#résultat mon corps me fait passer le message
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Ouin mon corps est encore fatigué alors que j'ai dormi mon quota d'heures (9h).
Vivement jeudi pour que je dorme.
#jezatalks#la fatigue physique est atroce#j'ai passé un bon weekend mais mon quota de social a ete trop dépassé#résultat mon corps me fait passer le message#heureusement que cette semaine encore l'usine où je suis n'est pas très bruyante
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Glissement sémantique par Robot Meyrat. (partie 1) Durée de lecture : ~7.2 min | Publié le 01/02/2020
Je me souviens du jour, où les 3 commères (1) sont venues s’asseoir à la P.A.F : la Place Aux Fleurs. Adolescents, c'était notre point de ralliement, le cœur secret de Dole. Elles n'étaient pas bavardes, d'ailleurs, autrefois, il n'y avait pas cette connotation, une commère n'était qu'une femme de tête hardie, qu'on imagine à la langue dénouée, la parole franche... Elles semblaient se moquer de nos vies en leur tournant le dos, mais c'était pour mieux entendre tout ce qui se disait. Mes mains glissées sous leur chapeau, dans les orifices entre leurs têtes, pour apprendre leurs contours, connaître ces corps de bronze étrangers, avec les années devenus familiers. De tout ce qu'elles ont vu, je ne piperai mot. Il y a bien assez à dire du présent. Alors place à quelques élucubrations (2), autre mot qui avec le temps a été dénaturé. A croire que notre langage est un cimetière marin, où les mots couvert de scories peuvent vouloir dire tout et rien, selon qui les tient dans sa main. Tentons d'enfiler quelques perles pour faire un collier. Essayons de rétablir un peu de sens commun, pour mieux se comprendre. S'il peut y avoir plusieurs sens à un mot, ce qui est important, n'est pas de tous les connaître, mais juste de le savoir. Comme avec les trous noirs entre les visages des commères, ne pas s'arrêter à une forme, pouvoir lire entre les lignes, naviguer dans l'essence, le regard éclairé par tout un appareil critique. Histoire de ne pas prendre des vessies pour des lanternes ?
Ne cherchez pas plus loin où je cherche à vous emmener. Je vous le dis de but en blanc*, nous marchons sur le chemin de la non dualité. Hier soir, je regardais Mon Oncle d'Amérique et c'était une douce synchronicité d'y voir se refléter nos pas. Est-ce que sans que j'écrive le mot cage, tu pourrais sentir la cage dont nous essayons de sortir ? Ne m'en veux pas de briser, le quatrième mur si tôt. Nous allons peut-être faire marche arrière le temps d’établir trois points : 1. Je ne te vouvoierai guère plus longtemps, car pour moi ce serait une insulte. 2. Ne te déplaise, nous sommes dans la même galère, il n'y a rien de ce que j'avance, qui ne s'applique pas à moi, je cherche avec toi. 3. Le troisième point, c'est que s'il y a deux points, il y en a forcement 3, c'est une méthode pour regarder toujours plus loin. Une façon de jouer : si une pièce peut tomber du côté pile, ou du côté face, elle peut aussi toujours continuer de rouler sur sa tranche. Et c'est là, où l'on peut aller loin, enfin plus loin, ou, plus exactement, car on va pas tarder à parler de polarité, de monsieur plus et de madame moins, aller là, où nous souhaitons aller : Nous diriger, être maîtres de nos actes. Tout un programme, qui ferait presque penser à des mathématiques oniriques... Non, ne t'inquiète pas, je ne suis pas en train de te rouler dans la farine. Rappelle toi, je suis avec toi. Cela veut dire que je m'y roulerais aussi et surtout, je n'ai aucune ambition politicienne. Je n'ai pas l'intention de me présenter à la mairie de Dole. Si je mentionne ces mathématiques, c'est juste qu'hier, sur mon logiciel de peer2peer "soulseek", j'ai reçu un message de Minus K m'invitant à écouter cet album https://minuskelvin.bandcamp.com/album/secret-chief et il était accompagné d'une longue démonstration de mathématiques... oniriques ! Pour l'anecdote, après avoir discuté, Minus K m'a offert un code pour le télécharger, le désir de partager est plus fort que la raison. Ce n'est pas forcément de la synchronicité là, c'est plus un aperçu de ma façon de nous diriger. Chaotique (3) ? Comme nous sommes ensemble, cela peut être utile. Donc revenons à notre cage, où même sans le voir, on pourrait sentir ce qui nous maintient dedans... Les politiciens ? - Ce qui est certain, c'est qu'eux, ils sont ensemble, mais pas ensemble avec nous ! Nous même ? - Des murs, un toit et une clef, c'est vite fait de s'enfermer. Notre langage ? On y est, ça c'est un peu des trois ! Admire le jeu de mots sur le cheval de Troie qui n'existe pas, mais par une simple rime, avec une folle imagination, peint à l'encre sympathique, vu dans un miroir, pourrait se deviner. Sérieusement ? Cela va loin, je ne suis pas sûr que tu voudrais me suivre. Tant mieux, nous avons déjà passé un bon moment ensemble. Nous allons, nous quitter pour l'instant. Et la prochaine fois, nous pourrons nous attaquer au mur de la polarité, apprendre à rêver pour rencontrer, ce que la raison ne saurait créer, partager une indicible liberté. Je ne dis pas que ce sera facile, pourtant dans les trois premiers écrits 1 (Christophe) 2 (Elie) 3 (Margot https://librescommeres.fr/read/136) (pourquoi les réduire à des articles ?) que j'ai lus sur ce site internet, ce qui m'a touché, c'est sentir que quelqu'un avait assez confiance en l'intelligence du public, pour ne pas lui refourguer du pré-mâché, aux couleurs consensuelles et au goût insipide, un emballage d'uniformité sucrée… Que ces libres commères, sans peur de déplaire l'invitaient à se dépasser, le tiraient vers le haut, au sens de l'éducation populaire : une vrai rencontre. Paradoxalement, c'est cet instant, que j'ai choisis pour faire le lapin blanc*. Mon cœur bat la chamade, même si je suis poilu, je me sens, sans doute un peu nu, c'est voulu, de cœur à cœur, je te dis tout. Je ne conçois pas la communication autrement. Ainsi cela fait un peu plus de 3 minutes 30 secondes que nous communiquons. Je ne compte pas passer le seuil des 5 minutes. Non, que je ne me change en citrouille, simplement, à la quantité, je préfère privilégier la fréquence de nos rapports épistolaires. Sur un air faussement surpris : « Ooops, je ne t'ai pas dit ? Je ne supporte pas plus les écrans que les monologues, la présente est une lettre d'invitation à correspondre, à échanger. Elle t'est adressée à toi, qui a de multiples visages. Si tu veux bien répondre sur Libres Commères voici mon adresse [email protected] » Pour terminer, la présentation de mon côté et pouvoir passer aux choses sérieuses, je tiens à rappeler que, quand j'ai commencé à faire de la musique, c'était pour créer ce que je n'arrivais pas à trouver ailleurs. Si, je prend ma plume numérique, c'est avec l'espoir de découvrir ensemble, quelque chose que nous ne pouvons pas trouver ailleurs. Bien plus, que l'actualité, j'ai toujours été fasciné, par ce qu'il se passe le soir dans les chaumières. Pas de méprise, je ne parle pas de ma compagne qui regarde un anime érotique sur les plantes en rêve, mais de ce que nous pouvons faire de nos vies. Un jour, en 1999 je crois, j'ai repeint ma télé. Puis, il y a quelques années, j'ai arrêté de me sur-informer avec l’agrégateur 6oo6le news. Parce que les médias nous transforment en relais d'information. Souvent à notre insu, ne serait-ce que par le choix des mots, ils nous manipulent. Quitte à vivre dans une réalité virtuelle composite, je préfère la composer moi-même... Ou à plusieurs. Ce qui m'intéresse dans libre comme l'air, c'est cela. Se surprendre à construire ensemble, apprendre ensemble ce qui fait sens dans nos vies. Sinon, je ferais comme Gaby. Quand je vivais à St-Nazaire, ce n'était pas exactement un journal mural, mais pendant des années Gaby allumait les réverbères, il y accrochait ses paroles, il nous aidait à nous évader. En nous offrant un peu de poésie, dans un monde condamné à ce que rien ne puisse exister, si cela ne peut être converti en espèces sonnantes et trébuchantes. Mon Lexique Revisité : 1. Commère : Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute. https://fr.wiktionary.org/wiki/comm%C3%A8re 2. Élucubration : Ouvrage d’érudition composé à force de veilles et de travail ; résultat de ces nuits blanches. https://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A9lucubration 3. Chaotique : Qui donne l’illusion de ne pas avoir d’ordre structuré, qui semble ne pas être organisé. https://fr.wiktionary.org/wiki/chaotique
Trois Expressions Explicitées : - Prendre des vessies pour des lanternes : se laisser leurrer par l’apparence https://fr.wiktionary.org/wiki/prendre_des_vessies_pour_des_lanternes - Faire le lapin blanc : regarder sa montre à gousset. https://fr.wiktionary.org/wiki/faire le lapin blanc a la sauce moutarde - Dire de but en blanc : parler sans détour https://fr.wiktionary.org/wiki/de_but_en_blanc
Cet article a été écrit par Robot Meyrat, lundi 27 Janvier 2020. Article diffusé sous licence libre https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.fr Reproduction encouragée avec source et sans modification. (A suivre sur libres commères) https://librescommeres.fr/read/153
#anarchie#sémantique#anarchisme#situationiste#contreculture#littérature#humoristique#journal#webzine#fanzine#écrit#poème#prose#propagande#anticapitaliste#subversion#résistance#apolitique#activisme#histoire#nouvelle#Liberté
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Inertie
♪- Tempelhof - Yann Tiersen
Un matin de plus dans le vide, l’attente interminable d’un résultat, d’un écho, d’une voix. Is there anybody out there ? Les voitures continuent leur vrombissement incessant, on entend toujours la même musique chez les voisins, on les reconnaît à ça. On tourne en rond dans les douze mètres carrés, des fois on sort, on va courir parce qu’il n’y a que ça à faire, passer au travers des gens, suer, sentir ses muscles se tendre, sortir parce que les douze mètres carrés vous rendent fou, la bouteille de vin vide, qu’on a bu sans s’en rendre compte, sans même que ça effleure ce mental qui tourne comme un hamster sur sa roue et s’épuise. Non, on n’y a pas pensé, comme on ne sait plus quel jour on est, ni quelle heure, parce que c’est tout le temps gris dehors, parfois c’est tout noir. On attend. On attend que quelqu’un sonne, vienne, te prenne pas le bras, t’emmène voir autre chose, penser autre chose.
Les gens pensent qu’on travaille, alors qu’on est une énorme fraude à nous tout seul. On regarde les immeubles en face. Le matin, on pleure. Un peu, histoire de relâcher la charge de la nuit. On sue encore un peu, quelques abdos, deux trois salutations au soleil, définitivement avalé par les nuages, on ne fait rien, strictement rien. On a perdu notre identité. On repense au passé, on sent les choses qu’on ressentait à l’époque, comme si on avait simplement replié une feuille de papier sur elle-même. On repense à ces gens qui sont partis, qu’on aimait éperdument et qui nous aimaient éperdument. On aime toujours ceux qui sont là, qu’on va revoir dans les prochains jours, mais quand ? Il suffirait d’appeler, envoyer un message, mais la main reste posée sur le lit. On attend. On attend ce moment où ça va finalement lâcher. Parce que ça ne peut pas durer. Prendre le livre, reposer le livre. Prendre le manuel, reposer le manuel. Essayer de ne penser à rien, et penser qu’on ne pense rien et qu’on a froid.
Ecrire ? Il faudrait oui, le projet est là, il est prêt, cinq mille signes par jour, seulement cinq milles signes, une demi-heure à tout casser, et un roman qui serait là en deux semaines, qu’on pourrait retravailler à l’envie. Ce serait si simple, si simple en fait, de simplement se lever, avoir un rituel, se mettre à son bureau, avaler un petit-déjeuner préparé avec amour par soi-même et pour soi-même, un café fort, et écrire ces cinq milles petits signes, dans la direction qu’on s’est donné, pour l’idée qu’on s’est trouvé qu’on adore développer, quand on prend des virages, qu’on retourne le truc dans tous les sens jusqu’à arriver à mieux. C’est bandant, c’est formidable, on irait courir de joie dehors, on irait rencontrer des gens pour écrire avec eux. Ce serait si simple et si bon. Ce serait… si simple. Comme manger équilibré, comme aller voir une expo, aller au cinéma, lire la presse, dormir à 22h. Si simple qu’on se réveillerait pas à 9h avec l’envie de pleurer. Si simple qu’on arriverait à se dire qu’on y a droit, qu’on en vaut la peine, sans se punir, sans repenser à l’avant, au passé qui vous lie à un insupportable regret. Si simple qu’on ne resterait pas entre ces quatre murs comme en exil, prison d’immobilité au milieu du rythme invincible de Paris.
Pourtant je te regarde, ma belle angoisse. Aujourd’hui tu as le visage de l’amant disparu dans le silence. Ses mots ont traversé le temps jusqu’à ce matin-là. Je t’accepte et te chérie encore, comme une douceur, comme ce qui me maintient éveillée, pour pas tomber, pas tomber. Je t’accepte comme un moment où mon corps à besoin de cette étreinte glacée, je t’accepte parce que tu me laisses errer dans ma mémoire, tu me laisses souffler sur le feu sacré pour en attiser les braises. Tu me laisses vivre dans le moi profond, perdu, accablé de tristesse, tu me laisses sentir la faiblesse et la fragilité, tu me laisses embrasser ce qui me rend vivante, ce que je vais dépasser, franchir, avaler. Je t’acceptes et je t’aime, main dans la main dans ce petit tunnel, où je sais qu’il y a des gens qui m’aiment, que je vais l’écrire ce livre, que je vais écrire quoiqu’il arrive, que je retrouverai la joie, la vitalité, que je sortirai et que je ferai quelque chose. J’écouterai encore du piano, je mangerai encore des tomates, je verrai à nouveau le soleil, je sentirai à nouveau l’odeur des livres, je savourerai à nouveau le sourire d’un ami, je caresserai l’herbe. Alors ma belle angoisse, tiens encore un peu, tiens moi, serre-moi encore. La vie c’est des montagnes. On a besoin d’air pur.
#inertie#maldoror6#texte#écriture#écrire#littérature#littéraire#angoisse#tristesse#volonté#vitalité#désir#ennui#douleur#souffrance#triste#joie#espoir
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Le féminisme revisité : un gag, ou une catastrophe ?
Un lecteur me demande pourquoi je ne parle pas du féminisme, pourtant acteur de tout premier plan dans l'effondrement en cours de notre civilisation (et donc du monde, mais plus tard : à chaque jour suffit sa peine). La réponse me semble aller de soi : par prudence ! Je n'ai jamais éprouvé trop de tentations pour les aventures masochistes et je n'aime pas ''aller chercher des coups'' là où je suis sûr d'en récolter. Marcel Pagnol avait répondu à ma place dans une lettre à Marius où César-Raimu disait ''Et quand c'est trop profond, té... laisse un peu mesurer les ôtres'' ! Mis au pied du mur, à peine quelques jours après une ''Marche pour le féminisme'' qui a ressemblé à un ''flop'', il ne me reste qu'à ‘’passer à l’acte’’ !
Je ne sais pas s'il a jamais existé, dans l'histoire de l'humanité, des moments où des idées émises arrivaient à rester ce qu'elles étaient en tant qu'elles-mêmes. En revanche, ce que je sais, c'est que sous l'influence multiple de l'inculture générale, triomphante, de la mode de la ''Taqqyia'' rampante (ce mensonge autorisé, s'il est pour la bonne (?) cause) et de la perte de sens des mots en général, on a beaucoup de mal à trouver, de nos jours, une seule idée qui ne soit pas entachée de scories, plus ou moins recommandables et sans liens avec elle. Ainsi, en théorie, le féminisme devrait être un mouvement d'idées philosophiques visant à l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Et mis à part les tenants d'un Islam qui se revendique misogyne (parmi d'autres incompatibilités de fond avec les ''valeurs'' de notre civilisation), peu de gens normaux trouveraient à y redire... Nous en sommes loin !
