'inversion des habillements sous-tend et soutient toutes les formes de la division sexuelle qu'elle soit celle des apparences, des rôles, des fonctions ou des fantasmes.
5Le Deutéronome (22-5) est formel : « une femme ne portera pas un costume masculin, et un homme ne mettra pas un vêtement de femme ; quiconque agit ainsi est en abomination à Yahvé ton Dieu ». Il n'est sans doute pas anodin que Dieu ici, par la bouche de Moïse, s'adresse d'abord aux femmes, comme si pour elles une telle faute était à la fois plus probable et plus désirable. Lié intimement à la chair qu'il recouvre, le vêtement est dans la Bible le signe et la garantie de la distinction des corps sexués. Il définit l'autonomie des genres mais il peut plus encore – et c'est la lecture qu'en font les apôtres et les pères de l'Église – signifier des rapports de pouvoir. Le voilement peut bien être un geste de consécration et d'oblation (et la nudité avoir des implications pénitentielles ou maléfiques9), il déclare, au moins dans les assemblées, la sujétion des femmes et leur différence. « Si donc une femme ne met pas de voile, alors qu'elle se coupe les cheveux ! » dit avec ironie saint Paul dans la Première Épître aux Corinthiens (11, v. 6). La nécessité des signes distinctifs est pour lui intangible et s'il prescrit à l'homme de ne pas se couvrir la tête (et de garder ses cheveux courts), « c'est parce qu'il est l'image et le reflet de Dieu ; quant à la femme, elle est le reflet de l'homme » (v. 7).
6Les subtilités de ces textes (et de quelques autres) ont fait l'objet de commentaires infinis10 dès l'Antiquité tardive, mais c'est au pied de la lettre qu'ils sont compris au bas Moyen Âge et aux Temps modernes. Néanmoins s'ils sont réutilisés tels quels dans toutes les condamnations de la virilisation des femmes, ils s'accompagnent d'arguments théoriques d'ordre social et moral qui en accroissent le poids et en révèlent peut-être la contestation latente dans la pratique. Claude Noirot, par exemple, dans son Origine des masques, paru en 1609 à Langres, souligne le caractère sacrilège du transvestisme, mais aussi les risques de subversion politique et de destruction morale que sa pratique pourrait entraîner, et cela selon un ordre du discours qui, en recourant à l'autorité conjointe des philosophes et des pères de l'Église, semble ne plus donner la prééminence à l'interdit religieux.
7« 12. La nature a distingué l'homme de la femme ; la nature aussi qui, par ses lois salutaires, nous instruit à la décence et honnêteté digne d'un cœur viril, veut que cette différence soit gardée ; nature l'a introduit, le Créateur la confirme qui ne veult point l'homme être efféminé du corps, ni d'habits ni de faits, ni de paroles. [...] 16. [...] À plus forte (sic) donc est-il prohibé à l'homme de s'abaisser sous l'habit féminin, se souiller d'un vêtement externe, se manifester féminin, cinaede, infâme ; ou à la femme masquarader sous le parement viril, brelander sous l'accoutrement de l'homme, pour être telle folie contre le droit naturel, par le témoignage de Platon, droit divin et sanctions des anciens Pères qui appellent telles mommeries monstruosæ impuritatis signa, et execrandissimum nefas. »11. Bien que l'accent soit mis sur l'effémination masculine plus que sur la virilisation féminine, ce discours réitère avec violence la condamnation mosaïque de toutes les formes de transvestisme. Dans sa diatribe de tous les déguisements (y compris ceux de Carnaval), Noirot rappelle que toute transformation de notre apparence humaine est défiguration de l'œuvre divine. La gravité d'une telle atteinte est si grande que beaucoup d'auteurs du premier Ancien Régime se contentent d'ailleurs d'affirmer comme une évidence : « Quant à l'habit viril, il est totallement prohibé aux femmes de droict divin & civil. Femme ne le peult attempter, qu'elle ne ait perdu honte & vergongne, a laquelle peu serviront nos presentes remonstrances »12.
