Tumgik
#proposa
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Question. what are your thoughts on proposal at someone else wedding?
Ok, now what’s your thoughts on proposal at other ppl wedding, with permission?
For me, with or without permission, its tacky and not ok to take away from others day.
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abhinavjeweller · 1 month
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Sunflower Bee Ring Spinner Sterling Silver Ring Women Anxiety Ring Wide ..
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solarwonux · 1 year
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I just binged business proposal and im so excited for the next instalment! I hope you keep on writing it - I'm really hooked!
ahhh thank you so much <333333
hopefully I'm not making you suffer so much lolol
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Technical proposals in Riyadh are an essential part of the technical project development process, as they help to ensure that the project is completed safely, efficiently, and to the highest standar .The accuracy and completeness of technical proposals are crucial for the success of the project, as they provide a clear and comprehensive plan for implementation, allowing clients and stakeholders to make informed decisions. Technical proposals in Riyadh are an essential part of the technical project development process, as they help to ensure that the project is completed safely, efficiently, and to the highest standard.
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alexar60 · 1 year
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Changement
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C’était un simple crush, une histoire d’une nuit. Mais au matin, Manon se leva, encore vêtue de son t-shirt déchiré. La rouquine prépara ses pinceaux et invita Paul à la rejoindre. Elle trouvait son visage si charmant qu’elle voulait garder une trace. Dès lors, elle dessina son portrait, usant de la peinture et du temps. Son coup du soir demeurait nu, assis sur une chaise, prenant une position sérieuse et intime. Contrairement à l’artiste qui, sans complexe, n’hésita pas à garder les cuisses ouvertes. D’ailleurs, Paul ne pouvait que profiter de son sexe rasé et sa poitrine généreuse à peine voilée par le tissu blanc de son maillot.
Manon peignait, profitant de son inspiration. Elle dessinait magnifiquement mais ne souhaitait pas exposer ni vendre ce nouveau tableau. Contrairement à ses habitudes, celui-ci n’était qu’une envie, un moment de plaisir, un cadeau pour remercier Paul pour cette jolie nuit passionnée.
Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau, dit-elle.
Paul sourit à cet instant. Cependant, constatant que Manon arrêta de peindre tout en présentant un regard sérieux. Il comprit qu’elle ne voulait pas qu’il bouge, y compris dans la mimique.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Non, répondit-il après une hésitation.
Il avait peur qu’elle rate son œuvre parce qu’il aurait remué les lèvres. Toutefois, elle arrêta de peindre et regarda son amant avec étonnement. Dès lors, il se sentit obligé de se justifier.
Je préfèrerais changer ma vie entièrement…Parfois, j’ai l’impression d’avoir loupé quelque-chose. Que ça ne s’est pas passé comme prévu. Rien ne me plait dans cette vie.
La jeune femme écoutait avec attention. Elle comprenait ce qu’il ressentait. Elle avait bientôt 40 ans, pas d’enfant et une vie, pourtant magnifique, mais triste. Elle avait vécu des moments de galère avant la reconnaissance. Cependant, elle sait que la galère peut revenir à tout moment. Et oui, elle aussi, aurait voulu changer sa vie, si elle le pouvait. Paul interrompit sa perdition soudaine. Aussitôt, Manon se remit à peindre.
Le soir venu, le tableau n’était pas encore fini. Paul proposa de revenir le lendemain soir, car il devait rentrer chez lui. Personne ne l’attendait si ce n’est une pile de dossiers pour le boulot. Il s’habilla puis sortit après avoir embrassé langoureusement Manon.
Dehors, il faisait déjà nuit. Le ciel magnifiquement dégagé, se voilait d’un tapis d’étoiles. Paul marcha longtemps, en repensant à leur discussion sur leur vie. Il se demandait si ce n’était pas l’occasion de se ranger, arrêter des histoires sans lendemain et enfin, de pouvoir vivre une vraie histoire d’amour. Il leva la tête pour admirer la lune. Tout à coup, il aperçut une étoile filante. Cette dernière laissait derrière elle, un éphémère trait argenté. Puis il entra dans son appartement et s’endormit en oubliant cette belle journée.
Chéri, tu vas être en retard !
Paul regarda avec des yeux exorbités la belle brune qui se promenait en jogging dans sa chambre. Elle ouvrit la porte d’une armoire qu’il n’avait jamais vue.  Un coup d’œil par la fenêtre, il n’était pas dans son logement. Lui qui, d’ordinaire, voyait une petite cour, se trouvait à découvrir une avenue ou un boulevard. Il se leva, approcha de la femme  qu’il ne connaissait pas. Il allait poser une question lorsqu’il entendit parler. Dès lors, il approcha de la cuisine. Deux petites filles, assises autour d’une table, mangeaient une tartine et buvaient un bol de chocolat.
Bonjour papa ! dirent-elles en cœur.
Hé bien Paul, tu ne t’habilles pas ? Tu vas être en retard.
Et toi, tu ne travailles pas aujourd’hui ? demanda Paul.
Elle sourit à sa question  Cependant, ce n’était pas la première qui lui venait en tête. Mais il ne savait pas comment expliquer qu’il y avait erreur. Il n’était pas marié, n’a jamais eu d’enfant. Et brusquement, il se retrouvait avec une femme et deux gamines dans un appartement qui ne lui disait rien.
Tu sais bien que le mardi, je suis en télétravail, annonça la femme.
Elle pria les filles de prendre leur cartable et les accompagna jusqu’à l’école. Pendant ce temps, Paul se lavait puis quittait à son tour l’appartement pour rejoindre son bureau.
Durant tout le trajet, il interrogea son esprit. Comment était-il possible qu’il ait changé de vie en une nuit ? Les vœux se réalise-t-il ? Il n’avait pas changé d’apparence. Il n’avait pas pris la vie d’un autre. Il était bien lui, mais ne comprenait rien de ce qu’il lui arrivait.
En entrant dans le hall, l’hôtesse d’accueil le regard avec insistance. Paul passa, comme tous les jours, montrant un grand sourire et en disant bonjour. Il partait en direction de l’ascenseur pour rejoindre son bureau minable, encerclé de cloisons qui n’empêchait pas d’entendre les discussions de ses collègues. Seulement, il fut arrêté.
S’il vous plait, monsieur ! Avez-vous rendez-vous ?
Je travaille ici, répondit Paul avec étonnement. Vous ne me reconnaissez pas Mathilde ?
Surprise d’entendre son prénom de la bouche d’un inconnu, Mathilde resta bouche bée. Puis, elle reposa la question. Paul continuait d’affirmer qu’il travaillait dans cette entreprise depuis quatre ans. Finalement, il demanda qu’on appelle son collègue de bureau.
Norbert n’avait pas changé. Petit gros, les cheveux gris, il sortit de l’ascenseur avec son air patibulaire connu. Il commença par engueuler Mathilde tout en dévisageant Paul et un agent de sécurité. Et quand Paul le salua. Il chercha dans son esprit s’il l’avait déjà rencontré.
Non, désolé, je ne vous connais pas, dit-il. Et ne m’appelez pas pour ce genre de foutaise…Déjà que j’étais en pleine réunion !
Il partit sans écouter les appels de Paul. Celui-ci, sentant qu’il n’était pas le bienvenu, quitta le hall surveillé de près par la sécurité. Toutefois, une fois dans la rue, son téléphone sonna.  L’écran afficha un nom qu’il ne connaissait pas. Cependant, il répondit et entendit une voix d’homme
Bonjour Paul, Vous allez bien ? Parce que vous ne nous avez pas prévenu de votre absence.
Oui, ça va. Mais je devais aller où ?
Bin, à la Sorbonne. Vous avez votre cours.