Dans la cacophonie actuelle, qui pourrit tous les domaines ou peu s'en faut, le moins qu'on puisse dire est qu'il y a dans la mouvance ''féministe'' diverses tendances plus ou moins porteuses de messages confus dont très peu (sinon aucun) sont porteurs d'espoir pour le mieux être réel de ''la femme''. En revanche la plupart sont de véritables menaces pour l'équilibre de toute société puisqu'ils vont chercher leurs raisons de tout casser dans des recoins qui n'ont rien à voir ni avec leur sujet ni avec quelque réalité que ce soit... Autant, par exemple, on partage l'exaspération devant une violence qui va jusqu'à l'assassinat, autant le besoin ostentatoire qu'il y a à ''oser le clito'' (sic !), à ''balancer son porc'', à ''payer son schnek'' (re-sic !) ne peut que dresser une moitié de l'humanité contre l'autre... ce qui ne saurait constituer un progrès, nulle part, jamais, pour personne ! (NB : en argot moche, ''schneck'' (= escargot, en allemand) prétend être une traduction du mot ''vulve''. Tout ça est charmant, frais et de bon goût, n’est-ce pas ?)
Les victimes de cette mode idéologique dénoncent en vrac le harcèlement sexuel, le ''tabou des règles'' (?), l’emprise des médecins sur leur corps (re ?) ou toute la langue française, prétendue patriarcale, le tout avec des arguments que ne pourraient comprendre aucune de leurs ancêtres ''suffragettes''. “Nouvelles féministes”, ça me fait penser à ces pubs qui vantent la nouvelle composition d’une nouvelle lessive ou d'un nouveau dentifrice, alors que c’est exactement le même qu’avant, juste avec un autre emballage !'' s’amuse la journaliste Élise Thiébaut, auteur (elle tient à l'inacceptable ''autrice'' jospinienne, et moi à ne pas écrire des incongruités !) de ''Ceci est mon sang - Petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font''- (sic ! On reste dans la ''classe'' et la poésie...)
Le mouvement est protéiforme : féministes nouvelle génération, afro-féministes, provocatrices professionnelles du type ''Femen'' (jolies et à poil, mais violentes et... manipulées !), ou femmes-à-bouc ( ! ) du collectif La Barbe, des ‘‘mères féministes'' jusqu'aux ‘‘queer’’... ou aux ''intersectionnelles'' (qui offrent ''un nouvel espace aux femmes qui subissent à la fois le sexisme et le racisme, le ''classisme'' ou encore l’homophobie et/ou la transphobie au sein du féminisme'' ! Un fatras conceptuel !). Pour Iris Deroeux, rédactrice en chef de Causette (38 000 exemplaires les bons jours), on est dans un féminisme de communication, centré sur l’image et la parole.... qui s'inspire de la passion des américains pour les néologismes inutiles tels que le manspreading (il paraît que les hommes écartent les jambes dans les transports en commun. Vous avez déjà vu ça, vous ?) ou le manterrupting (les hommes seraient les seuls à couper la parole ? Si seulement !). Tout ça est complètement idiot ? D'accord, mais elles prétendent que ''les femmes (Toutes ? Pourtant j'en connais beaucoup qui... Passons !) ne veulent plus de cette société-là. On ne réclame plus l’égalité des droits, qui est déjà acquise, mais l’application réelle de cette égalité'', affirment les quelques poignées de pasionarias qui croient représenter la moitié de l'humanité mais dont les théories intéressent une frange de revendicatrices pathologiques ''mal dans leur peau''... sauf dans l'univers politico-journalistique, toujours prêt à reprendre toute idée vraiment absurde qui traîne !
Plus largement, pour Christine Bard, ''historienne du genre et du féminisme'' (j'adore !), la première vague du féminisme a été celle de la conquête des droits civiques, dans la première partie du XXe siècle. La deuxième, de Mai 68 au milieu des années 1990, a été celle de la lutte pour la parité. Et la troisième vague, actuelle, se différencie des précédentes par le contexte économique, social et politique ''qui n’a plus rien à voir avec l’insouciance d’alors''. ''La transformation du capitalisme en néolibéralisme et une crise politique rampante dans les démocraties occidentales, créent des inégalités criantes'', dit-elle. Et comme c'est invérifiable...
Au contraire, pour la philosophe Geneviève Fraisse, ''parler de vagues est une erreur historiographique (elle doit vouloir dire ''historique''!) grave qui continue à nous placer hors de l’histoire : il a fallu deux cents ans pour que les femmes obtiennent les mêmes droits civils, politiques, économiques et familiaux que les hommes''. Tout ce qui est lié à la violence est inadmissible dans tous les cas de figure, mais la Gauche, ''gribouille'' à son habitude, s’est emballée pour le sujet du ''corps reproducteur'' (débats sur la pilule, l'avortement ''élargi'', la PMA et la GPA, dont les résultats vont s'avérer à terme infiniment plus dramatiques que les soi-disant bonnes intentions initiales). Mais s'il est facile de ''dénoncer'' et de crier ''au loup'', il l'est toujours moins de contrôler le résultat d'actions menées sous l'emprise de l'émotion, même en partie justifiée, et même si. pour les extrémistes de la mouvance Schiappa, les réseaux sociaux sont un outil béni contre le harcèlement ''intime'' (#balancetonporc), les ''violences obstétricales'' (#payetonutérus), professionnelles (#payetarobe) ou le sexisme de l’espace public (#payetaschneck).
Cette troisième vague est rendue possible par les médias alternatifs, podcasts, radios, newsletters (''Quoi de meuf'', ''les Glorieuses''), ou magazines (Causette) et par la place donnée aux féminismes particuliers comme l’afro-féminisme, le féminisme lesbien ou musulman. Plus injustifiable est l’émergence de ce féminisme inclusif qui détruit tout l'équilibre de la langue française, à partir de l'hypothèse farfelue que la parole féministe a longtemps été occupée par des bourgeoises blanches (race condamnable !), alors que le temps est venu, racontent-elles, des actions d’éclat comme ce 10 octobre dernier, où des activistes masquées ont coloré quinze fontaines parisiennes en rouge et affiché le slogan ''Des tampons sains pour nos vagins'', soi-disant pour ''dénoncer le tabou des règles, l’absence de recherche sur l’endométriose et réclamer la transparence sur les tampons et les serviettes'', explique Anna, activiste d’Insomnia. Mais on peut se plaindre d'une chose, vraie ou pas d’ailleurs, sans être vulgaire et excessive dans son jargon et dans ses actes !
La question du langage non sexiste rappellerait, pour ces fanatiques, la lutte pour “Madame la ministre”, et la stupide écriture dite inclusive. ''La première étape de cette lutte prônait l’usage du féminin dans les noms de métiers. Aujourd’hui, une deuxième phase consiste à arrêter les énoncés prétendument neutres (qui sont en fait au masculin) pour parler d’un groupe mixte : les étudiants, les français…'' Et Christine Bard de conclure : ''Dénoncer, c'est formidable, mais il y aura un retour de bâton. La recomposition de la domination masculine (sic !) se fait toujours très rapidement… '' (personne ne lui a demandé à quoi elle pense, en disant cela !).
Surprise ! Certaines de ces fanatiques se rendraient donc compte que leurs excès ne peuvent, comme toujours et comme c'est normal, que déboucher sur une cascade de catastrophes en retour. Dans une société qui ne serait menée que par la poursuite de fantasmes obsessionnels, le blocage et la violence deviennent vite la seule solution (qui n'en est pas une). Tous leurs ''passages à l'acte'' ne pouvant déboucher que une catastrophe, c'est encore un sujet qui promet des lendemains qui ne chanteront pas. Comme si les vrais problèmes ne suffisaient pas !
H-Cl.
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J’ai envie de coucher à l’écrit ma misère sentimentale. Célibataire endurcie en manque d’affection.
En soi rien de nouveau, je vais juste dépeindre le même schéma perpétuel.
Je brise ma moralité à deux balles, probablement par consternation ou au contraire... par espoir de rencontrer une âme esseulée comme la mienne, en téléchargeant ce fléau de la consommation affective et sexuelle, j’ai nommé tinder. En tout honnêteté, qui peut attendre quoi que ce soit de ce genre d’application ? Ce ramassis de filles en transi sentimental à vomir, l’apothéose de l’égoïsme exacerbée et du manque d’attention. Et pourtant, ce pot-pourri de tout ce que j’ai horreur parvient à me faire craquer : je cède tous les x du mois sous la pression de la solitude.
Lorsque je parviens finalement à obtenir un match, et mieux encore, une conversation digne de ce nom (c’est-à-dire qui atteint un certain nombre d’échanges, et qui ne se limite pas à une description fade de nos activités et de nos plans… hum… de carrière) j’ai ce sentiment d’appréhension qui se manifeste sous la forme d’un nœud dans l’estomac, plus la conversation évolue plus je me sens vulnérable. J’estime qu’il faut s’ouvrir un minimum pour créer un lien ou du moins déboucher sur des conversations intéressantes. Je ne supporte pas les broutilles, c’est une perte de temps et d’énergie qui ne créent au final qu’un vide intersidéral en moi. C’est plus fort que moi mais ça touche profondément mon égo d’être réduite à trois mots expédiés à l’arrache depuis un iPhone 6 à l’écran éclaté. Je crois qu’au fond, je voue un véritable intérêt aux personnes qui interagissent avec moi, les écouter parler de ce qu’ils aiment à quelque chose d’assez touchant. J’aime d’autant plus prendre soin de mes relations, quel que soit leur nature : virtuelles ou simples connaissances, je leur accorde une certaine intégrité. Du coup, je crois que c’est tout le paradoxe de ma démarche en me lançant dans une entreprise telle que tinder, les meufs qui s’y trouvent en ont concrètement rien à foutre, et j’en ai conscience. Il faut être vraiment crétin pour croire le contraire. Bref, après plusieurs jours d’échanges c’est le moment fatidique : la rencontre. Généralement ça casse ou ça casse. Mais je fonce quand même la tête baissée par curiosité malsaine à grands coups de libido. Par chance, la meuf est mignonne physiquement, parfois mieux que sur les photos, mais le plus frappant c’est la froideur qui s’émane de tout son être. Suis-je l’objet d’une déception ? Mon introversion répugne-t-elle ? Il faut garder la face, poser des questions, mettre à l’aise, et l’air de rien prétendre que c’est une amie de longue date. Généralement, le rencard se déroule bien, je capte son attention, je déballe des anecdotes pourraves qui me traversent l’esprit : le séjour d’une pote en prison, mon adolescence en banlieue parisienne, les milieux alternatifs que je fréquente. Je ne vois pas le temps passer, une heure, deux heures, trois heures, voire quatre. Il est déjà minuit, les transports en commun sont sur le point de fermer. Et là, elle me propose de passer la nuit chez elle. J’hésite. La tension en moi monte, j’ai envie de baiser. Je lui demande « est-ce que tu es sure ? » elle insiste à moitié. Je dis oui. Sur le chemin vers son appartement, elle me tient la main, c’est soudainement silencieux. On a sans doute épuisé toutes nos conversations. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, je pense qu’au fond elle s’en bat les couilles. Je suis son pensement à sa misère intérieur, elle pense sans doute à son ex. Je fais abstraction de tout ça. Finalement, ce qui est en train de se passer est quelque chose d’assez rare pour moi, voire même de tristement précieux étant donné que je ne baise jamais. Du coup, je prends les miettes qu’on me jette à la figure, c’est d’un pathétisme, je le sais. Ça me dégoute, je fais aussi partie de ce système-là, d’un produit de consommation, et je consomme aussi à mon tour. A ce moment précis, tout s’accélère. On déboule dans sa chambre, j’enlève mon pantalon et je m’enfonce dans son lit tandis qu’elle se démaquille dans la salle de bain. Après quelques courtes minutes, elle se jette sur moi, elle m’embrasse avec fougue et c’est parti. Le sexe est bon. Je suis toujours un peu maladroite mais c’est à chaque fois quelque chose de nouveau pour moi, c’est la découverte d’un nouveau corps, d’une nouvelle odeur, d’une texture de cheveux différente, d’une peau incroyablement douce… Je me laisse aller, je m’efforce de ne pas trop réfléchir et de ne pas laisser transparaitre mon manque de confiance en moi. Elle a un orgasme, pas moi. J’ai besoin de temps pour me confondre entièrement avec elle, je suis dans la retenue, je n’y peux rien, j’ai un problème. On discute à nouveau, de tout et de rien, on rigole. On baise à nouveau. On s’enlace, on se caresse et on replonge encore dans une conversation intense. Et là, il se produit l’inévitable, c’est systématique, sans que je ne demande rien, sans que je ne fasse allusion à quoique ce soit, sa voix s’immisce dans mes oreilles : « il ne faut pas que tu t’attaches à moi tu sais ». Je réponds abasourdie « pardon ? » - « je suis encore amoureuse de mon ex ». C’est d’une évidence effroyable, elle me ramène à la réalité. Parce que oui, cette nuit est une fabulation, rien n’est vrai, nous faisons partie d’une pièce de théâtre. C’est ce que les gens savent faire de mieux d’ailleurs. Prétendre. Surjouer. J’essaye souvent de leur chercher une raison. Je me surprends à m’imaginer que cette fois-ci elle est différente, qu’elle ne fait justement pas partie de ce schéma de misère émotionnelle, qu’elle me comprend. Mais, ce sentiment de déception ultime me gifle en pleine face. Je suis gênée, je ne dis rien. Le silence est pesant. Je regrette, je veux rentrer chez moi. Il est quatre heures du matin. J’ai envie de pleurer à l’idée d’être le godemiché de cette bouffonne. J’ai vécu cette situation dix fois, je le savais. Je n’aurais pas la considération que je cherche depuis tant d’années. Je ne peux pas lui en vouloir, les choses fonctionnent ainsi, je lui ai donné mon consentement. Je lui demande par curiosité si elle souhaite toute de même me revoir, je veux juste savoir si elle compte briser mon ego jusqu’au bout, elle me répond oui, sans trop de conviction. Je décide de ne pas la croire, je m’efforce de ne pas me jeter par la fenêtre de sa chambre. J’essaye de dormir ou de faire semblant de crever en silence. Elle me serre dans ses bras sans que je ne sache trop pourquoi. Il est six heures du matin, il est temps de rentrer. On se quitte aussi froidement qu’on s’est rencontrées, une poignée de main machinale ou un hug maladroit, je ne sais plus trop. Je ne vais pas le cacher qu’au plus profonds de mes entrailles j’ai apprécié ce moment d’intimité avec cette inconnue, à ce moment-là j’ai ressenti une sorte de satisfaction comme un vieux type de 55 ans qui n’a pas baisé depuis 1992. Mais qu’en est-il du résultat de cette équation malsaine ?
