#réinterprétation habit rouge
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Les icônes twistées homme de Guerlain
Rouge Privé et Platine Privé de Guerlain sont des éditions privées. Les icônes twistées homme de Guerlain Deux réinterprétations magistrales créées par les Parfumeurs Guerlain qui ne révèlent pas leurs secrets. Habit Rouge, le mythique, se transforme en Rouge Privé. L’irrésistible Homme Idéal se transforme en Platine Privée. Habit Rouge Rouge Privé de Guerlain Cette fragrance est un ambré…
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[CP] Hôtel Transylvanie : monstrueuses aventures sur consoles et PC
Outright Games, le principal éditeur mondial de divertissements interactifs destinés aux familles, est ravi d’annoncer, en collaboration avec Sony Pictures Consumer Products, Hôtel Transylvanie : Monstrueuses Aventures. Ce tout nouveau jeu vidéo met en scène les personnages préférés des fans de la franchise à succès et sortira pour Halloween sur PlayStation®, Nintendo Switch™, Xbox et PC digital. Dans ce jeu de plateforme aventure en 3D, les joueurs incarneront leurs personnages préférés et se verront proposer une réinterprétation des contes classiques comme « Le Petit Chaperon Rouge » ou « Les habits neufs de l’Empereur ». Hôtel Transylvanie est l’une des franchises cinématographiques originales Sony Pictures Animation qui a connu le plus de succès à ce jour. Les trois premiers films ont réalisé un box-office combiné de plus de 1,3 milliard de dollars. Le dernier film de la série, Hôtel Transylvanie 4 : Transformanie, sortira cet été. https://www.youtube.com/watch?v=Up3tqlCM_aQ&feature=youtu.be Nous sommes très heureux de retourner à l'Hôtel Transylvanie pour une nouvelle aventure effrayante et amusante pendant la saison d'Halloween. Nous sommes ravis de pouvoir intégrer notre propre et unique histoire dans ce monde incroyable et de raconter à nouveau des contes de fées classiques en utilisant les personnages excentriques de la franchise Terry Malham, PDG d’Outright Games
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#BandaiNamcoEntertainmentEurope#HôtelTransylvanie:monstrueusesaventures#OutrightGames#SonyPicturesConsumerProducts#theHotelTransylvaniaFilmFranchise
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Le Negresco ©lepetitlugourmand
Il y a des noms qui résonnent et font rêver depuis de nombreuses décennies, des images qui marquent et hantent votre mémoire et vous motivent à parcourir le monde afin de voir de vos propres yeux ces monuments tant enviés, fantasmés, vus ou revus en photo, ou au travers de films sublimant les lieux : le Taj Mahal, la Tour Eiffel, l’Empire State Building…. et L’Hôtel Negresco. Cet hôtel de luxe, ouvert en 1913 par Henri Negrescu, est très vite devenu le symbole de la Promenade des Anglais, voire de la ville toute entière. Un véritable point de repère et de fierté pour les niçois, très facilement reconnaissable par sa superbe et atypique architecture “meringue”, coiffée de sa coupole rose à la forme délicieusement suggestive signée de l’architecte Edouard Niermans à qui l’ont doit notamment : le Moulin Rouge, l’Hôtel du Palais à Biarritz ou encore la Brasserie Mollard à Paris… Après une fréquentation remarquable de la jet-set internationale ( artistes, mondains, têtes couronnées ), le Palace s’essouffle et perd de sa superbe à la suite des deux Grandes Guerres et de la crise de 1929, puis somnole jusqu’au rachat de l’établissement en 1957 par Jean-Baptiste Mesnage qui nomme, à la tête de l’établissement, sa fille âgée de 34 ans : Jeanne Augier. Elle va redresser ce navire en perdition de façon fulgurante, avec une énergie et une passion inépuisable et va faire à nouveau de cette adresse, “un incontournable” de la Riviera des années 60-70. Madame Augier, passionnée d’art classique et contemporain français, transformera l’hôtel en véritable Galerie d’Art d’exception : plus de 6000 pièces de collection signées de grands noms dont de nombreuses oeuvres majeures. Une décoration “hors norme”, adulée ou décriée, mais qui ne laisse personne indifférent, parfois excentrique et atypique, mêlant le grand classique au moderne, ajustée de quelques notes de kitsch : c’est ce qui fait de cet établissement un lieu à part, irréel et unique. Comme la Rotonde, la brasserie en mode carrousel chevaux de bois et chérubins aux couleurs pastels ou encore les toilettes pour femmes en “Pompadour” et celles des hommes en campement militaire napoléonien.
