#psautier
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But I will sing of thy power; yea, I will sing aloud of thy mercy in the morning: for thou hast been my defence and refuge in the day of my trouble. (King James Version) But I will sing of your strength, in the morning I will sing of your love; for you are my fortress, my refuge in times of trouble. (New International Version) Ich aber will von deiner Macht singen und des Morgens rĂŒhmen deine GĂŒte; denn du bist mir Schutz und Zuflucht in meiner Not. (Lutherbibel) Et moi, je chanterai ta force; dĂšs le matin, je cĂ©lĂ©brerai ta bontĂ©. Car tu es pour moi une haute retraite, Un refuge au jour de ma dĂ©tresse. (Version Louis Segond 1910) Đ Ń Đ±ŃĐŽŃ ĐČĐŸŃпДĐČĐ°ŃŃ ŃĐžĐ»Ń ĐąĐČĐŸŃ Đž Ń ŃĐ°ĐœĐœĐ”ĐłĐŸ ŃŃŃĐ° ĐżŃĐŸĐČĐŸĐ·ĐłĐ»Đ°ŃĐ°ŃŃ ĐŒĐžĐ»ĐŸŃŃŃ ĐąĐČĐŸŃ, ĐžĐ±ĐŸ ĐąŃ Đ±ŃĐ» ĐŒĐœĐ” Đ·Đ°ŃĐžŃĐŸŃ Đž ŃбДжОŃĐ”ĐŒ ĐČ ĐŽĐ”ĐœŃ Đ±Đ”ĐŽŃŃĐČĐžŃ. (ĐĄĐžĐœĐŸĐŽĐ°Đ»ŃĐœŃĐč пДŃĐ”ĐČĐŸĐŽ)
Psalm 59:16
#psalm 59:16#Psalmen 59:16#Psaume 59:16#ĐĐ”ŃŃ
ĐžĐč ĐĐ°ĐČĐ”Ń#ĐŃĐ°Đ»ŃĐžŃŃ#ĐŃĐ°Đ»ĐŸĐŒ 59:16#Old Testament#Altes Testament#Ancien Testament#Psalter#psautier#psaltery#morning#song#love#matinĂ©e#chanson#amour#Morgen#Gesang#Liebe#ŃŃŃĐŸ#пДŃĐœŃ#Đ»ŃĐ±ĐŸĐČŃ
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#Chantilly castle#enluminure#illumination#gems#ancient books#cabinet#Cabinet des Livres#France#medieval manuscripts#13th century#musĂ©e de CondĂ©#wounded Christ#Psautier-heures Ă l'usage de BrĂȘme#Suscipe sancta trinitas#Germany#Latin#Psautier d'Ingeburge#Psalterium Ingeburgae regina#Psalterium#psalter#library
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Psautier dâUtrecht, IXe siĂšcle, dĂ©tail p.40
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With the establishment of separate households for Eleanor (probably in 1380) and Mary (perhaps in 1384), the sisters must have had the opportunity to commission books to their own taste. Eleanorâs will of 1399 indicates a preference, or perhaps a sense of obligation, for elaborate exequies; she also possessed a small collection of learned books, and a psalter which she regarded as an heirloom âquel psautier me fuist lesses de remeindre a mes heirs et ainsy de heir en heir avauntditâ (which may well be the Egerton psalter-hours). Her literary interests are confirmed by the much larger collection of books owned by her husband [Thomas of Woodstock], which included an early copy of the Wycliffite scriptures and several devotional books and chapel books; his predilection for pursuing the French war and perhaps idealistic chivalry did not preclude a distinct independent religious stance.