Je fais évidemment référence à une expérience précise que j’ai eue il y a environ 5 mois, mais qui s’inscrit tout de même dans la lignée de tout ce que j’ai pu vivre à présent à peu de différences près. La fille en question a continué de m’écrire après notre rencontre, on s’est d’ailleurs vues plusieurs fois même après son départ à Berlin. Je n’ai pas vraiment l’envie de retranscrire qui elle est vraiment, à mon sens elle n’est rien d’autre qu’une anonyme qui morfond son désespoir dans l’utilisation d’applications de rencontres. J’emploie un ton amer, mais pendant un certain temps je pense avoir ressenti une certaine forme d’affection pour elle, peut-être par accablement. Je ne suis pas sûre d’avoir été véritablement sincère avec moi-même au cours de ces derniers mois, je n’en sais strictement rien. Dans tous les cas, la suite est loin d’être réjouissante et surtout extrêmement prévisible. Après notre dernière rencontre, elle ne m’a pas écrit une seule fois en l’espace d’un mois, de mon côté j’avais déjà fait le deuil de cette relation qui n’avait pas grand intérêt. Donc, elle m’envoie un message à six heures du matin, j’étais à Berlin justement déchirée par ma nuit effrénée que j’avais passé dans une rave clandestine, en soi je vivais ma meilleure vie. J’ai longuement hésité à lui répondre ou à l’insulter au vu de l’heure, elle était sans doute dans la détresse affective (j’interprète excessivement), je lui ai répondu avec ma plus grande amabilité. Le soir-même on a continué à échanger un petit peu pendant que je rentrais en Flixbus à Leipzig. Une sorte d’espoir a commencé à m’animer, elle tenait peut-être finalement à moi. Elle avait toujours montré peu d’intérêt pour ma personne, mais honnêtement il y avait anguille sous roche car cela ne lui ressemblait pas. Elle a toujours semblé éprouvé un désintérêt profond et ne cessait de me rappeler qu’elle était nostalgique de sa précédente relation et qu’elle regrettait un nombre effroyable de choses. Je ne sais pas qui j’étais pour elle. Un plan cul. Au mieux une amie, mais elle ne se comportait pas comme telle. Un soir elle m’a même téléphonée car elle soi-disant avait besoin de mes conseils, ce qui véritablement peut paraitre banale dans une relation amicale, mais tout sonnait faux. Elle me faisait à moitié du rentre dedans mais de manière extrêmement maladroite, j’étais pantoise au bout du fil. Suite à ça, ses messages se firent de plus en plus rares, elle me répondait toujours brièvement ou légèrement avec exaspération. J’ai toujours su qu’elle jouait sur plusieurs tableaux, qu’elle nourrissait aussi l’espoir de rencontrer quelqu’un pour oublier. Je pense qu’elle m’appréciait mais qu’à moitié, je ne suis pas parvenue à combler son vide intérieur et ses tribulations affectives. Cette relation qui découle de tinder peut sembler tristement anodine, il n’empêche toutefois que j’en ressort blessée. Nous sommes clairement deux âmes meurtries par la nature des relations que nous impose cette société, et je ne veux surtout pas minimiser son état de détresse face à la mienne. Je refuse juste d’adopter un comportement acerbe et égoïste et l’infliger aux autres. Je suis arrivée à un point d’acceptation car il y a peu de chances que j’arrive un jour à trouver une issue. Il y a quelque chose en moi qui est brisé, et lorsque je suis prompte à la réanimation c’est pour finalement tomber à nouveau dans un gouffre de désespoir malsain.
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Recherche théorique 2 : Revue d’art
Puisque mon projet est en lien avec la nature et le vivant, Catherine m’a conseillé de lire la revue « Esse » intitulée Le vivant. Cette lecture m’a beaucoup inspiré, je vais donc partager ce que j’ai retenu, ce qui pourra servir à agrémenter mon projet et certaines de mes réflexions sur le sujet.
L’art, malgré sa beauté est un milieu très polluant et donc il faut souvent passer sous silence ses propres valeurs au profit de la valeur artistique. Ce que je refuse de faire et vais tenter de démontrer à travers mon oeuvre. De plus, l’humain entretient un rapport de domination avec le monde du vivant et certains artistes tentent de dénoncer cet enjeux en décentrant l’humain dans leurs oeuvres. Ils font de diverses plantes leurs oeuvres elles-mêmes, ce qui redonne son importance à la plante seule. Le non humain ne s’arrête pas à l’animal, le but, décentrer l’humain de lui même. Pourquoi les autres espèces sont mal traitées? Car l’humain est centré sur lui même et donc se croit supérieur aux autres espèces. L’art contemporain agit en cette voie puisque les sujets abordés tournent souvent autour de l’humain, son corps, ses sentiments ou bien des activités humaines qui engendre tel ou tel problème. Si nous arrêtions d’être centré sur nous-mêmes et nous parlions de l’importance de la plante pour elle seule, sans présage de l’activité humaine, cela serait une manière d’enlever un peu d’importance à l’humain et d’en accorder un peu plus à ce qui le garde en vie. J’aimerais peut-être orienter mon oeuvre vers cette philosophie.
L’article aborde également notre rapprochement anatomique à celui de l’animal « Depuis Darwin, nous avons reconnu notre animalité. Pourtant, nos modes de consommation contribuent à nous éloigner de l’autre, animal ou végétal » Les oeuvres à base de plante sont une manière de concevoir la vie différemment, en réalisant le sérieux des plantes, le rôle important qu’elles jouent sur la terre, on change notre manière de percevoir les problèmes publics et nos priorités changent.
J’aimerais pouvoir faire pousser du lichen ou des champignons sur les quatre coins de ma toile pour que cette forme de vie pousse et modifie mon oeuvre de manière aléatoire. Dans la revu il est dit que la croissance ou la présence de plantes dans une oeuvre engendre la perte de maîtrise et donc des résultats imprévisibles, ce qui a attiré mon attention. La non-maîtrise ou le non-contrôle du vivant pour laisser faire la matière, le vivant et le temps montre que l’humain tente trop souvent de dominer son environnement pour assurer le maintient de son espèce. Mais c’est plutôt la reproduction des écosystèmes, du vivant qui se mélange, qui assure la survie.
L’humain, étant centré sur lui-même, à tendance à discriminer les autres espèces, parfois par manque de connaissance, parfois en raison d’une différence, trop loin de sa réalité qu’il ne peut alors pas comprendre. La Cause première qui inciterais les gens à sous-estimé l’intelligence des plantes serait leur manque de mouvement. Ce qui est selon moi un manque d’intelligence en soi, de la part de l’humain, car les plantes vivent selon un système très complexe différent de celui de l’être humain. Par contre, différent ne veux pas dire moins intelligent. En prenant conscience de la complexité des végétaux à travers diverses oeuvres, l’humain ouvre son esprit à la différence et à plus de respect envers la nature.
Un paragraphe sur l’alimentation des plantes à particulièrement retenu mon attention en raison de la beauté du message véhiculé « Notre rapport à la nourriture est très différent de celui des végétaux, notre mode d’alimentation consiste à dominer et à dévorer des êtres entiers, ce qui contribue à notre vision anthropocentrique du monde. Les plantes elles perçoivent l’alimentation comme le fait de capter l’autre et non de l’assimiler, plutôt que de consommer des organismes entiers, elle absorbe la nourriture que lui procure son environnement. »
Puisque j’ai l’intention de mettre en relation la quenouille et le lichen il y aurais un renouvellement de la nature à travers mon oeuvre, ce qui ajouterais à mon idée de redonner à la nature, mais cette fois je lui redonnerais quelque chose de nouveau et d’enrichie d’un mélange d’organismes vivants. « Les relations que tissent entres eux les êtres vivants, les écosystèmes, jouent un rôle essentiel dans le renouvellement de la nature et dans l’émergence de la nouveauté. »
Finalement, le but de ces oeuvres est souvent de transformer le rapport entre l’humain et le végétal.
Voici quelques faits intéressant sur les plantes 🌱🍃
• Les plantes appellent la pluie
• Elles communiquent entres elles
• Certaines espèces peuvent modifier leur chimie en cas d’agression
(Source) : Revue « Esse » Le vivant.
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La révolte déclenchée par les jeunes Algériens a rapidement été amplifiée par la mobilisation, à leurs côtés, de leurs aînés. Cette génération, qui a connu la révolte d'octobre 1988, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, vit avec une intense émotion les événements de 2019.
Alger
Ammar Bouras a ressorti son Nikon. Les boulevards haussmanniens d'Alger-Centre, noirs de monde, le flou rouge-vert-blanc des drapeaux qui virevoltent, les regards fatigués des policiers sous leur casque bleu sont pour lui une matière enthousiasmante. Cela faisait bien longtemps que l'artiste plasticien, 54 ans, connu pour ses installations contemporaines, n'avait pas photographié l'actualité. Presque trente ans, en fait. Ses clichés argentiques en noir et blanc de l'Algérie des années 1990 (les défilés du Front islamique du salut, le président Mohammed Boudiaf quelques secondes avant son assassinat, le premier tour des élections législatives dans une école d'Alger…) justement réunis dans un beau livre qui vient de sortir aux prestigieuses éditions Barzakh, à Alger, se regardent comme une page en train de se tourner.
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Une parenthèse est en train de se fermer. «Celle de la sortie de guerre», relève Malika Rahal, historienne à l'Institut d'histoire du temps présent, au CNRS, à Paris. Depuis quelques années, elle observe dans la société algérienne les signes discrets d'une renaissance, d'un plaisir et d'une fierté de l'action collective retrouvés. «On sort d'une époque où on résistait encore au fait d'être ensemble.» Il y a notamment, pour cette «génération 88», celle qui a connu la révolte d'octobre de cette année-là, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, «une libération du corps et de l'esprit, un allègement», note-t-elle. «Ça ne préjuge en rien de ce qui peut se passer. C'est de la joie toute nue.»
«Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous ?»
Mouna, 52 ans, prof de lettres
Depuis le début de la mobilisation contre le cinquième mandat, le 22 février, la jeunesse qui s'est brusquement révoltée contre le système, que l'on dit peu concernée par les violences des années de terrorisme dans lesquelles l'Algérie a sombré en 1992, capte toute l'attention. Mais dans les rues, il y a aussi les quadras et les quinquas qui «ont repris espoir», constate Ammar. «Je retrouve cette Algérie de 1988, des gens soudés par des idées, un désir de changement, qui, d'une certaine manière, disent à nouveau leur refus du parti unique.»
À la veille de l'acte III des manifestations, dans un salon algérois, alors que des amis se retrouvent pour partager leurs émotions, les souvenirs ressurgissent invariablement dans les discussions. «La différence, c'est qu'à l'époque nous ne sortions pas avec les drapeaux!, s'amuse Mouna, 52 ans, prof de lettres. Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous?»
Adlène Meddi, 43 ans, journaliste et écrivain dont les trois romans policiers transpirent le traumatisme des années 1990, en est convaincu: «La mobilisation aujourd'hui est une continuité de notre printemps, de l'incroyable révolution qu'a connue le pays à la fin des années 1980, résultat d'une prise de conscience de la société et d'une partie du système de la nécessité d'ouvrir le pays. Comme aujourd'hui, tous les Algériens étaient dans la rue, refusant le fait accompli. Ce souffle a été interrompu par les ténèbres, la frigorification. Mais la nuit s'est terminée le 22 février.»
Et si ce ne sont pas ces quadras qui ont enclenché les manifestations, c'est bien, comme le rappelle sur France Inter l'écrivain Kamel Daoud, 48 ans, parce que «le régime a toujours su opérer sur deux traumatismes». Celui de l'époque coloniale et de la menace d'une intervention de la France, comme en Libye, et celui de la décennie noire. «L'équation qui consiste à dire “soit nous, soit le chaos” a beaucoup pesé sur les consciences de ma génération.»
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Inquiet du rapport de force qui est en train de se jouer dans la rue, le pouvoir appuie sur la menace comme il jouerait une dernière carte. «Nous nous devons d'appeler à la vigilance et à la prudence quant à une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait, qu'Allah nous en préserve, susciter la fitna et provoquer le chaos avec tout ce qu'ils peuvent entraîner comme crises et malheurs», a prévenu un message attribué à Abdelaziz Bouteflika. «L'Algérie a payé le prix fort pour le recouvrement de son indépendance et sa liberté, et notre peuple a payé un lourd et douloureux tribut pour en préserver l'unité et le rétablissement de sa paix et stabilité, après une tragédie nationale sanglante», a souligné le chef de l'État en appelant «les mères à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier».
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile», regrette aussi Kamel Daoud. Plus indulgente, l'éditrice Selma Hellal, de la maison Barzakh, préfère voir en «Silmiya» («pacifique», en arabe), écrit sur les pancartes brandies depuis quinze jours, «une passerelle» entre cette jeune génération et celle qui l'a précédée. «Un peu comme si elle avait une conscience sourde du chaos des années 1990.»
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile»
Kamel Daoud
Le traumatisme n'a pas été verbalisé dans toutes les familles. Mais il s'est transmis malgré tout, et se lit dans le regard inquiet des parents qui savent leurs enfants dans la rue. «Ce “Silmiya” est brandi comme un bouclier, analyse encore Selma. Comme pour dire: “On ne sait rien exactement des exactions, des violences, de la sauvagerie de cette époque, mais on refuse tout ça.”»
Dans un texte publié dans le quotidien El Watan, la sociologue Fatma Oussedik, qui analyse le profil démographique et sociologique des manifestants, remarque «une forte présence des classes moyennes habituellement silencieuses». «Ce sont ces avocats, ces médecins, ces enseignants qui ont 40 à 50 ans», précise-t-elle. «Cette classe moyenne, laminée pendant les années 1990, ciblée par des assassinats dont les auteurs n'ont jamais été retrouvés, s'est reconstituée et a mué pendant que le pouvoir, qu'elle considère comme un ennemi de classe, ne bougeait pas.» Bahia Bencheikh El Fegoun, 41 ans, illustre parfaitement son propos. Son documentaire prémonitoire, Fragments de rêves, qui donne la parole aux acteurs et leaders des mouvements sociaux en Algérie depuis 2011, a été censuré par le ministère de la Culture aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa. Heureuse qu'il trouve aujourd'hui toute sa place dans le cours de l'histoire, la réalisatrice préfère parler de «réparation» plutôt que de «renaissance». «Chaque fois que je marche au milieu des manifestants, je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes en train de réparer ce désamour que nous avions de nous-mêmes. Mais je n'ai jamais perdu la foi. Je n'ai jamais baissé les bras. Quand j'ai fait ce film, j'étais même en quête de révolution, et je peux vous dire que pour nous, Algériens, la révolution est un héritage très lourd! Aujourd'hui, je ne dirais pas que mon rêve se réalise. Il se met en route…»
Cette réparation, chacun la vit à sa façon. Vendredi matin, Ammar et sa femme se préparent à partir à la manifestation. « Avec notre voisine, on s'est organisés. J'ai acheté les drapeaux, elle nous a ramené des tee-shirts où est écrit “Non au cinquième mandat!” », explique-t-il en pensant, comme tous les Algérois qui s'apprêtent à «descendre à Alger», à l'itinéraire à emprunter et à l'endroit où stationner. «Bien sûr, je me demande ce qui va se passer après, aux lendemains, confie-t-il. Mais je veux profiter de l'instant. Parce que ce que je vois, c'est cette envie d'être ensemble. De faire quelque chose ensemble.»
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Qui est 6ix9ine le rappeur arc-en-ciel bien vénère kidnappé lundi ?
Le jour où 6ix9ine a secoué le paysage rap c’était le 10 novembre 2017. Le rappeur multicolore sortait le clip de Gummo, une bombe virulente tournée dans les rues de Brooklyn, qui claque aujourd’hui les 240 millions de vues. L’attirail est là : voix criarde, beat ténébreux, guns, grillz arc-en-ciel, do-rag affublés du rouge des Bloods… Niveau street-cred, on est bien. Ça, c’était donc il y a huit mois. A l’époque, 6ix9ine, Daniel Hernandez dans le civil, 21 ans, n’était presque personne dans le rap. Mais hier, il a été victime d’un kidnapping durant lequel ses ravisseurs lui auraient dérobé 20 000 dollars en cash et 770 000 dollars de bijoux. Entre temps, il s’est passé beaucoup, beaucoup de choses.
Passer son bac pour éviter la taule
C’est son Brooklyn natal que l’on aperçoit dans le clip de Gummo. Celui qui l’a vu, à treize ans, perdre son père et décrocher de l’école pour ne plus jamais y revenir. Celui qui l’a vu enchaîner les petits boulots, s’en faire virer pour une bonne partie, et qui l’a vu se lancer dans le deal. Cannabis d’abord, héroïne ensuite, le tout en partenariat avec son frère. Il dit avoir vécu dans la rue, mais ce qui est certain, c’est que cette vie franchement hors des codes lui vaut un rapide séjour en prison. Le rap vient pour la déconne : "Pour être honnête, j’ai commencé à rapper pour le fun", admettait-il à la web radio No Jumper. Comme un paquet de gars de sa génération, c’est Soundcloud qui supporte ses premières armes. Et pour se faire remarquer dans la masse, rien de mieux qu’une gueule reconnaissable entre mille. Les cheveux seront de toutes les couleurs, le blaze sera chelou (ça, à la rigueur, c’est plus classique), et le nombre 69 sera tatoué partout sur son corps, y compris en gros au-dessus de son œil droit. Histoire que sa touche rentre dans toutes les cervelles.