Choqué, il attendit et n’eut pas le temps de parler.
Vous êtes sûr que vous allez bien ? Je peux annuler vos cours de la journée.
Non, ça va. Je...j’arrive.
Paul prit le métro et descendit à Maubert-Mutualité. Il remonta la rue et entra dans l’université par la porte principale. Il ne savait pas où aller ni quoi faire. Il resta hagard jusqu’à ce qu’il croise un étudiant qui le salua. Dès lors, il profita de la discussion pour en savoir plus. Et il apprit ce qu’il n’aurait jamais pensé. Il était professeur de grec ancien.
Après avoir écouté le jeune érudit. Paul s’arrêta devant une salle de cours. Une vingtaine d’élèves attendait patiemment tout en discutant. Son entrée imposa le silence. Il posa une valisette sur la table avant d’observer les étudiants. Le grec ne s’apprend pas. Il avait quelques notions mais cela datait du collège. Il prononça un bonjour obtenant la pareille de ses élèves.
Vous ai-je déjà donné un exercice à faire ? Une traduction ?
Oui, répondit un étudiant.
Immédiatement, il lui proposa de venir au tableau et de traduire le texte étudié. En écoutant, le jeune homme, Paul réalisa qu’il comprenait tout comme s’il parlait couramment le grec ancien. Il s’étonna en corrigeant lui-même quelques erreurs d’accents et de grammaire. Le cours lui parut normal, tout comme la journée.
Au moment de quitter la Sorbonne, son téléphone sonna de nouveau. C’était son épouse.
A quelle heure rentres-tu ? demanda-t-elle.
Je ne sais pas encore.
Si tu vas chez Manon, ne rentre pas trop tard comme hier, s’il te plait. Ce matin, tu m’as paru déboussolé.
Manon ?
Oui, Manon, la peintre.
Il ne s’attendait pas à connaitre déjà Manon. Dans sa nouvelle vie, c’était une amie, alors qu’il l’avait rencontrée la veille. Il se dirigea chez elle. Peut-être avait-elle des explications ? Il reconnut la rue, le même immeuble. Il grimpa jusqu’à son atelier qui servait aussi d’appartement. Il sonna et entendit crier : « C’est ouvert ».
Sans hésiter, le professeur de grec entra. Manon était assise, elle peignait un tableau. La vue de Paul s’attarda sur la raie de ses fesses, indiquant qu’elle ne portait qu’un maillot à moitié déchiré. Elle tourna la tête lorsqu’il toussa.
Oh Paul, je ne t’attendais pas. Je pensais qu’on aurait continué ton portrait demain. (Elle se leva pour faire la bise). Tu vois j’étais en train de faire quelques retouches.
Paul découvrit son portrait nu, assis comme il l’était hier. Elle proposa de reprendre où ils en étaient. Il se retira dans la chambre, se déshabilla et revint s’assoir. Manon se mit à peindre de suite.
Excuse-moi, Manon, mais, on se connait intimement pour que tu restes…
Pour que je reste à poil ? Non, on n’a jamais couché ensemble. C’est une habitude pour mettre à l’aise mes modèles. Je me mets à poil quand ils le sont. Et puis, je ne couche pas avec les maris de mes amies.
Et pourquoi, je pose nu ?
Un cadeau pour Fabienne. Enfin, c’est ce que tu m’avais dit. Je vais faire entrer ton corps dans l’immortalité. Tu changeras mais ce tableau montrera combien tu étais beau
Paul sourit à cet instant parce qu’il avait déjà entendu Manon prononcer ces mots.
A moins que ce soit le tableau qui vieillisse pour toi, comme dans le portrait de Dorian Gray, ajouta Manon. Voudrais-tu que ton portrait change et vieillisse à ta place ?
Cette fois-ci Paul ne répondit pas. Cette nouvelle vie lui paraissait plus belle.
Alex@r60 – août 2023
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waloli22 · 6 months
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Leur après-midi érotique arriva enfin...
Cette fois V. n'avait donné aucune consignes à O. Elle voulait un vrai effet de surprise. En arrivant dans l'appartement bleu elle le tira de suite vers la chambre où se trouve tenues et accessoires afin de passer un nouveau moment magique.
V. imposa les 2 tenues. Le pauvre O. se retrouva fesse nue avec juste un tablier de soubrette pour lui cacher le sexe. Quelques coups de cravache sur son fessier et hop une érection magistrale fit soulever le tablier. Délicieux 😛.
V. proposa de passer à la cuisine pour boire un café. Alternance de gorgées de café de fellation de cunnilingus... encore un moment divin dont ils ont le secret.
V. s'eclipsa dans la chambre et revint avec la cage de chasteté et le god bleu qu'elle avait installé à sa ceinture. "Enfile ça et fait la vaisselle" lança t'elle à O. Il exécute. Dès qu'il commence à laver les tasses il se sent transpercé. Avec les secousses intenses que lui inflige v. en le pénétrant, le bruit que fait la cage en tapant contre l'évier résonne dans toute la cuisine. La magie a encore opérée... cet instant divin se termina en toute intimitée sur le lit de la pièce voisine et je ne vous explique même pas la suite 😈. A moins que @titus6312 ...
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Une ancienne légende raconte que le Mensonge interpela un jour la Vérité sur son chemin:«Il fait beau temps aujourd'hui, si nous nous promenions ensemble?»
La Vérité regarda autour d'elle, la journée était belle, ils déambulèrent jusqu’aux abords d’un puits. Le Mensonge proposa alors à la Vérité: «L'eau est bonne, si nous nous y baignions?»
La Vérité toucha l'eau, elle la trouva bonne, elle se déshabilla et rejoignit le Mensonge qui déjà barbotait.
Soudain le Mensonge se précipita hors du bain, enfila les habits de la Vérité et s'enfuit.
La Vérité sortit du puits, courant partout pour retrouver le Mensonge et récupérer ses habits.
Le Monde fut choqué de voir la Vérité toute nue, il détourna son regard plein de gêne et de réprobation.
La Vérité s’en revint au puits pour y disparaître et cacher sa honte.
Depuis lors, le Mensonge voyage dans le monde paré des habits de la Vérité, satisfaisant ainsi aux besoins de la société, le Monde ne pouvant souffrir de voir la Vérité nue.
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nando161mando · 11 months
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🗯️ We're excited to announce our virtual workshop program!
We received so many amazing workshop proposals that we couldn't fit everyone in during the book fair... so join us this Wednesday, Thursday, and Friday Nov. 8-10 for workshops on direct action, autonomy, resistance, food, queerness, health, and more.
Virtual workshops will be held via Jitsi Meet at http://tinyurl.com/bosabf 💫
@antifainternational @anarchistmemecollective @radicalgraff @kropotkindersurprise
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t-marveland · 1 month
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𝐇𝐮𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐱 𝐇𝐮𝐧𝐭𝐞𝐫 | killua zoldyck
Killua Zoldyck x Reader
Warning : aucun
Mots : 44
Masterlist
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❝━ La chance ! T'exclamas-tu en voyant les jouets avec lesquels s'amusaient Killua.❞
En t'entendant, il se tourna vers toi avec un regard surpris et te sourit tout fier que tu admires ses jouets.
❝━ Tu veux jouer ? Te proposa-t-il.
━ Oui !❞
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mamostedin · 3 months
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Illustrations pour affiches et flyers réalisées lors de l'année 2023-2024 pour illustrer et communiquer sur le projet Cartoon Factory. Ce projet culture et santé proposa des ateliers artistiques dans le centre de réadaptation de Coubert, avec la participation du Vaisseau et de la Cie l'esprit du Mardi. Les ateliers ont eu pour but la réalisation, avec l'aide et la participation des soignants et soignés, d'un roman photo et d'une exposition au mois de mars 2024.