Jeremy Catto, "The Prayers of the Bohuns", Soldiers, Nobles and Gentlemen: Essays in Honour of Maurice Keen (The Boydell Press 2009)
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LA BIBLE EN ANGLAIS
Beaucoup dâentre nous sont gĂątĂ©s. Nous vivons probablement Ă proximitĂ© d'une librairie, ou sinon, nous ne sommes qu'Ă un clic de souris d'une source de livres en ligne qui mettrait Ă notre disposition un certain nombre de traductions de la Bible en anglais dans tout type de reliure et de toutes formes et tailles. , et les couleurs. Cet embarras de richesse nâa cependant pas toujours Ă©tĂ© le cas. Pendant des siĂšcles, les copies Ă©crites de la Bible en anglais, câest-Ă -dire en vieil anglais, nâexistaient tout simplement pas. Les copies Ă©taient extrĂȘmement coĂ»teuses et peu distribuĂ©es. La vaste sĂ©lection de Bibles anglaises dont nous bĂ©nĂ©ficions aujourdâhui est le produit final dâune histoire longue et sinueuse, une histoire marquĂ©e par le sacrifice et le sang, lâintrigue et la politique. C'est l'histoire de la Bible anglaise.
On peut dire que la version King James est la plus grandiose des traductions anglaises de la Bible. Il a Ă©tĂ© qualifiĂ© de monument de la traduction littĂ©raire, considĂ©rĂ© comme un texte sublime. Certes, pour le public contemporain, la prose sublime peut parfois ĂȘtre dĂ©routante, plus obscurante quâutile. Cependant, Ă©tant donnĂ© quâil a prĂšs de quatre cents ans, il est clairement durable. La version King James constitue Ă©galement un bon point dâancrage pour lâhistoire de la Bible anglaise. Câest le rĂ©sultat de prĂšs de quatre siĂšcles de travail qui y ont conduit et qui, pendant encore quatre siĂšcles, nâa cessĂ© de projeter son ombre. Nous pouvons cadrer notre histoire de la Bible anglaise autour dâelle, en nous tournant vers lâĂ©poque qui y a conduit, lâĂ©poque de sa naissance et lâĂ©poque qui a suivi.
La Bible anglaise avant la version King James
Le christianisme est arrivĂ© aux Anglo-Saxons au VIe siĂšcle par saint Augustin (et non par l'Augustin des Confessions). Il a apportĂ© avec lui une Bible latine. Ainsi, la Bible, non lue et incapable dâĂȘtre comprise, nâĂ©tait pas au centre de la vie de lâĂglise en Angleterre au cours de ces premiers siĂšcles. Cette place serait plutĂŽt accordĂ©e aux rituels de lâĂ©glise. Bede, lâhistorien de ce premier christianisme anglais, note cependant comment cela a commencĂ© Ă changer lorsque Caedmon, originaire dâun agriculteur de Whitby, a composĂ© des chansons pour raconter lâhistoire de la Bible. Ce furent les premiĂšres tentatives visant Ă avoir la Bible en langue saxonne. Le contemporain de Caedmon, Aldhelm, abbĂ© de Malmsbury puis Ă©vĂȘque, composa Ă©galement des chants avec de gĂ©nĂ©reuses citations de lâĂcriture. En 706, Aldhelm Ă©tait allĂ© jusqu'Ă traduire le Psautier en saxon. Les visiteurs de la BibliothĂšque royale de Paris pouvaient en constater eux-mĂȘmes un exemplaire. Le travail de traduction anglaise avait commencĂ©. Il faudra cependant des siĂšcles avant que la Bible complĂšte soit disponible. Le latin Ă©tait la langue officielle de l'Ăglise. Selon lâestablishment religieux, les gens ordinaires Ă©taient mieux lotis sans accĂšs direct Ă la Parole de Dieu. Il faudra le concile de Toulouse en 1229 pour interdire toute Ăcriture en « langue vulgaire », mais ce sentiment rĂ©gnait bien avant le dĂ©cret officiel.