Premiers sons en 2014. Le style est dur, cru et agressif. Mais 6ix9ine part avec un handicap qu’il a bien cherché. Accusé d’avoir tourné une vidéo sexuellement explicite avec une mineure de treize ans, il se retrouve devant une juge qui lui propose le deal suivant : il ne savait pas qu’elle était mineure, certes, mais pour échapper à la prison et au fichage en tant que délinquant sexuel, il lui faudra se tenir parfaitement à carreaux pendant deux ans, écrire une lettre à la victime, ne plus tourner de vidéos de ce genre, et surtout, obtenir l’équivalent du baccalauréat américain. Quand on a arrêté l’école à treize ans, c’est certainement le dernier point le plus difficile. Pour preuve, à ce jour, il n’est toujours pas parvenu à passer l’examen. Il a bénéficié de reports, mais l’épée de Damoclès est bien là, au-dessus de ses cheveux rouges, jaunes, verts et bleus.
Envoyer valser l’héritage
C’est en avril 2017 que le nom de 6ix9ine commence à faire du bruit dans l’underground rap US, lorsqu’il apparaît sur le titre POLES1469 de son poto Trippie Redd, membre comme lui du crew Scum Gang (pour "Society Can’t Understand Me", ou "la société ne peut pas me comprendre" en VF). Ce dernier est déjà plus installé que lui et commence à travailler avec le producteur star Pi’erre Bourne, qui lui fournit une instru. Mais Trippie Redd, contre l’avis de Bourne, décide seul de refiler le beat à 6ix9ine, ce que le beatmaker ne goûte que très peu. Cette instru, c’est celle de Gummo, le premier carton de celui qui se fait aussi appeler Teka$hi 6ix9ine.
Nombreux sont ceux qui le comparent à feu XXXTentacion. Même génération, même background sur Soundcloud, des trajectoires similaires avec le même goût pour les affaires judiciaires… Pourtant, la musique de 6ix9ine n’a rien de mélancolique. Les piano-voix sont inexistants, et, il faut bien le dire, le succès est légèrement moindre. Cependant, cette même propension à rejeter tout un héritage hip-hop massivement et sans ménagement les rapprochent. C’est une particularité de leur génération : Lil Yachty dit ne pas connaître Tupac, feu X crachait sur le concept de Zulu Nation d’Afrika Bambaataa. Ils sont loin les Mos Def, les Public Enemy, les X-Clan et les Nas. Et heureusement.
"Scuuuuum Gaaaaang !"
Auto-proclamé "King Of New York", 6ix9ine attaque l’année 2018 au pas de course. Nicki Minaj a fait de lui son protégé, et se présente sur son nouveau single, Fefe, sur lequel ils partagent le même flow. Depuis ses débuts, les anime japonais sont source d’inspiration. Les pochettes d’albums semblent sortir tout droit d’un Midi les Zouzous sous lean. Quelques semaines plus tard, son premier projet studio, Day69 : Graduation Day, sort. Il s’ouvre sur une boucherie bien vénère, Billy. : "C’est toujours 6ix9ine ci, 6ix9ine ça / Ces niggas me kiffent tellement qu’ils me harcèlent / Ces niggas me recherchent, tu n’as qu’à m’appeler pour que je vienne / J’ai balancé mon adresse, vous savez tous où vit 6ix9ine". Ça donne le ton. Et c’est comme ça pendant douze titres, sans baisser en intensité vocale, avec les très bons Keke, Buba, Chocolaté… Tous les morceaux commencent par un cri : "Scuuuuum Gaaaaaang !"
A force de faire le malin et de baver à tout va (sur The Game, YG, Jay Critch et même son pote Trippie Redd), 6ix9ine se met à dos pas mal de rappeurs. En interview pour le Breakfast Club, il clamait : "J’ai un 69 géant tatoué sur le front et des dents arc-en-ciel, je suis là en train de parler de tous ces mecs qui veulent m’embrouiller, à quel degré de stupidité ils sont, eux ? Aller embrouiller un gamin qui a des cheveux arc-en-ciel ? Ils laissent leurs enfants seuls à la maison pour ça ? Ils loupent un jour de boulot pour ça ? Les vrais gangsters ne parlent pas de ce qu’ils vont faire, ils le font c’est tout." Dans pas mal de villes américaines, il est wanted par des rappeurs ou gangs locaux. Son arrogance ("Vous savez tous ici que je sors de nulle part, je suis passé devant tout le monde en un claquement de doigts"), et que son manager n’a de cesse d’attiser, il la paie cash. En gros, tout le monde veut se le faire, et ça lui coûte quelques annulations de concert.
Le clash de l’année
Une bonne partie de la scène de Chicago, Chief Keef en tête, le prend en grippe. Le résultat, c’est le beef le plus tendu de 2018. Sur une vidéo Facetime, le rappeur multicolore (qui semble avoir pris comme une provocation le fait que Chief Keef et Trippie Redd fassent un son ensemble) envoie balader tout ce joli monde en des termes que la décence nous interdit de retranscrire. De là, les diss records et les messages haineux sur les réseaux s’enchaînent. Chief Keef part même à New York avec des sbires pour tenter de mettre la main sur 6ix9ine. Peu après, le 2 juin, Keef est pris dans une fusillade dont tout le monde ressort indemne. Puis 6ix9ine se rend à Chicago devant le domicile de Chief Keef. Ça déconne moyen, mais les faits sont difficilement imputables à un tel ou un tel, tant l’intox se fait forte dans les clashs entre rappeurs. Ce qui est certain, c’est que le décès de XXXTentacion le 18 juin, dont 6ix9ine se disait proche, est venu apaiser les tensions entre les deux camps.
6ix9ine n’en a pas finit avec la justice. Accusé d’avoir agressé un fan de 16 ans qui souhaitait faire une vidéo avec lui au beau milieu d’un centre commercial, il a de nouveau affaire aux juges en juillet (alors que les faits datent de janvier). Aujourd’hui, c’est cette sombre histoire de kidnapping qui vient le mettre une nouvelle fois sur le devant de la scène, juste avant la réédition physique de Day 69 : Graduation Day. 6ix9ine fait partie d’une génération de rappeurs dingues. Se tatouer le visage y est la coutume, on est désormais largement habitué. Mais si l’on prend du recul, on y constate tout de même une sorte de fuite en avant, une conviction que rien n’est éternel, et surtout pas un rappeur de 22 ans qui vit à 300 à l’heure en roue libre. XXXTentacion et Lil Peep peuvent en témoigner.
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Coup de Gueule
Marre de l'hypocrisie de la plupart des sites de lingerie sexy pour homme qui, sous prétexte de "Morale bien-pensante" refuse en général de montrer un sexe masculin et qui va même jusqu'à mettre un cache ou flouter une photo qui représente un article ouvert sur un pénis ou qui leur semble tout simplement un peu trop transparent à leur goût. Je ne parle évidemment que des sites spécialisés qui ne vendent que de la lingerie destinée aux adultes, pas des sites génériques qui vendent de tout et de rien et pour lesquels il peut y avoir des visiteurs de tous âges… Bien que, n'ayant pas de moyens de paiements à leur disposition, je ne vois pas l'intérêt que peut avoir un mineur de fréquenter des sites commerciaux dédiés à la vente de produits ou de services…
Bref, ces sites de vente de lingerie sexy pour homme n'ont pas encore compris que les mecs qui viennent les visiter sont là pour acheter les articles qui les feront vibrer, pour ne pas dire, qui les feront bander ! Résultat : Pour ce qui est de certains articles, les acheteurs potentiels comme vous et moi, ne savent même pas exactement ce qu'ils commandent et ne sont même pas sûrs, qu'au final, les articles commandées vont leur plaire ! C'est aberrant d'être obligé d'accepter d'acheter sans broncher et les yeux fermés des articles pour lesquels nous avons juste l'espoir qu'ils répondent à nos attentes… Bien évidemment, les vendeurs le savent très bien et jouent là-dessus : Même si un article ne vous plaît pas au moment de la réception, la majorité des acheteurs ne se plaindra pas et ne renverra pas ses achats ! Ces magasins en ligne, quand ils acceptent des retours, ce qui est extrêmement rare car ils prétextent de règles d'hygiène, préfèrent accorder un avoir plutôt qu'un remboursement, pour vous obliger à revenir chez eux pour commander autre chose. De plus, ils ne remboursent jamais les frais de port, ni les frais engagés pour l'expédition du retour de marchandise. Donc, quel intérêt aurait-on à renvoyer un article non conforme à ce qu'on attendait, se disent les vendeurs… Exemple concret : Vous commandez un string à 19€ qui est à moitié caché sur les photos du site et pour lequel il vous faut ajouter 6€ de frais de port, donc, 25€ payés. Vous attendez quelques jours, voire quelques semaines pour le réceptionner. Je ne compte même pas les éventuels frais de douane et de dossiers liés à des commandes plus conséquentes qu'un simple string. En ouvrant votre colis, vous voyez alors que ce string ne correspond pas à ce que vous attendiez. Vous empoignez alors votre plus belle plume pour exprimer votre mécontentement auprès du vendeur et demandez un remboursement contre le renvoi de ce string. Par miracle, le vendeur consent à vous accorder un avoir dès réception chez lui de l'article délictueux. Évidemment, cet avoir aura une durée de vie limité, il va s'en dire ! Vous payez alors 6€ supplémentaires à La Poste pour le renvoyer, cela fait donc 31€ dépensé… 2ème miracle, vous trouvez alors sur le site en question un autre article qui vous plaît (même un peu moins), mais vous vous empressez de le commander en échangeant votre avoir avant la fin de validité de celui-ci, pour ne pas en être trop de votre poche. Mais il vous faudra quand même débourser encore une fois 6€ de frais de port pour le recevoir, en espérant que cette fois-ci l'article répondra à vos attentes. Nous en sommes alors à 37€ dépensés, et un temps d'attente pour obtenir enfin un string à 19€ qui nous plaît qu'à moitié… Soit près du double que le prix annoncé au début…
Vous comprenez maintenant la raison de mon coup de gueule et mon militantisme pour l'abolition des caches et autres floutages sur les photos des sites afin de savoir en connaissance de cause ce qu'on commande, moi qui suis un très gros client en matière de lingerie sexy masculine dans plus d'une centaine de sites tout autour du monde… Ma collection avoisine fièrement les 7000 pièces différentes que je collectionne depuis plus de 30 ans… C'est la raison principale pour laquelle j'ai créé ce blog, mais aussi pour m'éviter de commander par erreur des articles que j'ai déjà dans ma collection… En conséquence, vous verrez dans ce blog toutes les photos NON CENSURÉES que tous ces sites "bien sous tous rapports avec la morale" n'ont pas le courage de montrer, alors qu'il est si facile de s'assurer qu'un client est majeur : S'il a un compte accessible par mot de passe et qu'il a déjà commandé, il a forcément utilisé un moyen de paiement qui n'est accordé par les banques qu'à des titulaires ayant atteint l'âge légal de la majorité ! Cela vous permettra, vous qui êtes des acheteurs potentiels sur ces sites de voir en très gros plan (mes photos sont cadrées au plus juste sur chaque article, au format d'un écran 16/10 de 1920x1080 pixels et surtout, de face, de dos et de chaque profil) et de vous rendre compte de ce que vous allez réellement recevoir suite à vos achats. Sans fausse pudeur, et sans aucune censure !
Je tiens, au passage, à remercier en 1er lieu Tumblr qui est un des rares sites de partage de médias autorisant, sous condition, la publication de photos non censurées. Et en 2ème lieu, tous les mecs qui, au fil de ces 10 dernières années ont acceptés de poser gracieusement pour moi, et qui ont pris, j'espère un certain plaisir à le faire, et pour la joie de l'ensemble de la communauté des amoureux de cette lingerie affriolante et si sexy destinée aux hommes du XXIème siècle.
Certes, mes modèles et moi n'avons pas tous le physique de rêve des modèles qui posent habituellement pour les sites de vente de lingerie, mais je me permets de vous rappeler que le but de ce blog est avant tout de montrer ma collection de sous-vêtements, pas le mec qui pose dedans ! Néanmoins, vous pourrez quand même vous rendre compte comment ces pièces de lingerie rendent sur des corps qui ne passent pas la majorité de leur temps à la salle de body-building pour y dessiner des muscles parfaits… Mes modèles ressemblent plus à Monsieur-tout-le-monde, qui, comme vous et moi, passe le plus clair de son temps à son boulot. Ils représentent la majorité des mecs qu'on peut croiser dans la rue. Il y a :
· Des petits et des grands
· Des jeunes et des vieux
· Des poilus et des imberbes
· Des gros et des maigres
· Des blancs et des bronzés (pas de black pour le moment, car je n'ai pas eu de candidature pour le moment, mais si vous faites partie de cette communauté et que vous êtes intéressé pour poser pour moi, vous êtes les bienvenus)
· Des circoncis et des "entiers"
· Des tatoués ou non
· Des "bien pourvus par la nature" ou des plus modestes
· Des hétéros, des Bi, des homos, et je l'espère pour bientôt des trans qui aimeraient poser dans de la lingerie qui leur est destinée ayant un aspect très féminin tout en étant dessinée pour y loger des attributs masculins
Mais tous, absolument tous, sont des amoureux de cette lingerie si sexy qui fait tourner bien des têtes et qui est à l'honneur dans mon blog.
Si vous êtes tenté pour passer un bon moment convivial à essayer plus de strings ou autres que vous pourriez l'imaginer en une demi-journée, n'hésitez pas à me contacter. Les séances de pose ont lieu pratiquement tous les week-ends en région parisienne. Quel que soit votre physique, votre âge, vos préférences sexuelles ou votre ethnie, si vous êtes exhib et motivé, curieux et disponible, vous êtes les bienvenus. Car la seule chose qui m'intéresse chez vous, c'est que la partie de votre corps située entre votre nombril et la moitié de vos cuisses soit suffisamment photogénique en string, que ce soit de face, de dos et de vos profil droit & gauche et que vous soyez suffisamment pourvu par la nature pour remplir la poche d'un string. Le reste de votre corps ne sera, de toutes façons, pas montré…
A bon entendeur…
Merci à tous les courageux qui ont lu ce message jusqu'au bout. Je vous invite à me laisser vos commentaires
Antoine, alias Sexyunderwear94
Contact : [email protected]
PS : Rendez-vous dès demain soir pour la première série de 150 photos concernant ma dernière séance avec Stringsz. Au total, il y aura 833 photos, donc environ 6 jours d’affilée à poster des photos... Bon spectacle à tous...
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Lundi 27 avril 2020
Jour de Joie mes amis, Jour de Joie !
La livraison de Dom Pérignon est arrivée ce matin, alors que nous avions passé commande le 20 avril. Nous avons failli attendre.
Il nous fallait au moins ça pour fêter l’accord de principe que nous avons reçu des investisseurs de Victor pour lancer notre entreprise de confection de masques de luxe. C’est finalement au Myanmar que seront produites nos créations originales.
Ah, le Myanmar. J’ignore pour quelle raison tout semble toujours me rappeler à ce pays. Le mystère qui le caractérise m’a toujours fascinée, et j’éprouve une admiration sans bornes à l’égard de leur femme leader au nom étrange. Et pas plus tard que l’hiver dernier, alors que j’ai franchi la porte d’un magasin Mango – une marque de vêtements pour roturiers où j’aime aller m’encanailler de temps à autre afin de dénicher une perle à trois francs six sous – mon regard de braise a été happé par un manteau blanc cassé de belle facture, réalisé dans de beaux tissus très doux, une doudoune très élégante (et pourtant imperméable) avec un rembourrage qui n’avait rien de vegan, le tout à un tarif défiant toute concurrence !
Comment était-ce possible d’afficher des prix à ce point compétitifs sur une si belle pièce ? Telle Laurent Delahousse, j’ai fait mon travail de journaliste et j’ai mené l’enquête. La raison de ce rapport qualité-prix imbattable se cachait sur l’étiquette du vêtement et tenait en trois mots : “Fabriqué au Myanmar”.
Tout s’expliquait. Et encore une fois, un lien invisible s’était tissé entre moi et ce pays, ce territoire dont les habitants, simples et courageux, connaissent encore le sens du mot travail, le sens du mot perfectionnisme, le sens du mot artisanat. J’ai évidemment acheté ce manteau, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de le porter – j’en ai tellement. L’hiver prochain, je serai heureuse de le retrouver, et de m’envelopper dans sa chaleur birmane.