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pocketramblr · 4 months
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When AFO finally manages to get Kotaro to accept his marriage proposa,l the next day All Might finds him and potatofies him.
rip Kotaro his abandonment issues are going to multiply tenfold that his fiance disappears without a word the day after they get engaged
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burgerspeople · 9 months
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WillJ proposa!
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I like to think they both coincidentally tried to propose at the same time and are trying to out-propose each other, hence the angry expressions. 😂
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philoursmars · 3 months
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Avec Laurent , sa femme et sa fille, je suis allé à Oignies, à la Fosse 9-9bis, ancien site minier, très impressionnant.
Une séance de karaoké -avec un vrai orchestre ! - en fin de journée ! L'épouse de Laurent accompagnée de sa fille chanta "Cendrillon" de Téléphone
Et moi, je chantai (pas aussi bien que ce que je croyais...Donc pas de vidéo postée !!) "Dancing Queen" d'ABBA. des skateurs faisant leur show à côté s'invitèrent même pour danser devant la scène !
Puis une jeune inconnue me proposa un duo sur Lio et "Les brunes comptent pas pour des prunes"...
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alexar60 · 1 year
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Voyance
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Comme à ses habitudes, Philippe entra en grande pompe dans le temple, bousculant la tranquillité des pèlerins. Ces derniers s’empressèrent de quitter le lieu car le roi était connu pour ses moments de colère. Ses lieutenants s’amusaient de cette situation cocasse. Ils riaient en voyant ces grecs, la trouille au ventre, déguerpir sans demander leur reste. Néanmoins, une fois dehors, l’un d’eux pestait ou crachait sur ce roitelet barbare qui prétendait être civilisé.
Philippe observa le temple, la beauté des statues, la splendeur des décorations. Il était obnubilé par la richesse exposée. Il s’approcha d’une table sur lequel reposait un ciboire en or.
Par Zeus, je sens que je vais me plaire ici ! Annonça-t-il.
Ne prononce pas son nom ! Ce lieu est sacré, ici les dieux ne portent pas de nom !
Le prêtre avança d’un pas assuré. La garde de Philippe recula tellement le regard du vieil homme les impressionnait. Il approcha du roi borgne, huma son odeur qui manquait de parfum. Puis, tout en inspirant un grand coup, il bomba le torse. L’œil de Philippe s’écarquilla, car d’ordinaire, un homme s’imposant à lui de cette façon, finit avec une épée dans le ventre et la gorge ouverte.
Que viens-tu faire ici, petit roi ? demanda le prêtre.
Des toussotements résonnèrent dans le temple. Le macédonien ne s’attendait pas à un pareil affrontement. Il posa la main sur le pommeau de son glaive. La colère commençait à monter. Mais un de ses fidèles le rappela à la raison : « Tuer le grand prêtre ne serait pas une bonne idée ».
Je viens pour laver mes pêchés et connaitre mon avenir, dit-il
Effectivement, j’ai entendu parler de tes pêchés…meurtres, pillages, viols, torture…ils sont nombreux, affirma le prêtre.
Mais son rôle est « de les faire expier » et non de juger le pêcheur. Dès lors, l’homme en toge blanche ordonna au roi et à son escorte de le suivre. Ils se dirigèrent vers d’autres salles expliquant leur utilisation. En même temps, Philippe admira les somptueuses richesses présentes dans chaque partie du temple. Il fut émerveillé par l’autel sacrificiel, les ustensiles en or ou parés de diamants. Il apprécia le plafond peint d’une salle resplendissante. Il aimait tout de cet endroit.
Mais ce qui le frappa le plus fut sa rencontre avec un groupe de jeunes femmes. Elles étaient magnifiquement habillées. En voyant le groupe de barbares autour du prêtre, elles discutèrent entre elles. Certaines se demandant qui étaient ces hommes, d’autres s’ils étaient brutaux. Philippe questionna sur leurs présences, pendant que ses soldats affichaient leurs plus beaux sourires.
Ce sont de jeunes prêtresses venues s’initier aux mystères des grands dieux, affirma le maitre du temple.
Ils quittèrent la pièce, sans remarquer qu’une des filles observait le borgne. Elle avait reconnu celui qui avait vaincu les Thraces et assouvi les grecs. Elle se doutait qu’il y avait un coup à jouer pour son avenir. Elle ne se voyait pas finir comme grande prêtresse de Zeus.
Les jours passèrent et le roi de Macédoine trouva les journées longues qui se limitaient aux prières et à l’instruction. Par contre, ses nuits étaient courtes. En effet, il avait gardé la tradition macédonienne de faire des fêtes qui se transformaient en orgie. Bouffe, boisson et sexe à volonté. Les pèlerins se plaignirent de ses exactions nocturnes, des cris et des chants trop forts. Si bien que le grand prêtre ne savait que faire. Il demanda l’aide de Zeus, en déposant une offrande aux pieds de sa statue. Mais il fut distrait par la venue d’une jeune novice.
Elle proposa son aide et exposa un plan pour calmer Philippe. Il était venu pour des questions, elle proposa de lui donner des réponses. Le prêtre gratta sa barbe, en se questionnant sur les vraies raisons de l’implication de la jeune femme. Après tout, elle était jeune et pourrait profiter de ses charmes. Et puis, il voulait aussi que l’aristocratie macédonienne vienne régulièrement à Samothrace. Leur argent permettrait de faire de l’Ile le plus grand centre religieux du monde connu.
Un soir, alors que les convives commençaient à manger et s’abreuver de vin, La jeune femme s’incrusta dans la villa du roi. Elle fit une énorme impression par sa robe blanche qui ne cachait pas grand-chose de ses courbes ni de ses colliers et bracelets. Ses cheveux longs coiffés en nattes longeaient ses seins ronds et bombés. Elle resta debout, défiant le roi étendu qui mangeait une cuisse de poulet.
Qui es-tu ? Vien-tu nous faire le plaisir de danser ? Demanda un des fidèles lieutenants
Je suis Polyxéna, fille de Néoptolème, sœur d’Alexandre le Molosse et princesse d’Epire. Je suis prêtresse de Dodone, le sanctuaire divinatoire de Zeus, et par la demande de ce dernier, je suis venue pour annoncer ton avenir.
Eh bien, je t’écoute, réagit Philippe.
Non, pas ici. Seul à seul car telle est la décision de Zeus.
Dès lors, il se leva et proposa à Polyxéna d’entrer dans sa chambre. Il s’assit attendit tout en croisant les bras. A ce moment, Polyxéna savait qu’elle jouerait avec la crédulité du roi. Et si cela ne fonctionnerait pas, il pouvait lui faire les pires horreurs ; lui arracher le nez et la langue, lui crever les yeux, ou l’offrir en pâture à ses hommes. Elle savait que sa naissance royale ne la sauverait pas.
Elle débrocha sa tunique, offrant à l’œil du roi de voir un corps sculpturalement parfait. Il faut dire qu’elle descendait d’Hélène de Troie. Puis elle s’agenouilla et avança au son de ses colliers s’entrechoquant. Il s’amusait de la voir se dodeliner lentement, le regard se remplissant de désir. Elle mordit sa lèvre supérieure et, facilement, elle écarta les cuisses de Philippe. Il se laissa faire, sentant les mains de la jeune prêtresse faire monter son ardeur.
Les oracles se passent toujours comme ça à Dordone, murmura un de ses proches qui observait la scène.
Non, je crois qu’ils lisent l’avenir en interprétant le bruit de feuilles de chêne, répondit son collègue.