MalgrĂ© ce dĂ©cret, les efforts de traduction ont persistĂ©. Au milieu des annĂ©es 1300, John Wycliffe, Ă©rudit et prĂȘtre d'Oxford, fut le fer de lance de la tentative de traduction de la Bible entiĂšre. Wycliffe a dĂ©noncĂ© les « agissements sacerdotaux » et les abus qu'il a vus dans l'Ăglise dans son livre Sur la domination divine, disant une ou deux choses sur les abus de pouvoir du cĂŽtĂ© politique du Saint Empire romain germanique dans son autre livre, Sur la domination civile. Cependant, aucune de ces Ćuvres ne lui assurera une place dans lâhistoire. Cela proviendrait de son autre ouvrage, qui Ă©tait en grande partie celui de ses Ă©tudiants mais qui lui est nĂ©anmoins attribuĂ©, la Bible de Wycliffe. Pour ces efforts, Wycliffe serait exilĂ© et serait finalement reconnu hĂ©rĂ©tique. Mais, hĂ©las, le verdict est tombĂ© bien aprĂšs sa mort. Sans se laisser dĂ©courager, l'Ă©glise a exhumĂ© son corps et brĂ»lĂ© ses os. La traduction de Wycliffe Ă©tait Ă la fois un manuscrit, qui devait ĂȘtre minutieusement copiĂ© Ă la main, et une traduction. Wycliffe et son Ă©quipe d'Ă©tudiants et de collĂšgues travaillaient depuis la Vulgate. Trois dĂ©veloppements ultĂ©rieurs allaient changer Ă jamais la Bible anglaise.
L'Ăšre de la Bible King James
Ces dĂ©veloppements comprenaient l'imprimerie dans les annĂ©es 1450, la publication du texte grec du Nouveau Testament en 1516 et la RĂ©forme protestante lancĂ©e l'annĂ©e suivante par Martin Luther. Ces trois dĂ©veloppements ont ouvert la voie Ă William Tyndale. Convaincu que lâĂvangile Ă©tait obscur parce que les gens ordinaires nâavaient pas accĂšs Ă la Bible, Tyndale a dĂ©ployĂ© ses efforts pour produire une Bible. Luther avait fait de mĂȘme pour les Allemands. C'Ă©tait maintenant l'heure des Anglais. Les gens qui aiment les statistiques rapportent que prĂšs de quatre-vingt-dix pour cent de la version King James est Tyndale. Compte tenu de la place que le KJV occupe parmi les Bibles anglaises, il nâest pas exagĂ©rĂ© de dire que lâempreinte digitale de Tyndale se trouve sur chaque page de chaque Bible anglaise. Pour son rĂŽle dans tout cela, Tyndale Ă©tait considĂ©rĂ© comme un hors-la-loi de l'Ăglise. PourchassĂ© Ă travers l'Europe, Tyndale fut finalement martyrisĂ© en 1536. Il avait achevĂ© la traduction du Nouveau Testament, publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1525, et jetĂ© les bases de la majeure partie de la traduction de l'Ancien Testament, publiĂ©e en 1537. Lorsque le roi Henri publia son Grand Bible en 1539, c'Ă©tait en grande partie l'Ćuvre de Tyndale, une ironie providentielle en effet. Cette dĂ©cennie des annĂ©es 1530 a Ă©galement vu la publication de la Bible de Coverdale en 1535 et de la Bible de Matthews en 1537, toutes deux fortement basĂ©es sur le travail de Tyndale.
La vaste sĂ©lection de Bibles anglaises dont nous bĂ©nĂ©ficions aujourdâhui est le produit final dâune histoire longue et sinueuse, une histoire marquĂ©e par le sacrifice et le sang, lâintrigue et la politique.
Le prochain jalon dans lâhistoire de la Bible anglaise survint en 1560 avec la publication de la Bible de GenĂšve. Sous Bloody Mary, un certain nombre de protestants anglais ont fui vers les refuges de GenĂšve pour Ă©tudier sous Calvin. LĂ -bas, ils ont produit non seulement une nouvelle traduction, mais aussi la premiĂšre Bible avec de nombreuses notes dâĂ©tude. William Whittington, un parent de John Calvin, est reconnu pour avoir dirigĂ© cette Ă©quipe dâĂ©rudits. En 1568, et avec le changement de rĂ©gime de Marie Ă Elizabeth I, la Bible de GenĂšve fut lĂ©gĂšrement modifiĂ©e et produite sous le nom de Bible de l'Ă©vĂȘque, la version officielle de l'Ăglise d'Angleterre. Mais ce ne sera pas la version officielle pour longtemps.
