#rien ? Réfléchis bien. Il vous manque sûrement quelque chose
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lolochaponnay · 20 days ago
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La maîtresse dit aux élèves : - Les enfants, aujourd'hui nous allons parler de ce qui vous manque à la maison, pour avoir une vie plus agréable! - Il nous manque une voiture, dit Benoît. - Oui c'est vrai, une voiture c'est important, dit la maîtresse. - Il nous manque un ordinateur, dit Jérôme. - Je comprends, répond la maîtresse. Cela devient un besoin, aujourd'hui. - Il nous manque un congélateur, dit Simon. - Cela aussi est indispensable, confirme la maîtresse. Mais, dis-moi, Toto. Tu n'as rien dit. Que vous manque-t-il à la maison ? - Ben, rien, m'dame! - Comment ça, rien ? Réfléchis bien. Il vous manque sûrement quelque chose, non ? - Ben, non, m'dame. Il ne nous manque rien du tout! - J'aimerais comprendre, Toto. Comment peux-tu être aussi sûr qu'il ne vous manque rien ? - Ben, le mois dernier, ma sœur a ramené un arabe à la maison. Alors mon père a dit : " Putain, il ne nous manquait plus que ça !"
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sammyjomcl · 4 years ago
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose... mais là j'avoue que l'épisode 11 m'a un peu frustrée vu que ça commençait bien... Nath en uniforme... enfin! Et hop, episode fini. J'en voulais plus! Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même... je vous partage un petit texte écrit sur mon téléphone en une petite heure donc désolée si jamais vous trouvez des petites coquilles malgré mes relectures! Cette petite histoire suit directement la fin de l'épisode. C'est plutôt coquinou, y a pas de rapport décrit mais on reste dans le roleplay avec Nath en uniforme. C'est pas grand chose mais ça reste un moment de couple comme j'aimerais en voir souvent sur le jeu.
Je le rajouterai aussi sur le forum sur mon topic d'histoires, qu'il faudra que je clôture un jour d'ailleurs...
Bonne lecture à celles qui auront le courage de se lancer à suivre ce petit texte! A LIRE QUE SI VOUS AVEZ FAIT L'ÉPISODE 11.
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J'ai presque envie de m'endormir mais mon envie de plus prend le dessus. Je suis toujours blottie, nue, contre mon bel inspecteur de police après un moment de passion bien mérité. Enfin nous avons pu nous retrouver. Ses doigts jouent doucement sur ma peau, dans de lentes caresses aériennes et rien que ces petits gestes menacent de me faire frissonner. Je me retiens de soupirer de satisfaction et tourne la tête pour voir observer mon Apollon. Mes yeux rencontrent les siens et je note qu'il a un sourire amusé aux lèvres.
-Je n'ai pas le souvenir d'avoir raconté de blagues pendant notre... "interrogatoire". Qu'est ce qui vous fait sourire ainsi, inspecteur?
Il se met franchement à rire et je jubile de le voir détendu, visiblement heureux et surtout, dans mes bras.
-Ma chère Su, quand je t'ai passé les menottes, je n'imaginais pas que tu te serais totalement prise au jeu. Je t'ai trouvée particulièrement excitée... et excitante. C'est vraiment l'uniforme qui te fait cet effet-là ?
Je fais la moue quelques secondes avant d'y réfléchir. Je me redresse et mes yeux se perdent sur son corps. Je ne peux m'empêcher de rire doucement à mon tour en remarquant qu'il porte encore la chemise de son uniforme, ouverte complètement sur son torse... et rien d'autre.
-Hum... je n'y ai jamais pensé sérieusement mais l'uniforme rend super bien... ou plutôt il te va terriblement bien et ça me fait craquer. Après si tu veux essayer de louer d'autres uniformes... pour qu'on compare...
-Je suis déjà content que mon uniforme n'ait pas été abîmé. J'ai cru que les boutons de la chemise allaient lâcher sous tes ongles!
-Peut-être la prochaine fois...
Je lui dis ça en me mordant la lèvre et ses yeux pétillent, si bien que je sens qu'on va rentabiliser cet uniforme pendant encore un petit moment. Mais j'ai envie de lui parler un peu aussi...
-J'avais surtout besoin de te retrouver, Nath. Ne pas se voir à cause du boulot, je comprends. On ne peut rien y faire. Mais ça fait un moment qu'on ne fait que se croiser et l'inquiétude de te voir partir pour une mission dangereuse... tout ça me fait vraiment apprécier chaque seconde ensemble et je veux en profiter à fond.
Il n'y a que de la compréhension et de l'affection  dans ses yeux dorés. 
-On a encore toute la soirée et la nuit juste pour nous. Et... je sais que j'aurai pas mal de travail encore certains jours à venir mais je vais aussi faire ce que je peux pour avoir un peu de repos. Peut-être même des vacances...
-Oh j'adorerais qu'on programme quelque chose !
-Si ça te dit on peut continuer à en parler dans la cuisine. J'ai préparé des petites choses qu'on peut cuisiner à deux.
Je dois avouer que l'idée de cuisiner à deux puis de me remplir un peu le ventre me séduit complètement.
-Je ne peux pas te résister quand tu me parles comme ça... d'ailleurs... tu remets ton uniforme?
-...
-Je l'amènerai chez le pressing demain, promis!
Il secoue la tête alors qu'il explose de rire. Il s'extirpe du lit et me regarde droit dans les yeux alors qu'il remet chaque vêtement doucement. Je ne rate pas une miette du spectacle, le tissu glissant sur sa peau, moulant ses muscles... Il a bien raison, l'uniforme me fait de l'effet mais son charme naturel reste ma plus grande faiblesse.
-Et toi ma chérie, tu devrais aussi t'habiller. Te mettre en uniforme de travail peut-être ?
-Euh... je n'ai pas d'uniforme si ce n'est un tablier.
-C'est déjà pas mal non? Ça ne te dit pas de jouer le jeu?
Son petit sourire en coin en dit long.
-Tu veux dire... le tablier et... c'est tout?
-Tu as besoin d'un tablier de toute façon, on va en cuisine...
Il soutient mon regard avec un petit air de défi mais je vois bien que l'idée lui plaît beaucoup. Hum... nue sous le tablier? Après tout... pourquoi pas... 
-A vos ordres inspecteur!
Il s'attendait sûrement à ce que j'oppose de la résistance. Je me lève et me dirige vers la cuisine, son regard m'accompagnant sur tout le trajet. J'attrape un tablier et j'allais l'attacher quand je sens ses mains se saisir des ficelles afin de le faire lui-même. Ses doigts effleurent délibérément ma peau et j'adore ça.
Je ne vais pas me mentir, le tablier ne couvre pas grand chose et je suis du coup presque nue dans la cuisine, sous le regard de braise de mon beau blond qui a l'air satisfait de son plan. Je ne vais cependant pas me plaindre, c'est très... stimulant.
-Alors, qu'est-ce qu'on cuisine?
Il a du mal à détourner ses yeux de moi mais il finit par sortir différents petits plats et je suis épatée en voyant ce que j'ai sous les yeux.
-Tu as fais de la pâte à pizza et tu as préparé de la sauce ? Oh tu as même préparé de la garniture... on va se faire une superbe pizza!
- C'est l'idée...
Je voudrais presque prendre une photo de mon officier qui cuisine comme un pro. Il étale avec dextérité la pâte et en peu de temps elle prend forme, prête à être garnie. 
On prend peu de temps pour cuisiner en général et là je trouve ça super qu'il ait pris sur son temps de repos pour préparer un bon repas, d'autant que c'est super mignon de voir qu'il n'a jamais oublié son affection pour la cuisine italienne. J'ai cependant l'impression qu'il passe plus de temps à me regarder qu'à penser à la pizza. Je ne peux pas lui en vouloir, d'autant que le voir en uniforme dans la cuisine est une grande source de distraction. Mais chaque chose en son temps.
Blanche vient se frotter contre les jambes de son maître. Il est vrai que nous l'avons un peu oubliée depuis un petit moment.
-Ma Blanche... je vais te donner à manger pendant que Su finit de préparer la pizza.
Il me jette un petit regard alors que je m'attelle à finir de déposer la garniture sur ce qui va devenir une bonne pizza faite avec amour. Une fois au four, je sors de la cuisine et retrouve mon cher et tendre en train de caresser Blanche qui mange son repas.
-Ta petite princesse aux poils longs te réclame souvent tu sais.
-Elle me manque aussi. Savoir mes amours à la maison pendant que je m'occupe de délinquants, parfois ça me donne juste envie de leur sauter à la gorge pour qu'ils avouent vite fait et que je puisse rentrer vous retrouver... malheureusement, ce n'est pas si simple.
Il se lève et s'approche de moi. L'ambiance légère qui règne dans l'appartement depuis que je suis rentrée devient un peu plus sérieuse. Il pose son front contre le mien et passe une main dans mes cheveux.
-Je voudrais être là. Tout le temps. Pour te soutenir quand tu as du boulot. Pour t'emmener au restaurant. Pour me poser au Cosy Bear juste pour te voir t'activer dans tous les sens. Pour passer une soirée à rien faire. Ou même pour essayer une série d'uniformes et répondre à tes désirs.
-Je sais.
-Quand je suis sur le terrain ou même au poste... je me donne à 100%. Parce que je sais que ça en vaut la peine, de se battre pour que la société soit un peu plus sûre. Alors je fonce. Et je sais que quand mon travail est bien fait, je peux laisser tout ça derrière moi et rentrer te retrouver. Je sais que ce boulot me prend trop de temps. Mais tu es ce que j'ai de plus précieux. Je suis fier de ce qu'on a, de ce que nous sommes devenus. Et je suis vraiment désolé de te causer du souci, Su... je me doute que ça doit aussi t'affecter dans ton travail.
-Nath... Ne sois pas désolé. Je suis la première ravie que tu aies trouvé ta voie. On savait tous les deux que ça ne serait pas facile tous les jours. Tu aimes ton travail et tu le fais bien. Du moment que tu me reviens... Mais plus j'y réfléchis... plus je pense que jamais je pourrai être totalement sereine en te voyant partir. Il faut juste que j'aprenne à vivre avec cette angoisse pour la gérer et ne pas la laisser me pourrir.
Il embrasse mon front puis descend sur chacune de mes joues jusqu'à couvrir mon visage de baisers. Il glisse jusqu'à mon oreille...
-Dis-moi ce qu'il te faut pour que ce soit plus supportable. N'hésite jamais à me parler même si ce n'est pas facile. Je peux tout entendre venant de toi. Je sais qu'on a des exemples peu encourageants sous les yeux... rien que quand je vois Éric et comment son couple a tourné...
Il me serre fort contre lui et je l'étreins à mon tour.
-Je refuse que cela nous arrive. Je sais qu'on ne maîtrise pas tout et que les choses évoluent de façon étrange mais j'ai passé bien assez de temps loin de toi. Je suis prêt à te menotter au lit pour te garder près de moi...