Ils avaient ordre de surveiller car Philippe avait trop d’ennemis pour le laisser seul, même avec une magnifique femme. Ils regardèrent celle-ci jouer avec le sexe du roi. Elle utilisait aussi bien ses doigts que sa bouche. Elle s’amusait à le faire soupirer en effleurant du bout des lèvres son membre gonflé.
Soudain, elle renversa le roi qui faillit se fracasser le crane. Toutefois, surpris, il se mit à sourire en la voyant le chevaucher. Il sentit son organe entrer dans une fente chaude et moelleuse. Il se contenta de caresser ses cuisses fermes tout en admirant ses seins se balancer au-dessus de sa tête. Le corps de Polyxéna était chaud, le sien devenait bouillant.
Elle ferma les yeux, dansait sur Philippe provoquant un va-et-vient long et torride. Il regardait ses lèvres s’entrouvrir. Il regardait ses jolies dents blanches pincer le bout de sa langue. Il commençait à aimer cette femme qui semblait être encore une gamine. Puis, elle gémit avant de se mettre à parler :
Je vois ! oui, je vois un homme qui fera plier la Grèce. Je vois cet homme qui gouvernera sur le monde civilisé…Oui, je vois un conquérant. Il vengera les grecs des humiliations des Perses…Il combattra et vaincra la Perse. Je vois un homme qui deviendra un Dieu…Il gouvernera sur la Perse…Il unifiera la Grèce et la Perse…Je vois un homme qui créera des cités aux confins du monde. Je vois un homme qui sera vénéré pendant des siècles.
Lorsqu’il sentit la jouissance l’envahir, il se redressa collant sa poitrine musclée contre la sienne. Elle partait aussi, gémissant de plaisir. Après avoir repris son souffle, Polyxéna embrassa le borgne qu’elle ne trouvait pas beau. Enfin, elle le regarda, fixa de ses yeux pleins de certitude et ajouta :
Voilà ce que je vois en toi !
Philippe calma ses orgies au profit de nuits intimes avec Polyxéna. Peu avant son départ de l’ile, il proposa d’épouser la jeune femme. Dès lors, la princesse régna sur le royaume de Macédoine et se fit appeler Olympias. Elle eut deux enfants avec Philippe, qui pourtant, ne l’aimait plus. Il la détestait parce qu’il avait compris qu’il a été trompé. Jamais il ne deviendra cet homme évoqué par l’oracle. Cet homme n’était autre que son propre fils et celui de Polyxéna. Celui qu’on appellera Alexandre le Grand.
Alex@r60 – août 2023
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plumer0usse · 8 months
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Et si Cyril était un dieu ?
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C'est ce que je me suis posée comme question alors que ça commençait à devenir le chaos à mon ancien travail. J'avais besoin de me vider la tête et d'écrire des histoires un peu stupide. Je regardais même plus trop youtube à ce moment là, mais prendre des gens déjà existants était bien plus simple pour moi que de créer des personnages (d'où le fait que je poste sur ..). J'ai commencé à l'écrire en mai 2022, on est actuellement en novembre 2023, j'aimerais beaucoup la finir avant la fin de l'année :)
L'histoire sera découpé en plusieurs parties (3 ou 4 je pense).
Ce sera pas ma dernière ff, vu que je me suis beaucoup amusée à faire un design de Cyril en Dieu, et j'aimerai bien écrire quelques OS sur son lore !
La fiction est basé dans un univers alternatif, où certains youtubers travaillent dans une entreprise douteuse où de mystérieux événements arrivent aux employés.
Bonne lecture !
À mille cieux de nos pieds, se trouvait un Dieu, qui s'ennuyait fortement. Rempli de malice et d'entrain, ce Dieu aux ailes rousses était un peu spécial et avait un sens du karma assez ludique.
Depuis plusieurs années ce Dieu suivait de près certains de ses humains, oui les humains était une de ses créations et l'une des plus complexe et incompréhensible après l'ornithorynque bien sûr. Il était épaté de ce que cette création - incroyable- était capable de faire pour se complexifier l'existence, des impôts, des taxes, des petits papiers avec leur nom, prénom, photo, et âge. Des boulots sacrément étranges qui ne servent honnêtement à rien, mais qui sont une façade pour des petites arnaques, que leur Dieu trouve pathétique si bien qu'il hésiterait presque à descendre sur Terre pour les aider avec leur arnaque qui va finir en justice d'ici deux mois.
Il avait hésité pendant longtemps, voilà déjà depuis deux années qu'il observe de là haut, ces petits humains imprimer, photocopier, signer et re-copier des dossiers sans intérêt dans le but de cacher des détournements de fonds de boîtes toute aussi frauduleuse que celle-ci. Il y a six mois il y était allé en Dieu -donc invisible pour les humains- et avait été contraint de tuer deux employés qui avaient découvert le poteau rose, et qui allait faire disparaître l'entreprise et faire séparer certaines personnes. Et ça, le Dieu ne voulait pas. Il prenait plaisir à observer un groupe d'humain, il s'y était attaché ! Un dieu de plus de 100 000 ans s'était attaché à des humains, humains qui n'avaient rien de particulier aux premiers abords, mais qui se révéleraient plein de ressources une fois qu'on les connaissait.
Le fameux groupe était composé d'une dizaine de personnes qui travaillaient dans les bureaux administratifs (plus décoratif qu'autre chose), dans les bureaux des différents services proposés et au RH. Des travaux peu intéressants et vraiment chiants d'après notre Dieu. Lui aussi était passé par là durant la création des humains et bon dieu que c'était long et inintéressant, recruter ou plutôt sélectionner les humains les moins cons, dit ''sélection naturelle'', écrire sur une pierre 10 choses à ne pas faire, pour qu'au final lui même ne les respecte pas, et pour finir gérer les broutilles entre humains.. Et pourtant il s'était retrouvé fasciné à observer des humains faire ce travail.
Mais voilà, un matin d'avril, le directeur des Ressources Humaines dû partir à la retraite à 56 ans ! On aurait dit le début d'une blague mais non, le vieux bougre devait partir et un poste était à prendre. Une idée traversa l'esprit du Dieu et un sourire mesquin apparut sur son visage.
Et s'il venait sur Terre en tant que directeur des Ressources Humaines ?
Et c'est ainsi que Cyril - Aka le Dieu- arriva à Angers, très jolie ville de France, pays du fromage, du pain et du vin rouge, tout ce que le Dieu appréciait.
Il se présenta un matin au patron de la boîte, sourire au lèvre et avec un tour de passe-passe (ou plutôt proposa tout ce que le type désirait c'est à dire de l'argent, une belle voiture et faire renaître Coco son perroquet décédé qu'il conservait dans une petite boîte pour qu'on l'enterre avec.) Et voilà que le Dieu finit directeur des ressources humaines d'une société frauduleuse, qui est vouée à disparaître d'ici quelques mois.
Le dieu dû changer son apparence en arrivant sur Terre (parce que les ailes c'est bien mais compliqué à cacher dans les ascenseurs ou assis dans un bureau). Il était important pour lui qu'il garde le peu d'apparence humaine qu'il avait c'est-à-dire ses magnifiques cheveux roux, ainsi que le visage et le corps qu'il utilisait quand il rendait visite aux fantômes malencontreusement bloqués sur Terre.
Et c'est un lundi matin que le Dieu se rendit dans les bureaux de la Fenêtre et il rencontra physiquement pour la première fois le petit groupe d'employés.
Quelques temps avant l'arrivé du Dieu sur Terre…
La Fenêtre c'est une boîte créée il y a quelques années par un escroc qui s'est dit qu'il pourrait créer une entreprise où il y proposerait tout type d'arnaque, des formations CPF, des isolations pour 1€, en passant par la vente de faux panneaux photovoltaïques, des panneaux de publicité inexistants, du dropshipping, aux arnaques plus classiques qui consistent à appeler des vieux et leurs demander leurs coordonnées bancaires.