8Les femmes vêtues en hommes, comme celles d'ailleurs qui se fardent, concourent aux œuvres de Satan en détruisant l'ordre du monde voulu par Dieu. Pire encore, il semble bien qu'une partie de la société lettrée soit restée longtemps convaincue que la fin des temps sera préparée par la généralisation de telles pratiques. Un bourgeois parisien en 1446, reprenant les prophéties d'un clerc, affirmait déjà que l'Antéchrist « sera né de par le diable, en temps de toutes guerres, et que tous jeunes gens seront déguisés d'habit, tant femmes que hommes, tant par orgueil comme par luxure »13. La « sauvagerie », au temps des grandes découvertes, s'exprime d'ailleurs volontiers, aux yeux d'Européens non avertis, sous forme d'habillements sexuellement indifférenciés ou qui paraissent tels : les vêtements également amples des femmes et des hommes d'Amérinde et d'Orient enfreignent ainsi la loi divine qui « a nommé cet usage une chose abominable devant Dieu, au vingt-deuxième chapitre du Deuteronome »14. Et lorsque les voyageurs surprennent en Perse des porteuses de larges pantalons bouffants analogues à ceux de leurs compagnons, l'horreur est à son comble, au moins chez les auteurs du XVIIe siècle français (les réformistes au XIXe y verront au contraire une solution aux embarras du costume féminin). Cet exotisme est doublement impie : les femmes y peuvent enfourcher leurs montures comme les hommes et c'est pourquoi, dans les sérails, elles « ont des voies de contenter mutuellement leurs passions », ce qui rend particulièrement menaçante leur équivoque féminité15. Une féminité voilée, au propre comme au figuré, qui cache une dangereuse virilité latente.
9Les échafaudages maladroits auxquels ont dû recourir les défenseurs de Jeanne d'Arc (et d'autres porteuses d'habits masculins16) tout au long des temps modernes, rappellent mieux encore la longue durée de croyances liées au sacrilège d'une dénaturation par le vêtement. L'attrait méconnu et fort ancien de l'héroïne lorraine dans l'imaginaire féminin s'explique aussi sans doute par la radicalité de sa garde-robe de guerrier17. Sans revenir sur la place de plus en plus grande prise dans le procès de la Pucelle par ce qui fut le quatrième chef d'accusation18, il est bon de se souvenir qu'elle fut convaincue de transgresser « la loi divine, la sainte écriture et les ordonnances canoniques » en se vêtant en homme. Aussi les auteurs de sa réhabilitation comme beaucoup d'autres théologiens (Gerson, Richer, Barry19, etc.), doivent-ils argumenter sur la légitimité de son accoutrement (risques d'un viol, exemples antérieurs de saintes ermites et de femmes assiégées, volonté divine) et recourir à l'arbitraire tout puissant de Dieu, capable de confier le salut de la France aux soins d'un être qui est vil (une femme) et, qui plus est, a choisi de se vêtir durablement d'un habit usurpé (seconde vilenie). Ce malaise survit dans les œuvres de thuriféraires aussi divers que Christine de Pisan, Antoine Dufour ou François Vinchant20, il donne aussi beaucoup de sel aux différentes représentations plastiques de Jeanne d'Arc en combattante.
10L'enjuponnage et la coupe de cheveux des statues saint-sulpiciennes qui la représentent méritent d'être rééxaminés avec attention sur le long terme : ces traits sont en partie le fruit d'une quête nouvelle de vérisme historique (les tenues de parade des guerriers eux-mêmes), ils sont surtout l'expression d'une pudibonderie qui refuse aux femmes les insignes vestimentaires de la virilité et l'exhibition, même cuirassée, de leurs jambes (on y reviendra). Au XVIe siècle le graveur qui illustre l'ouvrage de Thevet pare Jeanne d'Arc (il n'en montre que le buste) d'une longue chevelure, celle des jeunes filles vierges, et ajoute deux esquisses de mamelons à sa cuirasse. Image littérale, si l'on peut dire, d'une monstruosité qui redouble le texte : « Dieu fait grandes choses par moyens fresles. Il n'y a celuy qui ne scache que Dieu choisit les choses viles, humbles et abjectes, pour s'en servir à confondre & dompter ce qui semble plus fort & puissant. Et ainsi par la conférence des escritures trouvons avoir esté pratiqué & observé qu'un sexe féminin, fragile & imbécile a maintesfois esté présenté pour secourir un royaume exposé à la fureur des ennemis [...]. Poinct sur lequel les Angloys fonderent la condamnation de la pucelle. [...] seulement luy fut objecté que contre les Loix et coustumes elle avoit vestu l'habillement d'homme. Mais à ce poinct je respond en un mot, que là où la divine vertu veult operer, sont quant et quant requis les moyens disposez à l'execution de la fin : & puisque par le vouloir de Dieu ceste pucelle, rendue virile & militaire faisoit actes militaires, il n'estoit aussi indecent qu'elle print les habits militaires »21. Comme la Rosaura de La Vie est un songe, Jeanne d'Arc pourrait dire :
monstruo de una especie y otra, Entre galas de mujer armas de varon me adornan 22
11Mais sa mission divine, preuve d'une exceptionnelle dilection, la lave tant bien que mal de sa monstruosité, alors que le péché subsiste pour toutes celles que de plus prosaïques tâches obligent à prendre l'habit viril. Quand les dictionnaires de cas de conscience ouvrent une rubrique « habit », ils évoquent obligatoirement le transvestisme féminin : preuve de la réalité de ce type de faute, preuve aussi d'un pardon nécessaire mais possible pour ce qui est cependant, dans l'absolu, un péché mortel.