-Hum inspecteur, ne seriez-vous pas en train d'abuser de votre autorité ?
Je sens que cette discussion nous a fait du bien et que je suis plus légère. Les mains de mon cher inspecteur se promènent dans mon dos et descendent de plus en plus alors qu'il plonge ses lèvres dans mon cou. J'aurais pu rire devant la situation précédente : lui en uniforme et moi nue sous mon tablier, en train de parler sérieusement. Mais au final, on a laissé tomber nos barrières, notre stress du quotidien et là on peut juste profiter.
-Nath... il faudrait peut-être surveiller la pizza  non? Ça commence à sentir super bon...
Il desserre son étreinte légèrement et soupire.
-J'imagine qu'il vaut mieux éviter de faire cramer l'appartement...
-Oui et reprendre des forces c'est pas plus mal. Parce qu'après je compte bien utiliser les menottes sur toi.
-Tu vas utiliser mes menottes contre moi? C'est la honte pour un flic de se faire avoir de cette façon...
Je me mets sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille...
-Je te promets de bien les utiliser, tu n'auras pas à regretter et peut-être même que tu en redemanderas...
Je me dirige vers le four pour en extraire la pizza et l'amener à table. Nath me dévore des yeux et je vois bien que ma proposition lui donne envie de remettre le repas à plus tard. Je ne me démonte pas et fais le service. Il finit par me rejoindre à table et je dois me retenir de glousser comme une lycéenne. Le reste de la soirée s'annonce excellent et finit de tourner la page sur ces jours d'anxiété.
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ro-rollercoasterab · 5 years ago
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Lettre à maman
Maman, à toutes ces choses que je ne te dirai sûrement jamais et que je regretterai certainement.
Premièrement, je t'aime, malgré tes doutes. Je t'aime parce que tu es celle qui m'a mise au monde, et quel beau cadeau qu'est la vie ! Je t'aime parce que tu m'as porté mais tu m'as aussi éduquée, j'estime même avoir reçu une bonne éducation de ta part et de celle de papa. Je t'aime parce que nous avons ce lien fort mère - fille, je ne pourrais jamais l'ignorer. Je t'aime parce que c'est comme ça, il n'y a pas forcément d'explications à l'amour.
On a beaucoup partagé toutes les 2, notamment quand mamie était encore vivante. On avait nos moments à nous 2 dans la voiture où on se parlait, on avait nos moments à nous 3 avec mamie où on rigolait et où on se faisait plaisir avec de bonnes pâtisseries. Nous étions si proches, tu étais ma maman à moi, je voulais tout le temps te suivre et passer mes samedis chez mamie avec toi, parfois Laëtitia. En y repensant, j'ai envie de pleurer parce que ces moments étaient parfaits à mes yeux d'enfant, aimants mais aussi parce qu'ils remontent à si loin... Et ça me peine de voir toutes ces années qui viennent de s'écouler et où l'éloignement s'est creusé de plus en plus profond... Ça me fait si mal de voir que tout ce bel amour maternel s'est aussi rempli de jalousie, d'incompréhensions, de jugements, de méchanceté, de silences, de non-dits, de différences, de préférences....
Je crois que notre relation a commencé à dégringoler lorsque mamie est partie... Nous n'avions plus nos samedis à nous et donc plus vraiment de moments pour pouvoir discuter, à part parfois aux courses, que d'ailleurs j'adorais faire avec toi, j'adorais t'accompagner, partager ce moment avec ma maman... Mamie est partie, tu t'es renfermée sur toi-même, moi aussi, on n'a jamais été une famille qui se confiait les uns aux autres, c'est d'ailleurs à cause de ça qu'on en est là aujourd'hui... Tout le monde a toujours gardé ce qu'il ressentait pour soi, on avait jamais le droit de pleurer, on devait toujours être forts face aux épreuves de la vie, toujours se taire face aux choses négatives, encaisser, avancer... Chacun d'entre nous a souffert du décès de mamie en silence. Vous m'avez annoncé son décès lorsque je suis rentrée de vacances, je me souviens même l'avoir ressenti, je savais que vous alliez m'annoncer cette terrible nouvelle... Vous me l'avez annoncé et je suis partie pleurer dans ma chambre, seule, en silence, plutôt que de me réfugier dans vos bras. Tu as perdu mamie, une partie de toi est morte à ce moment là. Quelques années après, tu as perdu papy, une deuxième partie de toi s'est envolée... Tu as cru que tu avais perdu toute ta famille, tu as tellement été rongée par ces 2 pertes que tu as oublié de voir ce qu'il te restait : tes 2 frères et la famille que tu as construite avec ton homme et tes enfants...
Durant ma jeunesse, je ne sais pour quelle raison, tu n'as pas voulu me soutenir dans ma perte de poids. Le docteur disait "elle doit maigrir" à chaque fois qu'on allait le voir, ce qui d'ailleurs était très douloureux pour moi en tant qu'adolescente en construction, déjà qu'on me critiquait à l'école parce que j'étais en surpoids... Vous ne l'avez jamais su parce que j'ai toujours été forte face à ces moqueries, comme vous m'avez appris à l'être mais on me traitait de baleine, on disait que je ne passerai pas le portail parce que j'étais trop grosse. J'étais si seule, sans amis, qu'on en profitait pour me victimiser, me pousser jusqu'à ce que je cède et parte du banc... Je passais beaucoup de temps à attendre lors des récréations, j'avais hâte d'entendre la sonnerie retentir pour ensuite aller en cours et ne pas avoir à recevoir toute cette méchanceté gratuite... Je m'en suis ensuite bien sortie en me faisant plein d'amis mais la 6e a été difficile pendant plusieurs mois... Et vous ne l'avez jamais su. Bref, tu savais que j'étais complexée par mon poids, je faisais tous les efforts pour maigrir comme le docteur le préconisait, pour ma santé, mais toi, tu me mettais parfois des bâtons dans les roues. Tu savais que c'était déjà dur pour moi de ne pas manger comme tout le monde mais au lieu de me soutenir, de trouver des solutions avec moi, pour moi, ta fille, tu me faisais des remarques comme "tu ne peux pas manger comme tout le monde au lieu de nous faire chier avec tes repas différents ?". Je faisais de mon mieux, je m'adaptais comme je pouvais, c'était déjà très dur pour moi de me priver... Mais qu'en plus ma mère m'en voulait pour toutes ces préparations, qui me reprochait presque de ne pas avoir le même physique que tout le monde à la maison, je culpabilisais... Alors je laissais tomber pour vous mais aussi parce que je n'avais tellement pas de soutien que je ne me sentais pas capable de continuer. Je me souviens même avoir tapé sur internet quelque chose comme "je fais un régime mais ma mère ne m'aide pas". Aucun enfant ne devrait avoir à faire ce genre de recherches... J'arrêtais mon régime, ça vous soulageait, on retournait voir le docteur, il faisait les mêmes remarques, on recommençait, on arrêtait et ainsi de suite... Jusqu'à ce que je devienne adulte, que je vive par moi-même et que je comprenne le fonctionnement de mon corps, la meilleure manière pour moi de maigrir, jusqu'à ce que je m'accepte un minimum et que je réalise que même mon docteur n'aurait pas dû m'imposer des régimes comme ça. Enfin, ça n'est pas le sujet de cette lettre, même si c'est un sujet qui me tient encore à cœur puisqu'il a conditionné une bonne partie du moi aujourd'hui, que j'en ai pâti et que j'en pâtis encore. Tout ce manque de soutien de la part de ma famille et en particulier toi maman, car papa essayait de m'aider et parfois de me défendre, a fait que j'ai du apprendre à me débrouiller seule, j'ai du évoluer par moi-même et parfois je me dis que c'est peut-être pas plus mal comme ça, sinon je n'aurais peut-être jamais été celle que je suis aujourd'hui, à avoir du recul sur la famille, à réfléchir à toutes les raisons pour lesquelles notre famille est sur le point de se briser, à toutes les raisons pour lesquelles tu es devenue si malheureuse...
Le moment qui a vraiment détruit toute notre relation, c'est le moment où je t'ai annoncé que j'étais en couple avec une fille. Tu te souviens de ce moment ? Moi, je me souviens de beaucoup. Je me souviens avoir réfléchi si longtemps avant de te le dire... Et puis je me suis dit "tu fais quand même confiance à maman puis c'est ta maman, elle ne te jugera pas et acceptera"... Je me suis lancée, je me souviens avoir pleuré en t'annoncant ça parce que j'avais si peur et en même temps j'étais si soulagée de pouvoir l'annoncer à quelqu'un de ma famille. Je pensais que papa ne comprendrait pas du tout mais aujourd'hui je me dis qu'il serait sûrement mieux ouvert que toi. Il n'aurait pas compris mais peut-être qu'il ne m'aurait pas dit ce que tu m'as balancé... il aurait mis du temps à s'y faire mais il m'aurait aimé et éduqué tout de même... Mais toi, je n'oublierai jamais les paroles déchirantes que tu as pu me dire... Tu m'as craché que j'étais la "honte de la famille", que ce serait mieux si "je n'existais pas dans cette famille", que je ne savais pas ce qu'était l'Amour, que j'étais trop jeune pour comprendre et qu'on ne pouvait pas aimer quelqu'un du même sexe que soi... Je me souviens de ce jour-là où je pleurais et essayais de me défendre, en vain... Tu m'as dit tellement de choses que pour mon propre bien-être, je crois que mon esprit a oublié certaines paroles que tu as pu me dire. En y repensant, j'ai froid dans le dos... Ce jour-là, tu as détruit mon amour propre et tu as détruit notre relation. J'ai pas arrêté de me remettre en question, de me dire que peut-être tu avais raison, que j'étais bizarre, pas comme les autres, j'ai fini par me dire que tu me détestais, que j'étais la mal aimée de la famille, que je devais vivre avec, je me suis dit que j'étais différente de vous tous. Pendant des années, je ne me suis jamais sentie bien avec moi-même, à la moindre différence avec n'importe qui je remettais tout de moi en question, je passais mon temps à me comparer à ma sœur qui avait l'air d'être telle que tu le voulais et que vous aviez l'air de mieux comprendre. J'essayais toujours d'être comme les autres, je me forçais pour plein de choses... Heureusement, la vie a mis sur mon chemin des gens qui m'ont appris à m'aimer, à embrasser mes différences plutôt qu'à les détester, à les assumer, même si encore aujourd'hui j'ai un énorme manque de confiance en moi et que ça n'est pas toujours facile. Désormais, je sais qui je suis, je ne regrette pas d'avoir quitté le cocon familial et d'être partie vivre à Clermont, je ne regrette pas d'avoir été en couple avec une fille, au contraire, je suis fière de connaître le vrai Amour. Je suis fière de m'être constituée une 2e famille, mes amis, de m'être entourée de gens qui me correspondent, me comprennent, m'épaulent, m'apportent du bonheur, me font rire, qui m'aiment pour ce que je suis et ne me jugent pas, qui acceptent mes différences.