Une start-up française des plus basiques en soit.
Le directeur actuel de l'entreprise n'était pas le créateur de l'entreprise, mais juste un homme de paille assez naïf pour croire que l'entreprise était une start-up innovante avec plusieurs cordes à son arc pour proposer autant de services.
Pauvre homme, si il ne se retrouvait pas d'ici quelques mois en garde à vue, cela se relèverait d'un miracle.
Quant au créateur de l'entreprise, il vivait à Dubaï où il proposait les services de son entreprise à des influenceurs peu scrupuleux au niveau éthique et moral dans leur travail.
Comment notre Dieu avait-il pu s'intéresser à cette boîte ? Simple : il devait s'occuper du karma de notre escroc et en regardant de plus près sa vie, il vu qu'il y aurait des dommages collatéraux sur des gens qui ne méritaient pas de perdre leur travail. Alors il attendit le bon moment pour « punir » le patron.
Le bon moment n'arrivant pas et même la situation commençait à s'envenimer ; deux employés commençaient à se poser de sérieuses questions sur leur travail, est-ce que demander les numéros de carte bleu de mamie Jacqueline à moitié sourde un mercredi soir alors qu'il y avait question pour un champion en même temps était vraiment acceptable ?
Yvan se posait de plus en plus la question de s'il pouvait démissionner. La réponse était non, Yvan était dans un CDD de 8 mois, il ne pouvait pas quitter son travail aussi facilement et de plus il avait galéré à avoir son appart alors qu'il n'était même pas en CDI. Il essayait d'être positif, et même s' il ne faisait pas le meilleur travail au monde, il était tout de même heureux d'être tombé sur des collègues tels que Thomas, Étienne ou même Maxime.
C'était Maxime qui l'avait recruté. C'était avec Maxime qu'il avait passé son entretien et qu'au final même si Yvan était stressé, ils avaient bien rigolé. Un entretien un peu surréaliste avec deux gars dans la même tranche d'âge et avec le même humour.
« Honnêtement c'est une boîte de merde mais y a une bonne ambiance et le café est bon. »
Yvan repensait à cette phrase que Maxime lui avait dit pendant l'entretien.
Au final le café était plus du jus de chaussettes que du café mais l'ambiance était bonne.
Son responsable, Étienne est un type assez cool mais qui, quand il n'est pas en arrêt maladie, ne fait pas grand chose. Disons qu'il part papoter avec ses collègues à la moindre occasion et qu'appeler des vieux n'était pas dans ses priorités.
Et puis il y avait Thomas, le type qui bossait en face de lui, gentil et drôle mais qui jouait le rôle du mec un peu stupide qui était tout le temps en mode second degrés pour faire rire ses collègues.
Un matin Thomas ne réussit pas à faire rire Yvan.
La veille Yvan avait entendu, ou plutôt écouter à la porte du créateur de l'entreprise qui passait en France pour des frais médicaux, une discussion téléphonique qui indiquait qu'une victime d'arnaque s'était suicidée et que la famille était tombée sur le numéro de l'entreprise.
Yvan était vraiment mal. Était-ce de sa faute ? Est-ce que c'était la première victime à en arriver là? Trop de questions et d'émotions négatives l'envahissaient.
Yvan était en train d'oublier son casse-croûte dans le micro-onde quand Maxime le tira de ses pensées.
« - Yvan ? T'es redescendu sur Terre ou toujours dans les étoiles ?
- Oui, excuse moi, j'étais dans la lune !
- Tu es sûr que ça va? Y a Thomas qui s'inquiète pour toi.. si tu veux m'en parler je suis dans mon bureau !
- Mmh.. peut-être plus tard.. » répondit-il, hésitant, avec ses yeux de chien battu.
Yvan partit s'installer sur une des tables de la salle de pause, et fût rapidement rejoint par son acolyte Thomas.
« - Thomas tu t'es jamais dit que ton taff c'était nul? Et que c'était malhonnête ce que l'on faisait ?
- Tous les jours. Répondit-il avec la plus grande franchise et le plus sérieusement possible.
- Et tu t'es jamais dit que tu pourrais faire quelque chose de mieux ailleurs ?
Thomas mis un peu de temps pour répondre à cette question, il se doutait bien des tourments de son collègues, cela faisait deux ans qu'il était dans la boîte et ses collègues avant Yvan ne restaient pas plus de deux semaines. Yvan étant l'exception, il était là depuis trois mois.
- Au début oui, j'ai voulu partir. Mais au bout de deux semaines j'ai arrêté d'appeler les gens, une sorte de rébellion. J'étais en CDD et je n'avais pas d'autre choix que de me faire virer pour partir. Finalement, personne n'a jamais vérifié mon travail. Et ça fait deux ans que je suis ici, à imprimer des coloriages pour m'occuper.
Yvan était déconcerté. Trois mois qu'il s'embêtait et se torturait la conscience à appeler de pauvres gens et voilà que son collègue lui avouait qu'il passait son temps à faire des coloriages.
- Donc je peux rien faire et personne ne me dira rien?
- C'est ça. Enfin je te conseille plus de faire semblant de travailler que de regarder le plafond, mais dans l'idée c'est ça.
- Cool. Enfin pas cool pour le patron mais cool pour nous.
- Et du coup tu vas me dire ce qu'il ne va pas ? Ou tu vas arrêter de venir comme tes prédécesseurs ?
Yvan regarda son collègue dans les yeux et vu que Thomas ne lâcherai pas l'affaire, il souffla et raconta ce qu'il avait entendu la veille.
Les jours passèrent et nos deux amis commencèrent à enquêter sur leur propre entreprise, en posant des questions discrètes à leurs collègues sur leur travail dans les autres bureaux.
Ils découvrirent beaucoup de choses, dont l'arnaque aux panneaux photovoltaïques, que quand ils avaient discuté avec leurs collègues, Damien et Thomas (n°2) ils avaient beaucoup de mal à expliquer aux clients ce qu'était un panneau photovoltaïque vu qu'eux mêmes n'avaient jamais vu un panneau photovoltaïque. Leur journée se résumait à appelaient deux - trois personnes puis ils passaient leur journée à jouer à cs:go.
Yvan pensait souvent à la pauvre personne qui avait mis fin à ses jours probablement parce qu'elle s'était retrouvée endettée à cause d'un de ses collègues ou pire à cause de lui.
La soif de découverte pendant cette enquête lui faisait oublier quelques instants cette bien triste nouvelle. A chaque pause déjeuner ils allaient discuter avec leurs collègues, sauf les responsables parce qu'ils n'arrivaient pas à savoir de quel côté ils étaient. Probablement qu'ils étaient coincés entre les deux, pour l'instant ils ne préféraient pas s'en approcher. Même si Étienne avait l'air plus de leur côté que les autres, ils se sentaient mal de ne pas pouvoir lui en parler, mais ils voulaient d'abord en apprendre davantage sur les arnaques de la boîte avant de lui en parler.
Étienne n'était pas bête et se rendit bien compte que les deux loustics avaient des comportements suspects à son égard. Au début, il pensait qu'ils étaient homosexuels, en couple et il se disait que c'était probablement pour ça qu'ils étaient un peu mal à l'aise avec Lui.
Pour en avoir le cœur net, il partit demander à Maxime.
Maxime éclata de rire.
« - Je ne sais pas où es-tu allé chercher ça mais c'est très drôle !
- Je suis sûr que c'est pas si improbable ! Et puis ils sont supers suspects depuis quelques semaines ! Il faut bien que je trouve des théories..
- Suce pet?
- Cette blague est interdite depuis 2015.