Le Negresco ©lepetitlugourmand
Le Salon Royal ©lepetitlugourmand
Les toilettes hommes en Campement militaire napoléonien ©lepetitlugourmand
Le restaurant Le Chantecler est devenu lui aussi un monument de la gastronomie française et a fait scintiller de nombreuses étoiles au cours des années : Jacques Maximin, Dominic le Stanc, Alain LLorca, Michel Del Burgo, Jean-Denis Rieubland et depuis août dernier la brillante et passionnée cheffe deux étoiles et MOF Virginie Basselot.
Le Chantecler ©lepetitlugourmand
“Madame”, comme la nommait avec respect tout le personnel de l’établissement, a tiré sa révérence avec élégance à l’âge de 95 ans en janvier dernier pratiquement au 106 ans jour pour jour de l’inauguration de son Negresco. Pierre Bord, “chef d’orchestre” de cette belle Maison depuis 2011 et sur le départ, a réussi avec distinction à faire avancer ce joyaux avec douceur, mais précision dans son époque tout en respectant l’âme des lieux et de sa fantaisie légendaire. Il est épaulé par Marine Bunel à la direction de la restauration, qui est entrée dans cette grande famille en décembre dernier et insuffle une nouvelle dynamique.
C’est après plusieurs mois de travaux et de suspens que la nouvelle Rotonde est inaugurée et dévoilée : une décoration chic, élégante et contemporaine. Une réinterprétation moderne, onirique et sublimée du fameux carrousel de chevaux de bois que “Madame” avait mis en place en 1984. Un plafond-ciel couleur du temps et vivant. Un carrousel déstructuré et éclaté qui symbolise un renouveau, une envie de rester en compétition et en harmonie avec son temps pour une clientèle internationale haut de gamme nomade qui virevolte d’adresses prestigieuses en adresses prestigieuses. Un changement d’identité qui va sûrement déstabiliser et déconcerter des habitués ( mais n’était-ce pas l’idée de “Madame” que de bousculer les codes tout en respectant et mettant en avant le savoir-faire et l’artisanat français ? ). En effet, le Negresco est un des rares hôtels à posseder le prestigieux label “Entreprise du Patrimoine Vivant” et un atelier dans ses murs de 17 artisans ( tapissiers, ébénistes, marbriers ) travaillant à l’année.
©lepetitlugourmand
La Rotonde ©lepetitgourmand
Le plafond couleur du temps ©lepetitlugourmand
C’est le studio parisien MHNA ( Marc Hertrich et Nicolas Adnet ) qui signe la réalisation de la Rotonde, comme ils l’avaient déjà fait pour les chambres de l’aile Rivoli en 2017. Dans la région, ils ont également collaboré à la nouvelle identité du Martinez et celle du Five Seas Hotel à Cannes.