12L'abbé Pontas est clair quand il fournit l'exemple d'une voyageuse « habillée en paysan » pour se rendre de Strasbourg à Paris en temps de guerre. Il n'y a « point de péché en cela [...], car quoiqu'il soit très défendu de changer les habits de son sexe, on le peut cependant dans le cas d'une juste nécessité ; celle qui est pour les femmes celle de mettre leur honneur à couvert du danger où elles pourraient tomber en portant l'habit de leur sexe ; ou lorsqu'elles n'ont point d'autre habit pour se couvrir, ou lorsqu'il s'agit de sauver leur liberté ou leur vie, ou celle de leur prochain. Voyez saint Thomas, 2, 2, q. 169, a2 »23. Pour les confesseurs d'Ancien Régime et leurs descendants (le clergé de l'entre-deux-guerres24) seul un danger de mort (ou son équivalent au féminin : la perte de « l'honneur » par le viol ou le dénudement) peut autoriser la transgression majeure que représente l'adoption du vêtement de l'autre. La référence conclusive à la Somme Théologique de saint Thomas d'Aquin rappelle qu'il y a péché mortel à « user d'habit viril quand on est une femme », mais l'absence de la citation elle-même (contrairement aux habitudes de Pontas) semble alléger la gravité de la condamnation et donner tout son poids à une résolution bienveillante du cas de conscience. Néanmoins il faut noter que cet accommodement avec le Ciel n'est admissible que s'il y a risque vital pour la femme ou son entourage. Aussi dans cette logique le gommage visible de la différence des sexes ne saurait être que temporaire et contraint. En cas contraire il est signe de malheur ou de folie25. Ce point est important. Il explique la violence des condamnations symboliques du transvestisme, la relative mansuétude des punitions effectives26 et le renversement des valeurs qu'esquissent au début du XIXe siècle des dispositions policières qui n'utiliseront plus de justification religieuse mais qui restent toujours en vigueur aujourd'hui.
13La force de l'interdit qui pèse sur le transvestisme, la spécificité de cette pratique quand elle est le fait des femmes, se mesurent peut-être mieux dans l'imagerie du monde à l'envers que dans les anathèmes de l'Église catholique. Le montreraient aussi d'autres formes d'expressivité « populaire », c'est-à-dire commune, mais pas toujours issue du peuple à proprement parler, comme les injures adressées aux femmes de/du pouvoir. Ce répertoire mériterait d'être relu. De nos actuelles apostrophes de « garçon manqué », « camionneur » ou « jules », aux formulations anciennes de « virago », « amazone », « hommasse », « jean-femme », l'allure masculine, réelle ou supposée, veut blesser celles qui sont ainsi interpellées pour avoir enfreint leur devoir de soumission aux règles masculines dominantes : féministes et sportives de tous les temps et de tous lieux, écrivaines abolitionnistes aux États-unis, méthodistes pro-jacobines d'Angleterre, reines et courtisanes des royaumes d'Angleterre, Russie, France, etc27. L'invective vestimentaire n'est jamais loin, et quand elle s'exprime par des allusions à la culotte masculine, sa connotation d'immoralité est extrême et fait rire (si l'on peut dire) ... aux larmes (!). Sait-on toujours que les femmes mariées étaient interdites non seulement de culottes de dessus – emblèmes essentiels de la masculinité – mais qu'elles l'étaient aussi de celles de dessous, et cela jusqu'à une date récente : milieu du XIXe siècle pour les plus fortunées, début de ce siècle pour certaines campagnardes28 ?
14Des témoignages de toutes sortes en font foi, et notamment les tableaux qui, aux XVIIe-XIXe siècles, ont nom L'Air, Les Bonheurs de l'escarpolette, Danger de porter des crinolines, etc. Un journaliste du Charivari en 1899 s'exclame encore : « Autrefois le vent mettait à nu les charmes les plus secrets. Aujourd'hui il met aux yeux de tous de véritables expositions de blanc et de dentelles »29. Le scandale du transvestisme ne prend toute sa force qu'au regard d'usages vestimentaires qui redoublent et renforcent (en découlent-ils ?) les interdits scripturaires : ce n'est que depuis un peu plus d'un siècle que les femmes occidentales ont cessé d'être au sens littéral du terme des sans-culottes (les hommes l'ont été pendant une bonne partie du Moyen Âge30). Jusqu'alors, et à quelques exceptions près (les caleçons réellement portés par Catherine de Médicis, la poétesse Louise Labé et certaines autres grandes « dames galantes » du XVIe siècle31 !), les porteuses de cottes ne pouvaient revendiquer que dans l'imaginaire (leur propre imagination ? l'imagerie produite par des hommes ?), un vêtement non ouvert. Encore ne le portent-elles que très rarement sur les œuvres figuratives qui subsistent.