Après ce jour-là, on a fait comme si rien ne s'était passé mais plus rien n'a jamais été comme avant. Nous n'en avons jamais reparlé et la famille a continué son cours. Mais nous n'avons plus jamais été proches... Nous ne nous sommes plus jamais confiées l'une à l'autre, c'était terminé. Petit à petit, je me suis sentie plus proche de papa, il était au centre de tout, c'était le pillier et j'étais heureuse qu'il soit là pour la famille, pour assumer tout ce que petit à petit tu n'as plus pu assumer à cause de ton mal-être qui a fini par te bouffer... J'ai continué à t'aimer de toutes mes forces mais je ne te comprenais plus du tout... Je t'ai vu te laisser aller petit à petit mais c'était si dur pour moi de faire quelque chose pour toi... Je n'ai jamais voulu ton malheur mais ce jour-là a été si violent pour moi, adolescente en construction, que je constate aujourd'hui que je ne réussis pas à t'apporter le soutien que j'aimerai ou que j'apporterai à n'importe qui d'autre. Je n'arrive plus à communiquer avec toi et quand j'essaie, je vois qu'il est trop tard. Je sais que tout ne repose pas sur mes épaules, même si je me mets souvent trop de pression en voulant aider tout le monde... Mais on était si proches que ça me fait trop mal de voir ce que nous sommes devenues... Parfois, j'ai la sensation que nous sommes simplement des colocataires. Regardes nous, on se parle à peine... On parle d'Iris, d'où elle est, du temps, de ton planning, de la famille un peu, je parle un peu de moi mais jamais de nous 2, de choses profondes. On ne se demande jamais comment ça va, dans la famille en général d'ailleurs... Personne ne se connaît vraiment au sein de cette famille... On commence à se rapprocher, à se souder, à se serrer les coudes pour réparer le mal qui est fait mais j'ai bien peur qu'il soit trop tard, surtout pour toi. Tu as dégringolé progressivement, tu as commencé à devenir alcoolique car tu te sens emprisonnée dans la famille, dans ton travail, tu te sens incomprise, seule, pas écouté, tu n'as jamais fait le deuil de tes parents. Oui, nous n'avons jamais été une famille confidente mais aujourd'hui qu'on le devient, tu nous fermes toutes les portes possibles. Nous n'avons jamais été proches les uns des autres, on le devient pour toi maman, pour que cette famille perdure, retrouve ce qu'elle a perdue, on essaie de faire de notre mieux mais tu ne veux pas le voir... C'est comme si tu nous détestais tous, comme si tu ne differenciais plus le bien du mal avec ton vol, l'amour de la haine... Tout ce que tu ressens doit être de la tristesse. Tu es comme un coquillage vide. Tu es là, physiquement, mais tu ne parles pratiquement plus, on t'emmène au restaurant pour te changer les idées, te sortir de la maison mais tu n'as même pas l'air contente, on t'offre le téléphone que tu veux mais tu ne nous dit même pas merci, ni si ça te plaît, tu le prends, le mets en marche et retourne t'asseoir sur ton canapé, devant ta télé ou alors tu prends ta cigarette et va dehors pour la fumer... C'est comme si tu étais morte...
C'est terrible de te voir comme ça, d'avoir envie de t'aider mais que rien n'y fait, d'entendre que tu nous mets tous les tords alors qu'on en a, oui, mais tout ton malheur ne vient pas de nous... On te propose d'aller voir un psy, puisque tu ne veux pas discuter avec nous, parce que nous ne savons plus quoi faire et parce que nous sommes apparemment une de tes sources de souffrances, tu ne veux pas. Tu te laisses aller, comme si tu attendais que la mort vienne te chercher... Tu subis ta vie, tu n'as aucun but... Tu ne veux pas être seule, tu nous l'as déjà dit mais quand on est avec toi, tu ne nous parles pas... Personnellement, je me mets à culpabiliser de sortir voir mes amis et de ne pas être à la maison, notamment les week-ends lorsque papa est à la chasse. Mais alors je devrais arrêter ma vie sociale pour toi ? Ne plus vivre mes envies, mes rêves pour toi ? Car oui, c'est exactement ce que je suis en train de faire en ce moment. Je n'arrive pas à me plonger dans ma recherche d'alternance parce que tout ce que je veux, c'est être présente à la maison pour toi, pour papa, pour Damien. J'ai envie d'aider comme je le peux, je me sens obligée de rester à la maison pour t'éviter de faire une connerie, pour soutenir papa... J'ose de moins en moins partir parce que je me sens responsable de toute cette famille... Et en même temps, j'ai Damien qui me dit tout le temps "on fait quoi ce week-end ?" pour sortir de ce négatif... Et quand je lui dit que je n'aurais pas de temps pour lui parce que j'ai des choses de prévues tout le week-end avec d'autres personnes, je culpabilise presque de le laisser seul dans cette mauvaise ambiance... Alors que vous pourriez faire des choses ensemble, passer de bons moments. Je culpabilise de ne pas pouvoir mieux aider papa, de ne pas réussir à t'accompagner au psy, à la gendarmerie, à l'avocat pour le soulager. J'aimerai tant discuter de tout ça avec papa, avec toi, vous dire à quel point je vous aime mais à quel point tout ça me tire vers le bas. Je fais la forte, je fais comme si ça ne m'atteignait pas mais en fait, je pense tout le temps à tout ça, aux solutions possibles, à mes regrets, à ce qu'on aurait dû faire autrement, mieux. Je passe mon temps à me dire "fais de ton mieux", "ne pleures pas, ravales tes larmes et affrontes la situation". Je retiens tellement toutes mes émotions que parfois, j'ai l'impression de devenir insensible... Je n'ai même pas envie de m'ouvrir à l'amour, je suis terrorisée. Pas que à cause de vous mais en partie. Peur de souffrir encore un peu plus, d'être déçue, de tellement m'accrocher à mon couple que je le coulerai avec mes problèmes. Je n'ai pas parlé à mes amis pendant des mois de ce qu'il se passait parce que je voulais être forte et puis lorsque je me suis confiée, ça m'a fait du bien... Mais j'ai canalisé toutes mes émotions, j'ai gardé cette boule au creu de l'estomac parce que je ne suis pas prête à affronter tout ce que je garde à l'intérieur depuis que notre famille vole en éclats... J'aurais encore tant de choses à dire...
Maman, je suis désolée de ne pas avoir été la fille que tu aurais aimé avoir. Je suis désolée de ne pas avoir su voir à quel point tu allais mal, de ne pas avoir été plus vigilante et de ne pas avoir réussi à changer la proximité de cette famille afin de t'aider dès le départ. Je suis désolée si notre relation a évolué dans ce sens. Je suis désolée d'être impuissante face à ton mal-être et d'essayer mais d'échouer. Je suis désolée que ta famille ne te suffise pas, que tu ne te sentes pas comprise, écoutée. Je suis désolée que tu sois malheureuse, désolée de voir que tu n'as plus envie d'être aidé. Désolée que ta vie ne ressemble pas à ce que tu avais imaginé...
J'espère que les choses s'arrangeront et que tu réaliseras un jour qu'on n'a jamais voulu ton malheur, qu'on a essayé, à la hauteur de notre famille, qu'on a essayé de faire les choses différemment, pour toi, qu'on a cherché des solutions pour t'aider, qu'on a essayé de prendre du temps et qu'on a essayé de te parler, pour comprendre mais que tu nous as fermé tes portes...
Je te souhaite de trouver un jour le bonheur. La vie ne doit pas être subie. Elle est faite de douleurs, de difficultés à surmonter mais pas que. Il y a beaucoup de belles choses à vivre et j'espère que tu te laisseras la possibilité d'y goûter. Et sache que si tu arrives à aller mieux sans nous, je ne t'en voudrais pas. Tout ce que je veux, c'est retrouver ma maman, peu importe par quels moyens. Tu me manques.
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dalexandremeriguet · 3 years ago
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Storytelling
Pour commencer, je me permets de te faire découvrir un court extrait du début de l’autobiographie que j’avais commencé à écrire début d’année 2021.
Tout a commencé en 2017
Une année si critiquable. Si critiquable puisque innocente. L’année où je commençais à me dire qu’il serait intéressant de se comprendre soi. Je ne savais pas vraiment quoi chercher, ni où. Je n’avais quasi aucune responsabilité, hormis d’aller en cours ou au travail. Je n’avais aucune réelle contrainte ni raison quelconque de m’inquiéter le soir avant d’aller me coucher. Je ne pensais pas vraiment. Je vivais lentement, mais sûrement. J’avançais tête baissée.
Demain, peu importe ce que je ferai, personne n’aurait vraiment besoin de moi. On ne m’appelait pas pour urgence, j’étais un être remplaçable. Une âme errante.
Même si la société dans laquelle j’étais en alternance me plaisait, je n’y voyais pas forcément de passion. Je ne voyais pas en quoi j’étais utile, en quoi je pouvais aider à contribuer à mon épanouissement personnel ou au monde. Ce n’était même pas une question de temps, d’âge. Je n’arrivais pas à visualiser un avenir, à l’heure où je contemplais ceux qui, à mon âge, développait de grands projets entrepreneuriaux.
En dehors de ça, j’avais encore mes rêves de bâtisseurs d’empire capitalistes. Je me voyais m’associer à des personnes pour fonder de grandes sociétés. Je me voyais toucher du bout des doigts, les formes matérialistes de mes rêves les plus profonds. Conduire ces derniers bolides, offrir à mes parents les choses qu’ils idolâtrent depuis trop longtemps, qu’ils sont passées de rêves à légendes. Ces choses qui étaient rêves à 20 ans, des légendes à 60. L’envie de pouvoir aider les gens à la hauteur de ce que je voudrais, et non pourrais. Pouvoir rendre heureux le plus de gens qui m’entourent, pouvoir être utile, avoir pu laisser une trace fluorescente de bonheur dans ce bas monde.
Ses rêves, entassées par mes peurs d’échecs et celles de mes parents, étaient menacés de s’éteindre à jamais. Le temps passait et je me devais d’arrêter de croire que j’avais encore une chance en école de commerce, moi qui m'étais vu refuser l’entrée. Le temps passait et je devais avancer. Finir ce BTS, avoir ce diplôme, chercher du travail et gagner ma vie, et vite. Le temps passait et je me voyais vieillir salarié. Mais je le devais, puisque c’était la seule échappatoire pour avoir la chance d’un jour être patron. Ce n’était pas dans mes plans idéaux, mais je devais faire face à cette réalité qui m’attendait.