Ces jours-ci, entre les rayons de soleil dont nous gratifie le soleil du Pays d’Auge, les câlins de mes enfants, et ceux de mon mari, je ne manque point de chaleur. Nos aventures de ces dernières semaines nous ont rapprochés, Victor et moi. Non pas qu’il y ait eu le moindre conflit entre nous, mais ma mise en quarantaine et le stress lié à ses investissements mis en péril par la crise nous avait empêché de passer du temps ensemble, ce quality time précieux qui, seul, permet aux couples de tenir.
Le nombre de divorces actuel me démoralise. Combien d’enfants traumatisés à vie, bringuebalés de maison en maison comme de vulgaires réfugiés, réfugiés de cette troisième guerre mondiale dont parlent si justement les américains. Combien. Alors que quelques moments privilégiés passés à deux font tant de différence. Des choses simples. On laisse les enfants à la jeune fille au pair et on va se promener ensemble, seuls à deux sur une plage déserte. On s’offre un dîner aux chandelles chez Anne-Sophie Pic, ou, lorsqu’on n’a pas les moyens, sur la terrasse du Raphaël, ouverte tout l’été.
On inverse les rôles pour rire un peu, parfois. L’autre jour, c’est moi qui ai pris quelques photos de Victor, avec son Leica. Et nous avons tous deux été époustouflés du résultat.
– J’ignorais tes talents de photographe, s’est exclamé Victor, amoureusement.
– Moi aussi, ai-je répondu.
Mais je n’étais pas surprise. Quand on a l’œil sûr, on sait cadrer. On sait jouer avec la lumière, avec les contours, les couleurs et les matières. On sait ce qui est beau.
Il y a tellement de manières d’entrer en communion avec son âme sœur. Tellement d’astuces à mettre en place au quotidien. Lire ensemble. Ou au contraire savoir mettre un peu d’espace entre soi et l’autre. Je ne comprends vraiment pas les couples qui s’installent ensemble dans un petit réduit. Les premiers temps, c’est l’idylle et tout paraît rose, mais au quotidien, passées les trois premières années d’existence du couple – le temps que “dure l’amour”, selon la théorie du grand philosophe Frédéric Beigbeder – c’est un attentat contre le couple. Il faut prendre plus grand ! Ou alors continuer de vivre chacun chez soi. Acheter deux appartements qui donnent sur le même palier, par exemple. Ou deux appartements dans le même quartier.
La solution, en revanche, ce n’est pas de s’affaler le soir devant la télévision. La solution, ce n’est pas de regarder “ensemble” des émissions idiotes ou des feuilletons télé, tout en mangeant à la va-vite des aliments qui n’en ont que le nom. La solution, c’est de savoir déléguer – laisser faire le petit personnel, ou les parents, ou les beaux-parents. Confier ses enfants à ses voisins ou à sa famille.
La solution, aussi et surtout, c’est le lâcher-prise. Il m’est arrivé, parfois, de trouver pénible que Victor ne mette jamais son linge dans le bac à linge sale. Un jour j’ai lâché prise. J’ai tout bonnement cessé de le ramasser. À mesure que son linge sale s’amoncelait sur le sol de notre chambre, je me sentais gagnée par une certaine quiétude. J’étais apaisée par la certitude que jamais plus je ne toucherais son linge sale. Au bout d’une semaine, j’ai commencé à me comporter comme lui. Je me suis octroyé ce privilège. Quelle libération ! La solution allait se mettre en place d’elle-même, je le savais. C’est alors que Marisol, notre jeune fille au pair de l’époque – une femme d’une rare qualité – a franchi le pas de s’en occuper. Pleine de pudeur, elle m’avait demandé si nous souhaitions qu’elle s’occupe aussi de ramasser le linge plutôt que de le prendre directement dans le panier pour faire les lessives. J’avais bien évidemment dit oui, et je l’avais remerciée de son initiative.
Et voilà. Parfois – souvent – la solution est juste là, sous nos yeux, et tout ce qui nous empêche de la voir c’est notre manque d’imagination. Heureusement, l’univers est là pour nous montrer la voie. Mais pour accepter d’entendre son message, il faut nécessairement passer par le lâcher-prise.
Le lâcher-prise.
Pas plus tard que tout à l’heure, après le déjeuner, j’ai envoyé Dolores s’occuper de la moquette de la dépendance. Lorsque j’avais conçu l’aménagement de l’intérieur, j’avais refusé mordicus de me laisser influencer par l’environnement de cette maisonnette. J’ai fait fi des conventions, ces parasites qui empêchent le génie créateur de se déployer. Face au grand manoir austère, il fallait absolument un intérieur dénudé et plein de clarté. D’où les grandes baies vitrées et la moquette blanche – et tant pis pour la terre qui s’invite parfois sous les chaussures des visiteurs. Une moquette, ça se lave. Donc Dolores était partie donner un coup de jeune à la moquette de la dépendance, et il y avait un peu de vaisselle à faire.
Édouard était en plein cours de mandarin sur Skype, Henri jouait aux Lego, alors j’ai proposé à Victor, d’un air mutin, que nous fassions ensemble la petite vaisselle du déjeuner.
– Pourquoi tu veux qu’on fasse ça ? Laisse, Dolores le fera.
– Pour jouer, lui ai-je dit d’un air suggestif.
Il m’a regardé en souriant, a posé son Figaro et s’est levé de son fauteuil Louis XV. Il est allé chercher le tablier de Dolores dans le placard à balais, et m’a délicatement retournée contre l’évier pour me le passer autour du cou, soulevant mon épaisse chevelure blonde en me soufflant sur la nuque. Puis il a noué le tablier derrière mon dos, en serrant d’un petit cou sec qui a fait s’échapper de ma gorge un tout petit cri, comme un moineau surpris.
J’ai commencé à frotter le plat dans lequel les souris d’agneau de ce midi avaient doré quelques instants plus tôt, laissant un voile satiné sur toutes les parois. Victor s’est collé tout contre moi, posant son menton sur mon épaule, et m’a saisi les deux poignets, rendant chacun de mes gestes un peu plus difficiles. Ma manucure de samedi soir s’écaillait tranquillement, et mes doigts si fins et trop délicats pour cette besogne commençaient à se friper très légèrement. Il m’a soulevé la main gauche pour la voir de plus près, et j’ai senti dans son corps tout entier qu’il s’amusait follement, à me voir ainsi me laisser dégrader quelque peu.
Soudain, lâchant mon poignet droit, il a pressé sa puissante main contre l’embout du robinet, éclaboussant toute la cuisine et moi avec.
C’est dans ces moments-là que l’on décide si le couple tiendra ou pas. Faut-il se fâcher à cause du ménage qu’il faudra faire ensuite et des basses considérations matérielles, ou faut-il se prêter au jeu et cueillir l’instant présent ?
Nous avons choisi la vie.
J’ai éclaté de rire, et je me suis retournée vers lui pour l’éclabousser à mon tour, et bientôt, la cuisine s’était transformée en une véritable pataugeoire. Henri a voulu venir voir ce qu’il se passait mais Victor l’a immédiatement renvoyé dans ses pénates afin que nous puissions conserver notre tranquillité, et finalement, nous sommes sortis en courant dans le jardin, laissant dans toute la maison une traînée d’eau derrière nous, riant à gorge déployée. Alors j’ai ôté mon tablier, pour découvrir que mon chemisier blanc était trempé lui aussi. Il s’est mis à pleuvoir. Tendrement, Victor m’a pris le tablier des mains, l’a envoyé d’un revers démiurgique à plusieurs mètres de là, et m’a allongée dans l’herbe menue. Je frissonnais un peu. Il est allé chercher quelque chose dans le Porsche Cayenne avant de revenir jusqu’à moi. Il s’est allongé à son tour, son corps contre le mien, et m’a invitée à basculer sur le côté afin que, de nouveau, je lui tourne le dos.
J’ai senti son bras puissant me serrer tout contre lui.
J’ai senti les muscles de son torse caresser mon dos.
J’ai attendu, alerte au moindre sursaut de ses nerfs, au moindre battement de son cœur. L’excitation montait.
Et soudain, a surgi au-dessus de moi, érigée, la perche à selfie. Cet après-midi, Victor a réalisé les plus beaux portraits de nous deux ensemble. L’iPhone tirait en rafales. Avec flash. Sans flash. Avec filtre. Sans filtre. En gros plan détaillant une par une mes taches de rousseur. En flou artistique. Nous respirions à l’unisson, comme on danse une valse endiablée. Et nos regards chargés de désir se perdaient sur l’écran lisse et luisant aux contours fuselés.
En rentrant du jardin, nous étions comme deux adolescents qui étaient allés batifoler à la barbe de leurs parents.
Dolores était revenue de la dépendance et épongeait mollement l’eau que nous avions éparpillée sur notre chemin, comme de facétieux petits Poucet amoureux.
Je suis allée changer mes vêtements mouillés, et puis m’attabler à mon bureau pour écrire ce billet. Ce soir nous fêtons la naissance de notre dernier-né – ce business de masques que nous avons monté en si peu de temps, à la seule force de notre esprit. Pour l’occasion, nous avons invité mon père à venir prendre l’apéritif. J’aimerais que le pays tout entier fasse tinter sa flûte à champagne contre la mienne, ce soir. À la gloire des gens d’en haut, qui font tellement pour l’économie !
Soyons heureux, mes amis. Car alors que je vois poindre une éclaircie à l’horizon de ma fenêtre, et la perspective d’ouvrir ma première bouteille de Dom Pérignon de ce confinement à l’horizon de mon lobe frontal, je me rends compte que selon toute vraisemblance, rien ne pourrait venir entacher la perfection de cette journée bénie des dieux.
Jour de Joie, mes amis.
Jour de Joie.
—Ludivine de Saint Léger
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Macron, Johnny, Bouteflika, les 3 piliers du FLN, l’immobilisme et l’ombre des écrivains-lumières.
La visite de Macron en Algérie était un moment très attendu ici. N’ayant accès qu’à la radio, je me frottais les mains à l’idée d’écouter une cascade d’émissions France Inter sur l’Algérie : son histoire, sa politique, son économie, ses enjeux,… La totale. Une journée rien que pour moi. Et signe du destin, cette semaine je travaillais de nuit, donc une belle journée radio qui s’annonçait ! Frigorifié au levé du jour, mais l’oreille en appétit, le mardi 6 décembre, 8h00, mon doigt gelé appuie donc sur sur le bouton « ON » de ma radio :
« Johnny est mort ».
…
J’ai eu le droit à la découverte en 12 heures de la discographie intégrale de Johnny… Et RIEN sur l’Algérie. Malgré l’interview étonnante de Bono et le coup de cœur pour la reprise de Camille, très légère déception…
Après avoir lu la presse algérienne, Le Monde et une rediffusion sur Arte, je donne mon impression, faute d’avoir celle de France Inter à partager… La presse et les hommes politiques sont très très gentils avec Bouteflika. Rien que la phrase « Macron rend visite au président Bouteflika » est une mascarade. C'est un président légume, de 80 ans et 4 mandats, qui apparait 2 fois par an à la télévision, quelques secondes, assis, sans parler, sans bouger, et le regard dans le vide... Un corps de président qui n’a plus que le costume pour la fonction. Mais il est intouchable car il est la clé de voute du système en place. Son état est donc tabou pour tous ceux qui veulent avoir une chance de plaire au "cercle" politique de l'Algérie.
A soixante-douze ans, rongé par un cancer qui le grignotait de l’intérieur, il ressemblait aux restes de cette armée qui n’arriva pas à se disperser honorablement après la guerre de Libération et qui se transforma en une armée carnivore, capable de manger ses propres médailles. Ce Vieux, Comme tous ceux de sa génération, cherchait une fin, l’épilogue net et la conclusion de son propre jeu de répliques entre lui et la renommée. Le monde, selon lui et les siens, ne devait pas être clos par la mort, un Soleil qui se lève à l’ouest […], mais par un formidable applaudissement continu, si long qu’il ne peut que tuer celui qui l'exécute comme une mécanique affolée.
Kamel Daoud, La préface du nègre
Comme je l'ai déjà dit, les Algériens ne votent plus. Les chiffres officiels sont de 30% de participations aux élections municipales du mois dernier, c'est déjà très faible mais c'est difficile à croire... Je n’ai encore jamais rencontré une personne qui vote et tous les journaux algériens témoignent de bureaux de votes vides du matin au soir. On entend partout la même idée : la politique ne sert qu’aux hommes qui se partagent la rente avec les quelques hommes d'affaires qui gèrent des empires sans salariés puisqu'ils sous-traitent tout à des entreprises étrangères pour transformer leurs fortunes en euros ou en dollars.
Chez nous, peuple venu de si loin pour ne plus aller nulle part, la règle qui voulait que les héros ne vieillissent pas mais meurent jeunes n’était presque jamais respectée. Les nôtres finissent toujours avec une odeur de moisi, gâchent leur propre musique et s’attardent en guides inutiles aux portes du passé. Leur choix était souvent fait: au lieu de se comporter comme dans les tragédies, refuser de vieillir, exploser comme des feux d’artifice, nos héros ont souvent choisi de vivre en rentiers. Ce pays aurait peut-être pu devenir un vrai pays si ces gens-là étaient tous morts le dernier jour de la guerre pour laisser la terre aux nouveau-nés. On aurait peut-être pu commencer vraiment à vivre le premier jour de liberté dans une sorte de Création entamée vraiment à la première page.
Kamel Daoud, L’Arabe et le vaste pays de Ô
La population n'a aucun espoir. Le sport est inexistant. Sans économie locale, les études ne servent à rien. Ceux qui sont plus-plus-plus, comme moi, ne peuvent briller que par la religion. Alors on trouve partout des gens qui se battent pour être plus musulman que l'autre. Une course à l’accumulation des rituels qui perd tout sens spirituel mais qui occupe bien la journée. Ridicule. Après avoir renoncé à une solution politique, les jeunes errent sans but ou rêvent de quitter l'Algérie. Ici, on appelle « harragas » les Algériens qui tentent le voyage sans papier vers l’Europe. Le gouvernement veut les retenir en distribuant une partie de la rente: des produits alimentaires subventionnés et des milliers de logements gratuits… Des logements indignes de nos pires cités en France, qui promettent le pire pour les prochaines années.
C'est difficile pour moi de voir ce pays dans cet état. Il est magnifique, immensément riche, mais il est volontairement figé dans le passé et rien ne fonctionne. Pour s’assurer que la population ne se révolte pas, le gouvernement (le FLN) entretient trois idées omniprésentes au quotidien :
- D’abord la douleur et l’héroïsme de la décolonisation. Les enfants étudient en boucle la guerre de décolonisation au primaire, au collège puis encore au lycée. Comme si l'Algérie n'existait pas avant. Comme si, non satisfait d’être le libérateur, le FLN voulait également être le seul Créateur de l’Algérie.
Cette découverte tardive expliquait mon calvaire d’écrivain impuissant: le pays n’ayant vécu qu’une seule histoire de guerre et, depuis, ne cessait d’y explorer son propre reflet au point de refuser la guérison qu’avaient connue d’autres peuples. Ce désœuvrement était une fatalité, et je ne pouvais y échapper pour aller raconter des histoires d’amour invraisemblables ou imaginer des énigmes superbes capables de résumer une partie du monde et de déboucher sur des doutes qui relancent la création […]. Tous les romans écrits depuis l’Indépendance n’ont été que le fruit fade du désœuvrement et de la perte de l'intérêt des morts pour leur propre éternité.
Kamel Daoud, La préface du nègre
- Ensuite la terreur des années noires. La télévision diffuse les images de massacre et de viol des années de terrorisme de 1999 à 2002, résultat inévitable des élections démocratiques ou la population a décidé de ne pas voter pour le FLN, mais pour le Front Islamique du Salut (FIS). Le message est claire... ne changez rien, sinon ce sera pire.
- Enfin l’Islam. Pendant que le monde politique régit la vie publique, la religion permet de contrôler également la vie privée. Comme tout bon monothéisme, pas de vague avec l’Islam, où l’homme est sur Terre pour expier ses pécher et pour faire, de la vie sur Terre, une antichambre, sans remise en question ni passion, du paradis.