En 1604, le roi Jacques Ier convoqua une confĂ©rence Ă Hampton Court, commandant notamment une nouvelle traduction de la Bible. Sept ans plus tard, une Ă©quipe d'une cinquantaine d'Ă©rudits envoya leurs travaux Ă l'imprimeur, ce qui aboutit Ă la version King James de 1611. La Bible Ă©tait publiĂ©e sous forme de Bible in-folio, avec des feuilles assez grandes, et contenait les Apocryphes pour un total de quatre-vingts livres. Il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement reliĂ© en deux volumes. Ce nâĂ©tait certainement pas un format de poche. Finalement, des Ă©ditions au format rĂ©sumĂ© (appelĂ©es « octavo ») sortiraient des presses. Au dĂ©but, le KJV ne pouvait pas dĂ©passer son rival la Bible de GenĂšve. La Bible de GenĂšve est restĂ©e la prĂ©fĂ©rĂ©e des puritains. Ils emportĂšrent avec eux la Bible de GenĂšve lorsquâils embarquĂšrent pour le Nouveau Monde. Quant au reste de lâAngleterre, le KJV lâemporta bientĂŽt et rĂ©gnera pendant des siĂšcles comme la Bible anglaise suprĂȘme.
Bien sĂ»r, il y avait quelques problĂšmes de temps en temps dans lâimpression de la version KJV. Il y avait la « He Bible », ayant par erreur « il » au lieu de « elle » dans Ruth 3 :15. Et il y a le bien le plus prĂ©cieux des collectionneurs de Bibles, la soi-disant « Bible mĂ©chante ». Cette impression de 1631 a omis le « non » dans Exode 20 : 14, ce qui donne « Tu commettras lâadultĂšre ». En plus de ces erreurs dâimpression Ă©videntes, de vĂ©ritables erreurs de traduction ont Ă©tĂ© continuellement affinĂ©es tout au long de lâimpression de la version King James. Des siĂšcles plus tard, il continue de tenir bon.
L'Ăšre depuis la version KJV
Aujourdâhui, les anglophones ont de nombreux choix en matiĂšre de Bible en raison de la prolifĂ©ration des traductions et des paraphrases au XXe et maintenant au XXIe siĂšcle. La langue change de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Les expressions idiomatiques et mĂȘme les rĂšgles de grammaire et les structures grammaticales changent. En outre, le domaine de lâĂ©rudition biblique Ă©largit continuellement sa comprĂ©hension de certains mots et constructions grammaticales hĂ©breux et grecs, sans parler de la dĂ©couverte dâun plus grand nombre de manuscrits de livres bibliques au siĂšcle dernier. Tous ces facteurs combinĂ©s ont abouti Ă la production de nombreuses traductions et paraphrases en anglais, un Ă©ventail presque vertigineux.
L'un des jalons de cette activitĂ© est la version anglaise rĂ©visĂ©e de 1881, plus communĂ©ment appelĂ©e simplement la version rĂ©visĂ©e, le produit d'une grande Ă©quipe d'Ă©rudits issus de diverses confessions. Cette version a Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement modifiĂ©e en 1901 sous le nom de version American Standard. AprĂšs d'autres rĂ©visions, le RV a Ă©tĂ© supplantĂ© en 1952 et de nouveau en 1971 en tant que version standard rĂ©visĂ©e. Le RSV a subi une autre transformation sous la direction d'une autre Ă©quipe de chercheurs et a Ă©tĂ© publiĂ© en 2001 sous le nom de version standard anglaise. Ces versions s'en tiennent Ă une approche « essentiellement littĂ©rale » de la traduction du texte, conservant un texte anglais Ă la fois lisible et Ă©loquent. Un autre jalon est la Nouvelle version internationale, parue pour la premiĂšre fois en 1973. La philosophie de cette version met lâaccent sur la lisibilitĂ© et prĂ©conise une approche « dâĂ©quivalence dynamique » qui relĂšve davantage dâune rĂ©flexion plutĂŽt que dâune traduction essentiellement littĂ©rale.