- Roh ça vaaa ! T'es vexé parce que je me suis foutu de toi c'est ça ? Et puis comment ça suspect ?
- Ils ont un comportement étrange vis à vis de moi mais ils passent tout leur temps de pause à aller discuter avec tous les collègues de tous les services..
- Aaah ! C'est pour ça que tu te turlupines ? C'est rien, ils se posent des questions sur la boîte, Yvan est curieux mais un peu méfiant !
- Il se méfie de moi ?!
- T'es leur responsable, ils ne savent pas de quel côté tu es, enfin si il y a des côtés.
- D'acc' je vois, merci Max'. »
Étienne se sentit un peu bête d'avoir pu imaginer ses deux collègues ensembles. Il se sentit aussi inquiet pour ses deux collègues. Ils ne savaient vraiment pas dans quoi ils avaient mis les pieds.
Il allait devoir les surveiller, Étienne baby-sitter de Thomas et Yvan, ça n'allait pas être de tout repos mais au moins ça allait occuper ses journées.
Maxime était employé aux ressources humaines depuis presque trois années, il avait vu passer beaucoup de personnes plus ou moins compétentes qui venait postuler pour des postes où la seule qualification demandée était de savoir parler (et lire un texte).
À chaque entretien Maxime était honnête avec les gens qui se présentaient à l'entretien. Déjà que l'entreprise avait du mal à recruter, si en plus les entretiens étaient stressants, alors personne n'accepterait le job.
Maxime a presque recruté tous ses collègues, sauf quelques exceptions et bientôt notre cher Cyril.
Maxime savait tout ce qu'il pouvait se savoir sur l'entreprise, les magouilles, les arnaques, les potins et ragots entre collègues.
Les enquêteurs continuaient à interroger leurs collègues sur les services de la boîte, commençant même à dépasser sur les heures de travail. Étienne s'amusait à les surveiller, à prendre l'ascenseur avec les deux, leur demander ce qu'ils faisaient à l'étage des services de publicité, voir les regards suspects et embarrassés des deux détectives étaient particulièrement amusants à voir et à vivre, surtout quand Maxime se ramenait dans la partie.
« - Alors les amoureux, on fait une escapade dans le service pub'? Vous voulez devenir influenceur les gars?
- Et oui exactement, tu as percé notre secret Maxou ! »
Yvan roula des yeux face au surnom que Thomas avait donné à Maxime.
Finalement, Étienne n'avait pas eu tout à fait tort. Peut-être qu'il y avait vraiment quelque chose entre Thomas et Yvan.
Yvan et Thomas venaient de rendre visite à Jordan et Théo, du service publicité qui consistait à mettre en avant des boutiques de drop-shipping par des influenceurs.
Le service publicité avait ce nom là pour flouter les réelles activités, ce qui marchait plutôt bien parce qu'à part les RH et les gens qui bossaient dans le service concerné, personne n'était au courant.
Yvan prenait de plus en plus de risques, il commençait à fouiller dans les bureaux des différents étages, à la recherche de documents qui pourraient faire couler la boîte. Yvan avait été profondément touché par la victime qui était décédée, plus il en apprenait, plus il avait envie d'envoyer le type qui avait créé cette boîte en prison.
Il aurait dû être détective privé, ou travailler à l'inspection du travail !
Mais oui ! L'inspection du travail pourrait les aider dans leur enquête, il attendit la fin de la journée mais le temps était long quand on ne faisait pas de coloriage, alors il se décida à envoyer un mail à l'inspection du travail. Le scanner avait enfin une vraie utilité pour envoyer toutes les preuves d'escroquerie de la boîte. Yvan avait envoyé plusieurs mails conséquents pour l'entreprise, leurs semaines d'enquêtes allaient enfin mener à quelque chose de concret, enfin c'est ce qu'il espérait.
Il était 17h30 et c'était la fin de journée pour Yvan et Thomas.
« - Thomas j'ai quelque chose à te dire ! »
Thomas un peu perturbé par cette phrase finit par rentrer dans l'ascenseur accompagné par Yvan.
Yvan était surexcité, il parlait très vite, mais Thomas comprit que l'inspection du travail avait bien reçu le mail et qu'un inspecteur s'intéresserait et irait probablement enquêter.
Yvan était heureux, Thomas aussi et puis les lumières de l'ascenseur s'éteignirent, se rallumant laissant un ascenseur vide.
..
Le lendemain, Étienne arriva avec trente minutes de retard, non pas parce qu'il y avait des bouchons mais parce qu'il était parti acheter des croissants et des pains au chocolat, pour les collègues.
Il fut plus que surpris quand il arriva dans le bureau et qu'il vit qu'il était seul dans la pièce. Thomas était peut-être en retard, mais Yvan était assez ponctuel. Étienne était inquiet, et s' ils leurs étaient arrivés quelque chose de grave, de très grave ? Étienne avait un mauvais pressentiment. Il vérifia s'il avait reçu de récents sms ou appels des deux zigouigouis mais sa messagerie était vide, et il n'avait eu aucun autre texto depuis hier matin. Il essaya de les appeler mais pas de réponse, il leur laissa des messages et des textos, en espérant avoir une réponse assez rapide.
Étienne posa les croissants dans la salle de pause et se dirigea vers le bureau de Maxime.
« - Max? T'es là ? »
Max sortit de la tête de ses mails.
- Ouais ça va? T'en fais une de ses têtes dis donc !
- T'as des nouvelles de Yvan et Thomas? Ils ne sont pas là, j'ai essayé de les appeler, mais je n'ai pas eu de réponse..
- Non, désolé pas de nouvelles depuis que je les ai vu partir à 17h30. »
Est ce qu'ils avaient fait un abandon de poste? C'est ce que Etienne pensa, mais ça ne collait absolument avec l'enquête qu'ils menaient, ils étaient si proche du but, ils ne pouvaient pas disparaître comme ça… Si?
« -Comment ça disparu ? »
Maxime haussa un sourcil après avoir écouté le récit d'Etienne.
Yvan et Thomas n'avaient plus donné de signe de vie depuis plus de 12h, ce qui était quand même courant au vu de tous les abandons de poste qu'il y avait eu dans cette entreprise, les gens qui ne donnaient plus de nouvelles du jour au lendemain ; ils y étaient habitués.
Maxime trouvait ces absences bizarres, pourquoi abandonner maintenant?
Alors lui aussi, essaya de les contacter. En vain.
Finalement c'est Thomas qui répondit, - la tête dans le cul, pour parler poliment.- à Maxime qui lui demanda si ça allait.
« - Heu.. alors là tout de suite je pense pas pouvoir venir parce que-
Il fût vite couper par Maxime qui prit sa voix de type chiant qui lui cria limite dans les oreilles, accentuant la forte migraine de Thomas.
- ALORS ON BOIT COMME UN TROU ?
-..Max, mes oreilles…
- AH OUI PARDON, j'imagine que tu n'iras pas voir de médecin ?
- ah bah ça.. tu crois il peut me mettre en arrêt maladie parce que j'ai mal à la tête?
- Essaye toujours, et si non, t'as des nouvelles d'Yvan ? Il n'est pas là aujourd'hui non plus.
- A vrai dire… Je n'ai plus aucun souvenir depuis que je suis rentré dans l'ascenseur.
- Ah ouais sale black out, bah écoute bois de l'eau et prends de l'aspirine ! »
Etrange, vraiment étrange cette histoire.
Avant de signaler, l'absence de Thomas et la disparition d'Yvan, Etienne s'occupa de l'ordinateur d'Yvan, celui-ci devaient contenir beaucoup de choses compromettantes pour l'entreprise mais qui mettrait aussi en mauvaise posture Yvan.