Contrairement à l’Homme Blanc qui s’y sent chez lui malgré ses angoisses, le monde m’est déjà donné comme une salle d’attente avant de rejoindre Dieu, et dès l’enfance on m’a appris l’essentiel : cette vie n’est pas pour Nous mais pour Eux. Cela expliquait la contradiction insupportable entre notre misère, notre impuissance et notre statut de dépositaires de la vraie religion, face à leur richesse, leur sens de la Justice, leur force.
Kamel Daoud, L’Arabe et le vaste pays de Ô
A noter que les 2 derniers « piliers » du FLN sont dangereusement contradictoires… On nourrit l’Islam pour mieux contrôler, mais on déclenche une guerre civile terrifiante au premier vote démocratique pour éviter la mise en place d’une république islamique. C’est comme nourrir une « bête » en espérant qu’elle ne nous mange pas plus tard. Quand la religion est le seul point commun d’un pays tout entier, il est difficile d’ouvrir le chemin de la démocratie…
Et la France joue le jeu, tout comme les Chinois, tout comme les Américains, pour pouvoir rentrer dans le cercle fermé de ceux qui se partagent la rente. Si la porte est ouverte, peut-on les blâmer ? Pourtant la population est très en colère contre ces méchant français, américains et chinois, qui pillent les ressources sans laisser une chance à l'Algérie de se développer normalement, en oubliant au passage une quelconque responsabilité des hommes politiques algériens en place. Une situation pratique pour le FLN, qui peut rejeter encore une fois tous les problèmes sur la faute de l’étranger. Une communication largement exploitée ici, le moindre écart sur le pays est l’occasion de crier au traitre qui veut nuire à la patrie.
“Il y a ceux qui font d’une lueur une torche et d’un flambeau un soleil et qui louent une vie entière celui qui les honorent un soir ; et ceux qui crient au feu dès qu’ils voient un soupçon de lumière au bout de leur tunnel, tirant vers le bas toute main qui se tend à eux. »
Yasmina Khadra (Citation déjà utilisée, mais tellement juste…)
Comme récemment, quand il y a eu des mouvements de foules dans les rues d’Alger, devant un bâtiment pour obtenir des visas français. Le lendemain l’Etat sauve la face en dénonçant un évènement soigneusement orchestré par des puissances étrangères pour nuire à l’image du pays. Un mécanisme qui fait sourire tant il fonctionne à chaque fois… Un scandale sur un homme politique ? La main sur le cœur, on crie au complot et à la patrie blessée qu’il faut absolument défendre, en mémoire aux martyres qui ont libéré l’Algérie. Il devient alors difficile de vouloir changer l’ordre en place, au risque de passer pour un traître qui renie son pays et qui crache sur ses ancêtres.
C’est encore la même chose quand les jeunes crient « Macron, visa » pendant la visite du président. La « Hchouma » (la honte) pour le pays… Alors « on » préfère noyer d’information la population sur quelques crânes algériens conservés au Musée de l’Homme à Paris (dont l’Etat Algérien n’a d’ailleurs jamais réclamé la propriété…), de la “poudre de perlimpinpin”, juste histoire de détourner une fois de plus les Algériens des problèmes actuels.
Ce 6 décembre, il y avait bien plus intéressant qu’une non-visite avec un vieil homme et des crânes poussiéreux. Macron a décidé de déjeuner avec des gens comme Boualem Sansal, Maïssa Bey, Adlene Meddi ou Kamel Daoud.
Le premier a reçu des dizaines de prix littéraires en France, il est censuré en Algérie, mais il persiste à vivre à Alger, « considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie ». La seconde, auteure également primée, dirige une association culturelle « parole et écritures » depuis 17 ans pour promouvoir la lecture en Algérie. Elle considère les livres comme un moyen «de se replier dans un monde qui la protégeait d’une réalité difficile à vivre.» Le troisième, écrivain, est rédacteur en chef d’El watan le vendredi, journal indépendant et très populaire, il est devenu un lieu de débat et de réflexion libre pour les intellectuels algériens. Pour cela, le journal est interdit de publicité publique. Le dernier, journaliste pour le quotidien d’Oran (principal journal francophone avec El Watan) depuis 1994, est également connu pour son prix Goncourt en 2015.
«Un pays coincé entre le ciel et la terre. La terre appartient aux "libérateurs", cette caste maudite qui ne veut pas mourir, et qui assure avoir fait la guerre pour nous. Et le ciel est colonisé par les religieux, qui se l’approprient au nom d’Allah. Que me reste-t-il ? Les livres. C’est cette digression littéraire que je poursuis car l’Algérie m’étouffe et pour desserrer cette étreinte, je lis et j’écris.»
Kamel Daoud, portrait dans le journal Libération le 15 avril 2014
Des gens de lettres, des artistes, des gens lumineux qui ont su rester debout malgré les obstacles, la censure et l’absurdité de ce pays. Malheureusement le 6 décembre, même face à Macron, ces gens sont restés dans l’ombre de la mort de Johnny. Et pendant que la France pleurait son idole en musique, l’Algérie coule en silence…
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Pas à ma place ?
Il est plus que normal de se remettre en question pendant ses études. La vie étudiante pouvant être une situation éprouvante (vivre au crochet de bourses et de ses parents (dans le meilleur des cas), travailler de la théorie sans relâche, faire des stages non-rémunérés …), elle est le lieu de réflexions sur soi-même, ses capacités, le but, la finalité, l’épanouissement et j’en passe.
Je vais d’abord parler de manière plus générale, avant d’expliquer mon point de vue sur mon expérience.
L’entrée à l’université en tant que néo-bachelier peut être difficile à appréhender. La grande majorité des étudiants vont dans des facultés qui rejoignent des matières déjà présentes au lycée (sciences dures comme les maths, SVT, physique, ou encore sciences humaines avec philo, socio ou encore littéraire), et doivent s’adapter à la méthode universitaire. Nous ne sommes plus surveillés à chaque cours (hors TD normalement), la majorité du travail se fait à la maison où il faut retravailler les cours, les comprendre et les approfondir alors que le lycée se résume beaucoup à du bachotage. Pour certains, l’adaptation peut être difficile. La quantité de travail fournie comparée aux résultats peut en décevoir plus d’un. Il y a, selon moi, deux façon de réagir à cette situation : 1/ le pessimisme : je travaille trop sans résultats, suis-je bien dans la branche qui me convient ? Dois-je continuer à fournir des efforts aussi intenses ? Qu’existe-t-il d’autre qui pourrait mieux me convenir ? Et bien d’autres questions liées, entre autres, à la possibilité de l’abandon. 2/ l’optimisme : j’ai beaucoup travaillé et je n’ai pas eu de bons résultats, je m’accroche. Je ferais mieux la prochaine fois. Je retravaille les examens, je revois ma méthode, parce-que je sais qu’au fond, je suis bien là où je suis. Ce que j’étudie m’intéresse mais j’ai peut-être moins de facilité que mes camarades à comprendre malgré la passion, alors je m’accroche.
Ce que je partage ici n’est que mon point de vue, je sais par rapport aux retours que j’ai déjà eu que le message que je fais passer ici ne sera pas perdu mais ce n’est peut-être pas le vôtre. Je suis complètement ouverte à la discussion sur ce sujet d’autant plus que, comme je vais l’expliquer maintenant, je ne vis pas une situation d’études typiques de néo-bacheliers.
Alors tout d’abord les études de Théologie(s) ne sont pas préparées par le lycée. Aucune matière à part peut-être le grec biblique (et encore …) ne sont des matières vues ailleurs. Il y a donc là une première adaptation : presque tout est nouveau. Dogmatique, langues, exégèse, théologie pratique, même la philosophie étudiée en théologie n’a aucun rapport tant au niveau du programme que de la méthodologie du lycée. Quant aux disciplines historiques cela va dépendre des professeurs, mais ils préfèrent quand même voir les réflexions théologiques des auteurs ou des périodes étudiées que des dates. Donc double adaptation d’un néo-bachelier : celui de la méthode et de l’acquisition de toutes les bases nécessaires pour étudier la théologie. De plus en faculté de théologie, il y a très peu de néo-bacheliers. À la faculté de Théologie Protestante de Strasbourg on peut compter 2 à 3 néo-bacheliers en L1 en présence, tous les autres étudiants ont déjà fait des études, ont déjà eu une vie professionnelle et sont en reconversion ou sont à la retraite. Les étudiants à distance (qui représentent facilement plus de 80% des étudiants de la faculté) sont des personnes qui ont une vie professionnelle établie à côté de leurs études ou des retraités. Autant vous dire que l’accompagnement des néo-bacheliers est assez ridicule. Alors oui, il y a des cours de méthodologie, beaucoup d’entraide entre étudiants, mais dans les faits, sur le long terme, les professeurs sont habitués à travailler avec des étudiants qui savent déjà comment fonctionne le système. Des étudiants qui ont déjà la méthode, ou de la maturité simplement. Quand, en présence, nous avons face à nous des professeurs qui ne voient pas la « nouvelle » réalité de la situation de la vie étudiante c’est difficile. Difficile parce-que nous ne nous sentons pas entendus, compris face au mal être de l’entrée dans une vie étudiante qui non, mesdames et messieurs professeurs qui passeraient par ici, n’est plus la même qu’à votre époque. Mais encore une fois, ces quelques lignes montrant un aspect de la situation, ne peut contrebalancer la majorité des étudiants préparés à la vie universitaire et ceux qui font ces études sans enjeu, juste par plaisir, passion ou foi.
Je suis entrée en théologie en sortant tout juste du bac. J’ai réussi. Je ne me considère pas comme un exemple. Je n’ai presque jamais eu de très bons résultats et malgré mes efforts constants à essayer de comprendre ce que les professeurs attendent de moi, je reste une étudiante « moyenne ». Je revois beaucoup, à chaque coup dur dans mes études, la finalité de celles-ci. Mais je suis passionnée. J’ai envie de continuer, j’ai envie de savoir, de comprendre donc je continue et je verrais où cela pourra me mener. Je sais que je suis bien dans ces études, je sais que c’est ce que j’ai envie d’étudier or je me suis heurtée à un autre problème qui n’est pas lié directement à ma situation de néo-bachelière, mais plutôt à ma situation d’athée en théologie. Pour certains professeurs comme pour moi, mes difficultés viennent du fait que les réflexions que nous devons faire en théologie ne sont pas une réalité. Il est plus aisé pour un croyant de penser la question de Dieu et le mal ou de comprendre certains aspects dogmatiques parce-que ce sont des réalités pour lui, pas pour moi. Et c’est à ce moment là qu’interviennent non pas des démons intérieurs face à une mauvaise copie ou un travail acharné, mais face à des jugements extérieurs. J’ai eu droit, à trois reprises pour le moment sur tout mon parcours, des professeurs qui me font comprendre que le travail que je fourni, n’est pas un travail digne de ce que l’on attend en Théologie, ou alors lors d’une discussion sur ma difficulté en dogmatique entendre « Mais vous savez, vous devriez vraiment vous demander ce que vous faites ici. ». En fait, c’est extrêmement blessant et rabaissant. Des croyants “se sentant appelés” à faire de la Théologie ne passent pas la première année alors que j’ai toujours tout réussi du premier coup, je me donne corps et âme pour mes études, pour la fac et on me dit que je ne suis pas faite pour ça ? Le problème dans cette situation, est que ces personnes ont une légitimité hiérarchique et scientifique qu’il est difficile de remettre en question. Je sortais alors d’une période intense où je m’étais beaucoup remise en question à ce sujet pour finalement entendre un nouveau jugement moral blessant et rabaissant venant de l’extérieur. Ces paroles, aussi blessantes soient-elles, je les ai entendues et les ai écoutés, elles ont favorisé un questionnement qui m’a été une telle perte de temps. J’aime mes études, je m’y sens à ma place, et j’y arrive. J’y arrive.
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Now go and have fun ! (CO trans)
Cher Internet,
Depuis quelques mois à présent, je vous barbe avec mes séances de laser et je retweete pas mal de trucs en rapport avec les diversités de genres et le féminisme. J'ai même marqué "queer" dans ma description, mais ce mot peut signifier tout et son contraire, après tout.
J'aimerais réguler aujourd'hui ma situation auprès de vous et sortir de mon placard sur ce compte Twitter tout du moins. Je le fais parce que j'ai confiance en vous, et que je vous tiens en grande estime, mais aussi parce que cela m'ôte un poids très important et que laisser dans le placard des choses aussi importantes m'empoisonne et me brûle de l'intérieur.
Par ailleurs, je ne souhaite pas que cette lettre soit diffusée et restera sur ce compte semi-privé. (mon compte français est professionnel). Merci de ne pas la retweeter ou la partager.
Je n'attends pas de vous un soutien actif, mais savoir que vous êtes là et que vous m'accepterez sans condition m'emplie d'une immense fierté.
Je vous en remercie par avance.
Depuis 8 ans à présent, j'ai un bruit sourd dans l'oreille qui ne me lâche pas un seul jour. Parfois, ce bourdonnement prend toute la place. à d'autre moments, parce que je me concentre sur d'autres choses, j'arrive à le reléguer au second plan, et je ne l'entends plus jusqu'à ce qu'il trouve une manière cynique de se faire entendre à nouveau.
Appelez-ça une inception, j'appelle ça une intuition. Il s'agit d'une féroce, indestructible force, un torrent puissant qui m'amène vers une seule évidence :
Je suis une femme. Je ne peux pas être autre chose qu'une femme. Et pourtant, mon miroir m'indique tout l'inverse. Mon miroir me reflète un homme. Un homme en bonne santé, dans sa vingtaine, et parfois quand il y met un peu du sien, pas trop repoussant. Mais moi, je ne me vois jamais. Je vois ce corps qui est censé m'appartenir. Sans vraiment parfois saisir d'où provient cette absurdité. Je l'ai senti s'altérer et se désaccorder durant mon adolescence, quand je voyais le corps de mes amies s'aligner pour la plupart avec leur aspiration. Maintenant, je ne le reconnais plus.
Je peux utiliser ce corps, mais ce n'est simplement pas celui avec lequel je suis à l'aise. Imaginez-vous du jour au lendemain ne plus pouvoir utiliser votre main dominante pour écrire. Vous vous y feriez, peut-être, mais à chaque fois que votre autre main attraperait un crayon surgirait un sentiment de rage mêlé de tristesse. Une honte. Une volonté auto-destructrice de tout déchirer. C'est exactement ce que je ressens à chaque fois que je passe devant une glace.
Ce décalage entre la réalité et ma propre perception de celle-ci me ronge de l'intérieur. Il me torture. C'est ce que l'on appelle la dysphorie de genre. Et c'est ce qui fait de moi une femme transgenre.
J'ai longtemps fuit ce bourdonnement, tenté désespéramment de nager à contre-courant avec, parfois, un succès variable.
Mais fuir est une chose épuisante. Je suis fatiguée, je veux m'arrêter de courir. Assez de me boucher les oreilles. Je vais affronter ce sentiment que j'ai dans les tripes depuis mes 14 ans. Je suis une femme transgenre et j'ai besoin de prendre des décisions courageuses pour m'affirmer en tant que telle.
Cela n'a pas été facile, j'en ai presque raté mon diplôme de fin d'études. Paralysée à l'idée de faire des choix, j'ai enfin réussi après plusieurs mois de repos à la maison à me mettre en quête d'une forme de paix intérieure. Avancer, oui, mais dans la bonne direction cette fois-ci. Dans le sens de mon courant, progresser vers la lumière et enfin arrêter de luter contre moi-même.
J'ai recommencé en septembre 2016 à voir un psychiatre pour m'aider à y voir plus clair et préparer le maintenant et l'après.
J'ai enchaîné les coming-out auprès des personnes qui me sont chères, et tout s'est bien passé pour le moment. Comme si maintenant que je me dirigeais vers le bon chemin, une bonne étoile me suivait à présent du coin de l'oeil. J'ai confiance. Je veux avoir cette confiance, cette foi. Elle me rend forte.
J'ai entamé ces fameuses sessions de laser pour détruire ma pilosité faciale et retrouver le visage qui me ressemble.
J'ai rencontré un endocrinologue et ai démarré, à la fin du mois de janvier 2017, une hormonothérapie pour m'aligner sur les niveaux hormonaux des femmes cisgenres.