Je t’épargne donc la lecture d’une quarantaine de page. Et voici désormais un condensé du parcours.
Fin 2017
J’ai une chaine YouTube avec une communauté de 3500 abonnés, ma dernière vidéo a fait 100.000 vues, mais j’ai envie de tout arrêter. Et j’ai tout arrêté. Étant maintenant en alternance dans un service juridique, j’ai préféré tout arrêter et commencer à me professionnaliser. Je me voyais plus rentrer chez moi tard le soir, et faire des vidéos claquées au sol, alors que j’ai passé toute la journée à dire bonjour à des juristes et des grands patrons. C’est beaucoup trop humoristique, ça ne me ressemble plus, je veux du sérieux.
Je vous épargne aussi mon boulot d’intérimaire chez Weldom. Où je vendais des écrous, des chiottes, des gouttières, des lavabos... alors que je n’arrivais moi-même pas, chez moi, à bricoler.
Je vous épargne aussi mes 6 mois de fac de droit. Arrêté parce que j’ai loupé un partiel. 
Je vous épargne aussi mes soirées jusqu’à 6h du matin, à jouer à Counter Strike.
Début 2018
Alternant en BTS AM, ça me plaît pas du tout. La vidéo me manque mais plus particulièrement le montage. Je ne savais pas comment en faire, à qui proposer ça, de quelle manière, à quel prix, et surtout quel type de vidéo wtf?
Janvier
Inscription 5euros.com, je propose mon service. Je trouve 2-3 clients, il m’arrive de passer un dimanche entier à bosser pour une vidéo à 5 balles, mais j’suis content.
Février 
Maurad me demande des vidéos de bricolage, une fois, deux fois, trois fois (…) et on restera en contact comme ça jusqu’en… Retenez bien son prénom.
Mars
Alors que j’allais baisser les bras (parce que bon, entre toi et moi, c’est ridicule de bosser énormément pour gagner 30€/mois, alors qu’avec l’alternance je gagne assez bien (et qu’en plus, ça me rapporte un diplôme))… un mec prénommé Pierre Evrard, me contacte et me propose 3 montages vidéo par semaine à 15 balles chacune. Je calcule, j’accepte.
C’était des vidéos pour des clients comme Amacker, Enzo Honoré… le business en ligne. J’me rends compte alors avec le temps, qu’ils aiment mon style de montage puis, qu’ils ont besoin de vidéo pour vendre. 
Ils ont de l’argent, et pas le temps. Poua, parfait.
Je cherche alors sur YouTube : business en ligne, entrepreneuriat.. et je me mets à contacter tous ceux qui ont des montages « claqué au sol » pour leur proposer mes services. Bingo, un mord à l’hameçon.
Avril 2018, je commence à toucher environ 300€/mois avec la vidéo.
Mai
Cet entrepreneur m’a présenté Cédric Beau, pour qui j’ai négocié bordel de merde 28€/vidéo, et ce, une vidéo par jour. J’ai l’impression d’avoir trouvé du pétrole. 
Je monte progressivement aux 700€/mois.
Juin
Vous vous rappelez de Maurad le bricoleur? Je lui écris « mec… je dois faire un stage en France, pour un mois.. tu connais quelqu’un qui peut me prendre ?
oui… mon frère ».
Et là… première fois que je vais faire mon premier « voyage d’affaires ». Vous vous doutez bien que le stage n’était pas vraiment un stage. J’suis venu pour faire des vidéos avec lui.
Hop, juillet arrive, je rencontre Maurad à Montpellier, super mec, super famille. On discute, il se rend compte que j’aime pas du tout mon école et arrive à me convaincre de réfléchir, penser à mon avenir et suivre mon instinct. 
Au même moment… j’ai besoin d’un ordi plus puissant, j’ai besoin de cash RIGHT NOW, je ne sais pas comment faire. J’appelle Cédric beau (mon client à 28€/vidéo) et lui propose un package de 50 vidéos à 1000 balles. Hop accepted, je reçois la thune et je file me payer mon macbook pro.
Je fête mon premiers 1000€/mois grâce à Internet WADAFUC.
Aout
Retour à la réunion (chez moi, chez mes parents), suite à ce stage en France. J’explique à mon père que j’veux plaquer mes études pour entrer dans une école de digital parce que bon, BTS AM le diplôme j’m’en fous, et là j’vais enfin rejoindre quelque chose qui me correspond. 
Il m’dit « non, sinon tu dégages de la maison ». J’ai réfléchi une heure et je lui ai confirmé ma position. Bref, engueulade...
...j’ai jusqu’au 30 septembre pour faire mes affaires et dégager.
Bordel.. j’texte plein de potes pour demander à être hébergé… les jours passent… ok j’ai trouvé et là… lumière du seigneur j’en sais trop rien, mon ex petite amie m’dit « ma mère a un appartement vide à Saint-Denis (de la réunion) ». Bordel de ***.
Sauvé, improbable. À quel moment… bref.
Octobre 
J’emménage, j’claque toute ma thune de côté en meuble, bureau (bon ok, ps4 et télé aussi), et c’est parti. Merci Yassin pour la putain de précieuse aide pour meubler mon appartement.
Je n’ai toujours pas de nouvelles de mon père.
Novembre 
J’fais de la vidéo. Lui des sites web, lui du dropshipping et lui du trading. Venez on s’associe (lol), première grosse expérience, première boite. Un mois après ma rentrée des classes ça commence à parler business.
De novembre 2018 à mai 2019 je prends mes marques, je continue à bosser… je touche le plafond des 2000-3000€/mois je pense, ou un peu moins, ça rentre dans la société (…) l’argent est censé être investi en drop (oulala…) 
Je dois faire un stage avec l’école donc je suis pris chez iFocus de par ma petite expérience dans le domaine des vidéos du business en ligne. Je fais quasiment 2h de route par jour pour m’y rendre. Et là, j’ai the fucking declic.
Ok, maintenant j’gagne assez de fric pour habiter n’importe où dans le monde et bosser depuis mon PC. Mais, si j’suis bon aussi en tournage… peut-être que des mecs pourraient me payer pour voyager avec eux…? Et en + ils paieront ma bouffe et tout GAD DAMN OKKKKK.
Et c’est là que j’me suis rendu compte qu’en fait oui, je pouvais vivre de ma passion. Et écoutez-bien, tout va s’enchaîner.
Juin 2019
Cédric Beau fait une story de recherche de stagiaire à Bangkok. Je lui écris direct « mec.. on bosse déjà ensemble, paie moi le billet + l’hébergement + 2-3 sous pour manger et je viens ». Et devinez quoi? Validé.
Juste avant le voyage. Un entrepreneur réunionnais me convie à son congrès, je m’occupe d’une vidéo importante. David Laroche, Alec Henry et Alexandre Roth sont présents. La belle brochette. J’ai intérêt à ne pas foirer du tout.
Ok, la vidéo que j’ai pondu en live en fin de séminaire était plutôt cool, je shoot tout le monde, Alec me félicite (…)
Le lendemain j’porte mes couilles et j’vais le voir à table « mec, je veux bosser pour toi, emmène-moi partout ». Il sourit. J’l’ai pas lâché d’une semelle. Il ne vient pas à la Réunion tous les 6 du mois.
Ok. Juillet Aout, parti pour deux mois de Stage en Thailande pour Cédric Beau. Excellent. 80 vidéo/vlog de monté. Damn. 
Je pars aussi à Bali et en Malaisie aussi avec un autre client, très très bon dans son domaine. J’ai réussi à négocier ça de manière très subtil. On ne peut pas rester en Thailande avec un simple visa touriste pendant 31 jours, et je m’y rendais pour 2 mois. On m’a fait chier à l’aéroport pour que je quitte la Thaïlande au bout d’un mois, j’ai donc pris dans l’urgence un billet pour Kuala Lumpur. J’ai appelé donc ce fameux client, en lui annonçant que :
“Écoute, je dois partir à KL, j’ai pas envie de dépenser d’argent. Si tu me paies l’hôtel et la bouffe, je m’occupe de tes vidéos”. Et c’est comme ça que j’ai vraiment commencé à voyager.
Je n’ai toujours pas de nouvelles de mon père.
Aout 
(Pendant mon séjour), Alec m’appelle et me demande si je suis disponible pour venir avec lui à Londres, Marrakech, Dubai, Paris, Monaco (…) pendant deux semaines en octobre. « Bah, ouai mec, qui va dire non? ».
Et là BOOM MFFFF.
J’enchaine les vidéos, je rencontre du monde. Putain la prouesse. J’ai pas dormi une nuit en deux semaines. J’enchaînais les tournages la journée et le soir montage. Il a eu tous ses vlogs de montés, et publiés sur YouTube, pendant le séjour. Je suis rentré chez moi, j’avais déjà TOUT FINI. 
Bref… j’enchaîne depuis ce mois d’Octobre 2019, plusieurs aller-retour entre la Réunion et l’hexagone. Quasiment tous les 2-3 mois.
Et mon niveau sur YouTube s’est encore + amélioré quand j’ai commencé à bosser avec Yomi. Il connaissait les codes de YouTube. Quand cut, quoi ajouter, quel effet (…) et j’ai ajouté ma pâte par-dessus. Et depuis début 2020 d’ailleurs, on bosse toujours ensemble.
Mars 2020, je fais le tour de France jusqu’à Marbella avec Lucas Bivert, putain d’expérience aussi.
Au même moment, je discute avec mon ex petite amie, qu’il serait peut-être temps que j’aille revoir mon père. Je met mon égo de côté, et je l’appelle. Et nous avons compris tous les deux, que ça faisait un moment qu’on avait envie de re-prendre des nouvelles. C’était assez bref.
Papa... Je peux passer à la maison...?
Mais oui fils, tu sais que c’est toujours ouvert... Mardi...?
Ce jour là, je suis arrivé chez lui (mon ancien chez moi), il m’attendait de l’autre côté du portail, debout, avec son short militaire, torse nu (comme d’habitude), et une larme à l’oeil. On avait tous les deux la gorge noué. On ne s’est pas embrassé, à cause du COVID, mais on est rentré ensemble à la maison. Sur la table à manger, étaient assis ma belle-mère, mes frères et ma soeur, sourire aux lèvres.
Je leur ai montré mes photos de voyage à Dubai, en Malaisie, à Marrakech, à Bali, à Londres... et je leur ai fais comprendre qu’ils n’avaient plus besoin de s’inquiéter désormais.
Lui qui ne croyait pas en moi, qui pensait que j’allais tout foirer, que je n’allais pas réussir à me débrouiller seul. Vivre seul, manger seul, faire des démarches administratives seul, réparer des fuites d’eau seul, emmener la voiture au garage seul... je voyais enfin dans son regard, un élan de fierté.
Et depuis ce jour-là, on se donne des nouvelles chaque semaine.