Lâhistoire de la Bible anglaise est longue et tortueuse et a donnĂ© naissance Ă un trĂ©sor de richesses pour nous qui vivons en aval. GrĂące aux sacrifices de personnes comme John Wycliffe et William Tyndale, ainsi qu'Ă l'Ă©nergie d'innombrables Ă©rudits dont les noms ont Ă©tĂ© perdus pour nous, nous avons non seulement la Parole de Dieu en anglais, mais nous avons la Parole de Dieu en anglais Ă plusieurs reprises.
- Stephen Nichols
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Martyre de sainte Catherine d'Alexandrie, fol 362v
Missel franciscain. Milan XIVe siÚcle in sancte katerine virginis et martyris. oratio missale ad usum fratrum minorum [Langue non renseignée]. Enlumineur Giovanni di Benedetto da Como (13..-13..?)
Milan (Lombardie, Italie) BnF, lat 757
Du jour : lâĂ©pisode de MoĂŻse et du Buisson ardent (bit.ly/3qd02rs) est traditionnellement chantĂ© aux matines du IVe dimanche de CarĂȘme, appelĂ© aussi dimanche LĂŠtare ou dimanche de la Rose d'or.
La miniature montre le moment précis ou Moïse se déchausse en signe de respect devant le buisson en feu ne se consumant pas.
Le psautier dit de la reine Ingeburge de Danemark (â 1236), lâinfortunĂ©e Ă©pouse du roi de France Philippe-Auguste, fut rĂ©alisĂ© vers 1215 dans le nord de la France par des artistes anonymes. Il contient une cinquantaine de peintures en pleine page, reprĂ©sentant divers Ă©pisodes de lâAncien Testament, et aurait appartenu aussi au roi saint Louis.
Chantilly, Musée Condé, ms 9, Psalterium Ingeburgae reginae, f° 12v, 30 à 20 cm
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Psautier de Corbie , IX° siÚcle
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Blood rain, as a sign of the end of times. Psautier, Augsbourg ~ 1485 Basel UniversitÀtsbibliothek ⹠via BibliothÚque Infernale on FB
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Todayâs Classic: Lucifer, the Inferno and the Judgement Day
1. By Jan Van Eyck (1441)
2. By Limourg Brothers (1420)
3. By Gericht Memling (1671)
4. By Giovanni da Modena (1410)
5. By Psautier de Winchester (1161)
6. By Hyeronimus Bosch (1516)
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serata stanca ma ricca d'arte, come sempre
in foto: Psautier de Bonne de Luxembourg, Jean Le Noir e Bourgot Le Noir, 1348-1349.