15Gravures et œuvres sculptées sont nombreuses qui montrent l'ancienneté et la popularité de La dispute de la culotte où deux époux se disputent l'emblème de l'autorité masculine. Leurs variantes sont nombreuses, du XVe (miséricordes de la cathédrale de Rouen) au XIXe siècle (images d'Épinal du Monde à l'envers), mais il est curieux de constater qu'il faut attendre les derniers états de ces gravures pour voir une femme effectivement vêtue d'un pantalon d'homme32. Auparavant cette pièce, dotée assez comiquement de volumes marqués comme si, partie pour le tout, elle était un personnage à part entière, est au cœur de la scène. Les deux protagonistes tentent de s'en emparer mais la femme ne la porte pas, même quand elle est affublée d'une arme à feu ou d'un tricorne. L'interdit semble si fort, que même pour faire rire des viragos et les mettre en garde (elles et/ou leurs maris ?), les plasticiens ont eu scrupule à les masculiniser visuellement autrement que par ce qui nous paraît des détails33.
16Sur ces images, les hommes « faibles » ne sont pas davantage rhabillés avec les vêtements de leurs compagnes : au pire ils portent la coiffe quand ils filent ou bercent un bébé ! Mais leur position assise alors que « la Femme au mousquet » se tient debout, est signe d'une infériorisation radicale de l'homme-femme devant la femme-homme. Les démonstrations vestimentaires du monde à l'envers soulignent ainsi en creux l'inégalité des deux sexes et l'impossibilité à rendre visuellement d'autres types de relations. Dans « un monde qui va droit », on pourrait comprendre que les femmes veuillent porter la culotte, mais qu'à l'inverse un homme puisse vouloir prendre les habits de l'autre genre est une incongruité si improbable qu'un des plus célèbres travestis du XVIIe siècle, de surcroît tonsuré et hétérosexuel, l'abbé de Choisy, s'entendra dire : « N'avez vous point honte de porter un pareil habillement et de faire la femme, puisque vous êtes assez heureux de ne l'être pas ». Dans ce monde-là l'habillement en fille fut longtemps, ne l'oublions pas, une punition infamante pour les hommes couards ou, plus récemment, un déguisement burlesque pour temps de carnaval34 !
17La perception asymétrique du transvestisme n'est pas un fait réservé à l'Ancien Régime et sa longue durée s'explique par le maintien d'une stricte hiérarchisation des sexes et des vêtures et par les certitudes qui accompagnent la supériorité masculine : un état aussi enviable et les insignes vestimentaires qui en font l'exhibition ne peuvent qu'être désirés par celles qui en sont privées ! Preneuses de culottes et/ou de pseudonymes virils en ont elles-aussi été convaincues jusqu'à une date récente, tout comme celles qui se contentèrent d'adopter seulement un ou deux accessoires jugés masculins. Des détails de modes (une redingote boutonnée, des souliers plats, deux montres) suffisent aux écrivains de la fin du XVIIIe siècle pour parler d'une dangereuse masculinisation des femmes et affirmer, comme le polygraphe Mercier, que « plus une femme ressemblera à un homme, plus elle perdra à coup sûr »35.
18L'Église elle-même, tout en proclamant le caractère sacrilège du transvestisme au féminin, avait compris ce désir de promotion par le vêtement masculin qui caractérise toutes les périodes et tous les milieux où les femmes ont pu sporadiquement se faire entendre avec quelque efficacité (époque de la Fronde, années prérévolutionnaires, fin du XIXe siècle, etc). Ainsi au milieu du XVIIesiècle, certains écrivains catholiques reconnurent quelque grandeur à celles qui prirent, quand leurs raisons étaient légitimes, tout ou partie de l'habillement interdit. C'est alors que fut inventée l'appellation d'« amazones chrétiennes » pour justifier ces « femmes fortes » d'un type nouveau : Jeanne d'Arc mais aussi les plus pieuses des combattantes de l'âge baroque et classique, qu'elles aient ou non pris les armes, qu'elles aient traversé les mers ou/et fondé des couvents et des ordres nouveaux36. En effet le terme d'amazone eut alors de multiples usages métaphoriques et servit à désigner toutes sortes de femmes courageuses et pas seulement la célèbre madame de Saint-Baslemont37.