Avec ce traitement, appelé THS (hormonal substitutif), mon corps va changer progressivement, et s'aligner avec la personne que je suis. Cette interface entre mon âme et le monde va enfin s'adapter à son système d'exploitation. Je vais enfin fonctionner correctement. J'espère bientôt ne plus avoir la sensation de contrôler un corps qui ne devrait pas m'appartenir. Pour l'instant, les effets que je ressens sont avant tout mentaux et émotionnels. Peut-être que je publierai des photos dans quelques mois si je suis satisfaite du résultat. Après tout, si j'ai réussi à avoir le courage de me lancer dans cette transition, c'est grâce aux centaines d'exemples qu'internet m'a offert.
J'ai réalisé un premier coming-out auprès de ma famille vers mes 15 ans. Cela s'est tellement mal passé que j'ai caché ça sous le tapis et n'en ai plus parlé depuis. J'attends de posséder une situation et des revenus stables avant de tenter d'aborder le sujet à nouveau.
De même, je cherche en ce moment même un emploi où je me présente comme un homme parfaitement normé. Je n'aurais pas l'intention de passer physiquement pour une femme pour l'instant, de toute façon. Je n'ai donc pas encore la possibilité de m'assumer complétement, mais j'ai pris mon courage à deux mains et je suis en bonne voie pour réaliser un coming out public avant la fin de l'année, quand je me sentirai plus à l'aise avec mon corps et ma pilosité, en particulier.
Je ne sais pas où je vais avec ces changements ! C'est à la fois terrifiant et très excitant ! Je me balade entre des phases de déprime sévère et des moments d'euphorie quand je réalise chaque petit progrès que je fais. Peut importe le résultat, je pense que tout ce que je fais, ça vaut le coup. Pour paraphraser Garnet dans la série Steven Universe : “You are an experience! Make sure it’s a good experience. Now go and have fun!”
Message aux personnes qui vivraient une expérience similaire : prenez soin de vous et rejoignez des communautés de gens qui partagent vos situations. Si vous êtes cisgenre, prenez le temps de nous écouter, de lire des témoignages, de comprendre vos erreurs et de les corriger. Affichez votre soutien publiquement, relayez la parole des personnes concernées.
Les sœurs Wachowski, Laverne Cox, Jamie Clayton, Reed Erickson, Jen Richards et toutes les personnalités trans de Twitter et d'internet sont des exemples positifs qu'il faut soutenir et relayer.
J'allais presque oublier ! Petite notice sur la manière de se comporter avec une connaissance ou amie trans :
Mes pronoms sont elle/sa/she/her. Mes pseudos restent inchangés et correspondent déjà à mon genre, ils ont tous été choisis à cet effet. Mon prénom est Agathe. Quand vous parlez de moi au passé, parlez aussi d'Agathe. Ne parlez pas de moi au masculin MÊME quand il s'agit d'événements ayant eu lieu il y a 10 ans. J'étais déjà une femme à ce moment là. Ce n'était simplement pas clair pour moi, ni pour les autres.
Si nous travaillons en ce moment ensemble ou dans le futur, mon genre présenté se choisira selon le contexte.
Dans le doute, posez-moi la question. 10 secondes de malaise valent mieux qu'un projet gâché à cause de ça.
Même chose si nous nous trouvons en présence de personnes qui ne sont pas au fait de ma transidentité, je ne souhaite pas que vous parliez de ça à quiconque sans mon autorisation. Je ne serai pas vexée si vous me parlez ou parlez de moi au masculin pour éviter de mettre des "inconnus" au courant de ma situation.
Dans tous les cas, je suis la seule à décider qui est au courant de ma transidentité et qui ne l'est pas. ça semble logique, mais je préfère le préciser une nouvelle fois.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout !
L'amour et la bienveillance vaincront :)
Celle que vous avez toujours connue et qui reste la même, en mieux.
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It was perfect then, it is perfect now
Gwénolé,
Merci, merci mille fois. C'était la plus belle journée de ma vie.
Dans ma chambre, samedi matin
Je me suis levée à 7 heures du matin. Par réflexe, j'ai pris mon téléphone pour regarder s'il y avait des nouveaux messages. Et j'ai vu ton message fb que tu m'as envoyé à deux heures moins quelques minutes du matin, pour me proposer d'aller à Montmartre dans l'après-midi. Une forte émotion m'a saisie, et j'ai entendu dans ma tête “Mdr he asked me out”, en même temps je me suis dit “Non c'est un rêve”. J'ai caché mon visage dans mon oreiller. Mais au bout d'une minute, j'ai réalisé que non ce n'était pas un rêve. Je me suis levée donc, et je me suis demandée comment j'allais m'habiller.
Samedi matin
Le matin j'ai donné des cours à Patryk. On a révisé les maths ensemble car il aura un dernier contrôle la semaine prochaine, et on a fait un peu d'anglais. Mais la plupart du temps on a papoté. Puis il m'a prêté son livre, “Le Médecin malgré lui” de Molière, ça a l'air intéressant et pas très long à lire.
Samedi midi
On a fini les cours vers midi. J'ai eu le temps pour rentrer chez moi avant de repartir pour notre rendez-vous. J'ai fait cuire vite fait un cordon bleu et des courgettes. Puis j'ai hésité entre une petite robe noire et ma “tenue de Bretagne” (chemisier bleu, jupe blanche volante). Je suis même descendue dans le couloir pour me regarder dans le grand miroir en bas. Là je me suis dit, il faut que ça soit ça. Le bleu de l'océan.
14h15, dans le bus, vers Dauphine
J'étais assez calme. Je ne savais pas quoi attendre, du coup j'ai essayé de rester neutre. On verra, on verra bien. Je suis arrivée à Dauphine vers 14h20. Je suis entrée, je suis allée aux toilettes. A 14h30 mon téléphone a sonné, tu m'as appelé. Je ne l'ai pas décroché, pas par manque de temps, mais de préparation. Puis je t'ai rappelé, mais pile à ce moment-là, Alassane m'a envoyé un message sur fb pour me dire que vous étiez au crio 5ème. Je suis montée et je l'ai vu, mais tu n'étais pas là. Tu m'as rappelé, j'ai décroché cette fois-ci. Il s'est avéré que (It turns out that) tu es descendu pour me chercher.
Quand je t'ai vu, mon cerveau (ou tout mon corps) a mis un certain temps pour réaliser que c'était vraiment toi.
On s'est mis à descendre, tu te dirigeais vers l'ascenseur alors qu'Alassane a proposé de descendre en escalier. Tu as dit à Alassane “Tu n'es pas le mec qui fait attention” en souriant.
Métro ligne 2, de Porte Dauphine à Anvers
Quand on est descendus puis sortis de Dauphine, Alassane était tout le temps au téléphone. Impossible donc de me cacher derrière lui, j'ai été obligée de te parler :) On a parlé des stages et des vacances. Je t'ai dit que j'avais fait ma demande de visa pour l'Angola, que j'avais trop hâte de revoir ma famille, que j'avais été étonnée quand regardé les photos de mes frère et sœur. Tu m'as répondu que oui quand on ne les voit pas souvent, ça nous choque un peu quand on rentre à la maison et se rend compte à quel point ils ont grandi. “Maël aussi?”, demandai je. “Oui”, tu me répondit.
Dans le métro, je me suis assise à côté de toi, Alassane était en face de nous (et toujours au téléphone!). On a parlé des formations d'avocat que tu comptais faire (et que tu regardais sur Internet quand tu n'avais rien à faire en stage :) . Tu vas postuler partout, mais en même temps tu ne veux pas avancer sans savoir ce que tu veux exactement. Tu m'as dit que l'avocat en face de ton poste est assez marrant, il dit ce qu'il pense sans réserve.
On est descendus à l'arrêt Anvers. Quand on est sortis du métro (Alassane encore au téléphone mais qu'est-ce qu'il fait lui), j'ai été un peu perdue, je n'ai jamais été vraiment douée pour me repérer dans l'espace. Là tu as pointé le panneau qui dit “Butte Montmartre”. Bon maintenant je suis 100% sûre que je peux compter sur toi pour trouver le bon chemin :D
On est montés le haut d'une rue étroite, la vue était vraiment très belle. Le Sacré cœur est là, sur une colline verte. Alassane (qui n'était plus au téléphone, enfin), a plaisanté “ Il faut monter jusqu'à là haut?”, ce à quoi j'ai répondu “Bah oui c'est ça le but”. On a marché, marché, marché. Le soleil tapait très fort, mais à aucun moment je ne me sentais fatiguée, parce qu'on n'arrêtait pas de parler.
Butte de Montmartre
Il y avait énormément de touristes. Mais on a une vue superbe sur Paris. On n'a pas pu entrer dans le Sacré Cœur parce que la queue était trop longue. On a pris un joli chemin pour descendre, avec des belles marches en marbre, et des maisons à côté avec chacune un petit jardin fleuri.
Jusqu'à la place de Clichy
On a tellement parlé que je ne me rappelle même plus de ce qu'on a dit. Alassane a parlé de l'histoire des lois de la jungle au Mali, genre un même terrain peut être vendu à plusieurs personnes en même temps, et c'est celui qui est venu en premier pour construire son bâtiment qui le possède, tant pis pour les autres. C'était Alassane qui parlait le plus, et nous lui écoutions. Il a parlé de son père (qui est enseignant dans une grande école au Mali et qui est donc prof de presque tous les fonctionnaires, inspecteurs d'impôt etc etc qui travaillent dans le gouvernement). Il a aussi parlé de ce qu'il a appris à la BNP en alternance, “même en ne faisant rien, tu apprends des choses”, dixit Alassane.
On a passé devant la cimetière de Montmartre, je l'ai trouvée vraiment belle, même si c'est une cimetière. On a marché jusqu'à la place de Clichy, et on s'est décidé de prendre le métro pour aller à Charles de Gaulle Etoile, marcher le long des Champs Elysées, pour enfin rejoindre le Louvre.
Quand je marchais entre vous deux, je me sentais protégée. “Les deux hommes de ma vie, un frère et un amoureux.”
Aux Champs Elysées
On a marché, on a marché. Bon, le boulevard est fait pour ça. A la sortie du métro, Emeline m'a appelé, elle a fini son boulot à 16h, et j'ai réalisé qu'elle bossait au Louvre aujourd'hui. Je lui ai demandé de nous attendre au jardin du Louvre, qu'on serait là dans 15 minutes vu qu'on marchait.
Il faut que je regarde Limitless, l'histoire de quelqu'un qui utilise son cerveau à 100% ou un truc comme ça. Pourquoi on a parlé de ce film, je ne sais même plus.
Au bout d'un moment on a parlé du destin. La question ultime: le destin, on le construit ou il s'impose à nous ? Alassane a dit que pour lui, le destin s'impose, mais nos choix en font partie. Et toi tu as rebondi, mais si le destin s'impose, on ne regarde que le résultat, et nos choix n'ont aucune importance. Je me souviens même de la geste de ta main à ce moment-là.
Quand on traversait une grande route, tu as dit que tu sentais le sol vibrer.
Un peu plus loin, on a parlé des news des autres CCA, qui est en couple avec qui machin truc. Je sentais que le sujet était un peu dangereux, du coup j'ai utilisé la technique “Squirrel!” en pointant mon index à un jardin avec une piste blanche et en vous demandant “C'est quoi ça?”. Ce à quoi tu m'as répondu que ça devait être un nouveau truc, tu ne l'as jamais vu.
On passe par le jardin des Tuileries
J'aime bien quand tu fais des gestes avec tes mains pour décrire le chemin qu'on devrait prendre pour rejoindre le Louvre. Tu connais le coin mieux que moi, Gwénolé :) Tu as proposé de passer par le jardin des Tuileries. On a vu des gens immenses qui devraient mesurer 2m. Quand on passait devant la fontaine au milieu du jardin, il y avait un couple gay qui s'embrassait passionnément. Alassane nous a dit de fermer les yeux, “mes enfants, je vous protège”. J'étais morte de rire, et j'ai rétorqué: “On est adulte!”
Au jardin du Louvre: quatre amis, deux chiens, et l'histoire du fil rouge du destin
On est arrivés au Louvre. J’ai appelé Emeline “On est devant l’arche, juste en face de la Pyramide, et entre les deux jardins.” Alassane m'a demandé si son prénom s'écrivait avec un Y, j'ai dit “NON!”, et tu as dit que tu n'avais jamais vu “Emeline” s'écrire avec un Y.
Et Emeline est arrivée, toujours aussi spontanée et naturelle. Je sais qu'elle va vous aimer, et que vous allez l'aimer. Elle m'a passé la cage à chat, je vous ai dit que j'allais adopter un chat (ou deux). On s'est reposé sur l'herbe du jardin du Louvre, sous les arbres. Emeline a presque monopolisé la parole, mais c'est elle, et c'est pour ça que je l'aime autant. Elle a vraiment parlé de tout: la fois où elle a carrément donné une leçon de conduite à un client Américain (qui ne comprenait rien à un rond point); quand elle a montré le chemin à un client Japonais (en japonais justement, “hidari ni”); les n-ième prénoms (toi tu t'appelles Gwénolé Yvonnick Korentin Marie R). Puis elle a parlé du fil rouge japonais, tu t'es tourné vers moi “C'est comme dans Your Name non?” et j'ai tout de suite dit à Emeline “Mais arrête ne spoile pas!”
Au bout d'un moment, deux chiens sont arrivés près de là où on était assis. L'un était un petit chien avec des poils blancs un peu bouclés (un peu comme celui de ma voisine), qui s'appelle Lucien et qui est très sociable, il s'est mis au milieu du cercle que nous formions pour qu'on le caresse. J'adore la manière dont tu le caressait, tes mains étaient tellement doux. L'autre était un croisé entre berger et border collie, il a les mêmes oreilles et le même crâne que Colza, la chienne de mes anciens propriétaires, et des yeux très beaux et vifs. Tu as demandé à la dame quel type de croisé il était.
A la découverte de la nature au Carrousel du Louvre
Emeline voulait faire pipi, on s'est levés pour aller au Carrousel du Louvre, là où elle travaille. L'intérieur du Carrousel est très joli avec un plafond super haut. En attendant Emeline, tu as proposé qu'on fasse un petit tour du magasin Nature et Découvertes juste à côté.
Alassane t'as demandé de répéter un proverbe dont vous discutiez, pour me demander ce que je comprenais de ça: “Quand le vent souffre fort, certains construisent des murs, d'autres des moulins à vent”.
Il y avait une sorte de thé gratuit à goûter, tu m'as servi un verre avant de te servir. Puis tu as pris un pot de confiture pour le sentir, je me suis penchée pour le sentir aussi. Puis quand on regardait des livres marrants (du genre “Guide des papas”), d'un coup tu m'as demandé si le spoil d'Emeline était grave. Je t'ai rassuré en te disant d'oublier tout ce qu'a dit Emeline ^^
Ligne 2, au retour
On a pris la ligne 1 pour descendre à Charles de Gaulle Etoile. Alassane est resté là, on s'est fait la bise pour dire au revoir. Il reste nous trois qui reprenions la ligne 2 pour aller à Porte Dauphine. Je t'ai demandé ce que tu allais faire dimanche, tu m'as dit que tu voulais aller voir Pirates des Caraïbes avant qu'il ne soit plus à l'affiche, et aussi suspendre ton contrat Navigo, vu que tu ne serais plus à Paris tout l'été. Je t'ai dit que ça risquait de fermer dimanche, il faudrait donc y aller là tout de suite. Du coup à la sortie, tu a dû prendre un autre chemin. Je t'ai dit: “Attends, juste un truc rapide”. J'ai ouvert mon sac, cherché et sorti le livre de poche qui dormait là depuis le matin. “C'est pour ton anniversaire. Je sais que c'est le 5 juillet, mais tu ne pourras pas venir sur Paris. Et ça ne peut pas attendre”. Tu m'as dit un truc, mais je ne t'entendais plus vraiment. Puis j'ai dit “Bisous” et tu m'as dit “A la prochaine”. Quand j'ai rejoint Emeline, j'ai sauté de joie. “Je l'ai fait!! Je lui ai donné le livre!”