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Débandade dans la métempsycose animale IV.5 (2/2)
Lâaube perça trĂšs profondĂ©ment lâobscuritĂ© jusquâĂ aller se frotter sur le bord de lâĂ©pinette. Dâabord, il y eu la vague sensation que quelque chose se pressait contre ses paupiĂšres. Une impression miroitante qui caressait sur le bord crĂ©nelĂ© de ses yeux. La lumiĂšre bourgeonnait derriĂšre la cloison de son Ă©piderme, et finit par soulever le mince opercule de peau qui les recouvrait. Il fut surpris et ravi. Une onde intense et belle le traversa littĂ©ralement. Il nâeut aucun mal Ă sây habituer tellement elle lâenchantait. Tout fit jour en lui. Un court instant cependant, il eut un lĂ©ger frĂ©missement de vertige en rĂ©alisant que le bord sa cage Ă©tait suspendu dans le vide. Toutes les portes Ă©taient Ă©trangement restĂ©es ouvertes. Rien ne le sĂ©parer plus du nĂ©ant. Il resta donc bien prudemment en deçà  ; se contentant dâadmirer ce qui sâoffrait Ă lui de lâintĂ©rieur de son gĂźte. Ce nâĂ©tait que profusion de lumiĂšre et de couleurs dont les saveurs virent faire naitre auprĂšs dâelles tous les sons quâils se pouvaient. Il leurs prĂȘta la plus grande attention. Les dĂ©couvrant et les Ă©tudiants, les dĂ©taillants un-Ă -un, peu-Ă -peu, comme un psautier bucolique dĂ©bordant de chants dâoiseaux. Â
Les moineaux vinrent en premier, aiguisant leurs trilles pour annoncer, avant que tout le monde ne soit rĂ©veillĂ©, lâarrivĂ©e dâun nouveau jour. Toute une partition de sons brefs et mĂ©lodiques, suivi de zĂ©zaiements prolongĂ©s saturĂšrent lâair de bon matin. Au loin, le bruit dâun volet quâon relĂšve Ă la manivelle produisit leurs firent Ă©cho sur exactement les mĂȘmes notes ; sidĂ©rant au passage nos pauvres passereaux. Des tourterelles en profitĂšrent pour leurs voler la vedette ; dĂ©ployant leurs roucoulements tout en zyeutant une place un gite et un couvert pour nidifier.
Un couple de corbeaux les prit Ă revers, sans nây trouver aucun compte ; passant inĂ©lĂ©gamment au milieu de lâassemblĂ©e volatile qui sâĂ©tait installĂ© dans la cour de la ferme. Ils Ă©mirent un « CrroĂĂąh ! CrroĂĂąh ! » bien senti faisant reculer toute ce cĂ©nacle improvisĂ©.
Des Geais inquiĂ©tĂ©s, accrochĂ©s aux arbres alentour se mirent Ă pousser trois sons brefs et grĂ©sillant. Des cris grimaçants ; dĂ©fendant quâon sâapproche dâeux, de leurs nids et de leurs couvĂ©es. MĂȘme si personne nây avait vraiment songĂ©. Des pigeons aux bulbes gras, indigestes et recouverts de plumes toutes crottĂ©es, fredonnĂšrent en boucle les mĂȘmes notes sans quâon ne puisse rien en traduire. Vint encore des pies ameutĂ©es par la quĂȘte dâun repas ou de gente Ă ennuyer. Elles sâinvitĂšrent dans un festin ou il nây avait encore rien Ă partager. A moins quâelles apprirent sans partage appĂąter par leurs cris lugubres ; mĂ©disants tout ce quâelles pouvaient bien penser.
Des merles Ă distance sâenvoyaient sans Ă©change dâun regard, des invitations Ă baiser et des serments dâamours & de fidĂ©litĂ© que chacun pouvait prendre Ă bons comptes, dans le sens quâil le voulait. Ils produisaient des chants mĂ©lodieux en sâenvolant dans les tours : crĂ©ant des gammes aux motifs variĂ©s, avec par moments des sifflements  semblable Ă une flute ; avec des finales ascensionnelles dâaigĂŒes vertigineux en virtuose.
Un rouge-gorge solitaire passa par-là , lui aussi ; à vol plané. Il émit un genre de gazouillis un brin affligé de notes à la mélancolie expurgée.
Autre chant. Variante apportĂ©e Ă celui des moineaux ; celui dâune mĂ©sange ou dâun rouge-gorge ?! Ă moins que ce ne soit un dĂ©bordement volatile de lâĂ©volution des espĂšces. Lâon peut imaginer que leurs chant seraient facteur dâĂ©volution bien au-delĂ de tout ce que Darwin prĂȘtait Ă tout ce marivaudage..
Leurs chants sentaient bon la saison. Le printemps et son interminable symphonie pastorale sâentendit jusquâĂ la pointe du jour. Ce qui fut sâĂ©tendit des heures durant, couvrant tous les horizons Ă la ronde...