Il alluma le pc, après avoir tapé le mot de passe, qui est la date de naissance de l'employé à qui appartient la cession, il cliqua sur la boite mail, un nouveau mail était apparu ce matin, un certain inspecteur du nom de Monsieur Donzé, avait contacté Yvan pour lui indiquer la date où il viendrait.
5 Jours, soit mardi prochain.
Etienne ne savait pas quoi faire, devait-il répondre au mail en se faisant passer pour Yvan ou il devait être est expliquer la situation ? La situation est : L'employé qui vous a contacté a mystérieusement disparu et la dernière personne à l'avoir vu ne se souvient de rien.
Concentré devant l'écran d'Yvan, Etienne se tenait les mains en croix, il réfléchit bien dix minutes avant de répondre à l'inspecteur.
Il choisit l'honnêteté, quitte à perdre son poste où à avoir des soucis. Il était temps pour lui de quitter ce « travail » malhonnête et de se libérer la conscience.
« Bonjour Monsieur Donzé,
Je n » Expliquer la situation était assez compliqué parce qu'il n'avait aucune idée d'où était Yvan, et toutes les phrases qu'il avait tourné et re-tourné dans sa tête, ne mettait clairement pas le destinataire du mail en confiance.
Il devait en savoir un peu plus, lui aussi devait mener son enquête.
Etienne prit un carnet et alla questionner ses collègues qui était d'astreinte ? Quand avez vous vu Yvan pour la dernière fois ? Est ce qu'il vous avait parlé de quelque chose de particulier ? Avez vous eu de ses nouvelles ce matin ?
Hier c'était Jordan qui était d'astreinte. Il était parti à 17h46 mais il avait oublié ses clés, il s'en était rendu compte arrivé devant sa voiture, en faisant demi tour il avait eu une impression d'être observé, que quelque chose le suivait, mais il oublia vite cette sensation quand après avoir fait quelques mètres dans les locaux, l'alarme retentit. Oui, il avait oublié de désactiver l'alarme.
Finalement il quitta les lieux vers 18h. Pas d'Yvan dans les parages.
Thomas n°2 apporta que la dernière fois qu'il vu Yvan s'était quand ils se sont engouffrés, lui et Thomas (l'autre), dans l'ascenseur. Quand l'ascenseur ouvrit ses portes au rez-de-chaussé c'est Damien qui vu Thomas qui sortit seul de l'ascenseur. Avec un comportement étrange, yeux dans le vide, paroles incohérentes et démarche aléatoire un peu comme un pnj.
L'ascenseur. Est-ce qu'Yvan était magicien ?
Etienne avait écrit cette phrase sur son carnet sans réelle conviction. Déjà parce qu'Yvan avait jamais parlé de magie et que truquer un ascenseur dans une entreprise ça n'a aucun sens. Il entra dans l'ascenseur pour voir si il y avait une trappe ou quelque chose qui sortirait de l'ordinaire, mais partout où ses yeux se posèrent, il ne vit qu'un banal ascenseur.
Arrachant la page où se trouvait cette phrase, réduisant en boulette cette théorie ridicule, il l'envoya droit au but : dans la poubelle.
Et puis quoi encore ? Il aurait était kidnappé par des aliens ? Et Thomas aurait eu un lavage de cerveau suite à ce qu'il aurait vu ?
De pire en pire ses théories.
Le meilleur moyen de savoir ce qu'il s'est réellement passé c'est d'aller voir la dernière personne qui a vu Yvan, soit Thomas.
Attendant patiemment 17h30, Etienne commença à farfouiller dans le pc d'Yvan, voir toutes les preuves qu'il a trouvé, les preuves envoyé à l'inspecteur, ses recherches sur l'entreprise, les schémas dignes d'une théorie du complot, les témoignages de certains des collègues… Le contenu de ce pc était précieux, si quelqu'un d'autre que les personnes qui étaient de « leur côtés » tombaient sur ça, c'était dangereux. Il prit la décision de tout mettre sur sa clé personnelle. Et de supprimer l'intégralité des preuves. Il glissa les dossiers compromettant dans la poubelle et éteignit l'ordinateur.
Une autre théorie lui traversa l'esprit, et si Thomas était un tueur en série ? Décidément il devait vraiment arrêter de regarder « Faite entrer l'accusé » le soir, son cerveau très imaginatif se faisait des films très rapidement.
C'est vrai que ça pourrait expliquer le comportement étrange de Thomas à la sortie de l'ascenseur, mais pas de comment il aurait pu faire disparaître le corps de ce pauvre Yvan.
Et pourquoi Thomas avait-il mal à la tête ? Max' a pensé directement à une gueule de bois. C'est vrai qu'il y a des meurtriers qui après ce mettent des cuites. Mais Thomas n'a pas mentionné d'alcool, il a juste parlé d'un mal de tête.
- Interlude de l'Autre Côté -
Celui qui avait bien mal à la tête c'était Yvan.
Il s'était réveillé chez lui dans son lit, jusque là tout est normal, mis à part l'horrible mal de crâne, tout était normal, il se leva, puis se dirigea vers la salle de bain.
Arrivé devant le miroir, il n'y avait pas son reflet.
Les souvenirs de la veille lui reviennent la discussion avec Thomas, l'excitation d'enfin piéger la boîte, puis les lumières qui s'éteignent, quelque chose qui le tire vers le haut, une sensation de quitter son corps et le vide.
Le Néant exactement. Il fait noir, sombre, il y a de l'écho, le temps semble éternel. Est ce que c'est ça la mort ? Finir seul dans le noir éternellement ?
Il cria, pleura et se déplaçant à l'aveugle dans cette immensité, le temps passait très vite, il avait l'impression que cela faisait dix années qu'il était bloqué ici.
Soudain il sentit une chaleur, quelque chose approchait. La chose en question dévoila deux iris verts , puis deux immenses ailes et enfin un humain ou plutôt une créature à l'apparence humaine.
« Un ange ! » s'écria Yvan, reculant, choqué de la créature céleste qui se trouvait devant ses yeux.
La créature s'approcha d'Yvan, l'entourant de ses ailes, l'emprisonnant et l'interdisant de s'échapper dans cet obscur monde.
Entouré de chaleur et de plumes aux nuances orangées, la créature le fixait intensément dans les yeux. Yvan avait l'impression que l'« ange » qui se trouvait face à lui pouvait lire au plus profond de lui, décryptant son âme.
L'homme céleste prit enfin la parole
« Je ne suis pas un ange, très loin de là même. » répondit la créature avec un visage fermé.
« Qui êtes-vous ? Où suis-je ? » Une dernière question démangeait Yvan, il n'eut pas le temps de la poser que la Chose y répondit.
« Tu es mort, enfin sur le plan terrestre. T'es un fantôme quoi. » lui dit-il avec un sourire sur les lèvres.
« Mais comment est ce possible ? J'étais dans l'ascenseur avec Thomas ? Si je suis mort Thomas aussi ?! » pensa-t-il, trop tétanisé pour ouvrir la bouche.
Yvan commençait à blanchir, complètement angoissé à l'idée d'être mort, et en plus dans l'incapacité de faire un malaise, vu qu'il n'avait plus de corps, forcément c'est compliqué…
La créature prit le bras d'Yvan dans ses mains et un flot d'énergie parcouru dans son corps comme une décharge électrique.
Le monde obscur où ils se trouvaient commença à s'illuminer avec des milliers de couleurs, la chaleur qui s'était installée depuis quelques temps commençait à brûler Yvan, il avait l'impression de se désintégrer, sa vision commençait à s'aveugler, les couleurs bien trop lumineuses devenaient blanches. Il ferma les yeux un instant, quand il ouvrit les yeux, il était dans une pièce entièrement blanche, pratiquement vide, seul une clé dorée trônait sur une table, elle aussi d'un blanc immaculée.