Le confinement arrive. Le burn out arrive. Je bosse beaucoup trop, pour si peu… ma boîte, on est 4 dedans. L’argent rentre dedans, et ressort en salaire. Je bosse comme un chien, je trouve les clients, je voyage, je négocie les prix, je gère les problèmes… et en contre-partie, rien. L’argent est divisé en plusieurs salaires pour tout le monde, je suis le seul à faire de la vidéo. 
Mais j’y crois encore, donc en juillet je prends la décision de prendre des bureaux sur Saint-Paul en pensant que ça allait croître notre productivité. Donc on dépense 400€/mois dans ses bureaux, ça nous troue le cul, sérieusement.
J’embauche pour la première fois deux personnes pour m’aider dans le montage, en stage. Mais, ça se passe mal, très mal, je n’arrive pas du tout à gérer cette première expérience. Donc on remercie la première recrue au bout de 4 mois, et le second, a tenté de nous suivre jusqu’en décembre.
Résultat, je chute une fois. Et je re-chute une seconde fois en été 2020. Quand on a des associés toxiques, on n’ose pas s’en séparer. Alors malgré tout, malgré tout ce travail, je prends la décision de partir malgré tous les problèmes qui allaient me tomber dessus. Alors j’ai pris.
Octobre 2020, je rencontre pour la première fois à Dubai Raphael Gnn et je lui fais une f*cking vidéo.
2021 arrive en trombe
Décembre 2020, janvier 2021, je vends mes parts et m’associe avec Cédric. Ce mec avec qui je bossais depuis le début de 5euros.com. On avait des clients en commun, une vision commune, une faim énorme. On se comprenait. On a créé notre société à Londres le 12 février 2021.
Et depuis ce jour-là, j’ai tout quitté. J’ai vendu ma voiture, rendu mon appart, dit au revoir à mes amis à La Réunion. Cette belle île, ses soirées, son climat, et surtout putain ses nanas. M’enfin, ce n’est pas le plus important. Faut penser à l’avenir. Depuis ce 12 février, j’ai décidé d’habiter où je voulais. Je glisse mon doigt, oh, la Grèce, ok. Espagne, Hollande, Uk, Grèce, France, Émirats (…). J’ai bougé d’hôtel en hôtel pendant plus de 6 mois. Je mange à ma faim, je ne stresse plus.
Et là, j’ai enfin le plaisir après tout ça, de rechercher un appartement à Dubai. On a une quinzaine de collaborateurs et une trentaine de clients.
Ne baisse pas les bras. Si tu veux quelque chose, tu l’auras. Tu l’auras si tu y crois, si tu mets en place chaque action qui pourrait te permettre d’atteindre ton objectif. C’est par toutes ces actions que vont se créer des opportunités. Et à partir de là, saisis-les et mange-les, tendrement, et n’oublie pas ta serviette.
Mon histoire ne s’écrit qu’à peine. Je suis TRÈS loin encore de mes objectifs, mais à l’heure où j’écris ces lignes, je peux oui, te dire que j’ai atteint des Check Point. 
Et si tes parents ne croient pas en toi. Fais-le et montre leur.
Mais j’espère que ce parcours déjà, aura pu inspirer certains.
Alexandre M.
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unefilleperdueetplus · 7 years ago
Quote
Hey.. j'sais même pas par ou commencer… Y'a pas vraiment de début en fait. J'en peux plus. J'encaisse trop. Beaucoup trop. J'suis la pour toi. Pour lui. Pour elle. Pour eux. Et pour moi j'y suis pas. J'sais pas être là pour moi. J'sombre. Jm'ecroule. Je meurt. Je divague. Jpleure à en trambler. Jpense à toi à en crever. T'es plus la et tu me manques. La vie sans toi c'pas la même. Dis-moi pourquoi t'es parti ? Dis-moi c'que tu fais en c'moment. Dis-moi c'qui ta nouvelle copine. Dis-moi qu'toi et moi c'pas fini. Dis-moi qu'tu m'aimes à en faire peur aux étoiles. Jt'ai perdu y'a 7mois. 7mois. Merde. Ça passe trop vite. En 7mois je me suis pas relevé. Tu crois que c'est normal d'espérer ne pas se réveiller ? Normal de pleurer à en crever ? Normal d'être là parmi la foule à attendre la fin ? Normal de ne jamais dormir ? Normal d'espérer tomber ? Normal d'augmenter le volume des écouteurs ? Normal d'avoir peur du reste ? Normal ? Tu crois que j'suis normal ? Mais ptdrrr tu te trompes. J'suis pas normal. J'suis chiante. Je m'attache n'importe quand. Je fuis les responsabilités. Jpasse ma vie à dire que ça va alors que nan. Normal de vouloir mettre pause à sa vie à 17ans ? Tu crois que jm'en sortirait ? On m'dis de t'oublier. De passer à autre chose mais ils comprennent pas. Jpeux pas. J'peux pas oublier mon premier amour comme ça. Nan. C'est un amour qu'on oublie pas. C'est l'genre d'amour qui reste et qui te détruit petit à petit. J'ai mal. Je meurt. C'est brouillon un peu comme dans ma tête. T'as vu le bordel que tu y a mis ? Jtrouve plus ma place. Chaque chose est en désordre. Rien n'est à sa place. Tu ne peux rien retrouver. Tu ne peux pas me retrouver. Je me suis perdu avec l'ancienne moi. J'suis au fond. J'suis plus récupérable. J'suis plus moi. Jpleure tout le temps. J'espère un retour possible qui n'existera pas. Jperds mon temps à t'aimer alors que tu t'en fous. Je désespère pour une personne qui s'en fou. T'es parti et ça fait mal. Je t'aime. La vie n'est pas ce à quoi on s'attend à 6piges. C'pas rose. Edith Piaf nous aurait-elle menti ? On ne voit pas la vie en rose. C'est que des conneries. Tout le monde fini part partir. Sauf ce post. Il restera en brouillon parce qu'il est bien trop brouillon pour être publié et compris.. Mais attend j'en ai pas fini. J'vais mettre du temps à sortir de la. Mais crois moi. L'jour ou j'en sors ça sera à mon tour de m'amuser. Ça sera à mon tour de te rabaisser comme tu l'as si souvent fait. Ça sera mon tour de te dire qu’t'es minable. Qu'tu ne vaux rien. Ça sera mon tour de jouer. J'aurais ma vengeance. La roue aura tourné. Je te déteste. C'meme plus de l'amour en fait. C'est du dégoût. Tu me dégoute tellement si tu savais. Utiliser plusieurs filles. Une seule ne te suffit donc jamais ? Tu préfères en avoir plusieurs en même temps ? Mais casse toi avec tes belles paroles à la con. Tu ne les pensent même pas pour la plupart. Comme ça j'étais ta femme mais une autre aussi. Ah connard. J'ai fini par l'apprendre. J'ai fini par apprendre que tu m'avais trompé. J'ai fini par apprendre ton petit jeu. Tu pensais qu'il allais rester secret ? Nan. J'suis tombé sur la seule personne que tu ne voulais pas. Elle m'a tout dévoilé. Tu lui avais menti à elle aussi. Pitoyable. T'es dégueulasse. Pas physiquement. Ah nan. T'as un mental de gamin. T'sais pas te poser et t'y connais rien en l'amour. T'fais l'gars détruit alors que tu ne l'es pas. T'fais l'gars qui a souffert de mes erreurs alors que les tiennes étaient pire. Tu fais genre ça te touche alors que t'en touches une autre. T'fais style tu m'aimes alors que tu le dis à une autre. T'sais quoi ? Casse toi de ma vie. Ne reviens plus jamais. Oublie moi. Et si toi. Tu lis mon post. Remet toi en question p'tit couillon. Relis bien et réfléchis. Réfléchis à tes conneries au lieu de me reprocher les miennes. T'as jamais été parfait. Tu m'as anéantie. J'y ai trop cru. Puis. Merde. Si tu regardes bien ce brouillon au début je te supplie de m'aimer et après de m'oublier. Comme t'as pu le constater c'est par vagues. Je te déteste mais 5 secondes plus tard je t'aime et t'es ma vie. Putain. Tu as fais comment toi pour m'oublier hein. Donne moi la recette miracle et laisse moi vivre ma vie. Y'a c'gars qui m'attire tellement mais j'veux pas. J'ai peur à cause de toi. Alors j'sors des “ je t'aime ” rapide. J'repond froidement puis des fois sans cœur. Je le laisse attendre. Seulement c'pas lui qui mérite de souffrir. C'toi. J'espère que ta nouvelle copine sera cruelle. Qu'elle te fera les pires crasses comme tu m'as fait pendant un moment. J'espère qu'elle sera la pire connasse que tu n'ai jamais connu. J'espère que tu seras dégouté de l'amour à ton tour. J'espère qu'à ton tour tu gouteras aux pleurs nuit et jour. J'espère que toi aussi tu sera au plus bas. J'espère tellement que tu regretteras tes choix. Que tu t'en mordras les doigts d'ton départ. J'en ai fini avec toi. Y'a cette fille aussi. Elle est mal. Elle est pas bien. Ses idées noirs prennent le dessus alors elle s'isole. Elle s'éloigne de tout pensant faire bien. Elle pense nous protéger de sa personne. Cette fille elle a besoin d'affection. Besoin de savoir qu'on sera toujours la pour elle. Cette fille je l'aime. C'ma vie entière. C'mon âme sœur amicale, mon 1er pilier. J'sais pas c'que je ferais sans elle. J'sais pas comment je m'en serais sorti. L'nombre de fois où elle me ramasse à la p'tite cuillère au téléphone. L'nombre de fois où elle m'entend chialer.. J'sais qu'elle lira sûrement ce post et qu'elle m'en voudra sûrement. Qu'elle me diras que j'ai été stupide de mettre ça la. Qu'elle m'en voudra de prendre soin d'elle au lieu de moi. Qu'elle m'en voudra de la faire passer pour une faible mais moi jm'en fou parce qu'elle a besoin d'être sauver cette fille. C'est ma vie si vous saviez. C'la fille qui m'fait rire quand je pleure. Elle a le droit de goûter au bonheur mais y'a toujours des fils de pute qui viennent l'en empêcher. Elle se refuse d'être mal. Elle refuse de montrer qu'elle ne va pas bien. Pourtant elle est détruire. Elle a peur qu'on parte à la moindre faute de sa part alors elle reviens et s'excuse même si ce n'est pas elle. Elle a un cœur énorme et bien trop brisé. Ne la secouée pas trop elle pourrait s'effondrer. J'veux la sauver. J'veux qu'elle comprennent qu'on est tous la pour elle. Qu'on l'aime. Que je l'aime. Qu'elle vive pour de vrai. J'vais mettre des paillettes dans sa vie. J'veux l'entendre rire et la voir sourire. J'veux la voir profiter de sa vie parce que je l'aime cette fille. Elle m'a reconstruit et continue de le faire. Elle voudra toujours mon bonheur avant le sien alors je la laisse faire. Je la laisse me prendre par la main et m'emmener loin de tout ça. Je la laisse me bercer de ses “ je t'aime ”. Je la laisse me faire sourire parce que rien n'est plus beau que de la voir contente du résultat qu'elle a obtenu sur moi. Y'a c'mec aussi. Il est la. Il fait attention à moi. Paraît qu'c'est mon meilleur