19Preuve du maintien, malgré le poids du tabou, d'une fascination persistante38, preuve aussi de l'existence concrète de femmes habillées en hommes dès l'Ancien Régime et plus tôt encore.
Passer pour un homme ou les plaisirs de l'habit masculin
20Le transvestisme est une réalité que les textes normatifs laissent soupçonner mais ne permettent ni de mesurer ni de comprendre. Faute de textes non répressifs et de documents autobiographiques (rares avant « la libération sexuelle », la chirurgie réparatrice et les revendications transgenres), il est difficile d'élucider les raisons d'une décision que tout rend condamnable et périlleuse : interdits, coût financier et spécificités physiologiques. Il faut se contenter momentanément d'informations disparates, et les comparer aux données infiniment plus nombreuses recueillies dans d'autres aires géographiques que la France39. Il faut aussi commencer par préciser les réalités concrètes, « genrées » et socialement catégorisées, des vestiaires anciens.
21Plusieurs traits caractérisent le costume féminin, c'est-à-dire un vêtement codifié (inscrit dans la coutume) que les particularités innombrables de l'âge, du statut, de la fortune, de la géographie, n'arrivent pas à modifier dans ses principes. Non seulement – comme il a déjà été dit – ce costume est « ouvert » (trait qu'il partage avec d'autres vêtements fétichisés hérités du passé comme les robes de justice et d'église, et de nos jours les produits de la haute-couture40), mais l'accessibilité du corps féminin qu'il autorise n'est pas le seul signe de la faiblesse permanente du sexe... faible. Elle est propre aux parures vite soulevées, celles des femmes, celles aussi des petits enfants, filles comme garçons, ces derniers ne faisant leur « prise de culotte » que vers l'âge de raison et cela jusqu'au début de ce siècle41. La pénétrabilité des tenues féminines s'accompagne d'une autre marque infantilisante de fragilité : l'absence d'attaches solides et le recours systématique à l'épinglage et, accessoirement, au laçage, comme modes de fixation de presque toutes les pièces vestimentaires.
22L'absence de boutons, qui a longtemps caractérisé les habillements féminins populaires (et ceux des femmes amish aujourd'hui), n'est pas un mince d��tail : le recours aux épingles explique nombre de rituels amoureux et magiques, mais surtout il fragilise un sexe et accroît d'autant l'assurance de l'autre. Grâce à leurs boutons, les hommes n'ont pas besoin de contraindre leurs mouvements ni de veiller à se rajuster sans cesse. Le pionnier de l'histoire des mentalités, Lucien Febvre, ne s'y est pas trompé en opposant la civilisation du drapé et celle du coupé-cousu même s'il n'en a pas mesuré toutes les conséquences pour la part féminine des sociétés occidentales : à l'intérieur du monde du cousu, une coupure trop oubliée oppose deux types d'ajustements qui redoublent la dichotomie sexuelle42. Les boutonnages des redingotes et des vestes portées par quelques « amazones » de la fin du XVIIIe (aristocrates à la promenade ou à la chasse, activistes féministes de fiction ou de chair comme Théroigne de Méricourt) firent sensation : certains y virent une curiosité érotique43, la plupart une menace de virilisation et donc d'usurpation. Parlant au nom des « dames », un pamphlet antiféministe du 4 mars 1789 propose d'enlever aux femmes l'exercice des tâches domestiques car « nous sommes en possession de porter, ainsi que ces Messieurs, des redingotes, des chapeaux, & des souliers plats, nous demandons aussi qu'il soit permis à celles d'entre nous qui auront la jambe bien faite, & qui ne seroient pas chargées d'embonpoint, de porter des culottes & des gillets (sic), sur-tout à la campagne »44. Partie pour le tout, le bouton, surtout s'il est de culotte, suffit à dire la masculinité occidentale. Un phallus de plus ?
23Le rêve de transvestisme, qu'il soit ou non le produit d'imaginaires masculins, qu'il fasse rire ou qu'il fascine, qu'il vise une modification vestimentaire de détail ou une réforme complète, est une manière de reconnaître une supériorité : la liberté que donnent des habits allégés, solidaires du corps et aptes aux activités de plein air. Le costume féminin est ouvert et fragile, il est aussi fort lourd et si embarrassant qu'il peut entraîner dans la mort celles que le hasard jette, ainsi vêtues, dans l'eau.