Quel immense plaisir et émotion de franchir l’entrée de cette mythique et légendaire “Maison” 5 étoiles de la Promenade des Anglais. Un bonjour et un salut respectueux du chasseur en habit traditionnel, ainsi que l’accueil en mélodie vibrante d’un Miles Davies éclatant de Niki de Saint Phalle vous permettent alors d’entrer directement dans cette bulle d’Art. Le hall, en arrondi de la coupole et au bouquet de fleurs trônant fièrement sur le canapé rond accueillant les voyageurs, vous laisse apercevoir au loin la magnificence du salon Royal. Vous voilà escorté par une armée de grands candélabres de style Directoire : laissez- vous guider par vos yeux émerveillés de cette lumineuse verrière Belle Epoque aux chérubins et de son monumental lustre Baccarat aux 16800 cristaux ( destiné à l’origine au Tsar Nicolas II, dont l’identique se trouve au Kremlin ). Entre chaque colonne immaculée se dévoile une oeuvre insoupçonnée, et au détour d’un regard, un panneau à l’écriture dorée ( ou un écran de télévision maladroit et presque anachronique ) vous indique le chemin à suivre pour découvrir la nouvelle Rotonde. Passez devant le Chantecler et jetez un oeil à l’ingénieuse carte de Virginie Basselot, engouffrez-vous alors dans un couloir aux photos et portraits de “Madame” et vous voilà devant ce sympathique et fier destrier vous annonçant l’entrée de ce carrousel de la gourmandise.
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Une impression d’espace et de clarté s’offre à vous à la découverte de cette nouvelle brasserie. Une décoration sobre chic, entre l’or, le blanc et l’azur, on pourrait fantasmer et voir arriver “Peau d’Ane” en robe couleur de soleil sans étonnement. Des tables centrales et presque en mouvement du manège, sous la bienveillance d’un cheval de bois, se déploient en fonction des besoins ( pour le buffet du petit-déjeuner ou en tables individuelles et banquettes communes ).
La Rotonde ©lepetitlugourmand
La mezzanine de La Rotonde ©lepetitlugourmand
La salle ©lepetitlugourmand
©lepetitlugourmand
La carte en papier ( déjà fatiguée et tachée ) annonce parfaitement les intentions d’une brasserie française, chère à Madame Augier, avec ses classiques et les incontournables de la gastronomie niçoise arborant avec fierté le label “Cuisine Nissarde”. Elle se décline en esprit de partage, conviviale et sans chichi : entre Socca, Pannisses, Pissaladière…le semainier de plats et de desserts du jour, le menu coup de coeur du mois et la tradition des préparations au guéridon, qui est toujours un spectacle apprécié et donne une dynamique en salle, comme le Tartare de Boeuf, frites fraîches préparé au goût de chacun et les crêpes Suzette toujours autant plébiscitées.
le Tartare de Boeuf en préparation au guéridon ©lepetitlugourmand
Les desserts en service ©lepetitlugourmand
Pour commencer avec identité, on vous apporte une sorte de bagna cauda en amuse- bouche frais, savoureux et léger, parfait pour mettre en appétit.
La soupe au Pistou, légumes frais et pâtes : les légumes en croque sont très agréables de fraîcheur comme cueillis à l’instant, la soupe manque un peu d’assaisonnement pour donner de toute sa personnalité, mais une fois rectifié, elle se révèle, renforcée de gourmandise par le parmesan. Une entrée délicate et estivale.
Bagna cauda revisité en amuse bouche ©lepetitlugourmand
La soupe au Pistou, légumes frais et pâtes ©lepetitlugourmand
La salade de CEE, poivrons corne et pois chiche : la salade de pois chiche est une spécialité niçoise moins réputée mais très savoureuse quand elle est bien menée, comme ici, et met en avant la qualité du produit principal : le pois-chiche. Une belle grosseur pour une délicieuse texture et le poivron salade est pertinent de goût. C’est simple et efficace, goûteux et local.
Ceviché de Dorade, sauce ponzu et citron vert : une des entrées voyageant vers d’autres contrées, la dorade à la belle découpe est présente et le japonisant Ponzu apporte un peps renforcé par l’oignon mariné, la coriandre et le citron vert apportent la fraîcheur “zestée”.