pote. Moi j'dirais qu'c'est mon frère. Mon 2nd pilier. Sans lui mon château tombe en ruine. Il m'a aidé à me reconstruire petit à petit. Y'a pas grand chose à dire à part que jl'aime bien. Même plus que bien. J'sais pas quoi dire sur lui. Il est formidable. Un peu con. Un peu chiant mais génial. Y fait toujours attention à c'que je ne manque de rien même si pour ça y doit s'mettre dans l'petrain. Il vit. Il attend la fin lui aussi. Peut-être moins qu'ma pote mais il l'attend. Il voudrais crever mais il attend et jtrouve pas ça plus mal. Il attend. Encore et toujours. Il sait qu'on jour ça viendra. Qu'son heure sonnera. Qu'il sera plus là. En attendant jl'aide à profiter dla vie comme jpeux. En attendant jl'aime avec l'peu d'amour qu'il me reste. Puis y'a cette fille a qui jparle pas souvent. Cette fille que je détestait 1an en arrière. Cette fille qui, malgré tout m'apporte un p'tit quelque chose dans ma vie. Je l'apprécie beaucoup. T'sais elle est pas très grande. Elle est plus jeune que moi. Elle a vécu la même histoire avec la même personne que moi. Mais elle dis rien quand j'parle de lui. Elle écouté et crache sa haine qu'elle a envers lui. Elle n'avais plus goût à rien. Du jour au lendemain elle voulais abandonné. On l'a poussé à continuer. Maintenant elle s'en sort petit à petit. C'est formidable. Jl'aime fort. Pour qu'un château tienne il faut 4 piliers pour qu'il soit stable. J'en ai citer que deux. Mon 3eme pilier c'est c'mec. Il est arrivé dans ma vie sans que je m'y attende. Il est venu me parler sans aucun but réel mais à su que je mentais dès le 1er message. À partir de la il ne m'a plus lâché. On a cette phrase bien à nous qui dis « ensemble ou rien ». On sait l'utiliser quand il faut. On sais se la rappeler. C'gars aussi il est détruit. Détruit à cause d'une histoire d'amour. Détruit à cause de son 1er amour. J'crois que c'est pour ça qu'on s'entend si bien. Au fond on s'comprend un peu. On s'comprend et on ressent la même chose. Combien de fois il m'a ramasse en pleurs au tel. Combien de fois il m'a rassurer en me disant que je n'y étais pour rien dans tout ça. Combien de fois il m'a chuchoté qu'il m'aimais. Combien de fois il m'a dis qu'c'etait lui et moi sous les draps. Combien d'fois on s'est relevé. Y se reconnaîtra si il lit et si il passe par la. J'aimerais lui dire. Lui dire qu'si je l'aime c'est parce qu'il est lui même. Qu'il a pas besoin d'être un autre. Qu'si jlui dis je t'aime c'pas des conneries. J'voudrais qu'il comprenne le mot “ sourire ”. J'voudrais qu'il retrouve la joie de vivre. J'voudrais l'reconstruire et lui montrer la vie. J'voudrais lui faire découvrir la joie avant qu'il meurt. J'en suis à mon 4eme pilier. C'est cette fille. Elle est pas très douée pour parler d'elle… Elle est pas super douée pour montrer ses sentiments. Mais c'est un ange. Elle est la. Toujours. Elle est mal mais elle te soutient que ça va. Vous savez elle et moi c'est une grande histoire. Pas de “ je tient à toi ” ou de trucs comme ça. On a pas besoin de se le dire pour le savoir. Elle se génial. Magnifique. Extraordinaire. Incroyable. Y'a pas de mots. Mon 4eme coin de bonheur il est fissuré de partout. Les pansements ne renferment plus les plaies. Elle est sur le point de s'écrouler. Et si elle s'écroule je tombe avec elle. On s'était promis qu'on avancerai ensemble avec le chocolat. Elle était belle. Son rire avait le son d'une mélodie. Sa voix on aurait dis des chants d'oiseaux. Elle paraissait heureuse. Mais elle était tellement brisé. Si je parle d'elle au passé c'est parce qu'elle s'est écroulé. C'est parce qu'elle est dans un lit. Dans le coma. J'reve que d'une chose c'est qu'elle s'en sorte. Qu'elle ressorte de la vainqueur. Elle a voulu tout stopper. Elle a voulu arrêter. Elle savais ce qu'elle faisait. Elle avais ce don de tout cacher. De ne rien montrer aux autres. Mais au fond elle voulais qu'on l'aide. Elle voulais qu'on l'aime pour ses vraies valeurs. Aujourd'hui j'ai mal. Elle n'est pas la. Je n'ai rien eu venant d'elle. Ma journée m'a paru vide. Il me manquais quelque chose. C'était elle. J'ai l'espoir qu'elle s'en sorte. Elle doit. Elle ne peux pas lâcher.. Pourtant qui sais ? Pourquoi déciderait-elle de revenir alors qu'elle est si près du but.. mais je sais qu'elle ne nous abandonnera pas. Elle sait qu'on l'aime. Qu'on est la pour elle. C'est un ange. Pardonné moi d'avoir étalé ma vie. Pardonné moi d'avoir parlé de moi. Pardonné moi de vous avoir pris votre temps. Pardonné moi si c'était brouillon. Pardonné moi mais j'ai plus toutes mes idées en places. Pardonné moi d'vous avoir raconté ça. Vraiment pardonné moi d'être comme ça.
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WESH CAGOLE !
Salut ma guenon des îles d’amour ! ALORS, je prends le temps de t’écrire ici, de façon machiavélique (mouhahahaha, j’espère que personne ne tombera jamais là dessus, tu sais que c’est public hein ?). Je viens de me faire un repas SAIN messeh, parce que j’ai carrément abusé hier! Donc là, caviar d’aubergines, poivrons marinés, poêlée de chou kalé, oignons nouveaux, ail et origan, pis des patates douces rôties au four, MIAM bienvenue chez moi messeh owoar. DONC, je te résume ma fin de semaine : Jeudi soir, comme tu sais, j’ai pris une cuite avec Canaille et ses deux copines d’amour, A (que j’avais déjà rencontré il y a trois ans avec Ebeniste), pis F. tellement une soirée dingue, par contre heu mal à la gueule. Mais ça tu savais déjà haha ! Bref, ça va sûrement être mes copines de teufs celles là, parce qu’on a tellement rigolé et fait n’importe quoi, que ça change pas trop de Strasbourg hahaha. Vendredi, j’suis donc partie vers 3h de l’aprem avec ma date (Goldorak, pour ne pas le nommer), en char, direction la rivière rouge ouuuuuh. Spot de rêve, dans un micro bled, rivière avec du sable rouge, argileux, fin, on a posé la tente au bord de l’eau, on s’est baigné dans les torrents, du feu, des bières, une salade, on a baysay, BREF, you know me, il m’en faut pas plus, j’étais heureuse. Le matin, je lui ai fait une séance de yoga de ouf, il était trop content, mais on s’est fait plus ou moins virer par une vieille qui nous disait que depuis quelques temps y’avait pas mal de jeunes qui venaient camper ici et que ça laisser des canettes, poubelles etc, donc que le camping était interdit, qu’on pouvait se baigner mais qu’elle aimerait qu’on enlève notre tente. Elle est nice et pas méchante donc on a viré la tente, pis on s’est baigné pendant trois heures dans les rochers, on a trop ri, on s’entend vachement bien je dois dire. Après, on a bougé dans un camping payant cette fois ci, au bord de la plage aussi, genre on a planté la tente dans le sable, y’avait que nous, c’était juste ouf. Y’a eu un énorme orage de chaleur en pleine nuit, genre à 360° des éclairs partout, avec des nuages noirs, et quand ça faisait des éclairs ça ressemblait a Stranger Things tu sais, vraiment, du coup je gueule : LE DÉMOGORGON IL ARRIVE ! et là, Goldorak explose de rire (il pleuvait, c’était n’importe quoi), et il me dit : mais non! tu connais! j’adore la pop culture, ET, Les Goonies, retour vers le futur blabla” pis on s’est parlé quasi toute la nuit des films, de nos coups de coeur cinématographiques, de Turbo Kid BREF, voilàààààà je l’aime vraiment bien. Comme je sais que tu vas me le demander : niveau cucul, c’est explosif. C’est tendre, doux, bon, il est extrêmement respectueux et en même temps on fait du sexe SEXE BAYSE quoi, mais il a un corps OHMAGAAAAAD. J’apprécie haha. Si y’a bien un seul truc par exemple qui pourrait ne pas passer avec Albator, c’est ça tu vois. Il est très marteau piqueur, un peu un Fedex quoi, genre le mec pense à son plaisir bcp, même si c’est du sexe agréable, c’est pas 100% en adéquation avec toi, tu vois ? Bref, on s’entend bien, y’a jamais de blanc ou d’ennui, on parle énormément, de sujets différents, on rit beaucoup, en fait on se fait du bien, et c’est aussi simple que ça, y’a rien à ajouter. J’ai eu aucune nouvelles de Albator depuis vendredi, je lui ai dis que je partais camper avec un pote, je pense qu’il est pas con et qu’il se doute, là je lui ai écrit un mail en rentrant, pas encore eu de nouvelles, je pense que je vais lui en toucher quelques mots quand même. Je sais pas trop autour de quoi axer ça... Je me sens aucunement culpabilisée, je vis ce que je veux, c’est juste bon et simple, et Albator quand il sera là je voudrai que ce soit pareil, mais je veux pas lui mentir non plus, marf. Et tu vois, Goldorak, j’ai rencontré ses potes, ils savent qu’on se voit, qu’on chill, qu’on part ensemble, c’est très peace et posé, on a pas besoin de justifier quoi que ce soit de cette relation. T’en penses quoi toi? Avec mes colocs, c’est vraiment très cool, K. est trop fun, on a parlé de faire pousser de l’herbe et des champi haha, et B. le néo zélandais est super super gay, j’en suis sûre, je vais essayer de les sortir cette semaine ou cette fin de semaine prochaine haha :) Ah oui, truc de dingue, dimanche, quand on est rentré pour voir la finale avec Godlorak, on a regardé le mach dans un pub du Mile End, un quartier un peu hype sur le Plateau, pas loin de là où j’habite, et ensuite, quand on a gagné, c’était de la FOLIE PURE. On a bougé sur l’avenue St Denis, c’était noir de monde, toutes générations et cultures confondues, j’ai jamais vu ça. Les policiers faisaient la teuf, le camion de pompier nous a fait danser sous l’eau et tout, je sais pas, tout le monde dansait, était heureux, ça dansait pieds nus dans la street, je pense pas avoir déjà vécu un moment aussi chill, heureux, et vraiment tout le monde était fou mais bienveillant. Genre comme le carnaval de Dunkerque tu vois. ça picole, mais ça reste positif, pas du tout agressif, y’a eu aucune casse. Moi j’étais juste trop heureuse de vivre ça, on a dansé sous l’eau, on a pris des photos, on a bu des coups, on s’est fait des bisous, je te jure j’avais le coeur en explosion de bonheur haha !