Il s'est avéré que, ton “à la prochaine” veut dire dans 15 minutes. Car quand je faisais les courses à Franprix avec Emeline, tu as surgi de nulle part comme un fantôme. Tu as fait peur à Emeline tu sais :) Tu m'as dit que tu n'avais pas pu suspendre ton contrat, bon là tu devais t'acheter à manger. Tu m'as demandé ce que je ferais avec Emeline, j'ai répondu “On va bien, bien manger” (tu as souri), “Emeline aime bien les champignons” et “on va faire de la guitare”. Tu as regardé le petit sachet de nouilles dans mes mains et tu m'as dit que c'était super bon. Je t'ai dit que Thao viendrait sur Paris le lendemain, puis j'ai dit à Emeline que son âme sœur irait la chercher à la gare.
Ce soir-là, à 22h moins quatorze, quand j'étais dans mon lit
Tu m'as envoyé ceci: “Il est incroyable le film”.
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Cancer, le parcours exceptionnel de Gitanna68 : “Le message que je veux livrer, aux gens atteints du cancer, est de ne jamais capituler”
Il est parfois difficile de trouver les mots justes pour présenter à leur juste valeur les témoignages que vous nous envoyez. Celui de Gitanna68, par exemple, nous a particulièrement laissé sans voix, frappé par sa force et son intensité.
Le témoignage de Gitanna est celui d’un parcours et d’une femme exceptionnels. Alors que pour les médecins, sa tumeur découverte en 2013 (récidive d’un premier cancer de 2007) ne devait lui laisser que quelques mois à vivre, elle ne s’est jamais avouée vaincue... et a déjoué tous les pronostics ! Aujourd’hui après 3 ans et demi de traitements, elle est la digne représentante d’une guérison miraculeuse. Sa plus grande et belle victoire que nous sommes fiers et heureux de partager ! Merci pour cet incroyable témoignage ♥
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je me surnomme gitanna68, je suis canadienne d'origine française. Je suis née à Québec dans la Capitale-Nationale. Comme vous le devinez, mes ancêtres sont des français venant du Havre selon ma généalogie du côté de mon père, des Pépin dit Lachance. Du côté de ma mère c'est un peu plus vague. Je sais qu'il y a des franco-italiens du côté de ma grand-mère maternelle et mon grand-père paternel est un Bousquet né aux États-Unis. Donc, je suis un mélange de tout cela.
Vous vivez avec le cancer depuis 2007, pouvez-vous nous raconter brièvement votre parcours ?
En effet, c'est depuis 2007 que je vis avec le cancer dans ma vie. Ce cancer, une tumeur de 5 cm au départ a été localisé sur le colon descendant légèrement vers le haut de l'abdomen. C'est par pur hasard que le cancer a été découvert dans l'abdomen. Ma petite voix intérieure me disait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas en moi. J'avais 59 ans et j'ai demandé à mon médecin généraliste de me faire passer une échographie. À ce moment là, j'étais au travail à plein temps et protégée par une assurance de mon employeur que je payais évidemment. J'avais un rendez-vous dans une clinique privée pour le mois de mai 2007 alors qu'une de mes collègues de travail mécontente m'a dit « c'est à cause de ces examens dans le privé que nos cotisations d'assurance augmentent »... Alors, j'ai annulé mon rendez-vous dans le privé pour prendre un rendez-vous dans le secteur public, ce qui me donnait un rendez-vous en septembre ou en octobre 2007 dans un autre hôpital. Mais ma petite voix intérieure s'est encore manifestée et j'ai annulé mes rendez-vous dans le public pour revenir à une clinique privée.
J'ai écouté ma petite voix et le 20 juillet 2007 j'étais opérée d'un léiomyosarcome de haut grade (4). On m'a enlevé une partie du colon, et on a rabouté les 2 côtés du colon. À la lecture de la copie du résultat de la pathologie, j'ai retenu, cellules monstrueuses à reproduction très rapide des cellules. Le choc du diagnostic, le choc de l'opération je n'arrivais pas à y croire. Que cela m'arrive à moi sans la moindre douleur, sans le moindre indice ??
Après 3 mois de convalescence, j'ai repris le travail graduellement de façon progressive. Dans ma tête, lorsque je me couchais et que je voulais dormir, je n'y arrivais pas. De mon lit, j'entendais les rafales de vent du nord et dans ma tête ça retentissait — cancer, cancer, cancer—. Je me sentais bien petite. Le jour, je me concentrais sur mon travail. Six mois plus tard, je partais en vacances au Venezuela . Ça m'a fait du bien, Soleil, paresse, repos, plage et soleil. Je suis allée dans la grande ville en autobus avec les locaux et je pensais « il y a 6 mois, j'étais sur une table d'opération ». Je n'arrivais pas à y croire. Lors de mon opération la tumeur était rendue à 8 cm, sarcome = tumeur mortelle.
Après 6 ans de répit et de travail, des IRM à chaque 3 mois les 2 premières années et après les 2 années suivantes aux 6 mois, la 5e année à 1 fois par année. Pour la 6e année, mon chirurgien a demandé un scan et je crois qu'il m'a fait une faveur en le prescrivant. Peu à peu, j'ai pris confiance en moi, mais en juin 2013 à ma 6e année, j'ai eu un picotement dans le côté droit ce qui a semé un doute dans mon esprit. J'ai passé un scan en juin 2013 et on m'a appelée pour passer une IRM. Il n'en fallait pas plus pour que le doute s'installe. J'avais rendez-vous avec mon chirurgien à 1:00 pm et j'avais pris une heure de congé + mon heure de dîner (déjeuner) pour me rendre à l'hôpital. Mon conjoint m'a rejointe à l'hôpital, pressentant que quelque chose n'allait pas (encore ma petite voix) je lui avais demandé de m'accompagner. Le médecin m'a montré les images de l'IRM. Il y avait 2 métastases dans le foie. Il m'a dit que si ce n'était que de cela, il pourrait me les enlever. C'est un chirurgien du foie expérimenté. Il m'a montré une petite tumeur logée sur la veine porte du foie. Celle-ci impossible à enlever, risques trop élevés. Il m'a envoyée voir un hémato-oncologue pour des traitements de chimiothérapie. Il m'a dit « on va vous prolonger mais on ne pourra pas vous sauver la vie ». J'étais en pleurs. Je suis retournée au bureau avec mes verres solaires pour cacher mes yeux rouges. J'ai pris mes lunettes, souliers et gilets et c'est avec mille précautions que j'ai quitté le stationnement souterrain qui est un vrai labyrinthe. J'ai été mise en arrêt de travail la journée même par l'oncologue et mon médecin généraliste que j'ai vu plus tard dans la journée. Trois jours plus tard, j'ai appelé ma gestionnaire pour lui expliquer qu'il m'arrivait quelque chose de très grave et que mon certificat médical suivrait.
Par la suite, j'ai eu une biopsie pour confirmer le léiomyosarcome. La biopsie a été une vraie torture, on a gelé un endroit de mon abdomen, on a incisé et quand le radiologiste a rentré l'aiguille, il l'a dirigée à un endroit qui n'était pas anesthésié et s'est repris à 2 fois pour m'arracher des morceaux de foie à vif. Le résultat a bien évidemment été le même, sarcome. J'ai soi-disant commencé la chimio la plus forte. J'ai perdu mes cheveux, cils, sourcils, même le fin duvet au visage. Je portais la perruque pour sortir de la maison, chaud en été, froid en hiver, je portais un foulard dans la maison et un bonnet pour dormir car la tête à nu c'est froid pour dormir. Je ne voulais pas que les personnes me voient sans cheveux. Je n'arrivais pas à me regarder dans le miroir sans verser des larmes. C'était devenu la partie la plus pudique de mon corps. Six mois plus tard, le cancer avait légèrement progressé. J'ai changé de chimio, du gemzar-taxotère. Mes cheveux avaient recommencé à pousser durant le temps de Noël, mais avec la 2ème chimio tout est retombé encore une fois. Avec cette chimio, j'étais plus fatiguée, j'ai aussi perdu mes ongles d'orteils qui ont repoussé, 1 an pour le processus. En mars 2014, la fatigue et l'épuisement étaient à leur maximum. Je suis tombée au sol sans me faire mal, j'étais près d'un mur et je me suis laissée glisser. Je n'ai pas perdu conscience. Mes battements cardiaques étaient à 140. J'ai demandé à être conduite à l'hôpital. On m'a diagnostiqué une phlébite. J'ai été transfusée sur le champs et à 2 reprises. Je n'étais plus capable de marcher, mes muscles me faisaient mal et je me suis déchirée une partie du tendon d'Achille. Le résident m'a dit que je ne remarcherais plus. J'ai continué à marcher de force dans l'hôpital malgré l'avertissement. On a stoppé le gemzar et on me donnait des médicaments pour uriner car ma jambe était grosse pour éliminer le liquide. Plein d'examens pour chercher un éventuel caillot qu'il n'ont pas trouvé. J'étais hospitalisée dans les soins palliatifs. Le matin, c'était le branle-bas sur l'étage. Il y avait des gens qui étaient morts durant la nuit. La médecin qui m'avait hospitalisée m'a dit « vous en avez pour quelques mois à vivre ». Encore une fois, bien malgré moi un torrent de larmes et de sanglots sont venus me submerger. Ma chambre était en face du poste de garde des infirmières. Donc ma crise n'est pas passée inaperçue. J'étais inconsolable. La psychiatre de l'hôpital est arrivée rapidement. Elle m'a dit « mais vous le saviez que vous alliez mourir ». Ce à quoi j'ai répondu, « la donne est changée maintenant, ma fille est enceinte et je vais être grand-maman d'un petit-fils. Je veux le voir, je veux le tenir dans mes bras, je veux le voir faire ses premiers pas..... ». Après est arrivé l'aumônier de l'hôpital pour me calmer à son tour. Je pensais au bébé jour et nuit, j'en étais tellement obsédée que me suis mise à prier le bébé pour qu'il m'attende, pour qu'il sauve sa grand-maman, l'unique qu'il aura car tous ses autres grands-parents il ne les connaîtra jamais, ils sont tous décédés.
Finalement, ils m'ont sortie de l'hôpital au bout de 2 semaines et l'hématologue qui s'occupait de moi a trouvé une 3e chimio plus particulièrement pour les léiomyosarcomes. J'ai quand même reçu ma famille pour Pâques 2014. J'ai reçu la nouvelle chimio la semaine suivante. Mes cheveux ont repoussés mais la fatigue était quand même présente. J'ai reçu cette chimio jusqu'à la fin de l'automne 2016 tout en passant des scans à chaque 3 mois. J'étais stable avec le cancer mais fatiguée de plus en plus et mes plaquettes baissaient. On a dû réduire la chimio en force et espacer les séances aussi. J'ai passé un scan en mai 2016 et un autre fin septembre 2016. L'hématologue que j'ai rencontré, me regardait avec étonnement, il m'a dit vous avez reçu 35 traitements de votre 3ème chimio... Je dois vous dire que durant les traitements, depuis la dernière chimio et la repousse des cheveux, je me maquillais, je n'avais pas pris de poids, et je n'avais pas l'air malade et j'en étais arrivée, avec des exercices pour les jambes, à marcher normalement, sauf que je ne pouvais pas effectuer de longues distances. Alors, je n'avais pas l'air malade du tout. Dans la salle d'attente, on pensait souvent que j'accompagnais quelqu'un de malade.
C'est alors que j'ai appris du médecin, car les consultations s'enchaînaient vite, que la tumeur près de la veine porte était disparue et la petite métastase aussi. Alors, j'ai sauté sur l'occasion pour lui dire que le chirurgien m'avait dit le 26 juin 2013 qu'il pouvait retirer les métastases sur le foie. Le médecin a alors communiqué avec mon chirurgien pour en discuter. Ce dernier, m'a fait passer une IRM et une échographie et j'ai eu rendez-vous avec lui. Il m'a alors présenté 2 options : la radiofréquence ou l'opération au foie pour la retirer en mentionnant que suite à l'opération il me faudrait 3 mois de convalescence de plus. J'ai choisi la radiofréquence, ce qui consiste à aller brûler la tumeur avec une aiguille qui émet de l'électricité et qui chauffe jusqu'à brûler la tumeur + 1 cm tout autour pour se donner des marges sécuritaires. J'ai été opérée par radiofréquence le 10 novembre 2016. Le lendemain, j'ai déneigé mon auto et je suis allée faire le marché avec mes gros sacs d'épicerie. J'ai dû en faire trop, parce que le lendemain j'avais des douleurs aiguës au foie, et je manquais d'air quand je respirais. J'ai dû rentrer à l'hôpital par ambulance. Séjour de 3 jours aux urgences et quand mon médecin est arrivé le lundi, j'avais de la fièvre et il m'a fait passer différents examens. Il m'a permis de retourner à la maison avec des consignes strictes. Je me suis mise au repos et cette année encore j'ai réussi à recevoir ma petite famille et mon petit-fils qui était conscient de ce que représentait Noël. Il courrait partout et était très énervé et moi j'en étais ravie.
Comment vivez vous aujourd'hui avec le cancer?
Je vis pour le moment comme étant encore en convalescence. Mon médecin généraliste m'a dit que ça prendrait 6 mois pour me remettre de 3 ans 1/2 de chimio. Je suis passée par différentes épreuves tout au long de la maladie. D'abord, j'ai été 2 ans en assurance salaire et mes revenus ont baissés beaucoup, comme je n'étais pas capable de reprendre le travail au bout de 2 ans en pleine chimio, j'ai dû renoncer à mon travail et j'ai dû prendre la retraite. Ce qui me fait des revenus encore plus bas.
Quel est votre prochain défi ?
Mon prochain défi est de déjouer les pronostics et les statistiques. Les médecins m'ont averti que les possibilités de récidives étaient encore plus grandes. Tout au long de ma 2ème récidive de 3 ans 1/2, j'ai développé des méthodes de méditations et de visualisations personnalisées à mon cas. J'ai lu beaucoup de livres : Guérir du Dr Schreiber, Revivre de Guy Corneau, Healing journey de Alastair Cunningham et plusieurs recherches sur internet. Je dois ramer à contre courant pour déjouer les pronostics de mes médecins avec mes visualisations.
Comment vous y préparez vous ou en êtes vous avec ce défi ?
Tous les jours, je médite ou je visualise car il est prouvé que le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et l'irréel. En méditant je calme mon esprit et détend mon corps, je respire et pratique la cohérence cardiaque. Je m'imagine que je laisse pénétrer une lumière puissante en moi qui se dirige vers mes cellules malades, soit pour les éliminer, les guérir ou les réparer, puisqu'à l'origine elles étaient de bonnes cellules.
Du côté spirituel, je l'ai découvert récemment, j'invoque mes parents et l'esprit de mon petit-fils pour me venir en aide. C'est ce que j'ai fait et il semble que quelque chose d'impalpable s'est produit avec la disparition de ma tumeur mortelle de 2013. Je m'intéresse aussi à la physique quantique, ce qui n'est pas évident à comprendre au premier abord.
Ma recette : méditation, visualisation, augmentation de la spiritualité, obsession de guérir et y croire fermement sans émettre le moindre doute que je vais y arriver et à produire le miracle. Aussi, je dois ajouter que j'ai consulté à maintes reprises un psychologue spécialiste de l'EMDR, technique de désensibilisation du cerveau que j'ai utilisée dès mon premier cancer. Les vétérans américains, l'utilisent pour se guérir des chocs post-traumatiques. Dernièrement, je l'ai utilisée avec le psychologue pour me faire comme un lavage de cerveau et m'inculquer l'esprit de mon père qui était, lors de la 2ème guerre mondiale, dans la Royal Canadian Air Force. Il a combattu en Europe. Alors depuis ces traitements d'EMDR, je suis devenue l'esprit de mon père donc une guerrière et je l'utilise cette force mentale contre le cancer.
Pour finir avez vous un message à faire passer?
Le message que je veux livrer, aux gens atteints du cancer, est de ne jamais capituler. Les cellules cancéreuses sont intelligentes. Vous aussi vous êtes intelligents. Alors ayez une bonne alimentation, mangez vivant, mangez vert comme on le recommande dans les livres. Dormez bien, ne vous laissez pas aller, soyez un brin coquet et branchez-vous sur les méthodes mentales : méditation, visualisation, spiritualité, toutes ces méthodes pour affronter les cellules malades. Vous êtes plus intelligents qu'elles. Le plus important, NE JAMAIS DOUTER DE VOTRE VICTOIRE C'EST CELA LE PLUS DIFFICILE.
Retrouvez la sur MyVictories : @gitanna68
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