La salade de CEE, poivrons corne et pois chiche ©lepetitlugourmand
Ceviché de Dorade, sauce ponzu et citron vert ©lepetitlugourmand
L’Aïoli est authentiquement raffiné, la morue est d’une cuisson nacrée, la sauce aïoli est bien balancée et donne de sa présence en équilibre, les légumes sont dans l’instant. Une belle assiette qui fait plaisir.
L’Aïoli ©lepetitlugourmand
Poulet fermier ” Terre de Toine” à la niçoise, tagliatelle fraîche : le service à la cocotte est toujours un moment gourmand qui fait vibrer les sens et les regards, un plat brasserie à la saveur niçoise , la chair du poulet est savoureuse et le jus addictif qui sait parfaitement s’encanailler avec les tagliatelles fraîches, les généreux lardons donnent une signature finale et parfaitement terroir.
Poulet fermier ” Terre de Toine” à la niçoise, tagliatelle fraîche ©lepetitlugourmand
Poulet fermier ” Terre de Toine” à la niçoise, tagliatelle fraîche ©lepetitlugourmand
Filet de bœuf, pommes pont-neuf et Béarnaise : un grand classique tendre et savoureux à la cuisson maitrisée, la béarnaise à la texture fluide ou peut-être “en coup de chaud” est goûteuse et les pommes pont-neuf sont bien à propos.
Filet de bœuf, pommes pont-neuf et Béarnaise ©lepetitlugourmand
Les desserts sont signés du chef pâtissier Fabrice Didier :
Tourte aux Blettes façon Jacques Médecin : la tourte est moelleuse au bon goût de pignon rehaussé du vert des blettes.
Le Paris-Brest à la belle crème noisette est croustillant et ne déçoit pas.
Le Baba au Rhum en bocal et sa gelée de rhum est revisité de façon amusante, le baba peu monté est moelleux et savoureux.
Tourte aux Blettes façon Jacques Medecin ©lepetitlugourmand
Le Baba au Rhum ©lepetitlugourmand
Le Paris-Brest ©lepetitlugourmand
La sélection des vins établie par le chef sommelier du Chantecler Florian Guilloteau est pointue et bien établie, en équilibre pour toutes les clientèles.
Le service, ce jour là, fût un peu confus, tendu et long. Un ballet dans tous les sens, pas forcément orchestré, mais une équipe souriante, agréable qui a peut-être besoin d’un peu de temps pour prendre ses marques et virevolter avec confiance et aisance.
La Rotonde de Virginie Basselot est une brasserie élégante à l’accent palace d’une cuisine niçoise raffinée de partage, sincère et simplement savoureuse. Une jolie réussite pour cette Rotonde d’aujourd’hui à l’âme du Palace niçois.
Ouvert 7/7 – Petit déjeuner 7h – 10h30 – Déjeuner 12h – 14h30 – Dîner 19h – 22h
Esprit de Partage 6 à 20€ – Entrées 12 à 39€ – Plats 18 à 68€ – Desserts 4 à 19€
Menu coup de coeur – Entrée – Plat – Dessert 39€
La Rotonde – Hôtel Le Negresco – 37, Promenade des Anglais – Nice
Tel +33 04 93 16 64 11
https://www.hotel-negresco-nice.com/fr
La Rotonde – Virginie Basselot – Hôtel Negresco – Nice Il y a des noms qui résonnent et font rêver depuis de nombreuses décennies, des images qui marquent et hantent votre mémoire et vous motivent à parcourir le monde afin de voir de vos propres yeux ces monuments tant enviés, fantasmés, vus ou revus en photo, ou au travers de films sublimant les lieux : le Taj Mahal, la Tour Eiffel, l'Empire State Building....
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EN TOUS GENRES
Stéphanie Pichon / Marcela Santander Corvalan, Disparue © A Monot
TRENTE TRENTE
La 16e édition du festival continue de proposer des formes artistiques que l’on ne voit pas (souvent) ailleurs : du court, du bizarre, de l’inclassable, du dérangeant. Aux frontières du trouble, Trente Trente essaime désormais sur toute la Nouvelle-Aquitaine. En attendant d’autres destinations dans un futur proche. Gros plans sur quelques lignes fortes et nouveautés 2019.