24Les récits de noyades (songeons à la Virginie de Bernardin de Saint-Pierre) le racontent de façon cruelle. Dans un conte drolatique du XVIe siècle il suffit à un mari d'assoiffer la mule de son épouse et de diriger vers une rivière monture et cavalière, pour que celle-ci, « surprise de peur, empeschée d'accoustrements » se noie45. Ces embarras « d'estoffes & de merceries » et autres « fatras & d'habits & de parures » sont doublement pernicieux : dangereux et coûteux, ils peuvent servir à justifier l'exclusion des femmes des affaires publiques. Un père jésuite, mêlant cause et conséquence, démontre que « la femme [...] porte un trop grand fardeau pour aller viste en besongne » et que, « comme un arbre sauvage qui n'est point esmondé, ce sont ces habits excessifs, qui luy occupent l'esprit et le corps, [...] qu'elle ne peut presque se remuer là-dedans : dont elle n'a ny moyen ny loisir de beaucoup entreprendre. Ce qui la rend forclose du maniment des affaires de dehors, & contrainte de garder la maison »46. La description est bien sûr celle des vêtures, particulièrement surchargées des femmes fortunées du temps d'Henri IV, mais jusqu'aux lourdes « tapisseries » des robes 1900, la mode fait réapparaître régulièrement ce modèle : ses contraintes, accrues par le port généralisé du corset, concernent toutes les classes de la société47.
25Le caractère proprement mortifère du costume féminin (il est dénoncé comme tel par quelques médecins dès le XVIIIe siècle) fournit, semble-t'il, une des raisons majeures (mais non suffisante) du transvestisme féminin : la commodité relativement48 plus grande des vêtements d'hommes pour qui veut se mouvoir sans perdre agilité et... dignité. D'autres facteurs d'ordre pratique doivent être mis en valeur, que George Sand fait découvrir et en partie comprendre lorsqu'elle explique pourquoi elle dut mener par deux fois une « vie de gamin » et comment elle fit ainsi l'expérience sociale de la différence des sexes49.
26L'impécuniosité de la jeune Berrichonne quand elle débarque à Paris à l'hiver 1830-1831 est le premier facteur qu'elle met en avant : sa garde-robe de femme, fragile et coûteuse, s'use trop vite sur le pavé de la capitale et, ne pouvant la remplacer (mais elle a les moyens de se faire faire une tenue masculine, ce que ne peuvent se permettre toutes les candidates au transvestisme), elle adopte redingote, pantalon, gilet, chapeau, cravate et bottes. La commodité de cette panoplie est invoquée en second lieu (« solide sur le trottoir, je voltigeais d'un bout de Paris à l'autre ») et l'exposé de cet argument laisse percer un plaisir physique. Mais c'est subrepticement qu'elle reconnaît sa jubilation, là où l'érotisme de tissus et de coupes autres redouble les jouissances de la transgression sociale50. Il est frappant en effet que le récit du changement d'habit soit suivi de longues considérations sur ce que représente cette performance (au sens premier de réussite comme au sens de mise en scène d'un geste esthétique). La fierté s'y mêle à une étrange volonté de banaliser sa prouesse. Sand affirme que « pour ne pas être remarquée en homme, il faut avoir déjà l'habitude de ne pas se faire remarquer en femme ». On ne passerait donc pour un homme quand on est femme que lorsqu'on a les qualités morales pour le faire et notamment de la modestie. Comme si l'impersonator ne voulait pas être taxée d'imposture et d'exhibitionnisme, deux reproches présents dans toutes les dénonciations adressées aux transvesties51.
27Minimisant volontairement, par prudence ou par coquetterie, le caractère scandaleux de son geste, George Sand tient d'ailleurs à souligner la brièveté de son adoption d'habits masculins (« un temps très passager et très accidentel, bien qu'on ait dit que j'avais passé plusieurs années ainsi »). Les plaisirs qu'autorise son « déguisement » ne sont invoqués qu'au terme de ce plaidoyer et par la réminiscence des salles closes de la vie littéraire parisienne : restaurants, salons et théâtre. Alors seulement sont décrites les satisfactions d'un incognito insoupçonné et les joies des multiples quiproquos qu'il suscite. Plus subtilement court dans cette reconstruction raisonnée (comme dans toute autobiographie), le regret sous-jacent d'une intégrité perdue, ici proprement androgyne, celle que lui offrit, au temps de l'enfance, un « travestissement » garçonnier, et qu'elle avait décrite dans un autre passage de l'Histoire de ma vie.