Yvan s'approcha de la table, méfiant, après avoir eu une sensation d'être brûlé vif, ce qui n'est guerre agréable. Il commença à approcher sa main de la clé et commença à entendre des voix.
Des voix qui lui étaient familières, des voix qui quand il était encore en vie, ils les entendaient tout les jours.
La créature réapparu en une fraction de seconde, dévoilant un peu plus à quoi il ressemblait exactement. Pour Yvan c'était un homme blanc, avec des cheveux de feu, avec un style vestimentaire bloqué à l'époque romaine, c'est-à-dire une tunique bleu-verte avec un corset piqué à une dame du XIXe siècle. Des parures de bijoux de perles recouvraient son torse ainsi que des chaînes dorées sur ses épaules. Un goût vestimentaire douteux, mais est ce qu'Yvan était autorisé de le juger alors que lui même avait une passion pour les pantalons pattes d'éléphant et qu'il aurait secrètement aimé naître dans les années 70 ?
« J'ai un peu de peine pour ce qu'il t'est arrivé… Tu étais si près du but, accomplir quelque chose de bien dans ta vie de petit être de chair. »
Perplexe sur l'honnêteté de la divinité, Yvan répondit d'un petit merci.
« Quand tu tiendras cette clé, tu pourras être écouté, ainsi que faire bouger des objets. N'en abuses pas, celle-ci n'est pas éternelle. Fais les bons choix. »
Yvan mit le collier de la clé autour de son cou, puis la créature, du bout de ses deux doigts placés sur le front d'Yvan, le téléporta chez lui, dans son lit.
La magie céleste ne lui réussissant pas, Yvan sombra dans les bras de Morphée dans son lit.
- Fin de l'interlude -
Accoudé sur son lavabo, face au miroir, Yvan regarde dans le vide, littéralement dans le vide vu qu'il n'y a personne dans le miroir, ou plus exactement ses toilettes et sa cuvette en résine époxy où il y est intégré des coquillages et des dauphins.
Yvan souffla, est ce que c'était réel tout ce qu'il avait vécu ? Est ce que cette créature était réelle ou avait-il imaginé toute cette histoire ? Il avait beaucoup d'imagination depuis tout petit, il s'imaginait des histoires avec des anges, des chevaliers, des petits poneys recouverts de fleurs… Pour lui les anges étaient des créatures douces et rassurantes, tout l'inverse de ce que la créature lui avait fait ressentir. Bien heureusement celle-ci avait démentie être un ange, enfin il ne savait toujours pas ce qu'était cette chose mais si cette chose était un Dieu, il comprenait pourquoi beaucoup de chose sur Terre ne tournait pas rond.
Sérieusement, il lui avait donné une clé. Une clé magique, mais une clé. Si il était vraiment peiné par sa mort il aurait pu faire un peu plus, non ? Par exemple, juste un petit exemple lui rendre son corps, un petit geste de rien du tout se dit Yvan.
Qu'est-ce que ça coûterait à un Dieu de lui redonner une intégrité physique, alors qu'il a probablement décidé de pleins de truc super important comme peut-être la création de l'univers, et qui a quand même prit la peine de donner et de voir un humain alors qu'il était sans doute super occupé !
Yvan souffla une nouvelle fois.
Glissant ses doigts sur la clé autour de son cou, il choisi de déverrouiller son téléphone, découvrit les 15 appels en absences, les nombreux textos d'Etienne et de Max', mais par contre, aucun de la part de Thomas.
Ses craintes sur le fait qu'il soit mort empiraient.
Alors pour vérifier ses craintes, au lieu de l'appeler parce que pour l'instant expliquer qu'il est mort et qu'il peut communiquer grâce à une clé magique donné par un type à plumes n'est pas la meilleure option pour rassurer ses collègues.
Alors naturellement, il se rendit chez Thomas, enfin dans son quartier vu qu'il ne connaissait pas l'adresse précieuse.
Sur le chemin, il croisa d'autres « fantômes » errant dans les rues, certains ne semblaient pas se rendre compte qu'ils étaient des fantômes. Une vieille femme râlait parce que les nouveaux locataires de l'appartement où elle logeait avaient décidé de repeindre sa chambre couleur « jaune pisse » ce qui lui déplaisait fortement donc elle criait sur les nouveaux habitants. Bien-sûr ceux-là n'entendaient absolument rien.
Continuant sa route, il suivit un peu son intuition mais surtout il se fit aux indications que Thomas lui avait laissé, inconsciemment quand il lui racontait les potins et commérages de la résidence où il vivait.
Un arbre mort, avec un canapé qui pu la mort, adossé contre l'arbre. Trouvé. Le couple infidèle que Thomas a vu des frasques de leur ébats dans la fenêtre des toilettes. Vu, il aurait préféré ne pas voir pour le coup.
Bon il avait au moins trouvé l'immeuble, l'avantage d'être un fantôme c'est de pouvoir passer à travers les murs. 1er Etage, il commença par le 14, un jeune homme qui visiblement était parti travailler et avait oublier de faire sa vaisselle, le 16 une férue de plantes où son appartement était une véritable jungle, le 18, des volets fermés, à première vu, personne dans l'appartement. Mais dans le noir, on ne distingue pas grand-chose, alors Yvan choisit de tenir sa clé, et d'allumer une lumière. Mauvaise idée.
Il choisit d'allumer la lumière de la chambre. Tenant la clé dans sa main, il ne fût pas assez rapide et Thomas l'a vu.
La lumière toujours allumée, Yvan maintenant invisible, n'osant pas bouger ni quoi faire, reste planter dans l'encadrement de la porte. Est-ce que la clé le rendait visible ? La créature n'aurait quand même pas oublier de lui indiquer cette partie très importante de la clé ?!
C'est finalement Thomas qui prit la parole d'une petite voix
« Eu, Yvan ? » Thomas perplexe sur la situation qui venait de se produire se demanda si il n'était pas entrain d'halluciner ou d'avoir rêvé.
« Je deviens fou c'est pas possible… Il faut vraiment que je prenne rendez-vous. »
Thomas avait l'impression de devenir fou, entre la disparition d'Yvan dans l'ascenseur, la lumière qui s'allume avec Yvan qui apparaît en face de lui, c'est bon il était au bord de la folie.
De son côté Yvan, réfléchissait si c'était une mauvaise idée de prendre possession du téléphone de Thomas et de lui expliquer la situation, peut-être allait sombrer dans la folie si il découvrait qu'Yvan était réellement un fantôme.
Alors il partit, avec un pincement au coeur de ne pas pouvoir se confier à son Dr. Watson, son compagnon d'enquête. Il se rendit à la Fenêtre, voir ses autres collègues, Etienne et Maxime, ceux qui lui avait laissé beaucoup de messages.
Arrivé là-bas, il préféra prendre les escaliers, l'ascenseur lui rappelant trop son traumatisme de la veille.
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t-marveland · 2 months
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𝐃𝐞𝐦𝐨𝐧 𝐒𝐥𝐚𝐲𝐞𝐫 | rengoku kyôjurô
Rengoku Kyôjurô x Reader
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Mots : 85
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Tous les jours n'étaient pas roses dans ce monde et cela t'arrivait de temps en temps d'être d'une humeur massacrante. Heureusement pour toi, Rengoku Kyôjirô était le rayon de soleil qui permettait d'illuminer ta journée.
❝━ Allons manger ensemble (T/P) ! Proposa-t-il.❞
Quand tu levas la tête vers lui, c'était comme si le temps s'était arrêté. Les cheveux de Rengoku et sa cape volaient au vent de manière héroïque. Il était vraiment le sauveur de ta journée.
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