1. Transgenre
Sans s’en rendre compte, dit-il, Jean-Luc Terrade, maître de Trente Trente depuis ses débuts, a programmé cette année trois artistes transgenres. Sorour Darabi avance depuis deux soli dans une direction performative où tout se mêle danse, texte, chant, conférence. Et l’autobiographie iranienne comme toile de fond. Farci.e, ce solo qui l’a découvert.e, questionne la langue française : « Comment penser le genre dans une langue qui donne un sexe aux idées ? En français, un objet qu’on n’arrive pas à nommer, on l’appelle une chose. Alors, un corps qu’on n’arrive pas à genrer, c’est une chose ? Une chose, en français, c’est féminin. Alors, toutes les choses sont féminines ? » Depuis il y a eu Savušun et Alexandre, aux côtés de Paul/a Pi, danseuse brésilienne rencontrée au master exerce du centre chorégraphique de Montpellier. Tous.tes deux ayant aussi décidé de brouiller les pistes sur le plateau, comme ce Ecce (H)omo présenté à Pau. Paul/a Pi s’y inspire des danses de Dore Hoyer, danseuse expressionniste allemande, autour de cinq affects : orgueil/vanité, désir, haine, peur, amour. L’occasion d’ausculter la notion d’archives, de ré-interprétation, de l’appropriation aussi. Et puis, créé aux Sujets à vif d’Avignon, il y aura L’Invocation à la muse de Vanasay Khamphommala et Caritia Abell. Des parcelles de BDSM, des zestes de performance, des soupçons de poésie, pour un duo qui bouscule les assignations genrées de la muse antique.
2. Femmes
Sur les 32 artistes invités de la 16e édition, une douzaine sont des femmes. Soit un petit pic, même si 30 30 n’est pas encore à du 50 50. On verra donc Leïla Ka, dans son solo Pode ser au Performance, les chorégraphes Gaëlle Bourges, Gwendoline Robin et Kaori Ito lancées dans de drôles de duos à Cognac et Elsa Guérin avec son exposition circassienne à Boulazac.
Sans toutes les citer, on retiendra la venue de la danseuse chilienne Marcela Santander Corvalán et son solo Disparue en trois lieux différents (Limoges, Bordeaux, Pau). La danseuse, qui travaille depuis longtemps aux côtés de Mickaël Phélippeau, a collaboré avec Dominique Brun et fait équipe avec Volmir Cordeiro – un autre habitué de Trente Trente –, tient dans ce solo une position accroupie. « Je plonge dans cette posture fantôme, proche du sol, pour visiter la mémoire des gestes qui la constituent. » De cette position basse, elle fait pièce, rapprochant bassin et sol, mais aussi bassin et visage mobile, dans une nouvelle circulation des appuis et du mouvement. Dans son habit rouge à franges, ce grand plié décentre aussi nos regards, générant des images venues de postures et de cultures lointaines. Une cérémonie d’en bas et de l’au-delà.
3. Cinéma
C’est le retour de la soirée Trente Trente à l’Utopia, qui a déjà existé il y a longtemps, « sept ou huit ans » hésite Terrade, et rassemble cette année quatre courts métrages choisis pour leurs formats et leurs qualités plastiques.
Ainsi on passera des Indes Galantes de l’acclamé Clément Cogitore, photographe et cinéaste, commandé par la 3e scène de l’Opéra de Paris, où des krumpers se retrouvent au plateau vénérable de l’opéra Garnier, pour réinterpréter du Rameau avec ferveur et subtilité, au plus expérimental Quelque chose des hommes de Stéphane Mercurio, troublant échange entre un père et un fils. The Barber Shop de Gustavo Almenara et Émilien Cancet raconte comment, dans la jungle de Calais, les séances de coiffeur improvisé ramènent les hommes à des pensées intimes et des drames vécus.