28Malgré là aussi des légitimations a posteriori (souci d'hygiène et excentricité de son précepteur, modèle donné par la fille d'un voisin), le rappel des premières années fait état du bonheur de galoper en garçon, libre dans ses habits. Mais il importe de noter que ce premier épisode de transvestisme, tout comme celui de l'âge adulte, n'a été possible que grâce aux femmes de la famille, femmes fortes s'il en est : la grand'mère, puis la mère. La première a laissé faire, en mémoire du fils perdu ; la seconde a suggéré un modèle de comportement qui avait été le sien quand, jeune mariée, elle allait au théâtre avec sa sœur et leurs maris. Les femmes de la famille Dupin font la preuve de traditions de transvestisme au féminin, que la médicalisation-martialisation propre à l'époque révolutionnaire, a certes encouragées, mais qui étaient assez vivaces pour autoriser, dans un monde de nouveau réfractaire à la virilisation des femmes, un spectaculaire passage à l'acte : fruit de la nécessité même pour Sand mais aussi sans doute d'un goût personnel dont œuvres et vie offrent d'autres exemples sans l'avouer toujours52.
29Est-il possible d'étendre à toutes les transvesties d'Ancien Régime, les conclusions d'un récit bâti par une intellectuelle d'exception et vivant au XIXe siècle ? Les exemples disponibles semblent le permettre, et ils sont parfois plus explicites que ce que dit l'auteure de Gabriel. Le transvestisme féminin n'a pas que des motivations circonstancielles et/ou matérielles et s'apparente ainsi, plus qu'on ne le croit, au projet identitaire des « travestis » au masculin. Car si des tactiques de camouflage ou de survie expliquent des habillages temporaires, des stratégies plus complexes sont à l'œuvre dans l'adoption définitive d'un costume masculin et notamment de l'uniforme militaire.
30Les tacticiennes du déguisement masculin ont peut-être été nombreuses, mais c'est accidentellement qu'on les découvre hors des œuvres de fiction53. Une relation de voyage de 1728 raconte que face à la menace d'une attaque de corsaires, les passagères d'une traversée transatlantique « s'habillèrent en hommes [...] pour augmenter le nombre de l'équipage ». Dès le XVIIe siècle (mais la littérature en fournit des exemples bien plus anciens), les voyageurs étrangers qui visitent la France s'étonnent, comme Locatelli en 1664, de rencontrer sur les routes, une cavalière avec chausses et « vêtement divisé », des « religieuses bottées », une princesse en livrée de laquais, tandis que d'autres détestent être trompés par « a genteel stripling » (en fait ce « tout jeune homme de bonne famille » est une femme déguisée en militaire, selon Thicknesse en 1777). Il en est cependant qui s'enchantent de ces faux cavaliers dont le charme, comme dans les pièces de Shakespeare, les trouble en les inquiétant (Rigby en 1789, Milran qui vêt sa fille en garçon quand ils voyagent ensemble)54. La documentation judiciaire (manuscrite et imprimée) ressuscite aussi ces voyageuses dont la masculinisation vestimentaire reste occasionnelle, mais rend leurs autres fautes, vols ou débauches, plus lourdes55. Une information criminelle du présidial de Poitiers en 1736 met ainsi en scène une personne « habillée en homme, en habit noir, une bourse à cheveux et une espée au costé » qu'un aubergiste et sa servante (sans doute prostituée) reconnaissent comme « La Berry ». En compagnie d'un(e) ami(e), ces jeunes femmes frappent les esprits par leur langage peu châtié et leur assurance qui accroissent le soupçon de n'être pas « bon compaignon », mais ne nous livrent pas les raisons de leur déguisement. Les documents fournis par les mémorialistes sont peut-être plus clairs.
31Ainsi Robert Challe rapporte les amours du dauphin, fils de Louis XIV, et d'une fille de cabaret qui, bien qu'exilée par le roi, revenait « une infinité de fois sous différentes figures pour voir son amant, tantôt en marchand, tantôt en religieux, tantôt en courrier, jusque là qu'elle s'est déguisée en garde du corps [...]. Elle était extrêmement grande pour une femme, d'une taille bien remplie, et d'une démarche hardie, ce qui faisait que l'habit d'homme lui seyait parfaitement ; outre cela, elle était très bien à cheval, et courait la poste aussi bien qu'un postillon ». Par delà l'anecdote, le commentaire louangeur du chroniqueur souligne une des raisons du transvestisme (le désir amoureux), mais il insiste aussi sur les aptitudes, physiques et morales, qui peuvent en faciliter la réalisation sans toutefois en épuiser le caractère prodigieux56. Le cas de Jeanne Baré est sur ce point exemplaire, puisque servante (et peut-être maîtresse) d'un des naturalistes de l'expédition de Bougainville, elle réussit à cacher son identité féminine jusqu'à l'arrivée de l'Étoile à Tahiti, l'île de Cythère, le 28 mai 1768. « M. de Commerson étoit descendu à terre avec Baré qui le suivoit dans toutes ses herborisations, portoit armes, provisions de bouche, cahiers de plantes avec un courage et une force qui lui avoient mérité de notre botaniste le nom de sa bête de somme. À peine le domestique est-il sur le rivage que les Cythériens l'entourent, crient que c'est une femme et veulent lui bien faire les honneurs de l'isle. Il fallut que l'officier de garde vint le dégager ».