Le soir, on a retrouvé T, un copain de Goldorak, et on a fini A SE BAIGNER DANS UNE PISCINE SUR UN TOIT , normal. j’te jure, je vis des trucs, c’est l’Amérique en puissance hahaha. On arrivait pas à se séparer, c’était bizarre, du coup il m’a proposé de dormir chez lui, on s’est fait livrer une pizza énorme, on a fumé un peu de pot, et on a dormi comme des merdes, même pas de sexe haha! Ce matin, on s’est levé ensemble et on a pris le métro ensemble, lui en tenu de peinture/travail, moi avec mes affaires de rando haha, pis on s’est dit salut dans le métro en mode cute, et là il m’a re écrit, il passe dans l’aprem après le dentiste (hommage big up à tes chicots) et GRANDE NOUVELLE INCROYABLE (je sais c’est décousu mais je suis à la limite de l’hystérie haha) : pendant notre fin de semaine chill, le mec me dit : tu sais, j’ai réfléchi, je pars deux semaines tout seul en Nouvelle Ecosse, randonner etc, et je crois, enfin non, je suis sûr, j’ai bien réfléchi, j’ai envie de te proposer de venir avec moi..
HAHA, j’étais comme folle. J’ai fait genre oui oui bien sur mais à l’intérieur j’étais là HAAAAAA. haha. Du coup, là, il va venir à l’appart et on va se faire un petit plan de route, louer la bagnole etc... nice ! Je suis refaite, je suis contente, je vis des trucs très positif et sur ce plan là, c’est bien. Soussou arrête pas de me txt et de m’appeler pour qu’on se voit, ça me saoule, c’est une fille gentille mais bon c’est une gamine un peu, enfin j’crois qu’elle vit pas super bien sa vie montréalaise et qu’elle a besoin d’une copine et pffff, j’ai pas envie là haha. J’veux pas me forcer, anyway, rien à ajouter sur cette meuf. Et toi, raconte un peu, vous trouvez des apparts ou maisons cool ? Seine St Denis et son chum là, ça s’passe comment ? J’veux des potins haha !  Question Thunes, j’économise ce que j’peux, pas évident, avec popol emploi, mais je pense me trouver un taff pour septembre et cet hiver. En cuisine chez Eva B si j’arrive à y rentrer , mais je suis confiante héhé :)  Voilà pour les potins du jour, rien de bien fou, à part que, comme d’hab, je suis un gros coeur d’artichaut j’arrive pas à m’empêcher de kiffer un mec, c’est ouf comme je suis insupportable ! Mais il est TELLEMENT bien, ce serait péché et gacher que de pas en profiter haha. J’essaye de pas tomber love et de garder la tête sur les épaules. Je me rends compte, en voyant des photos et des vidéos de Tony Hawk, pour décibulles là, que ma blessure est encore bien ouverte, que j’ai encore bcp de sentiments pour Tony Hawk, même s’ils sont contradictoires, et c’est pas évident. C’est un comabt intérieur que je mène en ce moment haha. Des souvenirs qui reviennent, des choses qui me travaillent, fiou...Je ne crois pas me tromper en affirmant que je ne suis pas full amoureuse de Albator, même si j’ai ressenti des trucs fou à Strasbourg avec lui, et je suis pas non plus full love de Goldorak, même si, si ça continue comme ça, ça risque d’arriver haha. j’ai l’impression que je vais galérer à re avoir des sentiments aussi forts que j’éprouvais pour Tony Hawk... J’sais pas. parfois ça m’atteint, et parfois je m’en fous. J’suis pas sure de pouvoir refaire confiance à qqn en ce moment... camper, marcher, chiller, faire l’amour, échanger, ça me suffit disons :) Après, je me sens un peu nulle de le faire alors qu’Albator va débarquer, et moi je vis autre chose avec qqn d’autre... bizarre.
Mais ça passera, et j’vais essayer de communiquer correctement là dessus. il fait juste ultra chaud à, y’a un orage qui va arriver, j’en peux plus, je bois des litres de thé glacé maison, ça me donne la caguette du coup je vais aller faire cacou et t’abandonner sur ce point. Je sais, je suis géniale, bienvenue, messeh, ne me remercie pas. si tu veux des photos, tu me dis, tes désirs sont des ordres haha. Je t’embrasse fort ma pouni, tu me manques tous les jours, à chaque fois que je vis un truc fou, j’ai envie de le partager avec toi, c’est dur d’être loin de toi ! j’ai hâte qu’on se retrouve et qu’on vive à mille à l’heure toutes nos folies!
ah, j’oubliais, update ; petit potin : nouvelles de Batman, qui m’a écrit comme d’hab, que je lui manque, qu’il voudrait me retrouver, blablabla, pis il me dit qu’il va s’installer au mexique no wayyyyyy ! haha bref, drôle , et en mm temps je me dis :MAIS QUEST CE QUILS ONT TOUS LAAAA !
je t’aime <3 prends soin de toi, de ton Fuckin prince , de son petit bou, mais surtout de toi ! sois heureuse, je te le souhaite du fin fond de mon coeur de sardine atrophié, sois égale à toi même, fuck les cons, fuck les rageux, tu as toujours été indépendante, et tu as à coeur de mener à bien tes projets de vie, peut importe où ça ira, au moins tu vis les choses à fond, et je crois que dans tout ça, c’est le plus important et positif ! j’ai confiance en toi et je te souhaite de réaliser tout ce que tu mérites de vivre pleinement (message sponsorisé par jungle la hippie du modjo love haha)
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karrdr · 8 years ago
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Vivre ma vie avec Pepsi
Si tu as, cher lecteur, raté la controverse Pepsi qui a secoué les Internets le mois dernier, c’est que tu es sûrement comme moi un fan de Coca Cola de la première heure. Petit rappel des faits :
youtube
Je veux dire, qu’est-ce qu’on pourrait ne pas aimer ? ll y a des Noirs, des Asiatiques, une fille en hijab, des gays, des personnes transgenres, des gens aux cheveux bleus, des gens qui dansent, des gens qui font de la musique… le tout sur une BO signée par un fils Marley. Pepsi te fera avaler la diversité la canette avec !
L'ennemi de toujours de Coca adore nous pondre des publicités un peu hors de l’ordinaire et s’offre au passage les stars les plus chaudes du moment. On les remerciera encore pour le trio Bey, Brit-Brit et Pink en tenue de gladiatrices.
Être une marque qui perdure, c’est aussi savoir rester au plus près des intérêts de ses consommateurs, et en ce moment, être in c’est être woke. Alors la tentation de capitaliser sur tout ça pour « lancer un message d’unité » était trop forte. Gros flop, mais vous n’aviez pas besoin de moi pour vous le dire.
Menfin, pour l’amour du lolz, je me suis lancé le défi d’utiliser la méthode Pepsi afin de régler tous mes conflits pendant une semaine. Je ne suis pas sûre que Magda, la nana du marketing, ait apprécié que je lui offre des bulles quand je lui ai fait comprendre qu’elle pourrait se carrer son update du jour parce qu’elle était à la bourre pour la 36ème fois. Je n’ai pas non plus loupé les tremblements d’un des managers de mon équipe quand, au lieu d’exécuter sagement ses demandes de dernière minute, je lui ai proposé de se rafraîchir la trachée. J’ai bien compris que si je m’aventurais à continuer plus longtemps on me renverrait fissa à Paris. Au troisième jour, je laissai tomber. Essai non concluant. A la place, je décidai de m’éduquer sur les lois régissant la publicité mensongère. Mais passons.
Outre l’effet fort plastique de cette manifestation où tout le monde, il est beau, il est gentil, le plus gros problème est sans doute le choix de la vedette censée mettre tant de cœur à apaiser les tensions, Kendall Jenner.Ça peut se comprendre : génération Z, gluten-free, vegano-instaposeurs... mais on ne peut pas pousser le bouchon aussi loin et espérer ne pas finir aux urgences, parce que même « Barbie, Chelsea et Stacey font la manif », c’est plus crédible. D’ailleurs, elle avait un nom Barbie Noire ? Si quelqu'un a la réponse...
Le milieu militant a fait ce qu’il sait faire de mieux : faire trembler Twitter, gronder Facebook et pousser Pepsi dans ses derniers retranchements. Profitant d’imageries cultes issues de mouvements comme Black Lives Matter, Pepsi fait le pari de monétiser le militantisme. Touché, coulé.
[caption id="attachment_6563" align="aligncenter" width="620"] Taking a Stand in Baton Rouge by Jonathan Bachman[/caption]
En effet, Kendall est un symbole à elle seule, enfin presque. Bien qu’étant la plus sobre du clan Kardashian-Jenner, la cadette de la famille qui cultive un look “androgynisant” issu du monde du mannequinat zombifié auquel elle appartient, respire le toc. Ironique quand on fait partie du casting d’une télé qui se dit réalité. Y aurait-t-il encore quelque chose qui ne soit pas scripté ?
Rajoutez le rapport problématique et controversé des Kardashian-Jenner à la culture Afro dont elles bénéficient largement sans jamais prendre de positions tranchées sur des sujets comme les violences policières et vous obtiendrez une pub qui finit de creuser le trou déjà béant de la délicate question de l’appropriation culturelle et de l’effacement des minorités dans la culture mainstream. Ceci dit, les copains du Tchip en parle mieux que moi…
C’est au point qu’aujourd’hui, si l’on demande à ce cher Google ce qu’il a à dire sur le sujet, l’on retrouvera en premier lieu des articles faisant étalage de la dévastation de Kendall face à la polémique. Parce que la victime, c’est elle. Tout ce tapage médiatique, elle n’a pas dû bien supporter… ce monde de snowflakes franchement. Les activistes et leurs idées ? Qui tu dis ?
En parlant de snowflakes, c’est ainsi que seront qualifiés les activistes en question par la plupart des autres articles traitant du clip. Ils se vexent vraiment pour un rien ces gens. C’était une campagne libératrice, pleine d’amour, comme lorsqu’on appelle le voisin Camerounais d’à côté Bamboula. Comme je suis moi-même trop biaisée et pleine d’idées préconçues, je décidai d’en parler autour de moi, à des gens a priori pas trop concernés par la question. Je me suis dit que mon nouveau coloc australien devait avoir un avis aussi tranché que le mien sur la surpopulation des kangourous dans le bush. Toi aussi ça t'empêche de dormir la nuit, avoue ?