Quant à Habana d’Édouard Salier, il commence lui aussi chez le coiffeur pour dériver ensuite dans La Havane version dystopique. Le réalisateur bordelais signe là un moyen métrage noir et blanc léché, où caméra au poing, il suit son personnage dans une Havane des temps futurs, dévastée par la guerre et la pollution.
4. Futur(s)
Trente Trente va-t-il continuer sur sa lancée les années à venir ? Continuer sur son expansion régionale ? Terrade rumine encore d’aller respirer un peu ailleurs. Plus loin encore que Pau et Limoges, avec des envies parisiennes dès 2021. Sans perdre de vue les partenariats régionaux, d’autant que de nouveaux s’annoncent, notamment avec Saintes, il préférerait un Trente Trente en plusieurs temps. Bordeaux en janvier, puis ailleurs au printemps. Histoire que les formes de rue puissent aussi y trouver leur place. À suivre.
Trente Trente, du vendredi 18 au jeudi 31 janvier. www.trentrente.com
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Nombre de pages : 226 pages Éditeur : Nobi Nobi Collection : Shôjo Date de sortie : 02 Octobre 2019 Langue : Français ISBN-10: 2373492830 ISBN-13: 978-2373492835 Prix éditeur : 7.90€
De quoi ça parle ?
Il était une fois un monde rempli de royaumes où la magie faisait loi. Dans le Grand Nord, deux chats trouvent un miroir qui a le pouvoir de leur montrer les êtres qu’ils chérissent le plus. Mais le miroir est cassé… Les chats vont devoir arpenter différents royaumes afin de retrouver les cinq éclats manquants du miroir, logés dans des cœurs meurtris. Leur quête les mènera chez Poucette, la Petite Sirène, le Roi Nu, la petite fille aux allumettes, pour se terminer chez la légendaire Reine des Neiges. Un recueil de contes magique ![/box]
Mon avis :
C’est la première fois que je me retrouve confronté au talent de Tomoko Hako. Et si j’avais craint au début d’avoir le droit à une revisite passable ou trop surjouée, après quelques pages tournées, je n’ai pu que me rendre à l’évidence, en plus d’être originales et bien pensées, ses réinterprétations ont de quoi plaire aussi bien au grand qu’au petit public.
De Poucette, à la Petite Sirène, en passant par les habits de l’Empereur, la petite fille aux allumettes et la Reine des Neiges, ce volume nous délivre 5 petits one-shot, qui invitent à redécouvrir de façon féerique ces contes cultes d’Hans Christian Andersen. Il est intéressant de voir comment certains de ses contes, dont certains n’ont pas de dénouement heureux (la petite fille aux allumettes pour exemple) sont repris sous le coup de crayon de Tomoko Hako. Et ne vous y trompez pas, elle s’inspire bien des vrais contes, pas des revisites déjà connues, comme c’est le cas avec la Reine des neiges de Disney. Elle s’inspire de ce qui existe et en fait quelque chose qui diverge légèrement de la réalité, mais reste dans son contexte, tout en y mettant quelques touches personnelles.
Le coup de crayon est fin et doux. J’ai craqué pour les graphismes que je trouve somptueux. Tomoko Hako a trouvé le moyen de lier les contes entre eux d’une façon aussi subtile qu’originale, avec un simple fil rouge. J’espère retrouver cette magie dans les deux prochains tomes consacrés cette fois-ci aux frères Grimm.
En somme, je recommande chaudement cette magnifique revisite qui fera aussi bien plaisir au grand qu’au jeune public.
[Chronique manga - Angie] Mon #avis sur La Reine des neiges et les cinq éclats de Tomoko Hako paru chez @nobi_nobi : Un premier volume féerique et une revisite faite avec brio. Nombre de pages : 226 pages Éditeur : Nobi Nobi Collection : Shôjo Date de sortie…
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