32L'histoire est édifiante à plus d'un titre. Les Tahitiens, moins inhibés par l'identité que créent en Occident les apparences costumières du genre, surent faire preuve de plus de perspicacité que les marins européens ; malgré les soupçons de quelques-uns et l'effrayante promiscuité des navires anciens, Jeanne Baré avait su berner ses compatriotes, et cela pour deux raisons au moins. Elle savait trimer comme un vrai valet les seins étroitement bandés, mais surtout elle appartenait à une société, celle d'Ancien Régime, qui croyait en la coïncidence de l'être et du paraître et affirmait que « l'habit fait le moine », « la femme se reconnaît à sa cotte » et « le chapeau commande la coiffe ». Interrogée par Bougainville, Jeanne Baré sut d'ailleurs toucher ce dernier en lui confiant les raisons – les plus avouables ? – de son embarquement : « née en Bourgogne et orpheline, la perte d'un procès l'avoit réduite dans la misère, [...] elle avoit pris le parti de déguiser son sexe [...], au reste, elle savoit en s'embarquant qu'il étoit question de faire le tour du monde et que ce voyage avoit piqué sa curiosité ». Bougainville avoue lui-même son admiration et demande l'indulgence de la Cour pour cette « sage » personne de 25 ans, qui n'est « ni laide ni jolie ». Contrairement à Commerson ignominieusement débarqué avant la fin de la circumnavigation, Baré fit, si l'on peut dire, une bonne fin : mariée à un officier en garnison à l'île de France, elle bénéficia sur ses vieux jours d'une pension royale de 200 livres57. Sans doute que, comme le « chevalier » Baltazar et les centaines de femmes-soldats qui se sont enrôlées dans les armées européennes dès l'Ancien Régime, « elle se figuroit qu'un puissant sujet d'amour, d'intérêt ou de gloire l'avoit obligée à ce déguisement » et pouvait la justifier aux yeux de tous comme à ses propres yeux58.
33L'amour, la quête d'un gagne-pain et le goût, peut-être accessoire, de l'aventure font les bonnes soldates. Plus que leur nombre, à jamais inconnaissable mais dont de nombreuses études montre(ro)nt l'importance59, la capacité de ces transvesties à assumer des fonctions et des rôles d'hommes émerveille durablement. Les femmes peuvent tout, les pires misogynes l'ont pleinement démontré, et les historiennes de l'Ancien régime n'ont pas de mal à le prouver malgré le poids d'interdits multiples y compris dans le champ économique : les voyageurs ont souvent rencontré des tireuses de charrues, de bacs ou de soufflets de forge60. Mais il y a loin de ces activités professionnelles nées du besoin, à la décision de passer durablement pour un homme et d'y réussir. Importe davantage que la nécessité (sporadique mais fréquente) du camouflage, la reconnaissance de l'autre en soi, ce soi véritable refusé par les attributions données à la naissance mais intimement vécu et reconnu et que facilitent parfois (et parfois seulement) des traits physiques. Sans doute faut-il relire avec plus d'attention certains épisodes occultés par la plupart des récits et bien sûr par les plaidoyers des intéressées : que penser en effet des accusations de viol dont plusieurs seraient les auteures ? Reconnue « médicalement » incapable d'un tel crime, la Vendéenne Renée Bordereau dite Langevin est innocentée, tout comme la républicaine Thérèse Figueur et quelques autres soldates de France et d'ailleurs61. Ne peut-on imaginer cependant que certaines d'entre elles ont effectivement tenté de réaliser leur vraie « nature », celle de femmes amoureuses des femmes et ne pouvant encore le dire (le faire ?) qu'en habit d'homme ? L'expression d'un autre « genre »62 ?
34S'habiller en homme quand on est femme sous l'Ancien Régime, est encore moins qu'aujourd'hui un acte anodin : cette décision sacrilège ne relève pas du déguisement, elle est sans doute de l'ordre d'une trans-figuration proprement méta-physique.
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