Surprise ! Il y a consensus – Pepsi méritait bien de se faire taper sur les doigts. Mais alors que la discussion glisse doucement sur l’appropriation culturelle, les voix divergent. Quelles sont les limites de l’appropriation culturelle ? Les millenials se sont-ils spécialisés dans le procès d’intention ? Et les fesses de Kim K ? Je vous vois venir, mais ça aussi c’est une vraie question politique !
Alors, est-ce qu’on en fait trop sur l’appropriation culturelle ou pas ? Il est certain que si tu t’en prends à ta colocataire blanche parce qu’elle écoute du Tupac à fond les caissons le weekend, c’est un tantinet exagéré. Mais si Becky estime que son amour du Hip Hop lui confère le droit d’utiliser le N-word, d’affirmer qu’elle est colorblind tout en t’expliquant qu’elle a baptisé sa marque de kit pour sourcils On Fleek  et que la violence est inhérente aux communautés noires, il y a des chances que tu veuilles reconsidérer tes plans de colocation et remettre la main sur ta caution.
Retour à la vidéo – la relégation des minorités au second plan, trop occupées à regarder, encourager ou photographier Kendall me ferait presque verser une larme s’il m’en restait. Parce que tu sais, dans le mainstream, ce qui est « ethnique » ne peut pas l’être trop non plus ; la cible principale pourrait ne pas se reconnaître dans des objets ou principes qui n’avaient pas été créés pour elle ou par elle de toute façon.
Parce que ces gens qui protestent avaient manifestement besoin d’une Kendall Jenner pour jouer les médiateurs avec les force de l’ordre. Ceci dit, vu leur promptitude à tirer les manifestants comme des lapins, je comprends qu’on puisse vouloir se fondre dans le décor… Notons que même les policiers ne paraissent pas crédibles… vous avez déjà vu les contingents militarisés qui accueillent les manifestants habituellement ? Ben voila...
[caption id="attachment_6564" align="aligncenter" width="600"] Extrait du feed Twitter de Berenice King, fille de Martin Luther King.[/caption]
Pepsi nous sert donc un triple combo de trivialisation des violences policières, d’effacement des minorités, le tout saupoudré d’un beau complexe du white savior. Si cette controverse a un mérite, c’est de prouver s’il en était encore besoin le manque de diversité dans les grandes compagnies ou le manque de considération pour les remarques de Tyron, le stagiaire en marketing. Qui a parlé de weed ?
Allez comprendre, il y a une certaine sagacité en ce que le blanc se présente en héros perpétuel en charge de sauver l'humanité de… lui-même. Et en même temps, plus j’y réfléchis, plus les symptômes me rappellent ceux d’un syndrome de Münchhausen par procuration. Cliniquement parlant, il s’agit de cas ou des parents font subir de graves sévices à leurs enfants avant de recourir à l’aide d’un médecin ou du personnel soignant d’un hôpital, le but étant de s’attirer attention, sympathie et compassion. Mais comme toute chose, la comédie ne marche qu’un temps… pour peu que l’enfant survive et que le parent soit démasqué, il n’est jamais trop tard pour s’échapper des griffes du tortionnaire.
En attendant, est-ce que les ventes de Pepsi en ont été affectées ? Kendall est-elle au bord de la crise de nerf ? Plus important, est-ce que Magda du marketing sera à l’heure cette semaine ? Une idée me dit que « non » est la bonne réponse à toutes ces questions. En attendant...
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oskarsbook · 8 years ago
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Le monde entier contre Eddy, chapitre 1
Aussi loin qu'il se rappelle, Eddy n'avait jamais été stressé. C'était une grande première pour lui que de découvrir les joies des sensations que procurent ce sentiment : nausées, tremblements, pensées paranoïaques et une pâleur de la peau si affolante qu'elle était la première chose qu'Eddy avait remarqué, sur son propre reflet, en pénétrant dans l'ascenseur de la tour Finecorp.
Eddy n'avait pas envie d'être ici. Il aurait aimé rester insouciant, ne jamais avoir d'autres responsabilités que d'accomplir une tâche simple et répétitive dans le but d'obtenir assez d'argent pour vivre une vie simple. Mais dans ce monde, l'argent est la seule chose qui tienne chaud l'hiver, remplisse les ventres vides et paye les quelques sources de divertissement essentielles au meurtre de l'ennui. « Un roi sans divertissement est un homme plein de misères » disait Pascal. Mais l'on dit aussi que le choix est toujours possible. Pourtant, la pression de la famille et des amis d'Eddy ne lui avait pas réellement laissé de choix. Il fallait gagner de l'argent, assez pour que personne ne pense qu'Eddy se laissait vivre. Regardant par la baie vitrée de l'ascenseur, il ne voyait qu'une ville fumante, moite et complexe dans le fond et la forme. L'ascenseur dépassa les nuages, et la ville laissa place à un horizon rempli de nuages teintés de rose et de orange par la lumière du soleil.
La voix synthétique annonça « Millième étage : Ressources humaines » et les portes s'entrouvrirent, laissant apparaître une pièce indécemment haute de plafond. Face à la porte de l'ascenseur, le mur n'était qu'une seule et même immense fenêtre donnant sur le soleil d'hiver en train de se coucher. À sa droite, quelques fauteuils étaient disposés en idée de salle d'attente. Pourtant, tout semblait tellement propre et soigné que l'on aurait dit que personne n'avait jamais mis les pieds ici.
Contre le mur de gauche, il y avait un comptoir, derrière lequel se tenait une femme dont le chignon, le maquillage et le tailleur semblait avoir été médités de longues heures par toute une équipe de maquilleurs et costumiers. Elle tapait de façon fluide et nerveuse sur un clavier holographique projeté sur son bureau. Derrière elle, il y avait cette grande porte sur laquelle avait été gravé, tout en dorures « Bureau n°666 - DRH ».  Après avoir réfléchi à ce que l'on pourrait faire de tous les mètres cubes vides de cette pièce, Eddy s'approcha du comptoir.
« -Heu… bonjour. Je heu… je cherche le bureau de Madame Nat…
-Vous avez rendez vous ? interrompit la réceptionniste, aussi vulgairement que sèchement.
-Heu… oui. Oui pour 17h. Je suis un peu en avance je suis désolé.
-Asseyez-vous. Attendez qu'on vienne vous chercher. »
Eddy obéit, ne comprenant pas l'élan d'agressivité de cette petite femme. Assis sur l'un des canapés (confortables sans être propices à la détente), il put s'employer à l'une de ses activités favorites : l'analyse d'un visage suivi du fantasme de la vie de la personne. À en juger par son regard, Madame Réceptionniste passait beaucoup de temps énervée, sûrement à cause de son manque de sommeil visible grâce aux deux barres violettes situées sous ses yeux. Son expression crispée lui faisait pincer ses lèvres roses, ce qui était assez attirant car contrastant avec sa peau laiteuse. Ses cheveux bruns, attachés en chignon, semblait être le fruit d'années et d'années d'entretien méticuleux. Ils devaient sentir la fleur et le savon.
Mme Réceptionniste avait l'air d'avoir traversé beaucoup de choses au cours de sa vie. Elle avait l'air d'être ce genre de fille qui accepte d'être maltraitée par un supérieur pour garder sa place. Elle semblait s'accrocher tant bien que mal à l'échelle qui la mènerait vers la vie dont elle avait toujours rêvé , à moins qu'une rafale ne l'ait faite retomber au plus bas, auquel cas elle continuerait de gravir les échelons en sachant pertinemment qu'ils ne la mèneraient nulle part. Peut-être même que Mme Réceptionniste n'attendait plus rien de cette vie sinon qu'un météore ne détruise tout, pour tout recommencer à zéro. Elle avait l'air si triste que sa carapace s'était adaptée au monde extérieur jusqu'à devenir une armure froide et impénétrable, même pour son propriétaire.
« Ou peut-être que c'est juste une connasse. » Cette pensée fit rire Eddy, ce qui suscita brièvement  l'attention de Mme Réceptionniste ; brièvement mais assez pour entrevoir le vert de ses yeux. Cette fille devait être belle, mais pas ici, ni maintenant. Un téléphone sonna, elle répondit par monosyllabes avant d'inviter Eddy à la suivre. Elle ouvrit la porte n°666 et s'y engouffra avec Eddy.
Un escalier de fer, un couloir étroit et obscur. Au fond de ce couloir, une porte entrouverte d'où parvenaient les accords d'une musique, qui en ce lieu, paraissait irréelle. Suivant Mme. Réceptionniste dans ce couloir blanc immaculé et mal éclairé, Eddy se demandait s'il ne serait pas possible de décorer ce couloir, ou au moins lui donner une utilité quelconque. Une plaque dorée sur la porte inscrivait « Mme. Natas – Directrice des ressources humaines » et, en-dessous, trois chiffres « 6 » destinés à marquer le numéro du bureau.
La réceptionniste s'arrêta devant la porte et plongea ses yeux dans ceux d'Eddy. À ce moment précis, Eddy vit dans le regard de la réceptionniste toute la détresse du monde. Il y vit des années de bons et loyaux services à se faire traiter comme un esclave pour un tout petit peu de reconnaissance. Enfin, il y vit la peur de se retrouver sans emploi ou pire, de décevoir son supérieur. Avant de tourner les talons, elle lui souhaita « bonne chance » ce qui semblait vouloir dire « sauve-toi d'ici le plus rapidement possible et retourne vivre et travailler là où les gens sont gentils », mais Eddy ne souhaita pas y faire attention.
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lolochaponnay · 11 months ago
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La maîtresse dit aux élèves : - Les enfants, aujourd'hui nous allons parler de ce qui vous manque à la maison, pour avoir une vie plus agréable! - Il nous manque une voiture, dit Benoît. - Oui c'est vrai, une voiture c'est important, dit la maîtresse. - Il nous manque un ordinateur, dit Jérôme. - Je comprends, répond la maîtresse. Cela devient un besoin, aujourd'hui. - Il nous manque un congélateur, dit Simon. - Cela aussi est indispensable, confirme la maîtresse. Mais, dis-moi, Toto. Tu n'as rien dit. Que vous manque-t-il à la maison ? - Ben, rien, m'dame! - Comment ça, rien ? Réfléchis bien. Il vous manque sûrement quelque chose, non ? - Ben, non, m'dame. Il ne nous manque rien du tout! - J'aimerais comprendre, Toto. Comment peux-tu être aussi sûr qu'il ne vous manque rien ? - Ben, le mois dernier, ma sœur a ramené un arabe à la maison. Alors mon père a dit : " Putain, il ne nous manquait plus que ça !"
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