Quiet, il respira par grandes bouffĂ©e. Inspirant et soufflant gĂ©nĂ©reusement. Remplissant ses minuscules poumons de ciel bleu. Ses aĂ©rations rĂ©pĂ©tĂ©es et accĂ©lĂ©rer finirent par lui donner le tournis. Pour accompagnait ses brusques Ă©lĂ©vations de conscience, notre charmant chapon dodelinait de la tĂȘte en bordant sur des refrains rĂ©miniscants au plus profond de sa tĂȘte : « cokcockockcococcookckc ! ». MĂȘme si ce nâĂ©tait pas trĂšs satisfaisant au regard des rĂšgles du solfĂšge, le fait de pouvoir exprimer par un chant toutes les Ă©mois qui le submerger balaya tous scrupules.
Pas un instant, il ne se rendit compte que quelque chose Ă©tait en train de se modifier. Imperceptiblement dans lâair. Le chant des oiseaux sâembrunit sans que la subduction de leurs mĂ©lodies nâen soient affectĂ©s. Lâhumeur du ciel. La pression de lâair. Le dĂ©placement de lâĂ©ther et des vents. Jusquâau mĂ©tabolisme du plus insignifiant insecte nây fut pas insensibleâŠ
Des nuages courraient dans le ciel en redessinant la ferme de jeu dâombres fantasques qui assombrissaient par instants la basse-cour. Pas de quoi altĂ©rer le chant dâoiseaux. Ils observaient du coin de lâĆil cette Ă©trange chorĂ©graphie qui au dĂ©part nâavait rien de dirimants. Un des nuages arrĂȘta net cette course folle. Sa taille gigantesque le lui permettait. Il estompa entiĂšrement la lumiĂšre du jour, avalant le soleil, absorbant ses rayons dans son ventre glouton.
Câest alors que retentit un cinglant  «MeuuuuuUĂĂHhhhh !!! » venu des profondeurs de lâĆsophage dâun ruminant ; abrĂ©geant dâun coup la Pastorale comme lâaurait fait, dans un orchestre, le son deux cymbales se percutant violemment lâune contre lâautre. Lâondulation sonore se propageĂąt longuement et pris Ă©cho des murs autour de la basse-cour. Imposant le silence de toutes parts.
Comment dire ?!!
Ce bruit lugubre et stupĂ©fiant anĂ©anti le concert des oiseaux. Ce meuglement venait dâannoncer quelque chose quâil ne comprit pas immĂ©diatement. Une fin de partie qui fit fuir le printemps. Dâun coup il fit froid. TrĂšs froid. Lâimmense nuage se couvrit de teintes allant du blanc Ă une infinitĂ© de camaĂŻeu de gris et de violet les plus menaçants. Il installa les tĂ©nĂšbres au-dessus et la ferme. Il le ressentit intimement. Sa peau se couvrit de frisson. Le froid pĂ©nĂ©trait au fond de lui. Son premier rĂ©flexe fut dâentrer plus loin dans sa cage. Il sentit une sourde pression se faire contre les plumes de ses ailes. Son corps se rapetissait. Il recula encore plus profondĂ©ment, jusquâĂ se replier totalement en lui-mĂȘme comme il avait appris Ă le faire. Sauf que de ce cĂŽtĂ©-lĂ quelque chose sâĂ©tait fermĂ©. Ses yeux restaient bien ouverts et affrontaient la rĂ©alitĂ© nue sans Ă©chappatoire. DâĂ©vidence il ne pouvait dâaucune maniĂšre la contourner. Au cĆur des tĂ©nĂšbres, il perçu un lĂ©ger crĂ©pitement qui Ă mesure redoubler de vigueur, en devenant de plus en plus prononcer. Tout dâabord sur le toit de la grange, au-dessus de lui, puis autour contre les murs. La pluie devint de plus en plus forte. Il tombait Ă verse. Le vent soulevait des embruns qui, en pĂ©nĂ©trant au travers des bardeaux en bois, vinrent jusquâĂ lui frapper en pleine face. Il ne pouvait rien y faire. Il fut trĂšs vite complĂ©tement imbibĂ© dâeau. Le froid, la pluie mĂȘlĂ©e au vent lui collaient les plumes. Il regarda le jour sâen allait sans bouger. Il lui sembla ne plus rien devoir attendre. TrempĂ© jusquâĂ lâos. Regardant fixement cette porte restĂ©e ouverte qui aprĂšs lui avoir offert le monde, maintenant Ă©tait la source de tous ses craintes. Câest par cette porte quâune ombre arriva. Un homme sâinterposa dans la peine lumiĂšre en travers. Il alluma la lumiĂšre. Une lumiĂšre horrible, Ă©lectrique, provenant du plafond de la grange. De sorte que câĂ©tait la premiĂšre fois quâil pu voir lâintĂ©rieur cette grande. JusquâĂ prĂ©sent elle avait Ă©tĂ© tout le temps dans le noir le plus complet. MĂȘme la porte restĂ©e ouverte ne lui avait avait pas permis de voir concrĂštement Ă lâintĂ©rieur. Paradoxalement, lâĂ©clairage Ă©lectrique lui fit dĂ©couvert oĂč il sây trouvait concrĂštement. Il vu quâelle Ă©tait remplie de dizaine dâautres Ă©pinettes dans lesquelles par des centaines dâautres de ses congĂ©nĂšres se trouvaient. Des milliers de petits yeux noirs semblaient Ă prĂ©sent tourner vers lui. Ses yeux lui envoyer le mĂȘme message dâattente et de demande avec une expression invraisemblable de dĂ©nuement. Il ne sut que rĂ©pondre. MimĂ©tiquement il leur renvoya le mĂȘme regard en retour. Il regarda tous ses clones disposĂ©s en rangĂ©s avec la mĂȘme demande dâincrĂ©dulitĂ©, la mĂȘme perplexitĂ©, le mĂȘme regard mĂȘlĂ© dâeffroiâŠ
Lâombre sâapprocha de lui. Une main plongeĂąt dans sa cage et le saisie. Il se retrouva emporter au-dessus du vide. Il eut encore le temps de voir que tout en dessous de lui se dĂ©ployer Ă lâinfini une multitude de nouvelles cages ; disposĂ©e en damier, et au sein desquelles la sienne Ă©tait enclose. Toutes Ă©taient remplies Ă lâidentique de coqs qui le regardaient avec le mĂȘme regard indĂ©finissable. Il leurs envoya, Ă tous, un dernier regard fraternel avant dâĂȘtre emportĂ© plus loin, Ă lâĂ©cart sur une table. Il fut allongĂ© sur un Ă©tabli et maintenu plaquĂ© contre le plateau en bois dans cette position. La main le tenait fermement sur lâĂ©paisseur de chĂȘne brut. Il ne fit au mouvement pour sâen dĂ©faire. Le temps sâĂ©tira invraisemblablement. Il resta comme ça, inerte ne sachant pas ce quâon pouvait bien ou mal lui vouloir, ni combien de temps encore cela aller durer. Tout en ayant lâintime sentiment dâapercevoir lâinĂ©luctable et de lâaccepter comme une dĂ©livrance. La main se fit plus ferme autour de son petit corps. Un Ă©clair mĂ©tallique fusa en surplomb au-dessus de lui. Une lame dâacier damassĂ© Ă©tait recouverte dâune fine mosaĂŻque en arabe. La calligraphie de lettres Ă©laborĂ©es des figures abstraites donnait lâimpression dâĂȘtre animĂ©e et vivante. Lâobjet, parfaitement usuel, le ravit au plus profond de son ĂȘtre. Il avait une forme en S ; de sorte que la pointe effilĂ©e Ă©tait relevĂ© comme le museau dâune biche sauvage, alors que la forme courbe du manche lovĂ©e, elle, la main du boucher. Avant de plonger sur lui, et de dâabattre dâun coup sur lui, elle le subjugua, telle une Ćuvre de lâartâŠ
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Psautier de Luttrell
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